SYNDICAT MIXTE DU SCOT DES MONTS DU LYONNAIS Château de Pluvy 69590 POMEYS Tél : 04.37.20.16.89 - Fax : 04 78 19 01 05 Courriel : [email protected] Comité syndical du Syndicat Mixte du SCOT Monts du Lyonnais Mardi 28 janvier 2014, 18h00 Salle des fêtes du Plon, à Saint Martin en Haut Compte-rendu Délégués titulaires présents : BONNARD Jean-Claude BONNARD Michel BONNIER Michel BROUILLY Henri CARTERON Antoine CARTERON Patrice CHAMBE Régis CHAVEROT Bernard CHAZALLET Bruno CHILLET Patrick COURTINE Gilbert DUPEYRON Norbert DUMONT François FLECHET Jean-Paul GARNIER Philippe GONON Pascal GOUGET Michel GOUY Alain GUILLARME Michel JEANNE Marie-Charles LAPEZE Marie-Jo MORETTON Michel MOLIERE Béatrice MORALES Philippe PEILLON Roger PICARD Jean-Claude PUPIER André RIVOIRE Christian RONZON Paul ROUSSET Joëlle ROUSSET Louis SAULNIER Guy THIOLLIER Bruno VIRICEL Janine VRAY Jean-Jacques Délégués titulaires absents : BASTION Paul, BERNE Marcel, CAUMEIL Olivier, CHAIZE Bernard, FICHET Pascal, FLACHER Evelyne, PIQUET Bruno, RAMPON Michel, TOINET Guy, VENET Michel, VIAL Lucien, VIAL Raymond, VULPAS Gérard. Délégués suppléants présents ayant voie délibérative : ARNOUX Marie-Luce, BLANCHARD Didier, FRENAY Patrick, PUPIER Raymond. Délégués suppléants présents sans voie délibérative : BAZUS François, CHAMBE Jean-Claude. Etaient également présents : MC CORMICK Karen : Agence d’Urbanisme de Lyon (en 1ère partie de séance « élaboration du Scot ») CHOMAT Sandrine : Secrétaire comptable du SCOT des Monts du Lyonnais GAUTRON Hélène : Chef de projet SCOT des Monts du Lyonnais Accueil Monsieur le Président du Syndicat mixte du SCOT des Monts du Lyonnais, Régis CHAMBE, ouvre la séance en adressant aux délégués présents ses meilleurs vœux pour cette nouvelle année. Philippe MORALES est désigné secrétaire de séance. ELABORATION DU SCOT Calendrier d’approbation du Scot Deux voire trois scénarii peuvent être envisagés, avec un lancement de la phase d’approbation du Scot à proprement parlé (consultation des PPA et enquête publique) par la nouvelle équipe plus ou moins tôt après son installation, ou un désaccord avec le projet légué par l’équipe actuelle (auquel cas la phase d’approbation n’est pas lancée du tout, et un nouveau travail d’élaboration est engagé). Comité Syndical du 28 janvier 2014 – Compte-rendu 1/11 SYNDICAT MIXTE DU SCOT DES MONTS DU LYONNAIS Les nouvelles instances du Scot (Comité syndical et Bureau) devraient être en place fin mai voire début juin 2014, compte tenu des délais réglementaires d’installation des conseils de ses membres : au maximum le 6 avril 2014 pour les conseils municipaux, et le 2 mai 2014 pour les conseils communautaires. Il est essentiel que chaque délégué s’approprie les documents élaborés par les élus actuels. C’est pourquoi un travail de sensibilisation et d’explication du projet de Scot sera conduit auprès de la nouvelle équipe. Celle-ci peut donner son accord sur le projet de Scot qui lui a été légué à l’issue des 4 mois de sensibilisation envisagés (scénario n°1) ou bien plus rapidement (scénario n°2) (voir l’annexe n°1). Arrêt du projet de Scot des Monts du Lyonnais : Des échanges ont eu lieu avec les services de l’Etat sur ce sujet. Si une délibération d’arrêt est prise lors du prochain comité syndical qui sera le dernier de l’équipe actuelle (le 11 février 2014), et que des changements sont demandés dans le projet par la nouvelle équipe, nous serons contraints de retirer la délibération du 11 février 2014, puis relancer la concertation, et reprendre une délibération d’arrêt. Toutes ces étapes peuvent venir fragiliser la procédure, et faire ainsi prendre un risque juridique (notamment pour vice de forme) peut-être inutile. Aussi, la DDT du Rhône estime qu’«il pourrait être préférable de faire une pause dans l’élaboration du Scot sans forcément prendre de délibération.» Pour Michel GUILLARME, une délibération permettrait d’acter le travail intense de ces trois dernières années, de « dire aux nouveaux élus que l’équipe actuelle a beaucoup travaillé sur le projet ». MarieCharles JEANNE pense que le report de l’arrêt du Scot est une bonne chose, car il comporte l’idée d’une transmission d’un travail (les documents peuvent être ajustés), d’un passage de relais. Suite à ces échanges, il est décidé de formaliser la décision du conseil du 11 février 2014, en prenant une délibération de principe indiquant l'accord des élus de l'équipe actuelle sur le projet qu'elle lègue à la suivante qui aura ainsi en charge le processus d’arrêt du projet. Déroulé de la phase d’approbation : Cette phase débute par 3 mois de consultation des Personnes Publiques Associées (PPA) et