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R.D.
U.V.
DEPARTEMENT
GENIE
Rue de Dave, 270
5100 JAMBES
Amicale Royale du Génie – NAMUR
Koninklijke Vriendenkring van de Genie – NAMEN
A.S.B.L.
V.Z.W.
Rue de Dave, 270
5100 JAMBES
NEWS n° 71
OCTOBRE 2014
IMPRIME
Sommaire
Page 1
Page 2
Page 3
Page 4
Page 6
Page 16
Page 18
Page 23
Adresse - Sommaire
Couverture
Le Conseil d’administration – boutique - renseignements divers.
Noces d’or et diamant - Notre BBQ
Voyage annuel du 20 au 24 août
Notre Sainte Barbe
Historique de l’Amicale (Les Annexes) FIN
Honni soit qui mal y pense
1
Belgique - Belgïe
P705078
RES NON VERBA
5100 - Jambes 1
P.P.
7
1253
AMICALE ROYALE DU GENIE - NAMUR
KONINKLIJKE VRIENDENKRING VAN DE GENIE – NAMEN
A.S.B.L.
Rue de Dave, 270
Bureau de dépôt : Jambes n° 1
Retour à l’expéditeur en cas de non distribution
Terug naar afzender in geval van niet bezorging
Editeur responsable - Verantwoordelijke uitgever
Damien DEUMER - Président
Département du Génie
Rue de Dave, 270 - 5100 JAMBES
2
V.Z.W.
5100 JAMBES
Le Conseil d’administration - De Beheerraad
Guy MARCHAL
Damien DEUMER
Léon CAVILLOT
Secrétaire Secretaris Rédacteur
Rue Derenne Deldinne, 5
5002 St SERVAIS
Président Voorzitter
Rue A Jardon , 39
5020 FLAWINNE
Trésorier Penningmeester
Rue d’Omalius, 129
5590 CINEY
081/230556 0496/800034
[email protected]
081/738798 0475/366954
[email protected]
083/689640
[email protected]
Jean-Pierre Beaurin
Guy Gélis
Georges PIGARELLA
Secrétaire Adjoint Adjunct – Secretaris
Recrutement - Recrutering
Rue St Joseph, 6
5332 CRUPET
Vice-Président Vice-Voorzitter
Domaine Bois Gillet, 27
5300 VEZIN
Trésorier adjoint Adjunct – Penningmeester
081/588885 0494/933058
[email protected]
Allée des Poêtes, 10
1480 TUBIZE
02/3559824
[email protected]
Raymond Depoortere
Guy Mathy
François Réveillon
Activités Activiteiten
Av du Château de Beez, 36
5000 NAMUR
Activité Activiteiten
Rue Meursault, 20
5590 LEIGNON (CINEY)
Activités Activiteiten
Rue des Bolettes, 15
5100 NANINNE
081/229982 0477/576776
raymonddepoortere @hotmail.be
083/213931
[email protected]
081/401249
0497/130832
[email protected]
083/690232 0474/212604
[email protected]
Jean-Marie Fonteijne
Jean-Marie PICRY
Luc Radelet
Porte Drapeau Vaandrig
Coordinateur 2016
Rue d'Enhaive, 278
5100 JAMBES
081/304194 0479/059452
Relations publiques Public relations
Rue Lackman, 17
6747 SAINT LEGER
063/444118 0474/225813
[email protected]
Relations publiques Public relations
Rue du 13e de Ligne, 29
5001 BELGRADE
0495/303049 081/323850
[email protected]
Jean Deneumoustier
Christian Evrard
Etienne Jouretz
Porte Drapeau Vaandrig
Rue Victor Nonet, 20
5100 JAMBES
Patrimoine Patrimonium
Documentation
Chaussée de Liège, 24
4160 ANTHISNES
Traduction Vertaler
Rue de Coppin, 190/21
5100 JAMBES
0477/484239
[email protected]
0498/350110
[email protected]
081/580612
[email protected]
Notre boutique - Ons boetiekje
Les objets suivant sont à vendre, contactez notre trésorier.
Volgende voorwerpen zijn te koop, neem contact op met onze penningmeester.
Cravate du Génie – Geniedas
Assiette en céramique – Keramieken schotel
Canif amicale – Zakmes vriendenkring
Notre insigne – Ons kenteken
12.50 €
17.50 €
15.00 €
2.50 €
RENSEIGNEMENTS DIVERS
N° COMPTE de l’AMICALE ROYALE du GENIE - NAMUR
IBAN : BE88 0682 0593 2441
BIC : GKCC BE BB
COTISATIONS
Membre effectif : 10 €
Membre adhérent seul : 10 €
Membre effectif + Membre adhérent (couple) : 10 € + 5 € = 15 €
Membre de soutien : 15 €
3
NOCES D'OR ou DIAMANT - GOUDEN of DIAMANTEN BRUILOFT
Nous demandons à nos membres qui fêtent en 2014 leurs 50 ou 60 ans d'union, de bien vouloir
prévenir le secrétariat, afin de pouvoir les honorer lors de notre fête de St Barbe. Merci.
We vragen aan onze leden die in 2013 hun 50 (60) ste huwelijksverjaardag vieren,
dit te willen melden aan ons secretariaat, zodat we ze in de bloemetjes kunnen
zetten tijdens ons St Barbarafeest. Dank
La mise à l’honneur est réservée pour les couples qui participent au banquet de la Sainte Barbe.
We zulle, zoals voorheen, de aanwezige leden die dit jaar hun gouden of diamanten bruiloft
hebben gevierd, tijdens ons St Barbarafeest in de bloemetjes zetten.
NOTRE REPAS D'ÉTÉ
Une fois de plus, ce fut un succès par la qualité et le nombre de participants.
Grand merci à tous nos amis des autres associations de leur sympathique présence.
La présence du chef de corps fut particulièrement appréciée. Ceci nous donne l'occasion, encore une
fois d'exprimer aux autorités et à tout le personnel du Département notre gratitude et notre amitié.
Les cent-dix neuf participants ont pu apprécier les plats petits et grands du remarquable buffet « de
saison ». Il en fut de même pour les boissons proposées dans une grande variété. Et que dire du
dessert !
Une belle et bonne journée passée un peu tardivement pour certain(e)s et que nous essaierons de
reproduire en 2015 !
D Deumer
4
5
NOTRE VOYAGE ANNUEL
Cette fois, c'est au centre de la France que nous ont emmenés,' du 20 au 24 août, Monique et JeanMarie Picry, votre serviteur étant empêché pour la préparation. Ce fut une réussite !
Avec une météo plus que passable, nous avons vu un peu de Suisse, beaucoup d'AIN et un peu de
Macon.
Pour répondre aux souhaits, voici la relation de cette merveilleuse sortie par Roger Degueldre,
Christian Robin, Guy Grognet, André Laurent et votre président.
