6 Pages - Archives municipales

BANDOLETi
UiliistriQn.
Impressions
itAnnonces,
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10.47
85, Rue Fonteuelle,
35
Adresse
Télêgraphique
: EA2TD0LET
Havre
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AU HAVRE.
Bureau du Journal,
112, bout' de Strasoourg.
( L'AGENCE HAVAS, 8, place de Ia Bourse, est
A PARIS .... ....
{ seule chargée de recevoir les Annonces pour
, ( le Journal.
Li PETITHAVREest déstgnt peur les AnnonessJadiclatres et ligales
Le plus
réforme
Questions
législatives
électorale,
assurant l'extension
des
libertés communales
et régionales,
— c'est4-dire la décentralisation,
— suffiraient
4
contenter l'ambition d'une législature
dési—
reuse de faire oeuvre utile et de laisser
sa
trace dans l'histoire
parlementaire
du pays ?
Les
Triwn
parlemnntaires
. Tout d'abord, il lui faudra voter Ie bud¬
get de 4914, bélclé trop rapidement,
et qui
va revenir
du Sénat. II lui faudra ensuitefaire face aux
dépenses
indispensable»
créées par la Ioi de trois ans et les besoin»
de notre armement.
Elle devra done se décidér pour un emprunt
que Ie ministère
actuel a eu le trés grand tort de ne pas
réaliser
au moment oü il l'eüt pu faire en
des conditions
plus favorables.
Et puis, sans envisager
Ia réforme même
de ia Constitution,
la Ghambre nouvelle ne
pourrait-elle
réaliser
certaines
réformes
partielles
dont l'une, des plus importante»*
serait sans doute l'établissement
du bud¬
get a la fin du premier semestre
de chaque*
année ? On éviterait
ainsi l'expédient
fücheux
des douzièmes
provisoires.
G'est
ainsi que l'on procédé au Parlement
britannique. Mais si l'on veut maintenir
l'usage
actuel, peut-êlre
faudrait-il
se résoudre
k
écourter les vacances parleinentaires
puisque nos députés, rentrant
fin d'octobre,
na
veulent pasabandonner
leur déplorable ha¬
bitude d'aborder toutes les questions, d'exposer toutes leurs théories persounelles
sur
tous les sujete, alors qu'il s'agit plus simplement de leur besogne essentielle,
a savoir : l'examea et le vote du budget.
L'un de nos confrères
du Midi, — qui
naturellement
exagère, — M. Pierre Roux.
du Petit Provencal,
envisage
même la per¬
manence du Parlement.
<rUne Gommission,
composée mi-partie de sénateurs,
mi-partie
de députés, déciderait, en période de congé,
l'époque 4 laquelle
les travaux parlementaires reprendraient
leur cours normal. Les
responsabilités
seraient
ainsi mieux établies ». II est possible.
Mais nous doutons
fort qu'un trés grand nombre de nos parlementaires
s'empressent
de solliciter
l'honneur de siéger en cette Gommission perma¬
nente.
Faudrait-il
adopter Ia proposition
faite
naguère
de voter Ie budget
pour deux
années consécutives
? Peut-êlre
bien. Mais
Ce qui est certain,
e'est que tout le monde
sent la nécessité d'une méthode
de travail
plus sérieuse, plus eflicace; ce qui est évi¬
dent, e'est, que chacun
reconnait qu'il importe de mettre un terme 4 des errements
qui n'ont que trop duré et qui, en retardant
chaque année le vote du budget en temps
normal,
causent
un préjudice véritable a
la bonne administration
de nos finances.
Une discipline
plus exacte, une méthode
de travail plus rigoureuse
permettraient
4
nos députés de résoudre certaines réformes
erjentieiles
et réclamées
de tous. Ainsi
pour la réforme électorale qui, ayant comme conséquence
la decentralisation,
amènerait l'extension
des pouvoirs
des com¬
munes dont un certain
nombre d'affaires
sèraient
solutionnées
sur place. Par suite,
le Parlement
serait délivré d'une foule de
questions minimes qui lui prennent beaucoup de temps, et pour lesquelles il n'a sou¬
vont qu'une compétence fort limitée.
N'est-il pas vrai que la réforme
budgétaire, basée sur la réforme fiscale, et que la
Th.
Vallés.
LeVoyagede M.Deschanel
.A.TJ
MAROG
M. Deschanel,
président
de Ia Chambre,
effectue en ce moment
nn voyage an Maroc.
II est arrivé hier 4 Casablanca,
venant
de
Marakech. II a été re?u par le général Lyautey, qui au cours de la récepiion a notamment prononcé les paroles suivantes :
Laissez-moi dire toute Ia gratitude qu'inspire 4>
tous vutre presence parmi nous : nous vous som¬
mes infioiment reconnaissants d'avoir bravé les
fatigues d'un rapide et rude voyage pour venir
faire connaissance de ce Maroc dont vous avez
été l'ousrier de la première neure.
Je revis, en vous voyant ici, les heures nombreu-es que, depuis deux ans, j'ai passées chezi
vous, a cnacun de mes voyages a Paris, répondant a vos questions précises, admirantla richesse
et la sotidila de votre documentation, vous tro'u»
vant loujours sur la brècha pour activer les solu»
tions, dèploier les inerlies, suggérer aux pouvoirs.
publics les mssures les plus favorables a notra
protectorat.
LONDKES, 5 Mal. Dépêche de 4 h. 30
CnVRE
Comptant . .
3 mois
TON
co ons
HAUSSE
calme
l 63 7/6
t 63 12/6
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-/-
1/3
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£ 150 18/£ 152 15/-
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85/88/-
ETAIN
Comptant : cal ne
faible
B mois
BAISSE
FER
Comptant . . calme £51/4 %
-/-/t 51/9
mois
.
-/-/Prix comparés avee ceux de la deuxième Bourse
ia 4 mal ivii.
\
NEW- YORK,
8 MAI
Colons
i mai, baisse 8 points ; juillet,*
baisse 10 points ; octobre, baisse 6 points ;
janvier, baisse 5 points. — Soutenu.
Cafés
t baisse 9 4 12 points.
NEW-YORK,
8 MAI
!. IB lOSt
■pulvre
Standard
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CHICAGO.
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Maïs sur.!!! J
Saiadoux sar.
Juillet..
SeptembreJuillet . .
Sepiemb
Juillet
Soptembra
8 MAI,
o. oo ros»
83 5 8
84 3 8
66 i 8
es 3 8
10 10
10 27
des
Journaux
de la Region
L'Application
delaMie
LoiMilitaire
enAllemape
fications. Nons les avons employés
h augmenter l'efficacité des forteresses de frontière
d"jr existantes et 4 créer de nouvelles forte¬
resses.
U ne des tèches les plus difficiles a été de
trouver les tog- ments exigés par eet accroisLe Ministro
de la guerre
renseigne
le
sement d'tffeciifs. tl ne fallait pas moins de
268 grands batiments et plusieurs
centaines
Reichstag
de petits batiments
destinés
aux cbevaux
Le Reichstag a abordé hier la discission du
sont en achèvrment.
Du l0' juillet au lor oc¬
budget de la guerre. Au début de la séance, le tobre, on a constrnit des baraquements
pro¬
général de Faikenkayn, ministro de la guerre, a
visoires pour quatorze
bataillons,
six régipris la parole :
ments de cavalerie, trois sections d'artillene
Au début de cette discussion,
je considère
et douze compagnies.
Les baraquements
de mon devoir de renseigner
le Reichstag
étaient tous terminós au Ier octobre.
Us ont
sur le mode d'appiication
de la loi mi itaire
été reconnus excellents
1is sont construits
qu'il vota Fan dernrer. Nous avons düpread'après les modèles adoptés dans nos camps
dre en 1913, entre juillet et octobre, les me-i d'exercice.
sures necessaires
puur donner
nn abri è
Dans trés peu d'endnoits seulement,
nous
60,000 hommes et ê 21,000 chevaux
da plus
avons en quelques
difficaltés
è loger les
qu'en 1912, II s'agissait de !»ger, de nourrir
troupes. On a fait appel a la population dans
et de vêtir 26 batailloas,
178 compagnies,
7 un ers unique.
II s'agit d'une garnison
de
régunents de cavalerie, et 43 unités de comlOuest
oü il fallait loger quatre escadrons
niandement.
pendant un temp3 variant entre trois et sept
Considérons
d'abord
l'augmenlation
de jours.
l'effactif en hommes.
Nous n'avous
eu auC'est 14 un incident regrettable.
I! est dü 4
cune difficultó (bravos sur tous les bancs è l'inexact
arrivage d'un transport de tentcs.
l'exception des socialistes), it nous les procu¬
Dans une garnison
de l'Est, le maavais
rer dans le contingent
annuel.
No is avons
temps a empèehé d'achever
les batiments
même dü renoncer a enröier
38.000 reoruespour chevaux.
parfaitement
bonnes
pour Te service.
(Ge¬
L'état sanitaire
de l'armée est excellent.
sera pour la prochaine fois t crie un soetaL'année 1913 est nn record a eet égard. Elle
liste. — Vive hitarité).
Nous n'avons pas ea
prouve
une iois de plus les hauies qualités
besoin de nous montrer moios exigeants que
de notre corps médical.
les années précédenles
(Bravos sur tous les
L'habillement
des troupes est le plus diffi¬
bancs, sauf parmi les socialistes).
\
cile des problèmes que nous avons eu a ré¬
Nfwis avons dü renvoyer dans leurs foyers
soudre. La commando fut faite ën juillet par
4 0/ 0 des hommes
alors que l'an dernier Ie le minislère.
Elle fut ensuite élaborée par
nombre de ceux qu'on dut congédier
potir
ï'intendance
et ne parvint qu'asstz tard aux
faiblesse physique
était de 4, 5 0/0. Neus
fabricants.
n'avons pas eté moins indnlgents
que les
années précédentes
ea décidant
de libérer
enwx a qui leur situation de familie rendait
diffici e un long séjonr sous les drapeaux.
Le nombre des libérós fut cette année-ci
de 0 31 0/0 plus élevé qu'en 1912. II représeniait en 1912 2 37 0/0 de toutes les recrues
examinées.
Enfin, nous avons classé un bon
nombre de recrues recoanues « moins bon¬
nes pour Le service » dans la landsturm et
dans la réserve de recrutement.
Eu ce qui concerne
les offi fiers, nous
avions psnsé tout d'abord
que le reerntement en serait assez difficile. Or, le nombre
M Boucard, juge d'instruction,
a entendu,
des places è remplir
ne dépasse pas anjourMM. Le Couret et
dliui 3,000 sur 30,000 officiers. On peut es- au debut de l'après-midi,
Albert Livet, publicistes,
tous deux mis en
pêrer que dans drux ans tous ces vides seau
rout comblés. (Bra vos). Si le nombre des de- cause samedi dernier par M. Dubarry,
cours de sa déposition.
mandes reste ie même que dans ces derniers
M. Le Couret, jeune bomme d'une vingtaimois, nous atteindrons ca but dans un délai
ne d'années, qui est directeur
du Courner
de moins de deox ans.
du Parlement, a fait au magistral des decla¬
Le notnbre
des sous-officiers s'est augrations qu'on peut résutner
ainsi qu'il suit :
menté de 10,000 cette année p ir le jeu de la
— J'ai su, avant qu'elle füt publiée. que
loi mifitaire.
Le 15 novembre,
c est-h-dire
Ia leitre « ton Jo » allait paraitre dans le Figa¬
six semaiaes après la constitution
des nouro. Et je vous avoue que, d'après
la reputa¬
velles uaités de troupes, nons avions quatre
tion qu'avait M. Catrnette dans les milieux
mille places vacantés seulement.
Nous espérons n'en avoir plus une seule it de presse, je n'avais pas era que cela lüt
exact.
la fin de i'année. II ne taut pas oubher
que
» Lorsque cette lettre parut,
je me soul'application
de la loi exiga la c--éation pro¬
vins alors qu'on avait vaguement
parlé dechaine de 1,100 places nouvelles.
II ea révant moi de plusieurs
autres documents
de
sulte que la situation est moins bonne qu'il
même nature. II me parut necessaire d'avoir
ne semble.
des préeisions 4 ce sujet.
Nous avons dans la cavalerie un excédent
» Dans l'après-midi du 13 mars, je me rende sons-officiers et une disette de sous-offi¬
dis a la_Chainhra^_ou_ le rencontrai
la perciers dans les troupes a pied. Los chiffres dn
rehseibudget sonT'grossis
d'un bon nombre
de sonna qui m'avait déj4 si exactement
gné.
Elle
me
confirma
que
l'on
devait
pu¬
sous officiers qui ont r ecu des congés. Un
blier d'autres
lettres de M. Caillaux, d'un
bon nombre
d'entre
enx sont remplacés,
4 celle qui
sans doute, mais tons ne le sont pas. Les caractère tout intime, adressées
devait êire plus tard Mme Cailiaux.
craintes qui furent
expriméos
au sujet du
» On me précisa, entre autres détails, cerecrutement
des sous officiers ne sont pas
lui-ci : M. Cailleux parlait de sa situation do
pleinement
justifiées, comma vous le voyez.
fortune et se félicitait de certaines opérations
Toutefois,
on ne doit rien négliger pour
avantageases,
grace auxquelles
il avait pa
améliorer le sort de nos officiers et de nos
réaliser
de jobs bênéfices.
D'une manière
sous-officiers.
générale, d'après ce qu'on me dit, il s'expriPassons a l'eftectif-chevanx.
Nons n'avons
sur toutes sortes de
pas eu de peine è nous procurer
les 1,800 mait assez librement
sujets.
chevaux de remonte
supplémentaires
dont
» Après eet entretien, je me raêlai 4 di¬
nons avoos besoin. J'entends
par chevaux
la conviction
per¬
de remonte les jmines chevaux qui n'ont pas vers groupes et j'aequis
d'après
les conversations,
que
encore atteint i'age ordinairernent
exigé. A sonnel^,
beauconp de gens s'attendaient
4 d'autres
partir du mois d'aoüt, nous avons pu compublications.
mencer a acheter des chevaux
d'age. Nous
» Je rentrai 4 mon bureau oü je vis mon
avous ache té 1,700 chevaux de seiie d'aoüt ü
eu chef, M. Albert Li 'vet, qui de
novembre,
et nn certain
nombre
de che¬ rédacteur
son cöté, m'annonca
qu'il avait ègalement
vaux de trait. Le jugement
porté sur ces
recueilli i'impressibn
que de nonvelles
let¬
achats est trés favorable. Sans doute, nous
tres affaieut être publiées par la Figaro.
n'avons pas pu éviter, au cours de l'hiver,
» J'en conclus que les lettres étaient bien
certaines maladies dont quelques-nnes
fu¬
rent assez graves. II est difficile
de dire si entre les mains des ennemis du ministro des
finances etqu'eiles avaient été divulguées en
ces épidémies
furent dues è ('incorporation
de chevaux d'age on au rude travail que ces petit comité ».
De son cöté M. Albert Livet a déclaré au
chevaux furent appelés a fournir.
En tout
juge qu'il avait lui aussi entendu uaus les
cas, nous devrons être plus prudents désorlui
mais et acheter avec management
les che¬ couloirs de la Chambre des conversations
l'irnpression
que de Douveiles let¬
vaux qu'on laitbrusquement
passer de la via donnant
tres iutimes étaient sur le point d'etre pu¬
civile a la vie militaire.
*
J'en arrive aux crédits destines aux forti¬ bliées.
L'Aflairc Calmotte
J.-J.
CASPAR
XélépHone
EN
CHEF
- JORDAN
i 14.9U
SaorétairsGénéral: TH. VALLÉ3
Rédactlon,35, rue Fontenelle- Tél. 7.60
ABOIMNEMENTS
Taois Mois Six Mois
UïiAn
Le Havre, la Seine-Inférieure,
l'Eure,
4. SO
Fr.
O Fr. *»
l'Oise et la Somme
Autres Départements
93
»
o
Fr. * * SO
5 O »
MO
» so
Union Postale
Fr.
Ons'abonneègalement,SANSFHAIS,dans tous les Bureauxde Posts de Franoe
Magistrats Finlandais
condamnés
La cour d'assises de Saint-Pétersbourg
a
condamné 4 huit mois de prison avec priva¬
tion dn droit d'occnper
des postes officials
pendant
dix ans, MM. Ronimus, Z'mmermann, Vuorinen
et Hodelhelm,
membres
de la cour d'aprel
de Viborg, MM. Henrichsen, niaire de Tavastehus.
Palmia et Kommeljai, conseillers
municipaux
de Tavaste¬
hus, pour s'être opposes 4 ['application
de la
loi, non sanctionnée
d'aillenrs
par le Parle¬
ment
finlandais,
accordant
l'égalitó
des
droits aux Russes en Finlande.
Le Port et la Ville
M. Paul LANGER
Olfleler
d'instruction
publique
Les(Mes
Hertziennes
etleers
Elfets
M. Cabart-Danneville,
sénateor de la Man¬
che, reprend cettequestion,
snr laquelle I'attention publique a été appelée récemment
par un spéeiaiiste de la T.S.F.,
Ie modeste
et savant instituteur
Frank üuroqnier.
Mais déja, en sa qaalité de membre de la
Commission sénatori tle d'enquête sur Ia ca¬
tastrophe
de la Liberté. M. Cabart-Danne¬
ville avait été impressionné
par les confiden¬
ces d'un ouvrier électricien de l'arsenal de la
Seyne, M. Haudin, qui dcclarait que. pen de
minutes avant i'esplosion
du malhaureux
cuirassé, ses appareils
avaient été troublés
par des ondss hertziennes,
émanant
d'un
posro de té^égraphie sans fil de l'escadre.
Et voici que d'autres fails non moins troublants sont revèlés M Cabart-Danneville
les
expose dans la Dépêche de Brest :
A ia stati >n herizienne de la rue Claude-Ber¬
nard, on voit, lor>.qu'eUe fonctionne, les étincelles jailiir de toutes paris entre les divers luyaux
de plomb du naz entre tout ce qui est metaliique
ou simpi'-m nt bon conducteur.
A l'avant d'un transatlantique dont I'appareil de
téiéqraphie sans fil fonctionusit, on a vu des ai¬
grettes hrillantes jaiilir entre deux grosses mailles
d'une cbaine d'ancre posée sur un panneau de
bois.
Dans l'enirepont du Condè, tandis que Ie poste
Cliché Petit Havre
du bord tèlégraphiait, une lorpilie, suspenilue
d«ns la po ition horizontale, avait sa pointe de
cboc ornée d'une aigrette d'étincelies.
Dins notre précédent numéro nous avons
Le fanal S signsux de Scott, qui se piace en tête annoncé que M. Paul Langer, ancien armad'un mflt et qui s'éteint et se rallume électriqueteur au Havre, venait d'être nommé officier
rnent pour transmettre d'un navire a l'auire les de l'lnstruction
publique.
avis, les instruciions etTes ordres, ne fonciionne
Nous nous réjouissons d'autant
plus de I«
plus r gulierement quand la télégraphie aans fil,
dont l'antenne se trouve au-dessous de tui, est ac- distinction dont M. Paul Langer vient d'êtra
pas que, longtionnée. II devient alors impossible de faire aucun l'obj-t qoe nous n'oubiions
signal.
temps mêlê a la vie active de noire cité, il
Ces faits ne sont pas négligeables.
Ils ou- fut l'un des fondateurs de notre Maisoa.avec
le regretté S intallier, comme rédacteur
en
vrent de nouveaux
horizons 4 Ia science.
chef, et qu'il occupa jusqu'4 son depart du
Des observations
minutieuses
et continues
du Cpnsejl d'adnjiniss'imposeut
si l'on veut discipliner l'usage si Havre la présidence
traiion de no/, journaux.
1 '■ '
,
délicat des ondes hertziennes et rendre inofNé en notre vilie, M. Paul Langer, avec son
teusive une des plus merveiileuses
applica¬
frère Edouard, s'occupa parlicuiièiement
de
tions moderaes de i'électricité.
la grande maison d'armenient
que son père
avait fondée en 1827, et tous deux prirent
une part trés active au développement
de
notre cité, comme 4 la prospcrité
de nombreuses Sociétés d'éducation.
.Personnellement,
M. Paul
Langer fut,
avec M, Jules Siegfried et plusieurs autres
place, Ie créateur
de
Le courrier
de l'Afriqne
Occidentale
ap- n >tabies de notre
de commerce;
it deviut
porte la nouvelle de l'assassinat
4 Dakar de l'Ecole supérieure
de son Conseil d'admiuisdeux jeunes femmes,
Miles Georgette Pes- même président
traiion.
qnez et Renée Barthou,
par un brigadier
Uitérienrement,
il fut appelé it occuper Ia
d'artillerie
corse.
Toutes deux ont été atteintes chacnne
de présidence de ia Chambre des At is et Ma¬
nufactures
de notre arrondissement,
qui
trois balles qui s'étaient logé-s dans la cage
de
thoracique,
vers la région du coeur. Les che¬ depuis devint la Chambre de commerce
mises et peignoirs
étaient
brülés
pir
la Bolbec.
