Le mal de dos

Information aux patients
Descriptif des maladies
rhumatismales
5’000/AVD/03.2007
Le mal de dos
Impressum:
Auteur
Dr Manuel Klöti, Rhumatologie Hirslanden Clinique
St. Anna, Lucerne
Groupe de travail Dr Adrian Forster, Thurgauer Klinik, Diessenhofen
Dr Jörg Jeger, Lucerne
Dr Thomas Langenegger, Clinique Adelheid, Unterägeri
CI-Layout
Wirz Identity AG, Zurich
Réalisation
one marketing services AG, Zurich
Editeur
© by 2005, Ligue suisse contre le rhumatisme
2e édition 2007
Sommaire
Introduction
4
Les maux de dos sont-ils fréquents ?
5
Quelle est la différence entre un mal de dos aigu et chronique ?
6
Pourquoi a-t-on mal au dos ?
8
Quels examens faire en cas de maux de dos et quand ? 11
Quel est le pronostic des maux de dos ? 12
Comment traiter les maux de dos aigus ? 13
Comment traiter les maux de dos chroniques ? 14
Le mal de dos et le sport font-ils bon ménage ? 16
Quand opérer la colonne vertébrale ? 17
Fixation chirurgicale de la colonne vertébrale (spondylodèse) ? 17
Comment vivre avec des maux de dos chroniques ? 18
Vers qui se tourner en cas de maux de dos chroniques ? 19
Informations sur les maux de dos 20
La Ligue contre le rhumatisme 21
La revue «forum | R» 21
Glossaire 22
Littérature complémentaire 25
Adresses utiles 26
4
Introduction
Le mal de dos est une pathologie
douloureuse très répandue et compte parmi l’un des principaux motifs
de consultation chez le médecin.
Les douleurs se concentrent essentiellement dans la région lombaire,
mais peuvent également affecter les
régions cervicale et thoracique.
On distingue communément deux
catégories de maux de dos.
Les premières, dites «aiguës», durent
de quelques jours à quelques semaines, tandis que les secondes, dites
«chroniques», peuvent persister plusieurs mois, voire plusieurs années.
Heureusement toutefois, ces dernières sont rares. Elles sont caractérisées par des douleurs persistantes,
et justifient parfois d’effectuer de
nombreux examens complémentaires
(radiologiques), ainsi que différentes
consultations et traitements spécialisés. A ces désagréments s’ajoute
parfois un sentiment de frustration
du patient, une colère devant la
persistance des maux de dos et leur
influence sur l’ensemble de sa vie
ainsi qu’une la déception face à des
médecins et des thérapeutes qui ne
le comprennent pas ou ne peuvent
le soulager. Les maux de dos chroniques sont l’une des principales
causes d’arrêt de l’activité professionnelle. Ces dernières années d’ailleurs,
l’augmentation des rentes de l’assurance-invalidité pour maux de dos est
inquiétante et a suscité l’attention des
politiques et des médias.
Les maux de dos sont des symptômes dont, curieusement, on ignore
souvent l’origine exacte et ce, en
dépit des progrès considérables de
la médecine. En effet, si les signes
d’usure, les disques endommagés ou
les modifications posturales statiques
(dos voûté) peuvent constituer des
facteurs déclenchants, ils jouent un
rôle bien moins important qu’il n’y
paraît dans la survenue et l’explication des maux de dos.
Les maux de dos sont-ils fréquents ?
Les maux de dos sont-ils
fréquents ?
Le mal de dos est l’une des plaintes
les plus fréquemment rencontrées en
médecine générale. Différentes études ont montré que, dans le monde
entier, 80 pour cent au moins des
hommes et des femmes ont souffert
au moins une fois dans leur vie de
➊
➋
➌
➍
La colonne vertébrale comprend
quatre parties (vue latérale):
1) la colonne vertébrale cervicale,
2) la colonne thoracique,
3) la colonne lombaire,
4) le sacrum.
Le mal de dos est l’un des principaux
motifs de consultation chez le
médecin.
mal du bas du dos et qu’un bon tiers
de l’humanité a mal au dos actuellement. La plupart des douleurs ressenties disparaissent spontanément
ou sous l’effet du traitement adéquat.
Environ un tiers des patients se plaint
d’épisodes douloureux récidivants.
Heureusement, ceux dont l’activité
quotidienne se trouve entravée à
long terme sont plus rares.
Le passage de l’état de quadrupède
à celui de bipède n’a pas été sans
conséquence pour l’Homme, et les
maux de dos font désormais partie
de son quotidien. La technique s’est
5
6
Quelle est la différence entre un mal
de dos aigu et chronique ?
considérablement développée, les
sollicitations physiques dans le cadre
du travail sont moindres qu’avant
et pourtant nous ne souffrons pas
moins du dos que nos ancêtres. Il
semblerait donc que les problèmes
liés au dos ne soient pas uniquement dus au travail de force mais
aussi à la façon dont les hommes et
les femmes les gèrent. Par ailleurs,
l’organisme n’est que partiellement
adapté aux conditions de notre époque moderne, à la sédentarité, aux
déplacements en voiture, ascenseur,
escalator, etc. Pour bien fonctionner,
le corps a besoin de se mouvoir suffisamment et d’être sollicité normalement et quotidiennement.
