Le messager 2013 - Fondation la Rozavère

Le Messager
de La Rozavère
Le personnel des EMS n’est
pas à l’abri des agressions
L’ouverture du SPAH (Structure de
Préparation et d’Attente à l’Hébérgement,
personnel soignant interrogé dans l’ensemble
de la Suisse admet avoir vécu au moins une
agression.
Une étude récente publiée par la Haute école des
sciences appliquées de St-Gall a montré que la violence à l’égart du personnel est aussi présente dans
les EMS.
Les soirées lausannoises où les fêtards
terminent aux urgences ont sensibilisé
l’opinion publique au fait que les soignants
peuvent être agressés. Le CHUV a d’ailleurs
pris des mesures pour lutter contre les
violences faites à son personnel.
Mais la violence à l’égard du personnel
soignant peut également être présente dans
les EMS. Une étude récente publiée par la
Haute école des sciences appliquées de StGall a mis en lumière ce phénomène peu
connu du grand public, mais connu du corps
médical. Injures racistes, noms d’oiseaux,
coups... il semble bien, selon cette étude, que
le personnel soignant doive souvent faire face
à des situations difficiles.
Que le personnel ait vécu ou soit témoin
de maltraitance n’est pas un phénomène
inconnu des responsables des institutions.
C’est la raison pour laquelle l’accent est mis
sur la communication dans les EMS, non pas
pour excuser les gestes déplacés de résidents,
mais pour tenter de replacer ces accès de
violence dans leur contexte. En effet, compte
tenu du prolongement de la durée de vie, les
personnes atteintes de démence sont de plus
en plus nombreuses et constituent des cas de
plus en plus complexes dont le personnel doit
s’occuper.
Selon Pierre Theraulaz, président de
l’Association
suisse
des
infirmiers
et
infirmières, cité par 24 heures, «de nombreux
facteurs peuvent déclencher cette violence.
Cela peut être un environnement nouveau ou
l’entourage inconnu qui perturbe le patient. Il
y a aussi des patients qui n’arrivent plus à se
faire comprendre, ce qui peut engendrer de la
frustration.»
L’étude mentionne notamment un cas en
Suisse alémanique. Selon 24 heures, un
EMS zurichois a comptabilisé quelque 168
incidents en trois mois. L’étude de l’école de
St-Gall avance un chiffre alarmant: 80 % du
Ce journal vous a plu ? Voulez-vous soutenir sa parution future ?
Abonnez-vous au Messager de La Rozavère
pourLaCHF
20.-/année.
Fondation
Rozavère
CCP 10-1753-4Chemin de Rovéréaz 23 - Case postale 102
1000 Lausanne 21 - [email protected]
Impressum
Fondation La Rozavère
Responsable
d’édition:
Pierre
Ethenoz
Chemin de Rovéréaz
23 - Case
postale
102
1000 Lausanne
- [email protected]
Crédits
Photos:21Jean-Bernard
Sieber
www.rozavere.ch
photo ci-contre) aura lieu courant
janvier 2014. Les délais ont été tenus.
Ouverture prévue en janvier
La structure de préparation et d’attente à
l’hébergement (SPAH) est sur la bonne voie.
Les aménagements extérieurs sont terminés
et les travaux d’aménagement intérieur avancent rapidement.
Dans le quartier, chacun a pu constater la
volumétrie définitive du bâtiment et la mise
en place de la toiture aux panneaux photovoltaïques. Courant janvier 2014, le SPAH ouvrira ses portes avec ses 30 lits.
Les délais sont tenus, et j’en profite ici pour
remercier notre architecte, Patrick Boschetti,
et son équipe, ainsi que toutes les entreprises engagées dans ce chantier réalisé en un
temps record, car nous avons commencé fin
janvier après quelques retards liés à la mise à
l’enquête.
Désormais, le SPAH est à bout touchant. Ce
sera un nouveau défi pour notre fondation,
car cette structure, unique dans la commune
de Lausanne, doit permettre d’accueillir des
personnes âgées hospitalisées qui n’ont plus
besoin d’occuper des lits de soins aigus à
l’hôpital, mais qui y restent, faute de place en
EMS. Le CHUV et d’autres hôpitaux de soins
aigus ont grandement besoin de ces lits.
Notre nouvelle structure permettra donc de
soulager la chaine des soins dans la région
lausannoise.
Le projet de SPAH, rappelons-le, a été lancé
en étroite collaboration avec le Département
de la santé et de l’action sociale de PierreYves Maillard.
