infoLigues n°35 - Mars 2014

infoLigues
Numéro 35
mars 2014
Le journal d’information des ligues de la santé
SANTÉ RESPIRATOIRE
TUBERCULOSE
© wetcake - iStockphoto
LE DISPOSITIF DE SUIVI VAUDOIS
PRÉVENTION DU TABAGISME
lancement du
3e PROGRAMME cantonal
Infobrèves
AGENDA
Édito
De la cohérence…
tout simplement
La question du financement des prestations de « santé en
entreprise », délivrées par les Ligues de la santé (LS), mérite
aujourd’hui de faire l’objet d’un nouveau débat après que le
Service de la santé publique ait coupé tout subventionnement
dès le 1er janvier 2012.
Cette décision est tout d’abord le fruit d’un profond malentendu
et probablement d’une confusion dans la définition de ce que
signifie la « santé en entreprise » par rapport à la « santé au
travail ». Ce dernier domaine couvre les interventions destinées
à corriger les effets sur la santé induits par les conditions
de travail. Ce champ d’activité questionne l’organisation
de l’entreprise et il est tout à fait légitime que les pouvoirs
publics n’appuient pas financièrement des actions relevant
essentiellement de la responsabilité des employeurs.
La notion de « santé en entreprise », en revanche, concerne
un domaine différent et couvre des prestations de prévention
primaire et de promotion de la santé délivrées à des hommes
et des femmes sur leur lieu de travail, que celui-ci appartienne
au secteur privé ou public. C’est une immense chance de
constater que de nombreuses grandes entreprises de notre
canton se préoccupent préventivement de la santé de leurs
collaboratrices et collaborateurs en finançant et mettant sur
pied, avec l’appui des LS, des actions de prévention et de
promotion de la santé au sein de leur organisation.
Or, aujourd’hui, ces entreprises sont pénalisées par le fait que
les interventions de santé en entreprise des LS, comme les
« Bilans et Conseils Santé », ne sont plus subventionnées par
l’Etat au motif qu’elles ont pour cadre le monde professionnel.
Ces mêmes bilans de santé font pourtant l’objet d’un soutien
financier significatif lorsqu’ils sont proposés aux personnes
qui fréquentent le « bus santé » des LS stationné dans diverses
communes vaudoises.
"C’est une immense chance
de constater que de nombreuses
grandes entreprises de
notre canton se préoccupent
préventivement de la santé
de leurs collaboratrices
et collaborateurs."
Cette approche financière différente de la part de l’Etat n’est
pas logique et repose certainement sur le malentendu déjà
évoqué entre les notions de « santé au travail » et de « santé en
entreprise ». Le moment est donc venu de remettre l’ouvrage
sur le métier et de redéfinir ce que les pouvoirs publics
souhaitent en matière de prévention primaire. De deux choses
l’une, soit l’Etat a pour objectif que des citoyens de plus en
plus nombreux bénéficient de prestations de prévention et
de promotion de la santé leur permettant d’être sensibilisés
à la préservation de leur capital santé, soit l’Etat limite
malheureusement ses ambitions dans ce domaine.
Nous ne pouvons qu’espérer que le choix se portera sur le
premier terme de l’alternative. Dans cette hypothèse, toutes
les possibilités de toucher une population doivent être mises
en œuvre. Et quoi de plus efficace que de compter sur les
entreprises, mais aussi sur les administrations, pour atteindre
des groupes importants de population qui n’ont ni la possibilité,
ni le temps de fréquenter un « bus santé » qui passe dans
leur commune.
Cette ambition de toucher une large population, associée à
la reconnaissance du rôle et de la responsabilité d’un nombre
croissant d’entrepreneurs dans la prévention et la promotion
de la santé, doit évidemment répondre à une exigence
de cohérence s’agissant des modalités de financement
des prestations.