Encore merci au couple PICRY et à la société Autocars DEBLIRE
Premier jour, le 20 août: De JAMBES à BOURG-EN-BRESSE.
Surprise N° 1:Philippe, notre pilote habitué, empêché par une fiesta privée, est remplacé par Guy.
Nos sommes heureux de sa prestation.
En route à 07.45 Hr avec un quart d'heure de retard, vers St Dizier pour le repas de midi,
Ballade ensuite dans la campagne environnante pour arriver à DOMMARTIN.
Nous y visitons à l'extérieur et à l'intérieur
toutes les méthodes au XIX ième siècle
pour arriver avec au départ le minerai de
fer aux fabrications les plus solides objets
et décorations en fonte.
A l'appui de moyens didactiques adaptés,
nous avons pu suivre toute la séquence de
la fabrication de l'époque. Notre guide très
professionnelle nous a bien pilotés.
Merci, Madame.
Un dernier coup d'oeil aux remarquables et
célèbres statues du hall d'accueil et nous
rembarquons vers notre destination finale.
Bourg-en-Bresse, enfin !
Nous y sommes reçus par des déviations, une troupe de cigognes et un hôtel KYRIAD où l'accueil,
l'installation et le repas excellent furent les préludes à une bonne nuit
D. Deumer.
6
Deuxième jour, le 21 août : Visite de BOURG-EN-BRESSE,
Compte tenu des difficultés de certains à se mouvoir, l’organisateur décide que le déplacement de l’hôtel au
centre de la ville se fera en car. La distance est d’environ 1,5 km.
Le restaurant est ouvert à partir de 07h30 pour le petit déjeuner. Si les namurois ont la réputation d’être lents, ils
sont battus par la machine à café où on fait la file. Pour le reste, nous n’avons pas à nous plaindre ni sur la
qualité, ni sur la quantité.
Rassemblement à 08h45 et départ vers le centre à 09 heures. Il faut admirer la prouesse de notre chauffeur GUY
qui parvient à sortir son véhicule d’un parking relativement étroit. La ville de Bourg-en-Bresse a une population
d’environ 40.000 habitants mais peu à caractère industriel. La crise se faisant sentir on remarque plusieurs
petites boutiques qui sont soit à vendre, soit à louer. L’habitat est un mélange d’architecture ancienne et
moderne. De nombreux parkings de dissuasion permettent à la population d’effectuer leurs courses sans trop de
difficulté.
La charmante LAURENNE nous attend
pour nous guider à travers les différentes
ruelles et nous expliquer l’évolution
historique de la cité. La rivière qui la
traverse est la REYSSOUZE, un affluent de
la Saône. En 1250 la ville de Bourg obtient
droit de Cité. Au début du 14ème siècle en
1337, sous la direction du Sire de
BAGUET, du duché de Savoie, un premier
mur d’enceinte est réalisé. Sous le règne de
François 1er, la ville est occupée par les
français. Cette situation ne dure pas
longtemps avant qu’elle ne retourne dans le
duché de Savoie où elle est pourvue d’un
second mur d’enceinte qui lui permettra de résister six mois aux troupes de Henry IV. Tout a une fin, et en 1601
elle est définitivement rattachée à la France. Elle ne subira aucun dommage durant les deux guerres mondiales.
Remarque : le G de Bourg se prononce et l’on dit BOURK en BRESSE.
Premier bâtiment : La grenette qui servait antérieurement de
marché au grain et qui est devenue une salle de cinéma et de
fêtes. Des fortifications, seul reste le bastion de Mon Revel
où trône la statue de Xavier Bichat, médecin qui étudia
comment fonctionnait le corps humain et publia le traité des
membranes. Il mourut à l’âge de 31 ans durant les
campagnes napoléoniennes.
Autres bâtiments particuliers de la ville : la maison des
avocats non loin de la rue de la Prison, la maison
GORREVO, du 15ème siècle, classée monument historique,
le square LALANDE du 19ème siècle, où se trouve la statue
de Jérôme de LALANDE, astronome réputé ayant prévu la
comète de HALLAY, l’hôtel de MEILLIENAS dont le
fondateur est le baron qui créa une faïencerie dont la
caractéristique est une rose sur les produits. Au coin
d’une rue nous rencontrons deux policiers
municipalistes, c’est-à-dire une autre variante du
« poulet » de Bresse. (Comme quoi un poulet peut en
cacher un autre).
En continuant nous apercevons le lycée LALANDE
qui obtint la médaille de la résistance de 1940. La ville
de Bourg-en-Bresse possède plus de 30 maisons
médiévales avec ossature en bois du côté de la rue
Jules MIGONNEY et de la porte des Jacobins
montrant un reste de rue pavé avec des galets. Autres
endroits caractéristiques : la place Edgard QUINET
dont la statue en bronze a été dérobée par les
7
allemands en 1940 et enfin la fontaine des 4 chemins (en forme de boule avec 4 évacuations Nord, Est, Sud,
Ouest) mieux connue des habitants sous le nom de VIZIRETTE.
Nous continuons la visite en entrant dans la co-cathédrale
Notre-Dame, bâtiment du XVIème siècle, cathédrale de style
gothique avec un contrebalancement des voûtes qui se
prolongent dans les piliers (creux). Les fresques ont été
réalisées par le cercle de la création et le vitrail le plus ancien
date du 16ème siècle subsidié par les cordonniers en l’honneur
de Saint Crépin et Saint Crépinien.
Ici s’arrête notre visite du centre de Bourg-en-Bresse et après
avoir applaudi notre charmante guide LAURENNE nous
reprenons le bus en direction du restaurant de l’abbaye de
BROU pour un excellent déjeuner dont la pièce principale est
évidemment le Poulet fermier et sa garniture.
14h : début de la visite du Monastère de Brou où nous attend ZOE pour nous fournir de plus amples
informations. Le Monastère a été commandé par Marguerite d’Autriche, fille de Maximilien 1er et de Marie de
Bourgogne, née à Bruxelles en 1480 et décédée à Malines (Mechelen) en 1830. Elle était tante de Charles-Quint
et de François 1er, Princesse de Bourgogne, fille de France, infante d’Espagne, duchesse de Savoie. A 2 ans elle
est fiancée à Charles, fils de Louis XI,
son ainé de 10 ans, par le traité
d’Aragon. En 1491, elle est répudiée
car Charles VII épouse Anne de
Bretagne. En 1496, elle épouse Jean
d’Aragon qui meurt en octobre 1497.
Peu après elle accouche d’une fille
mort-née et elle deviendra stérile.
Elle part à Bruxelles en 1500 et en
1501 elle épouse Philippe II de Savoie,
qui meurt dans un accident de chasse
en 1504. A la mort de son frère en
1506, elle retournera aux Pays-Bas.
