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La Lettre Véto-pharma
Février-Mars-Avril 2014
© vetopharma
N°2
Édito
Chers apiculteurs,
Tout d’abord, l’équipe Véto-pharma vous
souhaite une très belle saison ! Après
une année 2013 difficile pour l’apiculture,
nous espérons une nouvelle année
fructueuse et pleine de réussite pour la
filière française.
Les défis de la filière apicole ne cessent
d’évoluer, et nous souhaitons tout
mettre en œuvre pour pouvoir vous
accompagner et vous soutenir toujours
plus dans cette nouvelle année.
Ainsi, les projets de l’équipe Véto-pharma
seront nombreux en 2014 : poursuivre nos
actions de recherche et développement
pour vous proposer de nouvelles solutions
pour la santé de l’abeille, mettre en place
des partenariats scientifiques en Europe
et dans le monde pour renforcer cette
démarche, accroître la taille de notre
rucher d’essai localisé à côté de notre
centre de production et de recherche et
développement dans l’Indre, et étendre
nos projets de soutien de la filière
française.
Au cours de cette année 2014, de
nouveaux produits viendront enrichir la
gamme Véto-pharma pour vous apporter
des solutions alternatives et innovantes
pour la santé de vos colonies.
Assurer la distribution de nos produits
dans de nouveaux pays fait également
partie de nos défis. Les produits Véto-pharma
sont aujourd’hui exportés dans plus
de 19 pays dans le monde, et si nous
sommes fiers d’être aujourd’hui l’un des
seuls laboratoires complétement dédiés
à l’apiculture, nous sommes encore plus
fiers d’exporter le savoir-faire français en
santé de l’abeille.
Pour permettre l’aboutissement et la
réussite de tous ces projets, l’équipe
Véto-pharma ne cesse de s’agrandir, et
vous sera présentée dans ce numéro.
Nous espérons à travers ces projets,
contribuer toujours plus au futur de la
filière apicole en France et dans le monde,
et partager avec vous de nombreuses
saisons apicoles.
Valoriser l’apiculture et vous valoriser,
vous, apiculteurs, est notre principal
moteur pour cette nouvelle saison.
Bonne lecture,
L’équipe Véto-pharma
Sommaire
Technique
2
aParole d’apiculteur
aThymovar® : une publication
récente démontre son efficacité
2
3
Actualités Véto-pharma 4
aUne équipe engagée pour de
nouveaux défis
aHive Alive™ :
Un soutien aux redémarrages
difficiles au printemps
4
5
Actualités de la filière 6
aMieux connaitre l’apiculture en
Europe
6
L’apiculture ailleurs
7
aRencontre avec Phil Craft
aEn Bref
7
7
Agenda apicole - contact 8
Technique
Les résultats de la dernière enquête concernant Varroa
disponibles pour les participants du programme
© fotolia
Environ 160 apiculteurs
ont participé à notre
dernière enquête du
programme Parole
d’apiculteur sur le
thème du Varroa.
L’enquête cherchait
à connaître le niveau de connaissances techniques
mais surtout les pratiques des apiculteurs
concernant le suivi de
l’infestation, le diagnostic
et la prise en charge de Varroa.
Les résultats ont mis en avant
une bonne connaissance sur les
risques et le mode d’action de
Varroa, même si certains aspects
sont souvent sous-estimés, tels
Taux d’apiculteurs pratiquant
un contrôle d’infestation
NON
29%
OUI
71%
l’impact de Varroa sur la baisse
du poids des abeilles et la diminution des capacités nourricières,
qui impliquent une surveillance
et une stratégie de suivi de l’équilibre nutritionnel et protéiné de
la colonie. En outre, il est très important de connaître le cycle de
Varroa et les facteurs de son développement, pour comprendre au
mieux les risques d’infestation et
être ainsi capable de la maîtriser.
En conséquence, les deux vétérinaires conseillers du programme
ont mis en avant les points clés sur
le cycle et la biologie de Varroa,
qui doivent être pris en compte
lors d’une stratégie de contrôle et
traitement.