HENRI ROTHEN
Président exécutif des Ligues de la santé
Agenda
Dès mars
Cours Evivo – devenir acteur de sa santé avec une maladie
chronique (série de six cours à Echallens, Lausanne, Rolle
et Vevey). [email protected]
5 avril
Assemblée Générale de l’Association vaudoise du diabète
(AVD) à l’hôtel Mövenpick de Lausanne suivie de deux
conférences : « Diabète et permis de conduire, quoi de
neuf ? » - « Glucalc, une application mobile qui simplifie
la gestion des repas/insuline ». www.diabete-vaud.ch
10 avril
Demi-journée de formation continue sur le thème du conseil
en activité physique. Ouvert à tout professionnel intéressé.
Gratuit. www.paprica.ch
26 avril
20 km de Lausanne avec stands de l’AVD et du programme
cantonal (VD) « Ça marche! Bouger plus, manger mieux ».
10 mai
Début de la formation de moniteur-trice d’activité physique
« Sport des adultes ». Nordic Walking ou Running. Durée
totale de 6 jours. www.allezhop-romandie.ch
Le passage du bus
Bilan & Conseils Santé
Mars Cully, Lutry
Avril Epalinges
Mai Epalinges, Villeneuve, Payerne, Echallens, Orbe
Info & inscription :
www.bilanconseilsante.ch
021 623 37 45
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mars 2014 | Le journal d’information des ligues de la santé
santé RESPIRATOIRE
tuberculose :
le dispositif de suivi vaudois
Aujourd’hui contenue en Suisse, la tuberculose est sous haute surveillance. Le Service
de la Santé Publique (SSP), la Policlinique Médicale Universitaire (PMU) du CHUV avec
son Dispensaire Anti-Tuberculeux (DAT) et la Ligue Pulmonaire Vaudoise (LPV) sont
les trois principaux coordinateurs de la contention de la maladie, grâce à un partenariat
étroit avec l’ensemble des acteurs médico-sociaux du canton. Chaque mois, ces trois
institutions se retrouvent dans une séance baptisée la « Tripartite ». Son objectif :
examiner et suivre chacun des cas déclarés.
La revue des cas déclarés requiert l’attention de tous les partenaires de la « Tripartite ». Photo : LPV
La tuberculose est une maladie infectieuse causée par un bacille (bacille
de Koch) qui touche le plus souvent les poumons. Autrefois très répandue, elle touche actuellement près de 500 personnes par an en Suisse.
La tuberculose reste en revanche très présente en Asie, en Afrique, en
Amérique latine et dans certains pays d’Europe de l’Est. Une personne
atteinte peut développer la maladie plusieurs semaines, voire plusieurs
années après avoir été contaminée. La tuberculose est transmissible par
voie aérienne. Pour qu’une contamination existe, il est nécessaire que
l’individu inhale des gouttelettes qui contiennent des mycobactéries.
Elle peut avoir lieu lors de contacts prolongés et rapprochés avec un
malade, mais la contamination après exposition n’est pas systématique.
Les symptômes se manifestent par une fièvre prolongée, de la toux,
une fatigue anormale, des suées nocturnes et une perte de poids progressive. Ces derniers n’étant pas toujours associés à la tuberculose, le
diagnostic est parfois posé tardivement.
De la déclaration au traitement
Le Service de la santé publique recense les déclarations de cas effectuées par les médecins et les
laboratoires. Il a mandaté la Ligue pulmonaire
vaudoise pour vérifier et compléter toutes les déclarations de tuberculose du canton ; ces données
alimenteront les statistiques nationales par la suite.
Les infirmiers/ières de la Ligue pulmonaire réalisent
ensuite les enquêtes d’entourage afin de rechercher
et identifier les personnes susceptibles d’avoir été
infectées par un-e malade atteint-e de tuberculose
pulmonaire et de leur proposer le cas échéant un
traitement préventif. La Ligue pulmonaire doit aussi
s’assurer auprès de ses partenaires de la supervision des traitements, le Directly Observed Treatment
(DOT), jusqu’à la clôture du cas. D’une durée de 6
à 9 mois, l’antibiothérapie prescrite nécessite une
prise quotidienne de différents médicaments, ce qui
est long et pose parfois problème. C’est pourquoi le
partenariat de l’équipe « tuberculose » de la LPV avec
les membres du réseau médico-social, notamment
les médecins traitants, les CMS, les pharmacies ou
encore les hôpitaux, est essentiel afin d’organiser
les DOT sur toute la durée de la prescription. Par
exemple, à Lausanne, les infirmières du dispensaire
anti-tuberculeux proposent à certains malades de
passer pour prendre leurs médicaments, veillant
ainsi directement à la prise de ceux-ci.