Appelé plusieurs fois 4 siéger au Conseil
d fligration
de la poudro
4 la sortie dn
canon du revolver dont s'était servi le meurmunicipal
du Havre, il n'abandoitna
ces
fönctions que Jorsqu'il se retira des affaires
trier.
pour aller habiter Aurigny, sa femme apUn doeteur appelé d'urgence
ne pat que
partenant
a l'une des pms anciennes
fa¬
constater les déeès.
les Le
Les deux victimes étaient agées, l'une de milies des iies angto-normandes,
19 ans, l'autre de 21 ans. Elles n'étaient arriCocq.
vees 4 Dakar que depuis deux mois ; elles
II est nn fait da Ia carrière
de M. Paul
Langer, que certains de nos concitoyens ont
possédaient
chacune
3,000 francs d'éconopeui-êire
oubdé et que beaucoup d'autres
mie.
ignorent ; nous voulons parler des condi¬
Miles Pesquez et Bcrthou
se préparaient
tions dans lesquelles
i! contribua 4 assurer
4 rentrer ea France et c'est pour empêcher
l'appiovisionnement
de Paris, lors de la
leur depart que l'amant
de l'une d'elles,
guerre-franco -allemande.
le brigadier Garomini,
le3 a exécutóes froiLa ville de Paris avait fait alors d'impordement.
a Londres et les ruarSon forfait accompli, Geromini se rendit 4 tantes c unmandes
la caserne d'artillerie,
oü il se constitua
pri¬ chandisvs acqoises 4 grands frats avaient été
appottées
au Havre oü elles séjonrnaient
son nier.
sur les quais. Malgré de nornbreuses et presOn raconte que quatre jours avant le drales Parisiens ne voyaient
me, après avoir eu vain insisté auprès de santes reclamations,
rien arriver dans leur ville. Le service de ia
son amie pour qu'elle reslat 4 Dakar, il lui
ravitaillement
et
avait présenté un revolver,
un contelas et guerre s'était bienchargédu
avait détaché un officier d'administratiou
au
un baion en 5,ii disant : « Lequel choisis-tu
Havre, mais, peu versé dans les questions
pour être tuée ? »
LESLETTRES
INTIMES
LEVOLDEDÉB0UCII01RS
De mystérietixVoyagsurs
s'enfuieaten Automobile
Le Reveil du Nord annonce qu'un vol a été
commas au fort des Dunes, 4 Duakerqae.
Un
débouchoir nouveau modèle d'un canon de
75 a été enlevó par de mystérieux
voyageurs
venus la nuit, en automobile,
4 proximité
du fort.
Poursuivis par des officiers, les volenrsont
abandonné
le débouchoir qui a été retrouvé
dans le sable de Ia plage.
De temps en temps on apprend
la même
nouvelle : un débouchoir d'un canon 75 a
été volé. Qiftest-ce done qu'un débouchoir ?
C'est un instrument
servant
4 dt-boucher
l'èvent d'un- fusée 4 double effef . Déboucher
l'évent d'une fusée est une opération
qui
consiste 4 pareer en un point déterminé
la
tête de la fusée 4 double effet qui arme un
projectile pour provoquer
l'éclatement. de ce
dei nier en i'air au bout d'un temps donné
et 4 la hauteur convenable.
II existe 4 l'heure actoelle,
mais pas de¬
puis fort longtemp3,
un débouchoir double,
employé dans les batteries de campagne
et
de montagae pour Ie débouchage des évents.
II est construit de telle manièrequ'en
faisant
marquerüt I'appareil ladistance
de tir, 18dé¬
bouchoir agit sur un ievier qui débonche
l'évent correspondant
4 cette distance. Enfin
le correcteur est un dispositif sp Cial du dé¬
bouchoir permettant
de modifier,
dans le
débouchage
des évents,
la duröe normale
de combustion correspondant
ét une distance
dé erroinée.
Le débouchoir
est done nn instrument
trés utile et trés important
pour nos artilleurs.
Un deuxième débouchoir,
qui avait ègale¬
ment dispara, a été rapporté par un canon¬
nier. Gelui-ci est majntenu 4 vae.
ON TROUVE
LEPETIT HAVRE&Paris
i iaLIBMIRIE
ITEÜT10K
SOS,
rue
Saint-Lnzare,
lffiS
(Immeublede l' HOTELTERMINUS?
J
PARIS, TROIS HEURES MATIN
üveet^us:
Tirage
RÉDACTKUR
—
«—
—
—
—
■
$>>—
M. Deschanel a népondu ;
Général, confrère et ami,
Merci des paroles que vous venez de prononcer. Ja suis heureux öe mon voyage et trés fier
des efforts prodigieux de nos compalriotes dans
l'oeuvre de colonisation qu'ils ont entreprise. Je
dirai au Parlement vos i liorts et-soyez assuré de
ma sympathie.
M. Deschanel, Ie général Lyautey et lears
suites sont partis pour Rabat en automobile,
continuant
leur voyage sur Fez.
DernièreHeure
DÉPÊCHES
CWERCiALES
fort
.*
Ifoimili« üai |«)4
Pages)
ORGANE RÉPUBLICAINDÉMOGRATIQÜE
....
Si les Elections
du 2G avril n'ont guère
modiflé la situation
des partis au PalaisBourbon, il est possible que celles de dirmancbe prochain, au scrutin de ballottage»
augmentent
la majorité
de gauche.
Mais
sans rien vouloir préjuger,
il est permis
d'indiquer
sommairement
la besogne né¬
cessaire de cette nouvelle Ghambre.
(6
Le Petit Havre
Administrateur• Délégné- Gérant
O.
SCentimes
—EIttTfftN
IffiJWTI1
—5Onhmes
(6 Pages)
54"tam — B*H.i
faite par
LEKOUYEAU
DIRECTEUR
député.
DEL'ERSEIGNfcMEHT
PRIMAIRE Brest.
M. Lapie, recteur
do l'Acaclémie de Tou¬
louse, est nommé
directeur
de l'enseignement primaire au ministère de l'instruction
publique, en remplacement
de M. Gasquet,
LES HYDROAEROPLANES
AUXIYIANGEUVRES
HAVALES
Marseille.
— Les grandes manoeuvres navales annnelles dans la Méditerranée
commenceront
le 14 mai. Elles seront particulièremeut intéressantes
en raison de l'emploi
des hydroaeroplanes
qui compteront
póur
une part importante
dans i'exéeution
du
programme.
La plupart
des appareils
auront
ienr
point de stationnement
dans le port
da
Toalon oü des hangars mobiles ont été cons¬
truits.
Bizerte et Ajaccio recevront
aussi
des
avions.
Le croisenr
Foudre
servira
d'intermédiaire
et mouillera sur les cótes de la
Corse.
I—..'
. I
CAN0NNIEBS
BLESSÉS
Caen. — Un grave accident
s'est prodait
hier matin, vers dix heures au polygone de
Cormeilles.
Six chevaux attelès 4 un caisson du 43«
d'artillerie,
elira yés par un camion automo¬
bile passant sur la route, se sont emballés,
traiuant
leurs conducteurs
et renversant
une dizaine de cauonniers.
Quatre hommes
ont étó grièvement
blessés ; ce sont les canonniers
Durozay, Yirabeau, Bellanger et Velier.
lis ont été transportés
4 l'höpital.
Cinq autres canonniers
ont eté contusionnés puis légèrement ; ils sont soignés 4 l'infirmerie du 43» d'artillerie.
L'AFFAIRECALMETTE Dunkerque.
Les Papiers
de M. Calmette
M. Boucard, juge d'instruction,
a entendu
4 la fin de l'après-midi
M. Franpois Poncetton, redacteur au Figaro, qui affirmaitqn'aussitöt après ('attentat, tous les papiers qui se
tronvaient
dans les poches do M. Calmette
farent remis, sur la demande
du blessé,
dans une enveloppe qui fut cachetée et placée dans le coffro-fort de lacaisse dn Figaro.
M Henri Quiitard, rédacteur
au Figaro, a
73 »/»
confirmé la déposition de M. Poncetton. li ja
ajouté que le lendemain de i'attentat,
lorsqu'il fut décidé que l'enveloppe serail remise
■jaF
«o.pmccKb au frère de M. Calmette, Ie rapport Fabre.et>
tut extrait et remis dans le conre-fort dn Fi¬
r 86 »/.
garo.
85 »/»
Le caissler du Figaro, M. Quintard, a con¬
Sft 1/4
esi/s firmé ces déclarapons.
II a aionté que la lettre signée « Ton Jo »
10 07
fat ègalement extraite de l'enveloppe,
10
LE VOLDE DÉBOUCHOIRS
— La justice, de concert avec
l'auiorite militaire,
a fait une enquête au
sujet de deux dêbouchoirs
faisant partie du
matériel d'artillerie du fort des Dunes et que
l'on trouva enfouis dans les dunes.
Un artilienr a été arrèté.
L'AFFAIRE
CABI0U
Brest. — L'inspecteur
général des poudres, M. Barral, entendu
par le juge d'ins¬
truction, a dit qu'4 la suite des lettres de
dénonciation
de l'ingénienr
Pierre signalant
an ministère
de la guerre
les maifapon3
commises dans ie blanchiment
dn coton, il
chargé d'une enquête sur l'usine de la
firand'Palud.
La plupart
des dénonciations
farent
reconnaes exactes.
L'inspecteur général déclare en ontre qn'4
la suite de l'exciusion
du 12 décembre
des
adjudications
do ï'Etat, one démarche
fat
le général
Godin et par M . Cloarec,
— MM. Grall, facteur,
et Marcon,
ancitin contiemaitre
4 l'usine de la Giaud'Paiitd, ont été convoqués
par !e juge d'ins¬
truction, M. Bidard de la Noë.
Le facteur a déciaré qu'il avait remis dans
la soiree du premier janvier un télégramme
4 M. Pierre.
M. Marcon vit Ie lendemain ce télégramme
plió sur le bureau
de ihngénieur.
C'était la
dépêche de Mme Cadiou demandant des nou¬
velles de son mari.
M. Marcou fut chargé de I'envoi de la réponse de l'ingénienr
Pierre ; « Suis sans
nonvelles depuis le 29 ».
En présencede
l'ingénienr,
Ie contremaitre tiéclara qu'il était intimement
convaincu
de l'inaocence
de l'ingénieur
4 qui, avec
l'autorisation
du juge, il serra longUement Ia
main.
Brest
— L'ingénienr
Pierre a été appelé
4 s'expliquer
sur l'emploi de son temps le
31 décembre, jour oü l'eacaisseur
Prigent se
présenta,
vers une heure etdemie, pour tou¬
cher une traite, et ne trouva l'ingénieur ni 4
l'usine ni au moulin.
L'ingénieur donne cette simple
explica¬
tion :
Ma servanfe Julia étant 4 Brest, j'ai déjeuné
seul. Vers une heure, je suis alle faire une
promenade
au del4 de la ferme de la Grand'
Palud, le long de la mer, pour voir les oiseaux migrateurs
qui, en hiver, viennent
snr l'Elorn. Je cherchais surtout le martinfêcheur.
Je suis rentre de ma promenade
4
h. 30. Le soir, j'ai dinó chez Ia mère de
Julia Juzeau.
Brest. — Au cours de sa déposition,
Ie
député Cloarec a fait une déclaration
qui
détruit
les témoignages
des habitants
üe
Morlaix qui avaient dit que ia maison du dé¬
puté était inhabiiée aux environs dn 1" jan^
vier. Ils avaient vu cependaut de Ia iun ière
dans ia maison et disaient que M. Cadiou
avait pu passer la nnit chez M. Cloarec.
M. Cloarec a affirmé que sa dome3tiqne
était dans sa proprieté 4 cette date et que M.
Cadiou ne s'y présenta pas.
Un TerribleDramea Dakar
Le« Cohiasfeiao
» en ïlmm
11 maaque dix-neuf
hommes
Halifax.
— Les paquebots
Francoma et
Olympic, se sont portés au seeoars d'un sieamer signaié en feu 4 150 miiies au Sud ie
Sabie-Island.
Londres. — Un radiotélégramme
de File
du Sable, du paquebot Franconia annonce
qu'une embareation
cootenant
trrize survivants du vapeor Columbian, parti d'Anvers le
13 avril pour New-York,
a été sauvée par le
paquebot Franconih.
Le Columbian a pris feu dimanche passé,
au large.
Dans cette embareation,
avec les survivants, était le corps du premier commissaire
du navire.
Uue autre embareation
contenant
le pre¬
mier et le secoud lieutenants
et dix-sept au¬
tres survivants,
n'a pas encore été retrouvee.
UNENOUVELLE
CGNTROUVÉE
Strasbourg . — La Correspondance du Pays
d'Eruptie puthie une note oiïicieuse dans la¬
quelle elle déclare que la nouvelle de i'expulsion du général francais Donat est controuvée.
Le générai Donat a ohienn il y a quriques
mois a peine son permis de séjonr annuel.
LACAMPAGNE
CONTRE
LALÉGION
EN
ALLEMAGNE
Berlin. — Un ancien légtonnaire,
nommé
Wahlgemoth,
avait été arrèté, 4 Heidelberg,
par la police, comme racoleur
pour la légion étrangère.
On apprend roaintenant
que la raison qui
avait été donnée de i'arrestation
est inexacte
mais que Wahlgemuth
est poursuivi
pour
escroqueries
et qu'ii était au service de Ia
Ligue contrs la légion étrangèro qui lui faisait faire des conférences.
Le Confliiiexico-Américain
Arrestation
de Délégués
Mexico. — Les membros
de la Commis¬
sion gouvernementale
envoyés pour engager
Zapata et ses partisans 4 se joindre aux féaéraux en cas d'invasion, ont été arrêtés
4
la trontière de l'Etat de Loredos et retenus
prisonniers,
Garnison en révolte ?
New-York. — Un télégramme
d9 Juanez
annonce,
sans la confirmer,
une nonvelle
accréditée presque partout et selon laquelle
la garnison
federale qüi se trouve 4 Mexico,
se serait révoltéo conu-e !e président Huerta.
Les rues seraient Ie theatre de la lutte.
UNEVILLERUSSE
ENFLAMES
Berlin. — On mande de Skala, en Russié,
que ia ville de SkaJa est en Hammes.
Trois cents maiaons sont en tea.
II y a de nombreuscA viciimes.
UNTRUSTMARITIME
Londres. — Les armateurs
anglais et lei
fandes
compagnies de navigation vont avoir
soutenir
une concurrence
formidable da
la part du plus grand trust maritime qni sa
soit jamais forme et qni vient d'être concla
en Ailemagne par la fusion de deux graadea
compagnies
de navigation : la HamburgAmerica et la Norddeutscher
Lloyd.
Ces deux Compagnies
de navigation
onl
concln un traité d'exploitation
pour une pé
riode de 75 ans.
EXPLOSION
DE DYNAMITE
Panama.— Hier matin, une explosion s'est
proauue dans un magasin contenant
de ia
dynamite et appartenant
au gouvernement
de Panama.
Il y a hult tués et dix-neuf blessés grieve-ment.
L'immeuble est entièrement
K
Le Petit Havre — Mercredi6
eommerclales, n bo parrenait pas &donner
satisfaction a ses mandants.
L'ennemi avaugait, das dépêches de plas
en plas instantes parvenaient sans cesso an
Havre.
Désirrux de mettre fin Sicette situation, le
commandant de notre place eat la pensée
de faire appel au patriotisme et A l'expérience de M. Paal Langer, lequel, nanti de
requisitions militaires, parvint a niener A
birn la lache qai lai avait été confiée.
. Travail lant jour et nuit, — avec nn désintéressement complet qai fait honneur A eet
excellent citoyen — il multiplia les efforts,
St parlir train sur train et parvint Aintrodu ire A Paris la plas grande partie des farines, eel, fromages et autres denrées accumdées sur nos qaais.
B.en que retire des affaires, M.Paul Langer
n'en a pas moins continué A se préoccuper
de nombreuses questions dans lesqueiles se
sont manifestoes les genérosités de ses sen¬
timents.
Lors des fê'.e3 dn Milienaire de Norman¬
die, en 1911, il prit line part active a l'organisalion de ceite solennité. Estimant que si
politiquement les iles de l'arcltipel normand,
qui, dépendaient du dttché de Normandie au
temps de Guillaume le Conquérant.oot passé
bous la couronne d'Angleterre, elles n'ont
jamais cessé deconserver ieurpersonnalité,
leur coractère essentiellement
normands,
il décida un certain nombre de notabilités
des quaire lies A venir assister avec leurs
costumes et leurs insignes nationaux, an¬
ciens et raodernes, aux fêtes somptueuses
qui se déroulèrent ARouen.
II lit mieux encore.
Le 23 décembre 1912, nous signaiions A
cette place, que notre ancien concitoyen,
ému par la frequence des accidents maritimes qui se sont produits dans la région des
Casquels et de i'üe d'Aurigny, désireux de
preserver de noxnbreuses vies humaines,
li. Paul Langer prit résolument en main la
cause ds marins.
Après trois années d'actives démarches, il
Obtint du Trinity Board qu'un phare fut
édifiA sur l'ane des pointes d'Aurigny et
qu
signal sonore lui soit adjoint.
C j installation, compiétant celles des
Casquets et de La Hague, a déjA rendu de
lignites services A de nombreux navigaSeura.
La campagne de M. Paul Langer ne s'est
pas limitée fa. II a en effet suggéré ('établis¬
sement d'un signal sonore au Cap de la
Hague, et, g'ace a l'appui que donna Acette
occasion notre Chambre de commerce, le
minislre a pris une décision favorable a 1'éta¬
blissement d'une sirène de brume sur la
cöte frangaise.
Grace a noire concitoyen, les marins de
toutes nations sont done assurés d'etre efficacement protégés de jour et de nuit, qo'ii
y ait brouillard ou temps clair, dans une
région pariiculièrement dangereuse.
Nous ne ponvons narrer toute la vie de
notre actif concitoyen qui, jusqu'en sa reiiaiie, se dépense pour faire prévaloir le3
causes nobles et généreuses comma il s'etforce par une active propagande de contribuer a resserrcr par tons les tnoyens en sou
pouvoir les sentiments de cordialité qui
unissent les Frangais aux citoyens Anglais.
C'est évidemment pour consacrer la no¬
blesse de ses sentiments que le gouverne¬
ment vieut de lui aitribuer l'une de tes plus
nobles distinctions.
Les nombreux amis que M. Paul Langer
compte dans notre viile se joindront a nous
pour Pen féliciter.
A. Petit.
ETRANGER
ESPAGNE
rier la politique constante de rapprochement
toujours plus étroit en Arnérique. Le succès
de la médiaiion est difficile, dit le message,
mais non pas impossible.
Le message signale ^importance des visi¬
tes coidi les de M. Roosevelt et da prince
Henri de Prusse et remercie les Etats Unis
de la réeeption qu'ils out faite AM. Lauro
Muileren (913.
II passé ensnite en revue différentes ques¬
tions intéressant l'armée, dont ('organisation
ne lui parait pas répondre aux nècessités
modernes, l'école d'aviation dont il fandra
augmenter les ressources, la lutte contre la
fièvre jaune qn'il faudra étendre aux ports
du Nord, les frontières avec la Colombie et
les trois Guyannes qui ne sont pas encore
déterminées.
En 1913, les chcmins de ter atteignent une
longueur totale de 24,590 kiiomètres, soit
une augmentation de 2,303 kiiomètres pen¬
dant l'année.
Le chemin de fer central enregistre nn dé¬
ficit de 5,861 contos, qu'on espere voir dis—
paraltre en 1914.
En 1913, les entreprises de navigation fiscalisées ont rapporté 42 359 contos.
Le réseau des lignes teiégraphiques a augmenté de 2,768 kiiomètres.
Le mouvement des importation et expor¬
tation réunies (métaux exceptés) a été de
6.058.719 livres sterling intérieur A celui de
l'année précédente.
L'exportation du café et du caoutchouc a
diminué de 11,499 livres sterling.
La situation de la Banque du Brésil est
prospère ; eet établissement rend de grands
services dans la crise actueile.
La situation du Trésor a été Acertains mo¬
ments difficile ; aussi le message constate
qu'une prudente politique financière s'iinpose pour raffermir le crédit du pays.
Mort de M. Louis Gasquet
M. Louis Gasquet, directeur de i'enseignement primaire au ministère de l'Instruction
publique, est mort hier matin A Paris, en
son domicile de la rue da Vaugirard, des
suites d'une crobolie cérébrale.
Revenu depuis quelques jours A Paris, il
se préparait A reprendre ses occupations
quand t'embolie l'a terrassé.
L'Affaire Cadiou
Dès la nouvelle de Ia mise en liberté pro¬
visoire de Bossard, plusieurs ouvriers, travaillant avec l'ancien veiileur de nuit A bord
du Gorbea-Mendi,ont adressó A Me Feihard,
avocat de Fingénieur Pierre, des lettres dans
lesqueiles iis affïrmentque Bossard, dans les
premiers jours de son arrivêe A bord du navire en reparations, leur montra, quelque
temps après la découverte du cadavre de M.
