entre nous Mensuel des Agents du Département - CG974 Numéro 14 • AOÛT 2014 Dossier du mois La Direction des Bâtiments et Espaces Publics ZOOM La Direction des Bâtiments et Espaces Publics ENTRETIEN AVEC… Jean-François Hoarau, Gaëlle Jean-Armand Moutien TOILE DE FOND L’atelier BOIS DE GOYAVIER NOS AGENTS ONT DU TALENT Nicolas Defondaumière Rosier, entre nous Le mot de la rédac C’est la rentrée et les sites les plus en vue de nos villes sont, sans aucun doute, les établissements scolaires. Outre les écoles primaires pour les petits et les lycées pour les grands, il y a bien entendu les collèges dont la construction, la rénovation et l’entretien relèvent de la compétence du Conseil Général. Ces missions sont de la responsabilité de la Direction des Bâtiments et Espaces Publics (DBEP) qui, plus largement, assure le suivi de l’ensemble des constructions de la collectivité. Aussi, dans ce numéro d’Entre Nous, découvrez comment les équipes et services de la DBEP remplissent leurs missions. Vous aurez l’occasion de vous familiariser avec une nouvelle activité, lancée à la fin de l’année 2011 : l’atelier « Bois de Goyavier ». Après un mois de pause, retrouvez les habituelles rubriques telles que l’actu RH, les mouvements du personnel et la rencontre avec nos collègues talentueux. Revivez enfin en images le Grand Tournoi de Football aux couleurs du Mondial qui s’est déroulé le 2 juillet dernier au Stade olympique Julius Bénard de Saint-Paul. Bonne Lecture ! ez une info, ECRIVEZ-NOUS, Propos ité à venir signalez une actual s Huma ines Direction des Ressource Interne n Cel lule Communicatio rce Sou la de 10, rue 97488 Saint-Denis Cedex [email protected] r Ma il: commu nication-in 2 ou 3419 305 ou 4 349 90 Tel: 0262 EN TR E NOUS artement Mensuel des agents du Dép CG974 NION Conseil généra l de La REU 2, rue de la Source 97488 Saint-Denis Cedex : Rose CAFARELLI Directrice de la publication ion interne Rédact ion : Communicat Sioulone, ie Luc rieMa Faustine Bègue, Hadrien Faivre , Daniel Lebon Photos : Erland De Vienne Maquette : Gris Turquoise Erratum : lors du dernier numéro du magazine, nous avions commis une erreur dans l’intitulé du poste de Monsieur Frédéric MANGATA, ce dernier est : responsable de la cellule Mobilier au sein de la DMG. Numéro 14 AOUT 2014 Zoom sur… 3 La Direction des Bâtiments et Espaces Publics • Mot du Directeur Jean-Claude LAFFIN - Les biens départementaux : un patrimoine important et diversifié - Une gestion dynamique du patrimoine comme levier de développement - Une direction technique et opérationnelle • Les services de la DBEP • Mot de Michel Courteaud Toile de fond 7 • L’Atelier Bois de goyavier Entretien avec … 9 • Jean-François Hoarau, Responsable de la filière Bois de goyavier • Gaëlle Rosier, gestionnaire immobilier • Jean-Armand Moutien, chef de sites zone Ouest Actus RH 12 • Élections professionnelles • Le cadre d’emploi des Adjoints techniques territoriaux et agents de maîtrise Ça Bouge 14 Nos agents 15 ont du talent • Nicolas Defondaumière, passionné de moto trial Service public 16 • Retour sur le Grand tournoi de Football Zoom sur... L a Direction des BâtimentS et Espaces Publics Jean-Claude laffiN Le mot du Directeur « Notre ambition permanente : réactivité, maitrise des coûts et des délais, qualité » La Direction des Bâtiments et des Espaces Publics (DBEP), appelée Direction du Patrimoine jusqu’en 2012, a pour vocation de gérer le patrimoine bâti et non bâti du Département, et de mettre à disposition de ses occupants, des bâtiments adaptés à leurs missions, dans le respect de la réglementation et des objectifs financiers fixés par la collectivité. • L es biens départementaux : un patrimoine important et diversifié Le Conseil Général de La Réunion est le plus important propriétaire foncier de l’île. Il possède près de 100 000 hectares de foncier, soit près de 40 % du territoire. Son patrimoine, riche et diversifié, résulte de l’histoire de l’île (héritage de l’ancienne colonie, décentralisations successives et acquisitions récentes pour répondre aux compétences légales). Néanmoins, 95% de ce patrimoine est composé de foncier non bâti (forêts, Espaces Naturels Sensibles, foncier agricole, foncier économique du Port, foncier routier, foncier lié à l’irrigation, etc). Sur le plan du bâti, la Direction gère 395 biens, majoritairement des propriétés départementales, soit 365 hectares de terrains d’assiette (Terrains composés de plusieurs parcelles cadastrales sur lesquelles sont implantés un ou plusieurs bâtiments) et plus de 550 000 mètres carrés de planchers, répartis sur plus de 1500 bâtiments. Ces biens sont répartis en grandes typologies liées aux compétences départementales : collèges, médico-social, administratif, culturel, touristique…. Près de 96 % de ce patrimoine est utilisé. A ce jour, il reste quelques biens vacants pouvant, à l’avenir, être valorisés. • Une gestion dynamique du patrimoine comme levier de développement Malgré un contexte économique social et financier difficile, notre direction est chargée de mettre en œuvre une gestion patrimoniale dynamique favorisant le développement économique et l’emploi, et répondant aux objectifs stratégiques fixés par la collectivité. Nous devons : ›O ptimiser et valoriser le patrimoine : les 3 - regrouper les services et rentabiliser les occupations, - réduire les charges locatives et privilégier l’usage du Département dans son propre patrimoine, - contribuer à l’équilibre budgétaire en valorisant par des ventes ou des appels à projets biens vacants ou « à optimiser ». ›A ssurer les responsabilités de ›S outenir l’économie - anticiper les besoins des usagers, - connaître les sites (carnets de santé) et mettre en place la programmation financière et technique en découlant, - construire des bâtiments nouveaux, - restructurer et réhabiliter les sites existants, - conserver le patrimoine historique, - assurer l’entretien et la maintenance du patrimoine, - r especter les réglementations s’appliquant aux bâtiments. - organiser la commande publique pour l’adapter au tissu économique du BTP (TPE-PME) et mettre en œuvre les engagements du Small Business Act (travailler en priorité avec les entreprises réunionnaises), - intégrer des clauses d’insertion dans les marchés publics, - proposer des biens permettant des micro-activités économiques favorisant l’insertion. propriétaire et de maître d’ouvrage dans le cadre de ses compétences : du BTP et l’insertion : › I ntégrer la qualité durable dans l’acte de construire et maintenir le patrimoine : - maîtriser l’énergie et développer le recours aux énergies