Les échanges sur les pratiques de
diagnostic et méthodes de traitements ont été très enrichissants
et permettent aux apiculteurs de
comparer leurs pratiques à celles
des autres participants. Les résultats montrent surtout une pratique de contrôle d’infestation très
répandue et une prise en charge
médicamenteuse par la presque
totalité des participants.
Enfin, interrogés sur les priorités
en recherche et développement,
une grande majorité des apiculteurs pensent que Varroa doit être
la priorité sur laquelle les laboratoires et les instituts scientifiques
doivent concentrer leurs efforts.
Pour plus d’informations sur le
programme Parole d’apiculteur,
visitez le site :
www.parole-apiculteur.com
Méthodes de contrôle utilisées
(plusieurs réponses possibles)
Par lavage des abeilles à l’alcool
ou autres produits de nettoyage
2%
Par «lavage» d’abeilles au sucre
2%
Autres
11 %
Par désoperculation du couvain
de mâles
18 %
Par le suivi de mortalité naturelle
(comptage de Varroas tombés au fond)
75 %
0%
20 %
40 %
60 %
80 %
100 %
Les vétérinaires collaborateurs du programme Parole d’apiculteur :
a Dr Nicolas Vidal-Naquet, Docteur Vétérinaire, diplômé du diplôme Inter-Ecoles en Apiculture et Pathologie Apicole,
membre de la commission apicole des GTV et chairman de la commission apicole de la Fédération des Vétérinaires Européens (FVE). Il a été pendant 4 ans vétérinaire conseil du GDSA Île-de-France.
a Dr Benoît Siefert, Docteur Vétérinaire, diplômé du Diplôme Inter-Ecoles en Apiculture et Pathologie Apicole, Vétérinaire
Responsable chez Véto-Pharma depuis 13 ans.
2
Selon vous, combien de cycles de reproduction
une femelle fécondée peut-elle effectuer ?
Un seul
6%
Jusqu’à 3
32 %
Je ne sais pas
31 %
Environ 5
31 %
0%
20 %
40 %
Envoyer vos questions !
60 %
80 %
100 %
Selon vous, le cycle de reproduction de Varroa s’effectue :
(plusieurs réponses possibles)
Je ne sais pas
À chaque numéro, un vétérinaire
expert en santé de l’abeille répondra
à quelques questions parmi celles
envoyées par les apiculteurs.
Envoyez vos questions à l’adresse :
[email protected]
3%
Sur les abeilles adultes
15 %
Dans le couvain ouvert
Dans le couvain operculé
© BIO VET Andermatt
44 %
79 %
0%
20 %
40 %
60 %
80 %
100 %
Thymovar® :
Une publication récente démontre son efficacité
L’étude a été menée dans le centre
de recherche Teagasc à Carlow
(Irlande) entre août et décembre
2009. 26 colonies provenant d’un
même rucher ont été homogénéisées (nombre de cadres de couvain) et divisées en 3 groupes : témoin (6 colonies), Apilife VAR® (10
colonies), Thymovar® (10 colonies).
Durant toute la période de traitement, les températures moyennes
journalières ont été comprises
entre 9,7 °C et 16,7 °C, avec une
humidité relative entre 77 et
99,5 %. Bien que ces conditions
météorologiques soient défavorables par rapport aux conditions
optimales des deux produits, des
100 %
84,7 %
80 %
Efficacité (%)
Une étude publiée en 2013
évalue l’efficacité deThymovar®
et Apilife VAR® dans les conditions climatiques irlandaises.
60 %
53,8 %
40 %
20 %
0%
Les résultats obtenus après un
traitement complet montrent que
Thymovar est significativement
plus efficace qu’Apilife VAR® :
84,7 % vs 53,8 %.
Source : Mary F Coffey and John Breen (2013) Efficacy of
Apilife VAR® and Thymovar® against Varroa destructor
as an autumn treatement in a cool climate, Journal of
apicultural research, 52(5) : 210-218
17,8 %
Témoin
différences significatives de mortalités de Varroas ont été observées
dans les 3 groupes pour chaque période de traitement.