Cadiou, quatre billets de 100francs et acheta
une bicyclette d'une valeur de 160 francs.
Le jage d'instraction va convoquer ces
ouvriers pour les confronter avec Bossard.
***
M. Cloarec, député du Finistère, a été entendu hier matin par le juge d'instruction,
auquel il a déclaré qu'il ue s'occ>pait plus
depuis longtemps da l'affaire de la Grand'Palud.
L'ingénieur Pierre, appelé sur ces entrefaites et questioonó sur ce qu'il savait de
l'interventiou de M. Cloa^o, a reconnu que
c'était A tort qu'il avait mêlé a cette affaire
le nom du député.
« Si j'ai mis cette personnalité en avant
dans une lettre rendue publique, a-t-it dit,
c'est simplement paree que je savais que M.
Cloarec était un ami de M. Cadiou et je dois
bien ajouler que mon opinion était surtout
faite de deductions. »
Avocat frappé par un Lieutenant
Le Message présidenliel au Congres
Le message présidentiel a été la dimanche
% l'ouverture du Congres.
II préconise une politique d'économie et
da justice et conseiile l'abrogation de l'état
de siège.
II constate la cordiaüté des relations inter¬
nationalen, qui est générale, et qui, notamment, a permis A la République Argentine,
au Brésil et au Chili, d'offrir leurs bons offi¬
ces aux Etats-Unis et au Mexique -én vee
d'apaiser les conllits suseeptibles de contra-
Feuilleton du PETIT HAVRE
PAR-6I, PAR-LA
INFORMATIONS
La Grève de Ja Marine marchande
En raison de la grève des capitaines, offi¬
ciers et mecaniciens de la marine marchan¬
de, 120 navires sont en souffrance A Bilbao,
Assurances confre la pluie
15 a Gijon, 2 a Seville et 2 AIlueiva.
La Fedèrat oa des chauffeurs s'est engagóe
L'habiiuda de s'assnrer contre Ie mauvais
ft Üéciater la grève demain si un arrange¬ temps devient de plus en plus commune en
ment n'a pas été conclu.
Angteterre, dit le Daily Man, et quoiqu'i! n'y
ait que trois ans que la compagnie d'assurances « Pluvius » existe, une immense
IJa el au Sabre a Madrid
quantité de polices ont été signées par les
Un duel au sabre a ea lieu A Madrid hier personnes prenant leurs vacances.
matin, a li beures, entre le genéral BarPrenez par exemple un employé de Longuete, chef de la brigade des chasseurs A dre3, explique ce journal ; il donne une cintjied de Melilla, et un jonrnaliste espagnol, quantaine ae francs pour s'assurer pendant
M Alexandro Ber, du journal madrilène La une semaine Ie logement et Ia pension dans
ilanana.
une petite ville sur le bord de ia mer, et it
Les conditions de la rencontre étaient ex- tient natureüement A ce que soa congé ne
Irêmement sevères.
soit pas gaté par le mauvais temps. Pour
M. Ber a regu A la tête une blessure large 7 francs versés A la compagnie d'assurande 7 centimètres et a été fortement contu¬ ces, il regoit la som me de 55 francs s'il est
sion né au bras.
prouvé que pendant sa semaine de vacances
Cette rencontre a été motivée par une vio¬ tl a eu trois jours ou plus de piuie, pourvu
lente poiémique entre Ie général Burgnete que cette pluie soit supérieure A un milliet M. Gabriel Maura, fiis du leader conser- mètre.
vaieur qui lui reprochait de se mêier de po¬
II est assez curieux de noter que dans un
litique.
pays pluvieux comme l'Angleterre on donne
On s'attend A ce que le gouvernement soit aux touristes tant de chances de passer leurs
interpelié aux Cortès pour avoir accordé au vacances A l'csil, et c'est cequi fait probabiegénéral Burguete ia permission de quitter ment la vogue de cette assurance.
/son poste pour venir se battre.
BRESIL
wisLocals
ans pour des terrains de même nature et fit
I. a Retraite
militaire
de ce «oir
travail lent è Ir mise ea état de la chambre.
remarquer que, malgré la plus-value acquise
Le Deauville rentrerq trés prochainement
La retraite militaire qui doit avoir lieu ee
depuis cette époque, les prix offerts aujouren service ; <1 procèdera (L'iezdcux ou trois
soir parcourra l'itinéraire suivant:
d'liui étaient inferieurs. Et M« Amet ajouta
jours A son chargement.
que pour ia construction des nouveBes ca¬
6' Canton. — ÉTÉ — Casino, boulevard
sernes, les entrepreneurs trouvèrent auprès
Miritrme, rue Freiteric-Bellanger, place Saintde l'ad ministration de la guerre plas de faVincent-de-Paul. rue Joseph Morlent, (l'Eirefija Sécurité
dca Navire»
WE PARIS
cilité pour traiter les travaux que les expro¬ OBSaURVATOIRE
tat, place de l'Hótel-de-Ville, boulevard de
Un
projet
de
Ioi
reiatif
A la sécurité deS
priés n'en trouventpour se faire régler leurs
Strasbourg, Caserne Kléber.
navires vient d'èire deposé en Belgique A Ia
indemnités.
Paris, 5 mal, 11 h. 18.
Chambre des representants.
Aussiiót, M. Schmitt, qui était placé der¬
En vertu des dispositions de ce projet, aurière M«Amet, frappa ce dernier d'un vio¬
Extrémen haroméWamos: 63 nnisa. A Cette, LeYinaigre
et Ia Prophylaxïc
cun navire, beige ou éti anger, ne pourra
lent coup da poing sur la joue droite. Ma- 756mililm &Dunkerque.
la mer ou naviguer dan3 les eaux
Dêpression persisie Nord-OnestEurope.
de la FièvreTypkïdeErendre
gistrats et jurés durent intervenir pour emelges, et aucun navire beige ne pourra
T'-'ups probante : Vent des rëgions Ouest,
pêcher une deuxièrne agression.
prendre la mer A l'étranger sans être en état
Le lieutenant Schmitt se retira sur Fin averses, temperature normale.
La Société de Médectne publique et de Gé¬ ae sécurité. Les navires devront être pourjonction du président du jury.
nie sanitaire tenaii séance le mereredi 22 vus de permis de navigation conformes aux
On pense que eet officier a mal interprété
AU
HAVHE
(Centreae
la
(tllel
avril
A l'Höiet des Sociétes savantes, A Paris. prescriptions de Ia Joi. C'est le service de
les paroles de M° Amet, lesqaelies n'avaient
Au cours de cette reunion, lecture a été l'inspecuon maritime qui déiivrera ces per«
ni dans leur contexte, ni dans Ia pensée de
lueiini Buoim
donnée d'une communication de M. ledoc- mix de navigation.
celui qui les a prononcées un sens péjoralif
A midi...
756
15 % teur Loir, directeur du Bureau d'hygiène du
a l'adresse de l'administration de ia guerre.
A minuit.
758 -f 12
Havre, et de M. Legangneux, pharmacien et
L'incident en est IApour l'instant.
Ie iffoirtclttm
inspecteur dn même bureau, sur « le VmaiLe navire neuf Motrüme, qni, Ie i«» maf,
gre et la prophylaxte de Ia fièvre typhoïde. »
avait quitté les chantiers de Norraandie de
En voict Fonalyse :
Oa a installé cinq nouveaux sièges
MM. Loir et Legangneux rappellent que Quevilly, son lieu ae construction, pour se
h la Chanibre
les èpidémies de üèvre typhoïde ont disparu rendre A Ia remorque de l'Abeille-IV, ASaintau Havre depuis que de Peau pure y a été Nazaire oü seront instatlés ses appareils moOu sait qu'il y aura 602 dépnfZg dans la
teurs, est entré en reiache A Bresl Ie 4 mal
amenee vers 1900.
nouvelleChambre au lieu de 597. Il iallait
Les Feuilles
De 400, la moriaiité est tombée A 40 décès. par suite du mauvais temps.
done cinq sièues nouveaux et cinq pupitres
D'après les enquêtes qu'ils ont faites au
dans i'amphunéaire. Or, Ie nombre des déFleurie de lilas et de muguets, la jeune sai- bureau d'hygiène du Havre, ces décès sont
pntés a tenement augmentó qu'on ne sait son nous apporta déjk mieux qua des promes¬ dus
marebassde
a des marins deb.irqu s malades, A la E sa use 83a de Ia Marine
plus oü les caser.
La
deuxièrne
session
de
1914
pour les exa¬
consommation
du
leit
cru
et
infreté,
aux
ses
:
de
radieuses
/ournée
s
A
la
faveur
desquelLe service de l'architecture
du Palais
htiiires souillées, et enfin aux légutues con¬ mens de la marine marchande s'ouvrira le
Bourbon a cependant réussi A placer cinq les s'opère, plus briilante et plus prestigieuss, sommes
crus et venani de ch^z des marai- mois prochain.
sièges tout eu h ut de i'hémicycle et lundi la rèsurrection des choses.
Le« épreuves écrites seront passées les IS,
Comme si la montée des sèves généreuses ne chers oü l'on pratique l'epandage:
après-midi les tapissiers procedaient A ceito
Us recommandent, pour lutter contre ces 16 et 17 imn 1914,dans les villes sièges d'une
instailalion. Trois de ces sièges sont situés suffisait pas pour faire s'èpanouir la vie impa- d fferentes
sources de fièvre typhoïde, ie» école d'hydrographie de l'Etat, aiu3i qu'a
au centra gauche, entre les cinqoième et tiente des bourgeons, proclamer la joie du re¬
Dieppe, Fécamp, Saint Nazaire, La Rochelle,
sixième iravées et aux trois derniers rangs ; tour, l'Administration elie-même se met k faire moyens ordinairement préconisés, mais iis Alger,
Phtiippeville. Les épreuves orales
que, d'aprè3 les experiences faites
les deux autres sont placés en ham du pousser les feuilles. Elle les étale, elle les mul- ajoutent
au laboratoire municipal de üactériologie du commenceront le 6 juillet 1914dans les cen¬
centra droit, entre les neuvième et dixième
tiplie, elle en fait des fronctaisons jaun&tres — II ivre, il suffit de mettre des feuilles d* sala¬ tres désignés par le sous-secretaire d'Etat.
travées.
Les inscriptions pour les différents exa¬
pendant 1 heure 1/4 dans de l'eau conteQuels sont les cinq infortunés dépntés qni déja I — qui tombent en gerbes brutales sur de
mens seront regues jusqu'au 6 jnin 1914 par
oceuperont ces places de poulailler ? Nous nos têtes rafraichies et nos porte-monnaie nant 20 grammes (une cnillerée A bouuhe) les administrateurs de ('Inscription mari¬
de vinaigre ordinaire par litre, pour obtenir
le saurons vers le 20 courant, lorsque Ja elfar és.
ia destruction du microbe de ia fièvre ty- time.
quest ure aura résolu le grave problème de
Vous avec comorls, je pense, que J'entends phoï ie.
Au snjet de l'organisation des séances
caser tous ces messieurs.
parler ici des feuilles de. . . Contributions.
C'est IAun procédé qui peut être appliqué d'examens et de la surveillance des épreu¬
II faut rendre eet hommage k notre mère Atous les légumes consommés crus.
ves, M. Ie sous-secrétaire d'Etat A la marine
marchande adr^sse A MM. les administra¬
l'Administration qu'elle demeure un touchant
Un incorrigible
Suicidé
guéri
teurs de l'Inscripiion maritime une circu¬
exemple de vigilance attentive et de fidélitó
Obsèqnei
II faudrait dedier cette histoire A tous les éprouvée. II n'est pas un de ses enfants taxalaire de laquelle nous extrayons le passage
désespérés d'amour.
Une assistance considerable occupait hier suivant :
Barnabó Boyo, de Madrid, qui est poète bles qu'elle n'oublie de venir trouver ainsi cha- matin Ia vaste nef de l'église Saint-Michel, oü
«... Je crois devoir appeler tont particuet sensible, s'éiait épris d'une volage. I' en que année, pas un membre de la grande fa¬ a«ait lieu le service lunèffe de notre conci
lièrement votre attention sur la nécessité
souffrait et il en eut l'ame déchirée jusqu'A milie contribuable qu'elle n'ait inso-it sur son toyen M. Robert Chalet, fits de M Gustave d'assurer avec le plus grand soin la surveil¬
moiirir.
registre avec I' indication , pas trés polie, du ma- Chalot, banquier, déc édé A i'age de 33 ans.
lance des compositions écrites. II m'a été
II se jeta dans la Huerva : un passant le tricuie.
signalé que de i'examen des compositions de
De nombreuses noiabi'kes du monde com
ramena sur la berge.
différents centres ('impression ressortait
mercial et industriel ont tenu en cetle péni
Mais la courtoisie n'est pas une des qualités
II se précipita dans le canal Saint-Jean : un dominantes de cette bonne mère. Le sentiment ble circonstance A témoigner leur syrnpa- ties nettement que des communications
charreiier l'en retira.
avaient eu lieu entre les candidats. II itnthi« A Ia familie du détunt.
II se pendit A l'entrée dn bois : nn labon- de sa toute puissance a quelque peu attênué
porie d'éviter le retour de pareils laits et je
Nous y joignons nos profonds sentiments
chez
elle
le
raffinement
de
délicatesse
et
l'obreur trancha la corde d'un coup de sa faux.
vous prie d'adresser, A ce sujet, des ins¬
de condoleance.
servation
des
belles
mamères.
Elle
s'adr
esse
II se coueha sur les rails, devant un train
tructions trés rigoureuses aux fonctionnaigénéralement k ses enfants — des enfants nourqui arrivait A toute vitesse : le chasse-pierre
res chargés de la snrveillance en les avisant
Concours
Littéraire
l'écarta.
riciers pouriant, si paradoxal que ce/a soit —
que je n'hésiterai pas A mettre leur responOu le porta A l'höpital, blessé, mais vi- avec des mots impérat/fs dépourvus d'élégance.
Nous appreuotis avec ptaisir que notre sabiiité en cause si la sincerité absoiue des
vant.
Elle a sous la plume, a tout instant, des termes concitoyen M. Pierre Seileron est parmi les épreuves n'est pas assurée, grace Aun con¬
La fille du cantonnier.touchéeparsa
déses- comminatoires : <•Vous êtes requis ». « Fersez lauréats du concours de sonnets O'ganisé trole vigilant. »
pérauce, alia s'asseoir A son chevet.EHeétait
par la « Revuedes QEiwies Nouveiles». AParis.
joue, et etle lui souriait. II déclare, dès lors, k la caisse sans dé/a/ ». « Contraintes et pcur- Ce concours a réuni plus de six cents son¬
sjites
».
que ia vie est bonne et vaut d'être vecue. Et
nets qui furent examinés par Henri de RéMême quand cette bonne mère l'Administra¬ guier, de i'Acadómie Frangaise.
il ne veut plus mourir.
Ge qui manque aux désespérés, c'est de tion emploie des formules attênuées : « Vous
sa voir attenüre.
étes instamment prié » on devine sous cette
Manufacture
des Tabac»
apoarente concession une êpre menace qui se
déguise.
M. Gtbriet-Marie Celton, est nommé ouCouri'lor
rto la Pi>essie
L'omnipotente personne n'a évidemment \T-er titulaire du cadre de la fabrication A Ia
Pouvoir recueillir dans les journaux du d'autre souci que de remplir sa caisse le plus manufacture des tabacs du Havre.
UNHOMME
A LESDEUXJAMBES
BROYÉES
monde entier tout ce qui parait sur un sujet complètemmt possible. Et peu lui importent, k
Up moment do vif éruoi s'est produit hier
quelconque, sur une question dont on aime
vrai dire, les protestations, les rappels k la
a s'occuper, sur son commerce, son industrie,
soir sur le houlebard de Strasbourg, provoqué par un grave accident de tramway. Ds
ses entreprises : — surtout savoir ce que l'on bonne grkce. les avances de sympathies ou les
dit de vous et de vos oeuvres dans Ia presse, mauvaises humeurs, puisque, finalement, le
nombreux passanis ont vu, en effet, un
qui ne le souhaite parmi les hommés poiiti- dernier mot lui restera.
homme rouier sous un de ces lourds véhiMartn
déeédé
co les qui lui broya les membres inférieurs.
ques, les écrivains, les artistes, ie monde des
Elle ent-etient ainsi chez ses enfants taxés
L'agent de Ia Société des Chargeurs Réunis
affaires ï
II était six heures quarante. Un car de la
un état d' esprit fkcheux qui fait voir en elle
ligne de Bléville, portant le n» 75, venait de
une dévaliseuse, alors qu'elle vient tout simole- A Tamatave a intbrmé hier l'Administration
de la Marine du décès survenu dans ia nuit quitter la gare avec un chargement presqne
ment réclamer son dü au nom de l'ordre social du le» au ?. mai, A l'Höpital de cette viile,
complet de voyageurs, car c'est l'heure da la
et des justes lois.
d'un mann da steamtr ViUe-Af Tamatave, cessation du tra**H. Le tramway avait com¬
L'Administration municipale na lui fourniraitAibert-Eugèae Chalain, age de 33 ans, sou¬ me wattman M. Avenel et comme conduc¬
elle pas un charmant exemple de sollicitude ? tier, embarqué le 10 fevrier dernter.
teur M. Laporte.
La Viile-de-Tamataveavait quitté notre port
XS Pages
5 Centimes
Xï& Pages
Elle a pris soin, cette autre petite mère, de
Comme il arrivait devant Ia caserne Ëblé,
A
cette
date.
II
repartait
de
Barry
le
17avril
le wattman apergut un homme qui se dtspofaire figurer au dos de ses avertissements conTous les Mercredia
cernant la taxe municipale sur les chiens une et de Pauillac Ie 19 pour La Reunion oü il sait A traverser le boulevard. II pecsait que
arriva le 1«»avril.
eet homme s'ar/êterait pour laisser passer
excellente notice sur la rage du chien.
Le 24 avril ce steamer quittait La Réunion le tramway, mais par suite d'une circons¬
Pourquoi la grande Administration n'agiraitMARIE-ROSE
pour retouruer au Havre, et arrivait A Ta¬ tance qu'on ne peut expliquer, il vint au
Pauvre victime d'une haine injustifiée, elle pas de même en imprimant au verso de ses matave le 27 avril.
contraire se jeter sur l'avant du traruw- y et
feuilles
une
non
moins
excellente
notice
sur
la
Chalain qui était célibataire était inscrit au lut cuibutè.
Marie-Rose est condamnée brusquement
A
Son buste se trouva engagé, tandis que
la vie errante des grands chemins. Aban- rage de mauvaise humeur du contribuable du- Hïvre sous le numéro inatricule 1059, son
donnée par nn être sans pitió aux mains de rement taxó 7 Une simple paraphrase serait trère qui habite 23, rue Fulton, a été infor- l'une des roues avant du tram lui passait sur
les jambes, A la hauteur des genoux. Ce ne
bohémiens, sa destinée sera-t-elle une suite a/sée C'est k peine si je change quelques mots m-3de la funèbre nouvelle.
fut qu'un cri sur la plate-forme. Le wattman
ininterrompue de douleurs et de iarmes ? du texto :
ayant fait fonctionner Ie trein électrique, le
Kt»
arrivagc»
de
Blé
Mais l'auteur de ce laehe attentat contre une
1. En lemps ordinaire, Ie eonlribiinbten'est pas
vehicnle s'arrêta avant que les roues irrièfurieux et n'a aucime tendance a mordre. It est
malheureuse enfant sans défense.cethomme
Le 3-mats allemartd Alberlns-Winnm entré res ne soient passées sur le maiheureux qui
caime,
il
mantte,
il
noit
qui sacrifie ainsi bassement l'existence de
2. Le débnt de la rage est caractèrisé par un dans notre port lundi, apporte 33,000 sacs de se irouva pris sous Ia voilure.
Ii fallut, pour Ie dégager, soulever le tram¬
cette mignonne fi'lette sera-t-il plus heu- changement subit dans les allures et les habitu¬ blé.
Hier soir, vers 6 henres, estentré le second way. Lorsque tons les voyageurs furent desdes du contribuable. II a regu son petit papier. H
reux, au milieu du luxe qui l'entoure ?...
Vivra-t-il sans remords <t saus crainte par¬ devient trisie, sombre, tacitu^ne. It est inquiet, 3 mats allemaud Heinz, apportant également cendus, une trentaine de personnes s'univa et vient. gronde, ccrit, fait des additions, un chargemeut de bié.
rent dans un même effort et l'on put retirer
mi les êtres qni l'environnent et dont cer¬ agbé,
s'écrie : « C'est elïrayant I Qa augmenle tous les
l'infortuné de sa terrible position. II était
tains connaissent son crime ?. .. Autant de ans t »
affreusement mntilé. Ses jambes avaient été
3. Pourtant, il est toujours docile, obéissant et
Ii 'Af ff sta
myslères angoissants et troublants qui intrisectionnées par la roue et ne tenaient pins
gueront au plus haut point les lectenrs dn alï-'ctueux.
