17751-40X60_Insiders_2014+deb.indd 1 17/02/14 11:58 Brochure choix de section Bureau des étudiants de polytechnique Table des matières Filière "Biomédicale" .......................................................................................................................................... 3 Filière "Chimie et Science des Matériaux" ........................................................................................................ 8 Filière "Construction et Architecture" ............................................................................................................... 12 Filière « Electromécanique (EM) » .................................................................................................................. 19 Filière "Electronique et Télécommunications" ................................................................................................. 23 Filière « Informatique » .................................................................................................................................... 26 Filière « Physique » ......................................................................................................................................... 31 Brochure choix de section 2014 page 2 Filière "Biomédicale" Présidente: Prof. Christine Decaestecker (LISA-Image) [email protected] Vice-président: Prof. Antoine Nonclercq (LISA-Signal) [email protected] Site Web : http://biomed.ulb.ac.be/ Présentation générale de la filière L’ingénieur civil biomédical, grâce à son profil multidisciplinaire unique, à la croisée du monde biomédical et de l’ingénierie, est capable de concevoir et de mettre en œuvre des équipements répondant aux contraintes complexes de la technologie et du vivant. Née de la demande de plus en plus croissante d’ingénieurs capables de comprendre, d’interpréter et de matérialiser les besoins techniques du monde médical, la formation d’ingénieur civil biomédical est la plus « jeune » parmi celles proposées aux étudiants ingénieurs civils, la première promotion datant de juillet 2007. Cette formation scientifique de haut niveau allie les compétences traditionnelles de l’ingénieur aux connaissances en sciences biomédicale. Le génie biomédical est donc un domaine d’avenir, supportant le développement d’une industrie innovante, nourrie par les sciences de la vie et de la santé. A l’instar des autres filières, cette formation se réalise en trois années, du BA3 au MA2. Durant ce cursus, les étudiants abordent des domaines tels que la biomécanique, l’instrumentation, l’imagerie et l’informatique biomédicales. En MA2, ils pourront spécialiser leur formation dans deux de ces domaines, suivant leurs affinités. Afin de favoriser simultanément le développement personnel et le travail en équipe durant les cinq années d’études, un accent tout particulier est mis sur l’enseignement par projets transdisciplinaires, faisant appel à l’ensemble des matières enseignées, tant biomédicales que dans le domaine de l’ingénieur. En MA2, en plus du mémoire de fin d’études où l’étudiant doit développer une question relevant de sa spécialité, le cursus permet la réalisation d’un stage de longue durée. Ce stage s’effectue en milieu hospitalier ou en entreprise, en Belgique ou à l’étranger, plongeant ainsi l’étudiant ingénieur civil biomédical dans l’environnement qu’il est susceptible de rencontrer dans l’exercice de son futur métier. Quels que soient les domaines de l’ingénierie biomédicale, l’avenir appartient aux équipes multidisciplinaires. L’ingénieur civil biomédical a donc un rôle fondamental à jouer dans la synthèse des approches scientifiques et technologiques du monde biomédical et du monde de l’ingénieur. La formation dispensée par la filière A partir des masters, la formation de l’ingénieur civil biomédical s’oriente dans les trois domaines privilégiés suivants: 1. La biomécanique 2. L’instrumentation biomédicale 3. L’imagerie et informatique biomédicales Le volet « biomécanique » insiste sur les aspects liés à la conception, au choix des matériaux et à la fabrication des prothèses, d’instruments microchirurgicaux et de dispositifs implantables. Brochure choix de section 2014 page 3 Le volet « instrumentation biomédicale » se rapporte à l’élaboration de capteurs et de stimulateurs, essentiellement par l’électronique et la micro-électronique numériques et analogiques. Le volet « imagerie et informatique biomédicales » insiste sur les aspects liés à l'acquisition, au traitement, à la validation et à l'interprétation des données biomédicales. Les différents systèmes d'imagerie moderne sont étudiés et les images produites sont exploitées dans divers domaines, tels l'aide au diagnostic, le planning chirurgical ou la navigation opératoire. Alors que le programme de MA1 procure les matières de base pour ces différents volets, en dernière année du cursus (MA2), l’étudiant aura la possibilité de choisir un ensemble de cours se rapprochant plus de ses affinités dans l’un ou l’autre des trois domaines privilégiés dans cette formation. Il aura aussi la possibilité de s’orienter vers les matières nécessaires à la formation d'expert en radiophysique médicale. Cette dernière permettra à l’étudiant de comprendre les aspects liés à l’utilisation et à l’impact de rayonnements ionisants (radiothérapie, scanner,…) sur les tissus vivants. Contenu du cursus Les années d’étude s’organisent donc comme suit : BA3 Outre les cours de tronc commun, 30 ECTS sont propres à la filière. Il s’agit d’un ensemble de cours destinés à acquérir les notions de base en Sciences biomédicales (biologie, physiologie, biochimie et anatomie) et Sciences de l’ingénieur (instrumentation, complément d’informatique, systèmes à microcontrôleurs et automatique), qui constituent des prérequis pour les cours de MA. MA1 Les cours s’articulent autour de deux modules « Sciences biomédicales » (22 ECTS) et « Sciences de l’ingénieur » (29 ECTS), couvrant les bases des trois domaines privilégiés dans la formation (biomécanique, instrumentation et imagerie) pour permettre à l’étudiant d’orienter son cursus de MA2 selon ses affinités. Ce programme est complété par un projet d’ingénierie biomédicale (5 ECTS). En alternative, les étudiants auront accès, sur sélection, à deux autres types de projet : un projet biomédical en coopération au développement (voir http://www.codepo.be/ pour plus d’information sur ces projets) ou le projet « chef d’équipe » où ils devront encadrer un groupe d’étudiants dans le cadre de leur projet de BA1. Finalement, un module de 4 ECTS leur donne la possibilité de choisir un ou deux cours plus orienté(s) dans l’un des trois domaines privilégiés. MA2 En dernière année, le programme comprend le mémoire de fin d’études qui comptabilise 20 ECTS et trois modules de cours, chacun spécialisé dans l’un des trois domaines privilégiés (biomécanique, instrumentation ou imagerie). En choisissant un minimum de 20 ECTS dans deux des trois modules, chaque étudiant aurra la possibilité de se spécialiser selon ses affinités. Une dernière alternative lui permettra de se spécialiser en radiophysique médicale et d’accéder à la formation complémentaire d’expert en radiophysique médicale. L’étudiant peut alors compléter son choix par un stage (10 ECTS) en entreprise ou milieu hospitalier en Belgique ou à l’étranger, dans un module de cours complémentaires et un module libre, pour comptabiliser un total de 60 ECTS au minimum. Les projets, mémoires de fin d’études et stages Les projets ont lieu en MA1 et sont orientés dans l’un des domaines privilégiés de la formation. Il s’agit soit d’un projet de conception assistée par ordinateur ayant trait à la biomécanique ou à l’instrumentation, soit d’un projet d’imagerie biomédicale. Le projet fait l’objet de la remise d’un rapport et d’une présentation orale au second quadrimestre. Brochure choix de section 2014 page 4 Exemples de projets en MA1 : Biomécanique ou instrumentation Conception d’une interface haptique à deux degrés de liberté pour un dispositif de palpation de tumeur pulmonaire. Design d’un système d’instrumentation en vue de l’étude des sollicitations mécaniques de la diaphyse tibiale pour la prévention de l’ostéoporose de décharge chez les astronautes. Conception d’un cœur artificiel pour la validation de la méthode SPET servant à l’étude fonctionnelle du cœur. Conception d’un instrument de palpation pour la chirurgie thoracique mini-invasive. Imagerie biomédicale Mesure de paramètres morphologiques de neurones à partir d’images obtenues par microscopie confocale. Intégration d'un système de navigation 3D et d'une source d'image acquise par CT-scan. Endoscopie 3D. Quantification d’expression protéique au sein de cellules soumises à un procédé d'immunofluorescence. En MA2, l’étudiant doit réaliser un mémoire de fin d’études dont le sujet doit être déterminé dans le courant du MA1. Une liste de sujets est publiée chaque année dans le courant du mois de mars et s’articule autour des thèmes de recherche des différents services de la faculté impliqués dans la recherche biomédicale (décrits ci-après). Exemples de sujets de mémoires : Biomécanique et/ou instrumentation: Etude, développement et réalisation d’un dispositif d’alimentation pour un réseau sans fil de capteurs médicaux Réalisation d’une palpation robotisée en chirurgie mini-invasive. Conception d'un mini-fixateur externe articulé pour les doigts de la main. Analyse de la connectivité inter-électrodes dans l’EEG du sommeil et application à des patients déprimés Conception d’un robot esclave de téléopération adapté à la laparoscopie Conception d’un système de contrôle d’exercices de rééducation en kinésithérapie Développement d’un système de protection actif pour stimulateur électrique implantés Dépistage de la neuropathie autonome à partir de la variabilité du rythme cardiaque Amélioration de la mesure d’EMGs évoqués à l’aide d’un système multi-électrodes Développement d’un système de mesure de bio-impédance Imagerie et/ou informatique biomédicales Développement d’un serveur d’informations médicales multimédias pour le quartier opératoire. Mesures et calculs spectraux de RX autour d'installations de radiothérapie. Brochure choix de section 2014 page 5 Colocalisation de marquages immunohistochimiques par analyse d’images digitales. Segmentation automatique de neurone acquis par microscopie confocale Segmentation d'image médicale à l'aide d'un « Active Apperance Model ». En MA2, les étudiants ont, de plus, la possibilité d’effectuer un stage d’immersion professionnelle de minimum 12 semaines. Le stage permet à l’étudiant de se confronter activement au monde professionnel et d’acquérir une première expérience ainsi que des compétences d’ingénierie en situation réelle. Le stage se déroule dans une entreprise, un laboratoire médical ou un service hospitalier en Belgique ou à l’étranger. Exemples de lieux de stages : 3 En entreprise : Cardio , MedPole, IMEC, IBA, Siemens, Volcano, Euranova, Inoue, Neurotech, Baxter, Cardiatis, Centexbel. En milieu hospitalier : Hôpital Erasme (Service d’Anatomie Pathologique, Service de Radiologie et d’Imagerie médicale, Service de Neurochirurgie, Centre Gamma Knife, Service de Chirurgie Thoracique, Unité PET Scan – Cyclotron, Service d’Orthopédie Traumatologie, Laboratoire du Sommeil), Institut Jules Bordet (Service de Médecine Nucléaire), Hôpital Brugmann (Laboratoire de Neurophysiologie Sensorielle et Cognitive). La recherche dans la filière Différents services de l’Ecole polytechnique sont très actifs en recherche biomédicale, qu’elle soit à caractère plus fondamental ou appliqué. Les thèmes abordés sont très vastes, dont voici quelques exemples : Modélisation mathématique des procédés chimiques et biologiques Etude des relations structure-activité en biologie moléculaire et en chimie médicinale Etude des relations entre la séquence, la structure et la fonction des protéines Traitement des signaux biomédicaux (signal de la parole, signaux électroencéphalographiques et életrocardiographiques) Conception, modélisation et développement d’équipements biomédicaux pour la chirurgie mini-invasive (pompes implantables pour délivrer des médicaments, outils