Dès janvier, notre SPAH sera ouvert. Il
comptera deux unités de 15 lits. une sera
réservée aux patients gériatriques, et
l’autre sera destinée aux patients atteints
de lourdes démences, soit les cas de psychogériatrie. Pour assurer la sécurité de
ces patients souvent désorientés, des systèmes électroniques anti-errance sont prévus.
A La Rozavère, nous préparons activement
l’organisation en vue de cette ouverture, qu’il
s’agisse des soins, du secteur hôtelier, ou des
questions de personnel.
Pierre Ethenoz, directeur
Impressum
Responsable d’édition : Pierre Ethenoz
Édition N° 2 / 2013
Le Messager de La Rozavère
En direct avec...
Patricia Vaucher,
auxiliaire de santé
Croix-Rouge
Patricia Vaucher, auxilaire de santé
Croix-Rouge, qui a organisé la
dernière fête du personnel.
Notre journal donne la parole, dans chacune de ses
éditions, à un collaborateur de l’institution.
Patricia Vaucher, auxiliaire de santé, travaille
à La Rozavère depuis 5 ans et demi. Intégrée
dans l’unité Balzac, elle est très active pour
souder les collaborateurs de l’institution.
On lui doit notamment l’organisation de la
dernière fête du personnel à fin septembre
ainsi que l’animation d’une page Facebook du
personnel de La Rozavère.
Avec une collègue, on a souhaité faire quelque
chose. Lorsque M. Ethenoz a repris la direction, il nous a soutenus dans cette initiative.
La fête du personnel, c’est une fête organisée
par le personnel, en dehors des fêtes officielles
comme celle de Noël.
Que représente pour vous La Rozavère?
l’esprit d’équipe et la communication
Au début, j’étais stagiaire. Ensuite, on m’a proposé de suivre le cours Croix-Rouge. J’apprécie
que les chefs nous motivent à suivre des formations, à nous perfectionner. M. Maillot,
l’infirmier-chef, m’a donné l’envie de parfaire
ma formation.
J’aimerais maintenant commencer une formation d’assistante en soins, pour m’occuper
encore mieux des résidents. Les valeurs de La
Rozavère, c’est d’abord les résidents et le travail en équipe. L’équipe est formidable, même
si ce n’est pas un travail facile tous les jours,
comme partout. Au sein de l’équipe Balzac, on
s’entend effectivement très bien. Et nos initiatives sont soutenues. Par exemple, j’ai fait la
décoration de l’étage avec une collègue infirmière.
entre nous. C’est très important pour
Qu’est-ce qui vous a donné l’envie de vous investir dans l’organisation de fêtes du personnel par exemple?
J’ai toujours aimé organiser des événements. Juste après le décès de Mme Achouri, l’ancienne directrice, il n’y avait plus rien
d’organisé pour le personnel.
« Pour moi La Rozavère, c’est d’abord
notre travail. »
Quel est le bilan de la dernière fête?
Beaucoup de personnes m’ont aidé. Je crois
que le personnel a été très content. Des stagiaires qui y participaient pour la première fois
m’ont dit qu’ils n’avaient jamais été à une fête
comme celle-ci, un peu «fofolle». C’était une
soirée disco, déguisée. Nous avons passé un
bon moment entre nous.
C’est très important pour la cohésion de
l’équipe. Dans notre travail, la collaboration
entre nous est très importante.
La Rozavère en résumé?
L’esprit d’équipe, la communication entre
nous.
La mort dans tous ses états
Soirée intense et riche, mardi 1er octobre, à
La Rozavère qui accueillait Bernard Crettaz
pour un «café mortel». On ne présente
plus Bernard Crettaz, sociologue d’origine
anniviarde et fondateur, dès 1982, de la
Société d’études thanatologiques de Suisse
romande. Ses «cafés mortels» qu’il anime
depuis 10 ans ont pour but de briser le tabou
de la mort en permettant à tous ceux qui y
participent de parler de manière authentique
du plus grand mystère qui nous attend au
terme de notre vie.
Pourquoi le terme de café? Parce que c’est
dans un café que les choses les plus fortes se
disent, et que les émotions et les témoignages
les plus sincères peuvent s’exprimer.
Le café organisé à La Rozavère n’a pas
dérogé à cette règle. Il s’est inscrit d’emblée
dans le cadre de l’accompagnement spirituel
des résidents, que la fondation développe.