de la CDCEA (Commission Départementale de Consommation des Espaces Agricoles). Il est proposé de faire une réunion publique avant le lancement de l’enquête, ainsi qu’un Comité syndical pour établir un pré-positionnement sur les avis des PPA (pouvant être demandé par le commissaire enquêteur). L’enquête publique dure d’un à deux mois, et le commissaire enquêteur dispose d’un mois pour rendre son rapport. Plusieurs réunions du Comité syndical et du Bureau doivent ensuite être programmées pour décider de la manière de prendre en compte les avis des PPA et remarques issues de l’enquête publique, par des ajustements du projet. Les seules modifications susceptibles d'être apportées au dossier de Scot avant son approbation doivent : 1/ ne pas porter atteinte à son économie générale ; 2/ trouver leur origine exclusive dans les consultations jointes au dossier d'enquête, les observations exprimées au cours de cette enquête ou les conclusions de la commission d'enquête. Ces décisions seront expliquées lors d’un Comité de Pilotage et d’une réunion publique. Enfin, le Comité syndical sera réuni pour approuver le Scot des Monts du Lyonnais (projet arrêté, amendé). Mise en œuvre du Scot des Monts du Lyonnais : Après approbation du Scot, les services préfectoraux disposent de deux mois pour le contrôle de légalité, à l’issue desquels le document devient exécutoire, et peut être mis en œuvre, soit : • Au plus tôt en juin 2015 : Scénario court et optimiste (n°2) • En septembre 2015 : Scénario long (n°1) • Plus tard : Scénario où le nouvel exécutif souhaite revoir de manière significative les orientations et prescriptions du projet de Scot qui lui a été légué. Comité Syndical du 28 janvier 2014 – Compte-rendu 2/11 SYNDICAT MIXTE DU SCOT DES MONTS DU LYONNAIS Karen MC CORMICK évoque plusieurs dispositions du projet de loi ALUR (pour l’Accès au Logement et un Urbanisme Rénové) qui devrait être exécutoire fin mars 2014 : • A compter du 1er juillet 2015, le principe d’urbanisation limitée est renforcé pour toute commune non couverte par un Scot : les permis de construire seront instruits par les services de l’Etat selon des règles qui leur sont propres, ce qui risque de figer ces communes dans leur évolution. • Le délai de mise en compatibilité d’un PLU ou d’une carte communale avec un Scot passe de 3 à 1 an. Ce point est critiqué par l’Association des Maires Ruraux. • Disparition du COS (Coefficient d’Occupation du Sol) dans les PLU, qui était utile à la gestion des divisions parcellaires (encadrement par une densité maximale) pour garantir fonctionnalité et qualité urbaine. Seule conséquence directe de l’un ou l’autre des plannings : le budget 2014 (plus élevé si l’enquête publique a lieu cette année). Voir partie « Débat d’Orientation Budgétaire 2014 » page 9 du présent compte-rendu. Jean Claude PICARD s’interroge sur l’impact d’une décision de la commune de Chazelles sur Lyon à intégrer le périmètre du Scot des Monts du Lyonnais avant que celui-ci soit approuvé. Il est rappelé que le diagnostic a été réalisé sur l’ensemble des Monts. Mais Chazelles étant la commune la plus peuplée du SIMOLY, son intégration dans notre Scot modifiera nécessairement la hiérarchie des communes (passage de 2 à 3 niveaux de polarités ?) et aura des conséquences sur le projet (révision des grandes lignes du PADD, avec un nouveau débat sur les orientations générales). Le processus d’intégration au Scot des Monts risque donc d’être long. Par contre, l’impact sur le Scot Sud Loire semble très limité. Derniers arbitrages de l’équipe actuelle sur le projet de Scot des Monts du Lyonnais Régis CHAMBE évoque le dernier Comité de Pilotage du Scot, qui s’est tenu le 15 janvier 2014 à Pluvy. Cette réunion s’est plutôt bien déroulée, de façon moins tendue que le dernier comité d’échanges avec les services de l’Etat (du 6 décembre 2013). Madame Cécile DINDAR, Sous-préfète de l’arrondissement de Lyon a conclu la réunion très positivement (tant sur la méthode d’élaboration du Scot que sur la qualité du travail et les enjeux du projet). Depuis, des échanges par mail ont eu lieu avec Bruno DEFRANCE (DDT du Rhône) qui est très vigilant sur les chiffres annoncés dans les documents et sur l’encadrement donné pour une utilisation économe du foncier. Il demande à mieux justifier les éléments du projet. Une nouvelle contribution écrite de l’Etat a été promise pour le prochain CS. La Région Rhône-Alpes et plusieurs chambres consulaires n’étaient pas représentées en Comité de Pilotage mais ont transmis des questions préalablement à la séance. La liste des contributions de partenaires sur le projet de Scot est annexée au