de laparoscopie pour la chirurgie hépatique, station chirurgicale pour les interventions endoscopiques) Modélisation d’organes humains et d'instrumentation électronique biomédicale (monitoring cardiorespiratoire, EEG, EMG, stimulation électrique). Monitoring et l’électrostimulation (EEG, EMG, ENG, etc.) pour dispositifs implantés et non-implantés Monitoring de la relaxation musculaire sous agents bloquants neuromusculaires Brochure choix de section 2014 page 6 Développement d'un électrostimulateur gastrique implantable par voie endoscopique Développement d'un stimulateur implanté permettant aux personnes paraplégiques de récupérer des fonctionnalités perdues. Planification en radiothérapie assistée par imagerie nucléaire tumorale Chirurgie du foie guidée par l’image Etude du comportement cellulaire 2D et 3D par vidéomicroscopie et analyse d’images Recherche et validation de biomarqueurs immunohistochimiques par analyse d’images Système de réalité virtuelle d’aide à la réalisation et à l’évaluation d’exercices physiques De plus amples informations sont disponibles sur le site de la filière : http://biomed.ulb.ac.be, page « La recherche en biomédical au sein de la Faculté des Sciences appliquées ». Le nouveau « Center for Microscopy and Molecular Imaging » (CMMI) au sein du Biopark de Gosselies enrichit les perspectives de recherche biomédicale, ainsi que la réalisation de mémoires et de thèses de doctorat pour les étudiants de la filière. Ce centre implique des laboratoires de l’Umons et de l’ULB, dont plusieurs laboratoires de l’Ecole Polytechnique. Pleinement opérationnel depuis novembre 2011, il offre une plateforme d’imagerie biomédicale préclinique intégrée et performante, proposant un très large éventail d’instrumentations et de méthodologies modernes, s’étendant de la microscopie électronique à l’imagerie in vivo du petit animal. Pour plus d’informations, cf. http://www.cmmi.be/. Un laboratoire de recherche en gastro-entérologie et réservé aux ingénieurs de l’ULB est également présent sur le campus Erasme. Ce laboratoire permet de maintenir un contact étroit avec les équipes de gastroentérologie. Les débouchés L’ingénierie biomédicale est l’un des domaines en plus forte croissance et l’offre d’emploi s’amplifie d’année en année, en particulier dans le secteur de l’innovation. La formation polyvalente des étudiants de la filière leur offre l’embarras du choix, y compris dans des domaines autres que l’ingéniérie biomédicale (comme les microtechniques, l’électronique embarquée et l’informatique). La formation d’ingénieur civil biomédical étant encore récente en Belgique, le nouveau diplômé incarnera l’image d’un pionnier. Il pourra postuler dans de grandes entreprises renommées depuis longtemps pour leur réalisation et production en matériel médical (Siemens, Philips,…), mais aussi dans les nombreuses PME qui travaillent dans l’instrumentation ou l’imagerie médicale. L’ingénieur civil biomédical a également sa place dans les départements R&D pour optimiser l’utilisation de nombreux instruments utilisés en recherche biomédicale et pharmaceutique, aussi bien en entreprises qu’en laboratoires universitaires où il peut participer à des projets de recherche et effectuer un doctorat. Il trouve aussi naturellement sa place dans les bureaux de consultance qui sont à la recherche de profils spécialisés. Enfin, de par l’originalité de sa formation, l’ingénieur civil biomédical peut aussi prétendre à occuper des fonctions importantes dans les services hospitaliers et la gestion de structures hospitalières. Brochure choix de section 2014 page 7 Filière "Chimie et Science des Matériaux" Président: Prof. Frank Dubois [email protected] Site Web: http://www.ulb.ac.be/polytech/chim-mat Présentation générale de la Filière Se former au génie des procédés chimiques et biochimiques et à l’ingénierie des matériaux garantit une formation polyvalente de haut niveau dans des domaines qui sont par essence multidisciplinaires. L’intégration de compétences multiples dans les domaines de la mécanique des fluides, des phénomènes de transport, de l’ingénierie moléculaire, et de la synthèse et caractérisation de matériaux et matières est essentielle pour développer des dispositifs aussi variés que des éléments microélectroniques ou des médicaments. Ces compétences sont de première importance pour les grands défis technologiques dans le cadre du développement durable. La formation de l’ingénieur civil en chimie et science des matériaux à l’ULB prépare nos futurs diplômés à collaborer efficacement avec des scientifiques d’autres domaines en les exposants à une recherche de pointe et en les intégrant à des projets industriels. Elle prépare tant à la recherche qu’au travail dans l’industrie. Le Master, partiellement ou totalement en anglais (Bruface), fournit une plus-value significative sur le marché de l’emploi où la connaissance de la langue anglaise devient impérative. Cette formation, où s’allient disciplines et langues, prépare au mieux les étudiants à une carrière où la mobilité devient une réalité croissante. Services et mots-clés (recherche et enseignement) : 3BIO - Biosystèmes, Biomodélisation et Bioprocédés (Profs Ph. Bogaerts, P. Fickers, D. Gilis, M. Rooman) : modèles mathématiques, procédés industriels, capteurs logiciels, modélisation de biomolécules, réseaux d'expression de gènes, bioinformatique, biotechnologie, protéines recombinantes, bioréacteur, microorganismes, optimisation et régulation de bioprocédés. Chimie Physique - Microgravity Research Center (Profs Fr. Dubois, S. Van Vaerenbergh) : microgravité, milieux poreux (contaminants), thermodiffusion, métrologie optique, imagerie 3D, propriétés thermophysiques. TIPs - Transferts, Interfaces et Procédés (Profs P. Colinet, Fr. Debaste, B. Haut, B. Scheid) : microfluidique, ingénierie des systèmes non linéaires, conception des procédés, systèmes multiphasiques, séchage, cristallisation, traitement des eaux. 4MAT - Materials engineering, characterization, synthesis and recycling (Profs M. Degrez, M.-P. Delplancke, S. Godet) : propriétés et structure des matériaux, nanomatériaux, procédés haute température, génie environnemental. Ingénierie des Nanosystèmes Moléculaires (Profs K. Bartik, G. Bruylants) : structure et fonction de (bio)molécules, capteurs moléculaires, dosage analytique, nanomatériaux fonctionnels. Traitement des Eaux et Pollution (Prof. M. Verbanck) : gestion des eaux urbaines, senseurs et modélisation, gestion technique des sédiments contaminés. Brochure choix de section 2014 page 8 La formation et les débouchés Objectifs : L’ingénieur civil en chimie et en science des matériaux a, comme les ingénieurs issus des autres filières, une formation générale qui lui permet de s'adapter aisément aux grandes mutations technologiques, économiques et sociales en cours à l'échelle planétaire. Sa formation polyvalente le prépare à un environnement de travail multidisciplinaire. “The chemical industry is a very exciting and innovative industry. Lots of the solutions to the nation’s problems, such as stemming climate change and developing renewable energy, will come from chemists.” American Chemical Society, C&EN, Nov. 2009. L’ingénieur civil en chimie et science des matériaux a la responsabilité de mettre sur le marché mondial des matériaux et des produits chimiques, pharmaceutiques et agroalimentaires répondant à des spécifications toujours plus exigeantes. Il intervient à toutes les étapes de la mise sur le marché : recherche et développement, conception et conduite des unités de fabrication, commercialisation. Il exécute également des tâches liées au contrôle de la qualité, à la sécurité et à la protection de l'environnement. L’ingénieur civil en chimie et science des matériaux joue également un rôle important dans le contexte du développement durable. Cela concerne aussi bien la limitation des nuisances par la recherche de procédés nouveaux que la mise en œuvre de moyens efficaces de recyclage ou de traitement quel que soit le milieu physique (eau, sol, air, boues, déchets). Débouchés : L’ingénieur civil en chimie et science des matériaux travaille dans une vaste gamme d'industries de fabrication et de traitement de produits et de matériaux, des bureaux d’études, des centres de recherche, le service public, des ONG, … Types d’industries : chimiques, pétrochimiques, pharmaceutiques, agroalimentaires, de synthèse et mise en œuvre de matériaux (plastiques, alliages métalliques, matériaux avancés, céramiques), des peintures, … L’ingénieur civil en chimie et science domaines multidisciplinaires : technologies électrotechnique, technologies du bâtiment, … des de matériaux est également actif l’environnement, biotechnologies, L’industrie des matériaux et l’industrie du secteur chimique sont respectivement les 1 manufacturiers en Belgique. er dans divers aéronautique, et 2 nd secteurs Le programme des études BA3 en Sciences de l’ingénieur : ingénieur civil à orientation chimie et science des matériaux. D’une part, les 30 crédits spécifiques à l’orientation sont destinés à fournir les connaissances fondamentales dans le domaine des sciences moléculaires (structure et activité des molécules et biomolécules) et de présenter les caractéristiques de composés inorganiques, leur réactivité et leur préparation. D’autres part, ces 30 crédits recouvrent des enseignements ayant trait aux sciences environnementales et aux procédés de fabrication de produits et de matériaux. Ceci couvre le génie des procédés, le génie des matériaux et l'étude de la pollution du milieu physique. Master en Ingénieur civil en chimie et en science des matériaux (ULB), en français et anglais. Master of Science in chemical and materials engineering (BRUFACE), en anglais. Depuis 2007, la Filière collabore avec son homologue de la VUB et propose aujourd’hui deux Masters en commun. Les deux programmes sont sensiblement similaires à l’exception que le Master organisé dans le cadre de Bruface (Brussels Faculty of Engineering) se déroule totalement en anglais (cours, TP, MFE et examens) et débouche sur l’obtention d’un double diplôme ULB-VUB. Deux options sont proposées: Brochure choix de section 2014 page 9 - Process technology vise l’acquisition de la maîtrise des procédés allant des outils de modélisation et de conception de procédé jusqu’à leur implantation. - Materials recouvre des enseignements avancés sur les multiples aspects allant de la conception et synthèse de produits et matériaux jusqu’à leur mise en forme et l’étude de leurs propriétés. MA 1 : 46 ECTS communs durant lesquels les bases conférées en troisième Bachelier orientation chimie et science des matériaux sont consolidées. 