Le Messager de La Rozavère Le personnel des EMS n’est pas à l’abri des agressions L’ouverture du SPAH (Structure de Préparation et d’Attente à l’Hébérgement, personnel soignant interrogé dans l’ensemble de la Suisse admet avoir vécu au moins une agression. Une étude récente publiée par la Haute école des sciences appliquées de St-Gall a montré que la violence à l’égart du personnel est aussi présente dans les EMS. Les soirées lausannoises où les fêtards terminent aux urgences ont sensibilisé l’opinion publique au fait que les soignants peuvent être agressés. Le CHUV a d’ailleurs pris des mesures pour lutter contre les violences faites à son personnel. Mais la violence à l’égard du personnel soignant peut également être présente dans les EMS. Une étude récente publiée par la Haute école des sciences appliquées de StGall a mis en lumière ce phénomène peu connu du grand public, mais connu du corps médical. Injures racistes, noms d’oiseaux, coups... il semble bien, selon cette étude, que le personnel soignant doive souvent faire face à des situations difficiles. Que le personnel ait vécu ou soit témoin de maltraitance n’est pas un phénomène inconnu des responsables des institutions. C’est la raison pour laquelle l’accent est mis sur la communication dans les EMS, non pas pour excuser les gestes déplacés de résidents, mais pour tenter de replacer ces accès de violence dans leur contexte. En effet, compte tenu du prolongement de la durée de vie, les personnes atteintes de démence sont de plus en plus nombreuses et constituent des cas de plus en plus complexes dont le personnel doit s’occuper. Selon Pierre Theraulaz, président de l’Association suisse des infirmiers et infirmières, cité par 24 heures, «de nombreux facteurs peuvent déclencher cette violence. Cela peut être un environnement nouveau ou l’entourage inconnu qui perturbe le patient. Il y a aussi des patients qui n’arrivent plus à se faire comprendre, ce qui peut engendrer de la frustration.» L’étude mentionne notamment un cas en Suisse alémanique. Selon 24 heures, un EMS zurichois a comptabilisé quelque 168 incidents en trois mois. L’étude de l’école de St-Gall avance un chiffre alarmant: 80 % du Ce journal vous a plu ? Voulez-vous soutenir sa parution future ? Abonnez-vous au Messager de La Rozavère pourLaCHF 20.-/année. Fondation Rozavère CCP 10-1753-4Chemin de Rovéréaz 23 - Case postale 102 1000 Lausanne 21 - [email protected] Impressum Fondation La Rozavère Responsable d’édition: Pierre Ethenoz Chemin de Rovéréaz 23 - Case postale 102 1000 Lausanne - [email protected] Crédits Photos:21Jean-Bernard Sieber www.rozavere.ch photo ci-contre) aura lieu courant janvier 2014. Les délais ont été tenus. Ouverture prévue en janvier La structure de préparation et d’attente à l’hébergement (SPAH) est sur la bonne voie. Les aménagements extérieurs sont terminés et les travaux d’aménagement intérieur avancent rapidement. Dans le quartier, chacun a pu constater la volumétrie définitive du bâtiment et la mise en place de la toiture aux panneaux photovoltaïques. Courant janvier 2014, le SPAH ouvrira ses portes avec ses 30 lits. Les délais sont tenus, et j’en profite ici pour remercier notre architecte, Patrick Boschetti, et son équipe, ainsi que toutes les entreprises engagées dans ce chantier réalisé en un temps record, car nous avons commencé fin janvier après quelques retards liés à la mise à l’enquête. Désormais, le SPAH est à bout touchant. Ce sera un nouveau défi pour notre fondation, car cette structure, unique dans la commune de Lausanne, doit permettre d’accueillir des personnes âgées hospitalisées qui n’ont plus besoin d’occuper des lits de soins aigus à l’hôpital, mais qui y restent, faute de place en EMS. Le CHUV et d’autres hôpitaux de soins aigus ont grandement besoin de ces lits. Notre nouvelle structure permettra donc de soulager la chaine des soins dans la région lausannoise. Le projet de SPAH, rappelons-le, a été lancé en étroite collaboration avec le Département de la santé et de l’action sociale de PierreYves Maillard. Dès janvier, notre SPAH sera ouvert. Il comptera deux unités de 15 