Traitement Traitement
Apilife VAR® Thymovar®
Thymovar® : Composition qualitative et quantitative : 15 g thymol par plaquette (éponge cellulosique) pour ruche pour abeilles. Indications : traitement de la Varroase de l’abeille (Apis mellifera)
due à Varroa destructor. Posologie et voie d’administration : 2 applications à 3-4 semaines d’intervalle sur les baguettes supérieures des cadres de ruche. Ruche à un corps : 1 plaquette par
application. Ruche à deux corps : 2 plaquettes par application. Ruche Dadant : une plaquette et demie par application. Ne pas traiter plus de deux fois par an. Contre-indications : ne pas utiliser
lorsque les températures maximales journalières sont supérieures à 30°C. Effets indésirables : déplacement possible des réserves de nourriture et du couvain situés directement sous les plaquettes.
Lors de températures élevées (supérieures à 30°C) pendant le traitement, il est possible de constater une légère perturbation de la colonie et une mortalité peu élevée du couvain et des abeilles peut
apparaitre. Une diminution de la prise de nourriture par les abeilles peut être observée lorsque la colonie est nourrie et traitée en même temps. Temps d’attente : Miel : zéro jour. Ne pas utiliser le
médicament juste avant et pendant la miellée. Au printemps suivant, ne pas extraire les rayons de la chambre à couvain qui étaient présents pendant le traitement. Présentation : Double sachet
contenant deux fois 5 plaquettes pour ruche. Numéro d’AMM : FR/V/8902611 9/2007 du 12 janvier 2007. Titulaire de l’AMM : ANDERMATT BIO VET – Weilerstrasse 19-21 – 79540 Lorrach – Allemagne. Exploitant de l’AMM en France : VETO-PHARMA – 14, avenue du Québec – 91140 Villebon-sur-Yvette
Apilife VAR® : Composition qualitative et quantitative : thymol 8 g, huile essentielle d’Eucalyptus 1,72 g, camphre 0,39 g, Lévomentol 0,39 g par plaquette (résine phénolique expansée) pour
ruche. Indications : traitement de la Varroase de l’abeille (Apis mellifera) due à Varroa destructor. Posologie et voie d’administration : 1 plaquette par ruche tous les 7 jours, un traitement complet
est réalisé à l’aide de 4 plaquettes par ruche. Le traitement doit être réalisé une fois par an. L’utilisation du produit n’est pas recommandée dans les ruches à plusieurs corps car son efficacité peut ne
pas être satisfaisante. Contre-indications : ne pas traiter pendant la miellée afin de ne pas altérer le goût du miel. Ne pas utiliser lorsque la température est supérieure à 30°C. Effets indésirables :
Les abeilles peuvent déplacer la nourriture située sous la plaquette. Le traitement réalisé à une température supérieure à 30°C peut augmenter le stress et la mortalité des abeilles et du couvain. Une
légère agitation de la ruche peut être observée pendant le traitement. Si la phase d’alimentation coïncide avec celle du traitement, une réduction de l’acceptation de la nourriture peut être observée.
Temps d’attente : Miel : zéro jour. Ne pas traiter pendant la miellée afin de ne pas altérer le goût du miel. Présentation : Sachet de deux plaquettes pour ruche. Numéro d’AMM : FR/V/9352576
9/2009 du 28 janvier 2010. Titulaire de l’AMM : CHEMICALS LAIF – Viale Dell’Artigianato 13– 35010 Vigonza (Padova) – Italie.
3
Actualités Véto-pharma
Une équipe engagée
pour de nouveaux défis !
L’équipe Véto-pharma est remodelée afin de mieux relever les défis auxquels
nous souhaitons répondre en tant que laboratoire pharmaceutique spécialisé
dans la santé de l’abeille.
Le renforcement progressif de notre groupe pendant les 2 dernières années, nous
permet de constituer aujourd’hui une équipe forte pour déployer sur l’ensemble de
nos marchés cibles les produits fabriqués dans notre usine française.
L’équipe commerciale est dorénavant composée de 3 personnes :
• Ludovic de Feraudy : responsable commercial et technique France en charge
du développement de la gamme sur notre territoire de cœur.