14 ECTS spécifiques aux options « Process Technology » et « Materials » qui visent des cours avancés propres à chaque option. La formation inclut un projet à 5 ECTS. MA 2 : 10 ECTS communs consacrés aux technologies de l’environnement, aux biotechnologies et aux problème de sécurité industrielle., 16 ECTS spécifiques à chacune des options Process Technology et Materials 24 ECTS (BRUFACE), 20 ECTS (Master ULB) pour le Mémoire de fin d’étude réalisé dans un des laboratoires de la Filière à l’ULB ou à la VUB. 10 ECTS (BRUFACE) 14 (Master ULB) pour un module optionel à choisir parmi : Module 1 : un stage à 10ECTS, Module 2 : Cours optionnels et/ou un stage à 6ECTS, Module 3 : Entrepreneurship. Les projets étudiants Un projet de 5 ECTS est prévu dans le programme de MA 1. Trois choix s’offrent aux étudiants. Ils peuvent participer au projet tutorat, aux projets de coopération au développement, ou à un projet de recherche « process » ou « matériaux ». Les sujets de ce dernier sont variés et liés aux thèmes de recherche de la Filière. Ils sont réalisés par binôme ou trinôme dans un laboratoire de la Filière ULB ou VUB et permettent aux étudiants de mettre en pratique les connaissances acquises et de percevoir la complémentarité de celles-ci. Le choix du projet « process » ou du projet « matériaux » est indépendant de l’option choisie par l’étudiant. Le stage Pour se familiariser avec le monde professionnel, les étudiants de MA 2 ont la possibilité de réaliser un stage en entreprise ou dans un centre de recherche (8 ou 12 semaines). Le stage devra se dérouler dans la période entre début juillet et fin octobre de la rentrée en MA 2. Ces dernières années, nos étudiants ont été accueillis dans des industries en Belgique (Solvay, GSK, UCB, AGC…) mais également à l’étranger. Brochure choix de section 2014 page 10 La recherche et les Mémoires de Fins d’Etudes Les différents services de la Filière sont tous très actifs en recherche, qu’elle soit à caractère fondamental ou appliqué, qu’elle soit de nature expérimentale, théorique ou numérique. De nombreux sujets de MFE en rapport avec les différents thèmes de recherche des laboratoires sont proposés chaque année. Les étudiants sont accueillis, durant leur dernière année d’études, dans le service/laboratoire où ils effectuent leur mémoire et ont ainsi l’occasion d’interagir avec les chercheurs. Les grands domaines de recherche couverts sont : la synthèse/élaboration et caractérisation de produits et matériaux, la modélisation/CAO de (bio)procédés et molécules, l’étude des relations structure-propriétés de molécules et matériaux, l’étude de l’environnement, la dépollution et les procédés propres, l’étude de phénomènes de transport au sein de processus industriels, le développement d’instruments spécifiques. Exemples de sujets de MFE défendus récemment : Étude de l’impact environnemental de la déposition de couches sélectives sur des capteurs solaires thermiques. Elaboration de supra-réseaux de nanoparticules d’or fonctionnalisées avec des oligonucléotides. Caractérisation et propriétés mécaniques d'aciers eutectoïdes à grains très fins produits par laminage à tiède. Synthèse et mise en œuvre d’un capteur logiciel de biomasse et de glucose pour un bioréacteur de culture de levures. Étude comparative de divers dispositifs susceptibles de produire de l’eau alimentaire dans des zones présentant une forte pénurie en ressources hydriques. Etude de la séparation du glucose et de l'acide gallique d'extraits de Caesalpinia Spinosa (Molina) Kuntze. Focusing of particles and micro-organisms by acoustic forces in mini-channels La Filière compte actuellement, outre les professeurs et assistants, une septantaine de doctorants ou chercheurs sous contrats. Ces 5 dernières années, la recherche a été réalisée grâce à ± 10 millions € de financements publics et privés. Les membres de la Filière ont publié, durant cette période, plus de 300 articles scientifiques. Brochure choix de section 2014 page 11 Filière "Construction et Architecture" Président : Prof. Thierry J. Massart [email protected] Site Web : http :/ / www. u l b. ac . b e/s m c /d e pt Ce t A/ de p tC et A .h tm l Présentation générale de la filière La plupart des enseignants, assistants et chercheurs qui interviennent dans les masters gérés par la filière "Construction et Architecture" sont regroupés au sein d’un seul grand service dénommé « BATir » (pour Building, Architecture and Town planning). Le Service BATir est localisé au bâtiment C, 87 avenue Buyl. Il est dirigé par un comité de coordination où siègent les Professeurs Ph. Bouillard, A. Deraemaeker, B. Espion, T. J. Massart, R. Devos, R. Filomeno Coelho, Y. Rammer, J.-L. Quoistiaux, S. Staquet, S. Vanbeveren et G. Warzée. Toutes catégories de personnel confondues, le Service BATir compte environ 120 personnes dans une entité pluridisciplinaire associant les sciences de l’ingénieur, la construction, l’architecture et l’urbanisme autour de l’aménagement du cadre de vie au sens large. Informations concernant les programmes d’enseignement : Prof. Thierry J. Massart, Président de la filière +32-2-650 2742 +32-2-650 2789 [email protected] Les études Remarque : Les études de 1er cycle (Bachelier) "ingénieur civil des constructions" et "ingénieur civil architecte" sont distinctes, le passage d'une filière à l'autre au niveau du Master se fait sur dossier individuel avec un programme complémentaire. La formation d'ingénieur civil architecte Les missions conférées aux ingénieurs civils architectes leur attribuent un rôle important dans la gestion, la conception et la réalisation des bâtiments, impliquant de multiples responsabilités d’ordre social, économique et culturel. La perception et la conception du milieu dans lequel s’inscrivent les bâtiments sont d’une complexité croissante et appellent non seulement des connaissances mais surtout leurs liaisons et leurs articulations. La spécificité de la formation d’ingénieur civil architecte à l’ULB est d’articuler principalement l’enseignement de l’architecture sur le processus constructif. L’apprentissage d’une démarche de bâtisseur, capable d’une maîtrise d’œuvre complexe vient compléter cette première partie de la démarche. La méthode de travail proposée est donc similaire à celle de l’architecte, mais en la particularisant de façon à pouvoir appréhender les problèmes de réalisation qui habituellement nécessitent l’apport d’un ingénieur. La formation vise également la compétence pour concevoir, coordonner et réaliser des projets de grandes dimensions dans un entourage multidisciplinaire ou nécessitant une approche technique et scientifique pointue. Elle vise enfin à développer une capacité de gestionnaire du patrimoine immobilier dans les domaines privés et publics, par une capacité de dialogue avec tous les acteurs de la construction et de la gestion de l’espace. La formation s’articule autour d’ateliers d’architecture (16 ECTS chaque ème année, sauf en 2 Master où le projet d’architecture est intégré au mémoire) pour développer les capacités de création, de méthodologie et de la composition des projets architecturaux. De nombreux cours sont également suivis en commun avec les ingénieurs civils des constructions de manière à confronter les approches différentes, reflet du fonctionnement actuel des grands projets d’architecture. Depuis l’année 2012-2013, le Master est organisé en collaboration avec la VUB dans un programme en anglais, offrant un environnement multiculturel et multilingue. Le volume du mémoire de fin d’études est de 24 ECTS, comportant impérativement une partie recherche et une partie projet. Les étudiants ont la possibilité d’effectuer et de valoriser Brochure choix de section 2014 page 12 dans leur cursus un stage en entreprise de 10 crédits (3 mois) ou de 6 crédits (2 mois). La formation d'ingénieur civil des constructions L’ingénieur civil des constructions formé à l’ULB est capable de concevoir, modéliser, dimensionner, réaliser et exploiter des structures dans le domaine des bâtiments (privés ou publics), des bâtiments industriels, des ouvrages d’art, et des infrastructures. Sa formation repose sur trois axes forts : • la modélisation des structures et des matériaux lui donne la maîtrise des méthodes qui permettent de remplacer la réalité physique par des modèles adaptés et performants en vue du traitement par les outils mathématiques et numériques • la géotechnique et l'environnement lui ouvrent les approches spécifiques de matériaux naturels (sol, roches,...) qui interviennent nécessairement dans toute construction et que l'ingénieur doit prendre tels quels en s'y adaptant et en respectant le milieu environnant • la conception et la technologie développent ses connaissances et ses aptitudes pour concevoir les projets et les mener jusqu'à leur réalisation Une place importante est donnée à l’exposé des méthodes de dimensionnement et de construction de divers types d’ouvrages que l’on rencontre dans la pratique du métier : • • • les bâtiments (immeubles-tours, complexes de logements, hangars, usines, ...) les ouvrages de génie civil (ponts, routes, voies navigables, voies ferrées, travaux hydrauliques, ...) les constructions mettant en œuvre la géotechnique (fondations spéciales, barrages, digues, tunnels, ...) Une spécificité de cette filière provient de ce que les matières relatives à ces axes se répartissent entre des enseignants attachés à temps plein à l'Université et d'autres dont les activités se déroulent principalement dans les services publics, les sociétés et les entreprises nationales, étrangères ou internationales. Les enseignements, largement illustrés par des travaux expérimentaux, des visites de chantiers, d'entreprises et des voyages trouvent leur synthèse et leur application dans les nombreux projets que les ème étudiants réalisent en groupes dès la 3 bachelier. Ces méthodes d'apprentissage privilégient le travail personnel tout en développant l'esprit d'équipe. L’enseignement est complété, au cours des études, par un éventail de visites de chantiers. Depuis l’année 2012-2013, le Master est organisé en collaboration avec la VUB dans un programme en anglais, offrant un environnement multiculturel et multilingue. Les travaux personnels et certains cours seront toutefois aussi disponibles en français ou en néerlandais. Le volume du mémoire de fin d’études est de 24 ECTS et les étudiants ont la possibilité d’effectuer et de valoriser dans leur cursus un stage en entreprise de 10 crédits (3 mois) ou de 6 crédits (2 mois). Brochure choix de section 2014 page 13 Les projets La filière d'ingénieur civil architecte ère projet d'architecture I (ARCH-H-100 - 1 année Bachelier) "Forme et structure" : projet d'un petit édifice à structure en acier en vue de donner les premiers outils nécessaires au projet d'architecture (par exemple, un pavillon d'information, une petite gare ferroviaire, …) ; initier à la conception de la forme et de la structure, à l'incidence du choix des matériaux sur la spatialité, ainsi qu'à la conception technique détaillée ; première approche des conventions de représentation de l'espace. ème projet d'architecture II (ARCH-H-200 - 2 année Bachelier) "Une fonctionnalité particulière : habiter. Typologies et modes d'assemblage" : études préalables d'habitats remarquables ; projet d'un habitat individuel répétable, ainsi que d'un ensemble collectif de logements ; approfondissement de la structure en béton et de la conception technique détaillée. ème projet d'architecture III (ARCH-H300 - 3 année Bachelier) "Première approche de la contextualité. Un édifice public en site urbain" : fonder le projet sur une analyse détaillée du contexte ; projeter un espace public (par ex : une gare urbaine à flux intermodaux) en le couvrant au moyen d'une structure à grande portée ; analyser des structures spatiales remarquables, approfondir la conception structurale et celle des détails d'architecture. ème projet de conception de structures (PROJ-H-305 - 3 année Bachelier) Etude d'un ouvrage isostatique en abordant les aspects de conception, choix des matériaux, calculs structuraux et géotechniques (enseignés dans différents cours : CNST-H-300, -H-302, -H-303, -H-311). Exemples : passerelle pour piétons, couverture du square Groupe G, passerelle pour restoroute. ère projet d'architecture IV (ARCH-H-400 – 1 année Master) "Architecture et urbanité" : introduction à l'art des espaces urbains actuels et approfondissement de la contextualité ; projet de restructuration d'un quartier de ville avec intégration d'une architecture contemporaine techniquement complexe (par ex : un centre culturel avec une grande salle de spectacle). ème concours de projet (PROJ-H-502 – 2 année Master) Les étudiants sont placés dans un contexte réaliste de montage d'affaires dans le domaine du développement d'infrastructures et de grands projets immobiliers (génie civil et bâtiment). Le concours se déroule sur 24 heures par groupes (de préférence pluridisciplinaires) de 4 étudiants sous la forme d’un jeu de rôle qui consiste à préparer une proposition de réponse à un projet concours. La filière d'ingénieur civil des constructions ème projet de conception de structures (PROJ-H-305 - 3 année Bachelier) Etude d'un ouvrage isostatique en abordant les aspects de conception, choix des matériaux, calculs structuraux et géotechniques (enseignés dans différents cours : CNST-H-300, -H-302, -H-303, -H-311). Exemples : passerelle pour piétons, couverture du square Groupe G, passerelle pour restoroute. ère projet multidisciplinaire de construction (PROJ-H-408 – 1 année Master) Mettre en pratique les compétences acquises en développant la créativité sur un projet de bâtiment. Intégrer les