renouvelables, - maîtriser le confort thermique, le confort acoustique, la gestion de l’eau, la qualité de l’air, les déchets de chantiers et d’activités, l’entretien maintenance et le coût global des bâtiments, - intégrer des clauses environnementales dans les marchés publics à contracter. • Une direction technique et opérationnelle Le panel des missions de notre direction est vaste. Il va de la construction d’un collège à la logistique technique d’une manifestation en passant par la petite réparation. Pour cela, les 160 agents de la DBEP couvrent plus d’une dizaine de métiers du bâtiment, de l’immobilier et de la gestion administrative, allant de l’ouvrier professionnel à l’ingénieur, du préventionniste sécurité à l’expert immobilier. La direction est organisée en cinq services, par grand métier technique, (que nous détaillerons plus bas), avec chacun son champ de compétences et son cœur de métier. Néanmoins, nous fonctionnons souvent en mode projet lorsqu’une opération l’exige. Pour l’entretien et la maintenance, des cellules délocalisées dans les quatre arrondissements et sur les sites importants (Source, Victoire) permettent de répondre rapidement aux demandes des usagers. Les petites interventions sont réalisées soit en régie, soit en entreprise suivant leur nature. Depuis 2011, l’atelier de régie héberge également l’unité AREAMN, qui porte le développement de la filière Bois de Goyaviers, une filière à laquelle nous avons consacré une double-page dans ce numéro. Notre production permet la réalisation de 20 à 30 Millions d’euros de travaux d’investissements annuels, suivant la programmation retenue et de 7,5 Millions d’euros de dépenses de fonctionnement (entretien, fluides, impôts taxes, locations, fournitures et outillages,…). En tant que maître d’ouvrage et propriétaire, nous travaillons avec les partenaires externes du bâtiment (architectes, bureaux d’études, entreprises, artisans, contrôleurs techniques, coordonnateur sécurité, géotechniciens, géomètres, programmistes, etc) et de l’immobilier (notaires, promoteurs, agences immobilières, experts d’assurances, bailleurs sociaux). Notre ambition permanente : réactivité, qualité et maîtrise des coûts et des délais Les Grands projets à livrer dans les 3 ans : › Reconstruction de la Maison Départementale du Port : › Nouvelle Antenne de Paris : Décembre 2014 Décembre 2014 › Reconstruction de la Maison Départementale de Saint-Gilles : › Construction du collège Rocquefeuil à Saint-Paul : Fin 2016 Août 2017 4 Zoom sur... LES SERVICES DE L A DBEP La Direction des Bâtiments et Espaces Publics se compose de 5 services, dont : • 3 services opérationnels Le service GESTION DES SITES : Il assure la fonction propriétaire immobilier et technique. Il porte la stratégie de valorisation, la gestion immobilière et les transactions. Il élabore l’inventaire immobilier et technique, les schémas directeurs par clients, la programmation pluriannuelle financière et technique et les études préalables d’opérations. Service Le service CONDUITE D’OPERATIONS : Il assure la maîtrise d’ouvrage et la conduite des opérations de constructions nouvelles, d’extension, de réhabilitation et de grosses réparations depuis la phase Programme jusqu’à la Garantie de Parfait Achèvement. Service sites ges tion des pér ationS conduite d’o Le service ENTRETIEN REPARATIONS : Il met en œuvre l’entretien courant du parc bâti : dépannages, entretien, petits travaux d’améliorations, en régie ou en entreprises. Il pilote la maintenance préventive (contrats d’entretiens) sur les biens et les équipements. Il assure l’assistance technique et les astreintes sur les événements organisés par la collectivité et développe les nouvelles filières de matériaux naturels (goyaviers, bambous...) favorisant l’insertion. • 2 services supports transversaux Service Le service STRATEGIES ET PROSPECTIVES : Il élabore, met en œuvre et évalue les grandes politiques techniques transversales (Qualité Environnementale, Energie, Accessibilité Handicap, Sécurité Incendie, Hygiène, Santé : Amiante, légionellose, etc). Il assure la veille réglementaire technique et élabore les cahiers des charges référentiels, assiste et forme les services opérationnels et contrôle la prise en compte de la qualité dans les projets. Le service RESSOURCES ET METHODES : 5 Il assure le suivi budgétaire et comptable de la direction, pilote l’activité de la direction (contrôle de gestion, tableaux de bord, processus), assure la veille juridique pour les marchés, élabore les nouveaux outils de commande publique, gère les moyens en relation avec les directions centrales (RH, DMG, DEMS), l’accueil, l’archivage et la capitalisation des données et des documents. Service a r ations entretien rép prospectiv es str atégies et Service ressources et méthodes Organigramme de la direction des Bâ&ments et PUBLICS des Espaces Publics des BÂTIMENTS ETDirec&on DES ESPACES 6 bis, rue Rontaunay 97400 Saint-Denis Tél. : 0262 90 86 86 Fax : 0262 90 86 41 Mel : [email protected] Direc&on LAFFIN Jean-Claude GALLIX Sylvie Stratégie et Prospec&ves Ges&on de sites Conduite d’opéra&ons Entre&en et Répara&ons Ressources et Méthodes JULLIAN Patrice (pi) ROCHARD Sophie (pi) THOMAS Frédéric SACRI Jean Hubert GARBAL Sylvain LAKANE Elodie BADAT Zaheda BEAUDRON Juliana TIAN VAN KAI Sylvie FERRERE Guylène MARIMOUTOU Vanessa RODONY Dimitri ………………. Politiques spécifiques • JULLIAN Patrice Foncier Grands Travaux Cellule Handicap Sites Clients Nord Sites Clients Est-Sud-O Moyens Gestion Immobilière LALLEMAND Joël CLAIN Ivrin ELLY Jean Marie MESCLIER Bénédicte • ROSIER PAYET Gaele • GRONDIN Gérard • HOARAU Mathieu • MARTIN Murielle • HAFEJI Bilal Site Source • GOBELIN Pascal • HO SHING Dominique LEBON Sylvie BOULANGER Sandrine • ASERVADOMPOULLE • MIROUVI Michelle Travaux Sud-Ouest Site Victoire APAVOU Pierre • CANGIALOSI Gabriel • OMARJEE • RAMIN Collèges • LAURET Stéphanie • RAJERISON Chafika Gestion technique N/E • LEBOIS Marina • DUCHEMANN Michel Règlementations techniques • ISIDORE Sylvie Médico social • POTHIN Mikaele • SALVAN Nadine Travaux Nord-Est Gestion technique S/O • CLOTAGATILDE Cédric • ROMAN Miquel Gestion des occupants - plans Administratif et Culturel • DE FONDAUMIERE Nicolas • ROBERT Philippe • INGAR Idriss • QUERRIOUX Sylvain CHANE KENE Frédéric HOAREAU Patrice LALLEMAND Célestine LEPAUL Jacqueline WONG HONG CHEONG Celine • BACCA Christian • BARET Hugues • HOARAU André • MICHEL Patrice • RIVIERE CHristian • BATAILLE J. Bernard • FONTAINE Fabrice • MAILLOT Monise • RIVIERE Laurent • CADIL Patrick • COURTOIS Jacky • LAUBER M.Jeanne • GRONDIN Gérard • GUICHARD