Le dos constitue l’axe principal de
notre corps. Il soutient notre principal organe de direction, la tête, et
comprend tout le «câblage» de notre
organisme sous la forme de la moelle
épinière ainsi que les nerfs qui en
sortent. Chaque mouvement est le
résultat d’un travail impressionnant
de coordination entre les os, les
muscles, les tendons et les nerfs.
Rien d’étonnant à ce que le système
connaisse parfois des «ratés» aux
origines les plus diverses.
Quelle est la différence
entre un mal de dos aigu
et chronique ?
En fonction de leur durée, les maux
de dos sont qualifiés d’«aigus» ou de
«chroniques». La notion de durée est
relative. Les douleurs lombaires sont
dites «aiguës» lorsqu’elles durent
moins de six semaines et «chroniques» au-delà. On parle également
d’affections maux de dos subaigus
lorsque la douleur dure de six à
douze semaines.
Dans la pratique toutefois, la définition des affections (aiguës ou
chroniques) dépend moins de leur
durée que de l’évolution ressentie
par le patient. Une douleur qui s’estompe au fil des semaines restera par
exemple qualifiée d’aiguë même si
elle dure de six à huit semaines.
Les douleurs cervicales peuvent
également être aiguës ou chroniques.
La guérison spontanée de ce type
d’affections est assez lente comparée à celle des affections lombaires.
De fait, la frontière entre affections
aiguës et affections chroniques se
situe plutôt entre deux et trois mois.
Quelle est la différence entre un mal de dos aigu ou chronique ?
examens. Il en va de même pour les
douleurs cervicales, mais dès deux
ou trois mois. Nous reviendrons
ultérieurement sur les exceptions
à la règle.
N’oublions pas que 80 à 90 pour
cent des douleurs aiguës ressenties
dans la région lombaires cèdent
spontanément ou sous l’effet d’un
traitement en quatre à six semaines,
sans qu’il soit forcément utile de
faire des examens complémentaires
(radiographie, etc…)
Le dos est soumis à de fortes
sollicitations tout au long de la vie.
La distinction «aigu»/«chronique» est
l’un des principaux critères permettant de décider de la nécessité et du
nombre d’examens complémentaires.
Ainsi toute personne souffrant de
douleurs lombaires constantes ou se
péjorant et durant plus de six semaines, avec ou sans traitement, devrait
consulter son médecin traitant ou
un spécialiste afin de faire le point et
de procéder éventuellement à des
7
8
Pourquoi a-t-on mal au dos ?
Pourquoi a-t-on mal
au dos ?
➋
➊
Vue en coupe d’une vertèbre avec
disque intervertébral et deux hernies
discales: en saillie, la partie «molle» du
disque appuie 1) sur le canal rachidien; 2) sur la racine du nerf, ce qui a
pour effet de la pincer.
Le mal de dos est souvent le fait de
modifications dégénératives, telles
que l’usure des articulations vertébrales et les modifications posturales
statiques. Il touche essentiellement
les petites articulations vertébrales
postérieures – ou facettes articulaires
– et s’accompagne d’effets similaires
à ceux de l’arthrose du genou ou de
la hanche. Les modifications posturales se traduisent notamment par
un dos plat, un dos rond voire par
une scoliose (déviation de la colonne
vertébrale dans le plan frontal). Ces
affections jouent généralement un
Radiographie
d’une colonne
vertébrale normale, de face
(à gauche) et de
profil (à droite)
Pourquoi a-t-on mal au dos ?
➊
➋
➌
Modifications radiologiques dégénératives importantes de la colonne lombaire:
1) Ostéophytes ou «becs de perroquet», 2) Arthrose des petites articulations
vertébrales – malgré leur importance, ces affections peuvent être indolores,
3) Disque intervertébral aminci, dégénératif
rôle bien moins important qu’il n’y
paraît en terme de douleur. Il faut
qu’elles soient très marquées ou
qu’elles résultent d’une autre maladie
pour qu’elles puissent être réellement
tenues pour responsables des douleurs ressenties par le patient.
Le développement de douleurs chroniques est pour une grande partie
dépendant de la situation psychosociale et professionnelle du patient.
Le stress et l’insatisfaction au travail,
un poste de travail mal adapté et le
tabagisme peuvent participer à une
Le dos peut également «pousser»
voûté: patient
présentant une
cyphoscoliose
sévère (dos voûté).
9
10 Pourquoi a-t-on mal au dos ?
chronicisation des maux de dos sans
qu’il soit possible de mettre en évidence de réel dommage du point de
vue structurel.