La pilotine a essence Argus, constrniteanx
que par quelques fibres. Le sang s'écoulait
4. Cetie prem'ère période de Ia rage dure un,
nouveau chet-d'ceuvre de Mtchel Zevaco, deux et paifois trots mois pendants lesquels !e Cb.nti'-rs Noi m .nd pour uue Société de pi¬ en abondance de tous ffs vaisseaüx coupés.
dont Ie E*etit BMuwe Mttwstré
pour- contribuable se propose tous les matins d'aller lotage du canal de Suez, a procédé hier A ses Le maiheureux fut transporté A Ia pharmaessais définitifs en pleine mer.
cie Jego au milieu d'une foule de curieux
suit la publication avec ua succès grandis- réclamer chez le percepteur.
5. 11est des contribunbles qui n'ont aucune
Elle sera prochainement exoédiée pour sa impreasionnés.
sant.
tendance a mordre et qui ne hurlent pas; on dit" destination par le paquebot ces Messageries.
On ne put lui faire reprendre coanaissasce
Lire également dans ce numéro: Les Infor¬ qu'ils ont la « rage mue ».
et il paraissait être dans ie coma lorsque la
Puis le virus s'atténue progressivemenl. Le
tunés de M■Rondolet, roman gai, par J tnk ?r ;
devient lout è fait caime. Un jour, il
Miss Penny, milliardaire ; Ihta la Tzigane ; contribuable
IiC SXeawvitte
met de l'argent en poche et va le verser gentiTom le Dompteur, par Louis Boussenard ; ment a la caisse des Contributions. It est st bien
Le steamer Deuumlle, ae la Compagnie
les désopilantes Tribulations de Bébé, 3 ans, guéri de son acces qu'it se retire en soulevant Normando de Navigation A vapeur, qui fut
chapeau et en disant au scribe en cage : coulé dans l'avant port, est sorli de cale sé1 m. 70 ; Pivoine avec sa ckambrée, histoire «son
Bonjour Monsieur1»
che hier.
comique de Jean Linot ; Anatole Babillard a
Eu se rendant par ses propres moyens
du gvüt pour la peinture.
Que diriez vous de ce petit avis préventif liNotre Supplément illustré oflre en outre A vré aux reflexions du contribuable. II aurait dan3 le bassin du Roy, ce steamer a procédé
ses le-C'eurs un Graml Concours
doté de peut-être l'avantage de le faire rira. Et dame, A ses essats de machine qui ont été satisfaisanls.
l,SCO |irix de valeur et coat les quatre avec une gorgee de gaftó, la pilule serait moins
Au quai de l'Arsenal, les ouvriers charpremiers sont quatre bicyclettes de luxe amère.
pentiers terminent les réparations du panpour hommes et dames.
neau de la caie pendant que les menuisiers
iLBEnT-HEnnENSCHHIBT.
PfilME
- LACGflRMUMIQN
DEST-JEAM
A Remiremout, au cours des operations
du jury d'expropriation des terrains sur lesquefs sont édities les nouveaux casernements d'artillerie, le jury que próridait M.
Geroane, juge au Tribunal, était appelé A
irancher le différend existant entre les propriétaires expropriés et l'Etat, représenté
par M. Sehmilt, lieutenant d'admimstration
du génie. MeCamilte Amet, avocat au barrean de Remiremont, qui représentait les
expropriés, fournissant des explications an
jury fut amené A établir une comparaison
entre les prix payés par l'Etat il y a vingt
53
le restaurateur répondit que sa maison
avait deux issues, et qu'il était prêt A cotiduire l'agent au cabinet oü, en elïet, deux
LA
personnes étaient entrain de diner,
— Veuillez placer ces messieurs- aux
deux sorties de votre maison el faites-moi
conduire par un gargon au cabinet occupé
par vos deux clients.
Le restaurateur s'éloigna avec Marcel et
PAR
Gontran, et Guimbard, accompagné de Torribio, suivit le gargon auquel le patron
Coa3.sta.21t
&TTÉSOtrLT
venait de donner ses ordres.
Tout en gravissant l'escalier
derrière
lui, l'agent tira son revolver de sa poe be,
PREMIÈRE
PARTIE
l'armaet l'amorga.
La Comêdie
du >V3ariage
Puis il le remit dans sa poche avec précaution.
— Je ne veux pas d'esclandre, dit-il enr >—Le premier sera occupé par MM. Mar- suite au gargon, je tiens a ce que tout se
Ïel et GonIran, le second par M. Ie duo, passe en douceur, j'atlendrai done pour
'orribio et rnoi .
entier que vos clients vous sonnent.
II y avait au boulevard une station de
— C'est inutile. Monsieur, répondit le
voitures. Gontran courul en chercher une, gargon, j'ai justement le dessert a porter ;
dans laqueüe il revenait au bout de cinq on me l'a demandé et je cours. . .
minutes.
— Le chercher ? C'est inutile, ouvrez
On la üt avancer jusqu'a la porte du res¬ comme si vous J'apportiez, j'entrerai a vo¬
taurant, ainsi que cetle qui était restée A tre place et je vous jure qu'en me voyant,
cinquante pas de lè, puis Guimbard entra,
ils ne songeront plus au dessert.
suivi de ses trois auxiliaires, et deinanda a
— Gomme vous voudrez, Monsieur.
parler au inaitre de l'étabiissement.
Et Ie gargon ouvrit la porte du cabinet.
Ceiui-ci se présenta bientót.
Cc fut Guimbard qui entra.
— Monsieur, lui dit-il en lui montrant
II referma ia porte derrière lui, puis
sa carte, je suis agent de police et j'ai une s'approcha de la table a laquelle étaient
arrestation a opérer cliez yous ; veuillez me assis le due de Dyonis et la marquise de
. ire d'abord si votre maison a plusieurs
Caravan.
issues et me conduire ensuite au cabinet
Leduetémoignaune extrémesurpriseA
oil dinent en ce moment les deux personnes sa vue.
qui sont entrées ioi il v a une demi-heure.
— Vousne recoivnaissez
peutètrc pas
Ua moment aliuri oa'' cotle declaration.
Guimbard.MonsieurIe due? dit eelui-ci.
mKHsmuK
Faits Divers
GraveAccidentdeTramway
LIPETIT
HAVRE
ILLIJSTIlS
m
CHRISTS,EHËDAiLLES
¥IEi©ES5 CR0SX /
LE ÜIEUXASSORTS
\
GALI8EHT,
16,Place
deM-de-Viife'
C'est qu'en effet je suis un peu changé de¬
puis le jour ou vous m'avez lancé uue
échelle a travers la figure.
— Comment 1s'écria le due, mais je ne
sais ce que.. .
— Passons, Monsieur le due, passons ;
je viens vous apporler des nouvelles d'une
affaire qui vous intéresse vivemeat ; la po¬
lice, stimulée par vos continuelles sollicitations, est parvenue Adécouvrir enfin, nou
votre femme, mais sou meurtrier.
— Ah ! dit le due de l'air du plus vif intérèt. et eet homme?. .
— Ne vous est pas inconnu, car l'assassin de Mme la duchesse est eu même temps
son mari.
En pronongant ces mots, l'agent avait
glissé la main dans sa pocbe.
Mais le due ue brouchait pas.
11conservait un caime imperturbable.
— Quelle est cette mauvaise plaisanterie ? demanda -t-il en souriant.
— Je crois, en elïet, que vous la trouverez mauvaise tout A l'heure,
riposta
Guimbard.
II ajouta :
— II y a même deux assassins, l'un qui
a frayé et préparé les voies ; l'autre qui a
frappé. Le premier est le due de Dyonis ;
le second, votre complice, est Torribio.
— En vérité, s'écria le due toujours souriant et ironique, il y a done quelqu'un
dans le monde qui porte le nom de Torri¬
bio ? Eh biea, IA, franchement,
je serais
curieux de le voir.
— C'est un désir qu'on peut satisfaire,
répondit Guimbard, qui sedisaiten
même
ïemps : YoilA uu gaiilard diaatremeut effroaté.
II courut aussitöt ouvrir la porie, et l'Espagnol entra.
— VoiiA Torribio, Monsieur le due, dit
Guimbard en le regardant d'un air triomphant, êtes-vous satisfait ?
— Non, répondit le due en toisant tranquillement Torribio, je me ie figurais tout
autre.
— A Ia bonne heure ; mais lui, il vous
reconnait parfaitement pour ITtomme qui a
armé sa main contre la duchesse de Dyo¬
nis ; mest-ce pas, Torribio ?
Celui-ci, immobile et effaré, regarda le
due avec une expression de stupeur et
d'hébètement.
— Eh bien,parlez done, lui dit Guimbard.
— Mais ce n est pas lui ! s'écria Torri¬
bio en levaut les bras au ciel,
XXIX
DÉSABR0I
Après un assez long silence, pendant lequef il avait tiré de son porte-cigare un
puros qu'il avait allumé avec Ie respect du
a un cigare de choix, Ie due se tourna vers
l'agent de police et, lui adressant ia parole
entre deux.bouffées de tabac :
— Et inaintenant, mon citer Monsieur
.Guimbard, lui dit-il avec une nuance de
raillerie dans la voix, que faites-vous ici et
Aquel propos êtes-vous venu me déranger ?
Savez-vous que, si Thistoire de cette sotte
et extravagante méprise était connue de
vos supérieurs, cela n'aiderait pas précisément A voire avancement 1
Guimbard ne se dissimulait pas que Ie
ducavait parfaitement raison ; aussi lui, qui
d'habitude était toujours si maitre de luimème, avait-il perdu compiètement la téte.
II était encore sous Ie coup de la stu¬
peur dont il avait été frappé en entendant
Torribio s'écrier : Ge n'est pas lui !
— Pardon, Monsieur Guimbard, reprit
le due avec une iégère teinte d'impertinence, mais je ne sais comment m'y pren¬
dre pour vous faire comprendre que...
vous êtes de trop ici.
Guimbard comprit qu'il fallait accepter
franchement sa défaite, c'est ce qu'il üt.
— Je suis dans mon tort, Monsieur le
due, dit-il en s'inciinant,
et je vous demande pardon de vous avoir dérangé.
— C'est bien, Monsieur Guimbard, répiiqua le due avec un geste de la main,
allez et ne reeommencez plus ; quant A vos
excuses, je déciderai si je dois m'en contenter ou s'il me convient de pousser les
choses plus loin.
L'agent s'inciina de nouveau et sortit,
suivi de Torribio.
Puis il donna ordre A ceiui-ci d'aller
chercher Marcel et Gontran et de venir le
rejoindre avec eux au café d'en face.
Un instant après, ils y étaient réunis tous
les quatre.
— Eli bien, que s'est-il done passé ? de¬
manda Marcel en entrant.
— Demandez a Torribio, il vous donnera peut-être la clef du mystère, répondit
l'agent avec humeur, car pour moi je n'y
comprends absoluinent rien, et vous me
voyez écrasé, apiati comme sous un coup
de massue.
— Et ie due, nous ne l'emmeuous done
pas ?
— Ah bien ! oui, c'est-a-dire que je dois
m'estimer lieureux s'il ne me fait pas destituer.
— Que voulez-vous dire ?
— Vous vous rappelez toutes les raisons
que nous avions d'être convaincus que le
due était complice de Torribio ; vous étiez
la tous les deux, lorsqu'il est venu nous
dire : « 11est la, je viens dele voir entrer»;
et lorsqu'il a ajouté : « Je le vois causer
avec la marquise, c'est bieu lui, je le reconnais a sa chevelure. »
Nous nous dirigeons de ce cêté, Torribio
ne quittant pas de vue la chevelure de sou
complice que, moi, je ne pouvais voir,
lorsque tout a coup il s'éloigne de la mar¬
quise, se giisse jusqu'a la serre et y disparaït. C'est alors seuleinent que je l'apergus,
mais ülant avec la rapidité de l'éclair, da
sorte que je ne pus qu'eotrevoir vaguenienf
une silhouette humaine sans pouvoir rien
distinguer. Mais Torribio, lui, qui était
prés de mei et qui Ie connaissait, m'affirma
que c'était bieu son complice et qu'il était
sürde ne pas se tromper. Je me précipita
alors sur ses traces, je regeis en plein
visage l'atout dont vous voyez les suites,
je m'informe en sortant de IA et j'apprends
que la première personne qui a été vua
prés de la serre au moment de Ia délonation est le due de Dyonis ; on le cherche,
il s'est empressé de dispara! tre, et pouk-*;
me confirmer dans mes soupcons, j'ap-,
prends qu'il a causé une partie de la soiréa
avec la marquise de Caravan. II me parait
prouvé dès lors que je n'ai plus qu'a ma
présenter devant le due de Dyonis avec
Torribio et A faire constater par celui ci
que c'est bien IA l'homme dont il a regu
vingt mille francs pour assassiner la du¬
chesse ; ce fut également votre avis et celui
deTorribiolui-mêiue.
Gi mivre.j
lie Petit Havre — Mercredi6 Mai1914
Accident
» la
Ctarc
complet chef-d'oeuvre, oü Massenet a mis Ie
meilleur de son esprit, de son émotion, de
sa sensibiliié, toute la ferveur de son ame
vibrante.
Peut-être classera-t-elle après Manon, pour
certaines de ses parties, éiégantes et Hen¬
ries, nn peu miguardes en leur préciosité
voulue mais pimpantes tout do inême, et
plus enluminées que profondes.
Peut-être retiendra-t-elle aussi le Jongleur
Voir en 5"-Page, détail de notre
de Notre Dame, — que je vois avec regret
quitter ie répertoire — son premier acte est
GRANDEM/SEen VENTE
une des choses les plus dêlicates, les plus
jolies et les plus savoureuses, au sens arde DETAINJEUDI
chaïque, que Massenet nous ait doanées.
Et bien loin, bien loin, je présume, vien^SSSgaSS=^05^=3E3l!=y
dra cette prétentieuse et cllnqiiante Ile'iodiade, avec ses boersoufflures et ses éclats,
'mm&smm
Iwmsm
voitnre d'ambulance, maadée en toute liate
ses cuivres plus bruyants qu'héroïques et
a l'llospice Général, vint le clierchcr.
ses leit molive qui pnsrent (oute une soirée
Cet horame est nn journalier nommé Vic¬
è se poursuivre eu file babyloriienne et fiaistor Person, agé de 43 ans, demeurant rue
sent par tottrner h la « scie ».
Dauphine, 31. II serait célihataire.
II taut le reconnaitre, saus nuire d'aiilenrs
M. Frambourg, commissaire de police de
i'exceptionneiie popniarité dont le maitre
la quatriènie section, venu sur les lieux de
francais a bénéficié durant sa vie, dont il
1'aceideiH, a aussitót onvert une enquête.
continue de jouir après sa mort, ('inspiration
mélodique d'e Massenet ne s'est pas renouveiée en produisant Hérodiade.
fVifUIOTET.MS7IS7B.
5S.r.fls
iaBonua1Ï.T.
1.-TMrtc#
Après avoir chanté les éians do l'amour
profane, eiiea trouvé exacternent les mêmes
rythmes poar traduire les extases de Fanaour
Ace5sl«ss3; d
mystique.
Mort de la Victims
Massenet resfe le mnsicien des tendresses,
des délicatesse» sentimeatales, l'interp-ète
Nous avons relate le pênible accident d'an'des accents passionnés. S i Salomé exprime
tomobiie dont l'ut victime, dimanche, k Quilsa foi dans le même Ian gage musical que sa
lebenf snr-Seino (Eure), 51. Marcel Auvray,
Manon contie l'enlhoiisiasme de sa jeune
agé de vingt et un ans, clerc cbez M. Aubry,
flam me.
notaira a Colbec.
Son état étant des pins graves dans la soiOEuvre inégale, avec des retours fréquents
vers i'ancienne formule et uue manifesto
rée, M. Walch, chirurgien an Havre, fut
lourdeur dans les passages de déciamation
mandé d'urgence prés dn biessé.
Le praticien, ea prósenca du docteur Despure, Hérodiade, faite surtout de « morcbamps, qui avait donné 'es premiers soins
ceanx >>,
est loin d'avoir la belle et liornogène
a I'infortuné jeune homme, dut procéder k
ampleur des partilions que nous venons de
l'opération dn trópan. II enleva une esquille
citer et cü les dons caractéristiques du com¬
osseuse mesurant environ cinq centimetres,
positeur se sont si rnagisiralement et si natuJaqueile était proloadément enfoncée dans
rellemont épanouis.
le cerveau.
Plutöt quelconque celte reprise de Héro¬
Tont malheurensement,
fnt inutile, et
diade, malgré l'iatérêt que donnait k lïnterMarcel Auvray ce put snrvivre a ses horri •
prótation deux artistes en representation :
bles blessures. I! est mort lundi, a cinq
Mile Mazirin et M. Fontaine.
lieures du soir, tans avoir repris connaisKous avions déjè applaudi Mile Mazarin,
sance.
sur roire scène, dans Wertlter ct avions
Ge terrible accident a produit une certaine
eonsorvé un sympathiqae souvenir d'une
émolion parmi la population de Bolbec, cü
nature profondëment artiste. Eile est appaMarcel Auvray était trés connu et estimé.
rue è nouveau hier dans le röle do Salomé.
II est indéniable que i'interprèto apporte
dans la composition de ce personnagg une
S'«ïs virnt Sa Fouwure
?
S.fadMsSyd
recherche da mouvement et d'exoressibn qui
Nous avons reiaté l'arreslation de trois
procédé d'un art minutieux ot lür.
individns, Francois Lepêcbenr, Anseime
La Salomé d'hier s'écaria sens biement de
Bérubó et Marcel Goivanier, inculpés de vol
celles qui nous furent, ces dernières and'nne tourrure de prix.
nées, présentée3, et qui conservaient une
L'enquète onverts par 51. Treifous, jugo
allure Iroidement traditionnelle, biéralique
d'instruetion du Parquet du Havre, n'a fait
et toute cljssiqne.
Da.
5 Xlai
1S>14
qu'aiïermir i'opinion do la justice sur le
Mlie Mazarin a mis dans cette curieuss
compie de ces individns. La fourrure en
figure des touches vives d'un réalisme trè3
Vide
<le
ï'ariis
question pfovient bien d'un voi, mais on
défendabie, Elles n'altèrent point ia légende
Emprunt 1ST5
ignore encore oü et d qui elle fut dérobée.
bibliquo et contribuent plutöt a l'illuhiiner
La recherche du propriétairo de cette four¬
Le numéro 383,063est remboursé par 100,000 d'une vie saisissante.
rure retardera encore l'instruction de cette francs.
La Salomé de Massenet n'a évidemment
Le numéro 255.082 est remboursé par c'0,000 qn'uno parenté assez iointaine avec celie de
affaire.
francs.
e-'
Richard Strauss, mais il m'asembié qne Mile
Les trois numéros suivanls son! remboursés Mazarin s'était sou venue do csllo-ci en aniAHentioit
aux Camluioleiirs
1
chacun par 10,000francs :
mant Faiitre. L'expérience était originale,
En rentrant d son domicile lundi soir, vers
3.390 1 5.391 1 173.039
curiense, hardie. Jo suis tenté do voir en elie
buit lieures et demie, Mme Fraval, nee Marie
Les quatre miméros suivants sont remboursés le seul intérêt de la soirée.
Clérivet, agée de 40 ans, sans profession,
ElIe attire, tout au moins, I'attention sur
demeurant rue de Normandie, 197, trouva Ia cbacun par S 000francs.
71.881| 173.900| 239.C9i | 172.095
une personnaiité artistique que uous anrons
porte de son logement tonto grande ourerte.
Les 25 numéros suivants sont remboursés cha¬ l'occision de revoir sous peu dans Lohcngnn,
Son buffet, son armoire, sa commode avaient
Werther et Carmen.
étó fouiliés. Que clurchaient les voieurs ? cun par 1,000francs.
M. Fontaine a parn faibiir dans Ie lourd
2.732 120.831 295.390 491.383 212 555
De l'argent, probablement. N'en ayant pas
trouvé.ils dédaiguèrent ie conlenn des meu- 10Ö.246 239.013 49u.785 80.559 340.144 róie de Jean, röle délicat è rendre aussi bien
438309
25 354 203.906 98.6.8 au point do vue dramatique tant son luimabies, car Mme Fraval n'a constaté la dispari- 238.673
433.039 4.362 165.094 329.187 228.420 nité est d'essence supérieure qu'au point de
tion d'aucun objet.
3.260 140.283 290.805 91.139 381.550 vue lyriquo tant le mnsicien J'a chargé de
*
no!e3juchéos è la hauteur de i'idéal philoEmprunt 1912
* *
Le numéro 695,116est remboursé par 100,000 sophique.
Dans ïa rue de Normandie êgaiement, au
L'émission éclatante, oü généraiernent
no 223, Mme veuve David, née Adrienne Le- franos.
Le numéro 362,051est remboursé par 10,000 excelto M. Fontaine, n'a pas toujonrs étó
jard, agé8 de 47 ans, habitant cet immeuble,
d'une justesse impeccable.
se renait compto en rentrant, vers sept beu¬ francs.
