Le messager 2014 - Fondation la Rozavère

Le Messager
de La Rozavère
Inauguration officielle
La Rozavère est la plus ancienne
institution du genre dans le canton de
Vaud. Elle s’est constamment adaptée
afin de répondre aux besoins de ses
pensionnaires.
Pierre-Yves Maillard est venu à
l’inauguration officielle du SPAH en mars
dernier, 2 ans après avoir déjà honoré de
sa présence lors du 125e anniversaire de La
Rozavère.
Des discours soulignant la satisfaction
générale à la suite de la rapide édification du
SPAH: telle a été la tonalité de l’inauguration
officielle du nouveau bâtiment de la Fondation
le 28 mars dernier. La cérémonie a permis aux
différents orateurs de rappeler l’importance
d’une chaîne de soins bien coordonnée dans
la région lausannoise, dont La Rozavère est
un maillon essentiel avec ses 162 lits.
Parmi les orateurs, le conseiller d’État PierreYves Maillard, chef du DSAS et président
du gouvernement, a souligné l’étroite
collaboration entre son département et
La Rozavère qui a permis de mener à bien
ce projet très rapidement. Les travaux
Un EMS en profonde mutation
commencés au printemps 2013 ont été
terminés au début de cette année et la mise
en service a pu se faire à mi-janvier, grâce
aux délais tenus avec fermeté par l’architecte
Patrick Boschetti et son équipe.
Le SPAH est un bel outil de travail au service
d’une population qui a besoin d’aide. Il
répond à un réel besoin. Il permet aux
patients hospitalisés dans des lits de soins
aigus de trouver un espace plus adapté à leurs
besoins, en attendant un placement définitif
dans un EMS. Les intervenants n’ont pas
manqué de souligner que le SPAH, quelques
semaines après sa mise en service, affichait
déjà complet.
Le prochain numéro du Messager de La Rozavère, après l’été, ne sera plus distribué en
tous-ménages. Le journal sera disponsible sur notre site Internet www.rozavere.ch.
Néanmoins, si vous désirez toujours recevoir notre journal dans sa version papier, vous
pouvez vous abonner pour CHF 20.-/année. (CCP 10-1753-4)
Fondation La Rozavère
Chemin de Rovéréaz 23 - Case postale 102
1000 Lausanne 21 - [email protected]
Fondation La Rozavère
Impressum
Chemin
de Rovéréaz
23 - Case
postale
102
Responsable
d’édition:
Pierre
Ethenoz
1000 Lausanne 21 - [email protected]
Crédits
Photos: Jean-Bernard Sieber
www.rozavere.ch
Impressum
Responsable d’édition : Pierre Ethenoz
Le SPAH, (Structure de préparation et
d’attente à l’hébergement) a ouvert ses portes
le 20 janvier dernier.
Très rapidement il a atteint son but et affiche
complet. La mission confiée par les autorités
sanitaires cantonales est donc parfaitement
relevée par notre Fondation. Je me réjouis
de cette collaboration fructueuse avec le
département dirigé par le Conseiller d’État
Pierre-Yves Maillard.
Ce dernier nous a fait l’honneur, malgré son
emploi du temps chargé, de se joindre à nous
pour l’inauguration officielle.
La Rozavère est la plus ancienne institution
du genre dans le canton de Vaud. Elle s’est
constamment adaptée afin de répondre aux
besoins de ses pensionnaires. Actuellement,
un grand projet de rénovation doit lui
permettre de faire face aux défis futurs.
Ainsi, le besoin en chambres individuelles
se fait de plus en plus sentir, raison pour
laquelle nous menons un gros projet de
modernisation qui s’étalera sur environ 8
ans. Il consistera essentiellement à la mise en
chambres individuelles de tout l’EMS.
En marge d’infrastructures modernes et
confortables, La Rozavère entend aussi
offrir à ses résidents des conditions à la
hauteur de leurs besoins, actuels ou à
venir.
Ainsi, un cybercafé installé dans les locaux
connaît un succès croissant, tout comme
les ateliers «Wii» qui font appel aux
technologies des jeux vidéo et qui offrent
aux résidents des activités ludiques et variées.
