4pagesIFECFev_IParisIdF03/02/1410:22Page1 n FÉVRIER 2014 Paris Ile-de-france La Lettre ÉDITORIAL n de Florent BURTIN agenda de la section loi de Finances 2014 : les principales mesures 2014,3,2,1, 0,0,0…? Delphine CABON nouveaux marchés : les voici ! Chakib HAFIANI l’entraide intergénérationnelle pour la transmission de nos cabinets Gilbert METOUDI à l’ordre tout va bien… et dans vos cabinets ? Denis BARBAROSSA IFEC PARIS ILE-DE-FRANCE 139 RUE DU FAUBOURG SAINT HONORÉ 75008 PARIS TEL : 01 42 56 83 21 RÉALISATION : OH MY PROD RÉDACTION EN CHEF ET COORDINATION : FLORENT BURTIN M eilleurs vœux pour 2014 : « que l’État ne nous sacrifie pas sur l’autel de la simplification » car les entreprises ont besoin de nos compétences et de sécurité financière ! L’environnement économique n’est pas favorable pour nous et nos clients, même si des messages semblent positifs sur la diminution des charges sociales et la simplification administrative. L’augmentation de la paperasse : L’état met la pression sur les entreprises pour dématérialiser les déclarations et généraliser le paiement par prélèvement. Nous assistons à un déni de l’utilité de la profession dans cette mise en place tant le mandat implicite, tellement vanté, est inexistant et les procédures toujours laborieuses ! D’un côté, l’Europe fait planer l’ombre de la déréglementation de nos professions et de l’autre l’état nous oblige à remplir de plus en plus de déclarations pour le compte de nos clients, tout en martelant un discours entendu sur la simplification. Dans le même temps l’état nous refuse la possibilité de calculer et déclarer les cotisations RSI (ce sujet n’a pas avancé depuis 6 ans !!!). Et lors du congrès de l’Ordre, le gouvernement a juste daigné nous faire parvenir deux messages en vidéo. Manque temps ? Mépris ? Ignorance ? Chacun est libre de son jugement. Une chose est sûre, ce gouvernement n’hésitera pas à nous sacrifier si l’Ordre n’agit pas (nous cherchons encore…) car, en France, il faut toujours un bouc émissaire. Nous entendons même des bruits sur l’abandon du traitement des bulletins de paie au profit de l’administration (le retour en force du TESE) ! Que restera-t-il de nos cabinets ? Notre engament syndical permettra lui de porter nos positions partagées sur le terrain ! Nous avons engagé les états généraux de la profession et persisterons dans cette écoute de tous les professionnels. L’IFEC Paris-Ile-de-France va continuer ce travail de terrain. Nos élus à l’Ordre de Paris (Delphine Cabon, Béatrice Coquereau, Florence Hauducoeur, Denis Barbarossa, Abbalache Bensallama, Chakib Hafiani, Gilbert Metoudi et Thierry Polack) fournissent des efforts considérables à votre service. Je vous propose d’en découvrir quelques aspects dans notre édition. Par ailleurs, nous allons élire notre nouveau conseil de gestion Paris-Ile-de-France en février 2014. Chacun pourra donc poser sa candidature pour porter les convictions de notre syndicat ! Rejoignez-nous ! Florent burtin, président de la section iFec paris- île-de-France [email protected] 4pagesIFECFev_IParisIdF03/02/1410:22Page2 Loi de Finances 2014 Les principales mesures La Loi de Finances pour 2014 a été publiée le 30/12/13, amputée des dispositions invalidées par le Conseil Constitutionnel. Nous vous présentons ci-après un résumé des principales dispositions et vous invitons à trouver l’intégralité de cet article en ligne en cliquant ici et à participer à nos diverses manifestations sur la présentation de la loi de finances. n Delphine CABON Plus-values mobilières et immobilières Imposition dès 2013 au barème de l’IR après application d’un abattement de 50 % pour une durée de détention de deux ans ou 65 % pour une détention de huit ans des plus-values sur valeurs mobilières et droits sociaux. Un régime incitatif prévoit des abattements “renforcés”. Afin de redynamiser le marché immobilier, le gouvernement a réformé le régime des plus-values immobilières pour les cessions réalisées à compter du 1er septembre 2013 : exonération totale d’IR après 22 ans de détention. Sauf terrains à bâtir qui restent exonérés totalement après 30 ans de détention. Un abattement exceptionnel de 25 % est prévu pour certaines cessions. Augmentation de la contribution additionnelle d’IS portée de 5 % à 10,7 % pour