BURKINA FASO -------------Unité – Progrès - Justice MINISTERE DES MINES ET DE L’ENERGIE ------------------------------ CADRE SECTORIEL DE DIALOGUE « MINES, CARRIERES ET ENERGIE » RAPPORT SECTORIEL DE PERFORMANCE DE L’ANNEE 2013 Mars 2014 Table des matières Sigles et abréviations ....................................................................................................................................... 1 INTRODUCTION................................................................................................................................................. 2 I- PERFORMANCES SECTORIELLES 2013 ......................................................................................... 5 1.1. État de réalisation des mesures et actions sectorielles et situation des indicateurs sectoriels en 2013 ................................................................................................................. 5 1.1.1 Secteur des mines et carrières............................................................................................ 5 Le cadre institutionnel, législatif et réglementaire .......................................................................... 5 Renforcement des capacités de contrôle et de suivi-évaluation du secteur minier ................ 6 Accompagnement de la petite production artisanale ..................................................................... 7 Accroissement de la production ............................................................................................................ 7 La production minière ............................................................................................................................ 8 Les projets avancés ................................................................................................................................. 8 La contribution au budget de l’Etat ................................................................................................... 9 1.1.2 Secteur de l’énergie .............................................................................................................. 10 Mettre en place un cadre institutionnel et les mesures réglementaires et fiscales qui permettent la mobilisation des acteurs et des ressources .......................................................... 11 Sécuriser l’approvisionnement du pays et réduire les coûts de l’énergie ............................... 12 Désenclaver les zones rurales par l’extension des réseaux et la pré-électrification............ 15 Mobiliser et mettre en valeur le potentiel énergétique national ................................................. 16 Améliorer l’efficacité de la consommation d’énergie ..................................................................... 18 Raccorder une plus grande partie de la population au réseau électrique .............................. 18 Installer des centrales pour les centres importants situés hors réseau.................................. 18 Développer des plates-formes multifonctionnelles avec mini-réseau ....................................... 19 Recourir au système photovoltaïque pour les populations des zones de faible densité ..... 19 1.1.3 Réalisations financières ...................................................................................................... 19 1.2 État du fonctionnement du CSD en 2013 et de la mise en œuvre des recommandations ....................................................................................................................................... 20 2. PERPECTIVES 2014-2017 .................................................................................................................. 22 2.1. Secteur des Mines et Carrières ............................................................................................. 22 2.2. Secteur de l’Energie .................................................................................................................. 23 Mettre en place un cadre institutionnel et les mesures réglementaires et fiscales qui permettent la mobilisation des acteurs et des ressources .......................................................... 23 Sécuriser l’approvisionnement du pays et réduire les coûts de l’énergie ............................... 24 Désenclaver les zones rurales par l’extension des réseaux et la pré-électrification............ 24 Améliorer l’efficacité de la consommation d’énergie ..................................................................... 25 Raccorder une plus grande partie de la population au réseau électrique .............................. 25 1.3 Mesures et actions proposées pour la matrice de performance 2015-2017 de la SCADD ........................................................................................................................................................... 26 2.3. Indicateurs proposés pour la matrice de performance 2015-2017 de la SCADD 28 CONCLUSION ................................................................................................................................................... 30 ANNEXES ........................................................................................................................................................... 31 i Sigles et abréviations ADECIA Agence pour le Développement de la Coopération Internationale dans les domaines de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Espaces Ruraux AFD Agence Française de Développement AN Assemblée Nationale BNAF Brigade Nationale Anti-Fraude de l'or BOA Bank Of Africa BOAD Banque Ouest Africaine de Développement BUMIGEB Bureau des Mines et de la Géologie CSD-MCE Cadre Sectoriel de Dialogue Mines Carrières et Energie DAF Direction de l'Administration et des Finances DAO Dossier d'Appel d'Offre DGE Direction Générale de l'Energie FDE Fonds de Développement de l'Electrification FFEM Fonds Français pour l’Environnement Mondial IRED Initiative Régionale pour l'Energie Durable ITIE Initiative de Transparences dans les Industries Extractives JPC Journée de Promotion des substances de Carrière MATD Ministère de l'Administration Territoriale et de la Décentralisation MATS Ministère de l'Administration du Territoire et de la Sécurité MICA Ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat MME Ministère des Mines et de l'Energie PABL Société Pan African Burkina Limited PACDE Projet d'appui à la Compétitivité et au Développement des Entreprises PADSEM Projet d'Appui au Développement du Secteur des Mines PAR GS Programme d’appui au renforcement de la gestion des finances publiques volet statistiques PASE Projet d'Accès aux Services Energétiques PASEL Projet d'Appui au Sous-secteur de l'Electricité PM Premier Ministère POSEM Politique sectorielle des Mines POSEN Politique sectorielle de l'Energie PRIELER Projet de Renforcement des Infrastructures Electriques et d'Electrification PROMIN journées de Promotion Minière PS Perception Spécialisée SCADD Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable SFI Société Financière Internationale SG Secrétariat Général SICAFIB Comité Interministériel chargé de la Coordination des Activités de promotion des Filières Biocarburants SLCD Service Laïc de Coopération et de Développement SONABEL Société National de l'Electricité du Burkina STN-SCADD Secrétariat Technique National de la SCADD TDE Taxe de Développement de l'Electrification UEMOA Union Economique et Monétaire Ouest Africaine Page | 1 INTRODUCTION Le Ministère des Mines et de l’Energie (MME) assure la mise en œuvre et le suivi de la politique du Gouvernement en matière de mines et d’énergie. Les politiques sectorielles des mines et de l’énergie opérationnalisent les stratégies en matière de mines et d’énergie définies dans la Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable (SCADD) qui est le cadre de référence national en matière de politique de développement économique et social. Conformément au mécanisme de coordination et de supervision de la mise en œuvre de la SCADD, le Cadre Sectoriel de Dialogue « Mines, Carrières et Energie (CSD-MCE)» assure la supervision de la mise en œuvre des politiques sectorielles des mines et de l’énergie. Ce CSD regroupe l’ensemble des acteurs intervenant dans le secteur des mines et carrières et celui de l’énergie, comprenant l’administration centrale et déconcentrée, le secteur privé, la société civile et les partenaires techniques et financiers. Il fonctionne sous la présidence du Ministre des Mines et de l’Energie. A l’instar des autres CSD, le CSD-MCE organise chaque année une revue sectorielle annuelle en vue d’examiner et d’approuver le bilan de la mise en œuvre des plans d’actions des politiques sectorielles au cours de l’année écoulée. Il propose également les actions à entreprendre pour corriger les insuffisances constatées et définit les perspectives pour les trois prochaines années. La revue sectorielle annuelle 2014 du CSD-MCE tenue le 25 février 2014 s’inscrit dans le mécanisme de supervision de la mise en œuvre des politiques sectorielles. Le présent document dresse le bilan des réalisations de l’année 2013 dans les secteurs des mines et de l’énergie et énonce les perspectives pour la période 2014-2017. Au regard de l’adoption récente (16 octobre 2013) des politiques sectorielles Mines (POSEM) et Energie (POSEN), il estutile de résumer ici les visions et grandes orientations définies dans ces documents référentiels. Vision et orientations stratégiques de la POSEM Vision: « A l’horizon 2025, le secteur minier du Burkina Faso est compétitif et constitue un véritable levier de développement socioéconomique durable ». La réalisation de cette vision exige que le Ministère en charge des mines assume efficacement sa mission en synergie avec les autres acteurs du secteur, dans le respect des principes directeurs. Deux orientations stratégiques : Page | 2 créer les conditions favorables à la recherche et à l’exploitation rationnelle et durable des ressources minérales ; maximiser les retombées de l’exploitation des substances minérales au profit de l’Etat, des collectivités territoriales et des entreprises locales, en exploitant de façon optimale la contribution du secteur minier à la croissance économique et au développement durable. L’objectif global est de promouvoir un secteur minier compétitif capable d’impulser la croissance et le développement durable du Burkina Faso. Vision et orientations stratégiques de la POSEN Suite à l’Etude Nationale Prospective Burkina 2025 réalisée en 2005, le Gouvernement, conscient du rôle moteur de l’énergie dans le développement d’un pays, a conduit en 2009 une étude prospective sur l’énergie au Burkina Faso qui a permis de définir la vision du secteur à l’horizon 2025 : Le secteur Energie du Burkina, s’appuyant sur les ressources endogènes et la coopération régionale, assure un accès universel aux services énergétiques modernes et conforte son rôle moteur de développement durable. L’atteinte de cette vision se traduira par l’accès universel aux services énergétiques à travers notamment l’approvisionnement du pays en énergie à moindre coût, le développement de l’offre d’énergies modernes en milieu rural, accessible à toutes les couches de la population. Cette énergie sera respectueuse de l’environnement. La réalisation de cette vision exige que le Ministère en charge de l’énergie assume efficacement sa mission en synergie d’actions avec les autres acteurs du secteur, dans le respect des principes. Quatre orientations stratégiques : Promouvoir l’utilisation des ressources endogènes (renforcer les capacités des acteurs, développer des mécanismes de financement interne, promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables) ; Tirer profit des opportunités de la Coopération sous régionale (promouvoir la coopération sous régionale, mettre en place un marché d’échange énergétique sous régional) ; Assurer un accès universel aux services énergétiques de qualité (développer et renforcer les infrastructures de production, de transport et de distribution, assurer un approvisionnement à moindre coût, améliorer la gouvernance du secteur, promouvoir le développement technologique, contribuer à améliorer le cadre de vie et le pouvoir d’achat des populations, notamment les plus défavorisées) ; Page | 3 Faire de l’énergie, un moteur de développement durable (réduire le poids de l’énergie dans les coûts de production, améliorer le niveau d’équipements des populations, contribuer à l’amélioration de la qualité des services sociaux de base, promouvoir l’utilisation rationnelle de l’énergie ainsi que les produits de substitution au bois énergie, contribuer à la préservation de l’environnement). L’objectif global poursuivi à travers la mise en œuvre de cette politique est de rendre l’énergie accessible à tous par la promotion de l’utilisation durable de nos ressources endogènes et en tirant profit des opportunités de la coopération sous régionale. Page | 4 I1.1. PERFORMANCES SECTORIELLES 2013 État de réalisation des mesures et actions sectorielles et situation des indicateurs sectoriels en 2013 1.1.1 Secteur des mines et carrières 1. Les orientations pour le secteur minier sont définies dans l’axe 1 de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), intitulé « Développement des piliers de la croissance accélérée »et dans son programme « Développement des secteurs prioritaires ». 