ACTIONS MENEES A MADAGASCAR

ACTIONS MENEES A
MADAGASCAR
A Madagascar, CODEGAZ répond aux besoins essentiels des populations les plus fragiles.
Grâce à ses compétences multi activités : agro-nutrition, accès à l’eau et l’assainissement, construction
d’écoles et d’établissements de santé, utilisation de l’énergie privilégiant les ressources naturelles locales
(soleil, vent, biomasse…), elle conjugue plusieurs aspects du développement.
Ses bénévoles sont en mesure d’accompagner le développement de l’entreprenariat social.
Le programme mis en oeuvre par CODEGAZ est à vocation de développement intégré.
Eau et assainissement
1999-2000 : de l’eau pour les régions de Morondava
Entre 1999 et 2000, l’association a procédé, dans la Région de Morondava, à l’installation d'un puits muni
d'une pompe électrique au sein d’un village afin d'assurer les ressources vitales en eau (besoins domestiques,
irrigation des cultures vivrières, hygiène).
Un autre forage du même type a été mis en place dans un dispensaire voisin.
Les réalisations de la période 2007 à 2009
A Fort Dauphin et dans son agglomération (Sud de l’Ile), 3 forages
neufs peu profonds ont été réalisés.
Dans le village de Mahaboboka (Sud-Ouest de l’Ile), 1 forage neuf
(profond) a été percé.
A Morondave (Ouest de l’Ile), 8 forages neufs ont été construits.
En outre, 4 systèmes d’adduction d’eau ont été connectés à 3 des 7 forages réalisés
précédemment, respectivement pour l’établissement pénitencier de la ville, un
ensemble de 2 dispensaires de santé traitant des enfants souffrant de graves
maladies, et un lycée certes privé mais destiné aux enfants méritants et doués, de
familles démunies (fonctionnement assuré et financé par l’Evêché local).
2 groupes de latrines, un grand ensemble de sanitaires et de fosses septiques ont été construits dans
l’établissement pénitencier de la ville, et également dans un des dispensaires de santé susmentionnés.
En 2009, CODEGAZ a fait construire de nouveaux réseaux de captage de sources et réhabiliter un réseau
existant d'eau potable dans le centre « MIORA » d’hébergement d’enfants recueillis à Ikamby, village situé à
proximité de la ville d’Ambalavao.
En 2010, réalisations de forages neufs à Fort Dauphin et alimentation du centre de formation d’Ambano (à
côté d’Antsirabé)
La commune rurale d’Ambano, située à 20 km d’Antsirabe, est
souvent confrontée au problème de la pénurie d’eau pendant la
saison sèche.
CODEGAZ a donc réalisé 5 forages à pompe manuelle dans ces
villages. Afin d’assurer la pérennisation des forages, des comités de
gestion parmi les villageois ont été constitués ; des techniciens ont
été formés pour assurer l’entretien.
Grâce à ces réalisations permettant l’accès à une eau potable de
bonne qualité, plusieurs centaines de familles bénéficient de
conditions de vie et d’hygiène améliorées.
Dans le cadre de la construction du centre de formation « Ferme Verte » de la communauté religieuse de
Kianjavolasoa, CODEGAZ assure la mise en place de l’alimentation en eau potable du centre, en installant une
adduction d’eau, 5 bornes fontaines, un lavoir, un abreuvoir et un château d’eau d’une capacité de 10 m3.
Cet établissement est en mesure de recevoir un nombre plus important d’élèves dans de meilleures conditions
d’hygiène, et d’assurer, avec progrès, les activités de la ferme-école et l’irrigation du champ-école.
En 2011, construction d’un château d’eau en béton de 40 m2 pour
les congrégations de franciscaine et Delanoue à Morondava.
En 2012, construction de 2 forages destinés à alimenter la ferme de
spiruline de Morondava et les bâtiments scolaires d’Antsirabé ainsi
que l’adduction d’eau du château d’eau au foyer des handicapés de
Namahora.