présent compte-rendu (annexe n°2). Suite aux échanges en comité du pilotage et aux contributions et avis reçus, des ajustements de rédaction, ainsi qu’une mise en cohérence des titres des chapitres et des chiffres entre les documents du Scot sont nécessaires. Des discussions de fond doivent également être menées, d’une part sur l’affichage souhaité dans le projet de Scot du lien entre la création d’emplois et le foncier économique mais aussi résidentiel, et d’autre part sur le dimensionnement et la gestion des enveloppes foncières. Karen MC CORMICK explique que les propositions des agences vont dans le sens des demandes des PPA, et visent à expliquer le plus précisément possible le mode de construction du projet de Scot. Comité Syndical du 28 janvier 2014 – Compte-rendu 3/11 SYNDICAT MIXTE DU SCOT DES MONTS DU LYONNAIS AXE 1 : Conforter le caractère rural du territoire, les solidarités territoriales et la qualité de vie en maîtrisant l’accueil démographique Mode de calcul des besoins en foncier résidentiel Pour le besoin en logements lié à l’accueil démographique, le calcul prend en compte : • une croissance de la population de 1,3% par an pour les bourgs et de 1% pour les villages (soit 1,1% de croissance moyenne sur l’ensemble du Scot), en prenant pour base les chiffres de population actualisés en 2013 (officiels au 1er janvier 2014), c'est-à-dire le recensement 2011 ; • une projection sur 22 ans pour l’estimation du besoin global correspondant à : o une période de projection de 20 ans à partir de 2015 (date potentielle d’approbation du Scot) jusqu’en 2035 o + une période supplémentaire d’anticipation de 2 ans (2013 et 2014) ; en 2013, l’économie générale du projet de Scot et ses principales règles étaient connues de tous les élus. • une taille des ménages de 2,3 personnes par ménage pour cette population nouvelle. Pour le besoin en logements lié au desserrement des ménages (vieillissement et décohabitation des jeunes) : la taille des ménages considérée après 20 années d’application du Scot est de 2,1 personnes par foyer ; le nombre de logements supplémentaires à créer est alors calculé compte tenu de la diminution de la taille des ménages installés dans les Monts, de 2,48 personnes actuellement à 2,1 personnes dans 20 ans. Besoin en logements global = besoin lié à l’accueil démographique + besoin lié au desserrement. On considère que 10% de ces logements ne nécessitent pas de « débloquer » du foncier nouveau. Une densité moyenne différenciée, de 25 logements / ha pour les bourgs et 20 logements / ha pour les villages, est alors appliquée à ce besoin en logements diminué de 10% pour calculer le foncier maximal urbanisable d’ici 22 ans : 272 ha (qui correspond à 256 ha sur 20 ans). Deux périodes d’application du Scot sont désormais distinguées (et apparaitront dans les colonnes du tableau page 14 du DOO) : • une 1ère période de 12 ans (a priori 2013 – 2025) correspondant à la 1ère génération de documents d’urbanisme locaux qui sera mise en place après l’approbation du Scot : sur le Scot, + 5 019 habitants à accueillir, + 3 181 logements à construire, + 149 ha au maximum de foncier urbanisé pour un usage d’habitat ; • une 2nde période de 10 ans (2025-2035) : 2nde génération de PLU : sur le Scot, + 4 182 habitants, + 2 651 logements, + 123 ha au maximum de foncier urbanisé pour un usage d’habitat Formes urbaines et règle fixant un maximum d’habitat individuel diffus à 20% des logements créés La règle figure page 30 du DOO. Elle s’appuie sur les définitions des formes urbaines du glossaire illustré pages 32 et 33 (qui sont légèrement différentes des définitions Insee). A l’origine, il s’agissait d’une recommandation ; elle a été passée en prescription sur demande de l’Etat. Fondement de cette règle : Sur les Monts, les données Sit@del2 révèlent qu’en moyenne 67,7% des autorisations de construction de logements délivrées sur la période de 2005 à 2011 le sont pour de l’habitat individuel diffus (au sens de la définition Insee, mais qui est aussi en réalité la définition du Scot : une maison au milieu de sa parcelle). Or, la taille des parcelles construites est en forte diminution sur cette même période (essentiellement en raison de l’inflation et de capacités financières en berne). Construire un pavillon au milieu d’une toute petite parcelle génère des « proximités de voisinage » importantes (gênes, vis-à-vis, …). Dans ces situations, il est plus confortable de prévoir des aménagements plus compacts, au minimum en alignement de rue (plus ou moins près) afin de réduire les conflits potentiels. C’est pourquoi il est proposé de limiter la construction de logements