La « Tripartite », pivot du dispositif
anti-tuberculeux
Le DAT dispose de toute l’infrastructure nécessaire
pour le dépistage de la tuberculose et son traitement
avec la présence permanente de médecins, infirmiers/ères et assistant-e-s sociaux. Son personnel
assure le suivi des malades dans la plupart des cas.
Ce suivi a souvent une forte dimension sociale et
les infirmières du DAT et de la LPV jouent un rôle
prépondérant. Par exemple, suite à la survenue
de nouveaux cas, les infirmières du DAT assistent
les médecins et facilitent la rapidité de la prise en
charge. Le but est de rendre les patient-e-s rapidement non contagieux et d’initier sans tarder
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le traitement antituberculeux. La communication et la coordination entre
les divers acteurs sont primordiales pour mener à bien la contention de
la tuberculose. Chaque mois, une séance tripartite réunit le Service de
santé publique, la Ligue pulmonaire et le CHUV afin d’examiner chaque
cas déclaré.
La « Tripartite » examine chaque situation en détails sur l’ensemble des
aspects concernés. La prise du traitement est-elle contrôlée pour telle
personne, et qui s’en charge ? Le maintien à domicile est-il possible
encore ou doit-on envisager un placement en EMS pour le reste du
traitement de cette personne âgée ? L’enquête d’entourage a-t-elle été
ouverte ? Combien de personnes concerne-t-elle ?
Les enfants ont-ils été contrôlés en priorité ? Autant
de questions devant trouver réponse lors de cette
séance. Tous les professionnels de santé autour de
la table analysent, décident, mettent en place, puis
contrôlent ce qu’il revient à chacun de faire selon sa
compétence définie. Ce travail conjoint et minutieux
évite que la tuberculose ne se propage de nouveau.
VB
2 QUESTIONS À...
Jesica MAZZA-STALDER,
pneumologue et
médecin-conseil
de la LPV
En quoi consiste votre
mission de médecinconseil à la LPV ?
© LPV
Ma mission au sein de la
LPV consiste en premier lieu à prévenir la propagation
de la tuberculose au sein de la communauté. Ceci est
pratiquement effectué par la supervision et coordination
de plusieurs tâches :
/ Vérifier toutes les déclarations de nouveaux cas
de tuberculose reçues, rechercher les informations
manquantes et s’assurer que les documents transmis au
médecin cantonal sont complets.
/ Proposer au médecin cantonal l’ouverture d’une
« enquête d’entourage » dans les cas suspectés d’être
contagieux pour contrôler la propagation de l’infection.
/ Sur mandat du médecin cantonal, coordonner et
superviser les infirmiers/ères de la LPV et de la PMU pour
mener à bien la réalisation des enquêtes d’entourage.
/ Contribuer à vérifier auprès des médecins le
bon déroulement du traitement de la tuberculose,
conformément au processus de qualité recommandé par
les guidelines suisses et internationales.
/ Participer aux commissions cantonales sur la tuberculose
afin d’élaborer de nouvelles mesures de santé publique
pouvant éviter la propagation de la tuberculose dans le
canton, notamment chez des groupes particulièrement
à risque.
Quel est votre rôle dans le dispositif
anti-tuberculeux cantonal ?
Mon rôle est de contribuer à traiter les cas de tuberculose
active diagnostiqués dans les hôpitaux, particulièrement
a u C H U V. Ce s c a s sont suivis p a r le se r vice d e
pneumologie, en étroite collaboration avec le service des
maladies infectieuses. Le fait de soigner des malades
et de former de jeunes médecins en collaboration avec
les autres médecins cadres du CHUV, tout en informant
le Service de la santé publique, améliore le passage
d’informations et l’efficacité des actions menées. Cela
contribue également à contrôler et arrêter la propagation
de la maladie.
Eric MASSEREY,
médecin cantonal
adjoint pour les maladies
transmissibles
Quel est le rôle du
médecin cantonal
dans le dispositif
de contention de
© SSP
la tuberculose ?