• Ludovic Thomas : responsable commercial Export (tous pays hors France
en charge de l’accompagnement de l’ensemble de nos distributeurs dans le
monde et de la mise sur le marché de nos produits dans de nouveaux pays.
• Mwad Tshilembe : assistante commerciale en charge de l’ensemble du processus, de la réception des commandes à la gestion logistique des expéditions.
•
Marcele Barthelemy, chef de produit, est responsable du marketing de l’ensemble de nos produits sur tous nos marchés. Elle continue à prendre en charge le
programme «Parole d’Apiculteur» qui se développe et est d’une grande richesse
pour échanger sur nos pratiques actuelles et sur les bonnes pratiques apicoles !
• Séverine Délot assure la communication de Véto-pharma et prend en charge
l’ensemble des projets de soutien à la filière : projet graines mellifères, soutien
d’actions locales (miellerie collective, participation au concours des prairies fleuries…). A ce titre, elle est en charge du développement de notre rucher qui comptera ce printemps une centaine de ruches et pour lequel nous créons un nouveau
poste de technicien apicole chargé des essais.
•
Joanna Collin, assistante marketing et communication, est en charge de la
conception graphique des outils de communication et du soutien opérationnel
des projets marketing.
• Isabelle Villard, docteur vétérinaire, a rejoint notre équipe en tant que directrice
des affaires réglementaires, afin de toujours mieux garantir le niveau de qualité
pharmaceutique que nous souhaitons pour notre gamme.
• Benoit Siefert, docteur vétérinaire dans l’équipe Véto-pharma depuis plus de 13
ans, est en charge d’une nouvelle mission dédiée au développement de notre
gamme. Il travaille au renouveau de nos produits pour les prochaines années afin
de mettre à disposition des apiculteurs les produits qui leur permettront d’exercer
leur passion. Il est également notre vétérinaire technique, garant du niveau scientifique de l’ensemble de nos actions.
• Raphaèle Massard, docteur vétérinaire, occupe depuis septembre 2013 le poste
de Directeur Général de la structure, avec pour objectif de développer la gamme
de produits en France et à l’international, et d’optimiser la qualité du service rendu
à nos clients.
Notre équipe, à taille humaine et soudée, partage une même passion de l’apiculture
et dédie l’ensemble de son travail à l’objectif que nous nous sommes fixés : valoriser
l’apiculteur et l’apiculture !
Nous sommes fiers de ces évolutions fortes qui sont le reflet d’une stratégie claire
et ambitieuse et qui permettent à chacun d’entre nous de répondre à notre mission
au service de l’apiculture. N’hésitez pas à nous solliciter !
4
Actualités Véto-pharma
Hive Alive™, un soutien lors de redémarrages
difficiles au printemps
Hive Alive™ est un aliment
complémentaire à base d’actifs naturels, destiné à soutenir le confort intestinal des
abeilles et renforcer les colonies.
Hive Alive™ s’utilise surtout
mélangé au sirop ou au candi
pour le nourrissement d’automne, à fin de soutenir l’équilibre nutritionnel de la colonie
avant et pendant l’hivernage.
ainsi son redémarrage. L’utilisation du produit est possible
jusqu’à 2 semaines avant la pose
des hausses.
Au printemps, l’utilisation
d’Hive Alive™ sous forme de
spray peut aider à renforcer les
colonies affaiblies, facilitant
Pour plus d’informations téléchargez la brochure Hive Alive™ :
www.vetopharma.com/hivealive
Hive AliveTM est disponible en trois présentations :
a100 ml : 5 ruches supplémentées
a500 ml : 25 ruches supplémentées
a2 L : 100 ruches supplémentées
Comment utiliser Hive Alive™ ?
Quand utiliser Pourquoi ?
Hive AliveTM ?
Printemps
Automne
Destiné à quelles Comment ?
colonies ?
