La Direction Des Bâtiments et espaces puBLics

entre nous
Mensuel des Agents du Département - CG974
Numéro 14 • AOÛT 2014
Dossier du mois
La Direction des Bâtiments
et Espaces Publics
ZOOM
La Direction des Bâtiments et Espaces Publics
ENTRETIEN AVEC…
Jean-François Hoarau, Gaëlle
Jean-Armand Moutien
TOILE DE FOND
L’atelier BOIS DE GOYAVIER
NOS AGENTS ONT DU TALENT
Nicolas
Defondaumière
Rosier,
entre nous
Le mot de la rédac
C’est la rentrée et les sites les plus en vue de nos villes sont, sans aucun
doute, les établissements scolaires. Outre les écoles primaires pour les
petits et les lycées pour les grands, il y a bien entendu les collèges dont
la construction, la rénovation et l’entretien relèvent de la compétence du
Conseil Général. Ces missions sont de la responsabilité de la Direction
des Bâtiments et Espaces Publics (DBEP) qui, plus largement, assure le
suivi de l’ensemble des constructions de la collectivité.
Aussi, dans ce numéro d’Entre Nous, découvrez comment les équipes et
services de la DBEP remplissent leurs missions. Vous aurez l’occasion
de vous familiariser avec une nouvelle activité, lancée à la fin de l’année
2011 : l’atelier « Bois de Goyavier ».
Après un mois de pause, retrouvez les habituelles rubriques telles
que l’actu RH, les mouvements du personnel et la rencontre avec nos
collègues talentueux. Revivez enfin en images le Grand Tournoi de
Football aux couleurs du Mondial qui s’est déroulé le 2 juillet dernier au
Stade olympique Julius Bénard de Saint-Paul.
Bonne Lecture !
ez une info,
ECRIVEZ-NOUS, Propos
ité à venir
signalez une actual
s Huma ines Direction des Ressource
Interne
n
Cel lule Communicatio
rce
Sou
la
de
10, rue
97488 Saint-Denis Cedex
[email protected] r
Ma il: commu nication-in
2 ou 3419
305
ou
4
349
90
Tel: 0262
EN TR E NOUS
artement
Mensuel des agents du Dép
CG974
NION
Conseil généra l de La REU
2, rue de la Source
97488 Saint-Denis Cedex
: Rose CAFARELLI
Directrice de la publication
ion interne
Rédact ion : Communicat
Sioulone,
ie
Luc
rieMa
Faustine Bègue,
Hadrien Faivre
, Daniel Lebon
Photos : Erland De Vienne
Maquette : Gris Turquoise
Erratum : lors du dernier numéro du magazine, nous avions commis une erreur dans
l’intitulé du poste de Monsieur Frédéric MANGATA, ce dernier est : responsable de la
cellule Mobilier au sein de la DMG.
Numéro 14
AOUT 2014
Zoom sur… 3
La Direction des Bâtiments
et Espaces Publics
• Mot du Directeur Jean-Claude LAFFIN
- Les biens départementaux :
un patrimoine important et diversifié
- Une gestion dynamique du patrimoine
comme levier de développement
- Une direction technique et opérationnelle
• Les services de la DBEP
• Mot de Michel Courteaud
Toile de fond 7
• L’Atelier Bois de goyavier
Entretien avec … 9
• Jean-François Hoarau, Responsable
de la filière Bois de goyavier
• Gaëlle Rosier, gestionnaire immobilier
• Jean-Armand Moutien,
chef de sites zone Ouest
Actus RH 12
• Élections professionnelles
• Le cadre d’emploi des Adjoints techniques
territoriaux et agents de maîtrise
Ça Bouge 14
Nos agents 15
ont du talent
• Nicolas Defondaumière,
passionné de moto trial
Service public 16
• Retour sur le Grand tournoi de Football
Zoom
sur...
L a Direction des BâtimentS
et Espaces Publics
Jean-Claude laffiN
Le mot du Directeur
« Notre ambition permanente :
réactivité, maitrise des coûts
et des délais, qualité »
La Direction des Bâtiments et des Espaces Publics (DBEP), appelée Direction du
Patrimoine jusqu’en 2012, a pour vocation de gérer le patrimoine bâti et non bâti du
Département, et de mettre à disposition de ses occupants, des bâtiments adaptés à
leurs missions, dans le respect de la réglementation et des objectifs financiers fixés
par la collectivité.
• L es biens départementaux :
un patrimoine important et diversifié
Le Conseil Général de La Réunion est le plus important propriétaire foncier de l’île.
Il possède près de 100 000 hectares de foncier, soit près de 40 % du territoire.
Son patrimoine, riche et diversifié, résulte de l’histoire de l’île (héritage de l’ancienne
colonie, décentralisations successives et acquisitions récentes pour répondre aux
compétences légales). Néanmoins, 95% de ce patrimoine est composé de foncier
non bâti (forêts, Espaces Naturels Sensibles, foncier agricole, foncier économique
du Port, foncier routier, foncier lié à l’irrigation, etc). Sur le plan du bâti, la Direction
gère 395 biens, majoritairement des propriétés départementales, soit 365 hectares
de terrains d’assiette (Terrains composés de plusieurs parcelles cadastrales sur
lesquelles sont implantés un ou plusieurs bâtiments) et plus de 550 000 mètres
carrés de planchers, répartis sur plus de 1500 bâtiments. Ces biens sont répartis
en grandes typologies liées aux compétences départementales : collèges, médico-social,
administratif, culturel, touristique….
Près de 96 % de ce patrimoine est utilisé. A ce jour, il reste quelques biens vacants
pouvant, à l’avenir, être valorisés.
• Une gestion dynamique du patrimoine
comme levier de développement
Malgré un contexte économique social et financier difficile, notre direction est
chargée de mettre en œuvre une gestion patrimoniale dynamique favorisant le
développement économique et l’emploi, et répondant aux objectifs stratégiques
fixés par la collectivité.
Nous devons :
›O
ptimiser et valoriser le patrimoine :
les
3
- regrouper les services et rentabiliser les occupations,
- réduire les charges locatives et privilégier l’usage du Département dans son propre patrimoine,
- contribuer à l’équilibre budgétaire en valorisant par des ventes ou des appels à projets
biens vacants ou « à optimiser ».
›A
ssurer les responsabilités de
›S
outenir l’économie
- anticiper les besoins des usagers,
- connaître les sites (carnets de santé) et mettre
en place la programmation financière et technique
en découlant,
- construire des bâtiments nouveaux,
- restructurer et réhabiliter les sites existants,
- conserver le patrimoine historique,
- assurer l’entretien et la maintenance du patrimoine,
- r especter les réglementations s’appliquant
aux bâtiments.
- organiser la commande publique
pour l’adapter au tissu économique
du BTP (TPE-PME) et mettre en
œuvre les engagements du Small
Business Act (travailler en priorité
avec les entreprises
réunionnaises),
- intégrer des clauses d’insertion
dans les marchés publics,
- proposer des biens permettant
des micro-activités économiques
favorisant l’insertion.
propriétaire et de maître d’ouvrage
dans le cadre de ses compétences :
du BTP et l’insertion :
› I ntégrer la qualité durable dans l’acte de construire
et maintenir le patrimoine :
- maîtriser l’énergie et développer le recours aux énergies renouvelables,
- maîtriser le confort thermique, le confort acoustique, la gestion de l’eau, la qualité de l’air,
les déchets de chantiers et d’activités, l’entretien maintenance et le coût global des bâtiments,
- intégrer des clauses environnementales dans les marchés publics à contracter.