Elle décide à ce moment de créer le
Monastère de Brou à Bourg-en-Bresse,
dont les travaux commenceront en
1505 pour se terminer en 1532 sous la
direction de l’architecte flamand Louis
van BODEGHEM, de style
flamboyant qui sera dirigé par les
augustins (12).
L’église est complètement vide car elle n’a jamais servi de lieu de culte pour le commun des mortels. Elle était
réservée aux moines augustins qui possédaient chacun leur chapelle pour les cérémonies religieuses. Les
bâtiments monastiques ont été édifiés de 1505 à 1512 pour loger les moines chargés de prier pour les princesses
et les princes enterrés. Alors qu’en général
on trouve deux cloîtres, l’un réservé au
clergé et l’autre aux visiteurs, celui-ci en
comporte trois à étages avec galeries
hautes et basses et à la partie supérieure la
réserve aux grains, le troisième étant
réservé aux domestiques.
L’église a été édifiée de 1513 à 1532, elle
a donc été terminée deux ans après la mort
de Marguerite d’Autriche. Dans cette
église se trouvent les tombeaux de
Philibert le Beau, celui de sa mère et celui
de Marguerite, à la partie supérieure le
gisant en tenue d’apparat, et à la partie
inférieure le gisant sous un linceul. Le
retable de l’autel est en albâtre et les
8
colonnes noires en marbre. La toiture en tuiles
vernissées a été refaite, car précédemment elle avait
été remise en état avec des tuiles rouges.
C’est vers 16 h que se termine cette visite intéressante et
tout le monde se retrouve dans le car, direction centreville. Le retour à l’hôtel se fera soit en car soit à pied, mais
moyennant avertissement. A 19h30, nous attend le menu constitué de feuilleté de Saint-Jacques, de pavé de
magret de canard et de nougat glacé le tout accompagné de vin et d’eau.
Demain sera un jour à l’extérieur.
G. GROGNET
Troisième jour, le 22 août : l’Histoire et la Science
Nous partons vers l’est, aux frontières de la France avec la Savoie avant le rattachement de
celle-ci en 1860, ensuite vers la frontière suisse à Genève. Le paysage de la Franche Comté est
magnifique surtout le pays de Gex où, surprise, la sortie indiquée est fermée et nous oblige à un long
détour mettant à l’épreuve la dextérité de notre ami Guy Lemoine.
Le Fort L’Ecluse.
Au goulot de l’Ecluse, depuis
très longtemps, le passage dans la
vallée creusée par le Rhône est sous
contrôle pour imposer les passants ou
pour des raisons militaires. Rien que
le choix de l’emplacement démontre
l’art de défendre un point stratégique ;
d’ailleurs, le site a été opérationnel
depuis le Moyen-âge jusqu’ en 198O
et a subi 16 sièges en étant vaincu 9
fois, l’assaillant, devant bien entendu,
investir chaque fois beaucoup de
moyens.
Dominique Bélanger, notre
guide, commence par une
démonstration de la manœuvre du
pont-levis de la porte de Genève où
habilement, il met à l’épreuve un volontaire désigné, notre ami Guy Groignet, qui doit donc tourner la
manivelle. Un diplôme attestera de sa compétence ! Ensuite, nous serons rassurés: la visite du fort
supérieur ne se fait pas : cela évite les mille marches qui relient les deux parties de la forteresse. Il
9
reste cependant assez d’escaliers pour
visiter ce monument collé au rocher et
barrant la route des deux côtés.
L’association qui gère l’endroit a fait de
l’excellent travail : la restauration est
soignée et l’accueil des visiteurs parfait :
les explications sont claires et précises (
par exemple pour quoi trois soldats par
emplacement de tir dans les meurtrières
donnant ainsi le temps de recharger les
armes tout en gardant une cadence de
feux). Au total, toute notre équipe aura
parcouru des dizaines et des dizaines de
marches en pensant aux pauvres
hommes de la garnison qui les
subissaient chaque jour mais ayant en
compensation vue sur le Mont Blanc.
Chères amies et chers amis de
l’Amicale,
Lorsque vous vous êtes retrouvés le
vendredi 22 août 14 de l’autre côté
du pont du fort L’ECLUSE à Longeray
Leaz, dans le pays de Gex, le
personnel du fort a sollicité mon
intervention pour vous tirer d’une
situation pénible.
J’ai réussi, après maints efforts, à
baisser le pont-levis qui vous a
libérés et vous a permis de rejoindre
sains et saufs la zone de sécurité.
Pour me remercier, le personnel du
Fort m’a délivré ce 22 le
CERTIFICAT DU PONT-LEVIS
que je remets dans les mains du
Président.
Guy Grognet
10
Le CERN.
Les modalités du repas transmises par un paquet de messages ont conduit à nous faire arriver
trop tôt. La visite débute à 14 heures ; avec une surprise de taille, nous avons en effet, le bonheur
d’être reçus un Namurois, Monsieur François Briard, de La Plante, qui a spécialement reporté sa
journée de congé pour être avec nous. Ses explications seront des plus claires : il y a environ 14
milliards d’années, notre univers s’est formé à partir des particules issues du BIG BANG selon les
découvertes du Chanoine Lemaire professeur à Louvain. Et que recherche le CERN entre autres
expériences.
Nous avons la chance
exceptionnelle de pouvoir
visiter le coeur du CERN
(Centre Européen pour la
Recherche Nucléaire) parce que
l’on procède à une maintenance
approfondie des installations.
Puisqu’il n’y a pas de machines
en fonctionnement, on peut
descendre à moins 103 m sous
terre, sous ce site où 14.000
personnes sont occupées, et voir
les énormes détecteurs de
particules inventés pour mesurer
les matières produites, selon la
célèbre formule E=mc2, par la
collision des atomes, électrons,
etc... lancés quasi à la vitesse
de la lumière dans les deux tubes
de l’anneau de30 km de circonférence à 100 m sous terre. Les prochaines visites sont planifiées pour
2019 ?
Les physiciens expliquent, pour nous, c’est Monsieur Santoni Claudio, comment ils établissent
les caractéristiques des particules à partir de leur traversée d’une succession de « plaques » sensibles.
Quelle différence de dimensions entre l’énormité de ces machines (celle devant nous pèse 7.000
tonnes) et celles infiniment petites de ces particules. Il reste encore à trouver quelque part les
particules d’antimatière.
Bref, une rencontre avec un autre
monde qui est difficile à comprendre
mais où les investissements fabuleux
consentis pour cette recherche
fondamentale sont sensés faire
progresser l‘humanité avec interdiction
d’y développer toute étude à des fins
militaires.