individuels diffus. Comité Syndical du 28 janvier 2014 – Compte-rendu 4/11 SYNDICAT MIXTE DU SCOT DES MONTS DU LYONNAIS Application de cette règle : Cette règle s’applique à chaque opération d’aménagement d’ensemble = « projet d’urbanisation d’un espace permettant l’accueil d’au moins 5 constructions et/ou sur une surface d’au moins 5 000 m² et/ou nécessitant la réalisation d’équipements collectifs tels que des voiries et réseaux divers (VRD) » (définition page 31). Elle ne s’applique pas sur les dents creuses, ni dans le cas de divisions parcellaires au sein d’un lotissement par exemple. Il s’agit de diversifier les formes urbaines au sein d’une même opération. Le Scot rend obligatoire la définition d’une OAP (Orientation d’Aménagement et de Programmation) (définition page 31) pour toute opération d’aménagement d’ensemble. Cette OAP permet notamment d’encadrer les formes urbaines du tènement à urbaniser. Elle constitue un outil intéressant pour mener des négociations sur les projets développés sans maîtriser le foncier. La surface minimale de 5 000 m² est discutée en séance, puis conservée. Les communes peuvent bien entendu aller au-delà de ce que dit le Scot, et définir des OAP dans leur PLU sur des tènements plus petits. Pour faciliter l’application de cette règle de limitation de l’habitat individuel diffus / d’atteinte d’un objectif d’habitat groupé, intermédiaire et collectif, on parlera de logements et non plus de constructions. Des exemples seront donnés pour illustrer cette règle, pourquoi pas issus du territoire (voir le projet de St Clément les Places). Discussions sur : • Le taux maximal d’habitat individuel diffus (maison au milieu de sa parcelle) : La proposition du taux de 20% ne s’appuie pas sur des critères particuliers ou des études. Ce niveau d’exigence est jugé très élevé pour les petites communes dont le développement pavillonnaire a été la règle ces 10 dernières années. Pourtant, l’issue des échanges est de conserver cette répartition : 20/80. • L’articulation avec la prise en compte d’autres paramètres : o La pente : Les espaces à forte pente peuvent être gérés par de l’habitat diffus, tandis qu’une autre partie du tènement accueillera un petit immeuble et des maisons mitoyennes. o La planification urbaine : Le phasage de l’urbanisation de certaines parcelles, dès lors qu’il devra aussi prendre en compte la répartition des formes urbaines, peut s’avérer compliqué. Les difficultés de mise en œuvre de cette règle pourraient inciter à ne définir que de petites parcelles pour l’urbanisation future (de moins de 5 000 m², donc échappant à l’opération d’aménagement d’ensemble et à l’OAP) sur une commune qui éparpillera alors son foncier constructible et ira à l’encontre d’une densification. Remarque : le Scot ne définit pas de surface maximale par logement ; aussi, au sein d’une même opération, construire un collectif peut permettre de proposer par ailleurs des maisons sur de grands terrains. Dents creuses et hameaux : L’annexe n°3 rappelle les différents types d’organisation urbaine considérés dans le Scot et leurs possibilités respectives d’urbanisation (et sous quelles contraintes). La définition de la « dent creuse » (page 12 du DOO) est propre au territoire des Monts du Lyonnais. Elle n’est utile que pour les « hameaux » (= unité urbaine d’une 10aine d’habitations minimum ; définition page 10 du DOO) car ceux-ci ne peuvent pas bénéficier d’extension urbaine (c’est-à-dire de constructions en dehors de l’enveloppe urbaine) sauf exceptions (régime dérogatoire page 13, colonne de droite). Le DOO (page 13) précise en effet que « Dans les hameaux, seules les densifications sont permises, dans la limite de l’évolution du bâti existant et de l’urbanisation des dents creuses. » Des échanges ont lieu sur cette tolérance à la constructibilité des hameaux. Celle-ci a été donnée après de longues discussions, pour permettre d’utiliser les petits espaces dans les gros hameaux déjà compromis pour une activité agricole (mieux vaut construire une maison ici plutôt que d’urbaniser des parcelles cultivées, même si elles sont en continuité du bourg ou du village ; ce raisonnement est aussi valable pour les habitations des agriculteurs). Bien entendu, les PLU peuvent être plus restrictifs que le Scot et interdire ces constructions dans les hameaux. Comité Syndical du 28 janvier 2014 – Compte-rendu 5/11 SYNDICAT MIXTE DU SCOT DES MONTS DU LYONNAIS Plusieurs interventions visent à faire remarquer que : • L’accueil de population au sein des bourgs et villages demeure un principe de base ; les constructions en dents creuses dans les hameaux doivent donc rester