2. Au cours de l’année 2013, les activités de recherche et d’exploitation minières se sont poursuivies malgré la baisse du cours mondial de l’or qui a mis en difficultés certaines mines. A cela s’ajoute la crise financière internationale qui ne favorise pas la mobilisation des ressources auprès des partenaires pour financer les activités minières. 3. Néanmoins, les prévisions du secteur des mines au titre de l’année 2013 se sont confirmées malgré le contexte international difficile. 4. Quatre actions étaient prévues : a. Amélioration du cadre législatif, institutionnel et réglementaire ; b. Renforcement des capacités de contrôle et de suivi-évaluation du secteur minier ; c. Accompagnement de la petite production artisanale ; d. Accroissement de la production. Le bilan des réalisations en 2013 se présente comme suit : Le cadre institutionnel, législatif et réglementaire 5. Le document de Politique sectorielle des mines (POSEM) assorti d’un plan d’actions triennal a été adopté en Conseil des Ministres le 16 octobre 2013. 6. La relecture du code minier et de ses textes d’application est en cours. Le projet de loi portant code minier a été adopté par le Conseil des Ministres le 02 octobre 2013 et soumis à l’Assemblée Nationale en novembre 2013. En vue de renforcer la concertation sur certains points notamment en matière de fiscalité, le projet a été retiré en attendant la session de mars 2014. 7. Par ailleurs, à l’issue des réformes engagées par le Gouvernement, le Burkina Faso a obtenu le statut de pays conforme aux exigences de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) le 27 février 2013. Page | 5 Renforcement des capacités de contrôle et de suivi-évaluation du secteur minier 8. Dans le cadre du renforcement de la lutte contre la fraude dans la commercialisation de l’or, la BNAF a achevé la rédaction d’un avant- projet de loi et de trois textes réglementaires. Tous ces textes ont été introduits dans le circuit administratif pour approbation en vue de leur adoption. En outre, l’élaboration d’une stratégie de lutte contre la fraude dans la commercialisation de l’or est en cours. 9. Au cours de l’année 2013, la Brigade Nationale de Lutte Anti-Fraude de l’or (BNAF) a réalisé un certain nombre d’activités dont les plus importantes sont : - élaboration d’une procédure de contrôle ; - contrôle systématique des comptoirs d’achat et de vente d’or installés à Ouagadougou ; - suivi de trois dossiers contentieux au niveau de la Justice dont un (01) a connu une issue favorable. 10. Les activités du Projet d’Appui au Développement du Secteur Minier (PADSEM) se sont poursuivies au cours de l’année 2013. Ce projet vise principalement le renforcement des capacités des principales institutions impliquées dans la gestion du secteur minier. Les activités phares réalisées en 2013 sont les suivantes : - le recrutement de l’assistance technique au BUMIGEB ; la contribution à l’organisation de la première édition des journées de promotion des substances de carrières ; la réalisation de l’étude environnementale sectorielle stratégique du secteur des mines ; la réalisation de l’étude diagnostique du cadastre minier ; l’acquisition d’équipement pour l’opérationnalisation de l’Ecole nationale supérieure des ingénieurs de Fada ; l’acquisition d’un logiciel d’exonération pour la Direction Générale des Douanes ; le renforcement des capacités de la Direction Générale des Impôts ; l’appui à l’élaboration du troisième rapport de l’ITIE. 11. Parmi les activités réalisées par le BUMIGEB au titre de la recherche géologique, on peut citer : - la révision de la carte géologique à l’échelle 1/200 000 de la feuille de l’Oudalan qui a été réalisée à 75% de la superficie de la feuille ; la révision de la carte géologique à l’échelle 1/200 000 de la feuille de Gaoua-Batié qui a atteint un taux de couverture en levé géologique de 45%. Une carte d’affleurement de la zone couverte existe ; Page | 6 - - - la révision de la carte géologique à l’échelle 1/200 000 de la partie burkinabè du degré carré de Kong qui est en cours a été exécuté à plus de 75% ; la cartographie des substances utiles de la Région des Hauts-Bassins est achevée. Une notice d’utilisation est en cours de réalisation ; la cartographie des substances utiles de la Région du Centre-Ouest démarrée en 2013 est à un taux de réalisation de 25% ; l’anomalie Uranium de Villy (Koudougou) a fait l’objet d’un contrôle au sol et des résultats encourageants ont été obtenus. Des travaux complémentaires (La géochimie sol et Roche) sont en cours afin de confirmer l’encrage de l’anomalie ; l’anomalie Uranium de Bongo (Koudougou) a aussi été contrôlée au sol. Les résultats sont en cours de traitements ; dans l’objectif de diversifier son portefeuille des indices et gîtes minéraux, le Burkina Faso a initié un programme de recherche des minéralisations liées aux granitoïdes. Deux zones pilotes ont été sélectionnées pour les études. Il s’agit de la zone de Zoungou dans le degré carré de Boulsa et de Mangodara dans le degré carré de Banfora. Les levés cartographiques de détail de ces zones ont été exécutés et des échantillons prélevés pour analyses multi éléments. Ce travail doit, à terme, permettre la mise en évidence d’autres minéralisations autre que l’or et qui sont liées à ces granitoïdes qui couvrent plus de 70% du territoire. Accompagnement de la petite production artisanale 12. Dans le cadre de la promotion de la petite production artisanale, 1 permis d’exploitation semi mécanisée et 9 autorisations d’exploitation artisanales traditionnelles ont été octroyés en 2013. Accroissement de la production 13. A la date du 31 décembre 2013, on dénombre 990 titres miniers et autorisations valides qui se répartissent comme suit: - 690 permis de recherche contre 667 en 2012 ; - 12 permis d’exploitation industrielle contre 11 en 2012 ; - 26 permis d’exploitation semi-mécanisée contre 25 valides en 2012 ; - 206 autorisations d’exploitation artisanale traditionnelle contre 197 en 2012 ; - 56 autorisations d’exploitation de substances de carrières contre 52 au 31 décembre 2012. 14. Dans le cadre de la promotion de l’exploitation des substances de carrières, l’élaboration d’un plan stratégique décennal de développement des substances de carrières a été engagée et est en cours de finalisation. Par Page | 7 ailleurs, la première édition des journées de promotion des substances de carrières a été organisée les 24, 25 et 26 octobre 2013 et a connu la participation de plus de deux cent (200) personnes venues de la sous-région. La production minière Production d’or 15. Au 31 décembre 2013, huit (08) mines d’or sont en production. Il s’agit de Taparko dans le Namentenga, Youga dans le Boulgou, Mana dans les Balé et le Mouhoun, Kalsaka dans le Yatenga, Inata dans le Soum, Essakane dans l’Oudalan, Bissa dans le Bam etSéguénéga dans le Yatenga. 16. La production industrielle d’or au 31 décembre 2013 s’élève à 32,527 tonnes d'or métalcontre29,196 tonnesà la même période de l’année 2012, soit un taux d’accroissement de l’ordre de 11%. La productionartisanale déclarée en 2013 est de 431,165 kg contre 972,90 kg en 2012, soit une baisse d’environ 55,68%.Cependant, il est à noter que la petite mine de Guiro dans le Soum, n’a pas produit en 2013 pour des contraintes d’ordre techniques et économiques. Production de zinc 17. La mine de zinc de Perkoa dans le Sanguié est entrée en production le 19 janvier 2013. A la date du 31 décembre 2013, elle a produit plus de 44 000 tonnes de concentré de zinc. Une concertation est engagée avec les parties prenantes pour définir le système de facturation des royalties. Production de manganèse 18. La mine de manganèse de Kiéré dans le Tuy a été mise en exploitation en 2009.Elle a suspendu ses activités en début 2012 pour des raisons économiques. Durant l’année 2013, elle n’a pas repris ses activités. Les projets avancés 19. Les activités de recherche se sont poursuivies avec des résultats probants. Nous dénombrons à ce jour, une dizaine de projets avancés pour l’or.Les principaux sont :Kiaka dans les provinces du Boulgou et du Zoundwéogo, Nianka-Nogbélé dans la Léraba, Konkera dans le Noumbiel, Bomboré dans le Ganzourgou, Houndé dans le Tuy et Karma dans le Yatenga. 20. Les promoteurs des projets « Nianka-Nogbélé » et « Karma » ont adressé des demandes de permis d’exploitation industrielle qui devraient être complétées par l’avis de conformité environnementale du Ministre de l’environnement et du développement durable avant la saisine de la Commission nationale des mines par le Ministre des Mines et de l’Energie. 21. Par ailleurs, il convient de rappeler que l’Etat a signé avec la Société Newmont Ventures Limited le 1er juin 2012, un contrat pour la reprise des Page | 8 activités minières du district aurifère de Poura. Les principales activités réalisées dans le cadre de ce projet sont : - travaux de recherche sur l’ensemble des permis d’exploration ; - réalisation d’une étude préliminaire sur l’environnement de l’ancienne mine et sur l’ensemble des permis en collaboration avec le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, le Ministère des Mines et de l’Energie et la société minière ; - réhabilitation de la route carrefour Poura à Poura-ville et la route Poura-Fara. 22. En outre, un accord de Partenariat Public-Privé a été signé entre l’Etat et la Société Pan African Burkina Limited (PABL) le 11 août 2012 pour la réalisation des projets intégrés et la mise en valeur du gisement de manganèse de Tambao. Les études de faisabilité technico-économiques sont bouclées et les réserves ont été portées de 19 millions de tonnes à plus de 100 millions de tonnes. 23. Un permis de recherche « Tambao » et deux autres permis de recherche dénommés Boulay et Essakan ont été attribués. Les activités menées courant 2013 sont les suivantes : - conduite d’enquêtes publiques et sociales ; - démarrage de l’étude technique ; - étude complète de l’infrastructure routière ; - étude complète de l’infrastructure ferroviaire ; - démarrage de l’étude d’impact environnemental. La contribution au budget de l’Etat 24. L’ensemble des autorisations et titres miniers a rapporté au Trésor Public en taxes et redevances minières en 2013, un montant total de cent quatre vingt onze milliards quatre cent huit millions quatre cent dix neuf mille deux cent cinquante quatre (191 408 419 254) francs CFA, contre cent quatre vingt neuf milliards cinq cent soixante cinq millions deux cent quatre vingt seize mille cent vingt huit (189 565 296 128)francs CFA en 2012. Ce montant représenterespectivement 20,19%, 45,11% et 34,7% pour les recettes de services, fiscales et douanièresau cours de l’année 2013. 