• Une direction technique et opérationnelle
Le panel des missions de notre direction est vaste. Il va de la construction d’un collège à la logistique
technique d’une manifestation en passant par la petite réparation. Pour cela, les 160 agents de la DBEP
couvrent plus d’une dizaine de métiers du bâtiment, de l’immobilier et de la gestion administrative,
allant de l’ouvrier professionnel à l’ingénieur, du préventionniste sécurité à l’expert immobilier.
La direction est organisée en cinq services, par grand métier technique, (que nous détaillerons
plus bas), avec chacun son champ de compétences et son cœur de métier. Néanmoins, nous
fonctionnons souvent en mode projet lorsqu’une opération l’exige.
Pour l’entretien et la maintenance, des cellules délocalisées dans les quatre arrondissements et
sur les sites importants (Source, Victoire) permettent de répondre rapidement aux demandes des
usagers. Les petites interventions sont réalisées soit en régie, soit en entreprise suivant leur nature.
Depuis 2011, l’atelier de régie héberge également l’unité AREAMN, qui porte le développement de
la filière Bois de Goyaviers, une filière à laquelle nous avons consacré une double-page dans ce
numéro.
Notre production permet la réalisation de 20 à 30 Millions d’euros de travaux d’investissements
annuels, suivant la programmation retenue et de 7,5 Millions d’euros de dépenses de fonctionnement
(entretien, fluides, impôts taxes, locations, fournitures et outillages,…).
En tant que maître d’ouvrage et propriétaire, nous travaillons avec les partenaires externes du bâtiment
(architectes, bureaux d’études, entreprises, artisans, contrôleurs techniques, coordonnateur
sécurité, géotechniciens, géomètres, programmistes, etc) et de l’immobilier (notaires, promoteurs,
agences immobilières, experts d’assurances, bailleurs sociaux).
Notre ambition permanente :
réactivité, qualité et maîtrise des coûts et des délais
Les Grands projets à livrer dans les 3 ans :
› Reconstruction de la Maison Départementale du Port :
› Nouvelle Antenne de Paris :
Décembre 2014
Décembre 2014
› Reconstruction de la Maison Départementale de Saint-Gilles :
› Construction du collège Rocquefeuil à Saint-Paul :
Fin 2016
Août 2017
4
Zoom
sur...
LES SERVICES DE L A DBEP
La Direction des Bâtiments et Espaces Publics se compose de 5 services, dont :
• 3 services opérationnels
Le service GESTION DES SITES :
Il assure la fonction propriétaire immobilier et technique.
Il porte la stratégie de valorisation, la gestion immobilière
et les transactions. Il élabore l’inventaire immobilier
et technique, les schémas directeurs par clients, la
programmation pluriannuelle financière et technique et
les études préalables d’opérations.
Service
Le service CONDUITE
D’OPERATIONS :
Il assure la maîtrise d’ouvrage et la conduite des
opérations de constructions nouvelles, d’extension, de
réhabilitation et de grosses réparations depuis la phase
Programme jusqu’à la Garantie de Parfait Achèvement.
Service
sites
ges tion des
pér ationS
conduite d’o
Le service ENTRETIEN
REPARATIONS :
Il met en œuvre l’entretien courant du parc bâti :
dépannages, entretien, petits travaux d’améliorations,
en régie ou en entreprises. Il pilote la maintenance
préventive (contrats d’entretiens) sur les biens et
les équipements. Il assure l’assistance technique
et les astreintes sur les événements organisés par
la collectivité et développe les nouvelles filières de
matériaux naturels (goyaviers, bambous...) favorisant
l’insertion.
• 2 services supports transversaux
Service
Le service STRATEGIES
ET PROSPECTIVES :
Il élabore, met en œuvre et évalue les grandes politiques
techniques transversales (Qualité Environnementale,
Energie, Accessibilité Handicap, Sécurité Incendie,
Hygiène, Santé : Amiante, légionellose, etc). Il assure
la veille réglementaire technique et élabore les cahiers
des charges référentiels, assiste et forme les services
opérationnels et contrôle la prise en compte de la
qualité dans les projets.
Le service RESSOURCES
ET METHODES :
5
Il assure le suivi budgétaire et comptable de la direction,
pilote l’activité de la direction (contrôle de gestion,
tableaux de bord, processus), assure la veille juridique
pour les marchés, élabore les nouveaux outils de
commande publique, gère les moyens en relation avec
les directions centrales (RH, DMG, DEMS), l’accueil,
l’archivage et la capitalisation des données et des
documents.
Service
a r ations
entretien rép
prospectiv es
str atégies et
Service
ressources
et méthodes
Organigramme de la direction
des Bâ&ments et PUBLICS
des Espaces Publics des BÂTIMENTS ETDirec&on DES ESPACES
6 bis, rue Rontaunay
97400 Saint-Denis
Tél. : 0262 90 86 86
Fax : 0262 90 86 41
Mel : [email protected]
Direc&on LAFFIN Jean-Claude
GALLIX Sylvie
Stratégie et Prospec&ves Ges&on de sites Conduite d’opéra&ons Entre&en et Répara&ons Ressources et Méthodes JULLIAN Patrice (pi)
ROCHARD Sophie (pi)
THOMAS Frédéric
SACRI Jean Hubert
GARBAL Sylvain
LAKANE Elodie
BADAT Zaheda
BEAUDRON Juliana
TIAN VAN KAI Sylvie
FERRERE Guylène
MARIMOUTOU Vanessa
RODONY Dimitri
……………….