NB : Pour les personnes qui
aiment les chiffres et celles qui veulent
retrouver des informations plus
précises : voir le beau site du CERN sur
internet qui traite des protons, hadrons,
muons , quarks et autres bosons de
Higgs, etc ….. ; des données
volontairement non reprises ici pour
éviter toute erreur de ma part.
11
Le retour se fait sans problème ; beaucoup d’entre nous ne sont pas trop traumatisés d’avoir
appris que tout est constitué à partir des quatre mêmes « microscopiques boules » qui ne sont pas
celles que certains pourraient croire.
André LAURENT
Le quatrième jour, le 23 août : La photographie et le vin
Départ à 08.15 Hr pour un trajet d’environ 80 km jusque
Chalon-sur-Saône. Le ciel est nuageux, mais le temps restera
convenable toute la journée : nous n’aurons pas froid et nous ne
serons pas m ouillés. Nous arrivons bien à l’heure au musée
Nicéphore Niépce situé dans un bâtiment du 18ième siècle, en
face de la Saône. Heureusement qu’on est tôt car, comme
d’habitude, le premier souci est de passer aux toilettes (ici au
singulier car il n’y en a qu’une ; par après, on en découvrira
une deuxième) et il y a file.
Nous sommes partagés en deux groupes, chacun étant pris en
charge par une guide.
Le but du musée, créé en 1972, est triple : tracer l’histoire de la
photographie et de son inventeur Nicéphore Niépce, exposer
des objets et des appareils relatifs à la photographie et présenter
des expositions temporaires d’œuvres d’artistes photographes.
Le début de la visite consiste à parcourir des salles où sont
exposées dans des vitrines des collections d’appareils
photographiques, d’objectifs, de flashes, de
projecteurs de dias, de visionneuses, de
publicités, d’appareils spéciaux pour la
photo en relief, panoramique, etc. Ensuite,
nous découvrons plus précisément la
biographie de Nicéphore Niépce e t
apprenons comment, en associant les
connaissances de l’époque en optique et en
chimie, il parvint à obtenir en 1826 la
première photographie du monde : une
partie de son jardin. Temps de pose : entre 8
et 10 heures.
Quelques années plus tard Niépce
s’associe avec Louis Daguerre et,
ensemble, ils améliorent le procédé. A la
mort de Nicéphore Niépce en 1833,
Daguerre continue seul. Il trouve le moyen
12
de réduire les temps
de pose et met au
point son appareil : le
daguerréotype. Par la
suite, l’évolution de la
photographie sera
rapide grâce à
l’amélioration des
surfaces sensibles, des
objectifs et à la
simplification des
appareils.
Au moment de quitter le musée, chacun aura été ravi de voir quelque chose qu’il a connu dans
sa jeunesse : un appareil à soufflets, un box Kodak, une ampoule de flash, une visionneuse de disques
(View-Master), etc.
Court voyage jusque Macon et le restaurant « Poivre Rouge » où nous avons droit à un repas
« Buffet à volonté » et nous en avons bien profité.
A 15.00 Hr, départ pour le Château de la Greffière, domaine viticole dans le Mâconnais, à La
Roche-Vineuse. Un terroir où depuis trois générations une famille exploite un domaine de 40 hectares
de vignes (cépages Chardonnay et Aligoté pour
les blancs, Pinot noir et Gamay pour les
rouges). Nous sommes accueillis par le fils de
la famille qui nous fait d’abord visiter le musée
aménagé par son père dans un bâtiment du
16ième siècle. Dans ce musée de la vigne et du
vin sont rassemblés des instruments et des
objets retraçant le travail du vigneron des
origines à nos jours. On découvre les vieux
outils, les antiques appareils utilisés pour
combattre les maladies de la vigne, les anciens
pressoirs et cuves de macération, les fûts de
stockage, etc. A l’étage sont rassemblés les
outils des métiers d’autrefois : menuisier, forgeron, tonnelier, agriculteur. Nous continuons la visite par
les installations actuelles : chais de vinification et embouteillage.
La visite se clôture évidemment par une dégustation, qui a lieu dans une cave voûtée du 18ième
siècle. Dégustation de deux blancs et deux rouges. Nous sommes ici d ans le Sud de la Bourgogne qui
n’est pas une région de grands crus. Néanmoins le Château de la Greffière produit des vins de qualité
et la preuve en est le nombre de bouteilles achetées et chargées dans les soutes du car.
Retour à l’hôtel pour notre dernier soir et notre dernier repas avec un menu du terroir : salade
bressane et le poulet de Bresse à la crème.
13
Au début du repas, notre ami Guy Grognet a tenu à offrir à notre Président le diplôme qu’il
avait glorieusement mérité en actionnant la manivelle pour lever le pont-levis de l’entrée du Fort
l’Ecluse. A la fin du repas, Jean-Marie Picry et son épouse furent chaleureusement remerciés pour la
parfaite organisation de ce voyage. La visite au caveau du Château de la Greffière avait été mise à
profit pour se procurer le petit cadeau remis à Jean-Marie et à Damien. Jean-Pierre Beaurin se chargea
du discours et Christiane et Iryna des bisous.
Roger Degueldre
Dernier jour : Dimanche 24 août, le jour du retour. Déjà ! Enfin !
Stress, la météo n'est pas favorable, pluie pendant la nuit, légère brume ce matin, ciel couvert, ce sera
pire dans notre Nord inhospitalier, de plus le
WE est classé rouge, pourquoi rentrer un
dimanche ? Z'auraient dû prévoir un jour en
plus et nous faire rentrer un lundi ( pas rouge
bien sûr), mais c'est le problème du chauffeur
et des organisateurs.
Surprise : Jean-Marie nous a tellement bien
briefé que tous (mêmes les irréductibles
retardataires) sont installés dans le car avant
l'heure de départ et nous quittons l'hôtel en
avance. Pour confirmer les craintes des plus
pessimistes nous sommes dès le départ coincés
dans une file due à un chantier, mais la
situation se normalise et pour le reste du
voyage la circulation sera fluide, le WE rouge ne serait-il que rose ? De plus le ciel se dégage et est
raisonnablement nuageux.
C'est avec une confortable avance que nous
arrivons à Langres, un rapide regard en passant
aux fortifications, repérer le restaurant et c'est
l'heure de l'apéritif. Le repas est bon mais je n'ai
pas pu établir de lien entre le menu annoncé et le
contenu de mon assiette, la prochaine fois que je
passerai par Langres je devrai donc m'arrêter
pour goûter les fameuses « ouyettes garnies ».
Une petite promenade digestive pour contempler
la statue de Diderot, le parc et la façade de la
collégiale, puis c'est le retour au car. Petite sieste
bercée, nous approchons du Luxembourg où
malgré ce que disent certains il n'est pas toujours
14
facile de trouver du carburant.