exceptionnelles. • Tous les réseaux doivent déjà exister pour permettre ce développement des hameaux. • Ces « hameaux » sont situés au sein de l’espace agricole ou naturel, par définition inconstructible Dans les PLU, besoin de définir des micro-zonages Ah ou Nh (« pastillage ») • Ces « hameaux » peuvent comporter en leur sein ou à proximité des exploitations agricoles en activité Le DOO précise (page 85, chapitre « agriculture ») que « Le Scot recommande […] de ne pas prévoir l’ouverture de zone à urbaniser à moins de 100 mètres d’un bâtiment agricole existant » (extension à toute exploitation agricole de l’obligation portant sur certaines activités d’élevage de plus de 50 UGB), et « d’avoir une lecture étendue de la règle sur les distances d’éloignement, y compris quand cela concerne […] la construction en dents creuses. Il s’agit de choisir […] la solution la plus adaptée entre une construction dans le tissu urbain mais proche d’une exploitation existante et une consommation d’espace agricole ou naturel supplémentaire pour cette même construction mais éloignée de toute exploitation existante. » • Les représentants de la profession agricole ont donné leur aval sur ce principe de constructibilité limitée de certains gros hameaux dès lors que les situations sont étudiées au cas par cas. • Les nouvelles constructions dans ces « hameaux » peuvent changer le paysage et risquer de détériorer la qualité architecturale des lieux. Il convient donc de leur donner un cadre (règlement des PLU). La définition d’une « dent creuse » doit être reprise, pour tenir compte : • Du fait qu’une construction doit pouvoir être insérée entre minimum deux bâtiments, voire entre un bâtiment et une route. • Du nécessaire rapport avec l’« enveloppe urbaine » (= « espace regroupant une 10aine de constructions [au minimum], espacées de 50 mètres maximum les unes des autres » ; définition page 12 du DOO) dans laquelle elle s’insère, et de sa desserte par une voirie commune. • Du besoin éventuel d’indiquer une surface maximale. Prise en compte de la pente et foncier urbanisable : Les contraintes d’urbanisation dans la pente ont été prises en compte dans le Scot au travers du calcul de la densité : c’est une densité nette qui est considérée, c’est-à-dire juste la surface cessible (espace plancher du logement + jardin), sans tenir compte des réseaux de desserte, ni des espaces communs. Toute opération sur ces terrains devra donc respecter la densité minimale de 12 logements / ha, mais nette. Cela n’ouvre pas de « droit » supplémentaire en terme de foncier urbanisable. AXE 2 : Développer l’attractivité économique et l’emploi Création d’emplois et besoins fonciers en site économique dédié (zones d’activité) L’enveloppe foncière globale de 58 hectares et la répartition entre communautés de communes de la sousenveloppe de 43 h est cohérente avec les programmations des EPCI. La création d’emplois pour Chazelles a été prise en compte, car la zone de la Croix Chartier a été développée à St Denis sur Coise (donc sur le territoire du Scot des Monts, le site étant le moins impactant pour l’agriculture) pour répondre à un besoin de l’ensemble de la communauté de communes (Chazelles comprise). Antoine CARTERON rappelle que le PLU de Chazelles prévoit également une extension de sa zone d’activité de Montfuron de 7,2 hectares. Mais il n’en est pas tenu compte ici, l’enveloppe foncière du Scot des Monts du Lyonnais étant définie pour des extensions ou création de sites économiques situés sur ses 9 communes ligériennes. Comité Syndical du 28 janvier 2014 – Compte-rendu 6/11 SYNDICAT MIXTE DU SCOT DES MONTS DU LYONNAIS Dynamique de création Tendanciel : + 0,8%/an d’emplois Emplois à créer pour 20 2 120 nouveaux emplois ans sur le territoire Dont emplois à créer en zones d’activité : 35 % Dont 740 dans les zones d’activité (taux observé entre 2000 et 2010) 18 emplois/ha (objectif d’amélioration de la densité Taux d’emplois/ha d’emplois en ZA) (actuellement : 10 à 15 emplois/ha) Besoin foncier Projet retenu : + 1,1%/an (en cohérence du développement démographique) 3 000 nouveaux emplois sur le territoire (besoin pour Chazelles inclus) Dont 1 050 emplois dans les zones d’activité 18 emplois/ha (objectif d’amélioration de la densité d’emplois en ZA) 58 ha pour 20 ans, programmés ainsi : • 15 ha pour les zones communales, 41 ha soit environ 4 000 m² / commune (consommation foncière • 43 ha pour les autres zones, en économique 2000-2010 projetée sur majorité pour les sites stratégiques, 20 ans avec : = 50 ha) o 19 ha / Chamousset en Lyonnais o 17 ha / Les Hauts du Lyonnais o 7 ha / Forez en Lyonnais Roger PEILLON fait remarquer