25. L’évolution des recettes minières de 2011 à 2013 est donnée dans le tableau n°1 ci-dessous. Page | 9 Tableau 1 : Evolution de la contribution des recettes minières au budget de l’Etat de 2011 à 2013 Recettes en FCFA Recettes de services Recettes fiscales Recettes douanières TOTAL Années 2011 34 174 970 358 68 917 181 921 24 335 327 941 127 427 480 220 2012 42 995 664 229 106 341 891 772 40 227 740 127 189 565 296 128 (+49%) 2013 38 642 913 934 86 336 535 557 66 428 969 763 191 408 419 254 (+1%) Source : PS/MME 26. Il est à noter que la baisse des recettes de services et fiscales s’explique par la baisse du cours mondial de l’or. Par ailleurs, les recettes douanières ont connu une augmentation due à la mise en exploitation de nouvelles mines. 1.1.2 Secteur de l’énergie 27. Le secteur de l’énergie contribueà la réalisation des objectifs de la SCADD à travers ses Axe 1 « Développement des piliers de la croissance accélérée » et Axe 2 « Consolidation du capital humain, promotion et protection sociales » dans ses programmes : « Développement des infrastructures de soutien » et «Amélioration de l’accès aux services énergétiques modernes ». 28. Le programme « Développement des infrastructures de soutien » est mis en œuvre à travers les actions et mesures ci-après : - - Mettre en place un cadre institutionnel et les mesures réglementaires et fiscales qui permettent la mobilisation des acteurs et des ressources ; Sécuriser l’approvisionnement du pays et réduire les coûts de l’énergie ; Désenclaver les zones rurales par l’extension des réseaux et la préélectrification ; Mobiliser et mettre en valeur le potentiel énergétique national ; Améliorer l’efficacité de la consommation d’énergie. 29. Le programme « Amélioration de l’accès aux services énergétiques modernes » est mis en œuvre à travers les actions et mesures ci-après : - Raccorder une plus grande partie de la population au réseau électrique ; Installer des centrales pour les centres importants situés hors réseau ; Développer des plates-formes multifonctionnelles avec mini-réseau ; Recourir au système photovoltaïque pour les populations des zones de faible densité. 30. Le bilan de la mise en œuvre des actions et mesures du secteur de l’énergie au cours de l’année 2013 se présente comme suit : Page | 10 Mettre en place un cadre institutionnel et les mesures réglementaires et fiscales qui permettent la mobilisation des acteurs et des ressources 31. L’année 2013 a été marquée par l’adoption en Conseil des Ministres le 16 octobre 2013, de la Politique sectorielle de l’énergie (POSEN) assorti d’un plan d’actions triennal. 32. Deux (02) projets de décrets d’application de la loi 053/AN du 17 décembre 2012 portant règlementation générale du sous-secteur de l’électricité au Burkina Faso et deux (02) projetsd’arrêtés ont été élaborés et validés au cours d’un atelier national tenu du 12 au 14 décembre 2013 à Koudougou. Ces projets de textes qui sont en cours d’adoption sont : le Décret…./PRES/PM/MME/MEF/MICA/MATS/MATD portant obligations de service public, leurs conditions d’applications et les exemptions dans le sous-secteur de l’électricité au Burkina Faso ; le Décret…./PRES/PM/MME/MEF/MICA/MATS/MATD portant conditions de conclusion de contrats de délégation de services publics, de délivrance de licences, d’autorisations et de soumissions à l’obligation de déclaration d’installations dans le sous-secteur de l’électricité au Burkina Faso ; l’Arrêté…MME/SG/DGE portant attributions, organisation et fonctionnement de la Commission d’agrément technique de la profession d’entrepreneur de réseaux et de centrales électriques ; l’Arrêté…MME/SG/DGE portant fixation des conditions d’obtention de l’agrément technique de la profession d’entrepreneur de réseaux ou de centrales électriques. 33. Dans le cadre de la phase II du Projet d’Appui à la Compétitivité et au Développement de l’Entreprise (PACDE II), la Banque Mondiale a accédé à la requête de financer les services de consultants pour réaliser des études et une assistance technique au profit de la SONABEL. Les projets d’études inscrits dans ce cadre sont : - les schémas d’investissements de la Société Nationale d’Electricité du Burkina (SONABEL) et leurs implications tarifaires ; l’audit technique des infrastructures et l’inventaire des actifs de la Société Nationale d’Electricité du Burkina (SONABEL) ; l’audit des ressources humaines de la Société Nationale d’Electricité du Burkina (SONABEL). 34. S’agissant de l’étude sur les schémas d’investissements de la SONABEL et leurs implications tarifaires, le Consultant est le GROUPEMENT IDEA Page | 11 CONSULT INTERNATIONAL. Tous les quatre rapports (diagnostic, prévision de la demande, plan d’investissement et étude tarifaire) attendus dans cette étude ont été transmis à la SONABEL. Le taux de réalisation de cette étude est de 100%. 35. En ce qui concerne l’étude sur l’audit technique des infrastructures et l’inventaire des actifs de la SONABEL, le Consultant retenu est le GROUPEMENT REGIE/ROCHE. Tous les rapports attendus dans cette étude ont été transmis à la SONABEL. Le taux de réalisation de cette étude est de 100%. 36. Le Consultant retenu pour l’étude sur l’audit des ressources humaines de la SONABEL est le Cabinet SOFRECO. Tous les rapports attendus dans cette étude ont été transmis à la SONABEL. L’atelier de restitution finale marquant la fin de cette étude s’est tenu le vendredi 28 juin 2013. Le taux de réalisation de cette étude est de 100%. 37. L’assistance technique vise à appuyer la SONABEL dans l’amélioration de sa gestion, de sa gouvernance et de la qualité des prestations qu’elle offre à sa clientèle. Le Consultant retenu pour cette étude est le Groupement ARTELIA / TRACTEBEL. Toutes les phases du projet ont été déroulées et les formations prévues, réalisées. L’atelier de validation s’est tenu le 05 novembre 2013 et les observations ont été transmises au consultant. Tous les rapports définitifs de cette étude ont été transmis à la SONABEL en fin novembre 2013. Le taux de réalisation de cette étude est de 100%. 38. Par ailleurs, la Banque Mondiale a accepté l’utilisation d’une partie des ressources du PACDE II pour financer l’acquisition d’un logiciel de gestion clientèle pour la SONABEL. Bien que le processus d’appel d’offre ait été conduit à son terme, il n’a pas permis de sélectionner un soumissionnaire présentant les garanties nécessaires à la bonne conduite de la mission. Ce projet inscrit au premier trimestre 2013, n’a donc pas été réalisé jusqu’à la clôture du PACDE II le 31 décembre 2013. 39. En plus des études suscitées, une étude financière et de mise à jour du modèle financier de la SONABEL a été réalisée par le cabinet ERNST&YOUNG sur financement de l’AFD. Le modèle est en cours de finalisation. Le Consultant est attendu au premier trimestre 2014 pour la formation des utilisateurs et la réalisation des premières projections financières. Sécuriser l’approvisionnement du pays et réduire les coûts de l’énergie Dans le sous-secteur de l’énergie électrique 40. En matière d’approvisionnement du Burkina Faso en énergie électrique, l’état d’avancement des actions prévues se présente comme suit : 41. Projet d’interconnexion entre Bolgatanga au Ghana et Ouagadougou : Le contrat avec l’ingénieur conseil qui sera chargé de la revue des dossiers Page | 12 d’appels d’offres et de l’assistance à la sélection des entreprises a été signé le 17 décembre 2013. En rappel, le coût global du projet est évalué à 56 milliards de FCFA dont 36 milliards de FCFA pour les investissements à réaliser sur le territoire burkinabè et 20 milliards de FCFA pour le Ghana. 42. Projet d’interconnexion Electrique Han (Ghana) – Bobo Dioulasso (Burkina Faso) – Sikasso (Mali) – Bamako (Mali) : Le tronçon SikassoBamako sera pris en charge séparément par le Mali. Les études ci-après devraient démarrer au mois de janvier 2014 suite à la conclusion des négociations avec les bureaux d’études retenus. Il s’agit de : o o o l’étude complémentaire à l’étude de faisabilité et à la préparation des dossiers de qualification et d’appels d’offres ; l’étude complémentaire à l’étude d’Impact Environnemental et social ; l’étude du cadre commercial. 43. Projet d’interconnexion électrique BirninKebbi (Nigéria) - Zabori (Niger) Niamey (Niger) - Ouagadougou (Burkina Faso) et Bembéréké (Bénin) :On note la sélection d’une liste restreinte de bureaux d’études en vue des études de préinvestissement. Leurs offres sont attendues pour le 20 janvier 2014 au WAPP à Cotonou. Le coût du projet côté Burkina Faso est estimé à 59 milliards de F CFA. 44. Construction de la centrale thermique de 90 MW de Komsilga en trois phases : La première tranche de 18 MW, d’un coût d’environ 18,8 milliards de FCFA a été mise en service en mars 2013. Le financement a été assuré par le Budget de l’Etat et celui de la SONABEL. 45. Les travaux de construction de la troisième tranche de 36 MW et d’un poste 33kV/90kV pour l’évacuation de l’énergie sur financement de l’Initiative Régionale pour l’Energie Durable (IRED/UEMOA) et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) sont très avancés. La plupart des équipements est livrée sur le site. Les ouvrages seront fonctionnels au cours du premier semestre 2014. Son coût est d’environ 34 milliards de F CFA. 46. Extension de la centrale Bobo II par la mise en place d’une puissance additionnelle de 40 MW : L’extension concerne une première tranche de 20 MW financée par la BOAD et la SONABEL pour un coût d’environ 20 milliards de F CFA, et une deuxième tranche de 20 MW financée par l’Etat et la SONABEL pour un coût global d’environ 22 milliards de F CFA. Le taux d’exécution est estimé à 32% en fin décembre 2013. 47. Recrutement d’un producteur indépendant d’électricité pour la fourniture de 70 MW extensible à 100 MW : Un rapport d’analyse préliminaire du coût potentiel du projet a été élaboré par la Société Financière Internationale (SFI) et discuté avec le Ministère en charge de l’Energie. L’évaluation de la faisabilité du projet en partenariat public-privé a Page | 13 été effectuée par la SFI en accord avec la règlementation en vigueur au Burkina Faso. Les discussions entre la SFI et le Ministère en charge de l’Energie sur la conduite à tenir pour le processus de recrutement sont en cours. 48. Pour accompagner le secteur minier en pleine croissance, il a été entrepris des activités telles que : - la sélection de l’entrepreneur chargé des travaux de raccordement en 90 kV de la Mine d’or de Mana au réseau SONABEL à partir de Pâ. Le coût des travaux est d’environ 8 milliards de F CFA ; les travaux se déroulent normalement et doivent s’achever en septembre 2014 ; - les études de faisabilité et d’impact environnemental en collaboration avec CI-Energies (Côte d’Ivoire) pour le raccordement en 90 kV à partir de Ferkessédougou de la mine d’or de « BANFORA GOLD PROJECT » située dans la province de la Leraba, commune de Niankorodougou ; - les études de préfaisabilité pour le raccordement en 225 kV à partir de Zagtouli de la mine d’or d’Essakane située dans la province de l’Oudalan, commune de Gorom-Gorom. Dans le sous-secteurdes hydrocarbures La procédure de recrutement d’un consultant pour l’actualisation de l’étude de faisabilité du projet de pipeline Bolgatanga-Ouagadougou est achevée. La signature et l’approbation du contrat avec l’attributaire est intervenue le 17 décembre. Le démarrage effectif des travaux del’ingénieur conseil est intervenu en février 2014. 