Renforcer les colonies affaiblies
Colonies
via un soutien nutritionnel
affaiblies
post-hivernage en vue de faciliter
leur redémarrage
En spray : Utiliser Hive Alive™ une fois par semaine pendant 3
semaines. Préparer un sirop à 1:1 en volume égal sucre et eau. La
dose recommandée est de 100 ml par colonie.
Mélanger Hive AliveTM au sirop de sucre à la concentration de 1 %
(soit 1 ml pour 100 ml de sirop).
Vaporiser tous les cadres à couvain de la ruche sur les 2 faces - en
mouillant les abeilles. Il est également possible de procéder par
dégouttement.
Soutenir l’équilibre nutritionnel et le confort intestinal des Toutes les colonies
abeilles avant l’hivernage pour (protection avant
les protéger des risques de mul- hivernage)
tiplication d’agents pathogènes
pendant cette période.
Mélangé dans le sirop ou dans le candi : La dilution optimale
est de 2,5 ml d’Hive Alive™ par litre de sirop.
La dose optimale d’Hive Alive™ est de 20 ml par colonie avant
l’hivernage (en un, ou plusieurs nourrissements). Sinon, utiliser
au moins 10 ml par ruche (soit 4 litres de sirop supplémenté à 2,5
ml/L).
Où trouver Hive Alive™ ?
Alp Abeille
19 route Tully
74200 Thonon les Bains
04.50.26.66.20
[email protected]
Apirem
Les Quatres Chemins
81160 St Juery le Haut
Tél. : 05 63 45 01 29
[email protected]
Beeopic (Nicomiel) - 93
22 allée Louis Bréguet
93420 Villepinte
Tél. : 01 41 51 09 75
[email protected]
Icko Morlière Grand Sud-Ouest
23 chemin de Bel Air
31220 Cazères sur Garonne
09.67.34.64.42
[email protected]
Naturapi
27 chemin des Palanques Sud
31120 Portet-sur-Garonne
Tél. : 05.82.95.42.19
[email protected]
Api Alsace Ickowicz
60 Route de Selestat
67600 Mussig
03.88.85.02.02
[email protected]
Apival
Impasse du Moulin
Château Bourdin
79340 Saint Bardoux
05.49.25.28.29
[email protected]
Etablissements Isnard
19 route de Tully
74200 Thonon les bains
Tél. : 04 50 26 66 20
[email protected]
Lerouge Apiculture
91 Rue Mangin
60130 Saint-Just-en-Chaussée
Tél. : 03 44 78 54 88
[email protected]
Route d’or
ZA Route de la Poutière
49150 Clefs
Tél. : 02 41 82 84 70
[email protected]
Api Sud Est
12 avenue de la Burlière
83170 Brignole
Tél. : 09.83.51.81.77
[email protected]
Atlantique Apiculture
Rue Beauséjour - ZAC des
Coteaux de Grandlieu
44830 Bouaye
09.52.37.03 .98
[email protected]
Etablissements Nevière
Route de Manosque
04210 Valensole
Tél. : 04 92 74 85 28
[email protected]
Mat-api - 85
21 r. de la cour le Nay
85200 Mervent
Tél. : 02 51 51 81 04
[email protected]
Thomas Apiculture
ZA de l’Evangile
45450 Fay aux Loges
Tél. : 02 38 46 88 00
[email protected]
Apidistribution
501 Bd Alfred Daney
33300 Bordeaux
Tél. : 05 56 39 75 14
[email protected]
Beekeeper
CD35 - Route Avignon
13570 Barbentane
Tél. : 04 90 95 29 11
[email protected]
Icko Apiculture
BP 70 Rue A Daudet
84500 Bollène
Tél. : 04 90 40 49 71
[email protected]
Mat-api - 44
2 bis rue de neuilly
44700 Orvault
Tél. : 02 51 78 07 46
[email protected]
Apimiel
3 Rue de la Poste
68760 Willer sur Thur
Tél. : 03 89 28 26 75
[email protected]
Beeopic (Nicomiel ) - 78
516 R. Hélène Boucher
78530 Buc
Tél. : 01 39 56 33 90
[email protected]
Icko Apiculture
30 voie Domitienne
Route de Bernis
30620 Uchaud
04.66.71.59.41
[email protected]
NaturApi
15, rue des Varennes
63170 Aubière
Tél. : 04 73 27 14 84
[email protected]
5
Actualités de la filière
Mieux connaître l’apiculture en Europe
Extrait de l’étude : Chauzat M-P, Cauquil L, Roy L, Franco S, Hendrikx P, et al. (2013)
Demographics of the European Apicultural Industry. PLoS ONE 8(11): e79018.