En application de la loi fédérale sur les épidémies, le
médecin cantonal est responsable de la surveillance et
du contrôle des maladies transmissibles. La tuberculose
fait partie des maladies à déclaration obligatoire par les
laboratoires et par les médecins, toutes les informations
transitent par le médecin cantonal. Les tâches qui s’y
rattachent peuvent être déléguées, c’est pourquoi nous
avons un contrat spécifique avec la Ligue pulmonaire
vaudoise. Le Dr Mazza-Stalder, médecin-conseil de la LPV,
est également adjointe au médecin cantonal, fonction
officielle prévue dans la loi sur la santé publique, ici
appliquée pour la tuberculose.
Que vous apporte le travail avec la Ligue
pulmonaire ?
Sous la supervision du Dr Mazza-Stalder, la LPV garantit
une disponibilité sans faille et permanente pour les
interventions nécessaires dans le domaine de la
tuberculose. Cette fiabilité et la compétence engagées
reposent sur des années d’expérience et de collaboration
efficace. Malgré la diversité des cas et leur distribution sur
tout le territoire vaudois, en relation avec des partenaires
concernés très divers (EMS, écoles, EVAM, entreprises,
garderies, hôpitaux, prisons), la LPV assure la cohérence
des attitudes et une vue d’ensemble des cas et de leur
prise en charge.
Propos recueillis par VB
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tabac
un 3e round pour
la prévention du tabagisme
Le tabagisme a été en recul en Suisse cette dernière décennie, mais reste présent à
un niveau relativement élevé : 28% de la population générale suisse fumait en 2012, et
35% des jeunes de 15 à 34 ans étaient fumeurs cette année-là. Pour rappel, un fumeur sur
deux meurt prématurément d’une maladie liée au tabagisme ; cela correspond à 9’000
décès annuels en Suisse. La consommation de tabac reste donc une préoccupation de
santé publique essentielle. Le Canton de Vaud en prend acte en lançant le 3e Programme
cantonal de prévention du tabagisme (2014-2017) dont l’opérationnalisation est confiée
au Centre d’information pour la prévention du tabagisme (CIPRET-Vaud).
(loi sur l’interdiction de fumer dans les lieux publics
et interdiction de vente de tabac aux mineurs) dont
il convient dorénavant d’accompagner l’application. Le travail relatif au projet de loi fédérale
sur les produits du tabac entre également dans
cette catégorie.
Lancé officiellement le 6 mars dernier dans le cadre du Forum Promotion de la santé et lutte contre les addictions (PSLA), le Programme
cantonal confirme que les efforts en matière de prévention du tabagisme doivent être maintenus et coordonnés. Il fixe des objectifs
ambitieux pour la période 2014-2017 : faire baisser le taux de fumeurs
de 20% dans le canton de Vaud (également chez les 15-34 ans) et
réduire de 80% le taux de personnes exposées à la fumée passive au
moins une heure par jour. Le Programme cantonal va se déployer dans
plusieurs directions pour atteindre ces objectifs.
Renforcement de la coordination et du pilotage
Un premier axe concerne le renforcement de la coordination et du
pilotage. En effet, la prévention du tabagisme en Suisse est portée par
de multiples partenaires au niveau cantonal, régional ou national. Le
Programme cantonal permet d’avoir une vue d’ensemble des acteurs et
des actions de prévention déployées auprès de la population vaudoise,
de les coordonner et de s’assurer que leur mise en oeuvre se fasse en
synergie et sans doublon. Son opérationnalisation a été confiée au
Centre d’information pour la prévention du tabagisme (CIPRET-Vaud),
qui va notamment travailler avec la Ligue pulmonaire vaudoise et
la Policlinique médicale universitaire (PMU) de Lausanne, ainsi qu’avec
divers services de l’Etat.