Frédérique • MAZEAU Moïse INDIANA Frédérique Site Nord SIMATAVE Christian • VAITINADAPOULLE P Maintenance préventive GUICHARD Willy • HOUPIART J.Claude • NOTAISE Jacky • ARHIMAN Gaëlle • OULEDIE Gérald • IBAO Laurence • BARRET Jasmine • PAQUIRY Christop. • BOYER Emmanuel • ITARRE Christelle • LOMBARD X. Vincent • PAYET Gilles Bernard • CAVERY Tony • LOUGNON Jérôme • POONOOSAWMY F. • CLAIN Stéphane • QUELALE Franck G. • MAILLOT Alcide • CLORATE Julien • RELA Nicolas • MAILLOT Kévin • DALLEAU Dimitri • DELARICHAUDY A. • MARDAYE Jean-‐Luc • RIBECQ Sébas&en • MARGUERITE Tony • SAVRIMOUTOU E. • ETHEOCLE Willy • ETHEVE C. Dominique • MARTINO Bertrand • SOULAIMANA Adiani • ZITOUMBI Rashad • MERIAN Laurent • FILAIN Cédric • FONTAINE Bernard • MOUCAMOUINE M. • GRONDIN Guy • GRONDIN Jérome • BOURGIN Gérome AREAMN HOAREAU J.François • BRENNUS Tony • (cf. liste ci-contre) Site Sud BENARD Philippe • BIJOUX Dieudonné • HUET Johan • FONTAINE J. • PORTOS J.François Site Ouest MOUTIEN J.Armand • ELISABETH J.E. • GRONDIN J.P. Site Est • HOAREAU Eric • CRIMO Julie • TOSSEM Magalie Comptabilité DE PINDRAY Hanta MALBROUCK R.M. • FRANCOISE M.Annick • PANSHBAYA Reza • PAUSE Elise May • POTTER Raymonde • RIVIERE Bernard Gestion Directe ………………… Magasin • LAURENT J.Pascal • MISME Jerome Menuiserie GRONDIN Jean Yves • HANNEQUIN Joël. • FRANCOIS MARIE M. • DESILES J. • LAMOUREUX M. • GRONDIN J.D Electricité • NARASSAMY JM • MAILLOT R; • JUSTINE J. Ferronnerie et polyval. • JEAN FRANCOIS JY • ……….. Peinture • CERVEAU Gonzaque • CLAIN JF • NICE P. • JACQUET Commande publique CLOTAGATIDE R.Mery CHINJOIE Anne Sophie • ……………………. Evénementiel + Marchés à bons de commande • LAUDE Jean Michel Ressources Humaines • GAZE Tatiana Michel courteaud DGA - Pôle infrastructures et développement AU REVOIR JEAN-CLAUDE Après 28 années de bons et loyaux services, le chemin professionnel de Jean Claude Laffin se sépare maintenant de celui du Département. C’est désormais une collectivité voisine qui pourra bénéficier de toutes les qualités professionnelles et humaines de notre Directeur des Bâtiments et des Espaces Publics. A cette occasion, nous présentons à Jean Claude Laffin nos meilleurs vœux pour cette nouvelle étape professionnelle, mais, aussi, nous lui exprimons toute notre reconnaissance et tous nos remerciements pour les valeurs et les qualités qui lui sont propres. Jean Claude Laffin va beaucoup nous manquer tant travailler avec lui a été un réel plaisir et une expérience professionnelle enrichissante. Il fait partie de ceux qui font grandir et progresser tous ceux qui ont eu la chance de le côtoyer. Il fait aussi partie de ceux qui portent à un haut niveau les notions de valeur-travail, d’expertise-métier, d’entreprise, en même temps que d’activité humaine. Nous sommes nombreux à pouvoir témoigner de ses qualités à travers ses précieux conseils, son humanité, sa sincérité, son écoute et sa volonté de bien faire. Il est pour nous tous un grand collègue qui restera imprimé dans notre mémoire. Merci à jean Claude pour ce qu’il a fait et ce qu’il est, au niveau de toutes ses équipes, de la Direction Générale Adjointe, et beaucoup plus largement. 6 toile de fond Atelier Bois de Goyavier ou l’histoire incroyable d’une peste végétale devenue une niche de développement Généralement considéré comme une peste végétale à la Réunion, le bois de goyavier peut aussi s’avérer une vraie belle opportunité pour notre île. Ses propriétés exceptionnelles en font effectivement un matériau idéal pour des créations artisanales très diverses. Conscient de ces atouts, depuis 2011, le Conseil général soutient activement la structuration et le développement d’une filière « Bois de Goyavier de la Réunion » en vue de conquérir le marché local dans un premier temps, avec des perspectives d’export à terme. Au-delà du soutien que le Conseil général apporte au développement d’une filière innovante, la collectivité mise également sur la création d’entreprises et d’emplois dans un secteur à fort potentiel économique. Les enjeux économiques de la filière « Bois de Goyavier » • L’action publique est un levier d’insertion. • Des partenariats constructifs internes (autres directions) et externes existent : ONF, GLAIVE, GCEIP, ADIPE, Réseau Points Chances. • Le développement est d’autant plus pertinent que le Conseil Général investit massivement (10 Millions d’euro annuels) sur le milieu naturel classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. • 40 % du territoire de La Réunion relève du domaine départemento-domanial représentant 850 kms de sentier de randonnées et 21 ENS (Espaces Naturels Sensibles), soit 1500 km² de la superficie de l’île. Les Grands Objectifs • Mise en place d’une stratégie de développement : - Structurer une filière goyavier de la récolte à la fabrication de produits; - Former et rendre autonome les personnes et participer au développement sur le secteur marchand de l’activité. • Mise en œuvre : - Articuler les dispositifs du Conseil général et ceux de droit commun à chaque étape de la filière. - Promouvoir les produits issus de la filière au sein du patrimoine de la Collectivité. Cette démarche volontariste offre plusieurs avantages : - Obtenir une matière première bon marché tout en débarrassant certaines zones d’une peste végétale. 7 - Créer des emplois et à moyen terme développer une filière. La filière se structure autour de 4 grands axes : › Le mobilier urbain : poubelles, bancs, abris voyageurs...; › Le mobilier d’intérieur : chaises, tables, tabourets, lampes...; › Des objets divers : lampes, brise-vues, portecrayons, cendriers, range-CD, trophées, porte-lettres...; ›D es cabanes / hébergements insolites : Cabanes dans les arbres, nids de bélier... et des aménagements extérieurs : Kiosques, fascines, bordurettes de jardin... toile de fond L’objectif insertion de l’atelier « Bois de Goyavier » Bien qu’il ne s’agisse pas d’une formation à proprement parler, le dispositif a vocation à offrir à ses bénéficiaires, des perspectives dans un domaine d’activité porteur. A travers un parcours d’insertion professionnelle, l’atelier leur transmet un savoir-faire et des compétences professionnelles dans un métier de l’artisanat. Depuis 2011, ce sont pas moins de 200 jeunes qui ont bénéficié de ce dispositif de formation. ›› L’Espace Reydellet offre une nouvelle visibilité à l’activité Bois de Goyavier Les trois grandes étapes de la formation : • Acquisition des compétences à l’Atelier du Chaudron • Mise en application du savoir-faire acquis dans d’autres contextes (Collèges, Espaces Verts…) • Accompagnement dans la création