les sociétés soumises à l’IS réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 250 M€. Taxe exceptionnelle sur les hauts revenus de 50 % assise sur la part des rémunérations supérieure à 1 M€ (au titre de 2013 et 2014), à la charge des entreprises, plafonnée à 5 % du chiffre d’affaires. Contrôle fiscal : de nouvelles obligations de présentation de documents comptes consolidés et comptabilité analytique et fournir un “fichier des écritures comptables”. Fiscalité de l’innovation (CIR & JEI) : assouplissement des bases de calcul de certaines dépenses (CIR) et prorogation du régime des JEI jusqu’au 31/12/16 complété de l’exonération de cotisations sociales patronales désormais à taux plein pendant 7 ans. Création d’un PEA PME à compter du TVA relèvement des taux... et application 01/01/14, composé de parts et d’actions de PME ou d’ETI. aux livraisons de bien effectuées à compter du 01/01//14 et aux prestations de services achevées à compter du 01/01/14 (sauf option sur les débits). Paris Ile-de-france La TVA à 7 % reste applicable aux prestations de travaux (sous conditions) et des mesures spécifiques s’appliquent au logement social et au bâtiment. Agenda RENDEZ-VOUS 8mardi 4 Février 2014 apéro pacioli spécial chandeleur – 75008 paris chez Fabrice vidal – caderas martin 8vendredi 7 Février 2014 salon social & rh – 69008 lyon iae lyon – auditorium malraux 8Jeudi 13 Février limite des appels à candidature renouvellement des membres du conseil de gestion iFec paris-ile-de-France pour en savoir plus, rendez-vous sur www.ifec.fr Taxe sur les véhicules des sociétés À compter du 01/10/13, cette taxe est majorée d’une composante “air” destinée à prendre en compte les autres polluants atmosphériques émis par les véhicules et, notamment, les oxydes d’azote, les composés organiques volatils non méthaniques et les particules en suspension. Cette majoration est en fonction de l’année de mise en circulation et du type de carburant utilisé. Elle est comprise entre 20 € et 600 € selon les cas, par an et par véhicule. Delphine Cabon Membre du bureau de la section Paris-Ile-de-France [email protected] LES COMITÉS D’ENTREPRISE BIENTÔT SOUMIS AU COMMISSARIAT AUX COMPTES Le projet de loi sur la formation professionnelle et la démocratie sociale a été présenté le 22 janvier dernier au Conseil des ministres. Il prévoit l’obligation faite aux Comités d’Entreprise de nommer un commissaire aux comptes titulaire et un suppléant différents de ceux de l’entreprise. Cette obligation est applicable aux comités d’entreprise d’une certaine taille (50 salariés, bilan de plus de 1,55 M€ et des ressources supérieures à 3,1 M€). Les CE formés par un ensemble de plusieurs établissements doivent publier des comptes consolidés et certifiés par un commissaire aux comptes. Consultez le compte-rendu du Conseil des ministres en cliquant ici ! 4pagesIFECFev_IParisIdF03/02/1410:22Page3 Nouveaux marchés : les voici ! L’Accord National Interprofessionnel (ANI) du 11/01/13 s’est traduit par l’adoption de la LSE (Loi de Sécurisation de l’Emploi) du 14/06/13. Cette loi comporte de nouveaux dispositifs qui sont autant de nouvelles missions pour l’Expert-comptable telles que le mettent en avant les commissions secteur non-marchand (association & CE). Le récent décret du 27 décembre 2013 en précise certaines modalités. n Chakib HAFIANI Les principales dispositions de la LSE • La loi prévoit de nouveaux droits individuels pour les salariés (complémentaire santé, mobilité, assurance chômage…) et de nouveaux droits collectifs (information et consultation sur la stratégie de l’entreprise, utilisation du CICE, représentation des salariés au sein des conseils d’administration / surveillance…) ; • De nouveaux outils de flexibilité pour les entreprises : accords de mobilité collective, de maintien dans l’emploi et nouvelles modalités de restructuration ; • Des dispositions visant à sécuriser les entreprises (réduction des délais de prescription pour les recours aux prud’hommes, mise en place d’un barème pour les indemnités de départ, contrôle judiciaire limité dans le cadre des nouvelles modalités de restructuration…) ; • De nouvelles modalités en matière d’information / consultation I&C. Une nouvelle disposition importante en matière de délai de l’I&C : à l’issue