49. envisagé pour le mois de février 2014. 50. Des discussions sont en cours avec des bailleurs de fonds pour le financement de la construction du pipeline. La conclusion d’un éventuel accord de financement interviendra à l’issue du rapport d’étude de faisabilité attendue pour le mois de juillet 2014. 51. En ce qui concerne l’accroissement de l’accès aux énergies modernes par l’amélioration et le renforcement du cadre réglementaire, il est soumis au Conseil des Ministres pour adoption, un projet de décret et un projet d’arrêté conjoint en relecture du décret n° 2002-146/PRES/PM/MCPEA/MCE du 03 mai 2002 portant réglementation de la distribution des produits pétroliers et dérivés au Burkina Faso et de l’arrêté conjoint n° 2003-022/MCPEA/MCE du 01 avril 2003 portant modalités de délivrance, de renouvellement et de retrait de l’agrément en qualité de distributeur de produits pétroliers et dérivés. 52. Par ailleurs, des projets d’arrêtés relatifs à la réglementation des infrastructures de stockage et de distribution ont été élaborés et seront Page | 14 validés lors d’un atelier national après adoption du décret ci-dessus évoqué par le Conseil des Ministres. Désenclaver les zones rurales par l’extension des réseaux et la pré-électrification 53. Programme spécial du Chef de l’Etat « Electrification de 87 Chefs-lieux de Communes Rurales » : Vague 1 : sur les 25 chefs-lieux prévus dans cette vague, 09 (Nobéré, Kayao, Bindé, Gaongo, Doumbalé, Zekuy, Guiaro, Zoaga et Gossina) ont été mis sous tension en 2013. Les travaux se poursuivent pour les 16 localités restantes ; − Vague 2 : les travaux de cette vague qui portent sur 22 localités sont en cours et seront achevés d’ici à fin décembre 2014 ; − Vague 3 : l’appel d’offres pour la réalisation des travaux a été lancé le 18 novembre 2013 et le dépouillement des offres prévu le 29 janvier 2014. Le délai d’exécution des travaux étant fixé à 10 mois, la mise en service des ouvrages est espérée dans le premier trimestre 2015. 54. Projet de Renforcement des Infrastructures Electriques et d’Electrification Rurale (PRIELER) : A ce jour, les contrats avec les deux (2) entreprises retenues sont entrés en vigueur et les travaux d’exécution sont estimés à environ 58%. Le délai d’exécution des travaux est de 24 mois et s’achèvent en avril 2015. 55. Projet d’électrification de 94 localités sur financement de la République de l’Inde dénommé Projet TEAM 9 : Les contrats des travaux avec les deux entreprises sont entrés en vigueur respectivement le 03 janvier 2013 et le 13 février 2013. Le taux d’exécution physique des travaux est estimé à 46%. Le délai d’exécution des travaux est de 24 mois; 56. Projets de la Facilité Energie II de l’Union Européenne : Le projet ELSA a connu le lancement de son premier DAO le 20 juin 2013. Vingt un (21) localités sur les 36 sont concernées par le premier lot. Les résultats des travaux de la sous-commission technique sont en attente de publication. Le lancement du deuxième lot devrait également intervenir courant 2014. 57. Concernant le projet SINCO à ce jour, l’électrification des dix (10) localités est en cours d’achèvement (réseau de distribution électrique est en cours de finition et démarrage du piquetage pour le réseau BT). 58. Une centrale solaire injectant sur le réseau devrait être construite dans le cadre du projet. Le DAO a été lancé en juin 2013. 59. Au titre du projet porté par la SLCD, une localité sur quatre a été électrifiée et les travaux sont en cours dans les trois (3) autres. Page | 15 60. Projet sur financement de la Taxe de Développement de l’Electrification (TDE) et du budget du FDE : Dix neuf (19) localités ont été électrifiées en 2013 au titre du financement de la TDE. 61. Projet d’Appui au Sous-secteur de l’Electricité (PASEL) : Un accord de prêt a été signé avec l’Association Internationale de Développement (IDA) pour un montant de 50 millions de dollars US soit environ 25 milliards de FCFA le 08 octobre 2013 pour le financement du Projet. Ce projet permettra d’électrifier 53 localités rurales, de renforcer le parc de production de Fada N’gourma et de Ouahigouya et de financer les activités de maîtrise de l’énergie. 62. Par ailleurs, sur appui budgétaire exceptionnel de 3 milliards de francs CFA de l’Etat, 20 localités sont en cours d’électrification par raccordement au réseau national et seront achevées au cours de l’année 2014. Mobiliser et mettre en valeur le potentiel énergétique national 63. En ce qui concerne l’énergie solaire, le Gouvernement a engagé un certain nombre d’actions en vue de créer un environnement institutionnel, règlementaire et fiscal favorable afin de susciter un intérêt plus accru des investisseurs privés dans le secteur. Il s’agit : - - de l’exonération des droits et taxes de douane en faveur des équipements solaires importés au Burkina Faso à compter du 01 janvier 2013 sur une période de cinq (05) ans ; du recrutement de deux (02) ou trois (03) promoteurs privés pour la construction de centrales solaires photovoltaïques en vue d’accroitre l’offre en énergie électrique. 64. En outre, le Gouvernement met en œuvre un certain nombre de projets avec l’appui des Partenaires Techniques et Financiers. Il s’agit : - de la construction d’une centrale solaire de 33 MWc à Zagtouli sur financement de l’Union Européenne, de l’AFD et de la BEI : l’achèvement des études complémentaires de la centrale solaire photovoltaïque de Zagtouli qui passe de 20 à 33 MWc pour un coût total de 70 millions d’euros y compris les ouvrages d’augmentation de la capacité d’évacuation sur le Réseau National Interconnecté. La convention de financement avec l’Union Européenne, à hauteur de 25 millions d’euros, a été signée en avril 2013. Les conventions avec les co-bailleurs AFD et BEI sont en préparation pour une signature très prochaine sans incidence sur le calendrier normal des activités. Les travaux pourraient démarrer en septembre 2014; - du recrutement d’un ingénieur conseil pour la réalisation d’une étude en vue de définir une situation de référence en matière de tarification et d’appuis possibles du gouvernement à la filière solaire au Burkina Faso; Page | 16 - de la réalisation des études et des DAO des mini-centrales solaires de Kaya, Ouaga 2000, Diapaga, Dédougou et Gaoua, d’un coût total de 4 millions d’euros; - de la construction, en partenariat avec SEMAFO, d’une centrale solaire de 20 MW à Mana. Les discussions sur le prix de cession du kWh se poursuivent. 65. Par ailleurs, le Gouvernement accompagne plusieurs ONG et associations privées dans leurs activités de pré-électrification des localités rurales par le solaire. Il s’agit par exemple de FONDEM dans le Kouritenga, de YEELEN dans le Kénédougou, etc. 66. En ce qui concerne les biocarburants le Gouvernement a mis en place un Comité Interministériel chargé de la Coordination des Activités de promotion des Filières Biocarburants en abrégé CICAFIB afin de créer un meilleur encadrement de la filière biocarburant. 67. En outre, sur financement de l’Agence Française de Développement (AFD) et du Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM), l’Agence pour le Développement de la Coopération Internationale dans les domaines de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Espaces Ruraux (ADECIA) et le Ministère en charge de l’énergie mettenten œuvre le Programme d’Appui à la Structuration et au Développement de la filière paysanne de Jatropha/biocarburant au Burkina Faso. 68. Ce programme permettra à terme de mieux cadrer les politiques publiques en matière de biocarburant et de créer un cadre institutionnel permettant une meilleure structuration et une meilleure organisation de la filière. 69. En ce qui concerne la réalisation du barrage hydroélectrique de Bagré aval, le consultant chargé de la réalisation des études de faisabilité, de l’avantprojet détaillé et de l’élaboration des DAO a été recruté. Un ordre de service pour le démarrage de ses prestations d’études a été établi. Le coût de l’étude est d’environ 600 millions de FCFA sur financement du budget de l’Etat. 70. En outre, la Banque Mondiale a accordé au Gouvernement dans le cadre du PASEL un financement en vue de réaliser des études de faisabilité de quatre autres mini centrales hydroélectriques. Il s’agit de Bon sur le Mouhoun à cheval entre les provinces de la Bourguiba et de la Sissili ; Bontioli sur la Bougouriba à environ 20 km en aval du pont de Diébougou ; Gongourou sur le Poni à environ 35 km au Sud-Est de Gaoua, Folonzo sur la Comoé à environ 60 km au Sud-Est de Niangoloko. 71. Une étude sur l’inventaire des sites hydroélectriques au Burkina Faso réalisée en 1999 par EDF a montré que l’aménagement de ces quatre sites permettra d’avoir environ 28,7 MW avec un productible annuel de 85,4 GWh. Page | 17 Améliorer l’efficacité de la consommation d’énergie 72. Elaboration d’un Plan National d’Actions de Maîtrise de l’Energie au Burkina Faso : Les prestationsont démarré courant octobre 2013 et se poursuivent normalement. Le taux d’exécution au 31 décembre 2013 est estimé à 60%. Un atelier de restitution est prévu pour la fin mars 2014. Raccorder une plus grande partie de la population au réseau électrique 73. Raccordement des centres isolés au réseau national interconnecté : o L’achèvement des interconnexions Dédougou-Tougan, DédougouNouna, Pouytenga-Boulsa-Bogandé, Ouaga-Kongoussi, Pâ-Dano et Dori-Gorom sur financement BOAD ; o le raccordement des centres isolés de Dédougou, Boromo et Gaoua ainsi que de l’électrification des localités de Bana, Kona, Ouahabou, BouroumBouroum et Tiankoura ; o L’achèvement des interconnexions Pâ–Dédougou, Pâ – Boromo et Diébougou – Gaoua; o Pour ce qui concerne la réalisation des interconnexions entre Ouagadougou et Ouahigouya en 90 kV, Kongoussi et Djibo en 33 kV , Kaya et Dori en 33 kV, avec au passage le raccordement des localités de Bourzanga , Namsiguia, Bani, Yalgo, Tougouri et Pissila, la mise en vigueur des contrats est en attente de la levée des conditionnalités du bailleur de fonds. 74. Projet d’accès aux services énergétiques (PASE) sur financement de la Banque Mondiale : Au 31 décembre 2013, en ce qui concerne l’électrification des 25 localités par interconnexion au réseau national, tous les travaux sont achevés. Les réceptions provisoires ont été prononcées et les systèmes électriques mis en service. Installer des centrales pour les centres importants situés hors réseau 75. Projet d’accès aux services énergétiques (PASE) sur financement de la Banque Mondiale : Les travaux d’électrification des 5 localités par minicentrales diesel dans la région du sahel sont également achevés et la mise en service est effective. Page | 18 Développer des plates-formes multifonctionnelles avec miniréseau 76. Le développement des plates-formes multifonctionnelles avec mini-réseau est pilotée par le Ministère de l’Economie et des Finances. Recourir au système photovoltaïque pour les populations des zones de faible densité 77. Projet d’accès aux services énergétiques (PASE) sur financement de la Banque Mondiale : L’entreprise IKRATOS a été attributaire des travaux d’électrification par fournitures et poses de kits solaires photovoltaïques dans les 20 localités. Un échantillon des kits a été présenté aux bénéficiaires dans l’ensemble des 20 localités. La distribution effective interviendra dans les localités courant 2014 et devra prendre fin avant fin Avril 2014. 