Au reste, ces petits écarts vocanx n'ont
Les 8 numéros suivants sont remboursés cha¬
rss et demie, qu'on avait pénétré chez elle cun
par 1,000francs :
pas étó le privilège exclusif de i'apótre.
pendant son absence, a i'aide de fausses
I 337.770
| 593.807
1032.431Hérodo les connut et Pbanuel aussi.
clefs. Une somme de 70 francs qui se trou- 27.019) .V?-S8
Le premier avait pour interprète M. Mézy,
Les 35uumi'fos suivants sont remboursés cha¬
vait dans un sac a main placé dans un tiroir
dont la voix aux qualités sonores, sans avoir
cun par 500francs.
de i'armoire avait dispara.
10.694 278.093 539.913 560.782 519.013 toujonrs la distinction du style, n'a pas
Bien quo n'ayant aucun soupqon suscepti¬
45i 325.010 594.359 douné è la fameuse « vision fugitive» tout
ble de faire déeouvrir l'auteur de ce cam- 541.229 393.404 513.
230.494 557.829 160.387 555.211 537.224 i'eftet que nous en attendtoas.
brioiage, Mme David a portó piainte.
101.311 324.400 574.394 184.844 Quant h Phanuel, c'était M. Valès. II a fait
Des enquêtes tont ou vertes sur ces deux 377.695
554.834 550.764 470.708 127.272 368.641 de soa mieux, et la lache élait lourde. Mais
affaires.
21.249 307.
2;s 573.843 575.736 519.296 il est hors de doute que ce röle s'adapte sur¬
149.863 431.020 114.200 367.853 693,032 tout aux moyeu3 de la basse noble. II lul
Seule, Ia Grande Brasserie de i'Ouest faemprunte alors l'autorité, la gravité, Failure,
orique ia célèbre et populaire « Pallas », qui
un relief vocal et scénique qui a fait quelque
Crédit
S'oneiev
de Frames
est sa creation et sa propriété. Exiger
pen défant h Finierprétation d'hier.
Foncièrcs 1ST9
exprossément la bande do garantie jauneavec
Mme Oalcia a chaaté trés correctement le
Les numéros 1.203.885et 378.196sont rembour¬ rölo
ie mot « Pailas » en rouge.
do Herodiade avec una viguenr et une
Les plus hauies recompenses aux exposi¬ sés cbacun par 100.000francs
Le numéro 527,685est remboursé par 25,000 puissance qui ont servi h souhait le tragique
tions imernaiionales et imiverseües.
de la situation.
francs.
Turin 1911 : LE GRAND PRIX
Le succès, un pen rétif au début, s'est ceLes numéros 470.301et 711.131sont remboursés
chscun par 10.000francs.
Gand 1913 : i¥lEi¥88RE
DU JURY
pendant dessinó franchement dans les derLes cinq numéros suivants sont remboursés niers actes. Geux-ci ont étó enlevés avec one
HORS
CONCOURS
Chacunpar 5 000 traucs.
chalear, un lyrisme, un brio remarquables.
1.181.818 I 174.161| 1.282.288
Us ont notairnneut vaiu h M.Fontaine et a
1.791.476I 1.710.958|
Suv le iiant
Mile Mazarin une ovation enthousiaste mar¬
Les 90 numéros suivants sont remboursés quee par trois francs rappels.
Lundi après-midi, vers deux lieures, un
Un mot pour les choeurs. Us font un tra¬
camion de i'entreprise Yasselin, rne de la chacun par 1.000francs.
5751,526.0
5 102.027.644.232 623868 vail énorme depuis le commencement de la
Gare, 7, passaitsur lepont Notre-Dame, sous 1.738.
84").
8831.256.295
(.388.935
1.164.157saiton. Songez done è i'entraïnement,
1.330.498
è la
Ja conduito du charretier Franc-ois Jamet. Co 5.103.858243.031
1.100.280
1.464.558
1.194.095fidélitó de mémoire que Fon exige d'enx. lis
véliicule était chargé de cais3es, débordant
680.742
1.615,'
30 1.315.679338.3321.538.518se tirent le plus souvent avec ai'resse des
sur les cötés.
5.024.422 77.858 668.970 980.596 245.824 grands efforts qu'on leur demaado. Un petit
Un garqonnet de treize ans, Georges Dick, 5.204.
7801.466.673985.461 52.293 837,156
1.305:277
demeurant rue Saint-Julien, 29, qui passait
I.160-908 380.247 bravo. Messieurs, pour ces humbles.
720*.
9541.550.7t«
937 14076 339.495 6'0 209
445.713
AH.
sur le pont au même moment, se trouva
350770 9"6.
1 365.7651.366.263
528 509.31
serré entre le parapet du pont et una caisse.
45.367 934.7721.194.439 992.054
II éprouva ainsi des contusions légères a ia 1.574.378
11.8051.268.
6801.106.596943.1361 782.577 Demain jeudi, représpntaliou
de Thais,
cuisse gauche.
1.517.
344 34.343 639.550 940.9041.453.957musiqlie dé Masstnei, avec le concours de
Après avoir été soïgné a la pliarmacie De157.080 480540 20.121 691.825 509.331 Mile Geibron, si applaudie dans Louise,samebains, ie jeune Dick a été reconduit a son
1.783.086420.188 959.218 643.131 di dernier, dans ie .'ö e de Thaïs. M. Mezy,
711.270
domicile.
157.881 296.397
1.100.490459199 1.269.584
803-619
1.583450 de FOpera Gomique, dans celui d'Athanael èt
1.33J 610 638.0691.176.562
1.154.938247.112 616.9641'.
514.643
044.
071 M. Marnv celui de Nicias.
Espiicatioii
d'un Tote
1.363.426
1 457.923 914.8141.054.194 Bureaux, 8 hemes ; rideanx, 8 h. 1/2.
541.510
— Pour qui que j'ons voté ? J'vas vons le
La !o ration df ja faite nous fait conseiller
dine. Not' députó y va è droite, y va k ganFoncières 1909
aux p rscnues désiretues d'assister a cetto
ctea : point moyen de savouère düqa'y va.Y
Le numéro 501,258est remboursé par 50.000 representation do a',assurer leurs places a
fait d's'affiches, de boniments, c'est pas sé- francs.
I'a vance.
rieux. Pour lors, j'ons voté pour Dubonnet
Le numéro 084,157est remboursé par 10,000 Samedi, unique représenlation do lo/ianqu a d'z'affiehes partout, oü qu'y a seule- francs.
grin, avec ie concours de M. Fontaine, de
Les 10numéros suivanls sont remboursés cha¬ l'Opéra, dans le rölo du chevalier du Graal
mect Vin tonique an quinquina. Lui dit
point de aienteries, ben star, son Dubonnet cun par 1,000francs :
(Lohengrin), de M. Mezy, de i'Opéra-Comi1.339.431j 407.398!1.067.61411.389.ISO!i. 181,212 que, daas CpJni de Telramund ; de Mum Ma¬
est rudement bon l
178.180180.0031 102.91111.081.40011.134.807 zarin, de l'Opéra, dans Ie röle d'E'sa et Mme
Les 60 numéros suivanls sont remboursés cha¬ Dalcia dans celui d'Ortrude. Interpolation
Ganrniiiniiise
!
cun par 500francs :
de premier ordre qui nous fait prévoir une
117.045 929.964 220.385 935.704 790.308 salie comble et cesera justice.
Se (ronvant dans sa bouliqne, Inndi soir,
1
326
.
499
702.511
1
181.900
1.119.887
85.126
vers nenf heures et demie, M. René Des972.930 224.424 322.321 992.920 625.671
hayes, épicier, demeurant rue de ia Halle,
384.9781.172.810798.4121.211.399200.093
39, était informé par son jeuna iils qn'une 1.312.279
592.073 358.860 408.8x2 688.724
gamine venait de sonstrairé quelque chose k
418.276 154.346 868.658 73.042 221.674
ThéMre-Cirq
ue Omnia
('étalage et s'ea allait en dissimulant son
288915 631.7381 186653 1.017.
1 062.977
('79
larcin sons son vêiement.
474.350 180.21.5369.0121.201.935
1.036.010
OSNERfiA OfVïNIA PATHÉ
1.340.848 612.7781 238.561 504.642
1.170.133Marie
Comme M. Deshayes cherchaita rejoindre
^eanne.-Lfn
Fil
a li» S'atte
237.352
962.565
567.213
1.025.
342
705.1
I
t)
la gamine, celle-ci prit la fnite ; mass l'epi553.068 293.206 23I.7W5 844.227 Tout l'intérêt des difï'érentes pièce3 popu*
cier put quand même la rattraper devant le 1.057.030
7.300 716.5891 279.135 343.275 989.
1U0 laires leprésentées par le Cinéma Pathé resi¬
commissariat..
dent dans la figuration, la mise en scène et
C'était une petite gourmande, agée de 8
la mimiquo si expressive de ses interprètes.
ans, Félicitó Sénécal, doet les parents ha bi¬
Nous ne croyons pas que Pathé nousait pré¬
tent rue Guillaume-Le Testtn Elle venait de
senté des tableaux beaucoup plus érnouvoler un bocal r6mpii de bonbons.
vants et avec amant de relief, de sincerité,
Se trouvant pincóe, elle dénoncusur-ieque ceux do Marie-Jeanne ou la Femme du
Cliamp un complice, gourmand comme elle,
Pcuple. Le cclèbre drame de Denuery et
Grand - Thé a lre
le jeune Marcel Crampon, dgó de 9 ans, de¬
Mailian a été monté cette fois avec toute Ia
meurant chez ses parents, rue dos Gabons,
Ucrodiade
minulie que comportent des péripéties aussi
23, un coutumier dece genre d'opération. II
II est encore assez difficile de prévoir ce erapoignantes et palhétiqnes.
avait dérobé, de son cöté, un autre bocal de
Marie Jeanne est la victime de ce fléan
bonbons, qui fnt retrouvé caché dans l'en- que la postérité se plaira é faire de l'ceuvre
de Massenat, les ouvrages qa'elle inscrira en qu'est l'aicooiisme. Réduite a la misère par
coignure d'une porte.
Ayant étó l'instigateur de cette expédition, tête de iisteet lixera sur les tables de Gloire son mari, eile se voit obligée d'abandonner
son enfant è l'Hospce des assistés pour
le jeune Crampon a étó gardé & la disposi¬ avec les clous d'or da ia Renommée.
Eüo exaliera évidemment i'abondance de éviter la mort du petit être. Get enfant sa
tion de M. Gibert, commissaire de police. II
trouvé volé par un aigrefia qui par ce rapt
sera placé en surveillance a l'llospice Géné¬ la production du musicien, son inspiration
féconde, son amour de la mélodie, sa sopé- chcrche a accaparer line fortune et un coeur,
ral.
La fillette a été rendne a sa mère et les liorité indéniable comme mnsicien de thea¬ mais Ie malfaiteur est démasqué lorsque
tre. Car Massenet est par dessus tout l'hom- Marie-Jeanne reconnait soa entant dans la
bonbons a l'épicier.
me de thêötre. On ne pourrait reprendre
nraison oü il a étó placé. Cette analyse en
dans son ceuvre aucun ouvrage qui n'cüt quatre mots ne peut dêcrire lout l'intérêt de
vraiment, au point de vue musical, l'iatérêt
cette pièce morale entre toutes, au spectacle
scénique.
de laquelle le public vibro sincèrement. II
Mais la -postérité, en toute justice, fera applaudit comme il convient l'ensembledu
Actuellement en réclame
dans cet ensemble des réserves et des classi¬ film actuel et la première a été un succès.
Au drame succède le vaudeville. Le fafications. Elle placera eh première ligne,
hors de pair, Werther, ie pur, le sincère, ie meux Fil ii la vatte de G. Feydcau est tout
En procédant ü Ia manoeuvre de wagons &
la gare de la Petite Vitesse, hier matin, vers
huit heures quarante-cinq, un employé du
chemin de fer, Maurice Pergeaux, agé de 24
ans, demeurant rue Hélène, 118, s'est trouvé
grièvement biessé.
II disposait un cable sur la poupée d'un
(renii, forsque cet appareil fat mis en marclie. Pergeaux eut la jambe gauche prise en¬
tre la poupée et le cable. La pression fat
telle que I'infortuné ent la jambe fracturée.
M. Cornu, homme d'équipe, tat chargé de
conduire le biessé en voiture a FHópital
Pasteur.
AMIR
PICON
a base
d'orand©
et ds
quinquina
Tonique
I Agrsable
Rafralchissant
m
Demanded
PICON
TIRAGES FINANCIERS
THÉSTKHS
& CONCERTS
CHAUSSURES RAOUL
Articles
spéciaux
oour
lreCommunion
aussi bien interprété et déchaiae le fou-rire
tont le long de ses qnatre parties. Ce fil at¬
taché è la « patte » du vicomte de Bois d'Eughien est tout siniplement nne petite amie,
chanteuse de café-concert, è laquelle ii n'ose
révéler ses projets matrimoniaux par crainte
de la voir tout compromettre. Et c'est précisément cela qui arrive par Ie concours de
circonstances que l'auteur a su si habilement composer.
La troisième partie de ce programme sensationnei nous conduit enfin en Basse-Bretagne et l'on ontrevoit les cötés si piitoresque de cette « terre de granit recouverto de
Chênes ».
Ajoutons un éloge pour Ie Pathé-Journal,
qui nous montre tons les faits da Factual ité,
notammont 1'Inauguration d'un nouveau che¬
min de fer en Russie, scène tont k fait cu¬
riense.
Etant donné le succès remporté par ce
programme nous ne pouvons que conseiller
vivement de i'allervoir. C'est 'un boa mo¬
ment a passer.
M. Bertillon voudrait voir les Francais s'en
inspirer aujourd'hui pour combattr8 le dan¬
ger qui menace leur patrie ; ii importe avant
tont que tont citoyen se pénètre de co sen¬
timent que son devoir est do coatribuer a la
perpétuité de sa nation comme c'est son de¬
voir de la délondre.
Mais pour que ce devoir pnisso être rempli, il faut que la Société en facilite I'accomplissement. Et M. Bertillon en arrive ainsi 4
examiner les roesures legislatives qui s'imposent en faveur des families nombreuses ;
il insiBte tout particulièrement
sur le sort
des veuves cbargées de familie, dit ce qu'il
faudrait faire pour elles, et ce qui a deja été
fait dans différents pays étrangers.
II tuit a ce sujet allusion a la Maison des
Veuves de la rue Jéröme-Bellarmato, excel¬
lente initiative, dit-il, qu'il souhaite voir
s'éiendre et se généraliser.
A son avis, les distributions d'allocations
aux families nombreuses devraient être faites avec éclat, avec solennité ; il voudrait
voir en France Ue ces admitables fètes de
l'enfance comnre il en existe en lloiiarxde,
dans
sont honorées et ièiées les
Ce soir, k 9 lieures, représentation da ci- familiesiesquelles
nombreuses.
nématographe, avec le célèbre drame de
Et il term ine par un appel chalenreux anx
MM.Dennery et Milllan : Mas*4e- Js-assase
pour la creation dans notre visie
eu 2a Fvassisie tlu SJVsijile, et l'amu- Ilavrais
d'une section da I' « Aliiance nationale pour
sante comédie de M. G. Feydeau, Un Fil a i'accroissement de la population » ; ii an¬
laPalte. Le programme sera compiétó par nonce qu'une réunion constitutive de cette
un mervcillcu:c Voyageen Bretogne, des scènes section aura lieu mardi prochain, a l'Hötel
comiqués.et les dernières actualités da Pathé- deVille, dans la Sa'ie des M.riages, et il
Journal.
cspère que nombreux serout nos conciBureau de location ouvert comme d'usage. toyens qui tiendront 4 défendre !e bon reTous les soirs a la sortie, service spécial r.om du Havre, en contribuant 4 etnpêcher
de tramways.
la race franchise de disparaitie.
Les appiaudissements qui saiuèrent ces
dernières paroles, et les adhésious qui fu¬
Le Tangoaux Polios-Bergère
rent aussitót recueiilies permettent de 3upC'est demain jeudi 7, que débutera pour poser que son appel sera entendü.
F. P.
une série de six jours, I'excellente tournée
Casanova, qui nous jouera le plus «rand
Cours d'enseigmenuent supérieur publics
succès dramatique de la saison, t'«mr sïe
Fiiie, drame en 5 actes et 7 tableaux, lire et gratuits (tivec proj^ciious) faits au nom de
Vide par MM.les professeurs de la Facolté (les
d'un des meüleurs romans de M. Paul Se- la
de Gien.
gonzac, du P/ld Journal. Le clou de la soi¬ Sciences
Cours d'Astronomie, par M. Zorelti, profesrée sera Fv T»ngn,
qui sera dansé au 3e seurde
mecunique rutionnelle et oppliquéo: La
acte par ia Belie Manuela, créatricedes Thés- Terre autour du Sole'tl.
Tango au Casino de Paris, et !e proIVsseur
La dernière leoon (l'aslronomie sera faite par 51.
Harry Jackson's. Euliu pour permettre è Zorelli aujonrd'liui mercredi 6 mai, a 8 h. 3/4 du
soir,
4 l'llóiel de Yillo, dans le grand vestibule
tons d'apprendre
la plus célèbre danse
d'Amérique,
Ivo Taugo
sera dansé k d'lionneur.
sujet :
l'entr'scto, dans ia salie parmi les spectaLes preuves mécaniques de Ia rotslion de la
teurs. Rappelons que le dernier passage de
M. Casanova a eu lieu avec Cceur de Fran- Terre (suite) Foucauii.
gaise.
Saiiveieurs-Ambtilanciers
de la SeineInférieure. —Demainjeudi de 8 h. 30 a 10heu¬
res du soir, au Cercle Franklin, cours tüéorique
ct pratique de pansemenls et manoeuvre pour le
transport des blessés.
La presence de tous les élèves devant être préAajourd'hui mercredi 6 rnai, a seniés a Fexaraenet des brancardiers est ob iea8 h. 3/4, présectation en exclu- toire.
Nota. —Les sociétaires sont informés qu'a parsivité au Havre du merveilleux
lir du I,r mai, ils recevront aiasi que leur familie,
film :
les soins de M.ie Dr llamonet, au tarif des sociétés do secours mutnels, sur la presentation de la
LE RAiD AÉR3EN
carte de l'année en cours .
Grand cinémadrame en trois parties, de la
série des grauds lilmsartistiques Gaumont
Dans ce roman d'aventures, par sa bardl esse etson sang-froid, un aviateur émérite parvient, après mille circonstances dramatiques, è sauver de l'échafaud, un maiCliambre Syndicale des Ouvrlers Bonrheureux injustement condamnó. C'est Foeu- reliers, Seiliers, Hariiacheurs.
— Aujour¬
d'hui
mercredi a 20 h. So, reunion générale au
vre la plus passionnanteet la plus fertile on
Cercle
Franklin,
salie
A.
émoiions, mise jusqu'a ce jour au ciuématoFaiement des coiisations ; Adhesions ; Ques¬
graphe.
tions diverses.
Ce film remarquable sera encadré par :
L'ltalie seplélitnonale, panorama : L EmpêSyndieat des Pêclieni-s a ia lig-ne de
cheur, comédie ; Le Dot, grand drame Gau¬
du Havre. — La S. P. L. 11.
mont; Manage rêcé, comiqne ; Haineet Ven- l'arroiniiaseaieiii
aux pêcheurs et. amateurs que :
g/ance, drame; La Visite du Pasteur, comedie; rappello
1»C'est demain jeudi a i9 heures qu'expire le
Les Actuaütés Gaumont, etc., etc.
délai description pour parliciper au concours
Avoir soin de prendre ses places en loca¬ poule du 10mai.
tion. Téléphone 13 31.
2»C'est saruedi 9 mai le dernier jour pour demander son admission comme sociétaire du
Service spécial de tramways k la sortie.
£>;.
I'. L. li. pour pouvoir
pjroudro
part
ou grand
On pout i'umcr on piumciiuii".
concouis fêto du 2i mai, gratis et réserve aux
membres du S. P. L. 11.tl comprenant 25 beaux
prix en espèces et objels divers.
GEAHDCINÉMAGAÏÏMONT
Tribune des Syndicits
Conférences
ei (Cours
Ailiaitcr
nationale
jiasr IMwrasg«««sent de la Fopulaliaa
Un public nombteux et sympathiqae assista hier soir è la conférence que fit a l'Höte! de Viüo M. le dccteur Jacques Bertillon,
président de F « Allance nationale pour i'accroissement de la population », sur la Depo¬
pulation de la France et les remêdes a y ap'porter.
M. le docteur Vigné, adjoint au maire,
présidait.
Ea queiques mots.il présenta k son audiloire le docteur Bertillon, dont le nom est
bien connu de tous ceux qui s'intéressent ii
ia stalistiqua ct ü !a demographic.
Après avoir consacré de nombreuses années a ces deux sciences, le docteur Bertition s'cst mis è étudier avec ie même zèie ia
question de la dépopuiation, et comme ii y a
vu nn gravo problème i la fois moral et
social, il s'cst résoiument attaché a en trouver la solution.