Pierre Ethenoz a mentionné l’utilisation de
plus en plus intensive de la chapelle pour des
moments de recueillement ou des cérémonies
funèbres.
En ouverture de soirée, Bernard Crettaz
n’a fixé que deux règles à son auditoire. Il a
demandé à chaque personne de s’exprimer
avec son coeur et ses tripes, sans approche
théorique de la mort. Il voulait des témoignages
personnels. Il a demandé également que
chaque personne qui s’exprime soit écoutée
et que personne ne juge ce qu’elle venait de
dire.
Le pari de tenir un tel événement dans un EMS
n’était pas simple, car le sociologue valaisan
a rappelé qu’il avait souvent été confronté
à un questionnement, voire à de la surprise
lorsqu’il organisait un café qui s’adressait à
une population âgée, par définition proche de
la mort. Comme si c’était encore plus tabou
d’en parler alors que, selon lui, les personnes
âgées n’ont qu’une envie justement: en parler.
La soirée a tenu toutes ses promesses, car
beaucoup de témoignages très forts ont été
exprimés. Un couple a eu la douleur de perdre
un enfant qui s’est suicidé, plusieurs résidents
ont expliqué être prêts à ce passage, ou
encore de nombreux soignants ont dit leurs
difficultés après chaque décès d’un résident
auquel ils finissent toujours par s’attacher
même s’ils doivent rester professionnels.
Pierre Ethenoz a rappelé qu’il y avait entre 40
et 50 décès par année dans un EMS tel que La
Rozavère et que c’est chaque fois une douleur
pour les familles, mais aussi pour le personnel
soignant. La soirée aura permis une prise
de conscience sur cette difficulté pour les
soignants d’être confronté aussi souvent à la
mort, et plusieurs témoignages ont confirmé
l’intuition fondamentale de Bernard Crettaz,
que le tabou de la mort doit être brisé par la
parole.
À ce jour, le Valaisan a animé une centaine
de ces cafés. Il cessera ses activités à la fin
2014, mais il a préparé une relève, et il s’est
dit prêt, vu l’intensité des propos échangés
à La Rozavère, à revenir animer un autre de
ces cafés, avant de prendre sa retraite comme
animateur de ces moments uniques.
Pour en savoir plus:
Bernard Crettaz, Café mortel, Sortir la mort
du silence, Labor et Fides, 2010
Édition N° 2 / 2013
Le Messager de La Rozavère
En direct avec...
Patricia Vaucher,
auxiliaire de santé
Croix-Rouge
Patricia Vaucher, auxilaire de santé
Croix-Rouge, qui a organisé la
dernière fête du personnel.
Notre journal donne la parole, dans chacune de ses
éditions, à un collaborateur de l’institution.
Patricia Vaucher, auxiliaire de santé, travaille
à La Rozavère depuis 5 ans et demi. Intégrée
dans l’unité Balzac, elle est très active pour
souder les collaborateurs de l’institution.
On lui doit notamment l’organisation de la
dernière fête du personnel à fin septembre
ainsi que l’animation d’une page Facebook du
personnel de La Rozavère.
Avec une collègue, on a souhaité faire quelque
chose. Lorsque M. Ethenoz a repris la direction, il nous a soutenus dans cette initiative.
La fête du personnel, c’est une fête organisée
par le personnel, en dehors des fêtes officielles
comme celle de Noël.
Que représente pour vous La Rozavère?
l’esprit d’équipe et la communication
Au début, j’étais stagiaire. Ensuite, on m’a proposé de suivre le cours Croix-Rouge. J’apprécie
que les chefs nous motivent à suivre des formations, à nous perfectionner. M. Maillot,
l’infirmier-chef, m’a donné l’envie de parfaire
ma formation.
J’aimerais maintenant commencer une formation d’assistante en soins, pour m’occuper
encore mieux des résidents. Les valeurs de La
Rozavère, c’est d’abord les résidents et le travail en équipe. L’équipe est formidable, même
si ce n’est pas un travail facile tous les jours,
comme partout. Au sein de l’équipe Balzac, on
s’entend effectivement très bien. Et nos initiatives sont soutenues. Par exemple, j’ai fait la
décoration de l’étage avec une collègue infirmière.
entre nous. C’est très important pour
Qu’est-ce qui vous a donné l’envie de vous investir dans l’organisation de fêtes du personnel par exemple?
J’ai toujours aimé organiser des événements. Juste après le décès de Mme Achouri, l’ancienne directrice, il n’y avait plus rien
d’organisé pour le personnel.
