tricot urbain - Ville de Namur

Dans le cadre du Tricot urbain et de Namur Confluent Culture,
la Ville de Namur et Ethias inaugurent
la Street Art Installation
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« LIAGES » by STOCKMAN
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Le vendredi 12 septembre à 16h30,
devant l’Hôtel de Ville de Namur (rue de Fer).
Liage, action de lier, de mettre ensemble,
de rendre solidaire au moyen d’une attache.
Mode d’entrelacement des fils qui définit un tricot.
Mot technique appartenant au champ lexical de la bonneterie.
Avec Liages, repensons le tissu urbain.
LE TRICOT URBAIN,
CA TISSE DES LIENS !
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PREAMBULE
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Du 24 octobre au 24 novembre, Namur se couvrira de laine. Des Jardins du
Maïeur au pont du Musée archéologique en passant par les places du centreville, le mobilier urbain et les arbres seront habillés de tricots colorés. Cette
exposition à ciel ouvert est le fruit d’une belle mobilisation des Namurois qui
ont trouvé, au détour de ce tricot collectif, une façon originale de tisser des
liens et de mettre de la couleur au cœur de leur ville.
En guise de lancement du Tricot urbain, la Ville avec le soutien d’Ethias a fait
appel à Nathalie Stockman, designer namuroise, pour recouvrir la façade de
l’Hôtel de Ville, rue de Fer, d’une œuvre monumentale visible par les milliers
de passants qui empruntent cet axe central de Namur. Baptisée Liages, en
référence au tricot et à la notion de lien, cette installation évolutive est
inaugurée ce vendredi 12 septembre.
Son message ? Avec Liages, repensons le tissu urbain !
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TRICOT URBAIN – NAMUR 2014
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Concevoir une exposition moderne à partir d’objets de récup’, sortir des clichés du
tricot version rocking-chair en remettant un savoir-faire utile et créatif au goût du jour,
favoriser les échanges entre les habitants autour d'un projet artistique accessible à
tous… Tels étaient les objectifs du tricot urbain.
Mission accomplie ! Pendant plusieurs mois, de mars à septembre, ce projet développé
par le Service de la Culture a mobilisé des centaines de Namurois mais aussi des
habitants d’autres communes wallonnes, voire bruxelloises.
Chaque semaine, des tables de tricot ont ainsi fleuri à Namur : sur les places publiques,
dans des cafés, dans les jardins de la Maison de la Culture, dans des maisons de repos,
des écoles ou des centres sociaux, mais aussi chez des particuliers (à Boninne, SaintServais, Suarlée, Malonne, Wépion...). Partout, le même engouement : plaisir de se
rencontrer, de s’entraider, de créer, d’échanger. C’est ainsi que bon nombre de
tricoteuses envisagent déjà de poursuivre les tables de tricot… après le tricot urbain,
histoire de garder le lien !
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Liages ∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞
Le 12 septembre, avant que les arbres n’aient troqué leurs feuilles au profit des bandes
tricotées et des fleurs brodées, la rue de Fer se mettra à l’heure du tricot. En guise de
lancement de l’exposition d’automne, la Ville avec le soutien d’Ethias a fait appel à une
designer namuroise, Nathalie Stockman, pour recouvrir le pignon de l’Hôtel de Ville, rue
de Fer, d’une œuvre monumentale baptisée Liages. Un mot qui résume bien la
philosophie de Tricot urbain. Liage, c’est un mode d’entrelacement des fils qui définit un
tricot. C’est l’action de mettre ensemble, de rendre solidaire au moyen d’une attache.
Avec Liages, repensons le tissu urbain, tel est le crédo de l’artiste !
Liage, c’est également un mot technique appartenant au champ lexical de la bonneterie.
Or, l’œuvre a été réalisée par l’entreprise CEETEX, installée dans le Tournaisis, qui est
l’une des dernières entreprises wallonnes de bonneterie !