que les entreprises ont besoin de réserves foncières à long terme. Aussi, le non-usage de ces réserves dans un 1er temps, couplé à l’atteinte de l’objectif de densité de 18 logements/ha suppose qu’au moment de son implantation l’entreprise propose une création d’emplois très forte, bien supérieure à 18 emplois/ha. Cela risque d’en décourager beaucoup. Cette densité d’emplois à l’hectare n’est de plus pas compatible avec de nombreuses activités. Gestion de la programmation de l’enveloppe du foncier économique en site dédié Pour rappel, Conditionnement de l’ouverture du foncier économique dans les documents d’urbanisme (cf. chapitre 1.3.2 de l’axe 2 page 64 du DOO) à : • La justification que la mobilisation des friches ou l’implantation dans le tissu urbain ne peut répondre aux besoins • Un taux de remplissage important des sites actuels • Le choix des sites d’implantation se fait en concertation avec le monde agricole • Le respect de la trame verte et bleue et de l’équilibre des ressources • Les zones ouvertes suivent les orientations du Scot en termes de qualité Phasage : Les services de l’Etat sont très attentifs à la bonne maîtrise des consommations foncières dans le temps. L’article L.122-13 du code de l’urbanisme prévoit une évaluation périodique obligatoire tous les 6 ans. C’est pourquoi, il est proposé de faire désormais référence à la période de 12 ans (2x6 ans) au lieu de la « miScot ». Cette période, qui correspond à peu près à l’application d’un PLU, est jugée suffisamment longue pour faire face aux à-coups en matière d’implantation des entreprises. L’ouverture du foncier économique identifié dans les documents d’urbanisme locaux de première génération du Scot est limitée à 60% de l’enveloppe globale, soit 35 ha de foncier économique. En dehors des zones communales, cela suppose la répartition suivante en matière de programmation foncière à 12 ans pour les sites stratégiques du Scot et les zones d’intérêt supra-communal : Comité Syndical du 28 janvier 2014 – Compte-rendu 7/11 SYNDICAT MIXTE DU SCOT DES MONTS DU LYONNAIS Communauté de communes Chamousset en Lyonnais Les Hauts du Lyonnais Forez en Lyonnais Foncier économique dédié au développement Dont des sites stratégiques du Scot et les zones Programmation de foncier d’intérêt supra-communal économique à 12 ans Maximum 19 ha Maximum 11,5 ha Maximum 17 ha Maximum 10 ha Maximum 7 ha Les 7 ha Il a été choisi en séance de ne pas phaser le foncier pour Forez en Lyonnais car l’enveloppe foncière à 20 ans correspond à l’ensemble de la zone d’activité de la Croix Chartier, déjà entièrement viabilisée et prête à être commercialisée. L’ouverture de surfaces supplémentaires, soit les 23 ha restants, est évaluée au regard de la croissance des emplois à 12 ans et des ajustements des besoins en foncier qui en découlera. Page 65 du DOO (chapitre 1.3.2. de l’axe 2) : « A 12 ans une réévaluation des besoins de surfaces en relation avec le développement avéré de l’emploi est réalisée et permet de justifier ou modifier la mobilisation du reste de l’enveloppe prévue pour la durée restante du Scot. » « L’analyse des résultats de l'application du Scot […] est l’occasion de mesurer la mise en œuvre des orientations du Scot et des projections qui ont été faites. Au vu de cette analyse et si les évolutions constatées divergent de manière significative des objectifs initiaux, une modification des besoins fonciers nécessaires à l’économie sera réalisée. » Sur cette « clause de revoyure », les élus s’accordent pour refuser de réduire également l’enveloppe foncière dédiée à l’habitat si le développement de l’emploi n’est pas au rendez-vous, c’est-à-dire pour répondre négativement à la demande des services de l’Etat (qui s’appuyait sur l’importance du lien entre développements démographique et économique, ratio emplois/actifs, dans la définition du projet de Scot). Les règles du Scot relatives au développement économique et l’obligation de suivi devraient apporter une meilleure connaissance des dynamiques de notre territoire, notamment en matière de création d’emplois et de localisation de ces créations. Pour rappel, le projet prévoit qu’après 20 ans d’application du Scot : • 1 950 emplois seront créés sans besoin foncier supplémentaire (au sein du tissu urbain, en réhabilitation de friches industrielles, ou au sein des zones d’activités existantes et déjà construites) • 1 050 emplois seront créés sur les 58 ha maximum de zones d’activités supplémentaires (en extension des sites existants). Construction d’habitations au sein des zones d’activités Les élus demandent à ajouter une règle dans le DOO visant à limiter la possibilité