aspects structural et géotechnique des projets de bâtiments (plans, dimensionnement des structures et des fondations). Exemples : une tour de 20 étages de bureaux, un immeuble de logement, un petit immeuble de bureaux, une salle de sports et un restaurant scolaire, une centre sportif avec cafétéria et 30 logements. ère projet d’initiative personnelle (PROJ-H-407 – 1 année Master) L’étudiant détermine son propre projet parmi les différents dispositifs proposés : chef d’équipe, coopération au développement, projet pour le secondaire, campus opéra, préparation au mémoire de fin d’études, projet de recherche individuel ou propose son propre projet. ème concours de projet (PROJ-H-502 – 2 année Master) Les étudiants sont placés dans un contexte réaliste de montage d'affaires dans le domaine du développement d'infrastructures et de grands projets immobiliers (génie civil et bâtiment). Le concours se déroule sur 24 heures par groupes (de préférence pluridisciplinaires) de 4 étudiants sous la forme d’un jeu de rôle qui consiste à préparer une proposition de réponse à un projet concours. Brochure choix de section 2014 page 14 Les formations post-graduées Outre sa contribution aux bacheliers et master en sciences de l’ingénieur et de l’ingénieur architecte, le Service BATir est responsable de plusieurs formations post-graduées diplômante (master complémentaire) ou certifiante (en formation continue). Master complémentaire en urbanisme et aménagement du territoire (http://www.academiewb.be/academie/pdf/MC-URBA.pdf) Le master complémentaire en urbanisme et aménagement du territoire apporte, en un an d'études, une formation complémentaire dans les matières nécessaires à l'observation, au diagnostic et au traitement des phénomènes liés au développement, à la planification, à l'aménagement et à la gestion de l'espace et du territoire. Les bases théoriques et pratiques de l'urbanisme et de l'aménagement du territoire sont abordées à partir de cas concrets, par la mise en relation des transformations démographiques, économiques et sociales avec l'évolution des espaces urbains et ruraux, leurs infrastructures et équipements, ainsi que la gestion de la mobilité et des espaces publics. Cette formation permet d'aborder la notion de projet global et transversal, qui est explicitée, développée et expérimentée. L'étudiant apprend à concevoir et à assurer le management d'opérations d'urbanisme de diverses tailles à échelles variées. Il est formé à la gestion d'une équipe multidisciplinaire, qui aborde les multiples facettes du développement territorial. Executive Master in Management of Major Construction Projects (http://www.vub.ac.be/iPAVUB/Postgraduaten/Resources/grote%20bouwprojecten.pdf) « Offrir aux cadres du secteur une formation à la gestion des grands projets de construction ». La réalisation des grands projets de construction devient de plus en plus complexe : innovation technique, cadre contractuel international, montage financier particulier, démarche commerciale compétitive. C’est pourquoi l’ADEB, l’ULB et la VUB ont décidé d’organiser pour la quatrième année consécutive une formation postgraduée à horaire décalé adaptée aux nouvelles mutations des métiers de la construction. Celle-ci est conçue pour des cadres universitaires disposant d’une expérience significative dans le monde de la construction et qui désirent acquérir les compétences ouvrant les portes aux postes à hautes responsabilités dans les entreprises. FORMATION COMPLEMENTAIRE AGREEE DE NIVEAU 1 POUR CONSEILLERS EN PREVENTION (http://batir.ulb.ac.be/teaching/sipp.html) La Faculté des Sciences Appliquées organise, en collaboration avec les autres Facultés, Ecoles et Instituts de l'Université, un enseignement de premier niveau (120 h + 280 h) destiné à la formation des conseillers en prévention (formation multidisciplinaire de base et spécialisation de niveau 1). Brochure choix de section 2014 page 15 Thèmes de recherche À travers les activités de recherche, d’enseignement et de consultance de ses équipes, BATir a acquis et développe une notoriété scientifique dans quatre axes stratégiques : 1. Modélisation et caractérisation des géomatériaux 2. Modélisation et Conception des structures 3. Incidences environnementales 4. Conservation et valorisation du patrimoine immobilier Par ses préoccupations d’art de bâtir, BATir situe très clairement ses activités dans l’axe stratégique de l’ « ingénierie et le développement durable » de la Faculté des Sciences appliquées à laquelle il appartient. BATir possède également de nombreuses compétences dans l’axe transversal d’ « ingénierie du calcul (modélisation et simulation) ». Informations concernant la recherche : Prof. Arnaud Deraemaeker, Directeur du Service +32-2-650 2725 +32-2-650 2789 [email protected] Axe « Modélisation et caractérisation des géomatériaux » Les géo-matériaux considérés dans cet axe sont les sols naturels ou traités, les roches et les bétons dont, les bétons verts et les bétons à hautes, très hautes et ultra-hautes performances. Ces géomatériaux sont des matériaux poreux soumis aux conditions propres à leur environnement (l’air, l’eau et les polluants) et dont la perméabilité et le comportement mécanique sont modifiés par la présence de déformations d’origine thermo-chemo-hydro-mécanique, d’endommagement et de l’évolution des conditions aux limites relatives à leurs échanges avec l’environnement. L’objectif de cet axe de recherches est d’analyser les couplages multi-physiques au niveau du comportement mécanique (plasticité, endommagement, effets différés) des sols, des roches et des bétons en présence de variations de température, d’humidité et d’attaques chimiques. Ceci implique l’investigation, à différentes échelles, des lois de comportement de ces géomatériaux au travers d’essais en laboratoire et in situ et du développement numérique de modèles avec leur implémentation dans des codes de calcul par éléments finis. Dans ce contexte de couplages multiphysiques, les investigations effectuées à l’échelle micro devraient permettre de mieux comprendre ce qui est observé à l’échelle macro, notamment par l’utilisation de représentations à échelles multiples. Parmi les aspects étudiés ou en cours d’études, citons : - Le comportement des sols présentant une cohésion apparente due à des phénomènes d'origine naturelle, artificielle (stabilisation) ou hydrique ; - Le comportement en déformation, fluage et rupture des roches ainsi que leur comportement thermo-hydromécanique ; - Les bétons à très haute et ultra haute performance ; - Les bétons environnementaux ; - Les bétons armés de fibres pour applications structurales ; - Les méthodes de simulation pour poutres et coques composites ; - Les méthodes de simulation multi-échelles ; - Le Structural Health Monitoring. Brochure choix de section 2014 page 16 Axe « Conception des structures » L’ingénierie structurale et architecturale d’aujourd’hui se dirige résolument vers la réalisation d’ouvrages dépassant largement le cadre de la conception usuelle basée sur une tradition de reproduction de schémas bien connus et sécurisants. Ce constat exige de l’ingénieur qu’il réponde à un besoin de conception d’ouvrages : - à géométrie exceptionnelle : portée, hauteur, profondeur, forme ; - dans des sites difficiles ou inaccessibles ; - soumis à des actions peu communes, anormales ou accidentelles. La demande des maîtres d’ouvrages nécessite une approche particulière des interactions actions-structure et sol-structure avec des niveaux de contraintes plus élevés, et donc des structures souvent élancées et déformables. Pour évaluer les états-limites de ces nouvelles situations complexes, il conviendra d’évaluer les coefficients partiels de combinaison d’actions, de proposer des choix de coefficients partiels de sécurité adaptés, voire de valider des modèles de calcul inédits. Le développement de ces approches de conception innovantes et de modalités de recherche de formes structurales inédites devra être accompagnée : d’une amélioration de la connaissance des paramètres physiques des matériaux et de l’élaboration de nouveaux modèles de calcul, mais aussi et surtout de la mise au point de démarches formelles de conception intégrant des boucles imbriquées de définition de modèles et de phase de calculs. La prospection de ce champ de recherche s’appuie sur une expérience concrète de travaux réalisés en collaboration avec des partenaires industriels, dont par exemple : - la conception de fondations profondes par des techniques innovantes plus économiques, par exemple l’étude des sols renforcés par des inclusions ; - l’optimisation de structures en béton armé ou mixtes acier-béton dans le but de réduire la consommation de matière, par exemple l’étude de colonnes en béton à haute résistance ou la réalisation de ponts « bacs » pour les lignes de chemin de fer à grande vitesse ; - l’optimisation de structures multicritères et tenant compte des incertitudes - l’exploration de modes de ruine particuliers dans des situations de projets d’immeubles en vue de réduire les risques d’effondrement en cascade d’immeubles ; - l’élaboration de stratégies d’évaluation globale des risques structuraux, par exemple appliquées aux Immeubles de Grande Hauteur. Axe « Incidences environnementales » Les incidences environnementales sont au cœur du « développement durable » qui est, selon la définition proposée en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement dans le Rapport Brundtland : « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de " besoins ", et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. » Le développement durable n’est donc pas un effet de mode mais bien une prise de conscience collective à laquelle BATir contribue déjà depuis de nombreuses années, plus particulièrement dans les domaines de la planification spatiale, de la pollution sonore en ville et de la préservation des sites naturels. La planification spatiale consiste à répartir et implanter les activités humaines (i.e. logement, bureau, industrie, commerce,...) dans l'espace et mais aussi dans le temps. Cette répartition des activités nécessite une vision globale du territoire concerné que le planificateur s'attache à obtenir afin d'atteindre le but ultime de toute planification: créer un environnement attractif, fonctionnel, viable de manière durable. Caractérisées par ses fonctions de prévision, d'organisation et de gestion de l'espace, les actions de l'aménageur sont l'expression de choix politiques devant permettre un développement optimal et la réduction des inégalités. L'aménagement du territoire n'est donc pas un acte en soi mais bien l'outil qui permettra la mise en œuvre du développement et l'expression d'un projet de société. Le bruit est à l’origine de troubles de santé et d’une dégradation de la qualité de vie en ville. Conscient de cette évolution, BATir a développé des outils de simulation performants pour la modélisation du bruit et des vibrations pour l’industrie du transport et pour l’environnement. Brochure choix de section 2014 page 17 Parmi les aspects étudiés ou en cours d’études, citons : - l’habitat durable pour une société à 2kW - l’intégration technique, architecturale et urbanistique des éoliennes urbaines - le métabolisme urbain - la relation ville-port Axe « Conservation et valorisation du patrimoine immobilier » Cet axe stratégique de recherche concerne l’héritage patrimonial immobilier dans ses dimensions architecturale et environnementale (l’édifice, le site, l’urbain, le paysage, …), ainsi que pour ses aspects touchant à l’ingénierie de l’espace bâti, en particulier la stabilité, l’ingénierie architecturale et urbaine. La notion de patrimoine inclut ici celle de monument classé ou sauvegardé (ce qui implique sa restauration, sa conservation et sa valorisation comme domaines potentiels d’investigation), mais aussi celle d’un bâti existant dont la pérennisation paraît pertinente, par exemple pour des raisons culturelles et historiques, ou liées à sa qualité spatiale (ce qui ouvre plutôt vers des démarches de rénovation et de réaffectation). Les perspectives ouvertes concernent les méthodes d’analyse du bâti patrimonial, ainsi que le champ des