doi:10.1371/journal.pone.0079018
L’apiculture est une activité qui s’est de plus en plus professionnalisée au cours de ces dernières années, cependant il existe peu d’informations sur la filière apicole en
Europe. Pour pallier ce manque réel, le Laboratoire de Référence de l’Union Européenne pour la santé des abeilles
a réalisé une enquête européenne afin de déterminer les
caractéristiques démographiques et l’état des filières apicoles des pays de l’Union Européenne.
© vetopharma
Basée sur des données fournies par le Laboratoire National de Référence sur les maladies des abeilles dans
chaque pays européen, une base de données européenne a été créée pour ainsi décrire les filières
apicoles, comprenant le nombre et les types
d’apiculteurs, la taille des exploitations, la production de miel et les problèmes sanitaires (maladies à déclaration obligatoire, mortalité,...).
Suite à la publication d’un rapport d’enquête
dans la revue PLOS ONE (www.plosone.org )
du 1 Novembre 2013, Volume 8, Numéro 11, nous
vous proposons un résumé des points importants à
retenir.
Nombre de pays de l’Union
Européenne répondants
Les principales causes de mortalité des colonies déclarées
par les apiculteurs en 2010 :
25
Le saviez-vous ?
20
Les taux de mortalité estimés des
colonies d’hiver varient de 7 % à
28 % selon les pays et l’origine des
données (enquête institutionnelle
ou associations d’apiculteurs).
15
10
5
Lo
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Les principales maladies responsables des taux de mortalité sont :
1. Varroa
2. Loque américaine
3. Nosémose
4. Loque européenne
Chiffres clés
• Le nombre total d’apiculteurs en Europe est estimé à 620 000.
• Dont 76,4 % d’apiculteurs amateurs,
et 9,3 % de professionnels
• Le Kosovo a la plus grande proportion
d’apiculteurs professionnels : 88 %. Il
est suivi par la Grèce, la Roumanie et
l’Espagne.
• La production européenne de miel
s’élève à 220 000 tonnes.
• Le prix du miel peut varier de 1,5 à 40
euros le kg selon les pays et les réseaux de distribution.
• Le nombre total de colonies d’abeilles
déclarées est de 13 845 070.
Les cinq principaux pays producteurs
de miel en Europe sont :
• Espagne : 18 %
• Grèce : 10,8 %
• France : 9,7 %
• Pologne et Italie : 8,1 %
1 - Honeybee Pathology Unit, French Agency for Food, Environmental and Occupational Health & Safety (ANSES), European Union and National Reference Laboratory for honeybee health, Sophia Antipolis, France.
2 - Unit of Epidemiology, French Agency for Food, Environmental and Occupational Health & Safety (ANSES), Lyon, France.
3 - Epidemiological Surveillance Unit, French Agency for Food, Environmental and Occupational Health & Safety (ANSES), Scientific Affairs Department for Laboratories, Maisons-Alfort, France
6
E
L’apiculture ailleurs
Rencontre avec Phil Craft
Phil Craft a rejoint l’équipe Véto-pharma en 2013. Spécialiste apicole gouvernemental aux Etats-Unis à la retraite depuis 2 ans, il met à profit son expertise aujourd’hui en participant à des conférences, à des formations dans
plusieurs Etats et en répondant aux questions dans la rubrique «questions/
réponses» de «Bee Culture», un des principaux magazines apicoles aux
USA. Nous lui avons posé à notre tour, quelques questions…
D’où vient votre passion pour l’apiculture ? J’ai grandi dans les montagnes des
Appalaches de l’Est du Kentucky où l’apiculture est de longue tradition. Mes
grands-pères possédaient des ruches. Il y a une vingtaine d’année, nous avons
acheté avec ma femme une maison dans cette région. Y mettre des ruches a été
une évidence. De passe-temps, l’apiculture est devenue une passion et ensuite
une profession.
