15 juin 2014 N° 54 Une Eglise en mission universelle La mondialisation... l’Eglise la vit depuis son origine puisqu’elle est catholique, c'est-à-dire universelle. Seulement la dimension de la Mission Universelle est exigeante à vivre… nous sommes souvent pris en flagrant délit de nous replier sur nous-mêmes. Les difficultés de renouvellement de nos communautés et des mouvements peuvent rétrécir nos horizons. Et pourtant : * Des compatriotes (prêtres, religieux-ses, laïcs, coopérants…) originaires du diocèse servent l’Eglise dans d’autres pays, et sous d’autres latitudes. Quelques-uns reviennent en congé au pays cet été. * Des prêtres étrangers sont au service toute l’année de paroisses de notre diocèse (ils sont 8 en 2013 -2014), d’autres (environ 10) viendront pour les mois d’été aider des paroisses de la Côte. * Notre diocèse commence un partenariat avec le diocèse de Parakou (au Bénin). Cela passera entre autre par des échanges de personnes : en septembre un prêtre nantais part pour plusieurs années servir comme prêtre « Fidei Donum » (du nom de l’encyclique du Pape Pie XII d’avril 1957 invitant les évêques à mettre certains de leurs prêtres et fidèles à la disposition de diocèses d’autres continents) , et notre diocèse accueillera bientôt un prêtre béninois. Dans nos quartiers, nos communes vivent des chrétiens venant d’autres cultures, (africains, latino-américains, malgaches, vietnamiens, irakiens, portugais…). Ils sont signes chez nous de l’universalité de l’Eglise. Leur présence est une chance pour notre Eglise diocésaine. Deux temps forts peuvent aider et réveiller en nous le sens de la Mission universelle : Une session à Angers le samedi 4 jui n . Elle est à la fois un temps de formation à la Mission Universelle et de connaissance des propositions de la prochaine Semaine Missionnaire Mondiale (en octobre 2014). La rencontre inter-Eglises du jeudi 3 juillet à la Maison du Fort (à proximité de la Beaujoire) à Nantes : rencontre fraternelle, échanges et prière commune entre les missionnaires en congé, les prêtres et religieux en service dans notre diocèse, des chrétiens des paroisses de la Côte, notre évêque, et des chrétiens dits « relais éveilleurs » « Relais éveilleurs » : ce sont des personnes qui portent le souci dans leur paroisse de la Mission Universelle à l’occasion de la Semaine Missionnaire Mondiale, à l’occasion de certaines fêtes ( Epiphanie, Pentecôte ), qui ont le souci que les chrétiens arrivant d’ailleurs soient accueillis et trouvent leur place dans la paroisse, qui sont attentifs à certains faits et événements de l’actualité pour une sensibilisation de la communauté (solidarité, prière...), etc… Cette information est aussi un appel lancé dans notre ensemble paroissial ! Jean-Luc TESSIER Pour plus d’informations sur ces 2 rassemblements et sur les relais éveilleurs, voir le site du diocèse : www.nantes.cef.fr ou s’adresser à Jean-Luc Tessier (paroisse de Pt St Martin) : 02 40 26 80 29 ou [email protected] S i tSei tde ed le’ El ’nEsnesm bb l el e PPaar rooi issss i a l : w ww ww w..ppaarrooi is ss es -es-pms .vf sr . f r em Avec une planète qui bouge Le 25 avril, à Rezé : rencontre sur le Centrafrique avec le regard de deux missionnaires des « Missions africaines » (Francis Athimon et Pierre Saulnier). * Une « soupe à l’africaine » accueille le public. Le commentaire d’un montage visuel sur la vie des Pygmées (où a vécu Francis) permet de situer le pays, les populations, l’histoire (avec l’éclairage de Pierre), puis l’engrenage des événements et l’enracinement, de longue date, des conflits actuels… On aborde différents aspects : les forces en présence, le rôle des minerais (diamants, uranium, or…) qui alimentent les conflits, l’importance