1.1.3 Réalisations financières 78. Situation d’exécution des dotations budgétaires de l’Etat : a. Les crédits budgétaires, tous titres confondus, alloués au Ministère des Mines et de l’Energie au titre de la loi de finances 2013, s’élèvent à 33 668 244 000 F CFA (dotation corrigée). b. Au 31 décembre 2013, le budget a été exécuté à hauteur de 33 569 276 000 F CFA, soit un taux d’exécution de 99,71%. La situation d’exécution du budget par titre est donnée par le tableau n°2 cidessous. Tableau n°2: Récapitulatif de l'exécution du budget du MME au 31 décembre 2013 (en milliers de F CFA) Nature Dépenses Titre 2 : Dépenses de personnel Titre 3: Dépenses de fonctionnement Titre 4 : Dépenses de transferts courants Titre 5: Dépenses d’investissement TOTAL 387 022 Dotation corrigée 387 022 Montant engagé visé 390 685 Taux d’exécution 109,56% 96 040 165 490 149 286 90,21% 2 871 501 2 871 501 2 871 205 99,99% 10 326 256 30 244 231 30 158 100 99,72% 13 680 819 33 668 244 33 569 276 99,71% Dotation 2013 Source : DAF/MME 79. Recettes de services :Le Ministère des Mines et de l’Energie réalise trois (03) catégories de recettes de services que sont : - la taxe de soutien au développement des activités audiovisuelles ; - les droits proportionnels : elles sont constituées des redevances proportionnelles et des taxes superficiaires ; - les droits fixes. Page | 19 Des frais de dossiers sont également enregistrés. 80. La situation des recouvrements de l’année 2013 au 31 décembre est consignée dans le tableau n°3 ci-dessous. Tableau n°3 :Recouvrement des recettes au 31 décembre 2013 (en milliers de F CFA) 2013 Nature des recettes Taxe de soutien au développement des Activités Audiovisuelles Redevances proportionnelles Taxes superficiaires Droits fixes Pénalités Frais de dossiers (comptoirs d'achat) TOTAL Prévisions annuelles Cumul recouvrements des mois précédents Cumul recouvrements au 31/12/2013 Taux 2 500 000 2 318 064 2 318 064 92,72% 53 869 098 7 207 704 636 000 119 333 10 000 64 342 135 31 042 314 4 392 496 347 200 108 256 400 38 208 730 33 604 538 4 486 568 391 200 113 521 440 40 914 331 62,38% 62,25% 61,51% 95,13% 4,40% 63,59% Sources : DAF/MME ; PS/MME 81. Le taux global d’exécution des recettes de service est de 63,59% au 31 décembre 2013. 1.2 État du fonctionnement du CSD en 2013 et de la mise en œuvre des recommandations 82. Le Cadre Sectoriel de Dialogue « Mines, Carrières et Energie (CSD-MCE)» assure la supervision de la mise en œuvre des politiques sectorielles des mines et de l’énergie. Il a été mis en place par l’arrêté n°2014000024/MME/CAB portant création, composition, attributions, organisation et fonctionnement du Cadre Sectoriel de Dialogue « Mines, Carrières et Energie » du 19 février 2014. 83. Pour la préparation des sessions du CSD, un comité est chargé notamment de la collecte des données et de la rédaction des rapports sectoriels de performance (à mi-parcours et annuel). 84. La revue sectorielle à mi-parcours 2013, s’est tenue le lundi 30 septembre 2013. La revue sectorielle annuelle 2014, quant à elle s’est tenue en février 2014 et a permis d’examiner et d’approuver le rapport sectoriel de performance de l'année 2013, ainsi que la matrice sectorielle de performance 2014-2017. Page | 20 85. La participation des membres du CSD aux différentes sessions est jugée globalement satisfaisante tant au niveau du taux de participation que de la représentativité des différents acteurs. 86. Les travaux préparatoires de la présente revue sectorielle ne se sont pas déroulés sans difficultés. Au titre de ces difficultés, on peut citer les insuffisances de productions statistiques et celles liées à l’utilisation du nouveau canevas du rapport sectoriel de performance par les structures techniques. 87. Lors de la revue sectorielle annuelle 2013, les membres du CSD avaient adopté deux recommandations relatives : - au renforcement des capacités des structures impliquées dans la production des rapports sectoriels de performances ; - à l’appui matériel et financier à la production régulière des annuaires statistiques. 88. Le point de la mise en œuvre de ces recommandations est présenté dans le tableau ci-dessous. Tableau de l'état de la mise en œuvre des recommandations de la revue sectorielle annuelle 2013 N° Recommandations Échéance Structures de mise responsables en œuvre Renforcement des capacités des structures 1 impliquées dans la production des rapports sectoriels de performances - Appui matériel et financier à la production régulière des annuaires statistiques - 2 État de mise en œuvre Commentaire - Dotations budgétaires pour la préparation des sectorielles STN/SCADD ; revues annuelles et à mi-parcours 50 000 000 Secrétariats Techniques des 2014 ; FCFA acquis CSD - Ateliers de formations au profit des secrétariats techniques des CSD. et Appui technique financier du Programme Elaboration de d’appui au renforcement de l’annuaire la gestion des finances MME ; Par-Gs statistique publiques volet statistiques 2013 du MME (Par-Gs) pour la production en cours de l’annuaire statistique des mines et de l’énergie. Page | 21 2. PERPECTIVES 2014-2017 2.1. Secteur des Mines et Carrières 89. Le Programme « Mines et Carrières » vise à promouvoir le secteur minier pour en faire un levier de développement durable. 90. La période 2014-2017 devrait enregistrer les actions majeures suivantes : - l’adoption du Code Minier et de ses textes d’application en 2014.L’année 2015 verra l’élaboration et l’adoption de sept (07) textes d’application du nouveau code minier, et 2016 pour sept (07) autres textes d’application ; - le démarrage des travaux de construction de (05) nouvelles mines en 2014. Il s’agit de : • • • • • la mine d’or de Karma dans le Yatenga avec RivestoneResources, la mine d’or de Houndé dans leTuy avec Avion Gold, la mine d’or de Niankorodougou dans la Leraba avec GryphonMinerals, la mine d’or de Batié dans le Noumbiel avec AmpellaMining, la mine de Manganèse de Tambaoavec Pan African. - l’élaboration et l’adoption du Code Pétrolier du Burkina Faso et de ses textes d’application ; - la révision des textes sur l’utilisation des produits chimiques et des explosifs ; - l’organisation de la sixième et de la septième éditions des journées de Promotion Minière (PROMIN 2014 et 2016) ; - l’adoption et la mise en œuvre du plan stratégique décennal de développement des substances de carrières ; - l’organisation de la deuxième et de la troisième éditions des Journées de Promotion des substances de Carrières (JPC 2015 et 2017) ; - la réalisation d’une étude de « Viabilité économique du sous-secteur des carrières » ; - la poursuite des activités du Projet d’Appui au Développement du Secteur Minier (PADSEM). 91. Les perspectives de production d’or pour la période 2014 – 2016 sont données dans le tableau 4. Tableau n°4 : Prévisions de la production d’or de 2014 à 2016 Page | 22 Production d’or (en kg) Production artisanale d’or (kg) PREVISIONS Année 2014 Année 2015 Année 2016 1 000 1 000 1 000 Production industrielle d’or (kg) 36 013 38 009 35 211 Total Production or (kg) 37 013 39 009 (+5,4%) 36 211 (-7,2%) Source : DGMG 92. La production de zinc est estimée à 95 000 tonnes par an de 2015 à 2017. 93. Dans le domaine de la recherche géologique et minière, au cours de la période sus-indiquée, l’on peut noter : − la poursuite de la cartographie géologique et hydrogéologique ; − la promotion et la valorisation des substances utiles (matériaux de construction) ; − l’évaluation du potentiel minier et énergétique sédimentaires à l’ouest et au nord du Burkina. des zones 2.2. Secteur de l’Energie 94. Le Programme « Energie » vise à rendre l’énergie disponible et accessible à tous. 95. Les perspectives d’actions pour la période 2014-2017 se présentent ainsi qu’il suit : Mettre en place un cadre institutionnel et les mesures réglementaires et fiscales qui permettent la mobilisation des acteurs et des ressources Dans le sous-secteur de l’énergie électrique 96. L’adoption des textes d’application de la loi portant réglementation générale du sous-secteur de l’électricité et la mise en œuvre des recommandations des différentes études entrant dans le cadre de la réorganisation de la SONABEL. Cette mise en œuvre devra se faire dans le cadre du nouveau plan stratégique de la SONABEL. Dans le sous-secteur des hydrocarbures 97. Il est prévu sur financement du budget national, gestion 2014, le recrutement de Bureaux d’étude pour l’élaboration d’un avant-projet de loi réglementant le sous-secteur des hydrocarbures ainsi que des textes relatifs aux normes et spécifications nationales en matière de produits pétroliers et dérivés. Page | 23 Sécuriser l’approvisionnement du pays et réduire les coûts de l’énergie Dans le sous-secteur de l’énergie électrique 98. Les actions suivantes sont prévues : - la réalisation du projet d’interconnexion Bolgatanga – Ouagadougou ; - le recrutement d’un producteur indépendant pour la construction d’une centrale électrique de 70 MW, extensible à 100 MW ; - l’achèvement des travaux de construction de la troisième phase de la centrale de Komsilga; - l’achèvement des travaux de renforcement de la centrale de Bobo II par la mise en place d’une capacité additionnelle de 40 MW; - l’achèvement des travaux de raccordement de la Mine d’or de Mana au réseau SONABEL à partir de Pâ ; - la mobilisation de financements pour les travaux de fiabilisation de la ligne d’interconnexion Ferkessédougou - Bobo-Dioulasso ; - la mobilisation de financements pour la construction de la nouvelle centrale de Donsin ; - la réalisation de l’étude complémentaire de faisabilité, de l’étude complémentaire d’Impact Environnemental et Social et de l’étude du cadre commercial pour le Projet d’interconnexion Electrique Han (Ghana) – Bobo Dioulasso (Burkina Faso) – Sikasso (Mali) – Bamako (Mali). Le coût global de réalisation de l’ensemble du projet côté Burkina est estimé à 24,4 milliards de F CFA. Dans le sous-secteur des hydrocarbures 99. Il s’agira de poursuivre la recherche de financement auprès des Partenaires Techniques et Financiers pour la construction du pipeline de transport d’hydrocarbures Bolgatanga-Bingo et la construction de deux (02) dépôts d’hydrocarbures (intérieur et côtier) chacune de capacité cumulée de 49 000 m3 . Désenclaver les zones rurales par l’extension des réseaux et la pré-électrification 100. Il s’agit du : - - démarrage du PASEL d’un montant de 50 millions de dollars soit environ 25 milliards de FCFA pour le financement de l’électrification rurale et la maîtrise de l’énergie ; la recherche de financement pour l’électrification de 500 nouvelles localités ; Page | 24 - l’achèvement de l’électrification de quatorze (14) localités sur financement budget FDE et TDE 2013 ; l’achèvement de la mise en œuvre du PASE ; l’achèvement de l’électrification des 36 localités du projet ELSA sur financement de l’Union européenne ; l’achèvement de l’exécution des projets d’électrification rurale : PRIELER, TEAM 9, Programme spécial du Chef de l’Etat, etc ; l’achèvement des travaux d’électrification des chefs-lieux de communes rurales. 