Les affections des disques intervertébraux peuvent parfois s’accompagner
de maux de dos. Il est toutefois surprenant de constater que de nombreuses personnes en bonne santé
présentent à la radiographie des
disques intervertébraux endommagés, mais n’en souffrent aucunement.
Les études réalisées montrent que
jusqu’à 40 pour cent des hommes et
de femmes, en dessous de quarante
ans, ont une hernie discale qui est
donc asymptomatique. Parfois les
hernies discales qui sont en contact
avec les racines nerveuses provoquent des douleurs dans la jambe ou
dans le bras, voire une perte de force
de certains groupes musculaires. Les
personnes présentant de tels symptômes doivent impérativement voir
un médecin et passer des examens
complémentaires (scanner, IRM).
En raison de la proximité de la
colonne vertébrale avec les organes
de l’abdomen, les affections des
organes internes tels que le pancréas
peuvent irradier dans le dos et se
traduire par des maux de dos. En
cas de doute sur l’origine de la douleur, le médecin doit étudier toutes
les causes possibles et les éliminer
une à une. L’ostéoporose peut, par
exemple engendrer une fracture des
corps vertébraux et des douleurs
aigues. L’inflammation des ligaments
entre les vertèbres donne des maux
de dos ; c’est le cas dans de nombreuses maladies inflammatoires, la
plus connues étant la spondylarthrite
ankylosante (ou maladie de Bechterew). Certains agents pathogènes (virus, bactéries, etc.) peuvent
provoquer une inflammation ou une
infection des disques intervertébraux,
notamment lors de co-morbidité,
tel le diabète sucré . Exceptionnellement, certains types de cancers
peuvent disséminer dans la colonne
vertébrale (métastases vertébrales).
Le mal de dos peut alors être attribué à une pathologie spécifique.
Les maux de dos spécifiques sont
rares et sont souvent accompagnées
d’autres symptômes.
Quels examens faire en cas de maux 11
de dos et quand ?
Quels examens faire
en cas de maux de dos
et quand ?
Des recommandations ont été élaborées en Suisse et dans de nombreux pays à propos des examens
à réaliser en cas de maux de dos. Il
peut être utile pour cela de se référer
à la durée des douleurs (affections
aiguës ou chroniques) évoquée
ci-dessus.
Comme nous l’avons vu précédemment, dans la plupart des cas les
douleurs lombaires aiguës s’estompent, voire disparaissent au bout de
quelques jours à semaines, sans qu’il
soit forcément nécessaire pour le
patient de suivre un traitement. Les
maux de dos qui ne durent que quelques semaines (quatre à six environ,
avec une tendance à l’amélioration),
ne doivent donc pas faire l’objet
d’examens complémentaires. Ils ne
doivent être effectués que si d’autres
symptômes apparaissent, tels que de
la fièvre sans cause précise, des douleurs nocturnes, des douleurs irradiant dans la jambe accompagnées
éventuellement de faiblesse des jambes, d’une perte de poids inexpliquée
ou plus généralement d’un mauvais
état de santé ou après un accident.
En cas de doute, il est recommandé
de consulter un médecin qui vous
informera sur la marche à suivre et
pourra dans bien des cas vous rassurer. Il est généralement peu utile
d’avoir recours à une radiographie.
Cet examen devrait donc être prescrit
avec circonspection.
Il est ensuite nécessaire, au bout de
quatre à six semaines maximum, de
faire une nouvelle évaluation si les
➊
➋
Importante hernie discale située entre
la 5e vertèbre lombaire et le sacrum,
entraînant une sténose du canal
rachidien (blanc).
1) Nerfs rachidiens
2) Hernie discale
12
Quel est le pronostic
des maux de dos ?
symptômes persistent. Votre médecin
traitant pourra alors vous adresser à
un spécialiste de l’appareil locomoteur (rhumatologue ou orthopédiste).
Il est indispensable d’effectuer un
examen clinique détaillé avant tout
examen radiologique. Sans une indication précise, les radiographies, le
scanner ou l’IRM auront pour seul
effet d’inquiéter inutilement le patient.
L’usure de la colonne vertébrale et
l’apparition de hernies discales sont
des phénomènes normaux, pouvant
tout à fait s’avérer indolores. Si la
radiographie ou l’IRM révèle ce type
d’atteinte, cela ne signifie donc pas
qu’il soit à l’origine de la douleur.
Parfois, seule une infiltration précise
peut se révéler utile et objectiver la
structure atteinte.
Quel est le pronostic
des maux de dos ?
Dans plus de 80 pour cent des
cas, les maux de dos disparaissent
spontanément, ou sous l’effet d’un
traitement adéquat, ceci en six
semaines maximum. L’expérience
montre qu’environ 10 pour cent des
personnes souffrant de maux de dos
présentent des épisodes douloureux
récurrents qui les gênent parfois
dans leur travail ou leurs loisirs. Seuls
quelques rares patients ne peuvent
être soulagés – complètement ou
partiellement – par les traitements
classiques. Il est fréquent chez ces
patients que l’on ne parvienne pas à
identifier de pathologie spécifique.