« Pour moi La Rozavère, c’est d’abord
notre travail. »
Quel est le bilan de la dernière fête?
Beaucoup de personnes m’ont aidé. Je crois
que le personnel a été très content. Des stagiaires qui y participaient pour la première fois
m’ont dit qu’ils n’avaient jamais été à une fête
comme celle-ci, un peu «fofolle». C’était une
soirée disco, déguisée. Nous avons passé un
bon moment entre nous.
C’est très important pour la cohésion de
l’équipe. Dans notre travail, la collaboration
entre nous est très importante.
La Rozavère en résumé?
L’esprit d’équipe, la communication entre
nous.
La mort dans tous ses états
Soirée intense et riche, mardi 1er octobre, à
La Rozavère qui accueillait Bernard Crettaz
pour un «café mortel». On ne présente
plus Bernard Crettaz, sociologue d’origine
anniviarde et fondateur, dès 1982, de la
Société d’études thanatologiques de Suisse
romande. Ses «cafés mortels» qu’il anime
depuis 10 ans ont pour but de briser le tabou
de la mort en permettant à tous ceux qui y
participent de parler de manière authentique
du plus grand mystère qui nous attend au
terme de notre vie.
Pourquoi le terme de café? Parce que c’est
dans un café que les choses les plus fortes se
disent, et que les émotions et les témoignages
les plus sincères peuvent s’exprimer.
Le café organisé à La Rozavère n’a pas
dérogé à cette règle. Il s’est inscrit d’emblée
dans le cadre de l’accompagnement spirituel
des résidents, que la fondation développe.
Pierre Ethenoz a mentionné l’utilisation de
plus en plus intensive de la chapelle pour des
moments de recueillement ou des cérémonies
funèbres.
En ouverture de soirée, Bernard Crettaz
n’a fixé que deux règles à son auditoire. Il a
demandé à chaque personne de s’exprimer
avec son coeur et ses tripes, sans approche
théorique de la mort. Il voulait des témoignages
personnels. Il a demandé également que
chaque personne qui s’exprime soit écoutée
et que personne ne juge ce qu’elle venait de
dire.
Le pari de tenir un tel événement dans un EMS
n’était pas simple, car le sociologue valaisan
a rappelé qu’il avait souvent été confronté
à un questionnement, voire à de la surprise
lorsqu’il organisait un café qui s’adressait à
une population âgée, par définition proche de
la mort. Comme si c’était encore plus tabou
d’en parler alors que, selon lui, les personnes
âgées n’ont qu’une envie justement: en parler.
La soirée a tenu toutes ses promesses, car
beaucoup de témoignages très forts ont été
exprimés. Un couple a eu la douleur de perdre
un enfant qui s’est suicidé, plusieurs résidents
ont expliqué être prêts à ce passage, ou
encore de nombreux soignants ont dit leurs
difficultés après chaque décès d’un résident
auquel ils finissent toujours par s’attacher
même s’ils doivent rester professionnels.
Pierre Ethenoz a rappelé qu’il y avait entre 40
et 50 décès par année dans un EMS tel que La
Rozavère et que c’est chaque fois une douleur
pour les familles, mais aussi pour le personnel
soignant. La soirée aura permis une prise
de conscience sur cette difficulté pour les
soignants d’être confronté aussi souvent à la
mort, et plusieurs témoignages ont confirmé
l’intuition fondamentale de Bernard Crettaz,
que le tabou de la mort doit être brisé par la
parole.
À ce jour, le Valaisan a animé une centaine
de ces cafés. Il cessera ses activités à la fin
2014, mais il a préparé une relève, et il s’est
dit prêt, vu l’intensité des propos échangés
à La Rozavère, à revenir animer un autre de
ces cafés, avant de prendre sa retraite comme
animateur de ces moments uniques.
Pour en savoir plus:
Bernard Crettaz, Café mortel, Sortir la mort
du silence, Labor et Fides, 2010
Édition N° 2 / 2013
Le Messager
de La Rozavère
Le personnel des EMS n’est
pas à l’abri des agressions
L’ouverture du SPAH (Structure de
Préparation et d’Attente à l’Hébérgement,
personnel soignant interrogé dans l’ensemble
de la Suisse admet avoir vécu au moins une
agression.
Une étude récente publiée par la Haute école des
sciences appliquées de St-Gall a montré que la violence à l’égart du personnel est aussi présente dans
les EMS.