lits. une sera réservée aux patients gériatriques, et l’autre sera destinée aux patients atteints de lourdes démences, soit les cas de psychogériatrie. Pour assurer la sécurité de ces patients souvent désorientés, des systèmes électroniques anti-errance sont prévus. A La Rozavère, nous préparons activement l’organisation en vue de cette ouverture, qu’il s’agisse des soins, du secteur hôtelier, ou des questions de personnel. Pierre Ethenoz, directeur Impressum Responsable d’édition : Pierre Ethenoz Édition N° 2 / 2013 Le Messager de La Rozavère En direct avec... Patricia Vaucher, auxiliaire de santé Croix-Rouge Patricia Vaucher, auxilaire de santé Croix-Rouge, qui a organisé la dernière fête du personnel. Notre journal donne la parole, dans chacune de ses éditions, à un collaborateur de l’institution. Patricia Vaucher, auxiliaire de santé, travaille à La Rozavère depuis 5 ans et demi. Intégrée dans l’unité Balzac, elle est très active pour souder les collaborateurs de l’institution. On lui doit notamment l’organisation de la dernière fête du personnel à fin septembre ainsi que l’animation d’une page Facebook du personnel de La Rozavère. Avec une collègue, on a souhaité faire quelque chose. Lorsque M. Ethenoz a repris la direction, il nous a soutenus dans cette initiative. La fête du personnel, c’est une fête organisée par le personnel, en dehors des fêtes officielles comme celle de Noël. Que représente pour vous La Rozavère? l’esprit d’équipe et la communication Au début, j’étais stagiaire. Ensuite, on m’a proposé de suivre le cours Croix-Rouge. J’apprécie que les chefs nous motivent à suivre des formations, à nous perfectionner. M. Maillot, l’infirmier-chef, m’a donné l’envie de parfaire ma formation. J’aimerais maintenant commencer une formation d’assistante en soins, pour m’occuper encore mieux des résidents. Les valeurs de La Rozavère, c’est d’abord les résidents et le travail en équipe. L’équipe est formidable, même si ce n’est pas un travail facile tous les jours, comme partout. Au sein de l’équipe Balzac, on s’entend effectivement très bien. Et nos initiatives sont soutenues. Par exemple, j’ai fait la décoration de l’étage avec une collègue infirmière. entre nous. C’est très important pour Qu’est-ce qui vous a donné l’envie de vous investir dans l’organisation de fêtes du personnel par exemple? J’ai toujours aimé organiser des événements. Juste après le décès de Mme Achouri, l’ancienne directrice, il n’y avait plus rien d’organisé pour le personnel. « Pour moi La Rozavère, c’est d’abord notre travail. » Quel est le bilan de la dernière fête? Beaucoup de personnes m’ont aidé. Je crois que le personnel a été très content. Des stagiaires qui y participaient pour la première fois m’ont dit qu’ils n’avaient jamais été à une fête comme celle-ci, un peu «fofolle». C’était une soirée disco, déguisée. Nous avons passé un bon moment entre nous. C’est très important pour la cohésion de l’équipe. Dans notre travail, la collaboration entre nous est très importante. La Rozavère en résumé? L’esprit d’équipe, la communication entre nous. La mort dans tous ses états Soirée intense et riche, mardi 1er octobre, à La Rozavère qui accueillait Bernard Crettaz pour un «café mortel». On ne présente plus Bernard Crettaz, sociologue d’origine anniviarde et fondateur, dès 1982, de la Société d’études thanatologiques de Suisse romande. Ses «cafés mortels» qu’il anime depuis 10 ans ont pour but de briser le tabou de la mort en permettant à tous ceux qui y participent de parler de manière authentique du plus grand mystère qui nous attend au terme de notre vie. Pourquoi le terme de café? Parce que c’est dans un café que les choses les plus fortes se disent, et que les émotions et les témoignages les plus sincères peuvent s’exprimer. Le café organisé à La Rozavère n’a pas dérogé à cette règle. Il s’est inscrit d’emblée dans le cadre de l’accompagnement spirituel des résidents, que la fondation développe. Pierre Ethenoz a mentionné l’utilisation de plus en plus intensive de la chapelle pour des moments de recueillement ou des cérémonies funèbres. En ouverture de