d’entreprise (exemple : l’Atelier Bois de Goyavier implanté à la Plaine des Cafres). Les débouchés pour les artisans formés par le dispositif « Atelier Bois de Goyavier » : •E mploi salarié dans le privé • Installation en tant qu’auto-entrepreneur •C réation d’Entreprise via une SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif) Inauguré au mois de décembre dernier, situé dans le bas de la Rivière en lieu et place d’un collège créé en 1950, cet espace veut dynamiser le quartier tant d’un point de vue culturel, social, que professionnel. Ainsi, l’Atelier Bois de Goyavier, dont la structure mère est localisée au Chaudron, s’est installé en antenne de production et d’exposition où travaillent certains des jeunes artisans formés à la maîtrise de ce bois de qualité. Aussi depuis le 1er août, le site dispose d’un véritable « showroom ». Les visiteurs peuvent ainsi se laisser tenter par une réalisation artisanale en divers matériaux dont ceux en bois de goyavier. L’Atelier Bois de Goyavier en chiffres • Le 28 décembre 2011 : ouverture au 11, rue Gabriel de Kerveguen à Sainte-Clotilde. • 2 6 personnes travaillent actuellement à l’Atelier départemental et plus d’une cinquantaine a été formée par Jean-François HOAREAU, ébéniste de formation, formateur et responsable de la structuration de la filière Bois de goyavier. • Plus de 2500 gaulettes par semaine sont collectées pour transformation. • Près de 900 objets et / ou mobiliers tant urbains que d’intérieur ont été réalisés depuis l’ouverture. • Ordre de prix : 250 € pour une poubelle, 150 € pour un banc, 15 € pour un plateau, 38 € pour un tabouret. 8 ENTRETIEN AVEC… je a n-fr a nçois HOARA U Jean-Francois Hoarau DEPB-Responsable de la filière Bois de goyavier « Mon objectif, c’est la transmission de savoirS » Comment s’est organisée la filière Bois de Goyavier au Conseil général ? La mise en place d’une nouvelle micro-filière passe par trois grandes étapes : la matière première, la production et la commercialisation ou l’écoulement. Pour ce qui est de la matière première, le moins que l’on puisse dire est que ce ne fut pas compliqué : le goyavier étant une peste végétale il était aisé de s’en procurer dans nos forêts et espaces naturels. Du point de vue de la production, il y a eu trois aspects majeurs à traiter : le savoir-faire, la formation de la main d’œuvre et la mise en place d’outils de fabrication adaptés. Enfin pour ce qui est de l’écoulement de la production, si le premier marché de la filière a été la commande publique en mobiliers urbains, des points de vente accessibles aux particuliers se sont développés, comme le showroom de l’Espace Reydellet où, depuis le 1er Août, les promeneurs peuvent s’offrir un objet conçu en bois de goyavier. Peut-on parler d’une filière écologique ? L’affirmation est tout à fait exacte. Tout d’abord la prolifération difficilement contrôlable du goyavier en fait une peste végétale qui, au-delà du culinaire, restait tout à fait inexploitable. Or notre atelier lui ouvre indiscutablement un nouveau marché. L’argument « écologique » au moment de créer la filière fut tel que l’on a décidé de pousser l’idée encore plus loin via un mixte de la matière boisée et de plastique recyclé. Trois spécialistes du rotin et de l’empaillage ont ainsi expérimenté une technique ancestrale pour réutiliser des matériaux d’aujourd’hui, dont on ne sait vraiment que faire. Ainsi, de vielles bâches dans lesquelles ils découpent et toronnent des lanières sont tressées avec du jonc ou du bois de goyavier, permettant la création de bancs, de chaises et d’autres assises du quotidien. Le résultat est probant et très coloré. Ces pièces uniques sont à retrouver à l’Espace Reydellet. « Nous avons vraiment souhaité partir de produits nouveaux plutôt que de réutiliser les concepts déjà très présents sur les marchés de l’île. 9 Votre métier initial est ébéniste, quel est votre parcours exactement ? Au départ je travaille autour de la menuiserie, l’ébénisterie ou encore la charpente. Il faut dire que ma passion du bois remonte à l’enfance avec mon grand-père charpentier. C’est à ses côtés que j’ai appris toutes les bases sur le bois. Souvent, je venais l’aider dans son travail, et il m’autorisait à participer au démontage d’objets, un exercice qui m’a beaucoup appris. Mais depuis toujours, je considère ma formation comme incomplète et je n’ai jamais cessé de m’intéresser au bois : ses propriétés, ses variétés, ses possibilités. Ma philosophie du métier c’est d’« apprendre à faire une même chose via différentes méthodes, adaptées aux moyens de l’instant ». A 27 ans, mon objectif n’était plus la production du bois et sa transformation mais la transmission de savoirs. J’ai alors orienter ma carrière vers la formation pour adultes. Une expérience professionnelle très riche et marquante. Finalement, j’ai opté pour un retour aux sources, sur un terrain que je possédais sur la route du volcan, au niveau de Bourg-Murât ou j’ai construit ma maison, mon atelier et ma boutique. Plus besoin de prendre la voiture le matin, plus de nuisances sonores inutiles. Je me suis ainsi concentré sur la création artisanale pendant une douzaine d’années. Puis, un jour, deux journalistes de l’Express sont venus me voir pour me consacrer un reportage. Quelques semaines plus tard, après la parution de l’article, un artisan de la Creuse, animateur économique au sein de la chambre de commerce de sa région, m’a contacté alors qu’il s’apprêtait à venir en séjour à la Réunion. Nous avons échangé sur la technique de travail des bois durs. Quelques mois plus tard, je suis allé le voir dans la Creuse. A son tour, il m’a montré comment il travaillait le châtaigner, un bois, selon lui semblable, au bois de goyavier. A mon retour, j’ai fabriqué une étuve destinée au travail de ce bois et j’ai décidé de participer à divers salons, entre autres en métropole. Après une rencontre avec un professionnel pour qui l’irrégularité de ce bois n’était pas un problème mais une marque d’authenticité, j’ai compris que la filière avait un gros potentiel. J’ai donc poursuivi mon exploration de ce nouveau matériau, en proposant des éléments de l’habitat de demain. Un jour j’ai reçu un appel de la Présidente qui me dit être intéressée par la transformation du bois de goyavier. Je la rencontre. Je la suis dans son enthousiasme et me voici de nouveau rattrapé par le virus de la formation, et compte tenu du potentiel de développement de la filière, je ne suis pas prêt de m’arrêter. gaële rosier-pay e t Gaële ROSIER-PAYET DBEP-Service gestion des sites gestionnaire immobilier collèges « L’étendue