Politiques
spécifiques
•  JULLIAN Patrice
Foncier
Grands Travaux
Cellule Handicap
Sites Clients Nord
Sites Clients Est-Sud-O
Moyens
Gestion Immobilière
LALLEMAND Joël
CLAIN Ivrin
ELLY Jean Marie
MESCLIER Bénédicte
•  ROSIER PAYET Gaele
•  GRONDIN Gérard
•  HOARAU Mathieu
•  MARTIN Murielle
•  HAFEJI Bilal
Site Source
•  GOBELIN Pascal
•  HO SHING Dominique
LEBON Sylvie
BOULANGER Sandrine
•  ASERVADOMPOULLE
•  MIROUVI Michelle
Travaux Sud-Ouest
Site Victoire
APAVOU Pierre
•  CANGIALOSI Gabriel
•  OMARJEE
•  RAMIN
Collèges
•  LAURET Stéphanie
•  RAJERISON
Chafika
Gestion technique N/E
•  LEBOIS Marina
•  DUCHEMANN Michel
Règlementations
techniques
•  ISIDORE Sylvie
Médico social
•  POTHIN Mikaele
•  SALVAN Nadine
Travaux Nord-Est
Gestion technique S/O
•  CLOTAGATILDE Cédric
•  ROMAN Miquel
Gestion des
occupants - plans
Administratif et
Culturel
•  DE FONDAUMIERE
Nicolas
•  ROBERT Philippe
•  INGAR Idriss
•  QUERRIOUX Sylvain
CHANE KENE Frédéric
HOAREAU Patrice
LALLEMAND Célestine
LEPAUL Jacqueline
WONG HONG CHEONG
Celine
•  BACCA Christian
• BARET Hugues
•  HOARAU André
•  MICHEL Patrice
•  RIVIERE CHristian
•  BATAILLE J. Bernard
•  FONTAINE Fabrice
•  MAILLOT Monise
•  RIVIERE Laurent
•  CADIL Patrick
•  COURTOIS Jacky
•  LAUBER M.Jeanne
•  GRONDIN Gérard
• GUICHARD Frédérique
•  MAZEAU Moïse
INDIANA Frédérique
Site Nord
SIMATAVE Christian
•  VAITINADAPOULLE P
Maintenance
préventive
GUICHARD Willy
• HOUPIART J.Claude • NOTAISE Jacky • ARHIMAN Gaëlle • OULEDIE Gérald • IBAO Laurence • BARRET Jasmine • PAQUIRY Christop. • BOYER Emmanuel • ITARRE Christelle • LOMBARD X. Vincent • PAYET Gilles Bernard • CAVERY Tony • LOUGNON Jérôme • POONOOSAWMY F. • CLAIN Stéphane • QUELALE Franck G. • MAILLOT Alcide • CLORATE Julien • RELA Nicolas • MAILLOT Kévin • DALLEAU Dimitri • DELARICHAUDY A. • MARDAYE Jean-­‐Luc • RIBECQ Sébas&en • MARGUERITE Tony • SAVRIMOUTOU E. • ETHEOCLE Willy • ETHEVE C. Dominique • MARTINO Bertrand • SOULAIMANA Adiani • ZITOUMBI Rashad • MERIAN Laurent • FILAIN Cédric • FONTAINE Bernard • MOUCAMOUINE M. •  GRONDIN Guy
•  GRONDIN Jérome
•  BOURGIN Gérome
AREAMN
HOAREAU J.François
•  BRENNUS Tony
•  (cf. liste ci-contre)
Site Sud
BENARD Philippe
•  BIJOUX Dieudonné
•  HUET Johan
•  FONTAINE J.
•  PORTOS J.François
Site Ouest
MOUTIEN J.Armand
•  ELISABETH J.E.
•  GRONDIN J.P.
Site Est
•  HOAREAU Eric
•  CRIMO Julie
•  TOSSEM Magalie
Comptabilité
DE PINDRAY Hanta
MALBROUCK R.M.
•  FRANCOISE M.Annick
•  PANSHBAYA Reza
•  PAUSE Elise May
•  POTTER Raymonde
•  RIVIERE Bernard
Gestion Directe
…………………
Magasin
•  LAURENT J.Pascal
•  MISME Jerome
Menuiserie
GRONDIN Jean Yves
•  HANNEQUIN Joël.
• FRANCOIS MARIE M.
•  DESILES J.
•  LAMOUREUX M.
•  GRONDIN J.D
Electricité
•  NARASSAMY JM
•  MAILLOT R;
•  JUSTINE J.
Ferronnerie et polyval.
•  JEAN FRANCOIS JY
•  ………..
Peinture
•  CERVEAU Gonzaque
•  CLAIN JF
•  NICE P.
•  JACQUET
Commande publique
CLOTAGATIDE R.Mery
CHINJOIE Anne Sophie
•  …………………….
Evénementiel +
Marchés à bons de
commande
•  LAUDE Jean Michel
Ressources Humaines
•  GAZE Tatiana
Michel courteaud
DGA - Pôle infrastructures et développement
AU REVOIR JEAN-CLAUDE
Après 28 années de bons et loyaux services, le chemin professionnel de Jean
Claude Laffin se sépare maintenant de celui du Département. C’est désormais une
collectivité voisine qui pourra bénéficier de toutes les qualités professionnelles et
humaines de notre Directeur des Bâtiments et des Espaces Publics.
A cette occasion, nous présentons à Jean Claude Laffin nos meilleurs vœux pour cette nouvelle étape
professionnelle, mais, aussi, nous lui exprimons toute notre reconnaissance et tous nos remerciements pour
les valeurs et les qualités qui lui sont propres.
Jean Claude Laffin va beaucoup nous manquer tant travailler avec lui a été un réel plaisir et une expérience
professionnelle enrichissante.
Il fait partie de ceux qui font grandir et progresser tous ceux qui ont eu la chance de le côtoyer.
Il fait aussi partie de ceux qui portent à un haut niveau les notions de valeur-travail, d’expertise-métier,
d’entreprise, en même temps que d’activité humaine.
Nous sommes nombreux à pouvoir témoigner de ses qualités à travers ses précieux conseils, son humanité,
sa sincérité, son écoute et sa volonté de bien faire.
Il est pour nous tous un grand collègue qui restera imprimé dans notre mémoire.
Merci à jean Claude pour ce qu’il a fait et ce qu’il est, au niveau de toutes ses équipes, de la Direction Générale
Adjointe, et beaucoup plus largement.
6
toile de fond
Atelier Bois de Goyavier
ou l’histoire incroyable d’une peste végétale devenue
une niche de développement
Généralement considéré comme une peste végétale à la Réunion, le bois de goyavier peut aussi
s’avérer une vraie belle opportunité pour notre île. Ses propriétés exceptionnelles en font
effectivement un matériau idéal pour des créations artisanales très diverses. Conscient de ces
atouts, depuis 2011, le Conseil général soutient activement la structuration et le développement d’une filière « Bois de Goyavier de la Réunion » en vue de conquérir le marché local dans
un premier temps, avec des perspectives d’export à terme.
Au-delà du soutien que le Conseil général apporte au développement d’une filière
innovante, la collectivité mise également sur la création d’entreprises et d’emplois
dans un secteur à fort potentiel économique.
Les enjeux économiques de la filière « Bois de Goyavier »
• L’action publique est un levier d’insertion.
• Des partenariats constructifs internes (autres directions) et externes existent : ONF,
GLAIVE, GCEIP, ADIPE, Réseau Points Chances.
•
Le développement est d’autant plus pertinent que le Conseil Général investit
massivement (10 Millions d’euro annuels) sur le milieu naturel classé au Patrimoine
Mondial de l’UNESCO.
•
40 % du territoire de La Réunion relève du domaine départemento-domanial
représentant 850 kms de sentier de randonnées et 21 ENS (Espaces Naturels
Sensibles), soit 1500 km² de la superficie de l’île.
Les Grands Objectifs
• Mise en place d’une stratégie de développement :
- Structurer une filière goyavier de la récolte à la fabrication de produits;
- Former et rendre autonome les personnes et participer au développement sur le
secteur marchand de l’activité.
• Mise en œuvre :
- Articuler les dispositifs du Conseil général et ceux de droit commun à chaque étape
de la filière.
- Promouvoir les produits issus de la filière au sein du patrimoine de la Collectivité.
Cette démarche volontariste offre plusieurs avantages :
- Obtenir une matière première bon marché tout en débarrassant certaines
zones d’une peste végétale.
7
- Créer des emplois et à moyen terme développer une filière.