du délai de consultation l’avis de l’IRP est réputé et doit être rendu. • De nouvelles consultations du CE (stratégie et CICE…). De nouvelles missions pour l’Expert-comptable du Comité d’Entreprise : • annuelle d’accompagnement sur les enjeux stratégiques, • sur le CICE, • sur les accords de maintien dans l’emploi, • accompagnement à la négociation des organisations syndicales en vue de l’élaboration d’un accord collectif (restructuration négociée), • sur la reprise de site. Ces cinq nouvelles missions induisent des évolutions pour l’Expert-comptable du CE • des délais de réalisation de mission plus contraints, • des conditions d’intervention avec des procédures d’information et consultation modifiées, • le développement de la dimension « Conseil » aux IRP (Instances Représentatives du Personnel) et aux Œuvres sociales, • des nouvelles compétences techniques nécessaires : envisager la formation, tant de nos équipes internes, que de celles du CE. Ces vrais nouveaux marchés sont autant de nouveaux services pour notre profession et d’axes de développement dans un environnement économique plus contraint ! Avec vos élus, participez, échangez, formez et informez ! Chakib Hafiani Membre du bureau de la section IFEC Paris-Ile-de-France [email protected] Vous aider dans le développement des missions sociales COMMUNIQUÉ La Mise en conformité des régimes collectifs de prévoyance et de retraite avant fin juin 2014, la généralisation de la « santé » dans l’entreprise avant fin 2015, la part patronale des contrats santé à réintégrer dans l’IR, autant de thèmes qui modifient la donne, autant de chefs d’entreprise qui s’interrogent. SwissLife souhaite vous aider dans l’accompagnement de vos clients pour leur apporter le meilleur conseil et consolider vos missions sociales. Les équipes de SwissLife mettent à votre disposition… …des modules de formation Social, fiscal, patrimonial, dernières évolutions jurisprudentielles ou professionnelles : nous vous proposons une large gamme de modules de formation, que ce soit en intra-cabinet ou réunions-clients. …des outils de calcul et de diagnostic Appuyez-vous sur l’expérience et le savoir-faire de nos équipes. Elles disposent d’une importante palette d’outils : bilan des garanties de prévoyance et santé, bilan retraite ou patrimonial, statut social et rémunération du chef d’entreprise ou de son conjoint, IFC. Vous pourrez ainsi apporter les solutions adaptées au profil de chacun de vos clients. Rendez-vous aux prochains Mardis de l’IFEC ! tél. : 06 11 60 45 89 [email protected] Stéphane COUDERT et Jean-Paul MINAIRE Directeurs Régionaux Adjoints Région Ile-de-France 73 bd Haussmann 75009 PARIS [email protected] [email protected] 4pagesIFECFev_IParisIdF03/02/1410:22Page4 L’entraide intergénérationnelle Une solution à la transmission de nos cabinets ? n Gilbert MÉTOUDI n qualité de représentants de la profession, nous sommes sensibles à la transmission des cabinets et, depuis plus de vingt ans, cet objectif est affiché par l’Ordre sans solution adaptée à la situation des confrères. Sur ce sujet, nous nous mobilisons afin de créer la passerelle intergénérationnelle facilitant la reprise de clientèle ou l’association de jeunes diplômés, notamment grâce au Salon de la Transmission de Cabinet (STC) que l’IFEC anime depuis près de 10 ans. Nous sommes encore confrontés aux difficultés dues aux freins de la transmission, à savoir le financement, la fiscalité et une réelle prise de conscience d’une dépatrimonialisation relative pour créer le projet entrepreneurial et soutenir l’attractivité de nos métiers de l'expertise comptable, de l'audit et du conseil. Nous devons stimuler l'ambition qui se partage entre associés et collaborateurs et dynamiser E un développement de clientèle et d'activités. Les profils et la formation des nouveaux diplômés permettent aujourd’hui d'envisager et de mener une réflexion afin d'identifier le positionnement des cabinets et définir une stratégie à la fois de performance et de croissance. Il ne suffit pas de parler de nouveaux marchés sans en donner le sens et, en premier lieu, s’appuyer sur la vision de celles et ceux qui voient l’avenir. Il nous paraît indispensable de mobiliser des moyens autrement que par des outils qui figent des constats et qui