soirée, Bernard Crettaz n’a fixé que deux règles à son auditoire. Il a demandé à chaque personne de s’exprimer avec son coeur et ses tripes, sans approche théorique de la mort. Il voulait des témoignages personnels. Il a demandé également que chaque personne qui s’exprime soit écoutée et que personne ne juge ce qu’elle venait de dire. Le pari de tenir un tel événement dans un EMS n’était pas simple, car le sociologue valaisan a rappelé qu’il avait souvent été confronté à un questionnement, voire à de la surprise lorsqu’il organisait un café qui s’adressait à une population âgée, par définition proche de la mort. Comme si c’était encore plus tabou d’en parler alors que, selon lui, les personnes âgées n’ont qu’une envie justement: en parler. La soirée a tenu toutes ses promesses, car beaucoup de témoignages très forts ont été exprimés. Un couple a eu la douleur de perdre un enfant qui s’est suicidé, plusieurs résidents ont expliqué être prêts à ce passage, ou encore de nombreux soignants ont dit leurs difficultés après chaque décès d’un résident auquel ils finissent toujours par s’attacher même s’ils doivent rester professionnels. Pierre Ethenoz a rappelé qu’il y avait entre 40 et 50 décès par année dans un EMS tel que La Rozavère et que c’est chaque fois une douleur pour les familles, mais aussi pour le personnel soignant. La soirée aura permis une prise de conscience sur cette difficulté pour les soignants d’être confronté aussi souvent à la mort, et plusieurs témoignages ont confirmé l’intuition fondamentale de Bernard Crettaz, que le tabou de la mort doit être brisé par la parole. À ce jour, le Valaisan a animé une centaine de ces cafés. Il cessera ses activités à la fin 2014, mais il a préparé une relève, et il s’est dit prêt, vu l’intensité des propos échangés à La Rozavère, à revenir animer un autre de ces cafés, avant de prendre sa retraite comme animateur de ces moments uniques. Pour en savoir plus: Bernard Crettaz, Café mortel, Sortir la mort du silence, Labor et Fides, 2010 Édition N° 2 / 2013 Le Messager de La Rozavère En direct avec... Patricia Vaucher, auxiliaire de santé Croix-Rouge Patricia Vaucher, auxilaire de santé Croix-Rouge, qui a organisé la dernière fête du personnel. Notre journal donne la parole, dans chacune de ses éditions, à un collaborateur de l’institution. Patricia Vaucher, auxiliaire de santé, travaille à La Rozavère depuis 5 ans et demi. Intégrée dans l’unité Balzac, elle est très active pour souder les collaborateurs de l’institution. On lui doit notamment l’organisation de la dernière fête du personnel à fin septembre ainsi que l’animation d’une page Facebook du personnel de La Rozavère. Avec une collègue, on a souhaité faire quelque chose. Lorsque M. Ethenoz a repris la direction, il nous a soutenus dans cette initiative. La fête du personnel, c’est une fête organisée par le personnel, en dehors des fêtes officielles comme celle de Noël. Que représente pour vous La Rozavère? l’esprit d’équipe et la communication Au début, j’étais stagiaire. Ensuite, on m’a proposé de suivre le cours Croix-Rouge. J’apprécie que les chefs nous motivent à suivre des formations, à nous perfectionner. M. Maillot, l’infirmier-chef, m’a donné l’envie de parfaire ma formation. J’aimerais maintenant commencer une formation d’assistante en soins, pour m’occuper encore mieux des résidents. Les valeurs de La Rozavère, c’est d’abord les résidents et le travail en équipe. L’équipe est formidable, même si ce n’est pas un travail facile tous les jours, comme partout. Au sein de l’équipe Balzac, on s’entend effectivement très bien. Et nos initiatives sont soutenues. Par exemple, j’ai fait la décoration de l’étage avec une collègue infirmière. entre nous. C’est très important pour Qu’est-ce qui vous a donné l’envie de vous investir dans l’organisation de fêtes du personnel par exemple? J’ai toujours aimé organiser des événements. Juste après le décès de Mme Achouri, l’ancienne directrice, il n’y avait plus rien d’organisé pour le personnel. « Pour moi La Rozavère, c’est d’abord notre travail. » Quel est le bilan de la dernière fête? Beaucoup de