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A vos mailles ! ∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞
Etape suivante, l’exposition Tricot urbain du 24 octobre au 24 novembre. Dans le
centre-ville et de l’autre côté de la Meuse, à Jambes, il s’agit d’égayer l'espace public,
d’apporter une note de couleur, d'humour et d’originalité à un moment plus tristounet
de l'année. L’idée est aussi de susciter la curiosité des passants autour d’une démarche
artistique audacieuse et amusante.
Selon l’imagination des tricoteuses et tricoteurs, chaque place aura ses thèmes (les
saisons, l’eau, les fleurs, la marine…), mais aussi ses tendances et ses messages. Car le
tricot-graffiti, dit aussi knit graffiti ou yarn bombing, est un type d’art urbain (né comme
il se doit aux Etats-Unis !) et à ce titre, il constitue un moyen d’expression artistique, en
l’occurrence positif et respectueux de l’environnement. Pour le décoder, il faut juste
prendre le temps de lire entre les mailles et les couleurs !
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Au bout du fil ∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞
Dans la foulée du Tricot urbain, le Service de la Culture souhaite aller plus loin dans
l’idée de conjuguer une activité artisanale - et ancestrale ! - avec l’art contemporain.
L’exposition de fin d’année à la Galerie du Beffroi, baptisée "Au bout du fil", rassemblera
une vingtaine de créateurs qui s’approprieront, en les métamorphosant, des chaises
d’église sur le thème du tricot, du fil et du lien.
Objets pratiques, mais aussi spirituels (propices à la prière, à la méditation, au dialogue),
les chaises acquerront ainsi un autre sens, une autre dimension, une autre valeur. Ainsi
transformées en objets d’art, elles seront mises en scène par l’artiste LOrka à la Galerie
du Beffroi du 27 novembre au 4 janvier.
● Du 12 septembre 2014 au 4 janvier 2015
"Liages" by Stockman, Installation Street Art
Hôtel de Ville/Ethias, rue de Fer à Namur
Inauguration : vendredi 12 septembre
● Du 24 octobre au 24 novembre 2014
Tricot urbain à Namur
Inauguration : vendredi 24 octobre
● Du 28 novembre 2014 au 4 janvier 2015
Exposition "Au bout du fil" - Chaises d’artistes
Galerie du Beffroi (rue du Beffroi) à Namur
Inauguration : jeudi 27 novembre
Service de la Culture – tél : 081 24 64 33
www.facebook.com/tricoturbainnamur
UNE INSTALLATION STREET ART POUR LANCER LE TRICOT URBAIN
« LIAGES » by STOCKMAN
Liage : action de lier, mettre ensemble, rendre solidaire au moyen d’une attache.
Mode d’entrelacement des fils qui définit un tricot.
Mot technique appartenant au champ lexical de la bonneterie.
Avec Liages, repensons le tissu urbain.
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GENESE DE L’INSTALLATION « LIAGES »
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ҩ Au commencement : un petit morceau tricoté main avec deux aiguilles de bois
ҩ Ensuite : lien entre le geste de tradition et les techniques d’aujourd’hui via le traitement
d’images numériques pour créer le design de la maille à l’échelle de la façade… mise en abîme de
la maille pour couvrir un géant de pierre !
ҩ Jouer avec le contraste de la structure : architecture [verticalité, horizontalité, rigidité,
froideur]
& tricot [élasticité, rondeurs, couleurs]
ҩ Travail en réseau avec la Bonneterie Ceetex du Tournaisis pour développer un objet d’une telle
ampleur
ҩ Au final : 260 m² de tricot / 2 millions de mètres de fil / plus de 300 heures de tricotage
machine pour réaliser les panneaux accrochés sur la façade et les chaussettes entourant les
balustres
→ remise à l’honneur du tricot : engagement de l’artiste dans la revalorisation d’un savoir-faire
ancestral et volonté de s’impliquer dans l’art au quotidien !
→ remise à l’honneur du tricot : engagement de l’artiste dans la revalorisation d’un savoirfaire ancestral et volonté de s’impliquer dans l’art au quotidien !