Pierre Ethenoz
Directeur
Les générations à venir, elles, n’auront pas
eu le même vécu. Elles auront sans doute un
niveau d’exigences plus élevé. Les structures
devront donc impérativement s’adapter en
conséquence.
Édition N° 2 / 2014
Le Messager de La Rozavère
En direct avec...
Le SPAH affiche déjà complet
le Dr Stéphane Rochat,
médecin du SPAH
Notre journal donne la parole, dans chacune de ses
éditions, à un collaborateur de l’institution.
Depuis l’ouverture du SPAH en janvier
dernier, le Dr Stéphane Rochat assure le suivi
médical des résidents de cette nouvelle unité.
Il collabore avec le Dr Philippe Vuillemin
médecin responsable de la fondation.
Quel est votre parcours?
Jusqu’à l’ouverture du SPAH, je travaillais au
service de gériatrie du CHUV, comme médecin
associé. Je me suis installé au nouveau Centre
Médical d’Épalinges depuis le début de cette
année et j’ai une activité au SPAH deux demijournées par semaine.
Vu ma spécialisation en gériatrie, il y a un
grand intérêt pour moi de travailler au SPAH.
Auparavant, j’avais notamment occupé un
poste au CUTR de Sylvana, avec une mission
de réadaptation de patients âgés. La gériatrie
est un domaine riche grâce aux contacts avec
les résidents tout en tenant compte de leur
parcours de vie. Il y a le patient, mais aussi sa
famille, le contexte social. L’approche de la
personne est globale et elle est essentiellement
centrée sur la qualité de vie et le maintien des
capacités fonctionnelles.
Quel premier bilan médical tirez-vous du
SPAH?
Le bilan est très positif, en particulier en ce qui
concerne l’investissement des équipes. Elles
sont motivées et dynamiques. Le SPAH remplit
son rôle, puisqu’il y a déjà eu de nombreux
départs pour d’autres EMS et de nouvelles
entrées. Son rôle de lieu de transition entre
l’hôpital et le placement en EMS fonctionne
bien. On se rend compte qu’on a des résidents
qui sont peut-être un peu plus instables que
dans un EMS habituel, et surtout beaucoup de
nouveaux qui arrivent. Au SPAH, on a souvent
plusieurs entrées par semaine, des personnes
qui arrivent avec des problèmes médicaux
plus ou moins résolus. Ce n’est pas forcément
étonnant, car ce sont des résidents avec des
problématiques complexes, qui justement ne
trouvent pas de place rapidement en EMS.
Les problèmes qui font qu’ils ne trouvent pas
de place sont parfois reportés ici au SPAH. Je
pense à des troubles du comportement liés
à certaines maladies de type démence ou à
une forme d’instabilité médicale. De plus,
ils arrivent dans un contexte de crise et de
changement de cadre de vie majeur.
Est-ce que la division de psychogériatrie est
plus difficile à gérer?
Je n’ai pas ce sentiment, en tout cas sur le plan
médical. Certes en psychogériatrie, il y a plus de
résidents avec des troubles du comportement,
mais les équipes soignantes sont efficaces
pour prendre en charge ces situations. Sinon,
il n’y a pas de grosses différences.
Est-ce que le concept du SPAH est compris
par les familles?
Oui la plupart du temps, même si cela reste
une solution intermédiaire qui ne devrait
probablement pas exister. Chacun devrait
pouvoir trouver un EMS quand il doit être
placé. Les résidents ne comprennent pas
toujours qu’ils devront changer de lieu après
quelques semaines. Beaucoup s’attachent au
lieu et aux équipes. C’est la preuve de la qualité
des équipes et des locaux.
C’était attendu par le Département de l’action
sociale et la santé et par la Fondation; ce
n’est donc pas une surprise. Le SPAH de La
Rozavère est occupé à 100 %, preuve de son
besoin évident dans le réseau de soins de
la région lausannoise. A fin avril, quelque 3
mois après l’ouverture, 50 entrées avaient été
enregistrées, contre 21 sorties.