actions à entreprendre pour sa restauration, sa conservation, etc. Parmi les aspects étudiés ou en cours d’études, citons : - L’identification du patrimoine d’ingénierie - Développement d’un logiciel de calcul de maçonnerie tenant compte du caractère fissurant des matériaux ; - Aspects historiques de l’étude du patrimoine immobilier et des éléments structuraux ; - Auscultation in situ des ouvrages ; - Coopération internationale au développement en matière de rénovation urbaine et planification intégrée. Les métiers, les débouchés Ingénieur civil architecte Une étude préalable à la création de la filière a montré qu’il existe un marché pour une formation spécifique d’ingénieur civil architecte, distincte de celle de l’architecte et de celle de l’ingénieur civil des constructions. En effet, les grands projets de constructions, principalement de bâtiments, nécessitent, au stade de la conception, l’intervention d’un chef de projet capable d’intégrer et de coordonner les aspects esthétiques, programmatiques, structuraux et techniques. En particulier, l’évolution des équipements techniques modernes rend cette synthèse de plus en plus difficile (chauffage, ventilation, climatisation, électricité, informatique, domotique ...). A l’issue de ses études, l’ingénieur civil architecte peut orienter sa carrière pour devenir architecte (après un stage de deux ans) et sera amené à concevoir de grands projets de bâtiments, de halls industriels, …et à participer activement à leur réalisation. Il peut aussi orienter sa carrière vers la gestion de projets en entreprise ou pour les administrations publiques. Il peut enfin opter pour une carrière en bureau d’études de construction. Ingénieur civil des constructions Le secteur de la construction représente, en Belgique, une importante part de l’activité industrielle totale du pays. Il est très diversifié par sa nature même : travaux publics, bâtiments (résidentiels, non-résidentiels, commerciaux) et constructions industrielles. La filière construction de l’ULB a fourni au cours des trente dernières années de nombreux ingénieurs performants qui travaillent avec succès dans … • • • les entreprises générales (bâtiment, génie civil) les bureaux d’études (y compris ceux de l’administration) la recherche et l’enseignement Les débouchés peuvent encore être plus larges pour un ingénieur civil qui aura complété sa formation de base en urbanisme et aménagement du territoire : administrations régionales et communales, entreprises privées et bureaux d'études. Enfin, la formation hautement polyvalente de l'ingénieur civil des constructions lui permet également de s'imposer dans d'autres domaines tels les industries mécaniques ou aéronautiques, la gestion de projets, la consultance, les différents secteurs de l'informatique, … Brochure choix de section 2014 page 18 Filière « Electromécanique (EM) » Président : Prof. Patrick HENDRICK [email protected] Vice-Président : Prof. Johan GYSELINCK [email protected] Présentation générale de la Filière Aéronautique, automatique, génie et conception mécanique, vibrations, robotique, moteurs électriques, énergies renouvelables, transport, moteurs à piston ou encore conception assistée par ordinateur, gestion, logistique et qualité, … Autant d’exemples qui montrent que la plupart des entreprises, quel que soit leur secteur, ont un besoin croissant d’ingénieurs compétents dans les domaines de l’électricité, de la mécanique ou de l’électromécanique. C’est pourquoi cette formation est particulièrement polyvalente. En BA3 les étudiants choisissent l'option électromécanique. Cette option conduit en MA1 au Master ingénieur électromécanicien à finalité gestion et technologie ou au Master ingénieur électromécanicien à finalité électromécanique. Ce dernier, organisé conjointement avec la VUB depuis l’année 2011-2012 est dispensé en anglais. Les diplômés de cette filière résultent d’un compromis entre, d’une part, une importante formation de base destinée à préparer l’étudiant à des fonctions de conception, de gestion et de direction et, d’autre part, une spécialisation dans une discipline particulière. Un large tronc commun débouchant sur des options variées La finalité technique offerte par la filière électromécanique se base sur une large formation polyvalente, qui se ramifie en options. Le BA3 et la moitié du MA1 sont communs et assurent les bases d'électricité, électronique, automatique, mécanique, mécanique des fluides, machines électriques et thermiques et les méthodes de calcul associées, conduisant aux options aéronautique, construction mécatronique, énergie et véhicules et transport en MA2. Un cas particulier: la finalité « Gestion et Technologie » Enfin, les étudiants qui désirent entamer directement une carrière dans la gestion peuvent choisir en MA1 un Master électromécanicien à finalité gestion et technologie commun avec la Solvay Brussels School of Economics and Management (SBS-EM). Ce master est accessible sans pré-requis particulier depuis n'importe quelle option de BA3. Brochure choix de section 2014 page 19 Les formations dispensées par la filière 1. Master ingénieur civil électromécanicien à finalité électromécanique La finalité électromécanique permet à l’étudiant d’intégrer le plus grand nombre de cours techniques généralistes, la seconde de se spécialiser dans les problèmes de gestion, de logistique et de qualité liés aux entreprises à caractère technologique. Toutes les options traitent des outils et méthodes modernes nécessaires à la commande, la régulation, l’optimisation, la détection de défauts, la fiabilité et la sûreté des systèmes industriels. Ces sujets transversaux ont une importance considérable dans tous les domaines de l'ingénierie. La finalité électromécanique - option aéronautique, en dehors de l’approfondissement des théories générales de mécanique des fluides, traite de l’aérodynamique, de la stabilité et performance des avions et hélicoptères, de leur structure mécanique et des méthodes modernes de conception des avions et drones, des turbomachines et des systèmes de propulsion ainsi que de la navigation aérienne. La finalité électromécanique - option construction mécatronique vise à fournir à l’étudiant les outils nécessaires au développement des systèmes intégrés électromécaniques et de machines autonomes (capteurs, actionneurs, contrôleurs et systèmes mécaniques). Elle permet à l’étudiant de se familiariser avec les méthodes de conception et de construction de machines et de structures, ainsi qu’avec les techniques modernes de conception et de fabrication, y compris la micro-fabrication et les micro-systèmes. La finalité électromécanique - option énergie est axée sur les grandes questions actuelles et futures liées à une fourniture d'énergie durable. L’électricité est vue en tant que support d’énergie en abordant les aspects de la production, du transport, de la distribution, de la conversion électronique et de l’utilisation de l’énergie électrique pour l’industrie et les transports (batteries, piles à combustibles, stockage, …). L'enseignement porte également sur la politique d'approvisionnement en énergie, les économies énergétiques et les énergies renouvelables. La finalité électromécanique - option véhicules et transport est consacrée aux différents aspects des moyens de transports terrestres: structure, matériaux, sources d'énergie, propulsion, électronique, éclairage. Des cours sont également dédiés à l'infrastructure ferroviaire et à la logistique. L'accent est mis sur la mobilité durable. 2. Master Ingénieur civil électromécanicien à finalité gestion et technologie La finalité gestion et technologie consacre la moitié du MA1 à un module "Gestion" comprenant économie, marketing, principes d’organisation et de gestion des entreprises, comptabilité, gestion des ressources humaines et leadership. L'autre moitié comprend un module "Technologie" qui offre les bases en électricité, construction mécanique, automatique, électronique et télécommunications, et un module dédié à la gestion des opérations comprenant la gestion logistique, la gestion de la qualité, la recherche opérationnelle appliquée et les concepts de gestion intégrée. En MA2, l'étudiant doit choisir un module de gestion parmi six (Consulting, Development, Entrepreneurship & Innovation, Green Management, Business Intelligence, International & Europe) et un module Brochure choix de section 2014 page 20 technologique parmi sept (Chimie & Environnement, Energie, Processus industriels, Télécommunications, Electronique, Mécatronique et Advanced Operations Management & Logistics). Les projets, mémoires de fin d’études, stages, échanges internationaux Pour la finalité électromécanique, le projet de BA3 ne comprend que 2 ECTS, pour laisser de la place à une large formation commune. Il s’agit d’un projet de conception assistée par ordinateur (CAO) auquel on peut donner une coloration électrique ou mécanique. Le MA1 comporte un projet individuel de 5 ECTS (à l’exception des projets de coopération au développement, de l’Eco-Marathon et de Polydair où il s’agit d’un travail d’équipe). Les étudiants indiquent leurs préférences dans un large éventail de sujets à coloration technologique (mécanique, électrique ou mixte). La filière optimise ensuite l’attribution des sujets. Les étudiants peuvent aussi choisir d’être chef d’équipe d’un groupe d’étudiants de BA1 s’ils veulent développer leurs qualités d’organisation et de leadership. En MA2, le mémoire de fin d’études (MFE de 20 ECTS) se réalise dans l’un des services de la filière électromécanique ou dans un autre service offrant des sujets appropriés, parfois en collaboration avec l’industrie ou un centre de recherche belge ou étranger. Les sujets proposés par les services sont étroitement liés aux activités de recherche de ceux-ci et les mémoires sont dès lors encadrés par des personnes motivées et désirant voir la recherche aboutir. Les services proposent très souvent des sujets où l’étudiant sera en contact avec une entreprise directement intéressée par les résultats obtenus. Tous les masters de la filière électromécanique permettent un stage optionnel de 12 semaines en entreprise (11 semaines pour les « aéro »). Ce stage est encadré par un maître de stage dans l’entreprise et par un superviseur académique de la Faculté. Il peut être associé ou non au mémoire de fin d’études. La période prévue va du début juillet à la fin octobre sauf pour l’aéronautique (stage terminé pour la mi ou fin septembre) et pour le master en Gestion et Technologie (pour cette option, l’étudiant a le choix en MA2 entre un stage obligatoire ou un échange international). Comme pour les autres Masters de la Faculté, la filière électromécanique permet de bénéficier des programmes d'échanges internationaux pour un quadrimestre ou pour une année, en MA1 ou en MA2 (sauf pour la finalité Gestion et Technologie où l'échange doit se faire en MA2) ou d’une formation en double diplôme comme avec Sup’Aéro à Toulouse. Brochure choix de section 2014 page 21 La recherche De nombreuses recherches sont menées à l’ULB dans le domaine de la mécanique, de l’électricité et de l’électromécanique et de la gestion industrielle … Citons quelques thèmes abordés : la conception assistée par ordinateur la micromécanique l’instrumentation et la régulation des moteurs automobiles la lubrification des turboréacteurs la simulation d'écoulements en turbomachines la détection de défauts et la régulation tolérante aux défauts pour les applications en mécatronique, en électrotechnique et dans les grands systèmes industriels la commande électronique des moteurs de traction électrique (trams, trains) l’ingénierie biomédicale l’instrumentation électronique la gestion de la production la robotique mobile les systèmes énergétiques la simulation numérique des problèmes de rentrée atmosphérique l’étude numérique de la turbulence dans les écoulements fluides La modélisation de systèmes mécaniques émergents (domaine biomédical, drones, …) la logistique intégrée et la gestion intégrée de la supply chain l’ingénierie et la gestion de la qualité dans contexte industriel. Les débouchés Les ingénieurs électromécaniciens trouveront de vastes possibilités de carrière