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RENCONTRE AVEC L’ARTISTE : NATHALIE STOCKMAN
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Pourquoi le tricot quand on est artiste plasticienne ?
En tant qu'artiste plasticienne made in La Cambre, diplômée section peinture et
recherche tridimentionnelle, je souhaite mettre mes compétences de créativité
davantage dans le quotidien des gens. Proposer une autre attitude de consommation
pour les besoins vestimentaires, aider á se reconnecter avec la nature bienfaisante par
le contact peau à poils d'animaux tout doux. Le tricot est le textile qui répond à notre
désir de confort des vêtements.
Aujourd’hui, c’est le bon moment pour agir et dans mon cas, créer, et prendre
conscience qu'il y a un changement sociétal auquel chacun peut participer afin que
cette crise économique nous fasse évoluer positivement vers des valeurs plus durables
et la revalorisation des savoir-faire de chez nous. Je suis adepte du mouvement Slow
design.
« Le Slow design est une nouvelle approche du design repérée et théorisée par un
universitaire anglais, Alastair Fuad-Luke, en 2004. Il fédère sous cette appellation, toutes
les pratiques issues des différents champs de la création, rompant avec la logique du
consumérisme et mettant au centre de leurs préoccupations, l’équilibre de l’Homme et
de son environnement. Face à l’urgence climatique et à la déliquescence de nos sociétés
de masse, il propose rien moins qu’un virage civilisationnel et les moyens d’y parvenir. Il
dépasse ainsi les vues technicistes et limitatives de l’éco-design, pour atteindre une
dimension anthropologique. La cohérence de son appareil théorique en fait
probablement l’aventure collective la plus ambitieuse dans le champ du design en ce
début de siècle. Le Slow design entend en effet, à travers son manifeste, prendre en
charge simultanément tous les volets de l’existence humaine et se place donc, aussi bien
par la forme que par le contenu, dans une certaine filiation avec les avant-gardes
artistiques du 20°siècle ».
J’ai observé et je ne suis pas la seule, la disparition des matières naturelles dans le prêtà-porter ces dernières années. Les femmes se plaignent de payer bien cher des pulls qui
boulochent et très vite ressemblent à de vieux chiffons. La matière synthétique n’est
pas vraiment chaude. La laine, elle, est un très bon thermorégulateur. C’est une fibre
respirante, solide et durable. Actuellement, la technique de filage est au point et les
laines européennes sont de qualité et vraiment douces.
Je me suis rendu compte en ouvrant mes archives que j’avais déjà, il y a quelques
années, réalisé une vingtaine de modèles et que cette idée de « collection mailles »
était en gestation depuis longtemps. J’ai très envie de vivre activement la renaissance
de cette matière écologique (se renouvelle chaque année) et qui ne demande pas
beaucoup d’énergie pour sa transformation.
J’ai observé que le tricot est très présent dans le paysage de la communication
aujourd’hui, y compris dans la décoration (ex : Roche-Bobois pour ses visuels
publicitaires), dans la rue (le mouvement yarn-bombing) et dans l’image de la défense
de la liberté d’expression (les Pussy Riot cagoulées de laine vivement colorée).
Extrait de puretrend.com (site sur les tendances de la mode)
« Preuve que le gros pull peut parfois être sexy, la plupart des maisons de couture s'en
emparent chaque hiver. Col roulé XXL chez Etro, pull col rond "bombé" chez Yves Saint
Laurent, imprimé cubiste façon tricoté par mamie chez Jil Sander, ou bien maxi-veste à
poils longs chez Vanessa Bruno : plus la maille est large et épaisse, mieux c'est ! On
assiste également depuis quelques saisons au come-back du bon vieux pull jacquard,
comme ressuscité d'une garde-robe bourgeoise et poussiéreuse. Déstructuré par Joseph
Altuzarra, twisté par les Proenza Schouler, frangé par Isabel Marant. »
Etant artiste plasticienne de La Cambre mais pas styliste de formation, mon projet est
de confectionner des vêtements « mettables » qui répondent aux envies et qui
correspondent à l’identité des personnes qui souhaiteront se les approprier à la
manière d’une seconde peau.