de créer une habitation au sein d’une zone d’activité à la construction d’une loge de gardiennage en cas de véritable justification pour l’activité (surface de plancher maximale autour de 70 m²). En effet, même si de nombreux artisans demandent à construire leur maison à côté de leur atelier, cette habitation peut à terme être reprise par quelqu’un d’autre qui ne supportera pas les problèmes de voisinage avec les autres activités de la zone. AXE 3 transversal : Ménager le capital environnemental des Monts du Lyonnais, répondre au défi énergétique et au changement climatique Pas de remarque en séance. Tableau comparatif : situation sur les 10 dernières années / projections tendancielles sur 20 ans « fil de l’eau » / projet de Scot (pour les 20 prochaines années). Ce tableau comparatif est distribué et présenté en séance. Sa version actualisée (après précisions et corrections demandées en séance) est annexée au présent compte-rendu (annexe n°4). Comité Syndical du 28 janvier 2014 – Compte-rendu 8/11 SYNDICAT MIXTE DU SCOT DES MONTS DU LYONNAIS Plusieurs thématiques sont ciblées : la population, les logements, l’emploi et les zones d’activités, et enfin la consommation foncière pour l’urbanisation. Il est demandé de compléter ce tableau par une colonne indiquant les valeurs des thématiques citées ciavant pour les territoires voisins des Monts du Lyonnais. FONCTIONNEMENT DU SYNDICAT Validation du compte rendu du 12/12/2013 Le compte-rendu du Comité Syndical du 12 décembre 2013, qui s’est déroulé à Sainte Foy l’Argentière, était joint aux convocations à la présente séance. Les grandes décisions de cette réunion sont rappelées. Roger PEILLON souhaite faire une remarque en s’appuyant sur une phrase de la page 4 du compte-rendu : il estime que le Scot représente des dépenses d’études très importantes, pour acter des choses que l’on sait déjà, qu’il comporte beaucoup trop de règlement, et laisse l’impression de s’être fait conduire là où les services de l’Etat le voulaient. Il est important de laisser aux élus locaux le soin de bâtir leur propre projet. L’assemblée approuve le compte-rendu du comité syndical du 12/12/2013 à l’unanimité. Synthèse de l’exercice budgétaire 2013 du Syndicat du Scot Les inscriptions comptables de l’exercice 2013 ont été vérifiées par Madame THOLY, la Perceptrice du Syndicat du Scot. Le Compte de Gestion provisoire est conforme avec notre Compte Administratif 2013. La section de fonctionnement fait apparaitre un résultat excédentaire de 89 568,54 € à la clôture de l’exercice 2013 (dont 78 764,79 € spécifiques à l’exercice 2013). Détail ci-après : Résultats à la clôture de l'exercice précédent : 2012 : (A) avec Part affectée à l'investissement sur l'exercice 2013 (B) et Reprise sur l'exercice 2013 : Résultats de l'exercice 2013 : (C) Résultats à la clôture de l'exercice 2013 (= A - B + C) Section de Fonctionnement 75 803,75 € 65 000,00 € 10 803,75 € 78 764,79 € 89 568,54 € Section Investissement -18 327,96 € -44 968,34 € -63 296,30 € La proposition d’affectation du résultat de fonctionnement (de 89 568,54 €) est la suivante : • 64 000 € en « excédent capitalisé » (compte 1068 en section d’investissement) pour couvrir le déficit d’investissement 2013 ; • 25 568,54 € en « résultat de fonctionnement reporté » (chapitre 002 en section de fonctionnement). Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) 2014 Les activités du Syndicat du Scot en 2014 sont mises au débat, ainsi que les sollicitations potentielles d’intervenants extérieurs. Deux états prévisionnels estimatifs de budget pour 2014 sont présentés et commentés pour définir les dépenses pour cette année, et pour estimer la part restant à la charge des membres du Syndicat du Scot. Comité Syndical du 28 janvier 2014 – Compte-rendu 9/11 SYNDICAT MIXTE DU SCOT DES MONTS DU LYONNAIS Ces propositions budgétaires correspondent aux deux plannings pour la fin de l’élaboration et l’approbation du Scot des Monts du Lyonnais : • le planning « court » maximise les dépenses affectées à l’exercice budgétaire 2014, en comprenant les frais liés à l’enquête publique par exemple, • le planning « long » reporte un certain nombre de dépenses sur l’année 2015. Le syndicat décide de retenir le scénario le plus contraignant en terme budgétaire pour 2014, ce qui laissera toute latitude à l’équipe suivante. Seul le budget correspondant sera préparé pour le prochain comité Le bilan (mis à jour) des études proposées pour l’élaboration du Scot (obligatoires ou optionnelles) est également annexé au présent compte-rendu (annexe n°5). A l’issue des échanges, l’assemblée acte la tenue du Débat d’Orientation