dans les bureaux d’études, dans l’industrie, dans les services publics, dans la recherche et l’enseignement supérieur, dans le secteur tertiaire. Si les débouchés sont nombreux dans les entreprises des secteurs de l’automatisation des processus, de la gestion informatisée, de l’aéronautique, de l’électricité, de la logistique, de l’électronique, … la plupart des entreprises des autres secteurs (industries chimiques et pétrochimiques, métallurgie, …) ont également un besoin croissant d’ingénieurs compétents dans les domaines de l’électromécanique et de la gestion. Pour de plus amples informations sur ces sections, vous pouvez contacter: Pour l’énergie: Pour l’automatique: Pour l’électronique: Pour l’aéronautique: Pour les constructions mécaniques: Pour la mécatronique: Pour la gestion: Pour la logistique et la qualité: Prof. Jean-Claude MAUN Prof. Michel KINNAERT Prof. Pierre MATHYS Prof. Gérard DEGREZ Prof. Pierre LAMBERT Prof. André PREUMONT Prof. Bernard DE CANNIERE Prof. Alassane-Ballé NDIAYE Brochure choix de section 2014 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] andré[email protected] [email protected] [email protected] page 22 Filière "Electronique et Télécommunications" Président : Prof. Philippe DE DONCKER [email protected] Vice-Président : Prof. Pierre MATHYS [email protected] Présentation générale de la Filière Que ce soit dans l’industrie ou dans notre vie quotidienne, des contenus multimédia sans cesse plus importants doivent être créés, traités et transportés à haute vitesse, quels que soient la distance et l’environnement. Pour relever ce défi, l’ingénieur électricien possède de solides compétences en (microélectronique, en télécommunications, en multimédia, en automatisation des systèmes et en informatique temps réel. Etre ingénieur civil électricien, c’est: concevoir et mettre en œuvre des systèmes électroniques et de télécommunications L'ingénieur civil électricien est capable de concevoir, d'analyser et de mettre en oeuvre des systèmes électroniques et de télécommunications pour des domaines très variés: multimedia, biomédical, réseaux, transport, aéronautique, processus industriels, etc Il maîtrise pour cela un ensemble cohérent de disciplines: syst. temps réel automatique multimedia instrumentation électronique Informatique embarquée télécom traitement de signal Brochure choix de section 2014 page 23 Les formations dispensées par la filière Le Master ingénieur civil électricien est dispensé dans le cadre de BRUFACE sous l’appellation Master of Science in Electronics and Information Technology Engineering La structure du Master a été simplifiée à compter de l’année académique prochaine. La formation vise à maintenir le tronc commun de 60 ECTS le plus polyvalent possible, puis à offrir le choix entre 3 options en MA2 : > nano-, opto-electronics and embedded systems > Information and Communication Technology Systems > Measuring, modeling and control Un nombre important d’ECTS dédicacés à des cours libres permet de compléter ces options et d’approfondir certaines disciplines. Le nouveau programme se donne totalement en anglais en collaboration avec la VUB. Le nouveau programme MA1 démarre l'année académique 2014-2015 Le nouveau programme MA2 démarre l'année académique 2015-2016 Le nouveau programme des cours complet peut être téléchargé sur le site de la filière. Les projets, mémoires de fin d’études, stages, échanges internationaux Les méthodes pédagogiques utilisées, comme le projet intégré et la possibilité de stage de 12 semaines en entreprise, favorisent le développement de compétences transversales comme la gestion de projet, l’équilibre entre autonomie et capacité de travailler en équipe, ou la communication orale et écrite. Afin de faire explicitement le lien entre les différentes disciplines, ainsi qu'entre théorie et pratique un projet intégré de 5 ECTS est proposé en BA3. Ce projet ambitieux est réalisé par groupe d’étudiants, et mène à une réalisation pratique permettant d’intégrer les différentes matières vues au travers des cours de télécommunication, électronique et automatique, comme un robot autonome communicant. La première année de Master comprend un projet personnel réalisé soit dans le domaine de l’électronique et des technologies de l’information, soit parmi un ensemble d’autres thématiques (coopération au développement, chef d’équipe,..). La deuxième année du Master permet de placer l’étudiant en contact étroit avec le monde de l’entreprise lors d’un stage de 12 semaines (non obligatoire) qui pourra ensuite être couplé ou non à la réalisation de son mémoire de fin d’études. Ce Master, donné en anglais dans le cadre de BRUFACE, permet naturellement une grande ouverture internationale, y compris via les nombreuses possibilités d’échanges ERASMUS. La recherche De nombreuses recherches sont menées à l’ULB dans le domaine de l’électronique, les télécommunications et l’automatisation. Citons quelques thèmes abordés : la conception assistée par ordinateur la détection de défauts et la régulation tolérante aux défauts pour les applications en mécatronique, en électrotechnique et dans les grands systèmes industriels l’ingénierie biomédicale l’instrumentation électronique Brochure choix de section 2014 page 24 la conception de circuits intégrés spécialisés le traitement numérique des signaux de télécommunications La modélisation des canaux de communications sans fil La simulation de l’exposition des personnes aux ondes électromagnétiques (aspects santé) La modélisation des architectures réseaux émergentes: réseaux biomédicaux, … Les débouchés Grâce à leur maîtrise de l’électronique, des télécom, de l’automatisation, et des aspects software et hardware de l’informatique, les ingénieurs électriciens sont les ingénieurs « tout-terrain » par excellence ! Ils trouveront donc de vastes possibilités de carrière dans les bureaux d’études, dans l’industrie (plus de 600 entreprises en Belgique !), dans les services publics, dans la recherche et l’enseignement supérieur, dans le secteur tertiaire. Si les débouchés sont nombreux dans les entreprises des secteurs des télécommunications, de l’automatisation des processus, de la gestion informatisée, de l’électronique et la micro-électronique, … la plupart des entreprises des autres secteurs (industries chimiques et pétrochimiques, métallurgie, aéronautique,..) ont également un besoin croissant d’ingénieurs compétents dans les domaines de l’électronique et des technologies de l’information. Pour de plus amples informations sur cette filière, vous pouvez contacter: Prof. Philippe DE DONCKER Prof. Pierre MATHYS [email protected] [email protected] Brochure choix de section 2014 page 25 Filière « Informatique » Président: Prof. Stijn Vansummeren [email protected] Vice-président: Prof. Esteban Zimanyi [email protected] Présentation générale de la filière La filière informatique dispense une formation scientifique de haut niveau dans les technologies de l'information. L'objectif est de former des ingénieurs capables de concevoir, mettre en œuvre, corriger et faire évoluer des systèmes informatique complexes, armés d'une connaissance approfondie des aspects algorithmiques, logiciels et matériels sous-jacents. Les compétences développées visent non seulement les notions fondamentales de l'informatique moderne mais également les spécificités techniques liées à la formation professionnelle du métier. En particulier, les projets individuels ou en groupe réalisés par l'étudiant lui permettent de développer des compétences pratiques dans cette spécialité. La formation est co-organisée par les équipes d’informatique de l’École polytechnique de Bruxelles, de la Faculté des Sciences (ULB) ainsi que celles de la Vrije Universiteit van Brussel (VUB). Cette collaboration assure une formation approfondie en informatique et permet d'offrir à l’étudiant cinq options spécialisées qui allient la polyvalente dans le domaine de l’informatique à une expertise poussée dans l’option que l’étudiant aura choisie. Dans le contexte de cette co-organisation, il est important de noter que le programme de master ingénieur civil en informatique est largement identique au programme de master en sciences informatique afin d'offrir le même niveau de spécialisation en informatique. Le master ingénieur civil en informatique est accessible aux bacheliers en sciences de l'ingénieur et mène au titre professionnel d'ingénieur civil, tandis que les bacheliers en sciences informatiques mènent au diplôme de master en sciences informatiques. Pour les master ingénieur civil en informatique les 3 années de baccalauréat garantissent la qualité de la polyvalence dans les sciences de l'ingénieur. La formation est donnée entièrement en anglais. L’anglais est un atout indispensable à tout ingénieur de nos jours, surtout dans un domaine comme l’informatique où il est omniprésent. Ceci vous permettra d’améliorer votre connaissance de l’anglais par la pratique. Les cours sont donnés par des spécialistes de leur domaine provenant de l’École polytechnique, de la Faculté des Sciences et de la VUB. Ceci nous permet de vous offrir la meilleure expertise de chacun en informatique. La formation a obtenu en 2013 le label européen EUR-ACE© reconnaissant la qualité de celle-ci. Brochure choix de section 2014 page 26 La formation L’informatique est un domaine très vaste, il ne s’agit pas d’apprendre à programmer. L’informatique regroupe l’ensemble des techniques de traitement de l’information. Ce sont surtout des techniques logiques que l’on utilise sur des données, comment travailler les données, obtenir un résultat au travers de celles-ci. La programmation étant l’outil permettant d’appliquer ces techniques. L’informatique est une technique d’ingénieur, beaucoup d’ingénieurs y seront confrontés tôt ou tard. Son développement a été fulgurant ces 20 dernières années et le sera encore pour longtemps. On vit dans une société de l’information, et on a de plus en plus besoin de traiter cette information pour pouvoir en faire quelque chose et c’est là que l’ingénieur civil en informatique intervient. Durant son cursus, l’étudiant va acquérir les compétences dans les domaines de la conception, la mise en œuvre, le déploiement et l’évolution des applications informatiques et des systèmes d'information en ayant une bonne compréhension des aspects techniques sous-jacents. La formation en Master est organisée de la façon suivante : un tronc commun à tous les ingénieurs civil en informatique, donnant les bases dans les différentes matières fondamentales de l’informatique. Ce tronc commun comprend 6 cours en MA1 et un projet, 2 cours en MA2 et le mémoire ; une option, à choisir par l’étudiant (voir ci-après), correspondant à 30 ECTS de cours spécialisés dispensés par des professeurs effectuant une recherche de pointe dans le domaine. Il s’agit d’un ensemble de 6 cours cohérents répartis sur les deux années (quatre en première et deux en deuxième année); un large éventail de cours à option au libre choix de l’étudiant à choisir parmi tous les cours dispensés par l’École polytechnique, ou avec l’accord du jury, parmi tous les autres cours des universités. Ceux-ci vous permettent de parfaire votre formation d’ingénieur dans les domaines qui vous intéressent le plus ; un stage de trois mois, vivement conseillé par la filière, en MA2 pour vous donner une première expérience professionnelle enrichissante. (10 ECTS) Les options proposées sont au nombre de 5 et comprennent pour la plupart 6 cours correspondant à environ 30 ECTS. Les différentes options possibles sont les suivantes : Computational Intelligence ; Multimedia ; Optimization and Algorithms ; Software and Critical Systems Design ; Web & Information Systems. Option « Computational Intelligence » L’objectif de l'intelligence computationnelle est de rendre nos ordinateurs encore plus compétents, encore plus conviviaux, encore plus invisibles, omniprésents et indispensables à la fois. Cette intelligence computationnelle est mise en œuvre partout : dans le fonctionnement du GPS et de ce que la voiture vous raconte quand elle vous parle, dans le fonctionnement de Google, dans les images de synthèse hollywoodiennes, dans les