L’usure et les modifications posturales de la colonne vertébrale jouent
alors un rôle secondaire.
Le style de vie et de travail peut
participer à la chronicisation des
douleurs. Ménagement, attitude
d’évitement, augmentation de la
douleur, perte de confiance en soi
forment alors un cercle vicieux dont
il devient difficile de sortir. Plus le
patient se ménage, plus sa force et
sa condition physique se dégradent,
le tout s’accompagnant généralement d’une prise de poids. Avec le
temps, le solide corset musculaire
qui soutient la colonne vertébrale
s’affaibli peu à peu. On parle alors
de déconditionnement. Ce n’est
qu’en modifiant son hygiène de vie
(plus d’exercice, de sport et d’entraînement de la force et plus d’activité
en général) que l’on pourra sortir de
cet cercle vicieux.
Comment traiter les maux 13
de dos aigus ?
Comment traiter les maux
de dos aigus ?
Dans la plupart des cas, l’épisode
aigu est du notamment à une
contracture des muscles du dos dont
les vieux remèdes de grand-mère
viennent facilement à bout (bains
chauds, bandages chauds ou froids,
pommades antirhumatismales, promenades relaxantes et exercices). En
fonction de l’intensité de la douleur,
votre médecin peut vous prescrire
des analgésiques ou des myorelaxants, vous administrer un traitement par injection, mobiliser la zone
concernée ou bien vous adresser à
un chiropracteur ou un physiothérapeute. Avec ou sans traitement,
les maux de dos aigus s’estompent
généralement en peu de temps.
Il est essentiel de poursuivre son
activité quotidienne habituelle et de
ne garder le lit qu’à titre exceptionnel. Nous savons aujourd’hui que
le repos au lit a plutôt tendance à
accentuer la douleur et retarder la
guérison. L’arrêt de travail doit être
exceptionnel et de courte durée.
Des mesures préventives (pratique
régulière d’exercices pour le dos
et d’une activité sportive adaptée,
entraînement de la force, améliora-
tions ergonomiques au quotidien,
chez soi ou au travail) doivent être
discutés progressivement avec le
patient. Ces mesures empêchent la
situation d’empirer. Trop se ménager
entraîne en effet une dégradation
rapide de la condition physique.
Aujourd’hui, il existe une foule de
possibilités pour améliorer agréablement sa condition physique, individuellement ou en groupe.
La Ligue contre le rhumatisme propose des cours variés dans toute la
Suisse:
• Nordic Walking
• Aquawell (gymnastique dans l'eau)
• Aquacura (gymnastique thérapeutique dans l'eau)
• Active Backademy (programme
d'entraînement pour le dos)
Pour toute information complémentaire veuillez nous contacter au
044 487 40 00 ou consulter notre site
www.rheumaliga.ch.
Comment traiter les maux de dos
chroniques ?
Comment traiter les maux
de dos chroniques ?
Dans le cas de maux de dos qui
durent plusieurs semaines voire plusieurs mois, il est indispensable de
consulter un médecin et de procéder
à des examens complémentaires.
A ce stade, il est également grand
temps de prendre l’avis d’un spécialiste (rhumatologue, orthopédiste).
Il s’agit avant tout de lutter au maximum contre l’affaiblissement de la
musculature (déconditionnement). Le
Markus Zimmermann
14
Pratiquer une activité physique
régulière: un moyen plaisant pour
lutter contre la chronicisation des
maux de dos.
concept de traitement doit être adapté au problème de santé de chaque
individu et peut par exemple être axé
autour des mesures suivantes: physiothérapie, administration d’antalgiques,
prescription de médicaments permettant une distanciation par rapport à
la douleur (antidépresseurs), amélioration du poste de travail, ergonomie,
conseils pratiques pour ménager son
dos au quotidien, fréquentation d’une
école du dos, soutien psychologique,
infiltrations précises, etc. Les mesures
thérapeutiques passives telles que le
massage ou le fango ne doivent être
tout au plus que des mesures d'accompagnement.
Combiner les différents traitements
doit permettre de réduire la douleur
et, avant tout, de maintenir la capacité
fonctionnelle du patient. Cet objectif
est bien plus important que de vouloir
identifier à tout prix la cause de la
douleur. L’inactivité conduit rapidement à un affaiblissement de la musculature du tronc et des extrémités,
à une détérioration de la condition
physique et une perte de confiance
en soi et en ses capacités. Il n’est pas
rare que la peur mêlée à une attitude
d’évitement influence plus l’évolution
Comment traiter les maux de dos chroniques ? 15
Il existe mille et une possibilités de rester actif/active. L’aquagym, par exemple,
permet de renforcer la musculature tout en ménageant les articulations.
La Ligue contre le rhumatisme propose des cours de gymnastique dans l’eau
«Aquawell» et «Aquacura».
de l’affection et l’incapacité fonctionnelle que la douleur elle-même. En
suivant des conseils pourtant bien
intentionnés préconisant le ménagement et le repos, vous atteindrez
l’effet inverse de celui escompté.