Et Ie docteur Vigné lui cède aussitót Ia
parole pour qu'il expose a nos concitoyens
ce problème dans toute son ampleur, "qu'il
leur montre touteul'éiendue dn mal, et envi¬
sage avec eux les remödes 4 y apporter.
AbOidant immédiatement le vif de son
sujet, M. le docteur Beriilion, ponrmontrer
la grandeur du dsnger, fait passer toute line
série de diagrammes sous les yeux de ces
auditeurs. A I'aide de cesdocumenls, il mon¬
tre la disproportion croissante de notre natalité avec la natalitó de l'Aiiemagne puis
avec celle do l'ltalie ; ii souligne ia répercussion de notre faibie natalitó sur noire activité indostrielle, sur noire commerce ex¬
térieur, sur ie déveioppementde
notre marirc marchande.
Dans toutes ces branches de l'activité harnaine, ia situation de ia France est inférieu¬
re, paree qu'elle n'a ni assez do travailleurs
ni assez de consommateurs.
Nous sommes la seule nation du monde
dans laquelle Ie nombre des naissances ne
dépassa pas ceiui des décès. Dans ces condi¬
tions, pour une nation, ne pas grandir c'est
décroihe ; c'est devenir uue petite nation,
sinon disparaitrc.
Examioant la situation de notre départe¬
ment, M. Beriilion la montre presque stationnaire depuis un siècle ; mais aiors qu'il
y a cent ans ii était un d"s moins peuplés,
avec sensiblenieut les mêmes proportions,
il est aujouru'hui un des plus peuplés !
Dans presque tous les départements, le nom¬
bre des décès excèdo aujourd'hui celui des
naissances ; la Seine Inférieure est favorisóe, ii n'y a en eflet que 97 décès pour 100
naissances, mais pour supérieure que soit
cette propor;ion sur celle des antres departements, il faut pourtant bien avouer que ce
n'est pas brillant.
Dans l'ensemble, la France, pays le pins
rlclie du monde, nourrit 72 habitants par
kilornètre carré, alors que l'Aiiemagne, dont
les ressources sont bien moindres, en nour¬
rit 120. Le pays court done un trés grand
danger et c'est ce péril qui a incitó M. le
docteur Bertillon et un certain nombre de
personnalités qui se sont groupées autour de
lui a fonder 1' « Alliance Nationale », au nom
de laquelle il parlait hier soir.
Sur ie but de cette oeuvre, dont il montra
tout d'abord la nêcessité, Forateur donna
alors quelques prémsions. Se basant sur des
examples puisés en lSivière et en Itoumanie
notamment, elle veut faire augmenter le
nombre des naissances, et elle considère que
cela est parfaitement possible.
Guillaume le Taciturne a prononcê cetto
parole admirable : « II n'est gas besoin d'espérer pour entreprendve, ni de réussir ponr
persévèrer, il suffit d'avoir le sentiment du
devoir». Avec une tede devise, il arriva 4
être vainquenr de Philippe II, dont l'Empire
étaitsi vasteqnele soleilne s'ycouchaitja¬
mais.
waa|
TRIBUN
A UX
Tribunalde Commerce
dn Havre
Audiencedu 5 Mai 1914
Présidence de M. Lafaurie, président
Une iutéreasantc
^aestion
«ei* matière
tie Pilotage
On snit que les navires qui remontent Ia
Seine doivent avoir recours aux offices du
pilotage de la Seine. Mais, d'autre part, le
règiemerst veut quo les navires, lorsqn'ils
rencontrent en mer un pilote de la station
du Havre, ne puissent pas refuser les ser¬
vices do co pilote tant que le pilote de la
Seine n'est pas a leur bord. Si l'on suppose
que cette situation se prodnise et qu'nn navire ait ref-u successivoment les services
d'nn pilote de la slation du Havre et d'un
pilote da la Seine, de quelle fa?on ces deux
pilotes vont-iis être réuiunérés ?
Fandra-t-ii payer uniquement le pilofe de
Ia Seine sur la base des tarifs prévus pour
QuilleJuelif et poar Vdlequier, saul a ce der¬
nier 4 s'entendro avec son collogue du Havre,
ou bien ce dernier pilote aura-t-ii droit a
une rémunération séparée, sur ia base des
larits de la station du Havre ?
Telle est ia question que le Tribunal avait
4 résoudre 4 propos de i'espèce snivante : Le
13 septembre dernier, !e navire Cynibalin,
qui so dingoait vers la Seine, lit en mer la
rencontre du pilote Argentin,de la station
du Havre, qui lui imposa ses services. Par la
suite le pilote de la Seine Fanvel aborda le
steamer et en prit la conduite. L'armateur
du tiymbtin, M. Boiving, régla le pilote Fauvei, mais se nefusa 4 rétribüer M. Argentin ;
ceiui-ci n'ayant, d'après lui, qu'a s'entendre
avec son coliègue. M. Argentin assigna alors
M. Boiving, qui mit en cause M, Fauvel.
Le Tribunal, interprétant les règlements
snr !e pilotage, a donné raison au pilote
Argentin. Le navire qui a reen les services
du pilote du Havre et dn pilote de ia Seine
doit payer séparément ces deux pilotes, sur
la base des tarifs de leurs stations respectives et le pilote de la Seine n'a pas 4 partager
son indemnité avec son coliègue.
En consequence, le pilote Fanvel est mis
hors de cause, l'armateur Bohitig condamné
au rnontant des droits de pilorage vis-4-vis
du pilote Argentin, et aux dépens du pro¬
cés.
il est intéressant de noter quo la droit du
pilote du Havre d'imposer ses services au
navire qu'il rencontre e« mer se dirigeant
sur ia S ine n'a pas été contesté au cours de
ce procés.
Plaidaienl :
Coty, ponr le pilote Argen¬
tin ; M«Denis Guiilot, pour ie pilote Fanvel;
Mede Grandmatsou pour M. Boiving.
TribunalCorrectionnel
daHavre
Séance du 5 mai
de M. Tassard, viee-président
VOLS
Fernand Rondaud, 24 ans, a nn nombre
déj4 respectable de condamnations. II encomt l;t relégation par suite des peines qu'il
a déj4 su bies.
Tout cela ne Fempêcha pas, tout récemment, de bondir sur nn vieitlard qu'il avait
rencontré 4 trois heures et demie du matin,
de le rouer de coups et de lui dérober sa
montre.
Ce nonve! exploit lui vant six raois de
prison el la relégation.
Oscar Hedouin qui a détonrné lid francs
au préjudice de sa patronno débitante, rue
Diderot, n'a pas jugó utile de se présenter,
il est condaané par défant 4 auatre mois de
prison.
Présidence
ENFANTMALTRAITÉ
Les époux M. . ., agés, le mari de 30 ans.
la femme de 28 ans, ont quatre enfants, dont
i'ainé a neuf ans, les autres sept ans, trois
ans et vingt mois.
Le premier de ces enfants était en bufte
aux mauvais traitemenis de sa mère. CeHe,ci dès le matin et queique (emps qu'il lasse,
l'envoyait courir les rues. A tout instant elle
le frappait, le iaissant des heures entières
au cachot, si bien qua les voisios s'émurent
et qua le fait fut signalé 4 la police. Le mari
loi-même a eu quelques torts dans cette af¬
faire et c'est dans ces conditions quo les
deux parents ont été déférés au Tribunal
correction nel.
La mère est condamné 4 qnarante jours
de prison. La père a quarante francs d'amende.
Quant au malheurenx bambin, il est confié 4 l'assistance publique.
Défensenr des prévenus : Me Coty.
SOUSL'IKFLUEKCE
DHL'ALCCOL
Louis Le Clerc, 16 ans. Robert Poissonfc
19 an3, et Georges Baray, 24 ans, s'éiaient iivrés 4 de copieuses libations dans la soirée
du 31 janvier dernier. Les personnes qui les
reircontrèrent vers or.ze lieures (lo soir, rua
d'Etro at, rue de Mitz et boulevard da Slrasbourg, s'en aperpurent quelque peu. MM.
B...,C..,B...,a...
etC... eurent successivement 4 subir les voies de fait de ces
ivrognts.
Louis Le C'erc récolte quinze jours de pri¬
son, Poisson un mois et ü'aray quaraslu
jours.
* *
Marcel T. . 18 ans, Pierre Le Gac, 19 ans,
Paul Huon, 27 ans, et Harrv 11..., 26 ans,
étaic-nt dans ie même état ie"12 janvier. Ha
s'étaient fait servir dans deux debits da la
rue d'Arcole des consomntations qu'iis refnsèrent de payer. Ils ue s'eu linrent d'aiilenrs
pas 14,brisèrent une vitrine, cassèrent de3
verres, etc., etc.
Cette peiite scène leur vaut 4 tous trois
cinq francs d'amende ponr ivresso ot cinq
francs d'ameude pour fiiouterie d'alim»nts.
En outre, T. . . récolte quinze jours de pri¬
son, Le Gac et B... un mois pour bris da
cloture.
Pour les Soins de ia Peau
eifiiiaiEbsgiqkale
Sainte-Adresse
ComitéHepablicatnüémoerntiquade Ste-Adresse.—
Les membres du Comité sont prlés de voiffoif
bien ussister a la réunion qui aura beu le mer¬
credi 6 mai. a 9 heures du soir. Lieu de réunion :
chez M. Buiand, café du Manoir,Carreau.
Sanvic
SociéléChoreic.— La Soeiété esl henreuse d'iaformer qu'cüo offrira son concert annuel a se*
membres honoraires ct amis le samedi 16 rnai
prochain, a huit heures et demie du soir, en la
Salies des Fètes de Sanvic. L'orgaaisalion, aetivement menée, en fait prévoif le meilleur succès.
Répétiiions.— Les sociétaires sont prévenus
qu'il y a urgence d'assister aux repetitions. Veadredi, ensemble.
Bléviiie
Amicalede JeiinesFitles.— Dimancnedernier, a
deux heures et demie, i'Amicale do Jeunes Filles
de Bléville donnsit son concert annuel dans Is
grande Salie des Fétes, Irop petite pour conlenir
la r.omhrp.iieo fisaietanco qui s'y était reodue.
M. Farcis, adjoint au maire, présidait, avant 4
ses cótés MM.Devin, Boulnots, ffavier, Naün,
MmesMoumert,tiaize, etc.
51 Farcis rappela en quelques mots les débuls
des deux Amicales; ii moutra i'imporlance da
ces Associalions, qui continuent et affermissent
l'amilié commencee sur les bancs de i'école pri¬
maire. II termina en forraulant des vieux pour la
prospérité des deux Amicales, que président avee
tanl de devourment Mme Monmertet 51.Biu'nois. Son discours fut trés applaudi.
5Imeia présidente remercia vivement M.Farcis
et les membres honoraires, puis ia parole fut
donnéo aux j.-ttnes filles de l'Associalion qui inlerpré'èrent avec goüt piusicurs jolies saynètes
et récitèrint avce btaucoup do sentiment
quelques beaux poémes : VieillesMaisons, de
Sully Prud'bomme ; Petit Paul. de Victor
Hugo ; La F.die de Suule, de Gabriel Monmer. et Première Neige. de liobert de la Viilehervé. Deux romances : La Prière, de Gounod, et
LeHêoeda Prisonnier, de UubensUin, furent dèlicieusement chantées par 5111e
C. ilaize. Unmorceau de piano a quatre mains, Boléro.de Favarge,
exéeuié par Miles Dondelol,fut tres apprécie de
l'audiloire. A signaler le succès remporté p«r une
fillette de dix ans, J. Guéront, qui fit eouler des
larmes en récilant d'une fagon touchante Petit
Paul, de Victor Hugo.
D'aulres associóts furent aussi Irés applaudiss
dans des sayneles, chansons, monologues. Citoas
Miles51. flaize, 51.Devaux,51 Berirand, G Don¬
delol, C.Dondelol,G. B'ondel, 51. Hives,G. Rives,
S. Nouet, L. Lebas, M. Leprêlre. B. Moldan,J, Si¬
mon, G. Préterre, S. Garon, S. llautot, 11.Dubois,
C. Dszille.L. Barbanchon et 61.Mouün.
Le piano d'accompagnementétait leDtt'par5!mo
Petit, prufosseur. dont le talent est bien connu.
Unequêie ou profit de l'Associalion fut taita
par deux gracieuses jeunes lilies, Miles11.Balatile
et G. flaize, accompagnées de 5151.II. Poupel et
51.Hasuelon.
Les assislanis se sonl retirés vers six lieures,
enchantés de leur après-midi qui leur a laitsè
I'impression la plus elurmanle.
Etat Ciol. — Naifsances.—Du 31mars : Noémia
Fsuquet, rue do la Republique. — Du 1" avri! ;
Edouard Sautreuil, ham>au de la Corvée. — Du4 ft
Adrienne Cassux, rue Traveisiére, — Du9: Pierre
6l0fin, rue Féltx-Fauro ; Denise Pigeon, rue du
Dubocsge. — Du 24 : Lucien Burel, hameatt do la
Falsise ; Georgette Sery, rue de Tournion. — Dit
27 : Robert Remain, bameau du Bois. — Du 28 : .
Albert Lemercicr, rue Dubocage.
P bhcat ons de mariage. — Du 10 avril : AndréErr.est Leioup,livreur a Bléville, et Marie-Joséptuno Sorol, cuisinière au flavro.
Pècès. — Du 18 avril : Louise Toutain, veuva
Romarv, 29 ans, ssns profession, rue Jean-Dilnbaye. — Du 19 ; Jacques Verdière, 69 ans, saus
profession, rue de la République.—Du21: Déhrii,
mort-né (mascnlin). — Du 29: Albert Lecnircict"
I jour, rue Duboeage.
Grayille-Sainte-Honorine
Arrtstabon pour mendiclté.— Les non)mós Eugèue Rose, 18ans, chorbonnier, né a Ssnvic, et
Aimé Duflot,19ans, né a Denain. ont été srrètés
routa Nationale au moment oü ils mendiaient
dans une boutangerie.
Amenés a la caserne ils ont élé enfermés ati
vloion cn attendant leur transfwt au Havre oü ils
seront mis a la disposition du Parquet.
Harfleur
Plaints. — Mme Leroux, demeurant rue des
Cent Quatre, a porté plaiale a la gendarmetie
d'Hailleur conlre une de ses voisines, MmeBaillobay, qui, jeudi dernier, l'aurait insullée.
61moBaillobayinterrogèe a déciarè que la plsignante l'avait provoquée en lui jetaat de l'eaa
alors qu'elle lavait le ruisseau.
Arrestntiond'un Vagebond.— La gendarmerie 4
mis en état d'arrestauon, dimanche dernier, vers
cinq heures du soir. Charles-Jean-BaptisleLeroux.
né a Viilers-Ecalle(Seine-lnférieure),le 18décembre 1887,sans domicile fixe.
Leroux a été incuipé de vagabondage,ne possédant aucune ressou-ce, ni papiers, et conduit an
Havre, pour être mis a la disposition de 51.le pro¬
cureur ae la République.
ON TROUVE
LEPETITHAVRE4Paris
tlahue nmnmnau
AOS,
rue
St-Lamre,
(Immoubltdof HOTELTEft
90S
Le Petit Hawe — Mercredi6 Mai1914
canots de Trouville et a été condamné a Pontl'Evéque, pourvol, a plusieurs mois de prison,
La gendarmerie maritime a ouvert une enquête
et recherche activement eet écumeur de canots.
Accident. — Jules Cuvilliez, aeé de 37 ans, jour
nalier, lu9, rue des Prés, employé aux travaux de
dragage de 1'entreprise Decloedt, a été, en Grant
sur un cable, profondément piqué par un lil
cassé,a l'arliculation de Ia basede l'index gauche.
Le docteur Klein lui a present quinze jours do
rcpos.
Saint-Léonard
Soeiété
Excupsionniste
e( Matinees
Fursy
— Le nouveau litre de Ia Soeiété a étó
digrteinent inauguré, dimanche dernier, par le
succès obtenu par la sortie du Lait de Mai, pre¬
mière excursion de la saison. 133 personnes se
trouvaient réunies et pendant le déjeuner copieux
et des mieux compose, qui fut servi a Bouelles,
Fentraio et la plus tranche cordialRé n'ont cessé
de rtgner. Le temps avait bicn voulu semetire de
la partio et la matinee a paru courte aux joyux
excursionnistes. En so séparant it midi, les soeiétaircs se sont donoé rendez-vous pour la proebaine excursion le 7 juin a Fecamp.
Agression. — Nous avons relate dernièrement
regression dont fut victime Mare G.. , de Fécamp, le dimanche 2ö avril, sur le terriioire do
la commune de Saint-Léonard.
Le gendarmo Laporte, chargé de faire une en¬
quête, après avoir inlorrogé de nombreuses per¬
sonnes qui avaient été vues circulant sur le territoire de Saint-Léonard, le soir des elections, et
suivi piusieurs pistes, vient d'établir que le coupable est un nomuré Gaston-IIenri Dufresne, agé
de 23 ans, domeslique b Saint-Léonard, qui avait
égaré les recherches en declarant avoir trouvé
une fourrure. It a du roste avoué êlre ie coupab!e et aUriiiue son acte a un excès de boisson.
Mme G.'.. a reconnu Dufresne comme son sgresseur.
Le parquet du Havre a été saisi dc cette aflatre.
Cerele Musical Havrais. — Repetition gérale sour concert. Communication. — Présenco
obligatoire.
Union Vélocipédique
Havraise.
— Reunion
générale le 7 mai, a 8 b 1/2 du soir, au siège soOrdre du jour : Lecture du procés-verbal de la
dernicre réunion ; Gompte rendu sortie Gonnevilie ; Compto rendu course Vitesse ; Gompte
rendu réuniöns du Comité ; Sortie tie 2 jours sur
Brionne ; Projet d'assuranco.
EKJGE2 ^
LE VERITABLE
ECOLE
PIGIER
75 - BOULEVARD DE STRASBOURG - 75
LANGUES VIVANTES
Conversation - Cours Gommerciaux
STENOGRAPH IE A LA MACHINE
<§ommunieatiosis
<§ivgrse$
Comité den Fêtes du qnartler
Thiers. —
Le Coalite Thiers rappeito a MM. les Foratns actueilement sur noire piace qu'ils doivent saus re¬
tard adresser leurs dsmandes a M. le président
des fétes du quartier Thiers.
Nous les engagcons d'aulant plus vivement quo
les demandes parvenues sont fort nombreuses.
Comité des Fêtes du Quartier
de Ia Cité
Couriois.
— l.es membres du Comité des fêtes
öu ü juiliet 1913, MM. les cornmcreants et habi¬
tants du quartier sont informés qua la 2» réunion,
nour rendre les comptes 1913 et former le Comité
I9ii, aura lieu vendredi procbain, a 8 h. 30 du
soir, chez M. Avonel, boulevard Amiral ihmchcz,
132 Passé calte dsle, le Comité do l'année 1913
considère son devoir rempti et nc fera aucua au¬
tre appel a des dates uttérieures.
tgulletindê§<£ociété$
Soeiété Mutuelle <le Prévoyance
des Kinployés ti« Con\;cterce, au siège sosiat, 8, rae
C*iigay. — Tiléphons n° 223.
MM.les Membres de la Sociétö sont informés j
que Tinüumation de
Monsieur
Louis TKIKRRY
Jf emlire stagiaire de la Soeiété
aura lieu le jeudi 7 courant, a quinze heures
1 elOn™e'reunira
Thiers, 86.
au domicile mortuaire, rue |
j
SANS AUCUN PRÉNOIV1
REFUSES
fes mammons
ïïx»
Federation Rêgiona'e Havraise d?s PHites A.— Le
concours organise a Tourueville a donnfó to ctassement saivant : 1" Lesaout, BAM31 p. ; 2* Morlier BAMet Lohlond BAM28 p. : 4« Lebas BAMct
Touqa'e BAM27 p. ; 6» Loruz BAMet Leroy BAM,
26 p. ; 8' LoronvUlois BAMet Peltier A d'Harlleur,
23 p. : 10» Drouden, A Leblomt, Ruby A d'Har¬
lleur et Ronaud A .1Macé Sanvic. 23 p. ; 13» r»uboc A. B A M, Levasseur A Flaubert ct Dufour PL
GG, 22 p.
Ges 13 tsuréats soDt prifis de venir a la dislribulion des prix qui aura lieu dimanche procbain a
It b. 30, terrain ciu PL11, 34, rue d'Arcole.
"SfacMiasg
Snort NavMque du Havre. — Série des 4 me¬
tres :
Le dimanche 10 mai, a ö heurcs, devant !e lo¬
cal du Sport Nautique, course des canols do !a
série des 4 metres.
Avertissement : 3 b. SO; attention : 8 li. 58 ;
depart ; 0 heures.
Soeiété
Amicale des Champenois,
Uorrains et Aisacieus.