diagnostics médicaux et les logiciels de jeu d'échec, dans les systèmes automatisés de reconnaissance ou de synthèse de la parole, et enfin dans les robots, que ceux-ci conduisent ou construisent des voitures, opèrent à cœur ouvert ou jouent au football. L’option « Intelligence computationnelle » inclut des cours d’introduction aux techniques symboliques et numériques de raisonnement, d’optimisation heuristiques et d'apprentissage qui forment la base du domaine. Sans oublier les techniques originelles de l’intelligence artificielle (raisonnement, traduction automatique, représentation des connaissances, apprentissage et fouille de données), elle couvre aussi le domaine plus récent de l’intelligence en essaim et de la robotique collective. Un ensemble de séminaires sera donné par les chercheurs de cette discipline tant dans les laboratoires de la VUB que de l'ULB. Brochure choix de section 2014 page 27 Option « Multimédia » Que ce soit pour les loisirs (jeux, cinéma, …), l’industrie (analyse vidéo, contrôle de qualité,...) ou la santé (imagerie médicale, télé-diagnostic,...) l'image et les médias en général occupent une part croissante des applications. Tous les domaines de notre société de l’information sont concernés par les applications multimédia. L’ option « Multimédia » aborde les challenges liés à la demande sans cesse croissante de contenu et d’interactivité à la fois sous l'angle théorique, mais aussi sous l'angle pratique et technologique. L'option se veut aussi multi-disciplinaire, elle couvre notamment les notions liées à l’ingénierie classiques telle l'étude du signal mais aussi les dispositifs matériels récent (GPU, GraphicsProcessing Unit) et les notions d'informatique avancée liées à l'analyse et à l'échange de données. Le monde industriel est à la recherche de spécialistes ayant une bonne connaissance des techniques liées au domaine multimédia. Ce secteur d’activité est en pleine expansion, on songe notamment à l'apparition de petites start-up dynamiques tant en Belgique qu’à l'étranger. Option « Optimization and Algorithms » Comment rendre plus efficace la distribution des paquets dans un réseau de communication tel qu’Internet? Quelles sont les méthodes permettant de faire les meilleurs choix lorsqu'il faut tenir compte de plusieurs critères? Comment assigner des fréquences de communications minimisant les interférences dans un réseau de senseurs sans fil ? Quelle est la complexité de ces tâches ? L'option « Optimisation et algorithmes » se propose d'aborder les nombreux outils et abstractions mathématiques permettant de formaliser et résoudre les problèmes d'optimisation et de décision. Ces outils incluent en particulier la programmation mathématique, l'algorithmique combinatoire et géométrique, et la théorie de la décision. Les cours de l'option ont pour objectif d'amener l'étudiant à pouvoir modéliser correctement des problèmes d'optimisation tels que ceux mentionnés ci-dessus, ainsi qu'à choisir une méthode appropriée pour les résoudre. Les aspects de complexité algorithmiques, de choix de structures de données appropriées ainsi que l'étude théorique et empirique de l'efficacité des méthodes de solutions sont abordés. Option « Software and Critical Systems Design» Les applications de l'informatique sont aujourd'hui très nombreuses et diversifiées. L'ordinateur a depuis longtemps perdu son statut de machine de bureau, et est utilisé dans différents environnements qui ont chacun leurs contraintes. Le talon d'Achille de ces différentes applications reste certainement le logiciel. En effet, il est, encore aujourd'hui, difficile d'écrire du logiciel qui est à la fois correct et efficace, surtout s'il s'agit de logiciel de grande dimension (plusieurs millions de lignes de code). Certains échecs industriels récents (crash lors du premier vol d'Ariane 5, appareils de radiothérapie délivrant des doses trop élevées de radiation,...) ont eu des conséquences retentissantes, tant sur le plan humain qu'économique, et ont finalement pu être imputés à des erreurs (bugs) dans un logiciel de contrôle. Le but de cette option est de s'intéresser à ces problématiques et de former les étudiants à différentes techniques de conception de logiciel, au sens large. On y abordera, d'une part, des aspects approfondis du génie logiciel classique et de la conception de langages de programmation, et, d'autre part, des techniques de développement de logiciels pour les systèmes critiques, c'est-à-dire les systèmes dont toute défaillance peut avoir une conséquence catastrophique. En ce qui concerne les aspects de génie logiciel et de conception de langages, les cours sont principalement empruntés à la VUB, dont c'est la spécialité. En ce qui concerne les systèmes critiques, le programme propose des cours spécialement dédiés aux systèmes Brochure choix de section 2014 page 28 embarqués, aux systèmes à microprocesseurs, et aux systèmes sécurisés (opérations bancaires sur Internet, etc). Ces cours présentent les techniques qui peuvent être utilisées, et qui sont, pour la plupart, appliquées dans l'industrie, pour garantir les propriétés requises de ces systèmes. Les cours sont complétés par de nombreux projets qui permettent aux étudiants de mettre leurs connaissances en pratique. Option « Web and Information Systems» Aujourd’hui notre société est basée sur l’information, et plus précisément, l’information sous forme numérique. Que ce soit des données traditionnelles, comme les données personnelles, commerciales, ..., ou des données complexes, comme les données multimédia, géographiques, génétiques, ...., le type et la quantité d’informations stockées et consultées sous forme numérique a explosé au cours de ces dernières années. Par conséquent la demande de l’industrie pour des spécialistes de la gestion d’information est énorme. L'option « Web et systèmes d’information » donne les bases nécessaires pour réaliser une bonne gestion des informations numériques. Elle se concentre sur les méthodes et les technologies permettant la production, le stockage et l’extraction des informations et des connaissances de manière efficace. Dans ce contexte, l’option étudie l’ensemble du spectre des systèmes d’information, allant des systèmes de bases de données relationnelles traditionnelles, en passant par les entrepôts de données, jusqu’aux systèmes d'information basés sur le Web et le Web sémantique. Une grande importance est accordée à la fois à la théorie sous-jacente des solutions aux problèmes de gestion de l’information, ainsi qu’à la mise en œuvre pratique de ces solutions. Les professeurs de cette option organisent également le Master et le Doctora Erasmus Mundus IT4BI (Information Technology for Business Intelligence), co-organisé à l’échelle européenne par plusieurs universités. Une partie des cours de cette option est commune avec le Master Erasmus Mundus. Les projets, stages et mémoires de fin d’études Quelle que soit la finalité, l'informatique est une discipline qui nécessite le développement d'une expertise pratique. C'est pourquoi de nombreux cours se déclinent en partie autour de l'élaboration de projets. L'étudiant devra y développer une approche proactive lui permettant d'acquérir les réflexes et les perspectives nécessaires à son accomplissement futur en tant qu’ingénieur en informatique. Un projet d’informatique de 5 ECTS est prévu dans le programme de MA1. Les divers thèmes proposés dans ce projet s'articulent à la fois autour des cours mais également des sujets de recherche et d'expertise des enseignants. Pour ce projet de MA1, l’étudiant peut aussi choisir de faire le projet « chef d’équipe », qui le confrontera à la gestion d’un groupe d’étudiant de première année, ou le projet CODEPO, un projet de coopération au développement organisé par le BAPP. Des projets seront également à réaliser au sein de différents cours ce qui complète cet apprentissage. Par exemple, les projets du cours « Introduction à la Théorie des Langages et la Compilation » leur permettront d’appréhender les mécanismes de conception d’outils informatiques pour le traitement de données. Le projet de groupe du cours « génie logiciel et de gestion de projets » illustre les aspects importants du génie logiciel et du travail en équipe. Suivant l’option proposée, divers autres projets doivent être réalisés. Par exemple, autour du cours de « Techniques d'Intelligence Artificielle », les étudiants de premier master auront à réaliser l'une ou l'autre méthode du cours sur un cas concret comme par exemple un réseau neuronal pour la reconnaissance d'image. Pour se familiariser avec le monde professionnel, les étudiants de MA2 sont vivement encouragés à réaliser un stage de longue durée (12 semaines) en entreprise ou un labo de recherche à l’étranger. Le stage devra se dérouler dans la période entre début juillet et fin octobre de la rentrée en MA2. Ce stage est un atout Brochure choix de section 2014 page 29 professionnel pour tous nos étudiants, il est d’ailleurs très facile de trouver un stage à l’étranger dans l’informatique, les sociétés sont en manque cruel de talets dans ce domaine. Par exemple, en 2013, sur 4 stagiaires, 3 ont réalisés un stage à l’étranger : 2 à New York, et un chez Adobe à San Francisco. Les Mémoires de Fin d'Études quant à eux se développent principalement autour des pôles de recherche. Les étudiants ont également la possibilité de réaliser leur mémoire en collaboration avec une entreprise privée ou un centre de recherche étranger où ils ont fait leur stage par exemple. L’aspect recherche de la filière comporte donc des études en collaboration avec des entreprises, de la recherche appliquée et de la recherche plus fondamentale. Les sujets abordés sont variés, allant de la modélisation spatio-temporelle aux méthodes numériques d’aide à la décision en passant par la synthèse de contrôleur industriel et l’optimisation combinatoires. Bien que travaillant en étroite collaboration, les différentes unités ont chacune des projets de recherche bien spécifiques. Pour plus d’information, veuillez vous reporter sur le site des différentes unités. Atouts professionnels et débouchés Les technologies de l'information ont connu une expansion fulgurante au cours des dernières décennies et constituent un débouché majeur pour les ingénieurs. La spécificité de l'ingénieur en informatique est de posséder des connaissances générales poussées dans les autres disciplines de l'ingénieur, ce qui lui offre un avantage sans équivalent dans le monde professionnel. La qualité du Master a été reconnue par l’attribution du label EUR-ACE© en 2013. Il s’agit d’un label européen reconnaissant la qualité des formations d’ingénieur. (http://www.enaee.eu/eur-ace-system) Les ingénieurs en informatique trouveront des débouchés très variés : dans la conception de systèmes informatiques et la consultance en projets informatiques ; dans les secteurs directement orientés vers le transport de l'information (données, images et son), dont les réseaux informatiques ; dans les secteurs dont l'activité principale est la gestion de l'information : banques, assurances, administrations ; dans l'industrie manufacturière, dont les besoins informatiques croissent sans cesse non seulement pour la gestion, mais aussi dans le processus de production, avec une forte tendance à l'intégration de ces deux aspects ; dans les nouvelles activités que les technologies de l'information permettent de créer, telles la création multimédia et la bioinformatique. Il est bon de rappeler que l'Europe manque cruellement de spécialistes des technologies de l'information et que cette pénurie s'accentuera dans les prochaines années. Les ingénieurs civil en informatique sont très recherchés sur le marché de l’emploi, et nos anciens étudiants ne manquent pas de travail, ni de perspectives. Pour plus d’informations Président : Stijn Vansummeren <[email protected]> Vice-Président : Esteban Zimányi <[email protected]> Brochure choix de section 2014 page 30 FILIÈRE « PHYSIQUE » Président: Prof. Marc Haelterman [email protected] Vice-président : Prof. Pierre-Etienne Labeau [email protected] La formation en un coup d’œil Objectifs Former les étudiants aux disciplines fondamentales