Quels types de ruches utilisez-vous ? Langstroth avec 2 corps (environ 22,5
cm de hauteur) pour l’essaim et ensuite les hausses (14,6 cm de hauteur). C’est
la configuration la plus courante aux USA : pratique et plus légère à transporter
quand les hausses sont pleines - maximum 25 kg.
Quelle race d’abeilles avez-vous ? J’ai une préférence pour la carniolienne
(Apis mellifera carnica) pour des raisons de bonne capacité d’hivernage et de
récolte rapide au printemps, mais mon cheptel contient également d’autres
races de reines bonnes productrices. Par manque de temps, je n’élève pas mes
propres reines.
Quels types de miel récoltez vous ?
La région est couverte par une flore sauvage d’une grande richesse ; je récolte
principalement un miel multifloral de fleurs sauvages et plantes fourragères, et
depuis de nombreuses années je récolte également du miel d’acacia présent en
abondance tout près de la maison. Il m’arrive de placer quelques ruches dans
les fermes voisines.
Combien de récoltes faites-vous par année ? Deux. La première période de
floraison étant d’avril à début juillet, une en mai, si la saison n’est pas trop pluvieuse, une autre en juillet.
Profession : Apiculteur et conseiller
technique apicole pour Véto-pharma
Nombre de ruches : Une vingtaine
Lieu : Kentucky - USA
du Varroa joue un rôle clé dans la perte des colonies.
Ensuite, aider la ruche nutritionnellement en période de
disette est un facteur essentiel de soutien. Bien que les scientifiques n’aient pas encore compris totalement le problème de pertes
de colonies, au cours des 10 dernières années, grâce à cette méthode, j’ai environ
15 % de pertes contre 35 % de moyenne aux USA. J’ai aussi l’avantage d’être
dans une région où les champs sont utilisés pour l’élevage bovin donc avec une
utilisation minime des pesticides et je suis entouré de grandes zones de forêts
et des champs en friche.
Avec quel produit nourrissez-vous vos abeilles ? De la pâte protéinée occasionnellement, et du sirop en automne si la saison est trop sèche.
Que pensez-vous de l’avenir de l’apiculture dans votre pays ? C’est un
challenge de la maintenir dans cette ère moderne, où depuis l’arrivée chez
nous du Varroa il y a 25 ans, l’apiculture est devenue compliquée, fastidieuse
et coûteuse. Entre les problèmes de génétique des reines, de nutrition, de maladie, de pesticides et de catastrophes naturelles, les petits apiculteurs comme
moi pourraient se décourager. Pourtant l’intérêt pour l’apiculture est en pleine
progression, notamment chez les jeunes. Des associations se sont créées dans
les différents Etats pour soutenir les apiculteurs et leur apporter une formation
de qualité sur les bonnes pratiques apicoles et la gestion d’un rucher. Ainsi je
pense que ces éléments peuvent être un facteur de réussite pour un apiculteur
pluriactif.
Il y a donc une deuxième période de floraison ? Oui, de septembre à octobre
mais elle va servir aux abeilles à stocker la nourriture pour passer l’hiver. Cependant depuis quelques années, le manque de précipitations oblige à donner du
sirop en automne aux colonies.
Néanmoins, l’avenir de la filière professionnelle de pollinisation va être plus
incertaine, face aux mêmes problèmes rencontrés s’ajoute «le syndrome d’effondrement des colonies» le CCD (Colony Collapse Disorder). Les grandes
migrations de ruches à travers les Etats pour la pollinisation provoquent du
stress, une carence en nourriture, l’empoisonnement aux pesticides. Bien qu’ils
produisent du miel et qu’ils arrivent pour l’instant à satisfaire la demande,
les charges financières des apiculteurs sont de plus en plus élevées, avec en
moyenne 50 % de pertes de colonies.