Enfin nous arrivons au lieu de notre dernière halte : Martelange. Quelques emplettes, la dégustation
d'une bonne bière locale ou une petite promenade jusqu'au point de vue, et arrive l'heure du départ.
Pendant l'embarquement les plus
observateurs remarquent une
chose abandonnée par un chien
(sans doute de passage), intrigués
ils se rassemblent autour de
l'objet et se questionnent,
heureusement Christian
comprend vite et se livre à une
rapide démonstration, grâce à son
initiative nous avons tous
compris l'origine de cette chose.
Une dernière sieste et notre royal
chauffeur nous dépose à Jambes.
Débarquement, récupération des
bagages, adieux (en essayant de
n'oublier personne) et JeanMarie, secondé comme toujours
par Monique, distribue les
bouteilles-souvenirs.
Nous sommes souvent perfectionnistes quand nous parlons du travail d''autrui, je ne dirai donc pas que
le voyage était parfait mais je m'inscrirai au prochain. Je suis certain de ne pas être le seul à avoir
profité de ces bons moments en bonne compagnie.
Christian ROBIN
15
INVITATION A NOTRE SAINTE BARBE
Vous êtes cordialement invité à participer à la Sainte Barbe de
L' AMICALE ROYALE DU GENIE - NAMUR.
Tous les membres de l'Amicale et leur épouse (époux, compagne ou compagnon) sont cordialement
invités à participer à la Sainte Barbe qui se déroulera, à l’initiative du Commandant du Département
Génie,
Le 02 décembre 2014
dans les installations du quartier Lt. Dewispelaere.
Le programme de la journée
10h30
11h00
12h00
12h15
Accueil
Messe en la chapelle du Département Génie
Cérémonie au monument
Accueil au Club Dewispelaere – Toast au Roi – Mise à l’honneur des noces d’or.
Apéritif
13h15 Banquet (Salle Yser)
Après le repas, rendez-vous amical au Club Dewispelaere jusqu’à 19h00
Participation aux frais : Membres : 25 € /pers
Les non membres : 30 € / pers.
(boissons non comprises)
à verser au compte de l’Amicale n° 068-2059324-41
ou IBAN : BE88 0682 0593 2441 BIC : GKCC BE BB avec la mention
« Ste Barbe 2014 - (x) membre + (x) non membre »
Boissons à prix démocratique
Vin – bière - soft
Votre inscription et votre paiement doit nous parvenir POUR le 18 novembre 2014 au plus tard
Les annulations remboursées sont acceptées jusqu’à la même date.
Inscriptions et annulations impossibles après cette date.
Merci de votre compréhension.
Bulletin d'inscription : Seul le bulletin, renvoyé au secrétariat de l'Amicale ou au responsable de
l’activité validera votre inscription.
Responsable de l’activité : Raymond Depoortere
Av du Château de Beez, 36
5000 NAMUR
081/229982
0477/576776
raymonddepoortere @hotmail.be
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INSCRIPTION POUR LA SAINTE BARBE – 02 DECEMBRE 2014
Merci de parfaire la présente inscription en faisant les virements correspondants.
A renvoyer AVANT le 18 NOVEMBRE, date butoir d’annulation éventuelle au secrétaire de l’Amicale Royale du Génie
rue de Dave, 270 à 5100 JAMBES ou boite aux lettres de l’Amicale au Corps de Garde ou à :
Raymond DEPOORTERE Av du Château de Beez, 36 5000 NAMUR - 081/229982 - 0477/576776
raymonddepoortere @hotmail.be
Le renvoi du bulletin d'inscription « papier » est souhaitable.
1. Nom :………………………................... Prénom…………………....... N° membre …….........
Rue…………………………................... N°….….Boite :……
Localité ……………………....................Code postal ……..
N° Tel :…………………… N° GSM ………….................... E-mail………………………………
2. J’inscris, moi inclus :
NOM
Prénom
N° membre
N° plaque voiture
3. Je verse
Pour les membres : ….... x 25 € pour les non membres : ….... x 30 € = TOTAL de : ………... €
pour le 18 novembre au compte IBAN : BE88 0682 0593 2441 / BIC : GKCC BE BB de Amicale Royale
du Génie Namur, avec la communication : « Sainte Barbe 2014/N° membre : ............. Nb ....….. »
4. Je prends note que l’Amicale décline toute responsabilité en cas d’événement échappant à son
pouvoir organisateur. La RC n’intervient qu’après intervention des prestataires hors amicale.
A…………………….............. le ………………. Signature :
MENU de la Sainte Barbe
Apéritif Maison et son assiette de dégustation
Bruschetta au jambon de Parme
Soupe de cresson
Frisée aux lardons
Carpaccio de bœuf
Sole au saumon fumé aux herbes fraîches.
Steak de chevreuil ou de biche - sauce Grand Veneur
Pomme aux airelles - Chicons braisés - Pommes croquettes
Brie - Bleu d’Auvergne – Chèvre – Chaumes - Raisins et fruits secs
Gâteau Ste-Barbe (crème fraîche et fruits)
Café
--- Eau à table ---
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HISTORIQUE DE L’AMICALE ROYALE DU GENIE-NAMUR.
(Suite et FIN)
Les ANNEXES
Par Lucien BOLLEN
Assistant : Etienne JOURETZ
ANNEXE A
HISTORIQUE SUCCINT DE L’ECOLE DU GENIE.
Le Génie est présent à Namur depuis 1892. Initialement caserné à la citadelle avec un polygone de pontage à
Jambes-Velaine à partir de 1903. Après la première guerre mondiale se sont les casernes Léopold et Deltenre
qui abriteront les hommes du Génie. Des terrains sont acquis à Jambes en vue d’y construire une caserne. Les
travaux débuteront en juin 1939 et reprendront en 1945 après l’Armistice.
A la libération en décembre 1944, le centre d’instruction du Génie s’installe à Duinbergen et est jumelé avec la
2 Royal Engineers Training Team (GB) en vue de former rapidement les unités du Génie belge chargées
d’appuyer les troupes alliées.
Il déménagera à Knokke et le 16 janvier il devient Ecole du Génie et en juin de la même année elle s’installera à
Namur (ancienne Ecole des Cadets) et à Belgrade près de Namur.
Le 21 décembre 1947 elle prend possession de sa nouvelle caserne toujours en construction, ce n’est que le 23
décembre 1949 que le quartier sera officiellement inauguré et recevra le nom du Lieutenant de réserve du Génie
Dewispelaere, tué au pont d’Yvoir le 12 mai 1940. (Voir annexe C)
Le 30 juin 1950 l’armée acquière le polygone de Géronsart spécialement employé pour les travaux de
campagne, le minage, les exercices avec masque anti-gaz et on y construit une « maison bobby trap ».