Plus vous vous ménagerez, plus la
douleur se fera sentir. Vous entrerez
alors dans un véritable cercle vicieux.
N’oubliez pas que rééduquer signifie
se réadapter, pas se ménager.
Si les examens suivants révèlent une
lésion structurelle évidente – disque
intervertébral fortement endommagé,
hernie discale ou fracture d’un corps
vertébral, par exemple – il faut faire
appel à des spécialistes (rhumatologue, neurochirurgien ou orthopédiste
spécialiste de la colonne vertébrale).
L’intervention chirurgicale doit être
mûrement réfléchie et les douleurs
ressenties doivent pouvoir être clairement attribuées à la lésion constatée.
Il arrive également que l’on constate
par hasard chez de nombreuses
personnes n’éprouvant aucune
douleur des signes d’usure ou des
hernies discales sans symptômes, ne
nécessitant donc pas d’être opérées.
16
Le mal de dos et le sport font-ils
bon ménage ?
L’opération ne permet pas de faire
disparaître tous les types de douleurs. Elle ne peut rien notamment
contre les douleurs essentiellement
liées au stress et au surmenage.
Il existe également des traitements
alternatifs susceptibles d’être utilisés
au cas par cas. N’hésitez pas à en
parler à votre médecin. On veillera
à privilégier dans un premier temps
les traitements ambulatoires. En cas
de très fortes douleurs et/ou d’une
incapacité de travail de longue durée,
il est toutefois recommandé d’hospitaliser le patient dans une clinique de
rééducation spécialisée (rééducation
interdisciplinaire).
Le mal de dos et le sport
font-ils bon ménage ?
La notion de sport est différemment
ressentie. Indépendamment des maux
de dos, il y a toujours ceux que l’idée
d’une activité sportive rebute et ceux
qui n’aspirent qu’à faire de l’exercice.
Il faut trouver un juste milieu, loin de
toute idéologie et de tout fanatisme.
La pratique sportive peut permettre
d’améliorer l’endurance, la coordination, la force et la souplesse ;
elle permet ainsi de lutter contre le
déconditionnement et le déséquilibre
musculaire. Le sport contribue par
ailleurs à augmenter la joie de vivre,
permet de se changer les idées et
peut-être d’oublier un temps les
maux de dos chroniques.
Suivez les recommandations de votre
médecin et renoncez provisoirement à
pratiquer votre activité sportive habituelle en cas de maux de dos aigus.
En ce qui concerne les douleurs chroniques, la règle veut que les patients
continuent à pratiquer leur sport
habituel, individuel ou collectif, surtout
lorsqu’il est source de plaisir. Des
séances d’entraînement courtes, mais
régulières, sont meilleures pour votre
santé que des efforts intensifs irréguliers. Si la douleur se fait plus forte
après l’activité sportive, informez-en
votre médecin et demandez conseil.
Les sports extrêmes ainsi que certains
disciplines sportives en vogue comme
le snow-board sont susceptibles de
mettre votre dos à rude épreuve. Avec
une bonne technique et un peu d’entraînement, il vous reste toutefois un
large éventail de possibilités. La pratique du sport de loisir est salutaire: n’y
renoncez pas!
Quand opérer la colonne vertébrale ?
Fixation chirurgicale de la colonne
vertébrale (spondylodèse) ?
Quand opérer la colonne
vertébrale ?
Il est rarement nécessaire d’opérer
les patients souffrant du dos. L’opération bien connue de la hernie discale
se pratique néanmoins lorsque la
pression exercée par celle-ci sur le
nerf est si forte qu’elle en entrave la
fonction, et qu’elle s’accompagne de
douleurs dans les bras ou les jambes,
parfois également par un trouble de
la sensisbilité et/ou une faiblesse
musculaire progressive de certains
muscles des bras (hernie discale de
la colonne cervicale) ou des jambes
(hernie discale de la colonne lombaire). Si l’affection n’est «que» douloureuse, l’opération doit uniquement
être envisagée en dernier recours,
une fois toutes les possibilités traditionnelles de traitement épuisées.
Généralement, ce type d’opération
n’a pas d’influence directe sur le mal
de dos mais supprime généralement
les douleurs dans les membres. L’intervention chirurgicale doit être pratiquée rapidement dès lors que l’on
constate une faiblesse musculaire qui
se péjore rapidement. Les patients qui
présentent en plus des troubles des
fonctions vésicale ou rectale doivent
quant à eux être opérés en urgence.
Fixation chirurgicale de
la colonne vertébrale
(spondylodèse) ?
La fixation chirurgicale de la colonne
vertébrale ou spondylodèse permet
de diminuer certaines douleurs.