Les soirées lausannoises où les fêtards
terminent aux urgences ont sensibilisé
l’opinion publique au fait que les soignants
peuvent être agressés. Le CHUV a d’ailleurs
pris des mesures pour lutter contre les
violences faites à son personnel.
Mais la violence à l’égard du personnel
soignant peut également être présente dans
les EMS. Une étude récente publiée par la
Haute école des sciences appliquées de StGall a mis en lumière ce phénomène peu
connu du grand public, mais connu du corps
médical. Injures racistes, noms d’oiseaux,
coups... il semble bien, selon cette étude, que
le personnel soignant doive souvent faire face
à des situations difficiles.
Que le personnel ait vécu ou soit témoin
de maltraitance n’est pas un phénomène
inconnu des responsables des institutions.
C’est la raison pour laquelle l’accent est mis
sur la communication dans les EMS, non pas
pour excuser les gestes déplacés de résidents,
mais pour tenter de replacer ces accès de
violence dans leur contexte. En effet, compte
tenu du prolongement de la durée de vie, les
personnes atteintes de démence sont de plus
en plus nombreuses et constituent des cas de
plus en plus complexes dont le personnel doit
s’occuper.
Selon Pierre Theraulaz, président de
l’Association
suisse
des
infirmiers
et
infirmières, cité par 24 heures, «de nombreux
facteurs peuvent déclencher cette violence.
Cela peut être un environnement nouveau ou
l’entourage inconnu qui perturbe le patient. Il
y a aussi des patients qui n’arrivent plus à se
faire comprendre, ce qui peut engendrer de la
frustration.»
L’étude mentionne notamment un cas en
Suisse alémanique. Selon 24 heures, un
EMS zurichois a comptabilisé quelque 168
incidents en trois mois. L’étude de l’école de
St-Gall avance un chiffre alarmant: 80 % du
Ce journal vous a plu ? Voulez-vous soutenir sa parution future ?
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20.-/année.
Fondation
Rozavère
CCP 10-1753-4Chemin de Rovéréaz 23 - Case postale 102
1000 Lausanne 21 - [email protected]
Impressum
Fondation La Rozavère
Responsable
d’édition:
Pierre
Ethenoz
Chemin de Rovéréaz
23 - Case
postale
102
1000 Lausanne
- [email protected]
Crédits
Photos:21Jean-Bernard
Sieber
www.rozavere.ch
photo ci-contre) aura lieu courant
janvier 2014. Les délais ont été tenus.
Ouverture prévue en janvier
La structure de préparation et d’attente à
l’hébergement (SPAH) est sur la bonne voie.
Les aménagements extérieurs sont terminés
et les travaux d’aménagement intérieur avancent rapidement.
Dans le quartier, chacun a pu constater la
volumétrie définitive du bâtiment et la mise
en place de la toiture aux panneaux photovoltaïques. Courant janvier 2014, le SPAH ouvrira ses portes avec ses 30 lits.
Les délais sont tenus, et j’en profite ici pour
remercier notre architecte, Patrick Boschetti,
et son équipe, ainsi que toutes les entreprises engagées dans ce chantier réalisé en un
temps record, car nous avons commencé fin
janvier après quelques retards liés à la mise à
l’enquête.
Désormais, le SPAH est à bout touchant. Ce
sera un nouveau défi pour notre fondation,
car cette structure, unique dans la commune
de Lausanne, doit permettre d’accueillir des
personnes âgées hospitalisées qui n’ont plus
besoin d’occuper des lits de soins aigus à
l’hôpital, mais qui y restent, faute de place en
EMS. Le CHUV et d’autres hôpitaux de soins
aigus ont grandement besoin de ces lits.
Notre nouvelle structure permettra donc de
soulager la chaine des soins dans la région
lausannoise.
Le projet de SPAH, rappelons-le, a été lancé
en étroite collaboration avec le Département
de la santé et de l’action sociale de PierreYves Maillard.
Dès janvier, notre SPAH sera ouvert. Il
comptera deux unités de 15 lits. une sera
réservée aux patients gériatriques, et
l’autre sera destinée aux patients atteints
de lourdes démences, soit les cas de psychogériatrie. Pour assurer la sécurité de
ces patients souvent désorientés, des systèmes électroniques anti-errance sont prévus.
A La Rozavère, nous préparons activement
l’organisation en vue de cette ouverture, qu’il
s’agisse des soins, du secteur hôtelier, ou des
questions de personnel.
Pierre Ethenoz, directeur
Impressum
Responsable d’édition : Pierre Ethenoz
Édition N° 2 / 2013