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En décembre 1953 l’Armée achète l’ile « Vas-t’y-Frotte », depuis 1930 elle louait des terrains maraîchers. En
1955 des terrains furent acquis à Sart-Hulet en vue de rapatrier la section Maintenance et la section Equipement
Mécanique-Route et Aérodrome (EMRA), toujours installés à Belgrade dans les anciens locaux du service
Aérostatique de la Position de Namur, qui depuis 1905 y entreposait deux ballons captifs. Ces deux services
s’installeront dans leur nouveau quartier en 1962.
L’Ecole tourne à plein rendement et forme : les jeunes officiers d’active à leur sortie des écoles militaires ; des
candidats sous/officiers d’active ; des candidats officiers et sous/officiers de réserve ; des spécialistes dans les
différents corps de métiers (électriciens, dessinateurs, maçons, soudeurs, mécaniciens engins du Génie,
menuisiers, chauffagistes, opérateurs d’engins, peintres-tapisseurs, vitriers, topographes, plombiers-zingueurs).
Depuis 1953 le «Centre A.B.C.»forme les cadres de la Force Terrestre et de la Gendarmerie en prévision d’une
éventuelle guerre «Atomique-Biologique-Chimique». Il devient plus tard «Centre N.B.C », l’atomique est
remplacé par le Nucléaire. La caserne subira des aménagements en tout genre au fil du temps, suite à
l’incorporation de nouveaux services, exemple : le service «Environnement » chargé de former des officiers et
sous-officiers des Forces Armées, à la protection de l’environnement dans les quartiers, mais également lors des
exercices à l’extérieur.
En mars 1994 l’Armée acquière les terrains et la ferme du Masuage, ce qui agrandit sensiblement les terrains
d’exercices de Sart-Hulet et permettra de concrétiser le projet «Musée du Génie ».
Fin 1994 débutent les grands travaux de rénovation et modernisation des installations existantes.
Suite à la décision du gouvernement en 1992, de ramener toutes les troupes stationnées en R.F.A. au pays, le 3e
Bataillon du Génie, installé à Westhoven près de Cologne, intégrera l’Ecole du Génie en 1995, celle-ci
deviendra «Ecole du Génie-3e Génie »
L’Ecole du Génie a reçu le fanion du 6e Batallon du Génie en garde. Celui-ci porte les citations suivantes :
Campagne 1914-1918, Yser, West-Roosebeek, Rumbeke, Anvers, Canal Albert.
Sa devise est : «Res Non Verba » (des actes, non des paroles).
En 2009 la «Place de l’Ecole du Génie », située au pied de la côte de Géronsart à Jambes, a été inaugurée par le
Bourgmestre de Namur. Etaient présents : le Commandant du Département Génie et un détachement d’une
trentaine de militaires du Génie en tenue, des échevins, le président et son personnel du Foyer Jambois,
quelques anciens de l’Ecole du Génie, des sympathisants et des habitants du quartier.
ANNEXE B.
HISTORIQUE DE LA FRATERNELLE DU GENIE DE LA P.F.N.
En 1933 quelques anciens combattants du Génie de la Position Fortifiée de Namur créèrent la fraternelle,
constituée en A.S.B.L. Son Conseil d’Administration était composé de personnalités marquantes de Namur.
Jean Sevar en fut le premier président, avec comme vice-présidents Emile Valentin et Antoine Cocoza,
Raymond Driet était le secrétaire-trésorier secondé par Ernest Pierre. Alphonse Mauroy, l’Adjudant Demasie et
Charles Alexandre siégeaient comme commissaires et le Commandant en retraite Léonard et l’Aumônier
François Bodson étaient conseillers.
La Fraternelle avait pour vocation de jouer un rôle sociale envers ses membres, tout en conservant la mémoire
de ceux qui avaient perdu la vie durant le conflit.
En 1936, Victor Massart devient président et Charles Deville vice-président.
Durant la guerre 1940-1945, la Fraternelle continue à vivre dans la clandestinité. Malheureusement durant cette
période elle a perdu plusieurs de ses membres, Pierre Vanhellewijk, Brasseur, Jean Mignon et Olassen furent
tués au combat en juin 1940 sur le Canal Albert.
Marcel Lecomte, Antoine Cocoza et Jean-Baptiste Moens furent décapité par les SS ; Albert Marchal est fusillé
au Tir National à Bruxelles, Etienne Pochet du service Zéro meurt au camp de Elrich-Gross-Rosen et Pierre
DeRaymaker, Emile Palatte et Jules Cambier déportés dans des camps de concentration en Allemagne
disparaissent sans laisser de traces, le nom de ce dernier sera donné au club des Sous-officiers de l’Ecole du
Génie.
Raymond Druet cède le secrétariat à Joseph Paquet en 1951.
En 1961, après 25 ans de présidence, Victor Massart cède le flambeau à Joseph Paquet, vétéran de la guerre 1418, il fût secrétaire-trésorier durant 10 ans. Madame Marie-Louise Oger, veuve de Jules Cambier assure le
secrétariat et Marcel Decraux, secrétaire communal de Jambes, devient trésorier.
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Font partie du comité : le Colonel Lafontaine, le Chanoine Lefèvre, Aumônier principal, le Commandant Joseph
Oger et le Lieutenant Albert Migeot qui sont rejoints, entre autre par Jean Lambert, Joseph Beugnies et Henri
Vranken, personnages très connus au Génie.
En 1965 la Fraternelle reçoit un nouveau drapeau dont Madame Lemmens, épouse du Colonel Lemmens ancien
Commandant de l’Ecole, est la marraine et Monsieur Raymond Materne, Bourgmestre de Jambes, le parrain.
Jean Lambert devient porte-drapeau, il le restera jusque quelques jours avant sa mort, Albert Remacle lui
succédera en 1993.
Depuis quelques années déjà la Fraternelle était jumelée avec les anciens du Génie de Charlesville-Mézières et
entretenait d’excellents contacts avec la Fédération des Anciens Sapeurs du Génie du Nord à Lille, le jumelage
avec la Fraternelle du Génie d’Anvers aura lieu en 1966.
Changement de présidence en 1968, le Général-Major en retraite A.Triquet succède à Joseph Paquet, lui-même
remettra la présidence au Colonel en retraite A.Clément en 1972, mais deviendra Président d’honneur par la
même occasion.
Après 15 ans de présidence A.Clément remet le flambeau au Commandant en retraite Maurice Wielemans qui le
restera jusqu’en 1996, lorsque la Fraternelle sera dissoute afin de former avec l’Amicale de l’Ecole du Génie, la
nouvelle «Amicale du Génie-Namur », qui recevra le drapeau en dépôt.
Important à signaler : L’Aumonier-Principal de l’Ecole du Génie des années 1950/1960, Monsieur le Chanoine
Jean Lefevre, ancien résistant et ancien administrateur de la Fraternelle, a participé au sauvetage d’enfants juifs
pendant la guerre 1940/1945. Il a participé à la campagne d’Allemagne.