des religions et les efforts de médiation menés par catholiques et musulmans, le désespoir de la jeunesse, les « projets de développement » du CCFD en cours (enfants de la rue, orphelins, sida, maîtrise de la fécondité, aide aux populations marquées par les conflits, éducation aux droits de l’homme…). Ce qu’on retient globalement : un conflit meurtrier et destructeur, et l’humanitaire qui prend des proportions énormes avec 1 million de réfugiés, 2,5 millions de victimes de la crise alimentaire… Surtout : un pays complètement déstructuré par les conflits à répétition, avec absence de l’Etat, peu de leaders qui pourraient agir de façon désintéressée, une société civile qui commence à s’organiser. Donc un avenir très incertain, avec risque de partition du pays. Bilan de la rencontre (avec 70 participants) : nous avons fait appel à nos « voisins » missionnaires africains qui ont vécu une bonne partie de leur ministère là-bas et qui gardent contact. Le public a apprécié notre initiative et leur connaissance approfondie des populations, ainsi que leur ministère « engagé ». De plus, Maurice Guimendego, un représentant d’une ONG : le Cercle National de Réflexion sur la Jeunesse (www.cnrj.org), qui était présent à la soirée et rentrait juste de Centrafrique, a donné aussi un fort témoignage d’actualité. Une soirée où des interrogations demeurent tant la situation est complexe, mais qui aiguise notre regard sur un pays qui continue de vivre des soubresauts dont on ne voit pas l’aboutissement. Dans ce contexte, la question reste ouverte : quel développement possible en Centrafrique ?… Par ailleurs, le samedi 12 avril après-midi avait lieu, à l’initiative des animateurs/trices en pastorale du secteur sud, un Bouge ta Planète au collège Saint Jacques. Coordonné par Albine Scheffels, aidée par une petite équipe et quelques militants du CCFD, ce rendez-vous a permis à une quarantaine de collégiens de vivre un jeu et réfléchir à l’égalité homme-femme. Les jeunes, invités à donner 3 euros, ont contribué à un goûter solidaire et à un don au CCFD. Albert et David PROXIMITÉ / SOLIDARITÉ – 10 octobre 2014 Ces 2 mots ont été choisis il y a 10 ans par notre ensemble paroissial suite à l’écriture collective de notre PROJET PASTORAL (travaillé de janvier à novembre 2003). Rappelonsnous l’un des 3 objectifs prioritaires de ce projet : « L’attention aux plus démunis, aux « blessés de la vie » est une mission de l’Eglise ; elle est dans l’Evangile une attitude permanente du Christ. Les personnes déjà bénévoles au sein d’associations humanitaires, celles qui sont ouvertes à l’esprit de solidarité, seront invitées à se rencontrer pour mieux se connaître, faire connaître les mouvements existants et sensibiliser le public à leurs actions. Le début du carême pourrait être un moment privilégié pour la réalisation de cet objectif. » De fait cela fait 10 ans que chaque année des initiatives diverses ont eu lieu au bénéfice de tous ceux qui veulent avancer dans la vie fraternelle. Et ce groupe va relire cette déjà longue histoire le soir du 10 octobre. Dans le souffle de « Diaconia - servons la fraternité », ce groupe veut ré-impulser cette dynamique en lien avec tout le diocèse… et il nous fera des propositions dans l’année. Rappelons-nous ces phrases que nos délégués à Diaconia, il y a un an à Lourdes, nous ont redonnées en juin dernier : " Personne n'est trop pauvre pour n'avoir rien à dire. " - " La charité est un partage, plus qu'un don." Ce qui a été décisif à ce rassemblement c’est ceci : sur 12 000 délégués, 3 000 personnes en précarité ont pris la parole tout au long des 3 jours de cette « fête de la fraternité ». Bien sûr, cette parole a mis du temps pour s’élaborer : presque 3 ans. Nous avons à reconsidérer les appels de ce temps fort de l’Eglise de France. Sans créer d’autres associations d’accueil et d’accompagnement des gens en précarité - associations déjà nombreuses - , sans fonder des CCAS parallèles, nous pensons que nous les chrétiens pourrions créer des lieux de parole, des lieux conviviaux pour accueillir une fois le temps tous ceux que notre société et notre Eglise n’écoutent pas assez. Ils ont une parole à dire, à nous donner, ils ont à nous enrichir de leur courage de vivre au cœur d’une vie blessée, de leur vision d’une vie meilleure, de leur foi aussi ! Rappelons-nous : les 2 autres phrasesclés que les délégués de Diaconia nous ont redonnées il y a 1 an étaient :" La fraternité n'est pas une option, c'est une nécessité " et " Ouvrons les portes ! Dieu est à tous ! " Bernard Ollivier Le Logis Saint Jean - Appel à bénévoles L'accueil Le Logis Saint Jean est une association orientée vers le service, l'accueil de l'étranger. 35 bénévoles essaient au quotidien d'accueillir, d'écouter, de témoigner de la solidarité à des migrants en précarité, car sans papiers ou demandeurs d'asile. Ils proviennent du Maghreb et de plus en plus du Sahel ou d'Afrique équatoriale. Chaque jour, selon un planning hebdomadaire, 5 ou 6 bénévoles servent à ces hommes soit un petit déjeuner, soit un déjeuner. A la fin du repas, un café pris avec quelques uns permet de mieux les connaître, de savoir d'où ils viennent, les raisons de leur venue en France, ce qu'ils espèrent… Par ailleurs, pour ceux qui le désirent, un service hebdomadaire de nettoyage du linge est proposé par une autre équipe de bénévoles. Les raisons des raisons propres, quelles que soient ses convictions sur le difficile problème de l'immigration, notamment clandestine. Mais tous estiment nécessaire d'apporter un moment de chaleur à ces migrants qui sont là, présents chez nous, pour la plupart sans logement, sans revenu. L'étranger fait peur avec sa culture différente, surtout dans le contexte actuel. Etre présent auprès de ces personnes, être témoin de leur fragilité, changent notre regard sur eux. Appel à bénévoles Le Logis Saint Jean, 11 rue du Chapeau Rouge à Nantes est ouvert les lundis, mercredis et vendredis de 13 h 45 à 16 h 30; Les mardis, jeudis, samedis et dimanches de 9 h à 10 h 45. Face à l'augmentation du nombre de personnes accueillies, nous faisons appel à de nouveaux bénévoles, de préférence à de jeunes retraités hommes ou femmes, pour rejoindre notre association pour une matinée ou un après-midi par semaine. Chaque bénévole vient dans cette association pour Jeunes adultes – 12 avril 2014 « pour vivre ensemble, comment forger notre propre vérité sur l’actualité, l’éducation, la vie, … ? » C’est l’une des conclusions d’un participant à la rencontre des jeunes adultes le samedi 12 avril. Dans un premier temps, l’ambiance était ludique sur un terrain de sport derrière la salle H. Derouet. Un jeu a fait courir petits et grands sur des questions où apparaissait clairement qu’il y a plusieurs sortes de vérités : vérités scientifiques (et encore elles ont leurs limites et de toutes façons leurs cadres), vérités sur le plan de l’histoire (là il y a de l’interprétation), etc… Et cette vérité existentielle que nous cherchons tous à vivre... et qui nous fait vivre justement. Là, c’est plus compliqué, mais c’est passionnant de la chercher toute sa vie ... « nous qui montons chacun notre escalier » (parabole lue à la fin de la rencontre). Dans les salles de la paroisse ensuite, nous avons visionné une courte séquence du film « Invictus » sur Nelson Mandela : avec lui, la vérité en Afrique du Sud était à faire et ensemble ! Et nous avons échangé... sur nos vies. Pas