Prévention structurelle et comportementale
L’accompagnement et le développement de mesures de prévention
structurelles constituent une autre facette importante du Programme
cantonal. La prévention du tabagisme nationale laisse une marge de
manœuvre conséquente aux cantons. Le Canton de Vaud a déjà bien
exploité cette possibilité en se dotant de plusieurs mesures législatives
Parallèlement à ces mesures structurelles, une
dizaine de projets de prévention liés aux comportements sont au programme. Ces actions visent
des publics spécifiques, notamment les jeunes et
les personnes en situation de vulnérabilité. C’est
ainsi que des actions avec les apprentis (projet
« Apprentissage sans tabac ») ou les professionnels
des centres de loisirs sont prévues. Un projet novateur cherche quant à lui à toucher les personnes
précarisées en parlant du tabagisme en lien
avec d’autres problèmes de santé comme le diabète, la consommation problématique d’alcool ou
encore la santé bucco-dentaire. Les liens entre ces
problématiques et l’augmentation des risques que
constitue le tabagisme devraient mettre ce dernier
en perspective et donner plus de sens aux recommandations de santé.
Ces activités sont rendues possibles par un financement de 3’890’000 fr. pour la période 2014-2017,
assuré paritairement par le Canton de Vaud et le
Fonds national de prévention du tabagisme (FPT).
Vous trouverez plus de détails sur le Programme
cantonal sur le nouveau site du CIPRET-Vaud. BS
nouveau site internet
Fruit d’un travail d’équipe des collaboratrices
du CIPRET, le nouveau site www.cipretvaud.ch
fournit une centaine de pages d’informations
détaillées sur tout ce qui touche au tabac : modes
de consommation du tabac, maladies liées au
tabac, aide à l’arrêt, lois vaudoises et fédérales,
Programme cantonal… Tout y est, n’hésitez pas
à le consulter.
www.cipretvaud.ch
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mars 2014 | Le journal d’information des ligues de la santé
infoBrèves
Initiations gratuites : Nordic Walking,
Running et Fitgym
Le samedi 17 mai, les moniteurs Allez Hop se mobilisent pour offrir des
initiations gratuites dans une vingtaine de localités en Suisse romande.
Au menu, Nordic Walking, Running et Fitgym, des disciplines placées
sous le signe du plaisir, de la découverte et du bien-être. Les activités
sont adaptées à la condition physique de chacun-e. Programme complet
prochainement sur www.allezhop-romandie.ch
© Félix Imhof
Découvertes gustatives
Deux cours de « cuisine et nutrition », réservés aux personnes atteintes
de cancer et à leurs proches, débutent ce printemps à Morges et à
Clarens. Après la préparation de recettes simples, les participants
peuvent déguster les plats concoctés dans une ambiance conviviale. Des
conseils sur l’alimentation sont également fournis dans le cadre de ces
activités, organisées par la Ligue vaudoise contre le cancer. Informations
pratiques : dès le 5 mai à Morges et dès le 7 mai à Clarens.
Renseignements : www.lvc.ch ou par tél. au 021 623 11 11.
© Mirei Lehmann
Nouvelles labellisations en vue
dans le canton
Fourchette verte Suisse et la société de restauration collective SV
Group, leader du marché en Suisse avec plus de 300 établissements
sur l’ensemble du pays, ont signé un contrat de partenariat pour les
cinq prochaines années. SV Group veut ainsi offrir à ses clients, sur
l’ensemble du pays, une reconnaissance rapide des menus équilibrés,
qui auront été examinés et certifiés par le label de qualité indépendant Fourchette verte. www.fourchetteverte.ch
Lancement du point Info-seniors
Situé au centre-ville de Lausanne, à l’Espace Riponne (pl. de la Riponne
5), le point Info-seniors est à la disposition des seniors et de leurs
proches pour toute question en lien avec la retraite. Cette prestation
dépend du service social de Pro Senectute Vaud. Avec ou sans rendezvous, une collaboratrice expérimentée écoute et oriente les visiteurs vers
les services adéquats, qu’ils soient internes ou externes à l’association.
Plus d’informations : 021 641 70 70 ou [email protected].
Horaire : du lundi au jeudi de 9h à 11h30 ou sur rendez-vous.