n'apportent ni valeur ajoutée, ni solution. Sans compétences, rien n'est possible. Il faut plutôt réveiller les consciences et agir afin de stimuler nos confrères dans de nouvelles formes d'organisation. Le rôle de l'Institution est d'échanger avec les milieux scolaires et universitaires et créer de vrais partenariats compris par les différents acteurs concernés par l'avenir et l'utilité des professions du chiffre. C'est dans cette voie que nous essayons d'agir actuellement, en tant que représentants de la profession et de notre syndicat en espérant disposer des appuis et des relais nécessaires par le biais des pouvoirs publics et des partenaires sensibles au sujet qui nous préoccupe. Nous sommes convaincus que la profession poursuivra sa mutation en gardant ses spécificités et sa réglementation au prix d'efforts et de certains sacrifices qui permettront le passage de relais en conservant notre place d'interlocuteurs privilégiés des chefs d’entreprise. Pour attirer des jeunes sans se sentir menacés par d’autres professions qui ne jouissent pas des avantages de notre statut et de notre diversité, nous devons agir et proposer des modèles innovants offrant de vraies perspectives d’association ou d’épanouissement et non se résigner en envisageant la fusion des métiers de l’expertise comptable et de l’audit. Il faut absolument se laisser cette dimension unique de l’exercice conjoint de l’expertise comptable et du commissariat aux comptes qui constituent le gage de l’engagement des talents qui nous rejoignent. Gilbert Metoudi Membre du bureau de la section IFEC Paris-Ile-de-France [email protected] A l’Ordre tout va bien … Et dans vos cabinets ? n Denis BARBAROSSA e gouvernement multiplie les réformes et autres pactes dont voici un rapide aperçu : simplification, compétitivité, responsabilité, confiance… De grands mots pour de grandes ambitions (CICE, TVA, temps partiel sont toujours plus compliqués dans l’axe de la simplification) et disparition lancinante des Conseils extérieurs et libéraux (régime de l’entrepreneur individuel et rapport Grandguillaume, par exemple). Mais quel est donc le projet de la majorité ECF pour la profession alors qu’elle est absente de tous les débats qui secouent nos cabinets et nos clients ?! Il suffit de constater la présence des avocats, pour ne citer qu’eux, dans le débat sur la déclaration préalable des montages fiscaux pour constater que leur profession se donne les moyens d’être entendue… Alors que nous nous interrogeons toujours sur le FEC (fichier des écritures comptables) à remettre désormais à chaque contrôle fiscal, la profession n’a pas émis la moindre hypothèse alors que les éditeurs ne sont pas prêts ! Mais alors qui sera responsable en cas de contrôle fiscal ? L Toutefois, n’exagérons pas : à l’Ordre de Paris tout va bien… Une webTV a été lancée avec la création d’une inattendue série, d’importants projets sont présentés (le débat n’a pas sa place semble-t-il). Résumons, que propose l’Ordre pour demain ? Une centrale d’achats ! Voilà qui sera parfait pour nos finances. Notre proposition : baissons donc le montant de nos cotisations si le seul intérêt de cotiser à un Ordre est de nous faire profiter d’une coopérative... Face à ces hésitations sur la place de la profession dans le débat citoyen, vos élus IFEC s’investissent. Certes la majorité en place nous laisse peu de moyens de nous exprimer, mais nous restons un contre-pouvoir constructif et très actif dans les commissions régaliennes : contrôle qualité où œuvre toujours fortement Elisabeth Thibout après l’avoir présidée 8 années, tableau où nos élus ne comptent pas leurs heures, non marchands et CE de vrais nouveaux marchés où des outils vous sont proposés et une visibilité offerte lors des diverses manifestations, fiscalité où une importante communication a été faite afin que nous soyons plus présents en commission départementale des impôts, attractivité pour attirer les nouveaux talents et faire connaître la profession. D’autres projets seront concrétisés au sein de l’IFEC Paris IdF. Nous vous donnons rendez-vous pour échanger lors des Apéro Pacioli ou des Mardi de l’ IFEC. Denis Barbarossa Vice-président de la section IFEC Paris-Ile-de-France [email protected]
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