Sujet du devoir Les réponses aux questions notées Qxx sont a rédigées sur des copies doubles, alors que celles notées Qyy doivent être rédigées sur le document chemise Devoir maison 10_14. Bonnes vacances !! A Implantation d’une ferme de SEAREV autour de l’île d’Yeu. Pourquoi un tel projet ? Outre leur contribution à la diminution des émissions de gaz à effet de serre, les énergies renouvelables présentent le double avantage de réduire la dépendance des États visà-vis des importations d’énergies fossiles, et d'être fondées sur des technologies de pointe créatrices d'emplois et d'exportations. Pour répondre à ces deux problématiques, des chercheurs du Laboratoire de Mécanique des Fluides (LMF) de l’École Centrale de Nantes ont eu l’idée d’exploiter les énergies de la mer, notamment celle des vagues. Ils ont ainsi conçu le prototype d’un système électrique autonome de récupération de l’énergie des vagues appelé SEAREV. Figure 1 : prototype du SEAREV à l’échelle 1 : 12 Projet de ferme marine Les développeurs estiment que l’on pourrait installer en mer des parcs de machines avec une densité de puissance de l’ordre de 25 MW par km2 de mer occupée, ce qui pourrait alimenter environ 8 000 foyers français en électricité (moyenne annuelle hors chauffage). Le SEAREV grandeur réelle (24 m sur 14 m, 1 000 tonnes dont 400 tonnes pour la roue pendulaire) devrait avoir une puissance électrique installée de 500 kW. Une ferme houlomotrice sera constituée de plusieurs dizaines de modules SEAREV ancrés par 30 à 50 m de fond, donc à 5 ou 10 km des côtes. L’électricité sera transportée à terre par un câble sous-marin. Les SEAREV situés au ras de l’eau seront bien balisés mais quasi invisibles depuis la côte. Le choix de l’implantation de la ferme doit donc être étudié avec attention car il a une incidence forte sur le nombre de foyers à terre alimentés en Figure 2 : modélisation d’une ferme marine électricité. Lycée Gustave Eiffel DM1 1 / 10 Principe de fonctionnement du SEAREV SEAREV est un système offshore de deuxième génération composé d’une coque étanche dans laquelle est suspendue une roue pendulaire chargée qui joue le rôle d’un pendule embarqué (figure 3 : engrenages entre la roue pendulaire et les tiges de vérin non représentés). La masse de cette roue à axe horizontal, de grand diamètre (9 m), est concentrée dans la partie inférieure lestée avec du béton. La partie supérieure est évidée. Sous l’action de la houle et des vagues, le SEAREV se met à osciller, entraînant à son tour un mouvement de va-et-vient de la roue pendulaire. Chacun possède son propre mouvement, le mouvement relatif entre la coque et la roue actionne Figure 3 : schéma de principe du un système hydro-électrique de conversion de fonctionnement du SEAREV l’énergie mécanique en énergie électricité : des vérins hydrauliques liés à la roue pendulaire chargent des accumulateurs à haute pression. En se déchargeant, ces derniers livrent à leur tour leur énergie à des moteurs hydrauliques qui entraînent des générateurs d’électricité. Compte-tenu de leur coût individuel et du coût de leur installation, les modules SEAREV devront être des plus performants au point de vue de la production d’énergie et devront résister longtemps à l’environnement marin. Viabilité du projet Objectifs : analyser la viabilité du projet d’installation d’une ferme de SEAREV à proximité de l’île d’Yeu pour garantir son autonomie électrique. Répondre à la problématique « exploiter l’énergie de la mer tout en respectant l’environnement (paysage, faune et flore sous-marine) est-elle une idée envisageable pour l’île d’Yeu ? ». QA1 À l’aide de la carte des mers entourant la France (figure 4), indiquer la côte la plus adéquate pour l’installation d’une ferme de SEAREV (côte de la Manche ou de l’Atlantique) et estimer la hauteur des vagues autour de l’île d’Yeu. Figure 4 : carte des mers de l’ouest de la France (hauteur de vagues). Lycée Gustave Eiffel DM1 2 / 10 Contraintes environnementales Dans l’élaboration d’un projet de création d’énergie alternative et « propre » comme le SEAREV, les ingénieurs ne peuvent plus éviter, avec les contraintes sociales de notre époque, de réaliser une étude complète du cycle de vie du produit (voir figure 5). Le SEAREV est encore à l’état de prototype mais on émet l’hypothèse