Cette intervention n’est envisagée
qu’en cas d’échec des traitements dit
conservateurs (physiothérapie active,
médication) et lorsque les maux de
dos diminuent fortement la qualité
de vie du patient. Auparavant, il est
nécessaire de procéder à des examens approfondis et un suivi circonstancié du patient, relevant tout ce qui
influence son mal de dos. En règle
générale, il ne faut pas s’attendre à
ce que la spondylodèse supprime
complètement la douleur. Après
l’opération, il persiste souvent un
léger mal de dos. La pose d’un disque intervertébral artificiel (prothèse
discale), très discutée actuellement,
pourrait représenter une approche
intéressante. Mais cette intervention
reste exceptionnelle et contrairement aux autres opérations de ce
type – telles que les opérations de
la hanche et du genou – nous n’en
connaissons pas encore très bien les
conséquences à long terme.
17
Comment vivre avec des maux
de dos chroniques ?
Source: Dr T.M. Stoll, Bâle
18
Radiographie latérale (de profil)
d’une spondylodèse.
En ’haut: représentation schématique
d’une fixation chirurgicale du rachis –
ci-dessus les deux derniers segments
de la colonne lombaire.
En bas: Exemple d’une fixation chirurgicale du rachis au niveau du segment inférieur de la colonne lombaire.
Comment vivre avec des
maux de dos chroniques ?
Gérer les maux de dos chroniques et
les longues périodes douloureuses
qui y sont liées constitue un défi de
taille pour les patients et les thé-
rapeutes/médecins. Notre pensée
occidentale, selon laquelle chaque
douleur a une cause d’origine organique sur laquelle il est possible d’agir,
nous pousse à rechercher coûte que
coûte une explication à la douleur.
Les conseils bienveillants d’amis ou
de proches et, parfois, le sentiment
de ne pas être pris au sérieux par
les médecins et les thérapeutes (ce
qui exprime plutôt un sentiment d’incertitude) font peur et sont source
d’espoir comme de déception. Tout
à coup, le patient n’est plus en
Vers qui se tourner en cas de maux
de dos chroniques ?
mesure de répondre aux exigences
de performance de notre société. La
pression exercée sur le lieu de travail
augmente. Les relations et contacts
sociaux sont mis à rude épreuve.
En cas d’incapacité de travail à long
terme, le patient développe rapidement des angoisses existentielles.
Dans les cas les plus difficiles, les
formalités à accomplir auprès des
assurances et de l’administration
coûtent souvent plus d’énergie au
patient que la maladie et l’affection
chronique elle-même.
Vers qui se tourner
en cas de maux de dos
chroniques ?
Il n’existe pas de recette miracle
pour vivre avec des maux de dos
chroniques. D’un point de vue philosophique, il faut s’efforcer de donner
un nouveau sens à sa vie et se fixer
de nouveaux objectifs. Si vous devez
consulter plusieurs spécialistes, il est
essentiel de toujours garder une personne de confiance et de référence –
votre médecin traitant par exemple –
qui représentera pour vous « un
chef d’orchestre » qui vous suit.
Efforcez-vous de rester actif/active,
pas seulement sur le plan sportif.
Changez-vous les idées: rendez visite
à des amis, allez au cinéma, etc.
Aujourd’hui, nous savons avec certitude que trop se ménager augmente
la douleur en général et les maux
de dos en particulier. Choisissez
une activité qui vous plaise et vous
permette éventuellement de nouer
des contacts sociaux. N’hésitez pas
à solliciter un soutien psychologique.
Employez votre énergie à mieux vivre
avec la douleur plutôt qu’à chercher
sans cesse de nouveaux examens
et de nouveaux remèdes dont vous
pourriez bénéficier. Ne vous laissez
pas séduire par des promesses sans
lendemain. Prenez la douleur
« à bras-le-corps » et ne perdez pas
votre temps à espérer trop d’une aide
extérieure. Transformez cette épreuve
en un défi que vous aurez à cœur de
relever!
19
20
Informations sur les maux de dos
• Les maux de dos aigus, c’est-àdire durant de quelques jours à
quelques semaines, s’estompent
spontanément et ne nécessitent
pas d’examens approfondis; il n’est
pas utile non plus de faire immédiatement des radiographies ou de
recourir aux procédés d’imagerie
médicale (scanner ou IRM).
• Dans le cas de maux de dos aigus,
il peut être utile de recourir aux
traitements médicamenteux, à
la physiothérapie, à la thérapie
manuelle ou à la chiropratique,
même si souvent l’état des patients
s’améliore spontanément.
• Dans le cas de maux de dos aigus,
il n’est recommandé de ne garder
le lit qu’à titre exceptionnel. Il est
important de reprendre le plus
rapidement possible son activité
quotidienne habituelle.
• Consultez un médecin si la douleur
aiguë irradie dans les jambes ou
si vous constatez d’autres symptômes non spécifiques, jamais
rencontrés auparavant (fièvre,
douleurs irradiant dans l’abdomen
ou le thorax, etc.).
• Les maux de dos qui durent plusieurs semaines (douleurs chroniques) nécessitent de pratriquer
•
•
•
•
des examens complémentaires.
