En savoir - meet.ING

p
Ra
Industrie servicielle :
créer de la valeur qui repose sur des solutions
p or t e u
r
© G. MONTEAUD
s
C
Sofia Chaouadi
L’économie, et l’industrie en particulier, sont en pleine mutation.
D’abord parce que les organisations conventionnelles autosuffisantes sont en train de
(Bertrandt)
disparaître au profit de modèles qui se développent via l’intensification des échanges
lu
ro
bJ
(approvisionnements, informations, etc.) qui renforcent la nécessité de partenariats
eunes P
entre structures et entre entreprises.
Ensuite parce que la notion de service irrigue dorénavant toutes les réalisations,
qu’il s’agisse de l’industrie mais aussi des transports, de l’énergie, du bâtiment, etc.
Ainsi, la valeur ajoutée – et donc le succès – des entreprises modernes et
En partenariat avec la
Direction Générale des Entreprises
performantes ne se créent plus sur la production et la vente d’un bien,
mais sur la vente d’un service fourni par ce bien. Désormais plus de
Avec la participation de :
80% des entreprises industrielles ont des productions de services pour
• Avec Jo-Michel Dahan (DGE)
autrui et 30% d’entre elles finissent par produire plus de services que de
• Christophe Dépit (Assystem)
• Grégoire Lambert (Comex Nucléaire)
biens. Les entreprises de services B2B seront, elles-mêmes, conduites
• Patrice Vuidel (ATEMIS & Club de
à modifier leurs prestations et leurs comportements visl’Économie de la Fonctionnalité)
à-vis de ce bouleversement des chaînes de valeur ;
l’économie de la fonctionnalité est une réalité prégnante qui condamnera à court terme les sociétés
qui ne l’intégreront pas.
Dans ce cadre, les sociétés d’ingénierie – par définition en
avance de phase sur la conception des réalisations qui portent ces services
- sont les mieux placées pour diffuser en incitant leurs clients à réfléchir,
le plus en amont possible, à ces changements et ces transformations de
fonctionnalités. Pour cela, les sociétés d’ingénierie doivent elles-mêmes
relever le défi du recrutement de collaborateurs au profil particulièrement
atypique.
En effet, ces concepteurs d’un nouveau genre doivent être en mesure de pouvoir répondre, non pas uniquement aux besoins exprimés aujourd’hui par leurs
clients, mais aussi et surtout à ceux de demain… sans quoi, l’ingénieriste ne pourra
maintenir sa compétitivité via l’apport de solutions aux besoins concrets de ses clients.
Les formations classiques d’ingénieurs n’intègrent pas encore – ou alors trop peu – ces notions
de services et de création de valeur, pourtant clés tant pour l’avenir de l’ingénierie que pour celui de leurs
clients. Un effort important doit être fait en ce sens, la formation d’ingénieurs par apprentissage apparaissant comme une piste prometteuse à privilégier.
En partenariat avec :