La filière se structure
autour de 4 grands axes :
› Le mobilier urbain :
poubelles, bancs,
abris voyageurs...;
› Le mobilier d’intérieur : chaises, tables,
tabourets, lampes...;
› Des objets divers : lampes,
brise-vues, portecrayons,
cendriers, range-CD,
trophées, porte-lettres...;
›D
es cabanes /
hébergements insolites :
Cabanes dans les arbres,
nids de bélier... et des
aménagements extérieurs :
Kiosques, fascines,
bordurettes de jardin...
toile de fond
L’objectif insertion de l’atelier « Bois de Goyavier »
Bien qu’il ne s’agisse pas d’une formation à proprement parler, le dispositif
a vocation à offrir à ses bénéficiaires, des perspectives dans un domaine
d’activité porteur. A travers un parcours d’insertion professionnelle, l’atelier leur
transmet un savoir-faire et des compétences professionnelles dans un métier
de l’artisanat. Depuis 2011, ce sont pas moins de 200 jeunes qui ont bénéficié
de ce dispositif de formation.
››
L’Espace Reydellet offre
une nouvelle visibilité à
l’activité Bois de Goyavier
Les trois grandes étapes de la formation :
• Acquisition des compétences
à l’Atelier du Chaudron
• Mise en application du savoir-faire acquis dans
d’autres contextes (Collèges, Espaces Verts…)
• Accompagnement dans la création d’entreprise
(exemple : l’Atelier Bois de Goyavier implanté
à la Plaine des Cafres).
Les débouchés pour les artisans formés par le dispositif
« Atelier Bois de Goyavier » :
•E
mploi salarié dans le privé
• Installation en tant qu’auto-entrepreneur
•C
réation d’Entreprise via une SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif)
Inauguré au mois de décembre dernier,
situé dans le bas de la Rivière en lieu
et place d’un collège créé en 1950, cet
espace veut dynamiser le quartier tant
d’un point de vue culturel, social, que
professionnel. Ainsi, l’Atelier Bois de
Goyavier, dont la structure mère est
localisée au Chaudron, s’est installé
en antenne de production et
d’exposition où travaillent certains
des jeunes artisans formés à la
maîtrise de ce bois de qualité. Aussi
depuis le 1er août, le site dispose
d’un véritable « showroom ». Les
visiteurs peuvent ainsi se laisser
tenter par une réalisation artisanale
en divers matériaux dont ceux en
bois de goyavier.
L’Atelier Bois de Goyavier en chiffres
• Le 28 décembre 2011 : ouverture au 11, rue Gabriel de Kerveguen à
Sainte-Clotilde.
• 2 6 personnes travaillent actuellement à l’Atelier départemental et plus
d’une cinquantaine a été formée par Jean-François HOAREAU, ébéniste de
formation, formateur et responsable de la structuration de la filière Bois de
goyavier.
• Plus de 2500 gaulettes par semaine sont collectées pour
transformation.
• Près de 900 objets et / ou mobiliers tant urbains que d’intérieur ont été
réalisés depuis l’ouverture.
• Ordre de prix : 250 € pour une poubelle, 150 € pour un banc,
15 € pour un plateau, 38 € pour un tabouret.
8
ENTRETIEN AVEC…
je a n-fr a nçois
HOARA U
Jean-Francois Hoarau
DEPB-Responsable de la filière
Bois de goyavier
« Mon objectif,
c’est la transmission de savoirS »
Comment s’est organisée la filière Bois de Goyavier
au Conseil général ?
La mise en place d’une nouvelle micro-filière passe par
trois grandes étapes : la matière première, la production
et la commercialisation ou l’écoulement. Pour ce qui est
de la matière première, le moins que l’on puisse dire est
que ce ne fut pas compliqué : le goyavier étant une peste
végétale il était aisé de s’en procurer dans nos forêts
et espaces naturels. Du point de vue de la production, il
y a eu trois aspects majeurs à traiter : le savoir-faire, la
formation de la main d’œuvre et la mise en place d’outils de
fabrication adaptés. Enfin pour ce qui est de l’écoulement
de la production, si le premier marché de la filière a été la
commande publique en mobiliers urbains, des points de
vente accessibles aux particuliers se sont développés,
comme le showroom de l’Espace Reydellet où, depuis le
1er Août, les promeneurs peuvent s’offrir un objet conçu en
bois de goyavier.
Peut-on parler d’une filière écologique ?
L’affirmation est tout à fait exacte. Tout d’abord la
prolifération difficilement contrôlable du goyavier en fait
une peste végétale qui, au-delà du culinaire, restait tout à
fait inexploitable. Or notre atelier lui ouvre indiscutablement
un nouveau marché. L’argument « écologique » au moment
de créer la filière fut tel que l’on a décidé de pousser
l’idée encore plus loin via un mixte de la matière boisée
et de plastique recyclé. Trois spécialistes du rotin et de
l’empaillage ont ainsi expérimenté une technique ancestrale
pour réutiliser des matériaux d’aujourd’hui, dont on ne sait
vraiment que faire. Ainsi, de vielles bâches dans lesquelles
ils découpent et toronnent des lanières sont tressées avec
du jonc ou du bois de goyavier, permettant la création de
bancs, de chaises et d’autres assises du quotidien. Le
résultat est probant et très coloré. Ces pièces uniques sont
à retrouver à l’Espace Reydellet. « Nous avons vraiment
souhaité partir de produits nouveaux plutôt que de réutiliser
les concepts déjà très présents sur les marchés de l’île.
9
Votre métier initial est ébéniste, quel est votre
parcours exactement ?
Au départ je travaille autour de la menuiserie, l’ébénisterie
ou encore la charpente. Il faut dire que ma passion du
bois remonte à l’enfance avec mon grand-père charpentier.
C’est à ses côtés que j’ai appris toutes les bases sur le bois.
Souvent, je venais l’aider dans son travail, et il m’autorisait
à participer au démontage d’objets, un exercice qui m’a
beaucoup appris. Mais depuis toujours, je considère ma
formation comme incomplète et je n’ai jamais cessé de
m’intéresser au bois : ses propriétés, ses variétés, ses
possibilités. Ma philosophie du métier c’est d’« apprendre
à faire une même chose via différentes méthodes, adaptées
aux moyens de l’instant ».
A 27 ans, mon objectif n’était plus la production du bois et
sa transformation mais la transmission de savoirs. J’ai alors
orienter ma carrière vers la formation pour adultes. Une
expérience professionnelle très riche et marquante.
Finalement, j’ai opté pour un retour aux sources, sur un
terrain que je possédais sur la route du volcan, au niveau de
Bourg-Murât ou j’ai construit ma maison, mon atelier et ma
boutique. Plus besoin de prendre la voiture le matin, plus de
nuisances sonores inutiles. Je me suis ainsi concentré sur la
création artisanale pendant une douzaine d’années.
Puis, un jour, deux journalistes de l’Express sont venus me
voir pour me consacrer un reportage. Quelques semaines
plus tard, après la parution de l’article, un artisan de la
Creuse, animateur économique au sein de la chambre de
commerce de sa région, m’a contacté alors qu’il s’apprêtait
à venir en séjour à la Réunion. Nous avons échangé sur
la technique de travail des bois durs. Quelques mois plus
tard, je suis allé le voir dans la Creuse. A son tour, il m’a
montré comment il travaillait le châtaigner, un bois, selon lui
semblable, au bois de goyavier. A mon retour, j’ai fabriqué
une étuve destinée au travail de ce bois et j’ai décidé de
participer à divers salons, entre autres en métropole.
Après une rencontre avec un professionnel pour qui
l’irrégularité de ce bois n’était pas un problème mais une
marque d’authenticité, j’ai compris que la filière avait un
gros potentiel. J’ai donc poursuivi mon exploration de ce
nouveau matériau, en proposant des éléments de l’habitat
de demain.