— Réunion mensuelle au¬
jourd'bui mercredi, dans les salons de la Grande
Taverne. Au cours de cetle réunion, date ceriaine
sera prise pour ï'assetnblèe générale aunuelle.
Ecoie Moderne de SSandoline.
— Réunion
générale obligatoire, domain jeudi, it 8 h. 1/2 préeiscs du soir, salie B. Lts parents des élèves sout
invités.
A Tissue de la réunioa, audition de 1Estudtantina.
du PETIT HAVRE
l" Course. — 9 pait.
Uin»c
Litk)
Pelargonium
2" Course. — 9 part.
LTmpétueux
Cendre de Chène
Libérateur
3" Course. — 14 part.
Tanit II
Sifius 11
Isinboy
4* Course. — 6 part.
NomenoéJ
Quorum II
5' Course. — 9 part.
Daladeur II
Valise de Voyage
La Topaze
6» Course. — 9 pan
Sinaï
Léon ill
Le Polache,
24 K0 33 50 13 — f
— — 34*80'
1»
17 50
r'
132 -
3' —
27 30
76 30
90 50 31
1(
i(
33 89 23 —
33 —
18 — 11
lt
289 89 40 — 104 50 if
17 —
f
32—
1,
33 -
13 50
23
14 —
17 -
P AGNOSTICS
CE LA Ktr'ESSE
JLe Tremblny,
<5 ïflwi
PRIX
BIJOU
Paris-Soort
Le Jockey
La Liberie
Iskmder, Souk.
Souk, tskander.
Tskander, Souk.
Soeiété Franklin
de Secours Mntnels. —
MM. les membros du Conseii d'administration sont
priés d'assister a la proahaiue réunion de bureau
qui aura lieu le jeudi 7 courant, a 8 h. 1/2 du
soir, au siège de la soeiété.
Dans sa réunion générale du 25 avril, Ia Soeiéle
a conslitué son bureau comme soit :
MM. T Leclerc, président honoraire fondstettr ;
Léon Gaudin, président ; Louis Vincent et Gaston
Guérard, vice-présidents : Albert Guignochaul,
secrétaire ; Renö Ozenne, secrétaire adjoint ; Ju¬
les Baudouin, trésorier ; Léon Tasserie, trésoricradjoint.
Paris-Sport
Le Jockey
La Liberie
Primavera. Reode/. Vous.
Rendezvous, Primavera.
Rendez vous, Primavera.
Paris-Soort
Le Jockey
La ■Liberté
Rottdc-z Vous, J'En Vcux.
Ren tcz Vous, J'En Veux.
Rcndez Vous, Aïtumeur.
Paris-Svort
Le Joclceu
La Liberie
Ec. üuryes, Golden Sirup.
Ec. Duryea, Golden Sirup.
Ec. Duryea, Ec. Decaz;s.
La Fratêrnelle
Laïqae.
— Perception des
cotisations demain 7 courant, de 10 heures a
ii li. 1/2, Cerele Franklin, salie 8.
Paris-Soort
Le Jockey
La, Liberté
Armada, Gslbeuse II.
Armada, L'Adorable.
Armada, La Pèpite.
La Branche
de Gui (Soeiété chorale mixte).
Siège social, 4,rue Lemaistre — Ce soir, a 8 h. 3/4
trés précises, cours de solfège et de chant. —
Cboeurs.
Paris-Svort
Le Jockey
La Liberté
Lucknow, Vangoycn
Lucknow, Natdi llaodta.
Lucknow, Vangoycn.
mix
VEltNEliH,
rr.IX
rmx
5 fp.
93 DO !a — U 30- fi
19 —
13
19 50
10
Cerele d'Etudes Musicaies.
— Ce soir, a
8 h. 45 précises, repetition générale. Paiement
des cotisations.
se trouvait en face d'un de ces hommesqui
réussissenta devinerpavfoisles chosesies
plus secrètesa un regard, a un geste, a un
accent.
— Madamela duchessede Ponte-Novo?
— Je vous pric de m'excuser, dit-elle
tout de suiteen montrantun siègea l'agent,
dc vousavoir dérangé au milieu dc vosre¬
Grand Roman Contemporain
cherches,et je vous suis trés reconnaissante detre venu si vite ü moi,Monsieur,a
moi. . . Maisje suis. . . commentvous expiiquer cela, Monsieur Sorguet... Mon
Dieu! il faut que je vousl'avoue,quoique
cc ne soit pas un trés joli sentiment: je
suis jalousequand il s'agit de mes orphelines, et si Tuned'elles se trouve soudain
dansl'ennui, il m'est véritablementdésaPuis, la gorgepleinc de larmes:
gréable que ce soit d'autres que moi qui
— Oh ! pauvrecher petit, commeil faut s'occupentd'elle. . . Voila pourquoi il me
que jc trouveen inoi de nouveauxtrésors semble que cette Mademoiselle Pauline
dc teiidressepour toi1 comme il faut que Bouchum'appartient, et pourquoi j'ai déjc détruiseen ton sang tout ce qui peut y siré vous voir immédiatement,avant que
avoir été mis de mauvais! que tu ne rcstes vous ayezprocédé a l'arrestation de son
plus que le filsde ta choremaman,laquelle père. Cettepauvrepetiteva se trouverdans
me valait, certes, et que je pleure comme la plus elïroyabledes situations, ainsi que
une soeur!
sa soeur. . .
Elle sanglota un long moment. Mais, Elle était si maitrcsse d'elle qu'elle poucommeon frappait a.sa porte, eile rcfou- vait prononcerd'un ton presquedégagéces
Jait instantanément.ses larmes,et. avant deux mots: « Sa soeur!. . . »
dc répondre,elle avait mis le leu a celte
Sa fille1
leltre.
L'agent Sorguet eut un geste trés en¬
***
tendu.
— On connaitMadamela duchesse! déLorsque,deux minutesplus tard, l'agent
Sorguet, fut introduit auprès d'elle, elle clara-t-il. Car la policevoyez-vous,Mada¬
avait repris ce masque étonnant derrière me la duchesse, fréquente presque autant
lequei personaen'avaitjamais rien décou- la misèreque le crime : c'est voisin.. . Et
quand on touche a la misèrea Paris, on
vert.
Elledevaitle conserveravecencoreplus rencontre è peu prés toujours l'action de
Madamela duchesse... Ce ae sera pas la
dc vigueur, de téuacilé,au momentoü
Feuilleton
prcslaif:
de grande
parfumerie,
est
neutre,
sans excès d'aicali
; onctueux,
adoucissant.
II est vendu
partout
ou
l'on
achète
Ia Crème
Malacerne
:
Grands
Magasins,
Parfumeries,
Phar¬
macies,
Coiffeurs,
etc., 1.25
le pain.
BULLETIN
I
U
i
Le oius Grana Ghoix
TISSANDIER
FINANCIER
Parts. 5 mai.
irrégulier par suite
des places étran-
NoavellesDiverses
A coups da tranchet
C'est pour one cause trés follio, a c« qu'ont
assuró plusieurs téraoins, quo lundi dans io
quartier de IWllevilie, A Paris, une discus¬
sion violente a éclaté cntre cordooniers,
a ia
suite d e laqueiie I'un d'eux a été grievemsrU
blossö d'un coup de tranchet
duns Ja région
du coeur.
Au numéro i9 de la rne Lesnge est sitnée
line succursale
de ia « Beilev; noise », qui
com p; end piusieurs
ateliers réservés a uiver. es corporations.
Plusieurs ouvriers cor¬
don niers y travaiilaient,
JorsqueTun
d'eus,
Louis Casiaing, domicilié 82, rue Jjuiian-L'icroix, se plaignit qu'une
feneire lüt laissee
on verte.
II se leva et vonlut la termer. Mais un de
ses camurades,
Jules Gréaer, dstneurant
83,
rue de Belleville, s'y opposa. Une vive dis¬
pute s'ensuivit, et les deux homines se dressérent face a face, prèts it en venir aux
mains.
Tout é coup, fou de rage, Caslaing s'arma
d'un tranchet et, sb précipitant
sar Crélier,
le frappe violemmoni
a la poi trine. Gelui-ci,
surpris par cette attaque subite, n'avait pas
eu le temps de se metuo sur ses gardes ; il
tomba a ia ren verse dans les bras de ses camarades épouvantés, qui n 'avaient pu iaterve >ir.
Pendant qn'on désarmait lo menrtrier,
Io
blessé fut rapidement
transporté a l'iiöpital
Tenon, oil son état a étó jugè trés grave.
Caataing, conduit an comnnssariat
du quar¬
tier, a déclaró avoir agi en ótat de legitime
défense.
Comment
1jsrlirfia
68janr.EisjcWtes
Toiristes
|Q5«
Eiitrcivtninittqiiipées a
1w^ •
:Jt,A..r.AAAAA.I.A.S.J.A^
A l'iiSjtriBierie i\>, Journal LE
15,
«I
4|'
KOS
HAVRE
POS'TSKEILE
LETTRES
DS
MARIAGS
BlUels rf« Nitissmica
#
p.
OECES
Du o mai. — Victor LEFEBVRE, 54 arts, ftéhitant. qu-ii Gttsimir Detavlgne, 5 ; Gontran MEYER,
41 ans, "mployé de commerce, quni Video q. 13 ;
Arthur LEBOUGHER,52 ans, journaifer, rue de la
Gaffe, 17 ; Marcel GOGO,2 ntols, qoat Videcoq, 17 ;
Léonce HAULARD,71 arts, employé, rue de la
Bourse, 6 ; Loais TlitERUY, 14 ans, rue Thiers,
88 ; M-" Maria CESAR, 31 aos, sans prt fession,
rue Bazsn, 8 , Marie H-AMON,veuve liard,
79
ans, tans profession, rue de I'Egiise, 10. in p-sso
Duval ; Claude DO' O, 26 tins, markt a Pléguien
(Cótes-du-Nord) ; Charles LE BRAS, 11 ans, ruo
des Etoupières, 8.
S'ancien Capitaine
chassait !e Lapirs
Ceci n'est pas Tin conté. C'est la trés authentique et trés lamentable
histoire
d'un
ancien capitaine
des douanes
qui, atteint
d'une douce folie, et se souvenant
de Tarta¬
ria, avait pris les fortifications
de Paris pour
terrain de chasse, un marchand decacabuettes pour rabatteur,
et d'irnagiuaires
iapines
pour gibier.
. .
Or done, le sieur Marcala, ancien capitaine
de douane snr hi
maraaaine,
ha¬
bile avenue des Marronniers
a Nogent surMarne. Chaque jour, depms quelqae temps,
•fl quittait son domicile a l'anbe, Ootté, guêtré, éperonné,
accompagné
d'nt» narchand
de cacahuettes qui portait un r;-'
i se rendait sur les lortilications
ou di«„
bois de
Vincennes.
Ouelle ne fat pas, lundi matin, Ia stupefac¬
tion de l'agent Strasias, du dottzètne arron¬
dissement de Paris, quand il aperput,
accroupi derrière un tains, non ioin de la
Porte Dorée, une manière de chasseur
qui
semblait ótre é l'aflïtt.
— Oue faites-voos lè ? damanda l'agent.
— Gluit 1 soullïa le Nemrod,
j'tmito Ie
chant du lapin. A mon appel, les lapines accourent, ja tire sur elles couirne è ia cible et
je fais une belle chasse.
Ge disant, ii sorlit un cliat de sa carnassière et prenant é témoin son porïe-carnier,
le marchand de cacahuettes,
il ajouta simplement :
, „
— Je viens de tuer ce lapin pres d'un bas¬
tion .
Gonvaincu qu'il se trouvaft
en presence
d'un déséquilibré,
l'agent appréhenda
le ca¬
pitaine et le conduisit
au commissariat
!e
plus procbe, d'oü il fut envoyéa l'iniirinerie
spéciale du Dépót.
LAU-VAY
ItÊG.tLIA
PilIX
3) Ed do Strasbourg
del. 93)
VOiTURES den. 35 fr.
0?-"
CITIIONSIELLE
PJÏ1X
NAiSSANCES
Du o mai. — René MARIETTE, rue des Reuiperts, 6 ; Roland ROGERET, rue de Norrnandie,
227 ; Odette FLEGGY, rue d'fngouville. 23; Loui-.e
COUSIN,rue de la Gaffe, 33 ; Max FOREST, a Sanvie; l.ouise BUN'EL,rue Bourdaloue. S3 ; Emiio
GOUBERT,ruo Félix-Faure, 7i ; Barnadeite GÜÉRIN, rue Fiore, 24.
Notre marché s'eat montrö
des avis moins satisfaisants
gères .
La Rente francaise, eependant, est résislante et
regagno ie cours de so 80
L'Extêrienre espsgnole fiéebit a 88 30, to Tore a
81 83 et ie Sorbe a 81 25. L'ltallen se maintient a
93 93. Les fonds russes s'inserivent : 103 0/0 1891
a "3 40, le 1896. ex-coupoö, a 69 95. le 5 0/0 1%6,
ex coupon, i01 23, le i i/2 1969 a 96 SO et le Gonsolidó a 88 ïo.
Nos établissements de Crédit sont. hésitanfs. I.a
Bsnque do Paris cote 1,605, le Comptoir d'Es
compie 1,038, le Credit fonder 894. Ie Credit Lyonnais 1,620, et Ia Soeiété Générale 796.
Parmi les chemins fratuj is, le Lyon, ex-cou¬
pon de 37 fr. tcrmine a 1,249 et la Nord a 1,693.
Lo Rio-TiDto fsit 1.760, <x-coupon de 41 fr 33.
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3,300 rucires. — i. Minas (F. Williams), a M.
Shields. — 2. Litskn (Powers', a M. Dubois. —
3. Pelargonium (J. Bartholomew), au due de Mon¬
tesquieu.
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don Bleu, 'fëgêo, Gars Breton.
prix de morg.vt (steeple-chasc). — 4,000 fr. —
Distance : 3,two metres — 1. L'Impétueux (A. Gar¬
ter), a M. lames Hennessy. — 2. Gendro de Ghêae
(Head), a M. Archdeacon. — 3. Libérateur (J. Bara),
a M. Goiittenoire de Toury.
Non placés : Astolphe, Galipaux, Angiet, Fruorotio, Bonsoir, Aviation.
vnix d'ouessant.
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•2SOOmèires. — 1. Tanit It Alaisonnave), au comtedn Verdier. — 2. Strius II (Head), it M. Berg. —
3. Isi.-.boy IA.-V Chapman), a M. Descazeaux.
Non placés : Oilskin, Boa'edo Neige V, Sir Peter,
Koléab, Gusei, Uliapoal, Ssmarette, Sunplact, Los
Oflvos, Marinette V, Libretto.
prix or. lVidet. — (Course de haies). — 4,0<"0
francs. — D siance : 2.800 metres. — 1. Nnmenoé
(Partridge), a M. de Saint-Alary. — 2. Quorum 11
(Riolfo), a M. Aipbcn-Saivador. — 3. Conserit
(Floyd), a M. Oiry.
Non placés : Bonheur du Jour, Le Becquet,
Agenda.
prix QUAxn même (Stcaplc-cbase, handicsp).—
IO.OOO
fr. — Distance : 3.400 metres. — 1. Uala■ deur it (J. Bara), a M. Gouttenoire do Toury. — 2.
Valise de Voyage (Parfrement), a M. Veil-Picard.
— 3. La Topaze iBiolfo), a M. llardouin.
Non placés : Téléraaquo II, Barbarossa. Prince
de Saint-Taurin, Serpenleau, Tenie Lily II, Msxime.
pnix de penxmarcu
(Steepie-ebase) . — 5.000
fr. — Distance : 3:80:»utètres. — 1. Sinaï (H >wkins). — 2. Léon III (F. Williams). — 3. Le Pota• cha tR. Sattvai).
!
Non placés : Lady Fish, Urbaine, Moulières,
t Orsacco, Jour do Fèle, Anfelise.
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UTATCIVILDU HAVRE
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Vélocc-Chtbllavrais. — Programme do mai :
Le 10. — Excursion sur Bec-de-Morlagne 188
Idiom.), filler par Fontaine-Ia-Mallet, Citaieau-duBSc. les It's, Menihevitta et Bee-deMortatrne.
Retour par Aimouviile, Goderviile, Barfleur.
Le 17. — Championnat de Vitesse : 3 prix.
Les 31 et l«juin (Pentecöto). — Excursion offlcicile sur Bayeux, allocation liO francs.
Le 31. — Trouville, Ouistrehaai, la Dêlivrande,
Fontaine-Henry, Thaon, Greully, Bayeux.
Le 1™juin. — Cour Mesnil-Mauger, Crèvecoiur,
Cambromor, St-Arnouit, Trouviile.
Les membres du TCF seront admis a partioiper
a ces sorties.
CHEVABX
Association
des Anciens Elèvesdel'Ecola
«upéricarc
de Commerce.
— Service de Pla¬
cement. — M.Gustavo Alexandre, secrétaire, et M.
Georges Mundier Fils, trésorier del'Associalton, se
tiennent en Bourse a la disposition des camarades
qui sont a la recherche de psvees ,ls pi endront
cole de leurs demandes et leur fourniront les tnuications nécessaires.
LE SAVON DE TOILETTE
a neat heares du soir, 'aa siègo social, 14, rue
Berihelot.
Ordre tin joar : Inscription et organisation da
la course. Demiude3 de licences. Questions diverses.
ZUT
— Parlez surtout avee toute la clarté femmeavee laquelle il vit. . . et aujires de
qui. . . il est trés probablequ'il aura amené
possible.
— Bref,des camaradesfi moi l'ont sure- ses filies ?. . •
— La femmeaveelaqueljeil vit, Madame
ment vu aux courses... a Longehamp.. .
Et, a ee moment,il était bien tel qu'on i'a- la duchesse?. . . Maisil doit y en avoir une
vait toujours connu, se donnant des airs demi-douzaine.. .
d'olïicicr.. . mais dans une cpurée» noi¬ — Ah! fit la duchesseun peu glacé©.
— (Tatoujours été un coureur. . . Nous
re... C'est aussi le signalement de lïnvidu qui a réussi a vendrea Londres une covmaissonstout de mème la principale,
partie des obligationsvoléesa sa femme.. . une MadameVerneuil, avee qui ii a filé
Et comme,quelquesjours plus tard, il ar- autrefois cieParis... Tous ses camarades
rivait su-bitcmenta Paris, ayant fait peau de coursesétaient au courant de la chose...
ncuvc. il y a déja deschancespour que ce Est-ce chez elle, par elle qu'on le pin,
„
,
soit lui l'assasski.. . commeil se peut trés cera?...
— Enfin... on l'a relrouvee, cette malbien aussi qu'il n'ait été que l'indicateur
heureuse?
ducoup...
— Nous erovons avoir son adresse :
— Cependant... vousavez reirouvé ses
Sweet-Street,34. . . oü elle ferait un assez
traces a Londresdepuis ?. . .
— On les a retrouvées... on les a re- triste métier, Madamela duchesse.. . Et, si
trouvées.. . sans les retrouver, Madamela- c'était chez elle, vraiment, qu'Hippolyte
. aurait amené ses lilies. . . Ah !
duchesse.. . Car, voyez-vous,en ce pays-ei Bouchu..
plus qu'en aucun autre, on défend beau- ce^erait vraimentabominable.. . ef ce secouptrop les voleurs ; et l'on ne sait ja¬ rait une vraie hénedictiondu bon Dieu que
mais si l'on vousdonnedes renseignements Madamela duchesse les en enlèvele plus
vrais ou faux, quand il s'agit de crimes tot possible.. .
conitnissur le continent.Ce qui est proba¬ — Vous ne voulez pas dire. Monsieur
ble, c'est qu'Hippolyte Bouchu se trouve Sorguet?. . . interrompitia duchesse inca¬
.
en Angieterre.. . encore plus probable pablede dominerson angoisse.
11haussa tristementles épauies et fi. siqu'il est a Londresou dans les environs.
Et commeil ne peut pas ne pas se sav-oir gne que « oui », que c'était bien ee qu il
soupeonnéa l'heure qu'il est. . . s'il est in¬ voulait dire.
nocent,il devraitse présenterde lui-même — Oh ! les misérahles !... prononqa
a la justice... S'il ne l'a pas lait d'ici sourdement la duchesse, Mais il faut agir
deux ou troisjours, sa culpabilité n'olfrira tout de suite alors. . . il faut organiser ce
soir mème.. . immédiatement.. . une desplus de doute pour*nous.
— Ainsi, murmurala duchesse,Ia gorge cente de police dans cette maison...iI
un peu serrée, vous ne savezpas. . . oü on faut... il faut...
— Sivouscroyetque ?a marche comme
pourrait le trouver exactement ?... Je
cro.vaisaue l'on connaissait l'adressede la cela,Madamela dua&esseI... surtouteu Au-
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të et M>-°A. CATELMN. nêe THIERRY,IYI et
0" Albert THIERRYet leur Fits, AJ et M RECHERet leurs Eofants, M. et Al'" Robert RtXÈS
et tsnrs Enfnnts,At et Al" LARPEet tsurs En
fants, sos (jBcks. taqies, cousins et cousinet ;
K" VentteHenri HEXES,
sn grand'tante ; 9. Henri
REXÈS,sort cousin ; LesParents st les Amis.
