EI;`dXeZ_\ )-fZkfYi\)'(+ Les différentes voies de l’ouvreur Après être passé par l’université anglaise, la Pro D2, la Fédérale 1 et la Fédérale 2, G. Collett a rejoint le RCB. Avec l’envie de relever un nouveau défi. S a barbe et ses cheveux blancs et grisonnants pour raient laisser croire un grand âge. Ils soulignent surtout une carrière déjà bien remplie. Et une sagesse anglo-saxonne sûrement héritée de son père gallois. Une qualité qui lui permet aujourd’hui de se retourner sur des expériences qui l’auront emmené au plus haut niveau. Pourtant, Grégory Collett n’était pas prédestiné à percer dans l’ovalie. Jeune, le natif du Blanc-Mesnil préférait taper dans le ballon rond. « Je jouais libero ou milieu récupérateur, se souvient-il. A 15 ans, je devais intégrer le centre de formation du Red Star mais mon père a refusé. Il souhaitait que je privilégie les études. » Quelques années plus tard, la situation se répétera. Mais cette fois-ci version balle ovale. “ Je suis impressionné par l’investissement des gens pour le club ” Après avoir « repris de volée le ballon » pour son premier match avec Aulnay-sous-Bois, après être parti au PUC, après avoir été vice-champion de France cadet aux côtés de Wesley Fofana et Félix Le Bourhis, un soir de 2002 face à Perpignan au Stade de France, l’ouvreur est repéré et sélectionné pour intégrer le Grégory Collett est ambitieux pour sa première saison au RCB. (Photo archives cor. NR, Nicolas Derré) pôle de Marcoussis. « Mais j’ai refusé, annonce-t-il. Ça a été un gros dilemme. Mais là aussi, les études étaient la priorité. Et je suis parti en Angleterre. » A l’université de Loughboroug, au cœur du Royaume-Uni, Grégory Collett s’épanouit durant quatre années. Aussi bien sur le terrain que dans les salles de cours de sciences politiques. « C’était une expérience unique et extraordinaire, assure-t-il. Niveau rugby, c’était incroyable. Les installations étaient superbes, ça jouait très fort. Côté études, j’ai validé ma licence et je voulais continuer en master. Mais mon ancien agent m’a appelé pour me proposer un contrat professionnel. » L’aval paternel en poche, Grégory Collett revient donc dans l’Hexagone, direction Bordeaux et l’UBB en Pro D2. Mais barré par la concurrence, l’ouvreur ne passe qu’une saison en Gironde avant de rejoindre Mont-de- Marsan. Changement de décor mais pas de rôle. « C’était dur, la concurrence n’était pas saine, soupire-t-il. C’était copinage et priorité aux gros contrats. Ça m’a dégoûté du monde pro. J’ai voulu arrêter le rugby. Mais on m’a soumis le projet d’Orléans avec une reconversion professionnelle à la clé. » Grégory Collet n’hésite pas et fait ses premiers pas en région Centre et en Fédérale 1. « A ce niveau, j’ai retrouvé les valeurs du rugby. Il y avait plus de cohésion, on était content de se retrouver. C’était la passion qui primait avant tout. » Et qui prime encore aujourd’hui au RC Blois. Après son aventure orléanaise puis celle vécue avec Vierzon en Fédérale 2, le n° 10 de 29 ans s’est installé au stade Saint-Georges. Avec envie, simplicité et ambitions. « Je suis impressionné par l’investissement des gens pour le club. Je n’avais eu que des bons échos du RCB. Et ça s’est vérifié. Tout est fait ici avec honnêteté, transparence et franchise. L’accueil a été excellent et tout le monde est ambitieux. On est passé au travers lors du premier match mais on a bien bossé depuis et tout se met en place. » Comme le jeu au pied de plus en plus convaincant de Grégory Collett. Indispensable pour montrer la voie au RC Blois… François Bellot [email protected] RC Blois - Vitry Dimanche, 15 h. Stade Saint-Georges. Match des réserves à 13 h 30.
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