L’esprit qui anime ce projet, c’est offrir une zone de confort, aux jolies sirènes qui
viendront se glisser dans les mailles. Se glisser dans un pull-over en laine douce et 100%
naturelle est une expérience qui réveille les sens et devient généralement
indispensable au bien-être.
Du poil de la bête à l’habillement passif
Expérimenter le contact du poil de l’alpaga, du duvet de yak ou de la laine de mouton
mérinos est une proposition qui invite à réveiller les sens, l’instinct, l’appel de la nature.
L’effet est proche de celui que procure une veste en cuir. Cette pratique n’est pas
nouvelle : elle est même ancestrale. Le prêt-à-porter actuel ne nous en donne tout
simplement plus l’occasion. La matière acrylique, synthétique, et le polar (et bientôt le
néoprène) ont envahi les rayons des boutiques de mode.
On a perdu l’habitude de se protéger du froid avec la laine naturelle. Or, se vêtir du poil
de la bête, c’est respecter son environnement tout en investissant dans un achat
générateur de plaisir durable. L’esprit de la collection « by Stockman », c’est la
valorisation de la matière première artisanale et du façonnage de qualité. La manière
de travailler la maille d’un point de vue technique est étudiée dans l’idée d’optimiser
l’effet thermorégulateur sur l’organisme et le contact le plus agréable possible. Pour
offrir la possibilité de baisser le thermostat dans son habitation tout en étant confort
(un bel exemple : la journée du pull dans les écoles). Je souhaite notamment réaliser un
prototype de « la robe de chambre remise au goût du jour ». La façon la plus simple de
diminuer notre empreinte écologique, c’est de ne pas consommer l’énergie. L’exemple
des maisons passives m’inspire. Le vêtement lui aussi peut être « passif ». Moins de
chauffage, c’est aussi respirer plus qualitatif et cela a une incidence sur notre santé.
L’idée de se faire plaisir (acheter un pull doudou) et être serein par rapport à l’éthique
se rejoignent.
Ma pratique de l’art et de la philosophie induit une approche singulière du tricot. C’est
un concept global incluant mon approche photographique et picturale et ma réflexion
sur le fil du temps et le travail du fil matière naturelle. Je conçois mes modèles comme
un tableau avec des couches et des sous-couches qui donnent de la profondeur à la
couleur et de la structure à la matière.
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Parcours ∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞
« Hiver 2010/2011. La Belgique se retrouve paralysée par la neige. Pas facile de trouver
un pull en pure laine dans le prêt-à-porter féminin tendance. Toutes les fibres sont au
minimum 50% synthétiques même dans les boutiques chics. Et l’acrylique, ce n’est pas
chaud. Je découvre dans mon grenier un carton oublié contenant une vingtaine de
modèles de pull-overs, gilets, bonnets que j’avais réalisés dans les années 1997-2000,
période de déménagement où l’artiste peintre se retrouve sans atelier. Cette
impressionnante collection retrouvée réactive en moi des compétences de styliste de la
maille. Je dessine un modèle et pars à la recherche de matières premières. Ma curiosité
et ma persévérance me font découvrir l’existence de filatures artisanales qui proposent
des laines naturelles très qualitatives. Des matières tellement différentes de celles que
l’on retrouve dans le prêt-à-acheter et à jeter très vite.
Mes pulls suscitent l’intérêt de mes amies. On en parle et je propose un workshop
tricot. Mais aujourd’hui, les femmes s’activent et n’ont pas le temps disponible ou la
patience pour confectionner. Leurs ouvrages restent souvent inachevés.
Après une petite introspection dans mon passé, je me rends compte que j’ai tout en
main pour me lancer dans l’aventure de la maille. En effet, enfant, j’ai été très tôt
plongée dans le milieu de la mode. J’ai été enfant mannequin. J’ai toujours vu ma mère
coudre des robes de gala. J’ai appris à tricoter dès l’âge de 9 ans chez les bonnes sœurs.
