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Quelques petites choses…
« Il n'existe rien de constant si ce n'est le changement. »
Phrase attribué à Bouddha
Lama Kunkyab Dordjé est français. Il a accompli deux fois la traditionnelle retraite de trois ans
au centre de Kundreul Ling, au Bost, monastère de Guendun Rinpoché.
Il se partage entre les enseignements qu’il donne et des retraites personnelles qu'il accomplit
accomplit.
Conférence publique : Développer
la bonté
Le vendredi 10 octobre 2014 à 20h30 au Centre ALTHEA, 2 avenue du Président Edouard Herriot (coté cours), 56000 Vannes
Développer la bonté, c'est développer sa motivation a accomplir le bien des autres. La connaissance la plus importante est
celle qui fait de nous une bonne personne et les qualités qui rendent un individu bon, honnête et respectable sont des
qualités comme la patience, la générosité et la bienveillance. Lama Kyenrab nous explique comment développer ces
qualités.
Un enseignement : La Pratique de Tchenrezi
Week-end du 11 et 12 octobre 2014
(samedi de 14h00 à 17h00. Dimanche 10h00 à12h00 et de 14h00 à 17h00 dans notre lieu habituel au 42 rue Jean Gougaud à Vannes)
Une divinité de méditation exprime les qualités de l’esprit éveillé présent en chacun. Tchenrézi représente la compassion
universelle et OM MANI PEME HOUNG est le mantra qui lui est associé.
Méditer sur Tchenrézi nous purifie et fait mûrir en nous la compassion. Une telle pratique est accessible aux débutants
et permet de se familiariser avec les tantras bouddhiques. Durant cet enseignement, Lama Kunkyab transmet les
instructions de pratique. Des sessions de questions-réponses permettent d’élucider les interrogations qui s’élèvent en
chacun durant la pratique.
Conférence publique : Donner
un sens a sa vie grace a la meditation
Le vendredi 6 décembre 2014 à 20h30 le lieu de la conférence sera précisé ultérieurement
Traducteur de nombreux lamas, Dominique THOMAS a étudié et enseigné une dizaine
d’années au Karmapa International Buddhist Institut de New Delhi. Il anime actuellement
des stages de philosophie et des cours de tibétain à Dhagpo Kagyu Ling en Dordogne
La méditation résulte de l’union de la détente et de la vigilance. Elle associe à une posture correcte du corps une attitude
d’esprit appropriée et l’utilisation d’un support ; fondée sur le lâcher prise, elle mène à la réalisation de la nature de
l’esprit. Elle nécessite aussi une compréhension des fonctionnements de l’être humain.
Dominique Thomas explique ces différentes notions et montre que ce cheminement donne un sens à notre vie.
Un enseignement : Du coussin a la vaisselle
Week-end du 5 et 7 décembre 2014
(samedi de 14h00 à 17h00. Dimanche 10h00 à12h00 et de 14h00 à 17h00 dans notre lieu habituel au 42 rue Jean Gougaud à Vannes)
Le chemin spirituel s’appuie sur ces trois aspects : l’étude permet l’analyse de l’enseignement du Bouddha, la réflexion en
permet une compréhension personnelle et la méditation d’en faire l’expérience. Dominique Thomas guidera ce week-end à
partir du livret « Du coussin à la vaisselle » de Jigme Rinpoche.
Lettre d’information du KTT de Vannes
sept 2014
Quelques petites choses…
Lama Jigmé Rinpoché
Du coussin à la vaisselle
La pratique méditative constitue un aspect du chemin, mais il faut aussi mettre en œuvre l'enseignement du
Bouddha dans le déroulement quotidien de notre vie : comment appliquer le Dharma au niveau de la
communication ? Comment garder l’esprit concentré ? Quelle est la meilleure façon d’agir pour nous-mêmes
et pour les autres ? Qu’est-ce qui est utile et nous permet de progresser au quotidien ? Comment relier la
pratique du Dharma à notre vie de tous les jours ? Telles sont les questions qui s’élèvent en général.
L’enseignement est la réalité et la vérité. Il est difficile d’appliquer à la lettre tout ce qu’il expose, mais
nous pouvons essayer de nous en approcher autant que possible. En créant une habitude, nous en
comprendrons davantage le sens et nous pourrons le mettre en œuvre de mieux en mieux.
Le monde offre tout un éventail d’individus vivant sur plusieurs continents, parlant différentes langues,
ayant des habitudes et des cultures variées. Le Dharma n’est pas une culture, il est universel, il ne faut pas
croire qu’il est réservé à certaines personnes. Le message du Bouddha n’est pas une mode temporaire, mais
une explication de la nature essentielle de tous les êtres sensibles. Chacun évolue dans son propre contexte
culturel, cependant ceci n’a aucune importance quand il s'agit de se relier au Dharma et de le mettre
véritablement en application.
Au Tibet, chacune des quatre écoles principales du bouddhisme* a l’habitude d’utiliser une phrase comme
référence. Ces quelques mots servent de support à la réflexion individuelle et sont un rappel de la pratique
dans le quotidien. Cet exercice permet ainsi de mieux voir le sens que revêt la condition humaine qui est la
nôtre et modifie notre perception de la vie, il ne faut pas être surpris alors du changement qui s’opère. En
effet, il nous permet, selon les situations que nous rencontrons, de voir ce qu’il faut mettre en œuvre et ce
qu’il faut éviter.
En d’autres termes, nous obtenons une vision globale, une orientation de base pour faire face aux épreuves
ou aux difficultés rencontrées. Cette compréhension s’acquiert individuellement, mais elle aura un impact
collectif. Comprendre l’enseignement et l’appliquer à nos actes concourt à nous offrir de meilleures
conditions de vie dans le futur.
Dans notre tradition, la phrase de référence est simplifiée pour être plus facile à retenir. En revanche, il
n’est pas plus aisé d’y réfléchir ou de vraiment l’appréhender. Quatre points précis servent de référence :
- La précieuse existence humaine,
- L’impermanence,
- Les causes et les effets,
- La souffrance.
Ces points concernent tous les êtres sensibles. En effet, tous les êtres humains possèdent un support
d’existence, un précieux corps, et ils sont tous confrontés à l’impermanence, au karma et à la souffrance.
Cultiver ce rappel permet d’emprunter la bonne direction, offre une protection contre les conditions
mauvaises (en nous évitant tout acte nuisible) et développe la compréhension de la condition de vie de tous
les êtres. Sur cette base, une vision plus large est acquise et les actions entreprises seront alors mues par
un souhait d’équanimité envers tous. Ceci n’est pas facile, mais reste tout à fait à notre portée. En
fonctionnant ainsi, l’esprit acquiert davantage de présence parce qu’il est beaucoup plus en lien avec la
réalité, et de ce fait il est moins en proie aux souffrances diverses. La souffrance, de manière générale, ne
disparaît pas, mais grâce à cette reconnaissance fondamentale, nous voyons son inanité et l’expérience
même de la souffrance change. En nous développant selon… vous pouvez lire la suite de ce texte dans le livret « du
coussin à la vaisselle » enseignement de Jigmé Rimpoché donné en juin 2010.
Lettre d’information du KTT de Vannes
sept 2014