Comme prévu, c’est le CHUV qui adresse
au SPAH le plus grand nombre de résidents,
suivi par l’unité de psychiatrie de l’âge
avancé à Prilly. Quant aux départs, ils sont
dus essentiellement au fait que des places
se libèrent dans les EMS de la région, mais
on note tout de même quelques cas de
réadmission au CHUV.
Les premiers chiffres de fréquentation du
SPAH font apparaître que la durée moyenne
de séjour est de 32 jours, ce qui confirme la
nouvelle structure dans sa mission d’attente
pour un hébergement définitif.
Si, comme le précise le Dr Stéphane Rochat
(ci-contre), les familles comprennent le sens
de ce placement provisoire, il est évident que
certains résidents s’attachent rapidement à ce
nouveau lieu de vie et n’ont guère envie de
repartir après quelques semaines.
C’est pourtant la règle de fonctionnement du
SPAH. Rappelons qu’un résident du SPAH
ne peut pas apporter de meubles personnels
dans sa chambre, pour éviter de créer un
attachement trop important.
Reste
que
la
disponibilité
et
le
professionnalisme des équipes, ainsi que le
cadre de vie dans lequel s’inscrit le SPAH,
créent des conditions très favorables. Elles
ne passent pas inaperçues et contribuent à
l’excellente réputation de La Rozavère.
Fin avril, la Fédération des paroisses
catholiques du canton soulignait, en s’en
félicitant, le soin apporté à l’accompagnement
des résidents, en particulier au niveau
spirituel, et écrivait:
«Vivre dans un bâtiment moderne, au calme,
sur un site doté d’espaces naturels en nombre,
apaise les patients, les rassure même. Certes,
ils ne peuvent entrer et sortir des lieux sans
l’accord de leur soignant, inviter à leur table
des visiteurs sans avoir prévenu le personnel
de service, mais la demeure, l’espace
extérieur, l’emplacement dans les hauts de
Lausanne sont conçus pour offrir à celles et
ceux qui recevront là des soins (psychiatrie,
gériatrie) un climat humain apaisant.»
L’accent
mis
à
La
Rozavère
sur
l’accompagnement spirituel, en particulier les
cérémonies à la chapelle, est également salué.
Édition N° 2 / 2014
Le Messager de La Rozavère
En direct avec...
Le SPAH affiche déjà complet
le Dr Stéphane Rochat,
médecin du SPAH
Notre journal donne la parole, dans chacune de ses
éditions, à un collaborateur de l’institution.
Depuis l’ouverture du SPAH en janvier
dernier, le Dr Stéphane Rochat assure le suivi
médical des résidents de cette nouvelle unité.
Il collabore avec le Dr Philippe Vuillemin
médecin responsable de la fondation.
Quel est votre parcours?
Jusqu’à l’ouverture du SPAH, je travaillais au
service de gériatrie du CHUV, comme médecin
associé. Je me suis installé au nouveau Centre
Médical d’Épalinges depuis le début de cette
année et j’ai une activité au SPAH deux demijournées par semaine.
Vu ma spécialisation en gériatrie, il y a un
grand intérêt pour moi de travailler au SPAH.
Auparavant, j’avais notamment occupé un
poste au CUTR de Sylvana, avec une mission
de réadaptation de patients âgés. La gériatrie
est un domaine riche grâce aux contacts avec
les résidents tout en tenant compte de leur
parcours de vie. Il y a le patient, mais aussi sa
famille, le contexte social. L’approche de la
personne est globale et elle est essentiellement
centrée sur la qualité de vie et le maintien des
capacités fonctionnelles.
Quel premier bilan médical tirez-vous du
SPAH?
Le bilan est très positif, en particulier en ce qui
concerne l’investissement des équipes. Elles
sont motivées et dynamiques. Le SPAH remplit
son rôle, puisqu’il y a déjà eu de nombreux
départs pour d’autres EMS et de nouvelles
entrées. Son rôle de lieu de transition entre
l’hôpital et le placement en EMS fonctionne
bien. On se rend compte qu’on a des résidents
qui sont peut-être un peu plus instables que
dans un EMS habituel, et surtout beaucoup de
nouveaux qui arrivent. Au SPAH, on a souvent
plusieurs entrées par semaine, des personnes
qui arrivent avec des problèmes médicaux
plus ou moins résolus. Ce n’est pas forcément
étonnant, car ce sont des résidents avec des
problématiques complexes, qui justement ne
trouvent pas de place rapidement en EMS.