Ont la dauieur de vous faire pi.rt deia perie
crneile qu'iis viennent d'éprouver en la per
sonne de
Louis-Jules-Franck
THIERRY
décédö Ie maról 3 mai l'Ht. dans sa 14»année,
mttni des sacrements de l'Eglise.
Et vous p.ientde bion voatoir assister a ses
convoi, service ct inhumation qui auront liett
le j<utii 7 mai, a 3 h. 1/2 du soir, en l'églist:
-ainl-Micht't sa paroisse.
On se rêunira au domicile morluaire, 86, ruc
Thiers.
Friss
Binpen?
leRep§s
5am Aae!
Une Messesera .ht> le otndredi 8 cu imnt , a
7 M"u-es da matin, pour le repos de t'dme du
'léjunt.
XIne sera pasanvoyé de lettres de fairepart, lo présent av s en tenant lion.
,V" VeuosLusie LEFÈYRE,nés A10ÜLIH;tóu'
SuzanneLEFÈYRE
; 9. et M"' RaouiABRARDer
leurs Enfants, IH«>AtAmti et sa Demoiseilt ;
ff." YsuoeLELIÈVREet ses Enfants ; M Andre
LEHAUX; Les Families MÉRiEü'L
T, BL/E, LA/.IY;
Parents et Amis.
Ont ta dotiiour de vous faire part de Ia perie
cruelle qu'iis Viennent d'éprouver en la per¬
sonae do
MonsieurVictcr-A&olpheLEFÈVRE
décérló le 4 mai 1914, a il heures du soir, a
rage de 55 ans.
Et to s prient de bien vouloir assister a ses
convoi, service ct inhumation, qui auront lieu
aujourd'bui 6 courant, a 9 heures du matin, en
i'église Sainte Catherine.
On se réunira au domioiie mortuaire, 5. quai
Casimir-Delavigno, au Havre, oü ia levée du
corps aura lieu a 7 heures
Bateau parlanl du Havre d 7 h 45.
II ne sera pas onvoyó de lettres d'invitation, le présent avis en tenant lieu.
IS"» Maria HAULARO
; IS" oeuoe Ernest HAU¬
LARD; Ai"' Yoome HAULARO
. IS"' Babrlells et
Al LéonceHAULARO;los families CARTIER.LAU
RENT et MASSARDprient leurs amis et conndissance; de voulcir bien vouloir assister
aux convoi, service et inhumaiion de
Monsieur Léonce HAULARD
Agent d la C' d'Assurances LA FRANCE
décédé a l'agc da 71 ans, qui auront lieu le
jeudi. 7 courant, a 8 b 1/2 du malin, en ia
cbapelte de l'Hospiee Gétiéral oü le convoi
se réunira.
Le présent avis tiendra lieu do lettre
d'invitation.
1 (7531Z)
M. SosthsneEOOUARO
;
M et 01" Maur.eeEOOUARO
;
M. Albert EOOUARO
;
M"' YoonneEOOUARO
;
Les Fnmil es EOOUARO,
SEMINEL.BOBÊE,LAFONT,BOUiLLAHO,CAILLARD,GUERIH,RUMMN,
CAPROHettesAmis,
Remercient les personnes qui ont bien vouIti assister aux convoi, service et inhuma¬
iion de
Madame A!ix EDOUARD
Nés ROULET
Le Petit Havre-Mm
Metered!6 HU{Ml
8 h seenseurs desservent
n os cinq Etages de vento
gem-$ei&Yiers
si gslmMê
Téléphonel&i]^^lï
■»
Reykjavik,3 mai. — Sont arrivés lel : MaritThèrèse,cap. Duboa,aveo 150-0 mornea ; Mauritame, cap. Morgan,avec 5.too moruea ; BlisubetU
fchal. de Boulogne), avec 6,000monies : NordCaper chal. de Boulogne) et Afrique tcnsl. de
Boulogne); ces deux dernlers out tres peu pêché.
Mnrégraphe
PLURl BEI
BASSEEU
Leverdu Solell. .
>eÏCüï
rasi_fi.ua
Sjsua
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March
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Le metre Z I U
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Largeur 82c/m.
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Du 33 au 41.
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tion de
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Adomne-M&rle
Dinorah
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St-Servan
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S te-Adressa
nené-Warthe
Bassin
Doek
Oranje-Nassau
Bacchus
Schwarzwald
Garaveli&S
Bassin
JBellot
Djibouti
Afrique
PREAI1ÈRE
Economique
Framjois-Arago
6RAND-THÊATRE
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Le st. fr. St-Miehelest parti d'Alger, le 4 mai, p.
Bone.
Le st. fr. St-Loui»,ven. d'Alicente, est arr. a
Béne le 3 mai.
THAI
Le st. fr Lvwsiane,ven. de N.-York,est arr. 6
a mai.
Opéra en qualre actes et six tableaux, musique Bordeauxle
Le
st. fr. Basse-Terre.all.des Antilles au Havre,
de Massenet.
est arr. a Bordeauxle 4 mai.
Le st. fr. Amral-Maqonest parti de Bordeaux,
le 4 mai, p Uniphoag.
Le st. fr. Cara'ibe,all. des Antilles a Nantes et
Havre, est rep. de Panillac, le 4 mai, a II h
Böslevfifd de Siiaaboarsf
Le st. fr. Sephora-Worms,all. de Bordeaux au
A.VJJTO
SJ m
Havre, est arr. i La Pailice, le 3 mai.
Le st. fr. St-Vincent,ven. d'Alicante,est arr. 4
Oran le 3 mai.
Le st. fr. Guadeloupe,all. du Havre a Colon,a été
signalé 4 St-Miehelie 3 mai.
A 8 ft. a/4, Seiria
Lo st. fr. Europe, all. de Matadi 4 Bordeaux et
latlnée t KltïA.VCHES et JEÏiOIS ft 3 b. Hav e, est arr. a Tabou le 4 mai.
Lo st. fr. Formosa, all. du Havre 4 Matadi,est
arr. a Tabou ie 4 mai.
Le st. fr. Amirel-Duperrè. all. du Havre, etc.,
BAG
A. VZViPjETJiR
au Gabon, est arr. é Tenériffete 4 mai.
Le st. fr. Viile-d'Alger, ven. du Havre,est passé
Kctre QU1LLEBËUF
et FORT-J^ROMB
4 Barry Island ie 3 mai.
Le st. fr. Colbeit,ven. de Liverpool et Havre,
Alois
de Mai
est arr. a Callaole 4 mai.
Prem er depart de Quiilebenf a 6 henrea dn matin.
Le st. fr. St-Pierre est parti de Rouen Ie 3 mai
Uernltr depart da Quillebeuf a 7 hearts du eolr.
pour Oran et Alger.
vretjlcr a.- Port-Jérome a 6 h. 30 du matin ; deraiei
Le st. fr. Pemerol, ven. de Rouen, est arr. a
lêpart de Port-Jêróuie & 7 b. 30 du soir.
Bordetux Ie 4 mai.
l'exeeption des arrêti ci-dessoui indiquét
Le st. fr. Amiral-Olry est parti de MarseilleIe
8. arr. de 4 h 03 a 6b 05. (0, Ait de 7 h »n4 9h nn. 3 m«i a 6 h. poor Hayre et Duiuierque,
Dern.dép. 4 7 n. i0s.er
Le st. fr. Si-Jac.quss,ven. de Bóae, est arr. a
1, 1" dêpart 4 6 b. 40 m t
Arr. da 5 h r» 4 7 h na. tl. arr. do 7 h CO a 9 50 Alicante le 3 mai.
2 Arr. de 3 35 10 35
8, rr départ 4 7 ti. 30 mat
Le st. fr. Flortde. ven. du Havre, est arr. 4 NewIt Arr. do 9 h 10 4 11 h 20
l>en>.dêp. 5 * EO«ui;. 14
Arr. de 10 n» a 12 u. no York le 2 mai a 10b.
», Arr. do 6 !• 154 8 15 15,
Fas
d'arrêt.
Lo st. fr La-Touraineest parti de New-York le
Deru. dép.4 6 b. 35 solt
16,
dito
2 mai pour lo Havre.
Le st. fr. Pèrou, all. de Colon 4 Bordeaux et
Pendant les henrea d'arrêt, le seivtói dei TOTlgenri
Bnraanx |
8 !j. ».» i
Jeudl 7 Mai
Inlril-ittrEilkiri]
St Luc
St *arc
DEMANDE
PROffiSHIl
DEBOXE
CINÉMA
OMNIA
PITHÉ
PEINTRE
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77% A
76 y, PV
76 ü X
78 % X
76 % X
76 % X
DCS
HALLAS
52' AVI8
Suivant acte s, s. p., M. Louis I.EBOrLAlVGE« a vendu a M I-éon BELIlEBITson fords
de commerce Chaussures-Bonneterle,
qu'il exploiie
ENè'JT IH5HANIIÉ
an Havre, 24, rue Fréderick-Leruahre.
Prise de possession 13mai prochain.
Bue J.-J.-Ronsseau,38,chez M.Emile DELACROIX
Election de domicile au fonds vendu.
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27 6 1707ÖZ)
vendredi soir. dans les environs
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Le rapporter au bureau du journal. — Bonne dè Strasbourg.
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1904 4 y,
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353 75
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Havre, le 5 Mai1914
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somooed'argent et une quittance acquitthe — Le
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CHEa^IINS DH FER DE L'ETAT (Serviced'Hivermodinéau 12 Avril 1914)
Havre, le 3 Mai.
cafés. — Les cours du ferme acc -saieni, a
trois heures et quart, une baisse de 2 >centimes
sur ia veille, sauf pour janvier, février ei mors
inchangês.
Ventes 22,000sacs.
A ciDqheures et demie, on notait une hausse
de 28 centimes.
On a coté en disoonible;
300 s. Jacmel triés
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(Le tout aux 30 kilos entrepot).
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60, rue de ia République,Sanvic.
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Caurt des Ligumss
sur !a route de Port-Jéröme a
Lillebmne. un &•© ft
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Alain contenant des clefs et
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le* too kil. 17 — 18 —
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ROTTEN,mardl 8 mai
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le kilo 2 70 4 3 20 la go-de, M. Ernest Bonder a dêcouvert, daps un references ex'gees.
Beurre extra de F,-les-Eaux.. »
buissoo, unö Bicyctette abandonnee. trci vrai- i'rendre l'adres e au bureau du journal l73lQz)
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Ie cent 9 28 9 78 semblement volee, GeUemachine a élé deposée a
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la Mairieoü elle peut être réclamée.
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MARCHES AUX BESTIAUX
et Brasserie de cidre.
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ROTTEN,mardi 8 mai
M°' I 1\V?TAI1DV 4 V D,4eHamon, n'a nulS'adresser au bureau du journal.
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mais en est
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partie de son plein gré et liore de tout enga¬
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Boeufa....
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230 1 80 1 70 1 55 i 90 1 45
références.
remis
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280 I 80 1 63 1 50 1 90 i .40
Vaches. . .
S'adresser chez M. BRETON,armurier, 78, rne
.
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chambre]
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Mouton*. .
934 2 80 2 60 2 40 3.— fl.iO
carle signer, v-»dreai der..ier, est priée d'en de Saint-Quen'in.
Marché aux Veaox do Mardi
rapporter les clefs pour ne pas se eréer d'ennuis
M. L.
43 Veatix ont été amenés, 39 ont été vendus Signée Lebel
pour faire les courses et le
de i fr. 40 4 2 fr. 80 le kilo.
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neltoyage, chez L. OHERT,
8, rue Edouard-Larue, Havre.
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(75i6z)
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Bassin
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— La dernière levée des eorrespondances pour
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SS.SobFohtbvsll»,
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^ les Etats-Unis, le Canada, le Hexique, ie Guate¬ S'-Edmund
Raloo
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mala, Cuba, Curasao, Costa-nica, Equateur, Haiti,
Lb, benton
LETTRES
de DÉCÈS
% Saint-Pierre-Mioueton, Tahiti, les ties Marquise, West Quarter
QUA! FRISSARD
Guyane8fraacafses et ballacdalses. HApiiróiquede
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que (') indiqusal les départs pour ou de la Jetêe-Pro talabria
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En cas de mauvals temps les departs penvent être
supprimês.
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Voici qiiatïe ans que M. Lemercier,
pro¬
cureur
pres la Cour de Douai, a épousé
Mile Hélène de Champlieu,
orpheline
de
mère et dont le père devait mourir
quelques jours après te manage.
Union singutière, et que tout le monde ne s'est guère
expliquée,
d'une jeune fille belle et riche
avec un homme laid, sans fortune comme
sans talent. Avec ce mariage
coïncidèrent
deux événements
qu'il convient
de signaIer.
L'arrivée
d Lille
d'une -femme
d'une
fbeauté troublante
et remarquable,
paraissant fortunèe,
d' origine inconnue,
et qui
avait su s'imposer
d la haute Société, la
Comtesse Fanny,
— la disparition
d Lille,
d'un jeune artiste de grand talent, Pierre
Latour...
De cette union est nêe, après sept mois,
une charmante
enfant qui fut prénommée
Dtarie-Rose.
... Ce soir -ld, Lille est en joie. A Vhótel
de la rue Royale qu'habite
Mme Lemercier
de Champlieu
et oü vient. vivre, seulement
pendant
tes vacances judiciaires,
le procuYeur, son mari, on célèbre par une fête enfantine,
le quatrième
anniversaire
de la
Yiaisiancé de Marie-Rose.
La fête est terminée.
Les invités ce sont
telirés.
Or, voici que Lemercier,
rentrant
i'dans son cabinet de travail, trouve sur la
table une lettre déposée par une main in¬
connue.
Gt*1
,uds-
na®eaDe«-"XE
m
« Marie-Rose n' est pas ootre fllle. Marie-Rose
«r est nêe d neuf mois. Pour surprendre l' amant
« üe ootre femme, oeitlez ce soir après la fête.
« II est inutile qu'on oous le clésigne. Vous ne
« l'aoez ou qu'une fois; mais en l'une des oir« Constances dont le souvenir demeure impé« rissable. »
« L' amant de voire femme
» Et en effet
quelques instants après, a la porte d' Hélène,
Lemercier va rencontrer Pierre Latour, celui
qu'il suppose l' amant de sa femme ei qui a
obtenu un rendez-vous
d'Hélène avant de.
s'ecciler pour toujours.
Le procureur,
après
avoir braqué unrevolver sur le jeune homme,
lui demande : « Vous veniez pour me voler,
hein!... »
Mors, le noble et loyal regard de Pierre Latour
se posa sur l'ceil vitreux du procureur et d'une
voix qui ne tremblait pas :
— II ine serait en effet trop difficile de
nier : c'est vrai, monsieur,
je venais voler.
— Peste ! plaisanta
la procureur.
Mes¬
sieurs les voleurs s'attaquent
maintenant
a ceux qui Ids pêursuivent
et les condamnent : juste vengeance,
après tout I D'ailleurs, nous autres magistrats,
nous som¬
mes favorisés
: on se met en habit, pour
nous piller !...
■Et, changeant
soudain de ton :
— Je vous arrète I Dans votre intérêt, pas
de résistance,
pas de tentative de fuite !
— Je ne botige pas, monsieur,
dit Pierre,
Ie coeur inondé d'une joie aurhumaine
et
d'une immense douleur.
Le procureur,
rapidement, avait entr'ouvert une porte dérobée qui donnait sur un
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cabinet. Son valet de chambre,
qu'il avait
sans doute posté lè d'avance,
parut :
— Allez me chercher monsieur le commissaire de police, dit froidement le procureur.
Qu'il vierine avec quatre agents. Ne faites
aucun bruit. Ne réveillez personne. Allez.
Le domestique
effaré, s'élanga.
— Maintenant,
jeune homme, dit alors le
procureur,
comment avez-vous fait pour entrer ici ?
Pierre demeura
rmiet et frissonnant
: il
n'avait
pas prévu la question
I II fallait
maintenant
prouver
qu'il était un voleur.
— Vous avez fracturé
la porte d'entrée ?
Pierre eut un geste comme pour souffleter
l'homme qui lui parlait ainsi, geste instinctif qu'il réprima
aussitöt.
Et, d'une voix
haletante
:
— Oui, monsieur, j'ai fracturé...
— Avec un instrument
pareil a ceux-ci 1
Du doigt, le procureur
montra
deux ou
trois pinces d'acier rangées sur la table.
Pierre fit oui de la tête.
II frémissait
de honte, d'horreur
et de
dégoüt. Une exaltation
de sacrifice le transportait, le soulevait dans un si grand souf¬
fle d'héroïsme.
Le procureur
hochait Ia tête. Comme sans
y penser, il déposa gon revolver
prés des
pinces,
■,
II n'adressa
plus une parole
au jeune
homme. Mais lui faisant ce signe de bienveillance que les magistrats
accordent
au
coupable après l'aveu, il sortit en fermant
soigneüsement
la porte A clef.
La première pensée de Pierre fut de fuir
Mais il reconnut
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peut arriver. Nous tenons un cas complet';
dans une pièce sans fenêtre.sans
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que la porte dérobée par oü était entré le tentative de vol avec effraction la nuit, dans
valet de chambre
et qui donnait
sur un une maison habitée... cela peut aller dans
les vingt ans de bagne.
étroit cabinet noir.
II redressa sa haute taille anguleuse.
Quant è, la porte du corridor,
elle était
Son masque livide de haine se creusa
solide.
d'un rire silencieux effroyable.
La pensée du jeune homme, en ces minu¬
Alors il alla se poster dans la rue. II était
tes de tragique
angoisse,
fut toute pour
encore en habit et nu-tête. La neige le soufHélène.
fletait. Un froid aigu le cinglait. Le procu¬
La sauver ! La sauver è, tout prix ! Fütpas et aspirait
avec
ce au prix de son ignominie
! Au prix de reur ne s'en apercevait
la honte indélibile
!... Les bras croisés, le délices la rafale d'hiver.
A oe moment, dans la lueur vacillante
du
sourcil froncé, la tête penchée, il attendit,
gaz qui éclairait
la rue, il vit arriver
a.u
dans le morne silence que parfois balayaient
pas de course un groupe de cinq ou six
soudain les gémissements
des vents d'hiver.
personnes.
Le procureur
était descendu.
— Le cammissaire
! gronda-t-il.
D'un pas étouffé, rapide, de cette démar¬
C'était bien le commissaire
de police et
che souple que doivent avoir les tigres dans
soli¬
les nuits d'affüt, il avait gagné la porte de les quatre agents demandés, gaillards
la rue, l'ouvrit,
sortit, referma la porte a des, avec des poings énorme» et des encolures de taureaux.
clef.
Le commissaire
salua jusqu'ü terrre.
Et alors, si quelqu'un
était passé ü oe
Du doigt, le procureur
lui montra la sermoment, il eüt assisté ü ce spectacle étrange, fantastique,
d'un procureur
dccupé a rure brisée.
— Effraction ? fit le commissaire.
fracturer
sa propre
porte avec une rare
— Oui. Tenez, j'allais me coucher, c'est
habileté !
cette vitre brisée qui m'a prévenu. J'ai pris
La porte fracturée
, il rentra.
Le vestibule était au fond, fermê j>ar un ma lampe, j'ai vu l'homme au moment oü
vitrage communiquant
avec l'mtériety
de il -o.lla.it pén ét ré? dans la salie k manger...
l'argenterie,
vous comprenez
? et je lui ai
la maison : avec un diamant
qu'il portalt
au doigt, le procureur
coupa une vitre, la mis la main -au collet. II est la-haut.
— Quel -courage, monsieur le procureur
I
détecha, la posa sur le tap-is, et, du talon,
— II est lü-haut. Venez.
avec le moins de bruit possible, il l'écrasa :
— Attention,
vous autres.
En douceur,
— Lü ! gringa-t-il,
avec un sourire
n'est-cé pas ?
effrayant,
e'est le bris maladroit
de la vitre
La bande monta,
sileneieuse,
slnlstre.
qui -nVa prévenu qu'un voleur était dans la
Le procureur
ouvrit une porte et dit :
maison...
Maintenant,
M. le . comimssaire
sssa
— Lü 1...
Le commissaire
eut un geste. Les quatra
agents entrèrent
d'un bojid : dix secondes
plus tard, sans bruit, Pierre se retrouva,
comme dans un atroce cauchemar,
büillonné, les menottes aux poings les pieds en«
través : il se sentit soulevë, enlevé, emporté... ce fut une minute d'épouvante
inexprimable... et alors, ,un cri, un nom adoré vou.
lut faire explosion sur ses lèvres, mais se
tradulsit par une plainte sourde... la plainta
de la béte qu'on égorge... deux larmes brülantes jaillirent
de ses yeux.., puis ce fut
tout...
Pierre avait disparu,
entraïné,
emporté
comme un fétu par la tempête...
et il lui
semblait qu'il entrait dès lors dans quelque
chose de noir, qu'il s'enfongait
dans il n«
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1
Le Petit
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