Et maintenant … Toulouse, le 31 janvier 2014 Situation de la représentativité syndicale à l’issue des élections : Suite aux élections sur notre site, SUD Chimie continue sa progression en nombre de voix depuis sa première participation aux élections professionnelles, il y a onze ans. Aujourd’hui, elle est présente dans tous les collèges. Notre Organisation Syndicale reste largement représentative et demeure 2ème OS sur le site de Toulouse avec 36% des suffrages. (42% pour la CFDT, 14 % pour la CGC et 8 % pour la CGT). En CE, SUD Chimie est majoritaire en nombre de postes avec 4 postes titulaires sur 7, vos élus titulaires : Myriam Malirat, Isabelle Lamarche, Nathalie Callé, Laurence Millet et les suppléants : Fabien Millac, Christine Arnal, Gilles Mariey. En DP, SUD Chimie a obtenu 4 postes de titulaires sur 8 : Myriam Malirat, Chantal Besse, Daniel Capraro, Nathalie Callé, et les suppléants : Sandrine Seros, Nathalie Delesque-Touchard, Geneviève Du Souich. . Tous les élus SUD chimie vous remercient de la confiance que vous leur avez témoignée par ces votes. Le premier CE s’est déroulé hier matin, et conformément aux principes de représentativité que nous défendons depuis toujours, voici la composition du bureau, des élus au CCE et des présidences de commissions :  Secrétaire : Laurence Millet – Secrétaire adjointe : vacant  Trésorier : Gilles Mariey – Trésorier adjointe : vacant  CCE titulaires : Laurence Millet / Isabelle Lamarche / Isabelle Masse  CCE suppléants : Fabien Millac / Dominique Junyent / Mohamed Hilal  Commissions : Formation : Rémy Astruc / Egalité homme-femme : Mohamed Hilal / Logement : Nathalie Callé / Sociale : Gilles Mariey Les convictions, les valeurs de SUD Chimie ont été portées sans compromission par des élus fidèles à leurs engagements et au mandat confié par les salariés. Nous avons été soutenus par nos syndiqués ainsi que par de nombreux collègues qui se retrouvent dans nos actions, nos décisions et notre façon de fonctionner : l’intérêt de l’Organisation Syndicale ne passant jamais avant celui des salariés. C’est encore reconnu aujourd’hui. Nous prônons une autre façon de faire du syndicalisme, en adéquation avec les attentes de ceux qui pensent que, même si les intérêts individuels doivent être considérés, et défendus dans les instances adéquates, ils ne peuvent passer devant l’intérêt du plus grand nombre. Et en revanche, la prise en compte de l’intérêt du plus grand nombre ne doit jamais être obtenue par le sacrifice d’une minorité. Et maintenant… Nous constatons à travers nos contacts (avocats, inspection du travail, DIRECCTE…) les effets néfastes, pour Toulouse, de la signature (précipitée !)1 de l’accord sur les mesures d’accompagnement, qui diminue fortement les possibilités de recours pour les représentants du personnel. A la vue du contenu de cet accord, et des conséquences sur le processus de validation du PSE et sur un grand nombre de salariés, nous considérons que ces signatures avalisent un projet qui ne prend pas en compte l’avenir des salariés des sites les plus impactés. Nous devons assumer les conséquences de ces décisions arbitraires. Nous continuons à rechercher les solutions possibles pour s’opposer à cette casse programmée de notre site, et aider au mieux tous les salariés. 1 La DIRRECTE nous ayant fait part que les OS n’avaient aucune obligation de signer à la date décidée par la Direction, la date de fin de procédure étant le 17 février. Cette restructuration n’a aucun fondement : dans toutes les instances le peu de préparation de la direction à ce projet est criant, rien ne permet de dire que la recherche fonctionnera mieux après…bien au contraire ! Concernant notre site, nous sommes très inquiets des conséquences de cette restructuration sur l’avenir des salariés, leur santé et des effets sur leur entourage. Ce projet n’est pas abouti, quels que soient les scénarios : les plateformes toulousaines sont en cours d’élaboration, les salariés concernés par une mutation (en particulier en services supports) ne connaissent pas, pour l’instant, leur affectation (Lyon ou Paris) et pour certains ne retrouvent même pas leur poste dans l’organisation SAG. Concernant la TSU Anti infectieux, la solution retenue pour les postes de chimie est totalement inadaptée, l’attitude minimaliste des responsables sur ce projet amène à de fortes craintes pour les salariés qui seront concernés par les transferts. Les mesures afférentes au PSE (livre 1) ne sont pas à la hauteur, et pire elles vont maintenir tous les salariés dans l’incertitude de leur avenir pendant encore de longs mois. Les situations individuelles vont évoluer au fil des mois, les salariés dont les postes sont supprimés n’auront même pas cette information. Attention, il existe une différence entre les salariés et leur poste : les critères d’ordre seront appliqués après la phase de volontariat, dans chaque catégorie professionnelle, pour déterminer à quel salarié sera proposé une réaffectation sur une plateforme ou un transfert. Plus que jamais toutes les instances représentatives du personnel vont avoir leur rôle à jouer. Comme nous l’avons toujours fait, nous continuerons à travailler avec ceux qui partagent les mêmes valeurs : la défense de tous les salariés de ce site. Nous allons rentrer dans une phase difficile et douloureuse, dans laquelle les querelles stériles et atermoiements n’auront pas leur place, et où toute l’énergie devra être mobilisée pour la survie du site et la recherche de solutions pérennes pour tous. C’est l’engagement que nous avons pris, ce sont nos valeurs. Tous ensemble, continuons à faire pression à tous niveaux pour que personne ne reste sur le carreau, restons soudés, et n’oublions jamais que c’est la direction de Sanofi qui a choisi une stratégie de destruction de la Recherche en France. L’insoutenable légèreté des signataires : Le 29/01 a eu lieu une réunion de négociation, à la demande des signataires (CFDT, CFTC), portant sur un avenant à l’accord signé en Janvier : Les signataires auraient-ils signé sans relire préalablement le texte qui leur était proposé ?