101. Mobiliser et mettre en valeur le potentiel énergétique national - l’achèvement des études de faisabilité et d’Avant-Projet Détaillé du projet du barrage hydroélectrique de Bagré aval ; - le lancement des appels d’offres après toutes les études complémentaires du projet de construction de la centrale solaire photovoltaïque de 30 MW de Zagtouli et des mini-centrales de Kaya, Ouaga 2000, Gaoua, Dédougou, Diapaga. Améliorer l’efficacité de la consommation d’énergie 102. L’élaboration et l’adoption d’un plan d’actions national de maîtrise de l’énergie dont la mise en œuvre permettra de faire des économies d’énergie dans tous les secteurs d’activités. Raccorder une plus grande partie de la population au réseau électrique 103. Pour ce qui concerne le raccordement au réseau électrique, il est prévu : - l’achèvement des travaux de raccordement de la Mine d’or de Mana au réseau SONABEL à partir de Pâ ; le démarrage des travaux de raccordement des centres isolés ,sur financement AFD, de Ouahigouya, Dori, Kongoussi, Djibo au réseau national interconnecté et l’électrification des localités de Bourzanga, Namsiguia, Pissila, Tougouri, Yalgo et Bani situés sur le parcours ainsi que l’extension des réseaux urbains de Ouahigouya, Djibo, Seguénéga, Gourcy, Yako et Dori. Page | 25 1.3 Mesures et actions proposées pour la matrice de performance 2015-2017 de la SCADD Secteur des mines et carrières Les mesures et actions du secteur des mines et carrières proposées pour la matrice de performance 2015-2017 de la SCADD sont présentées dans le tableau ci-dessous. Tableau de propositions de mesures et actions pour la matrice de performance 2015-2017 de la SCADD Domaine prioritaire de la SCADD Développement des mines Mesures et actions proposées Structures responsables Intitulé 2015 Définition 2015 Intitulé 2016 Intitulé 2017 Elaboration des normes de la Cette mesure vise Elaboration de la cartographie géologique à l’amélioration de la cartographie géologique à BUMIGEB 1 l’échelle connaissance géologique l’échelle 1/100 000 et 1/50 000 du territoire national 1/100 000 Cette mesure vise Entrée en production de deux (02) nouvelles mines d’or et de l’accroissement de la 2 DGMG la mine de manganèse de production d’or et de Tambao manganèse Cette mesure consiste à réviser les textes existants et à élaborer de nouveaux textes législatifs et réglementaires régissant les activités des mines et Elaboration et adoption de Elaboration et adoption de 3 des carrières pour prendre Sept (07) textes DGMG/DGC Sept (07) textes d’application en compte les nouvelles d’application du nouveau du nouveau code minier exigences du secteur code minier minier dans la dynamique d’un encadrement juridique approprié de l’activité minière. Cette mesure consiste à Poursuivre la mise en Poursuivre la mise en Mettre en œuvre le plan mettre en œuvre les œuvre du plan stratégique œuvre du plan stratégique décennal de actions définies dans le décennal de stratégique décennal de 4 développement de plan stratégique décennal DGC développement de développement de l’exploitation des substances de développement de l’exploitation des l’exploitation des de carrières l’exploitation des substances de carrières substances de carrières substances de carrières N° Page | 26 Secteur de l’énergie Les mesures et actions du secteur de l’énergie proposées pour la matrice de performance 2015-2017 de la SCADD sont présentées dans le tableau ci-dessous. Tableau de propositions de mesures et actions pour la matrice de performance 2015-2017 de la SCADD Domaine prioritaire de la N SCADD ° 1 2 Développement des infrastructures de soutien 3 4 Mesures et actions proposées Intitulé 2015 Electrifier 438 localités Définition 2015 Intitulé 2016 Intitulé 2017 Cette mesure vise à accroitre le Electrifier 28 Electrifier 25 localités nombrede localités électrifiées localités Construire la centrale solaire de Zagtouli Construire une centrale thermique de 70MW extensible à 100MW Réaliser l’interconnexion électrique BolgatangaOuagadougou Structures Responsables DGE/SONABE L/FDE DGE/SONABE L DGE/SONABE L/FDE DGE/SONABE L Page | 27 2.3. Indicateurs proposés pour la matrice de performance 2015-2017 de la SCADD Secteur des mines et carrières Les indicateurs du secteur des mines et carrières proposés pour la matrice de performance 2015-2017 de la SCADD sont indiqués dans le tableau suivant : Tableau de propositions d'indicateurs pour la matrice de performance 2015-2017 de la SCADD Domaine Axe stratégique de la prioritaire de la SCADD SCADD N° 1 Développement des Développement piliers de la des mines croissance accélérée 2 3 4 Intitulé de l'indicateur Définition de l'indicateur (Superficie du territoire Pourcentage du national couvert par territoire national des cartes géologiques à couvert par des cartes l’échelle 1/200 000 / géologiques à l’échelle Superficie totale du 1/200 000 territoire national)*100 Réalisation Réalisation 2012 2013 45 Niveau de production Total production d'or d’or des mines des mines industrielles 29 195,73 industrielles en kilogrammes Nombre de textes Somme des textes 0 règlementaires adoptés règlementaires adoptés Il s’agit du nombre total Nombre de carrières en des sites de carrières en exploitation exploitation. 65 Cible 2015 Cible 2016 Cible 2017 Sources 100 BUMIGEB 32 527,30 38 008,93 35210,63 DGMG 0 7 7 56 72 82 DGMG/DGC 87 DGC Page | 28 Secteur de l’énergie Les indicateurs du secteur de l’énergie proposés pour la matrice de performance 2015-2017 de la SCADD sont indiqués dans le tableau ci-dessous. Tableau de propositions d'indicateurs pour la matrice de performance 2015-2017 de la SCADD Axe stratégique de la SCADD Développement des piliers de la croissance accélérée Domaine prioritaire de la SCADD Développement des infrastructures de soutien N° Intitulé de l'indicateur 1 Taux d’électrification national (%) 2 Taux d’électrification urbain(%) 3 Taux d’électrification rural(%) 4 Taux de couverture électrique (%) 5 Energie totale importée(GWh) produite Définition de l'indicateur (Nombre de ménages raccordés à un réseau électrique / Nombre total de ménages)*100 (Nombre de ménages en zone urbaine raccordés à un réseau électrique / Nombre total de ménages en zone urbaine)*100 (Nombre de ménages en zone rurale raccordés à un réseau électrique / Nombre total de ménages en zone rurale)*100 (Population résidentedes localités électrifiées / Population totale du pays) *100 et Electricité produite au niveau national+ Electricité importée Réalisatio n 2012 Réalisation 2013 Cible 2015 Cible 2016 Cible 2017 Sources 16,38 16,63 17,39 18,19 19,02 DGE/ SONABEL/ FDE 54,2 DGE/ SONABEL/ FDE 1,92 DGE/ SONABEL/ FDE 28,15 1139,99 28,81 32,55 39,24 42,47 DGE/ SONABEL/ FDE DGE/ SONABEL /FDE Page | 29 CONCLUSION 104. L’année 2013 a été marquée par d’importants acquis tant dans le secteur des mines et carrières que de celui de l’énergie. Nous pouvons citer l’adoption des politiques sectorielles des mines et de l’énergie ainsi que celle du projet de code minier par le Gouvernement en octobre 2013. On note également la mise en service en mars 2013 de la première tranche de 18 MW de la centrale de Komsilga et l’électrification de quarante cinq (45) nouvelles localités. 105. La contribution des recettes minières au budget de l’Etat au cours de l’année 2013 s’est élevée à 191 408 419 254 francs CFA. 106. Les actions desécurisation de l’approvisionnement du pays en énergie, de désenclavement des zones rurales et de mise en valeur du potentiel énergétique national se sont bien poursuivies en 2013 avec des résultats appréciables. Page | 30 ANNEXES 1. Tableau de l'état de la réalisation des mesures et actions sectorielles en 2013. 2. Tableau de la situation de l'atteinte des cibles des indicateurs sectoriels en 2013. 3. Liste des localités électrifiées en 2013. 4. Définitions des mesures et indicateurs 2014 et 2015. Page | 31 Secteur des mines et carrières Tableau de l'état de la réalisation des mesures et actions sectorielles en 2013 N° Mesure ou action 1.1 Adopter le nouveau code minier Structures responsables État de réalisation (1) Non Réalisé Prévision Montant réalisé e initiale engagé visé e DGMG / DGC Adopter les textes d’application du DGMG / DGC nouveau code minier Elaborer un plan stratégique 1.3 décennal de développement des DGC substances de carrières Organiser des journées de 1.4 promotion des substances de carrières Adopter la politique sectorielle des DGESS/DGM mines G/DGC Développement de l’information 1.6 géologique et minière du territoire national BUMIGEB Total général en nombre Total mesures et actions Total général en pourcentage Taux d'exécution financière (2) x x x Commentaires (3) Le projet de loi portant code minier a été adopté par le Conseil des Ministres le 02 octobre 2013 et soumis à l’Assemblée Nationale en novembre 2013. En vue d’améliorer la concertation sur certains points notamment en matière de fiscalité, le projet a été retiré en attendant la session de mars 2014. Lié à l’adoption du code par l’Assemblée Nationale. x 1.2 1.5 Coûts (FCFA) 50% 25 000 000 100% 160 000 000 x 4 296125 000 (4) Attente de finalisation de l’étude et de sa restitution 1 460 682 500 34% (5) (6) Le document de Politique sectorielle des mines (POSEM) assorti d’un plan d’actions triennal a été adopté en Conseil des Ministres le 16 octobre 2013. Les travaux prévus dans le cadre du contrat plan 2010-2014 sont à un taux d’exécution de 75% Page | 32 Secteur de l’énergie Tableau de l'état de la réalisation des mesures et actions sectorielles en 2013 N° 1.1 1.2 1.3 Mesure ou action Elaborer quatre textes d’application de la loi 0532012/AN portant règlementation générale du sous-secteur de l’électricité Signature de contrats avec les entreprises retenues et approbation des spécifications techniques de matériels/équipements des lignes ainsi que la commande de matériels/équipements du projet TEAM 9 Valider et faire délivrer les agréments techniques pour la profession d’entrepreneurs de réseaux et de centrales électriques aux entreprises remplissant les conditions d’octrois Structures responsables DGE Etat de réalisation Réalisée x DGE X DGE X Non réalisée Coûts(en millions de FCFA) Prévision Montant initiale engagé visé - 2 500 (dotation Loi des Finances 2013) Taux d'exécution financière - 100% 4 465, 236 179% Commentaires . 100% Page | 33 N° 1.4 1.5 1.6 1.7 1.8 1.9 1.10 Mesure ou action Contribuer à l’organisation de la conférence biannuelle sur les Biocarburants Suivre la réalisation de l’étude d’élaboration d’une stratégie et la mise en place d’un système de suivi évaluation pour la diffusion de foyers améliorés (FA) Elaborer le plan d'actions national SE4ALL Recruter un consultant pour l’actualisation de l’étude de faisabilité du pipeline Bolgatanga-Bingo Actualiser la base de données sur les infrastructures de transport, de stockage et de distribution des produits pétroliers et dérivés Signature de contrat avec le bureau d’étude chargé de l’élaboration du Plan d’actions national de la maîtrise de l’énergie (PANA) Etude sur les schémas d’investissements de la Société Nationale d’Electricité du Burkina (SONABEL) et leurs implications tarifaires Structures responsables Etat de réalisation Réalisée Non réalisée Coûts(en millions de FCFA) Prévision Montant initiale engagé visé Taux d'exécution financière DGE X 150 150 100% DGE X 5 5 100% DGE X - - 100% DGE X - - 100% DGE X 0 0 - DGE X - - 100% SONABEL X 132 132 100% Commentaires Le financement de cette activité a été assuré par un appui financier de la SONABHY et un appui logistique du BUMIGEB Page | 34 N° 1.11 1.12 1.13 Mesure ou action Etude sur l’audit technique des infrastructures et l’inventaire des actifs de la Société Nationale d’Electricité du Burkina (SONABEL) Etude sur l’audit Des Ressources Humaines de la Société Nationale d’Electricité du Burkina (SONABEL) Assistance Technique à la Société Nationale d’Electricité du Burkina (SONABEL) Structures responsables Etat de réalisation Réalisée Non réalisée Coûts(en millions de FCFA) Prévision Montant initiale engagé visé Taux d'exécution financière SONABEL X 293 293 100% SONABEL X 116 116 100% SONABEL X 513 513 100% 1.14 Acquisition d’un logiciel de Gestion Clientèle SONABEL X 800 Mise à jour du modèle financier de la SONABEL SONABEL X 26 0% 1.15 1.16 1.17 Recrutement de l’ingénieur Conseil pour la mise en œuvre du Projet d’interconnexion Bolgatanga-Ouagadougou Recrutement d’un Consultant pour réaliser les études complémentaires du Projet SONABEL SONABEL X X 100 90% Commentaires Le processus d’appel d’offre a été conduit à son terme, mais n’a pas permis de sélectionner un soumissionnaire présentant les garanties nécessaires à la bonne conduite de la mission. Le modèle est en cours de finalisation. Le Consultant est attendu au premier trimestre 2014 pour la