Un jour j’ai reçu un appel de la Présidente qui me dit être
intéressée par la transformation du bois de goyavier. Je la
rencontre. Je la suis dans son enthousiasme et me voici
de nouveau rattrapé par le virus de la formation, et compte
tenu du potentiel de développement de la filière, je ne suis
pas prêt de m’arrêter.
gaële
rosier-pay e t
Gaële ROSIER-PAYET
DBEP-Service gestion des sites
gestionnaire immobilier collèges
« L’étendue et la diversité du Patrimoine du
Département ont quelque chose d’unique... »
Pouvez-vous nous expliquer quelles sont les
missions du service Gestion de sites?
Le service gestion de sites assure la gestion immobilière
et technique de tous les sites bâtis ou non bâtis du
Département (propriétés, locations, conventions,
occupants, impôts, charges, taxes, programmation
de travaux…). Il réalise, entre autres, les transactions
immobilières : acquisitions, ventes, baux à long terme. Le
service travaille pour que le patrimoine soit une Ressource
en repérant et valorisant les biens vacants, non utilisés
ou sous-utilisés. Un des axes actuels est la recherche de
parcelles non bâties pouvant héberger des micro-activités
permettant l’insertion par le développement économique.
Ainsi, nous travaillons par nature et typologie de
biens (bâtis ou non bâtis, terrains à vocation agricole,
infrastructures
routières,
bâtiments
administratifs,
collèges, établissements médico-sociaux, bâtiments
touristiques et culturels, etc.). Chaque gestionnaire a en
charge une ou plusieurs typologies de biens avec, en
plus pour le bâti, une gestion en binôme (un gestionnaire
immobilier et, un ou plusieurs gestionnaires techniques).
Quel est votre rôle au sein de ce service ?
Pour ma part, j’occupe le poste de gestionnaire immobilier
des 77 collèges de l’île et je suis, principalement en charge
de la maîtrise ou de la régularisation foncière des terrains,
qui historiquement ne sont pas encore tous propriété du
Conseil Général (héritage de la Décentralisation). Dans
ce cadre, je m’occupe d’établir des actes authentiques
administratifs. J’assure également tous les aspects
concernant le « voisinage » : les bornages avec les
géomètres, le découpage des terrains des collèges
quand il faut inclure ou exclure des emprises inutilisées,
les relations avec les voisins, les négociations foncières
avec les autres collectivités, etc. Je coordonne les états
des lieux dans les logements de fonction ; j’actualise les
données d’occupation ou de surfaces pour les impôts et
les calculs des taxes. Je tiens à jour les nouvelles surfaces
construites tous les ans dans les collèges, pour le calcul
des dotations de fonctionnement ou les impôts.
Je travaille très fréquemment avec le service des
Hypothèques ou les Archives départementales pour les
recherches de propriété et la publication des actes, mais
aussi avec la Direction de l’Education pour traiter de
nombreuses questions. Je donne, notamment, un avis
sur toutes les demandes de conventions et de mises à
disposition sur le terrain ou les locaux d’un collège (par
exemple, mise à disposition des équipements sportifs aux
mairies pour les besoins associatifs).
En plus de mon poste de gestionnaire immobilier des
collèges, j’assiste la Responsable du service pour la mise
en place de l’Inventaire de tout le patrimoine immobilier
du Département, via un projet dynamique de base de
données liée au Système d’Information Géographique
du Département. Cela demande un travail titanesque,
le contrôle de plus de 5600 parcelles, avec à l’appui
photographies aériennes et vérification des titres de
propriété. J’aide également à la structuration et à la
gestion du fonds documentaire immobilier et technique
des biens immobiliers du Département.
Qu’est-ce qui vous plaît particulièrement
dans votre métier ?
L’étendue et la diversité du patrimoine du Département ont
quelque chose d’unique qui rend le métier de gestionnaire
immobilier tout à fait passionnant. Les cas spécifiques et
particuliers ne sont pas rares. Dans mes recherches de
propriétés, je retrouve des actes manuscrits très anciens
et originaux, avec de magnifiques cartes de la Réunion
très atypiques. Il y a également le statut particulier des
Biens Départementaux Domaniaux, qui sont issus de la
répartition des biens de l’ancienne colonie, où certains
des biens sont propriété du Département mais avec un
usage réservé à l’Etat. L’immobilier et le foncier peuvent
paraître des domaines austères et administratifs, mais il y
a un enchaînement d’étapes tellement variées (« travail de
fourmi » pour les recherches de propriété, élaboration d’actes
juridiques, délimitations de terrain, négociations foncières,
vérifications de plans, relationnel usager et terrain), que cela
en fait un métier dynamique, véritablement passionnant,
avec beaucoup de contacts humains.
10
j e a n -a r m a n d
Mou tien
Jean-Armand MOUTIEN
DBEP-Service gestion des sites
Gestionnaire de site zone Ouest
« Nous avons un rôle de <chargé de clientèle”
et de service <après vente” de proximité pour nos bâtiments. »
En quoi consiste le métier de gestionnaire de site ?
Au sein du service Entretien Réparations de la DBEP,
j’assure la fonction de chef de sites. Je suis responsable de
plus de 60 sites départementaux de l’arrondissement ouest
(hors collèges).
Pour faire simple, nous avons un rôle de «chargé de
clientèle» et de service «après vente» de proximité pour nos
bâtiments. L’éventail de nos interventions est très large : du
dépannage d’une climatisation à la réhabilitation complète et
intérieure d’un bâtiment après un incendie, en passant par la
dératisation d’une parcelle. Pour cela, je travaille en étroite
collaboration avec l’arrondissement ouest et souvent avec
les services de la DMG et de la DEMS.
Depuis que j’occupe ce poste (7 ans), le métier s’est
complexifié. Il y a de nouvelles exigences du Code des
Marchés Publics et des évolutions réglementaires dans
le domaine de la sécurité, de l’hygiène et de la santé.
Désormais, il devient de plus en plus difficile d’intervenir
dans des délais courts, compte tenu de toutes les étapes et
des procédures à respecter.
Comment êtes vous arrivé à ce poste. Quel est votre
parcours ?
J’ai un BAC F2 (en électronique) et le niveau de BTS en
électronique. A l’issue de mon cursus scolaire, j’ai travaillé
dans diverses entreprises de bâtiment et de téléphonie, tout
en étant bénévole dans différentes associations.
J’ai poursuivi en occupant un poste d’emploi jeune dans une
Fédération d’associations : «écrivain public» et responsable
administratif. A ce titre, j’ai aidé les personnes du quartier
dans leurs démarches administratives et les associations à
monter leurs projets dans divers domaines (environnement,
culturel, sportif et humanitaire). Cette expérience m’a permis
de découvrir le fonctionnement des différents organismes
publics (Mairies, Département, Région et intercommunalités)
et de développer ainsi mon sens du service public.
A l’issue de mon contrat, j’ai intégré le Département comme
agent d’accueil. Très vite, j’ai consolidé des connaissances
en rédaction administrative et organisation et démontré
mon savoir faire avec les usagers. Puis s’est présentée
l’opportunité d’occuper le poste de responsable de la
cellule délocalisée de la DBEP dans le secteur ouest.
Ainsi, j’ai pu retrouver la fibre technique de ma formation
initiale et de mes premières expériences professionnelles
dans le bâtiment. Depuis, grâce à de nombreux échanges
avec mes collègues et par des formations ciblées, j’ai pu
développer mon efficacité et mes techniques (sécurité,
prévention, hygiène) pour mieux remplir les missions qui me
sont confiées.