et la diversité du Patrimoine du Département ont quelque chose d’unique... » Pouvez-vous nous expliquer quelles sont les missions du service Gestion de sites? Le service gestion de sites assure la gestion immobilière et technique de tous les sites bâtis ou non bâtis du Département (propriétés, locations, conventions, occupants, impôts, charges, taxes, programmation de travaux…). Il réalise, entre autres, les transactions immobilières : acquisitions, ventes, baux à long terme. Le service travaille pour que le patrimoine soit une Ressource en repérant et valorisant les biens vacants, non utilisés ou sous-utilisés. Un des axes actuels est la recherche de parcelles non bâties pouvant héberger des micro-activités permettant l’insertion par le développement économique. Ainsi, nous travaillons par nature et typologie de biens (bâtis ou non bâtis, terrains à vocation agricole, infrastructures routières, bâtiments administratifs, collèges, établissements médico-sociaux, bâtiments touristiques et culturels, etc.). Chaque gestionnaire a en charge une ou plusieurs typologies de biens avec, en plus pour le bâti, une gestion en binôme (un gestionnaire immobilier et, un ou plusieurs gestionnaires techniques). Quel est votre rôle au sein de ce service ? Pour ma part, j’occupe le poste de gestionnaire immobilier des 77 collèges de l’île et je suis, principalement en charge de la maîtrise ou de la régularisation foncière des terrains, qui historiquement ne sont pas encore tous propriété du Conseil Général (héritage de la Décentralisation). Dans ce cadre, je m’occupe d’établir des actes authentiques administratifs. J’assure également tous les aspects concernant le « voisinage » : les bornages avec les géomètres, le découpage des terrains des collèges quand il faut inclure ou exclure des emprises inutilisées, les relations avec les voisins, les négociations foncières avec les autres collectivités, etc. Je coordonne les états des lieux dans les logements de fonction ; j’actualise les données d’occupation ou de surfaces pour les impôts et les calculs des taxes. Je tiens à jour les nouvelles surfaces construites tous les ans dans les collèges, pour le calcul des dotations de fonctionnement ou les impôts. Je travaille très fréquemment avec le service des Hypothèques ou les Archives départementales pour les recherches de propriété et la publication des actes, mais aussi avec la Direction de l’Education pour traiter de nombreuses questions. Je donne, notamment, un avis sur toutes les demandes de conventions et de mises à disposition sur le terrain ou les locaux d’un collège (par exemple, mise à disposition des équipements sportifs aux mairies pour les besoins associatifs). En plus de mon poste de gestionnaire immobilier des collèges, j’assiste la Responsable du service pour la mise en place de l’Inventaire de tout le patrimoine immobilier du Département, via un projet dynamique de base de données liée au Système d’Information Géographique du Département. Cela demande un travail titanesque, le contrôle de plus de 5600 parcelles, avec à l’appui photographies aériennes et vérification des titres de propriété. J’aide également à la structuration et à la gestion du fonds documentaire immobilier et technique des biens immobiliers du Département. Qu’est-ce qui vous plaît particulièrement dans votre métier ? L’étendue et la diversité du patrimoine du Département ont quelque chose d’unique qui rend le métier de gestionnaire immobilier tout à fait passionnant. Les cas spécifiques et particuliers ne sont pas rares. Dans mes recherches de propriétés, je retrouve des actes manuscrits très anciens et originaux, avec de magnifiques cartes de la Réunion très atypiques. Il y a également le statut particulier des Biens Départementaux Domaniaux, qui sont issus de la répartition des biens de l’ancienne colonie, où certains des biens sont propriété du Département mais avec un usage réservé à l’Etat. L’immobilier et le foncier peuvent paraître des domaines austères et administratifs, mais il y a un enchaînement d’étapes tellement variées (« travail de fourmi » pour les recherches de propriété, élaboration d’actes juridiques, délimitations de terrain, négociations foncières, vérifications de plans, relationnel usager et terrain), que cela en fait un métier dynamique, véritablement passionnant, avec beaucoup de contacts humains. 10 j e a n -a r m a n d Mou tien Jean-Armand MOUTIEN DBEP-Service gestion des sites Gestionnaire de site zone Ouest « Nous avons un rôle de <chargé de clientèle” et de service <après vente” de proximité pour nos bâtiments. » En quoi consiste le métier de gestionnaire de site ? Au sein du service Entretien Réparations de la DBEP, j’assure la fonction de chef de sites. Je suis responsable de plus de 60 sites départementaux de l’arrondissement ouest (hors collèges). Pour faire simple, nous avons un rôle de «chargé de clientèle» et de service «après vente» de proximité pour nos bâtiments. L’éventail de nos interventions est très large : du dépannage d’une climatisation à la réhabilitation complète et intérieure d’un bâtiment après un incendie, en passant par la dératisation d’une parcelle. Pour cela, je travaille en étroite collaboration avec l’arrondissement ouest et souvent avec les services de la DMG et de la DEMS. Depuis que j’occupe ce poste (7 ans), le métier s’est complexifié. Il y a de nouvelles exigences du Code des Marchés Publics et des évolutions réglementaires dans le domaine de la sécurité, de l’hygiène et de la santé. Désormais, il devient de plus en plus difficile d’intervenir dans des délais courts, compte tenu de toutes les étapes et des procédures à respecter. Comment êtes vous arrivé à ce poste. Quel est votre parcours ? J’ai un BAC F2 (en électronique) et le niveau de BTS en électronique. A l’issue de mon cursus scolaire, j’ai travaillé dans diverses entreprises de bâtiment et de téléphonie, tout en étant bénévole dans différentes associations. J’ai poursuivi en occupant un poste d’emploi jeune dans une Fédération d’associations : «écrivain public» et responsable administratif. A ce titre, j’ai aidé les personnes du quartier dans leurs démarches administratives et les associations à monter leurs projets dans divers domaines (environnement, culturel, sportif et humanitaire). Cette expérience m’a permis de découvrir le fonctionnement des différents organismes publics (Mairies, Département, Région et intercommunalités) et de développer ainsi mon sens du service public. A l’issue de mon contrat, j’ai intégré le Département comme agent d’accueil. Très vite, j’ai consolidé des connaissances