formation des utilisateurs, activité qui mettra fin au Contrat. - - 100% Le contrat est signé avec l’Ingénieur conseil ; les activités de mise en œuvre du projet commencent par la revue et la finalisation des dossiers provisoires des DAO. - - 0% Le recrutement d’un consultant est en cours pour réaliser des études complémentaires Page | 35 N° 1.18 1.19 1.20 1.21 Mesure ou action d’interconnexion Han (Ghana) – Bobo Dioulasso (Burkina Faso) - Sikasso (Mali) Mise en service de la première tranche de la centrale de Komsilga Recrutement d’un Consultant pour l’actualisation de l’étude de faisabilité et la préparation des DAO du Projet d’interconnexion BirninKébbi (Nigéria) Niamey (Niger)Ouagadougou (Burkina Faso) Raccordement de la mine d’or de Mana au réseau de la SONABEL à partir de Pâ Réalisation des études de faisabilité de raccordement de la mine d’or de Nogbélé à partir de Ferkessédougou Structures responsables Etat de réalisation Réalisée Non réalisée Coûts(en millions de FCFA) Prévision Montant initiale engagé visé Taux d'exécution financière SONABEL X 18 800 18 800 100% SONABEL X - - 100% SONABEL SONABEL CI-Energie X X 10% - - SONABEL SEMAFO ETAT X - - Travaux en cours 100% 1.22 Construction d’une centrale solaire en Partenariat Public – Privé avec la société SEMAFO Energie pour l’installation de 20 MW de puissance solaire Commentaires 0% SONABEL et la Société WINDIGA SA. ont signé le 12 septembre 2013 les termes et conditions du contrat d’achat de l’énergie, permettant à cette Société de poursuivre les démarches auprès du gouvernement pour l’obtention des documents administratifs indispensables d’une part et l’obtention de financement d’autre part. Les discussions Page | 36 N° Mesure ou action Structures responsables Etat de réalisation Réalisée Non réalisée Coûts(en millions de FCFA) Prévision Montant initiale engagé visé Taux d'exécution financière 1.23 Recrutement d’un Consultant pour la réalisation de l’étude APD et l’élaboration des DAO pour la construction de cinq (05) centrales solaires 1.24 1.25 1.26 1.27 Recrutement d’un Consultant pour réaliser les études de faisabilité du Projet Bagré Aval Réaliser les travaux d’électrification des localités de la vague 1 du Programme Spécial du Chef de l’Etat « Electrification de 87 Chefs-lieux de Communes Rurales » Lancer l’Appel d’Offres pour les travaux d’électrification des localités de la vague 2 du Programme Spécial du Chef de l’Etat « Electrification de 87 Chefs-lieux de Communes Rurales » Elaboration des DAO pour les travaux d’électrification des localités de la vague 3 du Programme Spécial du SONABEL X - - 100% SONABEL X - - 100% 14 920 7 573 51% SONABEL X Commentaires pour parvenir à un accord sur le prix du kWh sont en cours. Le rapport définitif de faisabilité a été remis. Il préconise la construction des mini centrales sur cinq (05) sites en 3 lots dont lot1 : Kaya (1200 kW), lot 2 : Ouaga 2000 (600 kW) et Diapaga (350 kW), lot 3 : Dédougou (500kW) et Gaoua (500 kW). Le DAO est en cours d’élaboration. Le début des études est prévu en janvier 2014 09 localités mises sous tension SONABEL X - - 100% Les contrats enregistrés sont SONABEL X - - 100% Le DAO est disponible tous Page | 37 N° Structures responsables Mesure ou action Chef de l’Etat « Electrification de 87 Chefs-lieux de Communes Rurales » Lancement des travaux du Projet de Renforcement des Infrastructures Electriques et d’Electrification Rurale (PRIELER) Poursuite des travaux d’électrification des localités dans le cadre du Projet d’Accès aux Services Energétiques (PASE) 1.28 1.29 1.30 Adopter la Politique sectorielle de l’Energie Etat de réalisation Réalisée Non réalisée Coûts(en millions de FCFA) Prévision Montant initiale engagé visé 10 594 Commentaires 66% 160 localités sont prévues dans ce projet SONABEL X SONABEL X Electrification de Tiankoura et Bouroum X Le document de Politique sectorielle de l’Energie assorti d’un plan d’actions triennal a été adopté en Conseil des Ministres le 16 octobre 2013. DGESS / DGE 15 976 Taux d'exécution financière Ouahabou, Bouroum- Total général en nombre Total mesures et actions Total général en pourcentage Tableau de la situation de l'atteinte des cibles des indicateurs sectoriels en 2013 N° 1 Indicateurs Taux national d'électrification Cible 2013 réalisation 2013 17,4 16,63 Situation de l'atteinte des cibles Ecarts Structures responsables Atteinte Observations Non atteinte X DEEPER/SONABEL/FDE Page | 38 N° Indicateurs 2 Taux urbain d'électrification 3 Taux d'électrification rural 4 Taux de couverture électrique Cible 2013 réalisation 2013 Situation de l'atteinte des cibles Ecarts Structures responsables Atteinte 55,9 DEEPER/SONABEL/FDE 2,7 DEEPER/SONABEL/FDE 34,44 28 ,81 5,63 Observations Non atteinte X Les données ne sont pas disponibles pour le moment ; il faudra entendre les mois de mars avril pour disposer des données et calculer ces indicateurs DEEPER/SONABEL/FDE Total général en nombre Total ensemble des indicateurs Total général en pourcentage Page | 39 DEFINITIONS DES MESURES ET INDICATEURS 2014 ET 2015 Secteur des Mines et Carrières Définitions des mesures et actions pour 2014 Action 1 : Développement de l’information géologique et minière. Cette action vise à améliorer la connaissance géologique et hydrogéologique du territoire national. L’année 2014 sera marquée principalement par : - la finalisation des travaux de révision de la carte géologique de la feuille de Fada N’Gourma à l’échelle 1/200 000 ; - l’élaboration de la carte géologique du degré carré de Diapaga et de Kirtachi à l’échelle 1/200 000 ; - la finalisation des travaux de terrain de la feuille de Niellé ; - la poursuite de l’élaboration de la carte hydrogéologique du bassin de Nakanbé (degré carré de Pô) ; - la poursuite de l’élaboration des normes de production des cartes géologiques à l’échelle 1/100 000 et 1/50 000 avec l’accompagnement du PADSEM. Cette action est conduite par le Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina. Action 2 : Promotion de l'exploitation minière industrielle. A ce niveau, les deux objectifs sont d’une part accroître la production industrielle minière et d’autre part faire la promotion du secteur minier. La matérialisation de cette action se traduira par : le démarrage des travaux de construction de (05) nouvelles mines. Il s’agit de : Page | 40 • • • • • la la la la la mine mine mine mine mine d’or de Karma dans la province du Yatenga avec RivestoneResources ; d’or de Houndé dans le Tuy avec Avion Gold ; d’or de Niankorodougou dans la Léraba avec GryphonMinerals ; d’or de Batié dans le Noumbiel avec AmpellaMining ; de Manganèse de Tambao dans l’Oudalan avec Pan AfricanMinerals Limited. l’organisation de la 6ème édition des journées de Promotion minière (PROMIN). Ces activités sont réalisées par la Direction Générale des Mines et de la Géologie (DGMG) et le PADSEM. Le budget alloué à l’organisation des journées de promotion minière (PROMIN) serait d’environ 340 863 000 F CFA de francs CFA. Action 3 : Réglementation des activités des mines et des carrières. Cette action consiste en la révision des textes existants et l’élaboration de nouveaux textes législatifs et réglementaires régissant les activités des mines et des carrières pour prendre en compte les nouvelles exigences du secteur minier dans la dynamique d’un encadrement juridique approprié de l’activité minière. A ce titre, l’année 2014 sera principalement marquée par l’adoption du nouveau Code minier.L'adoption du nouveau code minier vise à promouvoir le secteur minier en prenant davantage en compte les intérêts socioéconomiques nationaux et en apportant les solutions idoines aux contraintes qui freinent le développement harmonieux dudit secteur. Ce code minier permettra entre autres une meilleure prise en compte des questions de protection contre les rayonnements ionisants et la sûreté nucléaire, une meilleure affirmation du rôle de l'Etat dans l'exploitation des ressources minières, une prise en compte rigoureuse des questions d'ordre environnemental, une optimisation des profits de l'Etat, la prise en compte du développement local des zones minières et la sécurité des sites. En rappel, le projet a été retiré de l’AN en vue de poursuivre les concertations avec tous les acteurs. Après les différentes concertations, le projet sera réexaminé par le Conseil des Ministres et réintroduit lors de la prochaine session de l’AN. Le projet de loi portant code minier du Burkina Faso adopté par le Conseil des Ministres constituera la Page | 41 preuve de la réalisation de la mesure. Cette action est pilotée par la Direction Générale des Mines et de la Géologie et la Direction Générale des Carrières. Action 4 : Promotion de l'exploitation des substances de carrières Cette action vise l’accroissement de la production des substances de carrières afin de contribuer à l’augmentation des recettes de l’Etat. L’année 2014 sera marquée par l’élaboration et l’adoption du plan stratégique décennal de développement de l’exploitation des substances de carrières. Cette action est pilotée par la Direction Générale des Carrières. Définitions des mesures et actions pour 2015 Action 1 : Développement de l’information géologique et minière. Cette action vise à améliorer la connaissance géologique et hydrogéologique du territoire national. L’année 2015 sera marquée principalement par : - l’élaboration de la cartographie géologique du pays à l’échelle 1/100 000 ; - la finalisation des travaux de terrain de la feuille de l’Oudalan ; - la poursuite de l’élaboration de la carte hydrogéologique du bassin de Nakanbé (degré carré de Pô). Cette action est conduite par le Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina. Action 3 :Réglementation des activités des mines et des carrières. Cette action consiste en la révision des textes existants et l’élaboration de nouveaux textes réglementaires régissant les activités des mines et des carrières pour prendre en compte les nouvelles exigences du secteur minier dans la dynamique d’un encadrement juridique approprié de l’activité minière. Page | 42 A ce titre, l’année 2015 sera principalement marquée par l’élaboration et l’adoption de sept (07) textes d’application du nouveau Code minier. Cette activité est coordonnée par la Direction Générale des Mines et de la Géologie (DGMG). Action 4 : Promotion de l'exploitation des substances de carrières Cette action vise l’accroissement de la production des substances de carrières afin de contribuer à l’augmentation des recettes de l’Etat. L’année 2015 sera consacrée à la mise en œuvre du plan stratégique décennal de développement l’exploitation des substances de carrières et à l’organisation de la deuxième édition des journées de promotion des substances de carrières. Cette action est pilotée par la Direction Générale des Carrières. Définitions des indicateurs / Mines et Carrières Action 1 : Développement de l’information géologique et minière. Indicateur 1 : Taux de couverture géologique du territoire national à l’échelle 1/200 000. Il se définit par le nombre de cartes élaborées à l’échelle 1/200 000 sur l’ensemble des 13 feuilles que constitue le territoire national. A ce jour, les travaux de réalisation des quatre cartes attendues sont à un taux de réalisation de 65%. Ces travaux sont constitués essentiellement des levés géologiques, des études géochimiques et des ébauches de cartes. Action 2 : Promotion de l'exploitation minière industrielle. Indicateur 1 : Niveau de production d’or des mines industrielles. Il s’agit de la quantité totale d’or produite par les mines industrielles. Indicateur 2 : Tenue des journées de promotion minière 2014. Page | 43 Il s’agit de manifestations périodiques (biannuelles), organisées par le ministère des mines autour d’un thème d’actualité afin de faire connaître les