Budgétaire 2014. Délibération relative à l’organisation de manifestations de sensibilisation aux questions d’aménagement durable et à la sollicitation des crédits régionaux CDDRA des Monts du Lyonnais Les élus du Scot relèvent régulièrement la nécessité de sensibiliser les acteurs locaux aux enjeux de notre territoire en matière d'aménagement et de développement durable. Cela permettra une bonne appropriation du projet de territoire et des règles du Scot pour en faciliter la mise en œuvre. Les réunions de présentation du Scot aux équipes municipales, qui ont eu lieu fin octobre 2013, s’inscrivaient dans ce cadre. Il est maintenant proposé d’organiser d’autres manifestations. Par exemples : • Une journée de formation à l'urbanisme en milieu rural à destination des élus du territoire : cet évènement pourrait prendre la forme de la proposition du CAUE du Rhône de septembre dernier (qui avait été ajournée par manque de temps) : échanges en salle autour des notions de qualité architecturale et urbaine, suivis d'une visite commentée de 3 ou 4 opérations d'habitat exemplaires en matière de densité de construction, d'intégration paysagère et urbaine, ... Cette journée s’inscrira dans le cadre du « mois des Monts » en juin 2014 et ciblera la nouvelle équipe du Scot. • Un à deux "ateliers de site", participatifs, à destination d’un public plus large (habitants, associations) : analyses de l'organisation des villages, explications sur la planification urbaine, sur les impacts en matière énergétique des choix d'aménagement, lectures de paysage, … Les objectifs de ces manifestations sont multiples : • Mieux faire comprendre les enjeux énergétiques, paysagers, urbains, et socio-économiques des politiques d'aménagement • Objectiver les ambitions du territoire et les règles d'urbanisme proposées pour répondre à ces enjeux • Donner à voir des projets réalisés dans un esprit de développement durable (en terme de gouvernance, de conception et de réalisation) : il est possible de monter des opérations urbaines de qualité, accessibles financièrement, dans nos villages pentus de campagne ! Il est proposé de solliciter les crédits régionaux CDDRA pour ce projet d’organisation de manifestations. En effet, la fiche-action n°221 « Appropriation citoyenne des enjeux du développement durable » du CDDRA des Monts du Lyonnais indique une possibilité d’intervention à hauteur de 50% des dépenses subventionnables. Le plan de financement du projet est le suivant : DEPENSES Prestation CAUE pour la journée de formation 3 886 € 900 € Location de bus (pour 2 « ateliers de site ») Intervenants extérieurs / experts (architecte-conseil, urbaniste, paysagiste, …) pour les ateliers Conception et impression de documents supports 960 € 1 000 € 1 026 € Comité Syndical du 28 janvier 2014 – Compte-rendu 10/11 SYNDICAT MIXTE DU SCOT DES MONTS DU LYONNAIS RECETTES 3 886 € CDDRA des Monts du Lyonnais 1 943 € Autofinancement 1 943 € L’assemblée, après en avoir délibéré, et à l’unanimité, approuve l’organisation de ces manifestations de sensibilisation aux questions d’aménagement durable du territoire, et sollicite une subvention de 1 943 € auprès du Conseil Régional Rhône-Alpes au titre de la fiche-action 221 du CDDRA des Monts du Lyonnais. Délibération relative à la fixation du lieu du prochain comité syndical Le prochain Comité Syndical du Scot, prévu le mardi 11 février 2014 se déroulera sur une commune ligérienne. Monsieur Norbert DUPEYRON propose que celui-ci se déroule sur sa commune : Chevrières. Début de séance à 18h. L’assemblée approuve à l’unanimité le lieu du prochain Comité Syndical, soit Chevrières L’ordre du jour étant épuisé, Monsieur le Président clôt la séance et invite les participants à venir partager un buffet préparé par la municipalité de Saint Martin en Haut. Compte-rendu rédigé par Sandrine CHOMAT et Hélène GAUTRON, relu et validé par Régis CHAMBE. Régis CHAMBE Président du Syndicat mixte du SCOT Monts du Lyonnais Liste des annexes : • Annexe 1 : Planning pour la phase d’approbation du Scot • Annexe 2 : Liste des contributions de partenaires sur les documents de travail du Scot • Annexe 3 : Les différents types d’organisation urbaine considérés dans le Scot et leurs possibilités respectives d’urbanisation • Annexe 4 : Tableau comparatif : Situation sur les 10 dernières années/ projections tendancielles sur 20 ans/ projet de Scot pour les 20 prochaines années • Annexe 5 : Tableau d’état des études d’élaboration du Scot Prochain Comité Syndical : Mardi 11 février 2014, 18h, à Chevrières Comité Syndical du 28 janvier 2014 – Compte-rendu 11/11
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