En 2013 et 2014, réalisation de 3 forages neufs pour environ 3000
bénéficiaires de Fort Dauphin et des villages avoisinants
En 2014, prévision de travaux pour plusieurs projets:
• Dernière tranche des travaux d’assainissement de la prison de
Morondava (une fosse septique, trois puisards et deux douches)
• Blocs de sanitaires pour une école primaire (800 élèves)
Agro-nutrition
La spiruline:
Depuis 2001, ce projet mené à Morondava a consisté à développer la production de spiruline dans la région
du Ménabé afin de traiter les conséquences de la malnutrition modérée à Madagascar. La ferme de spiruline,
ainsi mise en place et exploitée par l’association SPIRMEN (diocèse de Morondava), a connu une expansion
quasi continue pour atteindre fin 2011 une surface de bassins de production de 2500 m2.
Après une expérience pilote en 2002, une première tranche
(200 m2) de culture de spiruline a été construite en 2003, à
Morondava, puis deux bassins de 150 m2 ont fait l’objet d’une
deuxième tranche en 2004. L’unité de production, d’une surface
totale de 500 m2, a permis le traitement, en 2005, d’environ 5 000
enfants malgaches malnutris. Elle a nécessité des compléments
d’équipements qui ont été réalisés en 2005 dans le domaine du
séchage de la spiruline et de l’alimentation en eau.
Un chantier très important a été réalisé en 2008 pour l’extension de l’unité de spiruline exploitée par
l’Evêché (de Morondava) et dont la surface de production est passée ainsi de 900 à 1300 m2.
Elle a également portée sur l’accroissement des capacités de
séchage.
La production de spiruline (2 400 Kg) a permis le traitement annuel
de 8000 personnes souffrant de malnutrition.
En 2009, une autre extension de l’unité a permis d’augmenter la
surface de production de 1300 à 1500 m2. En parallèle, on a réalisé
des travaux pour accroitre les capacités de séchage, de stockage
et de conditionnement.
La production de spiruline a permis le traitement annuel d'environ
9 000 personnes souffrant de malnutrition.
En 2010, CODEGAZ a fourni un appui technique à l’Evêché et a
assuré la supervision des travaux de construction de 4 bassins de
production de spiruline pour une capacité totale de 800 m2.
Ces bassins permettent d’accroître sensiblement la distribution de
spiruline pour venir en aide aux personnes de la région souffrant
de malnutrition.
L'année 2011 a vu plusieurs réalisations importantes :
-
la construction d'un nouveau bassin de 200 m2, financé par le Rotary Club de Blois
l’extension de l'installation de séchage de la spiruline financée sur les fonds propres de SPIRMEN
la réfection de l'installation sanitaire (WC et fosse septique) également financée sur fonds propres de
CODEGAZ
Années 2012 et 2013
Surface de bassins de production : 3500 m2 (dont 1700 m2
spécifiquement liés à l’action de CODEGAZ).
La production annuelle de spiruline sèche est proche de 5000 Kg, ce
qui permet de contribuer au traitement d’ environ 16 000 personnes
via les canaux dons, ventes aux dispensaires ou aux particuliers (la
part humanitaire représente > 50%)
Ressources : 35 employés (temps complet et mi-temps).
Chiffre d’affaires : autour de 350 M Ar soit environ 125 000 euros.
Le Système de Riziculture Intensive
Dans plusieurs villages autour de Morondava, CODEGAZ a développé un projet d’agriculture rizicole selon la
méthode biologique du Système de Riziculture Intensif (SRI) avec son partenaire local.
Ce projet concerne une population de paysans pauvres vivant principalement de la récolte de riz. Des parcelles
trop exigües et des rendements insuffisants (2 t/ha) ne leurs permettent pas de se nourrir toute l’année, ce qui
les oblige à s’endetter en période de soudure.
L’action mise en œuvre par CODEGAZ et son partenaire vise à former plusieurs centaines de paysans aux
méthodes de l’agriculture biologique SRI afin de leur permettre d’augmenter leur production et de lutter contre
la pauvreté. En complément, une formation aux cultures maraîchères de contre-saison ainsi qu’à l'amélioration
des sols par la fabrication de composts naturels a été dispensée.
Les méthodes enseignées permettent d’augmenter les rendements rizicoles tout en économisant l’eau et les
semences. Les paysans produisent plus pour subvenir à leurs besoins, selon des méthodes respectueuses de
l’environnement et économes en ressources naturelles.