En 1999 il a été déclaré «Juste parmi les nations » par l’institut Commémoratif des martyrs et héros.
Son nom est gravé sur le mur du Mémorial Y A D Yash à Jérusalem.
ANNEXE C.
LIEUTENANT RENE DEWISPELAERE.
René Dewispelaere est originaire de la région d’Anvers, ingénieur de formation, il a fait son service militaire
comme officier de réserve. A ce titre il est mobilisé en 1940 et est affecté au 31ème Bataillon du Génie du 2ème
Régiment du Génie d’Armée. Il est marié et père de deux enfants.
En mai 40 il est responsable de la destruction du pont sur la Meuse à Yvoir. Il a établi son poste de
commandement sur la rive gauche de la Meuse, dans le bunker construit dans la roche et dans le prolongement
du pont. Un peloton du Premier Bataillon du 5ème Régiment des Chasseurs Ardennais assure la protection
rapprochée du pont et des hommes du Génie.
Le 12 mai, les troupes françaises qui s’étaient déployées à l’est de la Meuse se replient sous la pression des
blindés allemands, le Colonel commandant du régiment français sera tué sur la rive droite en tentant de
rejoindre nos lignes.
Soudain arrivant à l’improviste, trois blindés allemands débouchent du village d’Yvoir et s’élancent vers le
pont. Moment de stupeur et d’affolement, le canon 4,7 des Chasseurs Ardennais, posté dans le fortin ouvre le
feu et immobilise un des blindés, mais les deux autres parviennent à s’engager sur le pont. Le Lieutenant
Dewispelaere actionne la mise à feux du dispositif de destruction du pont, hélas sans résultat, celui-ci a très
probablement été détruit par les tirs des véhicules allemands. N’écoutant que son courage, le Lieutenant
Dewispelaere s’élance vers le poste de mise à feux pyrotechnique situé près du fortin. Il parvient à allumer la
mèche, le pont saute entrainant dans sa chute les deux blindés allemands qui s’étaient encagés sur le pont.
Malheureusement le Lieutenant est touché de plein fouet par un obus et meurt sur le coup, mais sa mission est
accomplie.
Cet acte de bravoure lui vaudra la citation suivante :
« Brillant officier du Génie, possédant au plus haut degré les qualités d’un vrai chef, avait été chargé d’assurer
la destruction du pont d’Yvoir, et en attendait l’ordre. Le 12 mai 1940, un char allemand ayant doublé sur la rive
droite la colonne de troupe et de fugitifs, étant arrivé par surprise jusqu’à 200m du pont, a tiré un obus qui
détruisit le dispositif d’amorçage électrique et créant un moment de stupeur parmi la défense. Il n’hésita pas,
sous la menace directe de l’ennemi, à bondir jusqu’au dispositif de mise à feu pyrotechnique et réussit à y
mettre le feu. Frappé par un obus en plein corps, il tomba en héros sa mission glorieusement accomplie, le pont
sautant quelques secondes après en entrainant dans sa chute deux chars allemands qui s’y étaient déjà engagés.
Par son coup d’œil, son sang froid, son audace, sa bravoure et son esprit de sacrifice, il a empêché la prise
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intacte du pont par l’ennemi et a évité les conséquences désastreuses, que ce fait aurait inévitablement
provoquées pour la défense de la position de la Meuse. »
Il sera décoré à titre posthume de :
- Chevalier de l’Ordre de la Légion d’honneur
- Croix de guerre française avec palme
- Chevalier de l’Ordre de Léopold II avec palme
- Croix de guerre belge avec palme
Il est enterré au cimetière d’Yvoir. Le Cercle des Officiers de réserve de Dinant a fait ériger un monument sur la
rive gauche de la Meuse, dans l’axe de l’ancien pont, rappelant l’acte héroïque du Lieutenant Dewispelaere,
afin de lui rendre hommage.
Chaque année vers le 12 mai une cérémonie d’hommage est organisée par l’Ecole du Génie, devenue
Département du Génie en collaboration avec «L’Amicale Royale du Génie-Namur », ceci en présence de
nombreuses personnalités militaires et civiles, de délégations avec drapeaux des associations locales et des
délégations des unités et services du Génie.
ANNEXE D.
LE COMITE D’ACTION DU GENIE.
Le « Comité d’Action du Génie » a été créé en 1931 afin de coordonner les activités des associations
patriotiques du Génie et d’organiser la journée d’hommage annuel au monument dédié aux morts du Génie
durant la première guerre mondiale. Il était initialement situé Place de l’Yser à Bruxelles mais a été déplacé
Square Vergote, pour des raisons urbanistiques. Le monument a été inauguré par le Roi Albert 1er le 02
décembre 1928, lors de son discours, il prononça les paroles suivantes :
« Le Corps du Génie Belge a toujours joui, dans le pays et même à l’étranger, d’une haute réputation
d’endurance et de force morale. Cette réputation, il l’a méritée par la science de ses officiers, l’instruction et
l’esprit d’initiative des gradés et des soldats, l’ardeur et le dévouement coutumiers, non seulement dans les
compagnies du Génie divisionnaire, mais aussi dans les diverses unités techniques spécialisées : télégraphistes,
aviateurs, aérostiers, troupes de chemin de fer, torpilleurs, artificiers. L’épreuve de la guerre devait donner
l’occasion à ces troupes d’élite de prouver la force de leurs traditions et la valeur de leur esprit de corps, par des
actions d’éclat qui honorent l’Armée toute entière ».
Sont membres de ce Comité : toutes les unités et services du Génie, les groupements et associations
(Fraternelles et Amicales) issus de toutes les unités ayant existé ou existant encore.
Le Comité s’est donné pour buts de :
Cultiver l’esprit de corps traditionnel du Génie, sauvegarder et promouvoir le prestige de l’Arme, maintenir
toujours vivace la mémoire des militaires du Génie morts pour la Patrie ou en service commandé, entretenir
entre les groupements et unités représentés au sein de l’association, les liens de camaraderie et de solidarité
capables de se manifester notamment à l’occasion de la défense des intérêts moraux et matériels de leurs
membres, coordonner la participation aux manifestations organisées en l’honneur de l’Arme, notamment aux
cérémonies organisées au Monument aux morts du Génie à Bruxelles, à l’occasion de la Journée du Génie.
Le Comité d’Action du Génie est administré par un bureau dont la composition est la suivante :
Un Président, en principe l’officier retraité le plus ancien dans le grade le plus élevé, deux Vice-présidents, dont
le commandant de l’Ecole du Génie, actuellement Département du Génie et un secrétaire et un trésorier.
ANNEXE E.
L’A.S.B.L. MUSEE DU GENIE.