Les problèmes qui font qu’ils ne trouvent pas
de place sont parfois reportés ici au SPAH. Je
pense à des troubles du comportement liés
à certaines maladies de type démence ou à
une forme d’instabilité médicale. De plus,
ils arrivent dans un contexte de crise et de
changement de cadre de vie majeur.
Est-ce que la division de psychogériatrie est
plus difficile à gérer?
Je n’ai pas ce sentiment, en tout cas sur le plan
médical. Certes en psychogériatrie, il y a plus de
résidents avec des troubles du comportement,
mais les équipes soignantes sont efficaces
pour prendre en charge ces situations. Sinon,
il n’y a pas de grosses différences.
Est-ce que le concept du SPAH est compris
par les familles?
Oui la plupart du temps, même si cela reste
une solution intermédiaire qui ne devrait
probablement pas exister. Chacun devrait
pouvoir trouver un EMS quand il doit être
placé. Les résidents ne comprennent pas
toujours qu’ils devront changer de lieu après
quelques semaines. Beaucoup s’attachent au
lieu et aux équipes. C’est la preuve de la qualité
des équipes et des locaux.
C’était attendu par le Département de l’action
sociale et la santé et par la Fondation; ce
n’est donc pas une surprise. Le SPAH de La
Rozavère est occupé à 100 %, preuve de son
besoin évident dans le réseau de soins de
la région lausannoise. A fin avril, quelque 3
mois après l’ouverture, 50 entrées avaient été
enregistrées, contre 21 sorties.
Comme prévu, c’est le CHUV qui adresse
au SPAH le plus grand nombre de résidents,
suivi par l’unité de psychiatrie de l’âge
avancé à Prilly. Quant aux départs, ils sont
dus essentiellement au fait que des places
se libèrent dans les EMS de la région, mais
on note tout de même quelques cas de
réadmission au CHUV.
Les premiers chiffres de fréquentation du
SPAH font apparaître que la durée moyenne
de séjour est de 32 jours, ce qui confirme la
nouvelle structure dans sa mission d’attente
pour un hébergement définitif.
Si, comme le précise le Dr Stéphane Rochat
(ci-contre), les familles comprennent le sens
de ce placement provisoire, il est évident que
certains résidents s’attachent rapidement à ce
nouveau lieu de vie et n’ont guère envie de
repartir après quelques semaines.
C’est pourtant la règle de fonctionnement du
SPAH. Rappelons qu’un résident du SPAH
ne peut pas apporter de meubles personnels
dans sa chambre, pour éviter de créer un
attachement trop important.
Reste
que
la
disponibilité
et
le
professionnalisme des équipes, ainsi que le
cadre de vie dans lequel s’inscrit le SPAH,
créent des conditions très favorables. Elles
ne passent pas inaperçues et contribuent à
l’excellente réputation de La Rozavère.
Fin avril, la Fédération des paroisses
catholiques du canton soulignait, en s’en
félicitant, le soin apporté à l’accompagnement
des résidents, en particulier au niveau
spirituel, et écrivait:
«Vivre dans un bâtiment moderne, au calme,
sur un site doté d’espaces naturels en nombre,
apaise les patients, les rassure même. Certes,
ils ne peuvent entrer et sortir des lieux sans
l’accord de leur soignant, inviter à leur table
des visiteurs sans avoir prévenu le personnel
de service, mais la demeure, l’espace
extérieur, l’emplacement dans les hauts de
Lausanne sont conçus pour offrir à celles et
ceux qui recevront là des soins (psychiatrie,
gériatrie) un climat humain apaisant.»
L’accent
mis
à
La
Rozavère
sur
l’accompagnement spirituel, en particulier les
cérémonies à la chapelle, est également salué.
Édition N° 2 / 2014
Le Messager
de La Rozavère
Inauguration officielle
La Rozavère est la plus ancienne
institution du genre dans le canton de
Vaud. Elle s’est constamment adaptée
afin de répondre aux besoins de ses
pensionnaires.