Si un jeune aspirait à faire ce métier de proximité avec
l’usager des bâtiments, je lui conseillerais de se former
dans les domaines techniques concernés mais surtout
d’être disponible, organisé et d’avoir constamment à l’esprit
le souci de satisfaire son client. Dans ce métier, il est
nécessaire d’être réactif et de savoir prendre des décisions
car nous intervenons dans l’urgence mais notre motivation
reste la satisfaction des usagers.
➞ Pilotage et coordination de la cellule
➞ Réception et suivi des demandes des usagers
➞ Réalisation des dépannages (en régie ou avec des entreprises)
➞S
uivi des interventions d’entretien et de maintenance des équipements techniques et des composants des bâtiments
➞ Réalisation des travaux d’aménagements et d’amélioration (inférieurs à 20 KE)
➞ Assurer la logistique technique pour l’organisation des manifestations dans l’arrondissement
➞ Circulation des informations (états techniques de connaissance du patrimoine) vers la direction centrale
➞É
tablissement des programmations pluriannuelles de grosses réparations
11
Actus
RH
L’agenda des événements du Conseil général
4 décembre 2014
ELECTIONS PROFESSIONNELLES
Un grand moment de démocratie sociale
Le 4 décembre 2014, on vote pour les représentants du personnel
Qui sont les représentants du personnel?
Quel est leur rôle?
- des délégués syndicaux
- des porte-paroles
- des défenseurs de nos droits d’agent public
- nos représentants sur des sujets du quotidien (conditions de travail, congés, organisation des
services, situation individuelle, carrière)
Comment et où votera-t-on?
• Les bureaux de vote de l’enceinte administrative seront ouverts de 8h à 16h le jeudi 4
décembre 2014. Les agents voteront pendant
les heures de service :
- Secteur Nord : Hôtel du Département à Saint-Denis
Pour les agents exerçant à Saint-Denis et Sainte-Marie - Secteur Est : Collège chemin Morin à Saint-André
Pour les agents exerçant leurs fonctions à SainteSuzanne, Saint-André, Salazie, Bras-Panon,
Saint- Benoit, Sainte-Rose, la Plaine des Palmistes
- Secteur Sud : Arrondissement Sud
44 bis, rue Archambaud à Saint-Pierre
Pour les agents exerçant leurs fonctions à Cilaos,
Saint-Louis, Saint-Pierre, Le Tampon, Les Avirons,
l’Etang Salé, l’Entre-Deux, Petite-île, Saint-Joseph
et Saint-Philippe
- Secteur Ouest : Arrondissement Ouest – Saint Paul
Pour les agents exerçant leurs fonctions à
La Possession, Le Port, Saint-Paul, Trois Bassin
et Saint-Leu
•O
u par correspondance à compter
du 25 novembre 2014.
Pour les agents n’exerçant pas leurs fonctions
au siège du bureau de vote de leur secteur, en
congé parental, en congé de présence parentale,
en congés annuels, en congés maladie, longue
maladie, longue durée, maternité, adoption,
formation professionnelle, syndicale, associatif… ),
à temps partiel, en décharge au titre de l’activité
syndicale ou ne pouvant se rendre aux urnes en
raison de nécessité de service.
Les agents admis à voter par correspondance
recevront leur kit de vote par correspondance
(bulletin et enveloppe) au plus tard le
25 novembre 2014.
12
Quel est l’objet du vote ? Pour qui voter ?
- pour une liste entière de candidats, représentants en Commission Administrative Paritaire (CAP) et Comité Technique (CT)
- 9 syndicats sont susceptibles de se présenter à ces élections.
Ils seront connus le 4 novembre 2014
- es agents recevront la profession de foi et la liste des candidats à
leur domicile
• La Commission Administrative Paritaire (CAP)
Les membres traitent les questions individuelles concernant les
fonctionnaires territoriaux (carrière, positions administratives)
• Le Comité Technique (CT)
Il donne son avis ou est consulté sur des questions relatives à
l’organisation et au fonctionnement des services, aux évolutions
administratives ayant un impact sur le personnel, aux grandes
orientations sur les effectifs, à la formation.
• Le Comité d’Hygiène et de Sécurité et des Conditions de
Travail (CHSCT)
Le Comité d’Hygiène et de Sécurité et des Conditions de Travail
(CHSCT) traite des questions relatives à la protection de la
santé et de la sécurité des agents ainsi qu’à l’amélioration des
conditions de travail. Suite à la parution de nouveaux textes
règlementaires, il n’y a plus d’élection pour les membres du
CHSCT. Ils sont désignés par les organisations syndicales sur la
base des résultats obtenus aux élections du Comité Technique.
Qui votera ?
• Pour la Commission Administrative Paritaire (CAP) :
- les fonctionnaires titulaires à temps complet ou non complet,
en position d’activité, de détachement ou de congé parental
- les fonctionnaires mis à disposition dont la collectivité d’origine
est le Conseil Général et les fonctionnaires détachés dans
une autre collectivité
- les fonctionnaires en détachement dans notre collectivité.
• Pour le Comité Technique (CT) :
- les fonctionnaires titulaires ou stagiaires en activité, en congé
parental, en détachement ou à disposition au Conseil Général
- les agents contractuels de droit public et privé en CDI ou CDD
de 6 mois minimum, en exercice, en congé rémunéré ou parental
- les agents mis à disposition des organisations syndicales ayant
le Conseil Général pour collectivité d’origine
- les assistants familiaux permanents en position d’activité ou en
congé parental
- les collaborateurs de cabinet.
Actus
RH
LE CADRE D’EMPLOI DES ADJOINTS TECHNIQUES
Décret 2006-1691 du 22.12.2006, portant statut particulier des Adjoints techniques territoriaux
précisant les conditions spécifiques à remplir par les agents de catégories C pour accéder
à l’avancement.
AVANCEMENT DE GRADE
L’avancement de grade s’effectue toujours
par voie d’inscription à un tableau annuel
d’avancement établi : au choix,
après avis de la CAP
Adjoint Technique
Principal
de 1ère classe
Adjoint Technique
Principal
de 2ème classe
• 2 ans d’ancienneté
dans le 6ème échelon
et
• 5 ans de services effectifs
dans le grade
• Avoir atteint le 5ème échelon
Accès au cadre d’Emploi
Liste d’aptitude après concours
et
Adjoint Technique
de 1ère classe
• 6 ans de services effectifs
dans le cadre d’emplois
• Examen professionnel
et
• Avoir atteint le 7ème échelon
• Avoir atteint le 4
ème
échelon
et
• 3 ans de services effectifs dans le grade
et
Adjoint Technique
de 2ème classe
• 10 ans de services effectifs
dans le grade
PROMOTION INTERNE Changement de cadre d’emploi
- Adjoint Technique de 1ère classe
- Adjoint Technique Principal de 2ème classe
- Adjoint Technique Principal de 1ère classe
Agent de Maîtrise
Ancienneté
Examens Professionnels
• 11 ans au moins de services effectifs dans leur
cadre d’emplois et s’il y a lieu dans les cadres
d’emplois suivants :
- des agents territoriaux des services techniques
- des agents d’entretien territoriaux
- des conducteurs de véhicules territoriaux
+
• 6ème échelon au moins du grade
d’adjoint technique de 1ère classe
+
• avoir accompli la totalité de ses obligations
de formation de professionnalisation
(attestation du CNFPT)
• 8 ans de services effectifs dans leur cadre
d’emplois :
- des agents territoriaux
- des agents d’entretien territoriaux
- des conducteurs de véhicules territoriaux
+
• 5ème échelon au moins du grade
d’adjoint technique de 2ème classe
+
• avoir accompli la totalité de ses obligations
de formation de professionnalisation
(attestation du CNFPT)
Adjoint Technique Principal de 1ère classe
OU
Technicien Territorial
10 ans au moins de services effectifs, en position d’activité ou de détachement
dans un emploi d’une collectivité territoriale ou de l’État, dont 5 ans au moins en
qualité de fonctionnaire territorial dans un cadre d’emplois technique.