Activité nomade idéale pour la vie de pensionnaire. Ma belle-mère italienne portait mes
créations, des bonnets très chics. A l’adolescence, les tricots hippies et les longues
écharpes à franges made by myself, étaient pour moi une manière d’affirmer mon style.
Pendant mes études de peinture à La Cambre, j’ai été mannequin d’essayage pour une
collection créée par le team Olivier Strelli. Une position qui m’a permis d’avoir un
éclairage sur le prototypage et l’élaboration d’une collection. J’éprouve beaucoup
d’amusement et d’intérêt dans le rapport du corps et de son enveloppe identitaire. Et
en 1997, en l’absence provisoire d’atelier pour peindre, c’est vers la laine que je me suis
encore une fois tournée pour assouvir mon besoin de créer.
Fin janvier 2011, j’achète une machine à tricoter basique. J’apprends le maniement et
très vite je m’adapte aux contraintes techniques pour créer mes premières pièces.
Un pull kimono et une traîne pour une mariée en automne. Châle dans la démesure et
en fil mohair. Je prends conscience qu’il existe la demande par rapport à ce genre
d’article et continue à créer et me documenter sur le marché de la laine. A la fin de
l’été, je décide de faire une première présentation de mes nouvelles créations à Namur.
Je m’inscris à la formation « AFFA, affaires de femmes, femmes d’affaires » au Credal,
Louvain-la-Neuve pour développer mes compétences d’entreprenariat. Le projet a été
fortement validé par le jury ».
Son feeling pour porter ce projet ?
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Potentiel créatif, source intarissable est son moteur de vie
Tempérament d’artiste professionnelle, indépendante, persévérante, travailleuse
quand le projet a du sens
Pénélope (n’hésite pas à défaire pour mieux faire, rusée)
Ariane (envie de partager le fil, de sauver les âmes égarées dans le labyrinthe de la
consommation de masse)
Observatrice active et philosophe. Un bon feeling sur les tendances à venir
En pleine conscience et en accord avec l’idée de l’impermanence et de l’évolution
(important pour évoluer dans le milieu de la mode)
Efficace et rapide dans les tâches obligatoires.
Nathalie Stockman
Rue de rhée,12
5310 Upigny
Tél : 0478 25 36 25
www.facebook.com/bystockman
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LA BONNETERIE CEETEX
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Pour réaliser l’installation, Nathalie Stockman a fait appel à la bonneterie Ceetex Sprl,
installée à dans le Tournaisis (Hérinnes). C’est l’une des dernières entreprises wallonnes
de bonneterie !
Elle est présente dans différents secteurs d’activité :
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des garnitures pour la confection : col polo, manchette, bord côte, bande kamo...
des articles personnalisés (événementiel, sportif ou promotionnel) en maille pour
clubs sportifs ou autres associations. Citons : écharpes pour supporters, bonnets,
caches-oreilles, mitaines, cadeaux d’affaire bandages pour chevaux ...
des produits techniques pour l’industrie ou pour des applications médicales
du travail à façon en tricotage pour des stylistes en petites et grandes séries
Ceetex est donc positionnée sur les marchés de l’événementiel, de la mode en circuit
court et également orientée vers les textiles techniques. Elle dispose d’un parc très
diversifié d’une vingtaine de métiers à tricoter.
Cette société familiale a été créée en 2011 par Romain Dendievel. Ingénieur industriel de
formation, il est venu au textile par la famille de son épouse, les Vandecasteele, qui
vendaient des machines textiles pour bonneteries. Il a tout appris sur le tas !
Depuis un an, Romain Dendievel donne cours à l’Académie royale des Beaux-Arts de
Bruxelles au sein du département Design textile dont l’objectif est d’explorer le tricot
comme moyen d’expression et de communication, de jeter des ponts entre les
techniques industrielles et les procédés artisanaux et de rendre accessibles les différents
métiers de la maille. Sa mission est de permettre aux étudiants d’appréhender les
techniques artisanales et industrielles du tricot.