Nous sommes en 1988, le Ministre de la Défense annonce d’importantes restructurations au sein des Forces
Armées. Nombres d’unités vont être supprimées, malheureusement le Génie ne sera pas épargné.
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Au mois de mars, lors de la réunion annuelle du Comité d’Action du Génie, on propose de créer un Centre de
Documentation du Génie. Celui-ci conserverait tous les documents et objets ayant appartenu aux unités
dissoutes et pouvant avoir un intérêt historique pour l’Arme du Génie.
La proposition fut retenue, l’Ecole du Génie à Jambes semblait être l’endroit tout indiqué pour installer ce
Centre et l’Amicale de l’Ecole du Génie contactée accepta d’en assurer la gestion et l’organisation. Les locaux
de l’ancien corps de garde au bloc A furent mis à la disposition du Centre.
Les documents et les premiers objets et équipements commencèrent à affluer, une petite équipe se mit au travail
et organisa les premières salles d’exposition. Celles-ci furent inaugurées le 12 mai 1990 par le Général e.r
Renson, président du Comité d’Action du Génie, lors de la journée d’hommage au Lieutenant René
Dewispelaere.
L’Amicale avait organisé un concours afin de doter ce Centre d’un insigne, ce fut le projet de Gilbert Lecomte
qui fut retenu.
Devant l’ampleur pris par le Centre, l’idée de créer un Musée devint une évidence et en 1990 le Centre se
transforma en « Fondation du Génie ». Le 7 mars 1991 les statuts de l’ASBL Fondation Musée du Génie
parurent au Moniteur. Ses buts sont : contribuer au maintien des traditions du Génie, promouvoir la
connaissance et la diffusion de son histoire, rassembler et exposer les documents et les objets matériels, ayant
une valeur historique pour le Génie.
L’arrivée prochaine du 3ème Bataillon du Génie caserné à Westhoven près de Cologne, oblige le commandant de
l’Ecole à demander au Musée de libérer les locaux. Heureusement la Défense acquière la ferme du Masuage
située à Géronsart à coté de la caserne de Sart-Hulet. La ferme est dans un état déplorable. Grâce à l’aide de
l’Ecole, de la 8ème Direction générale des constructions militaires et d’une petite équipe de bénévoles, quelques
locaux furent rapidement remis en état et le Musée put s’installer dans ses nouveaux locaux. En juin 1995 une
première salle, donnant un aperçu de ce que deviendra le futur musée, fut inaugurée. Conjointement avec la
restauration des différents locaux de la ferme, les travaux d’aménagement d’un « Archéodrome » autour de la
ferme sont entrepris. Cet archéodrome doit accueillir les différents engins du génie qui ne sont plus en service
dans les unités.
Enfin le jour tant attendu arriva et le 11 mai 2001 le Lieutenant Général Hedwig Van Remoortel, doyen de
l’Arme Génie, inaugura les 4 salles d’exposition. Ces salles sont consacrées à l’accueil des visiteurs, à l’histoire
du Génie de ses origines à la guerre froide, à la présence du Génie en Afrique et dans des opérations extérieures
et à la Résistance. Le Centre de documentation continue sa tâche de récolter, d’enregistrer et de classer tous les
documents, matériels et objets, légués au musée.
Quelques membres du Conseil d’Administration prennent en charge d’écrire l’historique du Génie depuis 1830
jusqu’à nos jours, ces livres sont mis en vente.
En 2006 la conciergerie est libérée et de nouvelles salles voient le jour : une ou sont exposés les différents
uniformes de l’après guerre et une montrant des objets et documents rappelant le travail du Service des
Bâtiments Militaires.
En 2007 s’ouvre une nouvelle salle exposant toute une série de modèles réduits de matériels de pontage et
d’engins. D’autres salles seront aménagées dans l’ancienne grange et compléteront le circuit visite du musée.
FIN
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Honni soit qui mal y pense !
Je dis bien :
Honni soit qui mal y pense !
C'est un couple plus tout jeune assis devant la télé.
Le mari :
- Je peux savoir pourquoi tu tires la tronche depuis que je suis rentré ?
La femme :
- Il y a que c'est notre 35ème anniversaire de mariage et qu'on est là comme des cons devant la télé !
- Nom de Dieu ! Je suis tellement débordé que ça m'était complètement sorti de la tête ! Pardonne-moi
ma chérie... Mets ta plus belle robe, je t'emmène faire la tournée des grands ducs !
- Oh Chéri ! Je savais que tu n'étais pas un monstre !
Un peu plus tard, au Restaurant "Chez Maxim's"…
Le Maître d'hôtel :
- Bonsoir Monsieur Roger. Qu'on prépare la table de Monsieur Roger.
La femme :
- Ils ont l'air de bien te connaître par ici...
- Oh... J'ai dû venir déjeuner une ou deux fois avec des clients...
Le repas terminé, en sortant du restaurant, le mari propose d'aller en discothèque. À l'entrée de la
discothèque, une queue d'enfer. Le mari dit à sa femme de ne pas s'inquiéter. En effet, il va
directement voir le portier:
- Salut René! Comment ça va ?
- Je vais bien Monsieur Roger. Allez-y, entrez !
Dans la boîte, le patron les aborde :
- Bonjour Monsieur Roger ! Libérez la table de Monsieur Roger !
La femme se repose des questions et demande :
- Tu viens souvent ici ?
- Euh non, le patron est un client...
Une fois installés, la serveuse vient à leur table :
- Je vous sers comme d'habitude Monsieur Roger ?
Et la strip-teaseuse, qui n'en rate pas une, finissant son show crie bien fort :
- ET LA CULOTTE C'EST POUR QUI ?
Et là toute la salle qui répond :
- C'EST POUR MONSIEUR ROGER !
Sur ce, la femme pique sa crise, ils sortent tous les deux et montent dans un taxi.
Dans la voiture la dispute reprend :
- Chérie, ne gâchons pas cette belle soirée !
- Moi ce que je comprends c'est que tu me prends pour une conne !
Tu es un salaud ! Ne me touche pas !
Et là, le chauffeur du taxi se retourne vers Roger et lui dit :
- Dites M'sieur Roger... ça fait 25 ans qu'on se connaît. Des putes on en a ramené des régiments, mais
des casse-couilles comme celle-là, JAMAIS !
23
AMICALE ROYALE DU GÉNIE – NAMUR
Koninklijke Vriendenkring van de Genie – NAMEN
Porte-drapeau Vaandrig
Jean DENEUMOUSTIER
Jean-Marie FONTEIJNE
Date à retenir
02 décembre 2014
La Sainte Barbe de notre
Amicale
L’Amicale Royale du Génie - NAMUR sur le site :
http://www.gm-news.net
Le NEWS y est publié, et en couleur.
Vous y trouverez tous les albums photos des activités.
BIENVENUE
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