en rédaction administrative et organisation et démontré mon savoir faire avec les usagers. Puis s’est présentée l’opportunité d’occuper le poste de responsable de la cellule délocalisée de la DBEP dans le secteur ouest. Ainsi, j’ai pu retrouver la fibre technique de ma formation initiale et de mes premières expériences professionnelles dans le bâtiment. Depuis, grâce à de nombreux échanges avec mes collègues et par des formations ciblées, j’ai pu développer mon efficacité et mes techniques (sécurité, prévention, hygiène) pour mieux remplir les missions qui me sont confiées. Si un jeune aspirait à faire ce métier de proximité avec l’usager des bâtiments, je lui conseillerais de se former dans les domaines techniques concernés mais surtout d’être disponible, organisé et d’avoir constamment à l’esprit le souci de satisfaire son client. Dans ce métier, il est nécessaire d’être réactif et de savoir prendre des décisions car nous intervenons dans l’urgence mais notre motivation reste la satisfaction des usagers. ➞ Pilotage et coordination de la cellule ➞ Réception et suivi des demandes des usagers ➞ Réalisation des dépannages (en régie ou avec des entreprises) ➞S uivi des interventions d’entretien et de maintenance des équipements techniques et des composants des bâtiments ➞ Réalisation des travaux d’aménagements et d’amélioration (inférieurs à 20 KE) ➞ Assurer la logistique technique pour l’organisation des manifestations dans l’arrondissement ➞ Circulation des informations (états techniques de connaissance du patrimoine) vers la direction centrale ➞É tablissement des programmations pluriannuelles de grosses réparations 11 Actus RH L’agenda des événements du Conseil général 4 décembre 2014 ELECTIONS PROFESSIONNELLES Un grand moment de démocratie sociale Le 4 décembre 2014, on vote pour les représentants du personnel Qui sont les représentants du personnel? Quel est leur rôle? - des délégués syndicaux - des porte-paroles - des défenseurs de nos droits d’agent public - nos représentants sur des sujets du quotidien (conditions de travail, congés, organisation des services, situation individuelle, carrière) Comment et où votera-t-on? • Les bureaux de vote de l’enceinte administrative seront ouverts de 8h à 16h le jeudi 4 décembre 2014. Les agents voteront pendant les heures de service : - Secteur Nord : Hôtel du Département à Saint-Denis Pour les agents exerçant à Saint-Denis et Sainte-Marie - Secteur Est : Collège chemin Morin à Saint-André Pour les agents exerçant leurs fonctions à SainteSuzanne, Saint-André, Salazie, Bras-Panon, Saint- Benoit, Sainte-Rose, la Plaine des Palmistes - Secteur Sud : Arrondissement Sud 44 bis, rue Archambaud à Saint-Pierre Pour les agents exerçant leurs fonctions à Cilaos, Saint-Louis, Saint-Pierre, Le Tampon, Les Avirons, l’Etang Salé, l’Entre-Deux, Petite-île, Saint-Joseph et Saint-Philippe - Secteur Ouest : Arrondissement Ouest – Saint Paul Pour les agents exerçant leurs fonctions à La Possession, Le Port, Saint-Paul, Trois Bassin et Saint-Leu •O u par correspondance à compter du 25 novembre 2014. Pour les agents n’exerçant pas leurs fonctions au siège du bureau de vote de leur secteur, en congé parental, en congé de présence parentale, en congés annuels, en congés maladie, longue maladie, longue durée, maternité, adoption, formation professionnelle, syndicale, associatif… ), à temps partiel, en décharge au titre de l’activité syndicale ou ne pouvant se rendre aux urnes en raison de nécessité de service. Les agents admis à voter par correspondance recevront leur kit de vote par correspondance (bulletin et enveloppe) au plus tard le 25 novembre 2014. 12 Quel est l’objet du vote ? Pour qui voter ? - pour une liste entière de candidats, représentants en Commission Administrative Paritaire (CAP) et Comité Technique (CT) - 9 syndicats sont susceptibles de se présenter à ces élections. Ils seront connus le 4 novembre 2014 - es agents recevront la profession de foi et la liste des candidats à leur domicile • La Commission Administrative Paritaire (CAP) Les membres traitent les questions individuelles concernant les fonctionnaires territoriaux (carrière, positions administratives) • Le Comité Technique (CT) Il donne son avis ou est consulté sur des questions relatives à l’organisation et au fonctionnement des services, aux évolutions administratives ayant un impact sur le personnel, aux grandes orientations sur les effectifs, à la formation. • Le Comité d’Hygiène et de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) Le Comité d’Hygiène et de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) traite des questions relatives à la protection de la santé et de la sécurité des agents ainsi qu’à l’amélioration des conditions de travail. Suite à la parution de nouveaux textes règlementaires, il n’y a plus d’élection pour les membres du CHSCT. Ils sont désignés par les organisations syndicales sur la base des résultats obtenus aux élections du Comité Technique. Qui votera ? • Pour la Commission Administrative Paritaire (CAP) : - les fonctionnaires titulaires à temps complet ou non complet, en position d’activité, de détachement ou de congé parental - les fonctionnaires mis à disposition dont la collectivité d’origine est le Conseil Général et les fonctionnaires détachés dans une autre collectivité - les fonctionnaires en détachement dans notre collectivité. • Pour le Comité Technique (CT) : - les fonctionnaires titulaires ou stagiaires en activité, en congé parental, en détachement ou à disposition au Conseil Général - les agents contractuels de droit public et privé en CDI ou CDD de 6 mois minimum, en exercice, en congé rémunéré ou parental - les agents mis à disposition des organisations syndicales ayant le Conseil Général pour collectivité d’origine - les assistants familiaux permanents en position d’activité ou en congé parental - les collaborateurs de cabinet. Actus RH LE CADRE D’EMPLOI DES ADJOINTS TECHNIQUES Décret 2006-1691 du 22.12.2006, portant statut particulier des Adjoints techniques territoriaux précisant les conditions spécifiques à remplir par les agents de catégories C pour accéder à l’avancement. AVANCEMENT DE GRADE L’avancement de grade s’effectue toujours par voie d’inscription à un tableau annuel d’avancement établi : au choix, après avis de la CAP Adjoint Technique Principal de 1ère classe Adjoint Technique Principal de 2ème classe • 2 ans d’ancienneté dans le 6ème échelon et • 5 ans de services effectifs dans le grade • Avoir atteint le 5ème échelon Accès au cadre d’Emploi Liste d’aptitude après concours et Adjoint Technique de 1ère