13
Ça BOUGE!
ARRIVÉES
FRANCOISE Ketty : D. Env/Jardin Botanique /// ENILORAC Maggy : PMI SP/PMI
de Saint-Louis /// ALCIOPE Marie Jocelyne : Village Corail /// BATAILLE Isabelle :
Village Corail /// AURE Jean : Village Corail /// FREDY Stéphane : Village Corail
/// MOIDINECOUTY-PATOUMA Céline : Village Corail /// TOLAR Jacqueline :
Village Corail /// CADET Valérie : Village Corail /// BLAGNAC Marie : Village Corail
/// BOURBON Jean-François : Village Corail ///HADAMAR Natacha : Village
Corail /// THEMEZE Mimose : Village Corail /// HOARAU Brigitte : Village Corail ///
JOINEAU Alain Marcel : Village Corail /// PARIS Georges : Village Corail /// PAYET
Christelle : Village Corail /// PAYET Jeannick : Village Corail /// RHARUS Fabrice :
Village Corail /// HOARAU Ivy : Village Corail /// SIDURON Hubert : Village Corail
/// NAÏNAPIN-ELLY Rémy : Village Corail /// ALBION Antoinette : D. Env/Jardin
Botanique /// BLANCARD Martine : Village Corail /// ARNE Chantal : D. Env/Jardin
Botanique /// CHARLETTE Helene : Village Corail /// GOVINDAMA Bénédicte :
Village Corail /// PARIS Jean Eric : Village Corail /// BAILLIF Marie-Lyne : D. Env/
Jardin Botanique /// SALON Florise : Village Corail /// BAPTISTO Marie-Pierre :
D. Env/Jardin Botanique /// TALVY Marlène : Village Corail /// VEFOUR Marie :
Village Corail /// BOVALO Isabelle : D. Env/Jardin Botanique /// VIDOT MarieJoëlle : Village Corail ///CATINEVEL VIRAMA Armand : D. Env/Jardin Botanique
/// ZITTE Sabine: Village Corail /// TURPIN Luc : Village Corail /// MYRTHO Jean
Patrick : Village Corail /// SINCERE Jean Albert : Village Corail /// DOUROUGUIN
Marianne : Village Corail /// JAVEGNY Davy : Village Corail /// VAYABOURY
Thérèse : Village Corail /// SOMNICA Johny : Village Corail /// ELLAMA JeanBernard : D. Env/Jardin Botanique /// FIGUIN Expédit : D. Env/Jardin Botanique
/// GILBOIRE Michel André : D. Env/Jardin Botanique /// YUE YEW Monique :
Village Corail /// LIN Joël : D. Env/Jardin Botanique /// LOUISIN Karine : D. Env/
Jardin Botanique /// MOUTAMA Alfreda : D. Env/Jardin Botanique /// ORANGE
Karine : D. Env/Jardin Botanique /// PATERNOSTER Monique : D. Env/Jardin
Botanique /// REVEL Joseph : D. Env/Jardin Botanique /// RIVIERE Olivier : D. Env/
Jardin Botanique /// ROSALIE Julie : D. Env/Jardin Botanique /// TIONOHOUE
Guylène : D. Env/Jardin Botanique /// VIRASSAMY-MACE Fabrice : D. Env/Jardin
Botanique /// ZITTE Josian: D. Env/Jardin Botanique /// CADET Joseph : D. Env/
Jardin Botanique /// ZORA Nicaise : D. Env/Jardin Botanique /// TOUSSAINT
Gilbert : D. Env/Jardin Botanique /// RIVIERE Jean Marc : D. Env/Jardin Botanique
/// MALAYANDY Julien : DMG/Sécurité/// LAURET Stéphane : DADR/Direction///
POUNOUSSAMY Karine : Adultes /// RAMDIALE Elisabeth : DH/Amélioration de
l’Habitat /// BELLY Bruno : Cabinet/ Mouvement démocratique de la Réunion ///
CLAIN Gaëlle : DPAPH/Accueil familial social /// MADELAINE Emilie : Arr. Ouest/
GUT de Saint-Paul/// CHEUNG-AH-SEUNG Eline : DGA Pôle développement/
Aménagement et développement/// CATHERINE Martine : DFE/Foyer Enfance
de Terre-Rouge/// MUSSARD Jonathan : DFE/Foyer Enfance de Terre-Rouge ///
NASSAU Catherine : DFE/Foyer Enfance de Terre-Rouge /// NDJIKESSI Grégory :
DFE/Foyer Enfance de Terre-Rouge /// ANDRIAMANGA Bien Aimée : DCS/
Artothèque /// BEAUREPAIRE Jérémy : D. Environnement/Jardin Botanique de la
Réunion/// ROHEL Hervé : DPAPH/Budget comptabilité/// PIERRARD Angélique :
DAPA/Atelier CINDOC/// JACCOMARD Audrey : DGA Pôle Développement/
Aménagement et Développement /// GRONDIN Alain : DMG/Sécurité ///
BONNE RETRAITE A…
14
DEPARTS
RIVIERE Marie : D. Eau/Laboratoire
dép. des eaux et Hygiène du milieu ///
BERNOT Nathalie : Représentant du
personnel SAFPTR ///
LEBEAU Jean-Hugues : DCS/Musée
Léon Dierx ///
BOUSTOINI Graziella : D. Education/
Collège Sud Plateau Goyaves ///
AUROKIUM Nathalie : DMG/Gestion
des Manifestations ///
CARRON Sophie : Arr. Est/GUT
de Saint-Benoit ///
GRONDIN Blandine : Arr. Est/Direction ///
LEPERLIER Audrey : DBEP/Gestion
Commande Publique ///
LEBON Sabrina : Arr. Sud/ASA/
Chèque Santé ///
REOS Jessica : Arr. Nord/GUT de
Saint-Denis 1///
LORION Isabelle : Mutation (SDIS) ///
MALL Mohamed Hanif : DMG/
Gestion des arbres et du matériel ///
FONTAINE Fazilah : DAPA/Accueil
physique et téléphonique ///
RIVIERE Anaïs : Accueil physique et
téléphonique ///
PAYET Stéphanie : Arr. Sud/Mission
RSA Saint-Louis ///
PERRAULT-DIJOUX Pascaline :
Arr. Est/UT du centre-ville ///
KUREEMAN Malika : DADR/SAR ///
GEORGERE Gwenaëlle : Arr. Sud/
APA Gérontologie Saint-Louis ///
HOARAU Donadieu /// MOSSABELY Joseph /// RAWAT Abdool Khadeer NOS AGENTS ONT DU TALENT
Nicolas
Le trial est une épreuve de
moto où il n’y a pas de notion
de vitesse. C’est une épreuve
de maniabilité qui consiste
à passer des obstacles
sans poser le pied à terre. Le meilleur est celui qui posera le
moins le pied au sol et aura le moins de pénalités. Une section en
trial c’est un tracé qui est bien défini (banderoles) d’environ 200
mètres jonchés d’obstacles et de fléchages imposés. Les niveaux
de difficultés des franchissements sont aléatoires dans une zone
et évoluent selon le niveau du pilote.