potentialités du secteur minier du Burkina Faso. Action 3 : Réglementation des activités des mines et des carrières. Indicateur : Adoption du projet de Code minier. Il s’agit de l’adoption du projet de code minier par le Conseil des Ministres. Action 4 : Promotion de l'exploitation des substances de carrières Indicateur 1 : Nombre de carrières en exploitation. Il s’agit du nombre total des sites de carrières en exploitation. Indicateur 2 : Tenue de la deuxième édition des journées de promotion des substances de carrières 2015. Il s’agit de manifestations périodiques (biannuelles), organisées par le ministère des mines autour d’un thème d’actualité afin de faire connaître les potentialités du sous-secteur des carrières. Secteur de l’énergie Définitions des mesures et actions pour 2014 Action 1 : Approvisionnement en énergie électrique Afin d’assurer un approvisionnement régulier, sécurisé, durable et à moindre coût de l’énergie électrique, il sera entrepris en 2014 les principales activités suivantes : - le lancement du Dossier d’appel d’offres pour le recrutement d’une entreprise chargée de construire la ligne d’interconnexion Bolgatanga-Ouagadougou ; - la finalisation du recrutement des consultants pour la réalisation des études relatives à la construction des interconnexions électriques sous régionales sous l’impulsion de la CEDEAO à travers le Système d’Echange d’Energie Electrique Ouest Africain (EEEOA) ; Page | 44 - l’achèvement des travaux de construction de la troisième tranche de la centrale de Komsilga et des deux tranches de la centrale de Bobo II ; - le lancement du Dossier d’appel d’offres pour le recrutement d’un producteur indépendant d’électricité ; - l’élaboration d’un rapport d’étude sur la fiabilité et l’optimisation des options de production et d’importation de la SONABEL. Cette action est pilotée par la Direction Générale de l’Energie et la Société Nationale d’Electricité du Burkina. Cette action estimée à 42 109 millions de FCFA pour l’année 2014. Action 2 : Accessibilité du service électrique L’accroissement de l’accès au service électrique permettra à une plus grande partie de la population d’avoir accès aux services énergétiques modernes et ce à travers : - l’électrification de nouvelles localités par extension de réseau ; - la densification du réseau électrique dans les localités déjà électrifiées ; - la promotion de solutions décentralisées. L’année 2014 sera principalement marquée par : - l’achèvement de l’électrification des 38 localités des vagues 1 et 2 du Programme Présidentiel ; l’électrification de 20% des localités des projets TEAM 9 et PRIELER ; l’achèvement de l’électrification de 14 localités sur financement budget FDE et TDE 2013 ; l’achèvement de l’électrification de 36 localités du Projet ELSA. Cette action sera réalisée par la DGE, la SONABEL et le FDE. Action 3 : Promotion des énergies renouvelables La promotion des énergies renouvelables permettra de valoriser les ressources énergétiques endogènes du pays, d’augmenter la part des énergies renouvelables dans la production d’énergie et de faire face aux variations des changements climatiques. Page | 45 Les principales activités à mener en 2014 sont : - l’élaboration du rapport provisoire d’étude de faisabilité du projet de construction de la centrale hydroélectrique Bagré Aval ; le lancement de l’appel d’offres pour la construction de la centrale solaire de Zagtouli ; l’élaboration du plan d'actions national SE4ALL ; l'organisation de la conférence internationale sur l'énergie solaire. Cette action sera exécutée par la Direction Générale de l’Energie, la SONABEL et le Fonds de Développement de l’Electrification. Action 4 : Accessibilité des hydrocarbures L’accessibilité aux hydrocarbures contribuera à apporter des réponses conséquentes pour la sécurisation de l’approvisionnement et l’accroissement de l’accessibilité aux hydrocarbures et à moindre coût. Elle consistera à : - optimiser les achats sur le marché international ; - augmenter les capacités de stockage des dépôts côtiers ; - réduire les coûts et sécuriser le transport des hydrocarbures par la construction de pipelines ; - assurer une meilleure couverture du territoire en infrastructures de stockage et de distribution. En 2014, les activités suivantes seront réalisées : - élaboration d’une loi réglementant le sous-secteur des hydrocarbures ; actualisation de l’étude de faisabilité du projet de construction du pipeline Bolgatanga-Bingo. Ces activités seront exécutées par la Direction Générale de l’Energie. Action 5 : Promotion des économies d'énergie Cette action vise une meilleure prise en compte des questions d’économie d’énergie. Pour ce faire, l’année 2014 sera principalement marquée l’élaboration du plan d’actions national de maîtrise de l’énergie. Cette action sera exécutée par la Direction Générale de l’Energie Page | 46 Action 6 : Gestion de la demande du bois énergie et promotion des énergies de substitution La gestion de la demande du bois énergie et la promotion des énergies de substitution a pour objectif la production de bois durable et la recherche des énergies alternatives aux énergies conventionnelles. L’année 2014 sera principalement marquée par la diffusion de foyers améliorés dans le cadre du projet PASE et la vulgarisation des foyers à gaz pour la préparation de la bière de mil. Cette action sera exécutée par la Direction Générale de l’Energie en collaboration avec le Ministère en charge de l’environnement. Définitions des mesures et actions pour 2015 Action 1 : Approvisionnement en énergie électrique Afin d’assurer un approvisionnement régulier, sécurisé, durable et à moindre coût de l’énergie électrique, il sera entrepris en 2015 les principales activités suivantes : - le démarrage des travaux de construction de la ligne d’interconnexion Bolgatanga-Ouagadougou ; - la réalisation des études relatives à la construction des interconnexions électriques sous régionales sous l’impulsion de la CEDEAO à travers le Système d’Echange d’Energie Electrique Ouest Africain (EEEOA) ; - le recrutement d’un producteur indépendant d’électricité pour la fourniture de 70MW extensible à 100MW. Cette action est pilotée par la Direction Générale de l’Energie et la Société Nationale d’Electricité du Burkina. Action 2 : Accessibilité du service électrique L’accroissement de l’accès au service électrique permettra à une plus grande partie de la population d’avoir accès aux services énergétiques modernes et ce à travers : - l’électrification de nouvelles localités par extension de réseau ; Page | 47 - la densification du réseau électrique dans les localités déjà électrifiées ; - la promotion de solutions décentralisées. L’année 2015 sera principalement marquée par : - l’achèvement de l’électrification des 40 chefs-lieux de communes rurales de la vague 3 du Programme Présidentiel ; l’achèvement de l’électrification des localités restantes des projets TEAM 9 et PRIELER ; le lancement de l’appel d’offres pour les travaux d’électrification des 53 localités du projet PASEL. Cette action sera réalisée par la DGE, la SONABEL et le FDE. Action 3 : Promotion des énergies renouvelables La promotion des énergies renouvelables permettra de valoriser les ressources énergétiques endogènes du pays, d’augmenter la part des énergies renouvelables dans la production d’énergie et de faire face aux variations des changements climatiques. Les principales activités à mener en 2015 sont : - la finalisation de l’étude de faisabilité du projet de construction de la centrale hydroélectrique Bagré Aval ; le démarrage des travaux de construction de la centrale solaire de Zagtouli ; le lancement du dossier d’appel d’offres pour la réalisation des études de faisabilités des barrages hydroélectriques dans le cadre du projet PASEL ; l'organisation de la conférence internationale sur les biocarburants en Afrique. Cette action sera exécutée par la Direction Générale de l’Energie, la SONABEL et le Fonds de Développement de l’Electrification. Action 4 : Accessibilité des hydrocarbures L’accessibilité aux hydrocarbures contribuera à apporter des réponses conséquentes pour la sécurisation de l’approvisionnement et l’accroissement de l’accessibilité aux hydrocarbures et à moindre coût. Elle consistera à : - optimiser les achats sur le marché international ; Page | 48 - augmenter les capacités de stockage des dépôts côtiers ; - réduire les coûts et sécuriser le transport des hydrocarbures par la construction de pipelines ; - assurer une meilleure couverture du territoire en infrastructures de stockage et de distribution. En 2015, il sera réalisé : - l’élaboration des textes d’application de la loi réglementant le sous-secteur des hydrocarbures ; la finalisation de l’étude de faisabilité du projet de construction du pipeline Bolgatanga-Bingo ; la recherche de financement pour la construction du pipeline et la construction de dépôts d’hydrocarbures. Cette action sera exécutée par la Direction Générale de l’Energie. Action 5 : Promotion des économies d'énergie Cette action vise une meilleure prise en compte des questions d’économie d’énergie. Pour ce faire, l’année 2015 sera principalement marquée par la mise en œuvre des activités de maîtrise de l’énergie prévues dans le cadre du PASEL. Cette action sera exécutée par la Direction Générale de l’Energie. Action 6 : Gestion de la demande du bois énergie et promotion des énergies de substitution La gestion de la demande du bois énergie et la promotion des énergies de substitution a pour objectif la production de bois durable et la recherche des énergies alternatives aux énergies conventionnelles. L’année 2015 sera principalement marquée par la révision de la Stratégie Energies Domestiques. Cette action sera exécutée par la Direction Générale de l’Energie en collaboration avec le Ministère en charge de l’environnement. Définitions des indicateurs / Energie • Le taux d’électrification national est le rapport entre le nombre de ménages raccordé à un réseau électrique et le nombre total de ménages du pays. Page | 49 • • • • Le taux de couverture électrique national est le rapport entre la population résidente des localités électrifiées et la population totale du pays. Le taux d’électrification rural est le rapport entre le nombre de ménages en zone rurale raccordés à un réseau électrique et le nombre total de ménages en zone rurale du pays. Le taux d’électrification urbain est le rapport entre le nombre de ménages en zone urbaine raccordés à un réseau électrique et le nombre total de ménages en zone urbaine du pays. L’énergie totale produite et importée représente les quantités d’énergie produites et importées par le pays. Page | 50 Liste des localités électrifiées en 2013. N° Localité 1 Année d’électrification Organe d’exécution TIANKOURA 2013 SONABEL 2 BOUROUM BOUROUM 2013 SONABEL 3 OUAHABOU 2013 SONABEL 4 BINDE 2013 SONABEL 5 NOBERE 2013 SONABEL 6 GOSSINA 2013 SONABEL 7 KAYAO 2013 SONABEL 8 ZAMO 2013 SONABEL 9 DOUMBALA 2013 SONABEL 10 BOUNOUNA 2013 SONABEL 11 TITA 2013 SONABEL 12 SAATENGA 2013 FDE 13 BISSIGA 2013 FDE 14 NEDEOGO 2013 FDE 15 BARKOUNDOUBA 2013 FDE 16 BANZON 2013 FDE 17 KOUNSENI 2013 FDE 18 KARANGASSO- SAMBLA 2013 FDE 19 LOTO 2013 FDE 20 BAMAKO 2013 FDE 21 KONONGA 2013 FDE 22 RONGA 2013 FDE 23 TAAGA 2013 FDE 24 BOULYHAOGIN 2013 FDE 25 NYORIDA 2013 FDE Page | 51 N° Localité 26 Année d’électrification Organe d’exécution ZANGOGHO 2013 FDE 27 LILGOMDE 2013 FDE 28 TIOUMA 2013 FDE 29 KAMPALA 2013 FDE 30 BIROU 2013 FDE 31 GON 2013 FDE 32 POUN 2013 FDE 34 EKOULKOALA 2013 FDE 35 TYALGO 2013 FDE 36 SIDTENGA 2013 FDE 37 TANGHIN 2013 FDE 38 MOAGA 2013 FDE 39 LORGHO 2013 FDE 40 LOAGA 2013 FDE 41 OURSY 2013 FDE 42 TIN-AKOFF 2013 FDE 43 DIGUEL 2013 FDE 44 KELBO 2013 FDE 45 SOLHAN 2013 FDE Page | 52
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