classe • 6 ans de services effectifs dans le cadre d’emplois • Examen professionnel et • Avoir atteint le 7ème échelon • Avoir atteint le 4 ème échelon et • 3 ans de services effectifs dans le grade et Adjoint Technique de 2ème classe • 10 ans de services effectifs dans le grade PROMOTION INTERNE Changement de cadre d’emploi - Adjoint Technique de 1ère classe - Adjoint Technique Principal de 2ème classe - Adjoint Technique Principal de 1ère classe Agent de Maîtrise Ancienneté Examens Professionnels • 11 ans au moins de services effectifs dans leur cadre d’emplois et s’il y a lieu dans les cadres d’emplois suivants : - des agents territoriaux des services techniques - des agents d’entretien territoriaux - des conducteurs de véhicules territoriaux + • 6ème échelon au moins du grade d’adjoint technique de 1ère classe + • avoir accompli la totalité de ses obligations de formation de professionnalisation (attestation du CNFPT) • 8 ans de services effectifs dans leur cadre d’emplois : - des agents territoriaux - des agents d’entretien territoriaux - des conducteurs de véhicules territoriaux + • 5ème échelon au moins du grade d’adjoint technique de 2ème classe + • avoir accompli la totalité de ses obligations de formation de professionnalisation (attestation du CNFPT) Adjoint Technique Principal de 1ère classe OU Technicien Territorial 10 ans au moins de services effectifs, en position d’activité ou de détachement dans un emploi d’une collectivité territoriale ou de l’État, dont 5 ans au moins en qualité de fonctionnaire territorial dans un cadre d’emplois technique. 13 Ça BOUGE! ARRIVÉES FRANCOISE Ketty : D. Env/Jardin Botanique /// ENILORAC Maggy : PMI SP/PMI de Saint-Louis /// ALCIOPE Marie Jocelyne : Village Corail /// BATAILLE Isabelle : Village Corail /// AURE Jean : Village Corail /// FREDY Stéphane : Village Corail /// MOIDINECOUTY-PATOUMA Céline : Village Corail /// TOLAR Jacqueline : Village Corail /// CADET Valérie : Village Corail /// BLAGNAC Marie : Village Corail /// BOURBON Jean-François : Village Corail ///HADAMAR Natacha : Village Corail /// THEMEZE Mimose : Village Corail /// HOARAU Brigitte : Village Corail /// JOINEAU Alain Marcel : Village Corail /// PARIS Georges : Village Corail /// PAYET Christelle : Village Corail /// PAYET Jeannick : Village Corail /// RHARUS Fabrice : Village Corail /// HOARAU Ivy : Village Corail /// SIDURON Hubert : Village Corail /// NAÏNAPIN-ELLY Rémy : Village Corail /// ALBION Antoinette : D. Env/Jardin Botanique /// BLANCARD Martine : Village Corail /// ARNE Chantal : D. Env/Jardin Botanique /// CHARLETTE Helene : Village Corail /// GOVINDAMA Bénédicte : Village Corail /// PARIS Jean Eric : Village Corail /// BAILLIF Marie-Lyne : D. Env/ Jardin Botanique /// SALON Florise : Village Corail /// BAPTISTO Marie-Pierre : D. Env/Jardin Botanique /// TALVY Marlène : Village Corail /// VEFOUR Marie : Village Corail /// BOVALO Isabelle : D. Env/Jardin Botanique /// VIDOT MarieJoëlle : Village Corail ///CATINEVEL VIRAMA Armand : D. Env/Jardin Botanique /// ZITTE Sabine: Village Corail /// TURPIN Luc : Village Corail /// MYRTHO Jean Patrick : Village Corail /// SINCERE Jean Albert : Village Corail /// DOUROUGUIN Marianne : Village Corail /// JAVEGNY Davy : Village Corail /// VAYABOURY Thérèse : Village Corail /// SOMNICA Johny : Village Corail /// ELLAMA JeanBernard : D. Env/Jardin Botanique /// FIGUIN Expédit : D. Env/Jardin Botanique /// GILBOIRE Michel André : D. Env/Jardin Botanique /// YUE YEW Monique : Village Corail /// LIN Joël : D. Env/Jardin Botanique /// LOUISIN Karine : D. Env/ Jardin Botanique /// MOUTAMA Alfreda : D. Env/Jardin Botanique /// ORANGE Karine : D. Env/Jardin Botanique /// PATERNOSTER Monique : D. Env/Jardin Botanique /// REVEL Joseph : D. Env/Jardin Botanique /// RIVIERE Olivier : D. Env/ Jardin Botanique /// ROSALIE Julie : D. Env/Jardin Botanique /// TIONOHOUE Guylène : D. Env/Jardin Botanique /// VIRASSAMY-MACE Fabrice : D. Env/Jardin Botanique /// ZITTE Josian: D. Env/Jardin Botanique /// CADET Joseph : D. Env/ Jardin Botanique /// ZORA Nicaise : D. Env/Jardin Botanique /// TOUSSAINT Gilbert : D. Env/Jardin Botanique /// RIVIERE Jean Marc : D. Env/Jardin Botanique /// MALAYANDY Julien : DMG/Sécurité/// LAURET Stéphane : DADR/Direction/// POUNOUSSAMY Karine : Adultes /// RAMDIALE Elisabeth : DH/Amélioration de l’Habitat /// BELLY Bruno : Cabinet/ Mouvement démocratique de la Réunion /// CLAIN Gaëlle : DPAPH/Accueil familial social /// MADELAINE Emilie : Arr. Ouest/ GUT de Saint-Paul/// CHEUNG-AH-SEUNG Eline : DGA Pôle développement/ Aménagement et développement/// CATHERINE Martine : DFE/Foyer Enfance de Terre-Rouge/// MUSSARD Jonathan : DFE/Foyer Enfance de Terre-Rouge /// NASSAU Catherine : DFE/Foyer Enfance de Terre-Rouge /// NDJIKESSI Grégory : DFE/Foyer Enfance de Terre-Rouge /// ANDRIAMANGA Bien Aimée : DCS/ Artothèque /// BEAUREPAIRE Jérémy : D. Environnement/Jardin Botanique de la Réunion/// ROHEL Hervé : DPAPH/Budget comptabilité/// PIERRARD Angélique : DAPA/Atelier CINDOC/// JACCOMARD Audrey : DGA Pôle Développement/ Aménagement et Développement /// GRONDIN Alain : DMG/Sécurité /// BONNE RETRAITE A… 14 DEPARTS RIVIERE Marie : D. Eau/Laboratoire dép. des eaux et Hygiène du milieu /// BERNOT Nathalie : Représentant du personnel SAFPTR /// LEBEAU Jean-Hugues : DCS/Musée Léon Dierx /// BOUSTOINI Graziella : D. Education/ Collège Sud Plateau Goyaves /// AUROKIUM Nathalie : DMG/Gestion des Manifestations /// CARRON Sophie : Arr. Est/GUT de Saint-Benoit /// GRONDIN Blandine : Arr. Est/Direction /// LEPERLIER Audrey : DBEP/Gestion Commande Publique /// LEBON Sabrina : Arr. Sud/ASA/ Chèque Santé /// REOS Jessica : Arr. Nord/GUT de Saint-Denis 1/// LORION Isabelle : Mutation (SDIS) /// MALL Mohamed Hanif : DMG/ Gestion des arbres et du matériel /// FONTAINE Fazilah : DAPA/Accueil physique et téléphonique /// RIVIERE Anaïs : Accueil physique et téléphonique /// PAYET Stéphanie : Arr. Sud/Mission RSA Saint-Louis /// PERRAULT-DIJOUX Pascaline : Arr. Est/UT du centre-ville /// KUREEMAN Malika : DADR/SAR /// GEORGERE Gwenaëlle : Arr. Sud/ APA Gérontologie Saint-Louis /// HOARAU Donadieu /// MOSSABELY Joseph /// RAWAT Abdool Khadeer NOS AGENTS ONT DU TALENT Nicolas Le trial est une épreuve de moto où il n’y a pas de notion de vitesse. C’est une épreuve de maniabilité qui consiste à passer des obstacles sans poser le pied à terre. Le meilleur est celui qui posera le moins le pied au sol et aura le moins de pénalités. Une section en trial c’est un tracé qui est bien défini (banderoles) d’environ 200 mètres jonchés d’obstacles