Consultez votre médecin. Il décidera de la marche à suivre (radiographies, par ex.) et vous orientera
éventuellement vers des spécialistes de l’appareil locomoteur
(rhumatologues/orthopédistes).
Les radiographies, le scanner et
l’IRM révèlent souvent des signes
d’usure et des hernies discales
asymptomatiques qui sont toutefois
bénins et s’inscrivent dans le processus normal du vieillissement.
Il n’y a pas de remèdes miracles
aux maux de dos chroniques !
Méfiez-vous des avis trop optimistes. Faites-vous conseiller par
votre médecin traitant ou par un
spécialiste. Il faut souvent essayer
plusieurs traitements avant de parvenir à soulager la douleur. Il est
fortement recommandé de recourir
aux programmes interdisciplinaires
de rééducation, ambulatoires ou
en milieu hospitalier.
Les opérations de la colonne
vertébrale ne sont que rarement
nécessaires.
Efforcez-vous de rester actif/active
en dépit de l’affection chronique
dont vous souffrez. A trop vouloir
vous ménager, vous provoquerez
La Ligue contre le rhumatisme 21
La revue «forum | R»
l’affaiblissement de votre musculature, ce qui aura pour effet
d’accentuer la douleur.
• Rééduquer signifie se réadapter,
pas se ménager.
La Ligue contre le
rhumatisme
Il est fréquent de voir des problèmes
personnels, familiaux, financiers et
professionnels se développer au
cours de l’évolution de la maladie.
Dans les services de consultations
des Ligues cantonales contre le
rhumatisme, des professionnels compétents informent et soutiennent les
malades ainsi que leurs proches. Leur
aide permet de trouver des solutions.
Ces services sont ouverts au public
et accessibles à titre gracieux. Les
Ligues cantonales proposent divers
cours en groupe, proposent des
brochures d’informations de même
que des exercices de gymnastique à
effectuer chez soi (voir p. 25-26).
La revue «forum | R»
La Ligue suisse contre le rhumatisme
publie également «forum | R», une
revue qui traite des diverses maladies rhumatismales et qui donne des
informations aux lectrices et lecteurs
de manière compréhensible. Par
ailleurs, «forum | R» informe sur les
nouveaux médicaments, les nouveaux
moyens d’aide et rappelle les notices
publiées dans ses éditions. La revue
peut être obtenue par abonnement.
Pour de plus amples informations,
adressez-vous à la Ligue suisse
contre le rhumatisme.
22
Glossaire
AINS
Anti-inflammatoire non stéroïdien; médicament
qui combat l’inflammation et calme la douleur.
Arthrose
Altération chronique de diverses articulations ;
vieillissement, parfois prématuré, des cartilages
articulaires.
Cartilage
Partie d’une articulation; couche lisse recouvrant
les surfaces articulaires.
Cervical
Qui se rapporte à la région de la nuque.
Déconditionnement
Manque d’entraînement des muscles.
Disque intervertébral
Coussinet élastique placé entre les corps vertébraux
rigides, permettant une certaine mobilité. Se compose d’un anneau fibreux et de tissu cartilagineux
ainsi que d’un noyau gélatineux. Les disques intervertébraux se déshydratent normalement avec l’âge.
Facettes articulaires
Petites articulations vertébrales, assurant la liaison
entre les arcs postérieurs des vertèbres
Hernie discale
La pression exercée sur le noyau du disque intervertébral entraîne une diminution de la stabilité de
l’anneau externe; le noyau sort de son emplacement normal et peut alors appuyer sur la moelle
épinière ou une racine nerveuse.
Infiltrations
Injections précises pouvant être employées à des
fins diagnostiques ou de traitement sur les différentes structures de la colonne vertébrale.
Glossaire 23
Interdisciplinaire
Qui concerne plusieurs disciplines, plusieurs
spécificités (thérapeutiques).
IRM
Procédé d’imagerie médicale basé sur la technique de la résonance magnétique (sans rayons X)
Lombaire
Qui concerne la région du bas du dos.
Lumbago
Douleur vive, d’apparition soudaine, dans la région
lombaire – le lumbago est très douloureux mais
généralement bénin.
Modifications
dégénératives
Signes d’usure des structures articulaires.
Myorelaxant
Médicament produisant un relâchement des
muscles.
Nerf rachidien
Nerf (appelé parfois également racine nerveuse)
issu de la moelle épinière et sortant de la colonne
vertébrale pour aller dans les membres.
Neurochirurgien
Médecin spécialiste de la chirurgie du système
nerveux (hernies discales, etc.).
Ostéoporose
Déminéralisation des os, se traduisant par une
fragilité osseuse accrue (fractures).
Rééducation
Spécialité de la médecine s’occupant de la
réadaptation et du rétablissement des patients
pendant ou après une maladie ou un accident.
24 Glossaire
Rhumatologue
Médecin spécialiste du traitement des affections
de l’appareil locomoteur, y compris du dos.