1. Ménabé
En 2009, pour répondre à cette situation d’insécurité alimentaire
et de pauvreté de la région du Ménabé, CODEGAZ a lancé un
programme avec son partenaire malgache, le Groupe Conseil
Développement (GCD). Il est prévu de former selon les détails
précités sur une période de 3 ans, les familles de paysans de
plusieurs villages des districts d’Ankirijibe, d’Andranomena et de
Croisement Belo (province du Ménabé).
Dans chacun des villages un site de référence a été mis en place
afin de rendre visibles les avantages du SRI aux yeux des paysans.
Entre 2009 et 2010, une centaine de familles de paysans ont été formées au
SRI et au maraîchage de contre-saison. Une quarantaine de ces famille ont
pratiqué le SRI et enregistré un triplement de leurs rendements.
En outre, fin 2010, un barrage traditionnel de retenue d’une longueur de 40 m de
long a été construit (avec la participation de la population des 4 villages
environnants) pour permettre une meilleure irrigation des rizières durant la
période sèche et réguler les inondations lors de la saison des pluies.
En parallèle, les canaux d’irrigation attenants ont été nettoyés et re-calibrés.
En 2011, CODEGAZ a mis en œuvre la 3e phase du programme en formant une centaine de familles
supplémentaires, et en initiant aux techniques SRI une centaine d’écoliers de 3 écoles élémentaires des
villages concernés.
Le coût de ce programme triennal fut de 12000 EUR.
En 2012 et 2013, ce programme a été poursuivi avec succès auprès de 75 familles.
2. Morarano
De novembre 2010 à juillet 2011, un projet-pilote
d’agriculture rizicole selon la méthode biologique du Système de
Riziculture Intensif (SRI) a été mis en œuvre dans les 9 villages de
la commune rurale de Morarano.
Les populations sont des paysans pauvres, principalement des
griculteurs vivant de la récolte de riz, dont 85% vivent avec moins
de 2 dollars par jours et 61% avec moins de 1 dollar par jour. Des
parcelles trop exigües (25 ares en moyenne) et des rendements
insuffisants (2 t/ha) ne leur permettent pas de se nourrir toute
l’année, ce qui les oblige à s’endetter en période de soudure.
Grâce aux formations données aux paysans par Taoezaka et CODEGAZ :
•
•
•
•
1 117 paysans ont pu être formés aux techniques biologiques du SRI et de l’agriculture maraichère de
contre-saison.
1 813 m2 de pépinières et 23 hectares de rizières qui ont pu être cultivés selon la méthode du SRI.
Les paysans ayant appliqué la méthode SRI ont enregistré une récolte totale de 174, 8 tonnes, soit un
rendement moyen par paysan de 7,57 tonnes à l’hectare.
1 200 personnes environ qui ont pu bénéficier directement ou indirectement du projet et voir leurs
conditions de vie s’améliorer de manière palpable et réelle.
En terme de production, les familles de paysans ont pu tripler leurs rendements et baisser leurs coûts de
production.
Parallèlement à la formation des adultes, afin d’assurer une sensibilisation aux nouvelles pratiques
auprès des familles, des cours d’initiation aux méthodes du SRI ont été dispensés à environ 170 élèves du
collège de Mororano (2 heures de cours/classe). .
ans.
Forte de ces constats, CODEGAZ a décidé de pérenniser ce programme sur une durée de 3
Durant les campagnes 2011-2012 et 2012-2013, les résultats furent
encourageants :
- Nombre de paysans formés au SRI : 1.549
- Surface de pépinière plantée en SRI : 8.193m²
- Surface de rizières repiquées en SRI : 84ha 65ares
- Nombre de riziculteurs pratiquant le SRI : 434
- Nombre d’élèves initiés au SRI: 441
- Moyenne de rendement rizières SRI : 8 à 9T/ha
En termes d’impact sur les conditions de vie des paysans concernés,
une étude auprès d’un échantillon de 20 paysans a permis de
déterminer que la pratique de la méthode du SRI a été très bénéfique pour eux :
 L’impact a été positif pour leurs conditions de vie, dans leur situation financière, leur santé, et la
scolarisation de leurs enfants.