Pierre-Yves Maillard est venu à
l’inauguration officielle du SPAH en mars
dernier, 2 ans après avoir déjà honoré de
sa présence lors du 125e anniversaire de La
Rozavère.
Des discours soulignant la satisfaction
générale à la suite de la rapide édification du
SPAH: telle a été la tonalité de l’inauguration
officielle du nouveau bâtiment de la Fondation
le 28 mars dernier. La cérémonie a permis aux
différents orateurs de rappeler l’importance
d’une chaîne de soins bien coordonnée dans
la région lausannoise, dont La Rozavère est
un maillon essentiel avec ses 162 lits.
Parmi les orateurs, le conseiller d’État PierreYves Maillard, chef du DSAS et président
du gouvernement, a souligné l’étroite
collaboration entre son département et
La Rozavère qui a permis de mener à bien
ce projet très rapidement. Les travaux
Un EMS en profonde mutation
commencés au printemps 2013 ont été
terminés au début de cette année et la mise
en service a pu se faire à mi-janvier, grâce
aux délais tenus avec fermeté par l’architecte
Patrick Boschetti et son équipe.
Le SPAH est un bel outil de travail au service
d’une population qui a besoin d’aide. Il
répond à un réel besoin. Il permet aux
patients hospitalisés dans des lits de soins
aigus de trouver un espace plus adapté à leurs
besoins, en attendant un placement définitif
dans un EMS. Les intervenants n’ont pas
manqué de souligner que le SPAH, quelques
semaines après sa mise en service, affichait
déjà complet.
Le prochain numéro du Messager de La Rozavère, après l’été, ne sera plus distribué en
tous-ménages. Le journal sera disponsible sur notre site Internet www.rozavere.ch.
Néanmoins, si vous désirez toujours recevoir notre journal dans sa version papier, vous
pouvez vous abonner pour CHF 20.-/année. (CCP 10-1753-4)
Fondation La Rozavère
Chemin de Rovéréaz 23 - Case postale 102
1000 Lausanne 21 - [email protected]
Fondation La Rozavère
Impressum
Chemin
de Rovéréaz
23 - Case
postale
102
Responsable
d’édition:
Pierre
Ethenoz
1000 Lausanne 21 - [email protected]
Crédits
Photos: Jean-Bernard Sieber
www.rozavere.ch
Impressum
Responsable d’édition : Pierre Ethenoz
Le SPAH, (Structure de préparation et
d’attente à l’hébergement) a ouvert ses portes
le 20 janvier dernier.
Très rapidement il a atteint son but et affiche
complet. La mission confiée par les autorités
sanitaires cantonales est donc parfaitement
relevée par notre Fondation. Je me réjouis
de cette collaboration fructueuse avec le
département dirigé par le Conseiller d’État
Pierre-Yves Maillard.
Ce dernier nous a fait l’honneur, malgré son
emploi du temps chargé, de se joindre à nous
pour l’inauguration officielle.
La Rozavère est la plus ancienne institution
du genre dans le canton de Vaud. Elle s’est
constamment adaptée afin de répondre aux
besoins de ses pensionnaires. Actuellement,
un grand projet de rénovation doit lui
permettre de faire face aux défis futurs.
Ainsi, le besoin en chambres individuelles
se fait de plus en plus sentir, raison pour
laquelle nous menons un gros projet de
modernisation qui s’étalera sur environ 8
ans. Il consistera essentiellement à la mise en
chambres individuelles de tout l’EMS.
En marge d’infrastructures modernes et
confortables, La Rozavère entend aussi
offrir à ses résidents des conditions à la
hauteur de leurs besoins, actuels ou à
venir.
Ainsi, un cybercafé installé dans les locaux
connaît un succès croissant, tout comme
les ateliers «Wii» qui font appel aux
technologies des jeux vidéo et qui offrent
aux résidents des activités ludiques et variées.
Pierre Ethenoz
Directeur
Les générations à venir, elles, n’auront pas
eu le même vécu. Elles auront sans doute un
niveau d’exigences plus élevé. Les structures
devront donc impérativement s’adapter en
conséquence.
Édition N° 2 / 2014