Scoliose
Déviation de la colonne vertébrale dans le plan
frontal.
Spondylodèse
Opération consistant à immobiliser avec du
matériel (vis et plaques) une partie de la colonne
vertébrale.
Sténose du canal
rachidien
Rétrécissement du canal vertébral contenant la
moelle épinière et les nerfs rachidiens.
Thoracique
Qui appartient au thorax.
Scanner
Procédé d’imagerie médicale qui permet de voir
les structures de la colonne vertébrale à l’aide de
rayons X.
Littérature complémentaire 25
Publications de la Ligue suisse contre le rhumatisme
Vue d'ensemble (F 001)
gratuit
Votre dos en mouvement
Informations aux patients de la Ligue suisse contre le
rhumatisme (F 312)
gratuit
Quelques règles d’or pour votre dos
Notice de la Ligue suisse contre le rhumatisme (F 130)
gratuit
Exercices d’étirement
Notice de la Ligue suisse contre le rhumatisme (F 113)
gratuit
Gymnastique de renforcement de la musculature
du tronc
Notice de la Ligue suisse contre le rhumatisme (F 115)
gratuit
Relaxation
Notice de la Ligue suisse contre le rhumatisme (F 117)
gratuit
Programme de cours Active Backademy
Le programme d’entraînement pour le dos
de la Ligue suisse contre le rhumatisme (F 201)
gratuit
Programme de cours Nordic Walking
Flyer de la Ligue suisse contre le rhumatisme (F 205)
gratuit
Tout savoir sur les problèmes de dos, prévenir et guérir
Dr Antje Materna et Rimbert Westerkamp
Editions Favre SA, Lausanne 2004 (F 911)
Fr. 36.00
Vivre son dos au quotidien
Fr. 10.00
Association nationale française des ergothérapeutes, 2004 (F 912)
26
Adresses utiles
Ligue suisse contre le rhumatisme, Josefstrasse 92, 8005 Zurich,
téléphone 044 487 40 00, fax 044 487 40 19, commandes 044 487 40 10,
e-mail: [email protected], Internet: www.rheumaliga.ch
Ligues cantonales
Argovie
tél. 056 442 19 42
e-mail: [email protected]
Les deux Appenzell
tél. 071 351 54 77
e-mail: [email protected]
Les deux Bâle
tél. 061 271 46 10
e-mail: [email protected]
(secrétariat)
tél. 061 271 46 27
e-mail: [email protected]
(service social)
Berne
tél. 031 311 00 06
e-mail: [email protected]
Fribourg
tél. 026 411 25 47
e-mail: [email protected]
Genève
tél. 022 718 35 55
e-mail: [email protected]
Glaris
tél. 055 640 49 82
e-mail: [email protected]
Grisons
tél. 081 257 11 18
e-mail: [email protected]
Jura
tél 032 466 63 61
e-mail: [email protected]
Lucerne et Unterwald
tél. 041 377 26 26
e-mail: [email protected]
Neuchâtel
tél. 032 913 22 77
e-mail: [email protected]
tél 081 302 47 80
e-mail: [email protected]
tél. 081 303 38 33
e-mail: [email protected]
Schaffhouse
tél. 052 643 44 47
e-mail: [email protected]
Soleure
tél. 032 623 51 71
e-mail: [email protected]
Tessin
tél. 091 825 46 13
e-mail: [email protected]
St-Gall et Principauté
du Liechtenstein
(secrétariat)
(service social)
Thurgovie
tél. 071 688 53 67
e-mail: [email protected]
Uri et Schwyz
tél. 041 870 40 10
e-mail: [email protected]
Vaud
tél. 021 623 37 07
e-mail: [email protected]
Valais
tél. 027 322 59 14
e-mail: [email protected]
Zoug
tél. 041 750 39 29
e-mail: [email protected]
Zurich
tél. 044 405 45 50
e-mail: [email protected]
Sexualität 25
Si vous avez besoin de conseils gratuits sur des questions de droit en matière
d’invalidité, notamment sur l’AI et d’autres assurances sociales, n’hésitez pas à
vous adresser au
Service juridique de la Integration Handicap (Fédération suisse pour
l’intégration des handicapés FSIH).
Siège principal de Zurich: Bürglistrasse 11, 8002 Zurich,
téléphone 044 201 58 27/28
Bureau de Berne:
Schützenweg 10, 3014 Berne,
téléphone 031 331 26 25
Bureau de Lausanne:
Pl. Grand-St-Jean 1, 1003 Lausanne,
téléphone 021 323 33 52
EXMA Vision, exposition permanente de moyens auxiliaires,
Industrie Süd, Dünnernstrasse 32, 4702 Oensingen, téléphone 062 388 20 20
Ligue suisse
contre le rhumatisme
Josefstrasse 92
8005 Zurich
Téléphone 044 487 40 00
Fax 044 487 40 19
E-Mail [email protected]
www.rheumaliga.ch
5’000/AVD/03.2007
Descriptif des maladies
F 311