personnes m’ont aidé. Je crois que le personnel a été très content. Des stagiaires qui y participaient pour la première fois m’ont dit qu’ils n’avaient jamais été à une fête comme celle-ci, un peu «fofolle». C’était une soirée disco, déguisée. Nous avons passé un bon moment entre nous. C’est très important pour la cohésion de l’équipe. Dans notre travail, la collaboration entre nous est très importante. La Rozavère en résumé? L’esprit d’équipe, la communication entre nous. La mort dans tous ses états Soirée intense et riche, mardi 1er octobre, à La Rozavère qui accueillait Bernard Crettaz pour un «café mortel». On ne présente plus Bernard Crettaz, sociologue d’origine anniviarde et fondateur, dès 1982, de la Société d’études thanatologiques de Suisse romande. Ses «cafés mortels» qu’il anime depuis 10 ans ont pour but de briser le tabou de la mort en permettant à tous ceux qui y participent de parler de manière authentique du plus grand mystère qui nous attend au terme de notre vie. Pourquoi le terme de café? Parce que c’est dans un café que les choses les plus fortes se disent, et que les émotions et les témoignages les plus sincères peuvent s’exprimer. Le café organisé à La Rozavère n’a pas dérogé à cette règle. Il s’est inscrit d’emblée dans le cadre de l’accompagnement spirituel des résidents, que la fondation développe. Pierre Ethenoz a mentionné l’utilisation de plus en plus intensive de la chapelle pour des moments de recueillement ou des cérémonies funèbres. En ouverture de soirée, Bernard Crettaz n’a fixé que deux règles à son auditoire. Il a demandé à chaque personne de s’exprimer avec son coeur et ses tripes, sans approche théorique de la mort. Il voulait des témoignages personnels. Il a demandé également que chaque personne qui s’exprime soit écoutée et que personne ne juge ce qu’elle venait de dire. Le pari de tenir un tel événement dans un EMS n’était pas simple, car le sociologue valaisan a rappelé qu’il avait souvent été confronté à un questionnement, voire à de la surprise lorsqu’il organisait un café qui s’adressait à une population âgée, par définition proche de la mort. Comme si c’était encore plus tabou d’en parler alors que, selon lui, les personnes âgées n’ont qu’une envie justement: en parler. La soirée a tenu toutes ses promesses, car beaucoup de témoignages très forts ont été exprimés. Un couple a eu la douleur de perdre un enfant qui s’est suicidé, plusieurs résidents ont expliqué être prêts à ce passage, ou encore de nombreux soignants ont dit leurs difficultés après chaque décès d’un résident auquel ils finissent toujours par s’attacher même s’ils doivent rester professionnels. Pierre Ethenoz a rappelé qu’il y avait entre 40 et 50 décès par année dans un EMS tel que La Rozavère et que c’est chaque fois une douleur pour les familles, mais aussi pour le personnel soignant. La soirée aura permis une prise de conscience sur cette difficulté pour les soignants d’être confronté aussi souvent à la mort, et plusieurs témoignages ont confirmé l’intuition fondamentale de Bernard Crettaz, que le tabou de la mort doit être brisé par la parole. À ce jour, le Valaisan a animé une centaine de ces cafés. Il cessera ses activités à la fin 2014, mais il a préparé une relève, et il s’est dit prêt, vu l’intensité des propos échangés à La Rozavère, à revenir animer un autre de ces cafés, avant de prendre sa retraite comme animateur de ces moments uniques. Pour en savoir plus: Bernard Crettaz, Café mortel, Sortir la mort du silence, Labor et Fides, 2010 Édition N° 2 / 2013 Le Messager de La Rozavère Le personnel des EMS n’est pas à l’abri des agressions L’ouverture du SPAH (Structure de Préparation et d’Attente à l’Hébérgement, personnel soignant interrogé dans l’ensemble de la Suisse admet avoir vécu au moins une agression. Une étude récente publiée par la Haute école des sciences appliquées de St-Gall a montré que la violence à l’égart du personnel est aussi présente dans les EMS. Les soirées lausannoises où les fêtards terminent aux urgences ont sensibilisé l’opinion publique au fait que les soignants peuvent être agressés. Le CHUV a