Quelle est votre méthode pour avoir des colonies en bonne santé ? Tout
d’abord, une surveillance attentive des stocks de nourritures, des maladies et
des parasites dont le Varroa, surtout au printemps et à l’automne. Le contrôle
Je reste optimiste quant à la poursuite des recherches pour trouver des solutions et améliorer la santé des abeilles. Véto-pharma fait partie
de ce processus et je suis fier d’y apporter ma contribution.
EN BREF
Nouveautés
dans la gamme Frelons
Véto-pharma
Remise des prix du concours des prairies
naturelles fleuries au Salon International
de l’Agriculture à Paris - Porte de Versailles
Les attractifs Véto-pharma sous forme de
sticks unidoses seront désormais vendus à
l’unité dans les magasins apicoles.
Lundi 24 février dernier, Véto-pharma, partenaire du
concours pour la première année, a participé à la remise des prix au Salon International de l’Agriculture à
Paris – porte de Versailles.
Précédemment vendus dans des boites de
10 sticks, leur vente à l’unité permettra aux
apiculteurs de mieux adapter la quantité
d’achat à leurs besoins, et assure un prix plus
économique pour chaque dose. Les attractifs
Véto-pharma sont également disponibles
sous forme de bidon de 1 litre. Pour plus d’informations consultez la liste des distributeurs
sur le site : www.piege-frelons.com
Organisé par les Parcs naturels régionaux, les Parcs nationaux, les Chambres d’agriculture et de nombreux
partenaires, ce concours a réuni depuis sa création plus
d’un millier d’éleveurs qui concourent pour les meilleures
pratiques du point de vue agricole et écologique sur leurs
prairies naturelles. Cette année, il s’est vu récompensé de
ces 4 années d’existence par son entrée dans le concours
général agricole et a été également reconnu comme un
engagement au titre de la Stratégie Nationale pour la
Biodiversité (SNB).
Les prix nationaux du concours général agricole des Prairies Fleuries ont été remis par Stéphane Le Foll, ministre
de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt.
Lors de la cérémonie de remise des prix, les éleveurs lauréats ont reçu le prix d’excellence agri-écologique. Cette
récompense valorise leur travail mais aussi les services
rendus par leurs prairies fleuries pour la qualité des fourrages se répercutant sur la qualité du lait, de la viande et
du miel.
Véto-pharma souhaite que ce concours continue à sensibiliser et encourager le plus grand nombre d’agriculteurs
à maintenir une qualité d’espèces végétales variées et
à valeur apicole dans les prairies naturelles françaises,
source essentielle pour la survie des abeilles et autres pollinisateurs.
Pour plus d’informations :
http://prairiesfleuries.espaces-naturels.fr/
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Agenda apicole
Avril
© vetopharma
3ème Congrès apicole ibérique
Du 13 au 15 avril 2014
Mirandela – Portugal
La visite de printemps :
Les points essentiels
aExamen et gestion du matériel : Nettoyage des
plateaux, remplacement des ruches abîmées.
aConnaissance et suivi de la flore.
aRemise en état de l’environnement proche du
rucher.
aChangement des cadres et des cires (3 par an et
par ruche).
aLa gestion du matériel est aussi importante,
notamment avec la pose des hausses pour limiter les
risques d’essaimage.
aÉvaluation de la population et du couvain :
évaluation du redémarrage de la colonie.
aRetrait des ruches vides et élimination des
colonies très faibles.
aChangement de reine : pour un remérage optimal,
l’introduction des nouvelles reines doit se faire
pendant la grande miellée de printemps.
À ne pas oublier !
aNourrissement de printemps : si la flore n’est pas
au rendez-vous, un nourrissement sera nécessaire.
aRenseignez votre registre d’élevage après chaque visite.
aCommandez vos traitements Varroa auprès de votre
organisme sanitaire référent pour assurer une prise en charge
dans les bons délais.
Contact
Notre équipe est à votre écoute pour tous commentaires, questions ou suggestions.
Nous écrire :
14, avenue du Québec
Z.A. de Courtabœuf
91140 Villebon-sur-Yvette
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