facile quand certains croient posséder la vérité avant les autres. Il faut alors se défaire de certaines positions et se confronter pour approcher d’une vérité qui nous permette de vivre ensemble dans des rapports justes. C’est toute la question du discernement qui s’apprend avec l’expérience. Et nous avons esquissé ce que pouvait être la rencontre avec les autres croyances. Cela demande d’être « curieux » de l’autre, de l’écouter, de ne pas forcément dire que nous sommes d’accord, mais d’oser débattre aussi de nos différences. A propos des moines de Thibbirine, quelqu’un citait : « enrichissons-nous de nos mutuelles différences. Loin de te léser, je t’augmente ». Bref, la vérité est un chemin. « Il y a de la vérité ailleurs que chez soi », dit le philosophe P. Ricoeur. Et nous chrétiens, croyons que la vérité est en Dieu ... et qu’il serait dangereux pour lui comme pour nous et les autres de se prendre pour Dieu ! Rendez-vous l’an prochain ! PENTECOTE à ANGERS : rencontre nationale Les membres de l’Action Catholique Ouvrière font le choix d’être engagés pour la justice et la dignité. Ils s’associent à celles et ceux qui bâtissent la fraternité dans le monde ouvrier. Chacun a beaucoup à dire sur sa vie de quartier, de travail ou de famille. Tous ont besoin de l’action pour résister aux dégradations des conditions de vie, de travail. Chacun peut s’engager pour la justice et tisser des liens de solidarité. Ils apportent ce qui marque le monde ouvrier de leurs localités et de leurs régions. Le monde ouvrier exprime ses cris, ses espoirs en paroles et en actes. Sa vie passionne l’ACO. Ses membres y accueillent le Dieu que nous révèle Jésus. Celui-ci nous montre un Dieu qui vient à notre rencontre. Il nous invite à nous serrer les coudes pour entrer à sa suite dans le royaume de justice, de paix et d’amour. Il cultive en eux un goût de renaissance. Ensemble ils osent l’Espérance. Dans le monde ouvrier, qui a le plus besoin de l’attention de tous ? Les travailleurs en situations de fragilité, de précarité sont de plus en plus nombreux. Lorsque nous les écoutons, leurs paroles révèlent les conditions, et aussi les causes de ce qu’ils vivent ; elles présentent les solidarités déjà vécues et celles qui sont nécessaires. Elles portent leurs espoirs. 750 délégués et responsables de l’Action Samedi 7 JUIN 2014 – FESTY’ JOC Salle de la MANUFACTURE Paroles de jeunes : « Nos parents et grands parents se sont battus pour améliorer les droits du travail, à nous de les améliorer pour les générations suivantes ». « Affronter ensemble les défis nous renforce : nous découvrons des ressources que nous ne pensions pas avoir ». « Je crois que la foi est une flamme qu’il ne faut pas laisser s’éteindre ; Il faut l’entretenir et la transmettre aux autres générations pour qu’elle perdure et ne tombe pas dans l’oubli. » H o r a i r e s d e s M e s s e s d e l ’é t é St Vincent de Paul au 31 rue des Naudières 6 juillet 10 h 30 Les Sorinières 10 h 30 Pont St Martin 9 h 30 Célébration de la Parole 13 juillet 10 h 30 9 h 30 11 h (70° ordination de Jean Harrouet) « Je désire m’adresser aux fidèles chrétiens, pour les inviter à une nouvelle étape évangélisatrice marquée par cette joie et indiquer des voies pour la marche de l’Église dans les prochaines années » Un livre à lire pour cet été : très suggestif et facile d’accès. 20 juillet 10 h 30 27 juillet 9 h 30 10 h 30 3 août 10 h 30 9 h 30 10 août 9 h 30 10 h 30 15 août 10 h 30 9 h 30 17 août 9 h 30 10 h 30 A vos agendas ... 24 août 10 h 30 Prochaine Fête des 3 paroisses 31 août 10 h 30 7 septembre 10 h 30 dimanche 8 mars 2015 Salle Hippolyte Derouet 9 h 30 9 h 30 9 h 30 11 h 9 h 30
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