d’ailleurs pris des mesures pour lutter contre les violences faites à son personnel. Mais la violence à l’égard du personnel soignant peut également être présente dans les EMS. Une étude récente publiée par la Haute école des sciences appliquées de StGall a mis en lumière ce phénomène peu connu du grand public, mais connu du corps médical. Injures racistes, noms d’oiseaux, coups... il semble bien, selon cette étude, que le personnel soignant doive souvent faire face à des situations difficiles. Que le personnel ait vécu ou soit témoin de maltraitance n’est pas un phénomène inconnu des responsables des institutions. C’est la raison pour laquelle l’accent est mis sur la communication dans les EMS, non pas pour excuser les gestes déplacés de résidents, mais pour tenter de replacer ces accès de violence dans leur contexte. En effet, compte tenu du prolongement de la durée de vie, les personnes atteintes de démence sont de plus en plus nombreuses et constituent des cas de plus en plus complexes dont le personnel doit s’occuper. Selon Pierre Theraulaz, président de l’Association suisse des infirmiers et infirmières, cité par 24 heures, «de nombreux facteurs peuvent déclencher cette violence. Cela peut être un environnement nouveau ou l’entourage inconnu qui perturbe le patient. Il y a aussi des patients qui n’arrivent plus à se faire comprendre, ce qui peut engendrer de la frustration.» L’étude mentionne notamment un cas en Suisse alémanique. Selon 24 heures, un EMS zurichois a comptabilisé quelque 168 incidents en trois mois. L’étude de l’école de St-Gall avance un chiffre alarmant: 80 % du Ce journal vous a plu ? Voulez-vous soutenir sa parution future ? Abonnez-vous au Messager de La Rozavère pourLaCHF 20.-/année. Fondation Rozavère CCP 10-1753-4Chemin de Rovéréaz 23 - Case postale 102 1000 Lausanne 21 - [email protected] Impressum Fondation La Rozavère Responsable d’édition: Pierre Ethenoz Chemin de Rovéréaz 23 - Case postale 102 1000 Lausanne - [email protected] Crédits Photos:21Jean-Bernard Sieber www.rozavere.ch photo ci-contre) aura lieu courant janvier 2014. Les délais ont été tenus. Ouverture prévue en janvier La structure de préparation et d’attente à l’hébergement (SPAH) est sur la bonne voie. Les aménagements extérieurs sont terminés et les travaux d’aménagement intérieur avancent rapidement. Dans le quartier, chacun a pu constater la volumétrie définitive du bâtiment et la mise en place de la toiture aux panneaux photovoltaïques. Courant janvier 2014, le SPAH ouvrira ses portes avec ses 30 lits. Les délais sont tenus, et j’en profite ici pour remercier notre architecte, Patrick Boschetti, et son équipe, ainsi que toutes les entreprises engagées dans ce chantier réalisé en un temps record, car nous avons commencé fin janvier après quelques retards liés à la mise à l’enquête. Désormais, le SPAH est à bout touchant. Ce sera un nouveau défi pour notre fondation, car cette structure, unique dans la commune de Lausanne, doit permettre d’accueillir des personnes âgées hospitalisées qui n’ont plus besoin d’occuper des lits de soins aigus à l’hôpital, mais qui y restent, faute de place en EMS. Le CHUV et d’autres hôpitaux de soins aigus ont grandement besoin de ces lits. Notre nouvelle structure permettra donc de soulager la chaine des soins dans la région lausannoise. Le projet de SPAH, rappelons-le, a été lancé en étroite collaboration avec le Département de la santé et de l’action sociale de PierreYves Maillard. Dès janvier, notre SPAH sera ouvert. Il comptera deux unités de 15 lits. une sera réservée aux patients gériatriques, et l’autre sera destinée aux patients atteints de lourdes démences, soit les cas de psychogériatrie. Pour assurer la sécurité de ces patients souvent désorientés, des systèmes électroniques anti-errance sont prévus. A La Rozavère, nous préparons activement l’organisation en vue de cette ouverture, qu’il s’agisse des soins, du secteur hôtelier, ou des questions de personnel. Pierre Ethenoz, directeur Impressum Responsable d’édition : Pierre Ethenoz Édition N° 2 / 2013
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