que le produit final soit fabriqué réellement dans une usine située à Nantes à proximité de l’École Centrale (bureau d’études du projet). Figure 5 : cycle de vie d’un produit Les données concernant son transport (voir figure 6) jusqu’à sa zone de largage en mer sont les suivantes : – masse totale d’un SEAREV, Ms = 1 000 tonnes ; – transport routier jusqu’au port de Saint-Nazaire1 (ce port propose toutes les infrastructures nécessaires pour gérer le chargement du SEAREV pour son transport maritime), soit un trajet de 63 km ; – masse en charge maximale admissible d’un semiremorque, 40 tonnes ; – transport maritime de Saint-Nazaire à l’île d’Yeu, soit un trajet de 68 km ; – facteur d’émission GES 2 (Gaz à Effet de Serre) pour le frêt maritime, 38,84 g éq C·tonne -1·km-1. Figure 6 : carte de transport du SEAREV QA2 Estimer les émissions GES découlant du transport d’un SEAREV du port de Saint-Nazaire jusqu’à sa destination finale en mer au large de l’île d’Yeu (partie maritime de l’étape du cycle de vie nommée « distribution ») et celles liées à son fonctionnement. QA3 Le transport maritime du SEAREV dégage déjà beaucoup d’émissions GES. En ce qui concerne son transport routier, critiquer l’emplacement de l’usine de fabrication par rapport à la masse du SEAREV et proposer une solution pour diminuer au maximum les émissions dans cette étape du cycle de vie. QA4. Conclure sous la forme d’un texte de quelques lignes sur la pertinence d’installer une ferme de SEAREV autour de l’île d’Yeu. 1 Le port de Saint-Nazaire est connu pour son chantier naval (Chantiers de l’Atlantique) : le plus grand d’Europe. Celuici a construit un grand nombre de navires tels que les paquebots Queen Mary 2, Normandie ou France. 2 Le facteur d’émission donné est une valeur moyenne prenant en compte la fabrication du véhicule, la combustion de carburant et ses émissions en amont, les voyages à vide et en charge. Lycée Gustave Eiffel DM1 3 / 10 B Distributeur automatique de pizzas CooKsee Présentation Le groupe CooKsee technologie est le concepteur du premier automate préparateur et distributeur de pizzas. Cet automate CooKsee propose aux consommateurs une pizza de qualité, préparée devant eux en dix minutes au prix d’une pizza à emporter, de jour comme de nuit et sept jours sur sept. Il se présente comme un distributeur automatique (voir Figures 1 et 2), muni d’une surface vitrée qui dévoile chaque étape de la préparation et de la cuisson de la pizza. Le client choisit une recette parmi un large éventail de propositions. Zone de stockage Figure 1 Figure 2 Lycée Gustave Eiffel DM1 4 / 10 Fabrication d’une pizza La fabrication d’une pizza repose sur l’utilisation de dosettes qui contiennent la juste proportion des ingrédients nécessaires à sa confection. Trois types de dosettes sont requis pour la fabrication d’une pizza : Dosettes de type A : elles contiennent la pâte. Dosettes de type B : elles contiennent la tomate et le fromage. Dosettes de type C : elles contiennent les ingrédients de personnalisation (trois ingrédients par dosettes : champignons, olives…). L’automate assure lui-même le broyage et le stockage des déchets (dosettes vides). La réalisation d’une pizza requiert un certain nombre de tâches dont les principales sont : Etalement d’une pâte (dosette A) sur une sole (plaque de cuisson). Précuisson de levée de la pâte sans levain dans un four spécialement conçu et faisant l’objet d’un dépôt de brevet. Dépose de la sauce tomate et du fromage (dosette B). Dépose des ingrédients de personnalisation (dosette C). Cuisson de la pizza. Conditionnement de la pizza dans un carton. Le GRAFCET d’un point de vue système, donné cicontre, permet de mieux appréhender le cycle de fabrication d’une pizza. Ce GRAFCET a été volontairement simplifié, il ne prend notamment pas en compte la possibilité de préparation simultanée de plusieurs pizzas ou la gestion des deux fours. Variable d’étape Pour les GRAFCET, à chaque étape on associe une variable booléenne notée Xi où i est le numéro d'étape. Cette variable est considérée vraie (1) quand l'étape correspondante est active et fausse (0) quand l'étape est inactive. Lycée Gustave Eiffel Transitions temporisées La notation est de la forme «t1/variable/t2». Dans l’exemple la réceptivité n'est vraie que 3 s après que « a » passe de l’état 0 à l’état 1, elle ne redevient fausse que 7 s après que « a » passe de l’état 1 à l’état 0. DM1 5 / 10 Transition temporisée : cas général Analyse fonctionnelle QB1 A partir de l’analyse des éléments précédents, compléter le diagramme de niveau A-0 de l’analyse fonctionnelle de l’automate à pizzas. Analyse temporelle Le GRAFCET d’un point de vue système, permet de mieux appréhender le cycle de fabrication d’une pizza. La gestion de la distribution des pizzas non décrite dans ce GRAFCET, sera étudiée aux questions QB4 et QB5. QB2 Justifier la réceptivité associée à la transition t89. QB3 La capacité de stockage de l’automate est limitée à K pizzas (l’automate ne prend plus de commande s’il ne peut plus stocker de pizzas). La pizza en cours de fabrication étant repérée N (la variable N correspond à un compteur qui vaut 0 avant que la première pizza soit commandée), modifier la transition t01 et l’étape 1 afin de prendre en compte le nombre de pizzas en cours de fabrication. Remarque : Dans le cas où l’automate ne peut plus prendre de commande, un message demandant au client de patienter est adressé au client par l’intermédiaire du menu écran. Cette fonction sort du cadre de cette étude. QB4 Tracer le GRAFCET «distribuer la pizza » en sachant que celle-ci est : immédiatement distribuée si le ticket est introduit dans l’automate avant 20 s. stockée en «zone de stockage des pizzas prêtes » dans le cas contraire. QB5 Dans le cas où des pizzas auraient été stockées par l’automate, tracer le GRAFCET de «déstockage » permettant au client de récupérer sa pizza. C Tensiomètre SPG 300 La pression artérielle Ce qu’on appelle couramment l’hypertension artérielle représente en réalité une pression du sang dans les artères anormalement élevée. Par la suite, le terme de pression artérielle sera préféré à celui de tension artérielle. La pression artérielle varie lors de la contraction du coeur entre deux extrêmes (figure ci-contre) : la première donnée, la plus haute, appelée pression artérielle systolique (PAS) a lieu lorsque le coeur se contracte pour expulser le sang vers les organes via l’aorte, et vers les poumons via les artères pulmonaires ; c’est la systole ; la deuxième donnée, la plus basse, appelée pression artérielle diastolique (PAD) est mesurée lors de la phase de relaxation et de dilatation du coeur entre deux contractions et durant laquelle le coeur se remplit de sang ; c’est la diastole. L'Organisation Mondiale de la Santé définit l'hypertension artérielle à une pression artérielle systolique (PAS) supérieure à 120 mmHg1 et à une pression artérielle diastolique (PAD) supérieure à 80 mmHg, soit « une » pression supérieure à 120/80 ou « 12/8 » comme l’annoncent généralement les médecins. Lycée Gustave Eiffel DM1 6 / 10 Méthode oscillométrique Les composants du tensiomètre automatique au poignet SPG 300 sont décrits dans le DT1. L’utilisation de cet appareil est très simple, les étapes sont les suivantes : le patient enfile l’appareil en le positionnant comme sur la figure ci-contre ; un simple appui sur le bouton « Power » permet de lancer la mesure ; le brassard se gonfle automatiquement grâce au compresseur à membrane jusqu’à atteindre une pression suffisante pour couper la circulation sanguine dans l’artère radiale du poignet ; le brassard se dégonfle ensuite à vitesse constante grâce à l’électrovanne ; pendant cette phase, l’appareil enregistre les variations de pression dans le brassard et détermine la PAS et la PAD, à l’aide d’un algorithme ; le résultat de la mesure s’affiche à l‘écran (l’appareil indique également le rythme cardiaque) ; le résultat de la mesure est enregistré et un appui sur « Memory » permet d’accéder aux résultats des 42 dernières mesures. QC1 Compléter le diagramme FAST du tensiomètre à l’aide de DT1 et de DT2, en faisant apparaître les fonctions techniques et les constituants manquants. Lycée Gustave Eiffel DM1 7 / 10 Analyse structurelle Une vue synoptique des chaînes d’énergie et d’information a été réalisée sur le document réponse (QC2). Les constituants de la chaîne d’énergie sont reliés entre eux par un lien de puissance (demi-flèche) transportant les deux informations, effort e et flux f, dont le produit caractérise le transfert de puissance entre ces constituants. Quand