© DR
La FVA aux commandes du programme
cantonal « cool and clean »
Depuis janvier 2014, la Fondation vaudoise contre l’alcoolisme (FVA)
est chargée de la mise en oeuvre du programme de prévention en
milieu sportif « cool and clean », sur sol vaudois. En plus du mandat
de délégué cantonal « cool and clean », la FVA assume la fonction
de délégué romand afin de favoriser la collaboration avec les autres
cantons. La FVA est active depuis plusieurs années dans le domaine de
la prévention en milieu sportif (alcool, tabac et autres psychotropes) via
son projet Smart Sport. Renseignements : 021 623 84 56
© Swiss Olympic
infoBrèves : FP, MB, LM, CC, MS.
PP
1000 Lausanne
Ligues de la santé
Qui sommes-nous?
Les Ligues de la santé ont été créées en 1979 par la Ligue
vaudoise contre les maladies cardiovasculaires, la Ligue
pulmonaire vaudoise et la Ligue vaudoise contre le rhumatisme,
sous l’impulsion du Service de la santé publique du canton de
Vaud. Le but était alors de coordonner et de fédérer les actions
de prévention des différentes ligues et associations actives dans
ce secteur. Constituées aujourd’hui sous forme d’association, les
Ligues de la santé rassemblent douze institutions membres et
gèrent presque autant de programmes. Elles sont ainsi devenues
la référence vaudoise dans plusieurs domaines de prévention et
de promotion de la santé comme le dépistage des risques de
maladies cardiovasculaires, la promotion de l’activité physique
et de l’alimentation équilibrée, la lutte contre le tabagisme ou
encore la prévention des risques liés à la consommation d’alcool.
Nos programmes
Allez Hop Romandie
T. 021 623 37 41 www.allezhop-romandie.ch
CIPRET-Vaud
T. 021 623 37 42 www.cipretvaud.ch
Fourchette verte Vaud
T. 021 623 37 22 www.fourchetteverte.ch
Bilan & Conseils Santé
T. 021 623 37 57 www.bilanconseilsante.ch
Ça marche ! Bouger plus, manger mieux
T. 021 623 37 90 www.ca-marche.ch
Pipad’es
T. 021 623 37 57 www.pipades.ch
Nos membres
Santé en entreprise
T. 021 623 37 44 www.liguesdelasante.ch
Ligue vaudoise contre le rhumatisme
T. 021 623 37 07 www.liguerhumatisme-vaud.ch
Ligue pulmonaire vaudoise
T. 021 623 38 00 www.lpvd.ch
PAPRICA
PHYSICAL ACTIVITY PROMOTION
IN PRIMARY CARE
Paprica
T. 021 623 37 41 www.paprica.ch
Fondation vaudoise contre l’alcoolisme
T. 021 623 84 84 www.fva.ch
Ligue vaudoise contre les maladies cardiovasculaires
T. 021 623 37 37 www.lvcv.ch
Fondation de la Mucoviscidose
T. 021 623 37 17 www.mucoviscidose.ch
Association vaudoise du diabète
T. 021 657 19 20 www.diabete-vaud.ch
Pro Senectute Vaud
T. 021 646 17 21 www.vd.pro-senectute.ch
Policlinique Médicale Universitaire
T. 021 314 60 60 www.pmu-lausanne.ch
Fondation vaudoise pour le dépistage du cancer du sein
T. 021 314 14 36 www.depistage-sein.ch
recevez l’infoligues
gratuitement
Institut de médecine sociale et préventive
T. 021 314 72 72 www.iumsp.ch
Informez-vous régulièrement sur les principales
thématiques de promotion de la santé à l’échelle
du canton de Vaud.
CONTACT
Ligue vaudoise contre le cancer
T. 021 623 11 11 www.lvc.ch
T. 021 623 37 37
[email protected]
Fondation Profa
T. 021 631 01 20 www.profa.ch
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Édition
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www.espace-prevention.ch
LiGues de La santé
www.liguesdelasante.ch
Responsable éditorialMise en page
Franco GenoveseTessa Gerster
Ont collaboré à ce numéro :
Marie Bertholet (MB), Virginie Bréhier (VB), Charlotte Christeler
(CC), Laurence Margot (LM), Fabio Peduzzi (FP), Béatrice Salla
(BS), Merryl Schoepf (MS).
La prévention des maladies et la promotion
de la santé ont besoin de votre soutien!
CCP : 10-1491-7