 Tous les riziculteurs interviewés ont été unanimes sur l’efficacité du Système, surtout pour les riziculteurs
qui n’ont que de petites parcelles de rizière, car il leur a permis de doubler ou de tripler leur rendement. La
pratique de la méthode SRI dans la riziculture a fait bénéficier directement ou indirectement beaucoup de
gens dans la commune.
 Les paysans appliquant la méthode SRI enregistrent un rendement moyen par paysan de 4 à 5 tonnes à
l’hectare, à comparer au rendement “méthode traditionnelle” de 2 tonnes à l’hectare maximum.
 Ils bénéficient également d’ une nette augmentation de leur pouvoir d’achat et réalisent des économies.
Accès à la santé et à l’éducation
2004-2005 : un accueil plus grand pour le dispensaire de
Fanantenana
Ce nouveau bâtiment construit selon les normes françaises permet
d’assurer:
- Environ 6000 analyses biologiques/an
- Le sauvetage de 250 nourrissons /an
- l’accès aux soins pour les malades de la tuberculose.
Su ce site, un bâtiment à étage a été construit pour loger les malades du
sida qui doivent recevoir des soins de longue durée
En 2007, à la demande du Conseil Général de l’Oise qui a financé ce projet, un dispensaire a été construit par
CODEGAZ à Ambahakily (district de TULEAR). En effet, l’observation de l’état de santé des populations locales
particulièrement déshéritées et le manque de structures d’accueil médical avaient convaincu l’ensemble des
acteurs qu’il s’agissait d’un besoin urgent.
Egalement en 2007, la construction de deux classes dédiées à
l’enseignement spécialisé des handicapés physiques et mentaux de
l’institution Jeanne DELANOUE à Morondava a été achevée pour
accueillir des personnes handicapées.
Ces classes ont été complétées par un nouveau bâtiment sanitaire avec
des équipements (latrines et douches) adaptés au handicap.
En 2008, un appui aux handicapés a été apporté par l’envoi à la
Fondation Sœurs Delanoue de matériels médicaux et la mise en place
d’un soutien aux coûts d’exploitation par mécénat privé (adhérents
CODEGAZ).
Entre 2008 et 2011, la salle de soins pour accueillir un plus grand
nombre de patients à l'hôpital de Morondava a été aménagée. Elle
permet aussi de prodiguer des soins selon des normes médicales et
sanitaires de même niveau que les centres de santé modernes. Ce
bâtiment est enfin utilisé pour les consultations gynécologiques, les
soins et le planning familial.
Sur le site de la congrégation des Sœurs Delanoue de Morondava, un bâtiment a été construit par CODEGAZ
afin de pouvoir remplir les missions d’accueil, de soins et d’enseignement des handicapés physiques et
mentaux auprès des personnes les plus vulnérables de la société malgache.
En 2009, CODEGAZ a procédé à la réhabilitation de l'école de
Ambataora (Morondave) qui avait été fortement endommagée lors du
cyclone de janvier 2009.
Forte de cette expérience , CODEGAZ a mené d’autres actions dans
d’autres localités de l’île : ANTSIRABE,FORT DAUPHIN,FIANARANTSOA et
ITASY .
En 2010, CODEGAZ a réalisé :
•
la construction des bâtiments du Centre de formation rurale de la communauté religieuse de
Kianjavolasoa (commune d’Ambano). Ces bâtiments accueillent
quatre salles de cours, ainsi qu’un local sanitaire destinés à 150
collégiens répartis en 6 classes.
Des cours du soir dispensés à des adultes s’y dérouleront
également.
• la réhabilitation des écoles primaires endommagées par les
cyclones survenus les années précédentes dans le quartier
d’Ambatao (dans le cadre d’un plan quinquennal convenu entre les
communes de Grand Quevilly et de Morondava).
350 élèves peuvent désormais étudier dans de bonnes conditions.
•
la reconstruction de l’école primaire à Bemokijy (350 élèves bénéficient de cinq nouvelles classes)
En 2011, CODEGAZ a réalisé :
•
La construction d’une école dite « verte » à Antsirabe
6 classes nouvelles ont été mises à disposition de 200 élèves pour leur
enseignement primaire et pour une partie d’entre eux une formation
professionnelle agricole. Des cours du soir pour adultes sont
également organisés, au bénéfice des agriculteurs de la région afin
d’améliorer leurs techniques de culture et améliorer leur équilibre
alimentaire.