on souhaite préciser les deux grandeurs précédentes sur un lien de puissance, la notation est montrée ci-contre. QC2 Sur la vue synoptique du document réponse (QC2), préciser les flux et les constituants manquants dans les zones grisées. Lycée Gustave Eiffel DM1 8 / 10 D Tri postal : Code 3 parmi 5 Le tri automatique des plis postaux nécessite la codification numérique du bureau distributeur. Le code numérique est lu automatiquement (lecture O.C.R. : Reconnaissance Optique de Caractères) ou par un opérateur. Il est ensuite traduit en un code à barres qui est matérialisé sous la forme de bâtonnets déposés sur le pli postal. Les «1» sont codés par des bâtonnets foncés, les «0» sont matérialisés par des bâtonnets pratiquement transparents, ces «1» et ces «0» étant séparés par des lignes séparatrices. Le code " 3 parmi 5 " retenu pour le code postal comporte trois «1» et deux «0» par chiffre codé. La lecture du code postal se fait de droite à gauche à partir du Start puisque les enveloppes se déplacent de gauche à droite dans les trieuses. Les cinq bits de chaque chiffre restent ordonnés de Code " 3 parmi 5 " utilisé par La Poste gauche à droite. QD1 En utilisant le codage utilisé à La Poste (ci-dessus) donner le code postal de la lettre. QD2 Donner le nombre de combinaisons possible de chaque chiffre codé. QD3 Donner alors le nom du codage en binaire utilisé. QD4 Compléter la table de vérité faisant apparaître pour chaque chiffre codé N, son code binaire N3N2N1N0 (N0 étant le LSB) et son code " 3 parmi 5 " b5b4b3b2b1. Transcodage code " 3 parmi 5 " à binaire On souhaite réaliser un transcodeur permettant d'exprimer le code postal en binaire, pouvant ensuite être visualisé en décimal, à l'aide de cinq afficheurs sept segments. On schématise le transcodeur de la façon suivante : QD5 Compléter le tableau de Karnaugh, dessiner les regroupements et déterminer l’équation de N0. Lycée Gustave Eiffel DM1 b5 b4 b3 b2 b1 Transcodeur "3 parmi 5" binaire 9 / 10 N3 N2 N1 N0 E Citerne à lait La citerne étudiée est équipée de trois capteurs photoélectriques (E1, E2 et E3) qui permettent de connaitre son niveau de remplissage. Lorsqu’un capteur reçoit de la lumière, il délivre une information logique égale à 1. Lorsqu’il ne reçoit pas de lumière l’information logique est égale à 0. L’unité de traitement des informations va nous permettre de : √ Allumer un voyant VA d’alarme lorsque : - La citerne est pleine. - Un défaut est détecté. √ Allumer un témoin VCV de cuve vide. √ Actionner des pompes P1 et P2 (correspondant aux arrivées de lait 1 et 2), dans les cas suivants : Niveau de lait < Niveau de E2 Niveau de lait > Niveau de E2 Niveau de lait > Niveau de E1 Défaut de fonctionnement Arrivée de lait 1 Arrivée de lait 2 Capteur E1 Info logique E1 Lumière Capteur E2 Info logique E2 P1 et P2 en marche P1 en marche P1 et P2 à l’arrêt P1 et P2 à l’arrêt Niveau de lait Capteur E3 Info logique E3 QE1 Dessiner la fonction traitement des informations logiques du système étudié. QE2 Compléter la table de vérité qui permet de réaliser un traitement logique de la commande de la citerne. QE3 A partir de la table de vérité, déterminer les équations logiques des différentes sorties (VA, VCV, P1 et P2). QE4 Simplifier ces équations logiques à l’aide des propriétés de l’algèbre de Boole. QE5 Etablir le logigramme correspondant à cette solution. F Barrière automatique Sympact La barrière Sympact est un dispositif de contrôle d'accès. La mise en énergie (sous tension) s'effectue à partir de l'interrupteur-sectionneur Q2 à commande rotative. Le relais thermique F1 protège le moteur qui actionne la barrière. En mode manuel (S3 au repos), les boutons poussoirs S1 et S2 permettent de lever ou de baisser la barrière. Les deux voyants (H1 et H2) permettent de signaler le sens de fonctionnement. A l’aide de schéma électrique de la partie commande ci-contre : QF1 Compléter le chronogramme correspondant au fonctionnement proposé, le système est en énergie (Q2 = 1) et il n’y a pas de surchauffe du moteur (F1 = 0). S2 QF2 Etablir l'équation de commande de marche du moteur (KM1 et KM2) en fonction des informations associées aux constituants d'entrée (S1, S2, S3, F1, Q2, KM1 et KM2) Lycée Gustave Eiffel DM1 10 / 10
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