de la physique microscopique, pour leur permettre d’en maîtriser les applications technologiques. Construire les ponts entre l’infiniment petit et des applications industrielles essentielles comme la production d’énergie, les télécommunications optiques, les technologies médicales ou les équipements supraconducteurs. Développer la capacité d’abstraction et la maîtrise de la modélisation mathématique des systèmes. Le programme de cours Pour atteindre ces objectifs, le programme de cours comprend de nombreux enseignements communs avec les autres sections, dans différents domaines des sciences de l’ingénieur, afin de garantir le caractère polytechnicien de la formation. Un large éventail de cours spécifiques est également offert, allant des aspects physiques fondamentaux et leur modélisation mathématique, aux applications pratiques dans une variété de disciplines : les matériaux, l'information, l’énergie nucléaire et les technologies radio-médicales, quatre composantes essentielles de la technologie moderne. En complément aux cours ex cathedra, les étudiants sont amenés à réaliser des travaux pratiques dans la faculté comme dans des centres de recherche et dans l’industrie. Leur programme comprend des projets individuels et un stage optionnel de longue durée au début de la dernière année. Ces projets et stage ont pour but de développer leur autonomie et leur esprit critique dans un environnement proche du cadre professionnel dans lequel ils évolueront au cours de leur carrière. Les débouchés Les ingénieurs physiciens exercent leurs compétences dans des secteurs très variés, tant dans l'industrie que dans le monde de la recherche : institutions académiques et centres de recherche, industrie nucléaire, énergie, télécommunications, techniques médicales, technologies de l'environnement, microélectronique, informatique,… Leurs capacités de modélisation et d’abstraction sont également recherchées dans le secteur financier (banques, assurances,…). La recherche Les différents services de la filière physique développent des projets de recherche dans des domaines aussi diversifiés que les télécommunications optiques, l’acoustique, la physique quantique, la neutronique, la dosimétrie, la physique des surfaces, la sûreté des installations industrielles, l’analyse numérique… Les étudiants peuvent déjà s’intégrer dans les équipes de recherche au cours de leur mémoire de fin d’études. Certains poursuivent cette expérience par une thèse de doctorat. Brochure choix de section 2014 page 31 Axes principaux de la formation Programme de cours 1. La physique de la matière La compréhension de la matière et sa maîtrise dans la production de matériaux occupent une place essentielle dans la technologie moderne. Si l’importance des métaux et des semi-conducteurs est incontestable, le développement et la production de “nouveaux” matériaux conditionnent les avancées futures dans les domaines des technologies de l’information, de la production d’énergie et des transports. Le développement et les applications technologiques des matériaux passent par une bonne connaissance fondamentale de la physique qui régit leur comportement. La formation d'ingénieur civil physicien propose des enseignements généraux de mécanique quantique, qui est ensuite appliquée à la modélisation de différents systèmes physiques fondamentaux, permettant progressivement de comprendre, modéliser et exploiter les propriétés de la matière. Collisionneur LHC, CERN Le but des enseignements de physique de la matière est de donner aux futurs ingénieurs physiciens une bonne connaissance de base des matériaux qui leur permettra de trouver leur place dans toutes les orientations des sciences de l’ingénieur. Les cours proposés se concentrent autour de la physique des semi-conducteurs, de l’état solide et de l’analyse de surface. Un enseignement sur la technologie des accélérateurs de particules, dispensé au CERN à Genève, est également au programme. 2. La photonique Depuis l’avènement du laser au début des années 60, les applications de l’optique dans les domaines scientifique et industriel se sont multipliées à un taux sans cesse croissant. La diversité actuelle de ces applications rend l’optique véritablement omniprésente dans le fonctionnement de la société moderne. Outre ses applications bien connues à la photographie et à l'imagerie (microscopie, téléscopes, ...), la lumière sert d'outil pour l'usinage dans l'industrie mécanique et micro-mécanique, pour la photolithographie dans l'industrie micro-électronique ; de sonde permettant d'identifier la nature chimique d'échantillons, de lire et écrire des CD/DVD ; de support à l'information dans les systèmes optiques de communication ou simplement sur les écrans modernes à cristaux liquides ou diodes électroluminescentes. Banc d’expérience d’optique non linéaire Brochure choix de section 2014 page 32 Le but des enseignements d’optique dans la Faculté des Sciences Appliquées est de donner aux futurs ingénieurs physiciens les connaissances qui sont à la base de ces applications modernes de l’optique. Les sujets abordés dans les cours des deux années de master sont entre autres la physique des lasers (de puissance, à semi-conducteurs, impulsionnels) et des interactions lumière-matière, l'optique non linéaire et la photonique pour les systèmes de télécommunications. La théorie du codage et les aspects d'instrumentation liés à ces systèmes est également abordée. 3. Le génie nucléaire Actuellement, près de 60 % de la production d’électricité en Belgique provient de la filière nucléaire. La gestion du parc de centrales et de l’ensemble du cycle nucléaire – de la fabrication du combustible au traitement des déchets radioactifs – et les contraintes écologiques modernes requièrent plus que jamais la formation de spécialistes en génie nucléaire. Ceci est d’autant plus vrai que la Belgique se prépare à étendre la durée de vie de ses centrales et à construire un nouveau réacteur de recherche (MYRRHA) sur le site du Centre d’Etude de l’Energie Nucléaire à Mol. Concept du futur réacteur de recherche MYRRHA Les enseignements proposés couvrent un large ensemble de disciplines : le fonctionnement des réacteurs nucléaires, la fiabilité des installations et la sûreté de la production, le combustible, la problématique énergétique,... Cette formation de deuxième cycle unique en Belgique francophone fait l’objet d’une large collaboration avec l’industrie. 4. La radioprotection et l’imagerie médicale Les techniques nucléaires touchent d’autres secteurs que la production d’énergie, et notamment le domaine médical. Les connaissances en physique nucléaire, ainsi que dans les principes des détecteurs nucléaires et des techniques de mesure acquis au cours de la première année du master permettent ensuite d'accéder à des enseignements en dosimétrie et radioprotection, ainsi qu’à des cours dédiés aux principes physiques d’imagerie médicale, au traitement d’image et à l’application des radioéléments et rayonnements ionisants en médecine. Gamma knife, hôpital Erasme Ces cours peuvent préparer au métier d'expert en radiophysique médicale. Les mathématiques appliquées Le développement continuel de l’informatique et des puissances de calcul disponibles a largement contribué à l’essor des mathématiques appliquées dans les sciences de l’ingénieur. Des problèmes de plus en plus réalistes peuvent ainsi être résolus numériquement dans tous les domaines de l’ingénierie, avec une très bonne précision et endéans des temps de calcul tout à fait acceptables. Si un vaste arsenal de méthodes numériques performantes est aujourd’hui disponible, l’adaptation de ces techniques aux problèmes concrets ainsi que le développement de nouveaux algorithmes nécessitent Brochure choix de section 2014 page 33 une bonne connaissance de base de l’analyse numérique. D’autres aspects des enseignements en cette matière couvrent l’estimation d’erreur, la stabilité des algorithmes, les méthodes de discrétisation,... La nécessité accrue de rationaliser les activités industrielles a également contribué au recours systématique aux mathématiques appliquées en tant qu’outil de modélisation des processus, afin d’en améliorer les performances et la sûreté, et d’en optimiser l’opération. Une gamme de cours en analyse et régulation des systèmes industriels, mathématique de la gestion et optimisation est également accessible aux étudiants en complément aux quatre options présentées ci-dessus. Les projets d’année et les stages Au cours des trois années de spécialisation, divers projets sont proposés aux étudiants dans le but de les introduire au monde de la recherche scientifique et technique, et de développer leur autonomie et leur esprit d'initiative dans un cadre similaire à celui qu'ils rencontreront au cours de leur vie professionnelle. Avec le projet de BA3 les étudiants sont amenés à explorer de façon personnelle la physique mathématique et ses applications. Ce projet consiste en l'analyse détaillée d'un article scientifique de physique mathématique ou de mathématiques appliquées, et en la rédaction en anglais d'une explication pédagogique de celui-ci. Le projet proposé en MA1 consiste en un travail réalisé en collaboration avec une entreprise (Tractebel, Bel-V…), un institut de recherche (IRM, ERM, SCKCEN…) ou un institut de promotion de la physique (Expérimentarium…). Ce projet à orientation industrielle d'ampleur limitée s'apparente à l'activité exercée par un jeune ingénieur débutant dans l'industrie. Dans le cadre du cours sur les accélérateurs de particules, les étudiants de MA2 peuvent suivre une semaine de cours et de visites au CERN à Genève. Il leur est également proposé d'effectuer la dernière année d'étude à l’INSTN (Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires, à Saclay ou Cadarache). Le MFE est alors réalisé dans le cadre d’un stage dans un laboratoire ou une industrie, aux USA ou en Europe. Les étudiants désirant effectuer un stage au début de leur 2 ème année de master sont soutenus et conseillés dans leurs démarches. Les MFE et la recherche Les services attachés à la filière physique proposent chaque année un vaste choix de sujets de MFE. Ces propositions peuvent couvrir tant les thématiques de recherche de ces services, permettant aux étudiants de s’initier à cette démarche de recherche, que des projets en industrie. Les principaux débouchés La formation d'ingénieur civil physicien a une vocation généraliste, préparant l'étudiant tant aux débouchés industriels qu'au monde de la recherche. Cette formation est fortement appréciée dans la plupart des secteurs industriels où la physique et les mathématiques appliquées sont présentes: ingénierie nucléaire, télécommunications, techniques médicales, technologies de l’environnement, microélectronique,… De plus, par leur capacité d’abstraction caractéristique de leur formation, nos étudiants ont toujours attiré l’attention des sociétés d’informatique et du secteur financier. Et parce que leur cursus comprend un ensemble important de cours communs à d’autres sections, tous les métiers accessibles aux autres ingénieurs civils leur sont également ouverts. La section ingénieur civil physicien a également la réputation de préparer les étudiants au métier de chercheur. Au cours de leur mémoire de fin d’études, la plupart de nos étudiants ont la possibilité de “s’y essayer” au sein d’équipes de pointe. La qualité de cet élément de la formation est confirmée par la fraction importante de ses diplômés qui travaillent aujourd’hui dans des institutions académiques et des centres de recherche, en Belgique et à l’étranger. L’insistance sur les aspects fondamentaux des problèmes technologiques constitue un atout majeur dans la formation des ingénieurs civils physiciens. L’évolution technologique actuelle se base sur cette approche. Elle n’est donc en rien un obstacle à leur entrée dans des métiers très appliqués. Le chemin inverse est par contre bien plus ardu... Personnes de contact pour les études Prof. Marc HAELTERMAN, [email protected] (02 650)4496 Prof. Pierre-Etienne LABEAU, [email protected] (02 650)2060 Brochure choix de section 2014 page 34
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