D’où vous vient cette passion pour le trial ?
Lorsque j’eu 14 ans, j’ai été très vite tenté d’avoir une moto pour me
déplacer, être plus autonome comme beaucoup d’autres garçons de
mon âge qui, pour certains, venaient en classe avec leurs deux roues
motorisés. Mais en vain, trouvant cela trop dangereux, mes parents
ont refusé de m’en offrir un. Malgré ma déception j’ai continué à
m’intéresser à la moto et faisais d’ailleurs
très attention aux modèles garés sur le
parking de l’établissement. J’étais alors
scolarisé au collège Reydellet, et très vite
j’ai porté une attention toute particulière
à des modèles un peu différents dont
certains de mes amis étaient équipés.
Un jour, je leur ai demandé quelle en
était la raison, ils m’ont expliqué qu’ils
pratiquaient le trial et m’ont invité à les suivre sur un entrainement. Dès
lors, ma passion pour ce sport était née.
de Fondaumière
DBEP – 30 ans au CG
Passionné de Moto Trial
rapidement… en n’oubliant jamais les notions de base de la
moto : la position sur l’engin, le freinage, l’accélération…
Cette première phase qui permet d’apprivoiser la moto
peut s’avérer très longue. En moyenne, il faut compter
2 ans entre le moment où un trialiste commence et celui
où il a une maitrise sécurisée de sa moto.
Vous avez pratiqué la compétition tôt?
J’ai effectivement eu la chance de bénéficier, dès mes débuts, des
précieux conseils de Camille HOARAU, une vraie référence dans le
monde de la moto à la Réunion. A 15 ans j’ai ainsi pu participer à ma
première compétition. Pour cette première, je finissais tout de même
sur le podium, sur la troisième marche, cela
m’a ainsi donné tout de suite la rage de
vaincre. J’ai ainsi pratiqué en compétition
jusqu’en 2012 avec comme principales
faits d’armes, trois titres de champion de la
Réunion dans la catégorie reine : les 250 cm3.
«J’ai du faire preuve
de patience et de
persévérance pour
progresser rapidement»
Quid de la pratique ?
Avant même d’être autorisé à monter sur la moto, j’ai passé beaucoup
de mes week-ends autour des circuits. J’étais tellement captivé par cet
art technique de la moto qu’au bout de quelques semaines, rassurés
par le fait que je ne circule pas sur la route, mes parents m’ont offert
une moto cross 50cm3. C’était au mois de juillet 1977 et pourtant
je m’en souviens encore comme si c’était hier. La première étape
fut d’apprendre à maitriser les fondamentaux de la « bécane », les
passages de vitesses, les contrôles de freins… Aussi le jour où nous
sommes partis acheter la moto avec mes parents, j’ai passé beaucoup
de temps avec le mécanicien qui m’a appris tous les fondamentaux :
l’embrayage, le démarrage et toutes les bases techniques et
mécaniques d’une moto de cette catégorie. Une fois lancé, j’ai alors
dû faire preuve de patience et de persévérance pour progresser
Vous ne participez plus aux compétitions,
mais suivez-vous toujours le trial ?
Depuis longtemps, je ne me contente pas d’être un simple coureur, je
suis depuis plus de 20 ans investi dans l’organisation d’événements et
de plus en plus dans la formation de la nouvelle génération de pilotes.
Ainsi nous organisons les championnats de la Réunion depuis une
dizaine d’années, nous avons également mis en place des shows de
trial indoor au stade de l’Est… toutes ces occasions de rendre visible
au plus grand nombre cette discipline pas toujours bien identifiée, où
la maîtrise technique est valorisée et non la rapidité. Enfin mon dernier
grand projet dans la moto trial est la transmission de ma passion et
de mon savoir-faire. En décembre 2009, j’ai obtenu mon Brevet d’Etat
(BE) en moto, par le biais de la validation des acquis. Avec mon
association, j’ai alors pu mettre en place une structure consacrée à la
formation et l’entrainement. J’y forme d’ailleurs de nombreux jeunes
prometteurs, ainsi que des trialistes déjà confirmés. Tout le monde y
trouve son bonheur et cette communion de passion autour de la moto
me réjouit énormément.
15
Service public
Retour sur le Grand Tour noi de Football 2014
au Stade Olympique Julius Bénard
Mercredi 2 juillet 2014, c’est à Saint-Paul, sur le stade Olympique de
Julius Bénard, que s’est déroulé le Grand Tournoi de Football annuel de
la collectivité. Placée sous le thème de la Coupe du Monde brésilienne, la
compétition s’est déroulée sous un ciel digne de Rio de Janeiro, notamment
le matin où le soleil a régné en maître sans avoir à esquiver le moindre
tacle nuageux.
Pour décrocher le titre de champion de la collectivité,
ce sont pas moins de 15 équipes, représentant de
grandes nations du ballon rond (Brésil, Argentine,
Algérie, France…) qui se sont présentées sur le
terrain aux alentours de 9 heures, bien décidées à
en découdre. Par le biais d’un tirage au sort, quatre
poules ont été constituées et les matchs qualificatifs
se sont ainsi déroulés tout au long de la matinée.
Cette première phase du tournoi a été sportivement
disputée, et manifestement animée par le passage
de la Présidente, accompagnée de monsieur le
maire de Saint-Paul : Joseph Sinimalé, qui en hôte
de l’événement, avait fait le déplacement. Les deux
élus ont d’ailleurs mis le pied au ballon, en donnant
le coup d’envoi de deux matchs.
Après cette matinée bien rythmée, joueurs et
supporteurs se sont vus offrir un repas par la
collectivité, bien apprécié par les nombreux
estomacs affamés. Pour se remettre en jambe
après la pause méridienne, une équipe
de la Mairie de Saint-Paul a disputé un
match face à l’équipe de l’Amicale du
16
Conseil général. Après deux mi-temps de trente
minutes, sur une cadence de jeu élevée, ce sont
nos collègues qui l’ont emporté sur le score de 2
buts à 1. De quoi donner du baume au cœur aux
équipes qualifiées pour les phases finales et qui
commençaient alors à trépigner d’impatience. Place
ainsi aux quarts, demies, puis à la finale pour savoir
enfin, quelle « nation » remportera le Grand Tournoi
de Football « Coupe du Monde » du Conseil général
de la Réunion.
Les deux ultimes challengers : l’Algérie et les PaysBas. Le suspens ne sera finalement pas au rendezvous de l’ultime match. Une victoire 7 buts à 2, des
« Oranges » (les Pays-Bas), composée d’agents du
Cabinet et de la Direction des Moyens Généraux.
Un résultat qui aurait pu s’avérer être un bon
présage pour la sélection nationale batave pour la
compétition officielle.
Les crampons « spécialement » affûtés pour
le prestigieux tournoi du Département peuvent
désormais se reposer durant un an...