•
La construction d’une école à Bétania (Région du Ménabé).
Une première tranche de 3 salles de classes (et blocs de latrines
associés) permet à 120 élèves malgaches d’être scolarisés (cette ville
de Bétania étant située sur une île au large de Morondava).
En 2012, la construction de trois classes, de blocs sanitaires et
l’équipement en mobilier scolaire (60 bancs-tables d’écolier) pour
l’école d’Antsakoameloka a été réalisée.
En 2013, la réhabilitation de l’école primaire publique centrale de
Morondava a été effectuée car le bâtiment vétuste non conforme aux
normes d’hygiène présentait de graves dangers de contamination
pour les élèves. Les 1 000 élèves de l’établissement peuvent étudier
dans des conditions meilleures et bénéficient en outre de conditions
d’hygiène améliorées grâce à la construction de 2 blocs de 4 latrines
chacun.
.
Enfin, depuis 2 ans, CODEGAZ a également entrepris des travaux d’assainissement pour améliorer le confort
des prisonniers de la maison d’arrêt de Morondava : construction de fosses septiques, de puisards, d’un
forage, d’un château d’eau, d’un système d’adduction d’eau potable et de cabines de douche.
Energies renouvelables
Aujourd’hui, Madagascar est confronté à un important phénomène de déforestation.
En effet, l’unique source de combustible d’une population en pleine expansion démographique est le bois de
chauffe utilisé pour la cuisson de la nourriture et pour le chauffage.
Cette situation a atteint de telles proportions qu’il ne reste aujourd’hui que 20 % de couvert végétal sur la
Grande Île. En outre, l’utilisation du bois comme combustible pour chauffer la nourriture dans des espace
fermés provoque chez les femmes et les enfants des maladies respiratoires.
Afin de remédier à cette situation, après une étude exploratoire réalisée en mai 2013, CODEGAZ et son
partenaire malgache JIRO, ont signé fin 2013 une convention mettant en place un programme-pilote de
construction de 12 biodigesteurs en vue de produire du biogaz à Fianarantsoa (Sud-Est de Madagascar).
Ce programme a pour vocation de faire connaître auprès de la
population locale cette source d’énergie alternative.
Grâce au biogaz, dans un premier temps, ce sont 12 familles qui
vont être dotées d’un biodigesteur et pouvoir bénéficier d’une
énergie propre pour cuire leur nourriture et éclairer leurs maisons
pendant plusieurs heures.
Quelques règles simples à retenir :
Coût d’un bio-digesteur domestique de 7 m3 pour une famille = 700 €
•Économies annuelles en achat énergie & fertilisants jusque 100 €
•Participation à hauteur de 20% de l’investissement (terrassement, achat briques/sable/ciment) 150 €,
permettant un retour sur investissement < 2 ans pour l’utilisateur
1 m3 biogaz / jour = cuisson pour 6 personnes + 3 heures d’éclairage)
En outre, une fois l’énergie consommée, on obtient au sortir du biodigesteur un digestat procurant un excellent
compost pouvant être utilisé comme engrais pour les cultures.
L’accès à une énergie propre et durable à partir de la production domestique de biogaz présente donc
plusieurs avantages sociaux et peut aider les communautés rurales à améliorer et répondre aux défis
économiques et environnementaux qu’elles doivent relever.
Isolés et éloignés du réseau de distribution électrique, les villages
d’Ivovona,d’Ambolobozokely, d’Ambolobozobe, de Sahasifotra et
de Joffreville n’avaient pas accès à l’électricité.
Grâce à un don de 360 panneaux solaires et 8 onduleurs par la
« Compagnie du Vent » (filiale de GDF SUEZ) , et en coopération
avec l’association « Mad’Eole, les matériels ont été installés dans
ces villages dont les populations accèdent désormais à l’électricité
à partir de l’énergie solaire.
Ce partenariat entre ces 3 acteurs pourrait, selon ses résultats,
permettre de développer de nouvelles actions sur d’autres régions
malgaches.