et de fléchages imposés. Les niveaux de difficultés des franchissements sont aléatoires dans une zone et évoluent selon le niveau du pilote. D’où vous vient cette passion pour le trial ? Lorsque j’eu 14 ans, j’ai été très vite tenté d’avoir une moto pour me déplacer, être plus autonome comme beaucoup d’autres garçons de mon âge qui, pour certains, venaient en classe avec leurs deux roues motorisés. Mais en vain, trouvant cela trop dangereux, mes parents ont refusé de m’en offrir un. Malgré ma déception j’ai continué à m’intéresser à la moto et faisais d’ailleurs très attention aux modèles garés sur le parking de l’établissement. J’étais alors scolarisé au collège Reydellet, et très vite j’ai porté une attention toute particulière à des modèles un peu différents dont certains de mes amis étaient équipés. Un jour, je leur ai demandé quelle en était la raison, ils m’ont expliqué qu’ils pratiquaient le trial et m’ont invité à les suivre sur un entrainement. Dès lors, ma passion pour ce sport était née. de Fondaumière DBEP – 30 ans au CG Passionné de Moto Trial rapidement… en n’oubliant jamais les notions de base de la moto : la position sur l’engin, le freinage, l’accélération… Cette première phase qui permet d’apprivoiser la moto peut s’avérer très longue. En moyenne, il faut compter 2 ans entre le moment où un trialiste commence et celui où il a une maitrise sécurisée de sa moto. Vous avez pratiqué la compétition tôt? J’ai effectivement eu la chance de bénéficier, dès mes débuts, des précieux conseils de Camille HOARAU, une vraie référence dans le monde de la moto à la Réunion. A 15 ans j’ai ainsi pu participer à ma première compétition. Pour cette première, je finissais tout de même sur le podium, sur la troisième marche, cela m’a ainsi donné tout de suite la rage de vaincre. J’ai ainsi pratiqué en compétition jusqu’en 2012 avec comme principales faits d’armes, trois titres de champion de la Réunion dans la catégorie reine : les 250 cm3. «J’ai du faire preuve de patience et de persévérance pour progresser rapidement» Quid de la pratique ? Avant même d’être autorisé à monter sur la moto, j’ai passé beaucoup de mes week-ends autour des circuits. J’étais tellement captivé par cet art technique de la moto qu’au bout de quelques semaines, rassurés par le fait que je ne circule pas sur la route, mes parents m’ont offert une moto cross 50cm3. C’était au mois de juillet 1977 et pourtant je m’en souviens encore comme si c’était hier. La première étape fut d’apprendre à maitriser les fondamentaux de la « bécane », les passages de vitesses, les contrôles de freins… Aussi le jour où nous sommes partis acheter la moto avec mes parents, j’ai passé beaucoup de temps avec le mécanicien qui m’a appris tous les fondamentaux : l’embrayage, le démarrage et toutes les bases techniques et mécaniques d’une moto de cette catégorie. Une fois lancé, j’ai alors dû faire preuve de patience et de persévérance pour progresser Vous ne participez plus aux compétitions, mais suivez-vous toujours le trial ? Depuis longtemps, je ne me contente pas d’être un simple coureur, je suis depuis plus de 20 ans investi dans l’organisation d’événements et de plus en plus dans la formation de la nouvelle génération de pilotes. Ainsi nous organisons les championnats de la Réunion depuis une dizaine d’années, nous avons également mis en place des shows de trial indoor au stade de l’Est… toutes ces occasions de rendre visible au plus grand nombre cette discipline pas toujours bien identifiée, où la maîtrise technique est valorisée et non la rapidité. Enfin mon dernier grand projet dans la moto trial est la transmission de ma passion et de mon savoir-faire. En décembre 2009, j’ai obtenu mon Brevet d’Etat (BE) en moto, par le biais de la validation des acquis. Avec mon association, j’ai alors pu mettre en place une structure consacrée à la formation et l’entrainement. J’y forme d’ailleurs de nombreux jeunes prometteurs, ainsi que des trialistes déjà confirmés. Tout le monde y trouve son bonheur et cette communion de passion autour de la moto me réjouit énormément. 15 Service public Retour sur le Grand Tour noi de Football 2014 au Stade Olympique Julius Bénard Mercredi 2 juillet 2014, c’est à Saint-Paul, sur le stade Olympique de Julius Bénard, que s’est déroulé le Grand Tournoi de Football annuel de la collectivité. Placée sous le thème de la Coupe du Monde brésilienne, la compétition s’est déroulée sous un ciel digne de Rio de Janeiro, notamment le matin où le soleil a régné en maître sans avoir à esquiver le moindre tacle nuageux. Pour décrocher le titre de champion de la collectivité, ce sont pas moins de 15 équipes, représentant de grandes nations du ballon rond (Brésil, Argentine, Algérie, France…) qui se sont présentées sur le terrain aux alentours de 9 heures, bien décidées à en découdre. Par le biais d’un tirage au sort, quatre poules ont été constituées et les matchs qualificatifs se sont ainsi déroulés tout au long de la matinée. Cette première phase du tournoi a été sportivement disputée, et manifestement animée par le passage de la Présidente, accompagnée de monsieur le maire de Saint-Paul : Joseph Sinimalé, qui en hôte de l’événement, avait fait le déplacement. Les deux élus ont d’ailleurs mis le pied au ballon, en donnant le coup d’envoi de deux matchs. Après cette matinée bien rythmée, joueurs et supporteurs se sont vus offrir un repas par la collectivité, bien apprécié par les nombreux estomacs affamés. Pour se remettre en jambe après la pause méridienne, une équipe de la Mairie de Saint-Paul a disputé un match face à l’équipe de l’Amicale du 16 Conseil général. Après deux mi-temps de trente minutes, sur une cadence de jeu élevée, ce sont nos collègues qui l’ont emporté sur le score de 2 buts à 1. De quoi donner du baume au cœur aux équipes qualifiées pour les phases finales et qui commençaient alors à trépigner d’impatience. Place ainsi aux quarts, demies, puis à la finale pour savoir enfin, quelle « nation » remportera le Grand Tournoi de Football « Coupe du Monde » du Conseil général de la Réunion. Les deux ultimes challengers : l’Algérie et les PaysBas. Le suspens ne sera finalement pas au rendezvous de l’ultime match. Une victoire 7 buts à 2, des « Oranges » (les Pays-Bas), composée d’agents du Cabinet et de la Direction des Moyens Généraux. Un résultat qui aurait pu s’avérer être un bon présage pour la sélection nationale batave pour la compétition officielle. Les crampons « spécialement » affûtés pour le prestigieux tournoi du Département peuvent désormais se reposer durant un an...
© Copyright 2025 ExpyDoc