Ceetex SPRL
Rue des Prairies, 200a - 7742 Pecq
Tél : 0470 35 05 40
www.ceetex.be
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TRICOT URBAIN : A VOS MAILLES !
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Du 24 octobre au 24 novembre, le Tricot urbain investira le centre-ville de Namur et
certains quartiers périphériques, notamment à Jambes et Wépion. Il s’agira d’investir
l’espace public en le rendant plus gai, d’y apporter une note de couleur, d'humour et
d’originalité à un moment plus tristounet de l'année. Le but du Service de la Culture,
initiateur du projet, est également de favoriser le lien social à travers une activité utile
et accessible à tous. Pas besoin d’être un artiste accompli ou un as de la maille pour
s’adonner au tricot. Résultat, cet art urbain touche un très large public, désireux de
s’impliquer dans une activité créative et de participer à l’embellissement de leur
environnement.
Pendant des mois, une centaine de tricoteuses (surtout) et de tricoteurs (un peu),
débutants ou expérimentés, se sont mobilisés au sein des ateliers organisés dans le
Namurois : sur les places du centre-ville, dans les Jardins de la Maison de la Culture, à la
Capitainerie de Jambes, dans des boutiques (Le mouton qui tricote), des cafés (La Boule
rouge, La Chtouffe…), des maisons de repos (Harscamp, le Grand Pré…), des quartiers et
centres sociaux (La Cigogne, Hastedon, les Balances, Germinal…), mais aussi à Boninne,
Saint-Servais, Suarlée, Malonne, Wépion ainsi qu’à Gembloux, Ohey, Ciney, Perwez. Que
ce soit lors des tables "café tricot-thé" ou chez les particuliers, partout, le même
engouement : plaisir de rencontrer d’autres personnes, de partager, d’échanger…
Derrière la pelote, ça rigole et ça papote !
Après la phase de tricotage, l’heure est venue d’assembler les morceaux. En octobre, de
nombreuses tricoteuses bénévoles se réuniront à Namur pour confectionner les bandes
de tricot qui seront installées la semaine du 20 octobre, autour des arbres ou sur le
mobilier urbain, dans les rues, places et jardins de Namur. A la demande des
participants, certains lieux auront des thèmes spécifiques (les saisons, l’eau, les fleurs, la
marine, les bonbons, la musique, les formes…) afin de créer des ambiances différentes
d’une place à l’autre et de donner un sens à leur démarche. Car le tricot-graffiti reste un
moyen d’expression artistique, en l’occurrence positif et respectueux de
l’environnement. Pour le décoder, il faut juste prendre le temps de lire entre les mailles
et les couleurs !
OBJECTIFS DU TRICOT URBAIN ?
D'un point de vue social
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Tisser des liens, favoriser des échanges au sein de la population
(seniors/jeunes, centre-ville/périphérie)
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Mobiliser la population autour d'un projet accessible à tous
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Sortir des clichés du tricot version rocking chair en remettant ce savoirfaire utile au goût du jour
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Redistribuer les tricots via des couvertures et des écharpes pour les plus
démunis
D'un point de vue artistique et environnemental
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Habiller, égayer l'espace public, apporter une note de couleur et
d'humour à un moment plus tristounet de l'année (mois de novembre) et
ainsi susciter l'intérêt des passants
Valoriser un type d'art urbain (tricot-graffiti dit aussi knit graffiti ou yarn
bombing en anglais) et transformer arbres et mobilier urbain en œuvres
artistiques tout en respectant l'environnement
Concevoir une exposition « moderne » et colorée via des objets de récup'
(aiguilles, pelotes de laine, pulls)
Les Knitta Please, un groupement d'artistes créé par
Magda Sayeg en 2005 à Houston (Etats-Unis), sont
l’origine du tricot urbain dit aussi knit graffiti ou yarn
bombing. Leur but ? Envelopper de tricots, des objets ou
monuments, publics et privés, pour rendre le monde plus
gai et plus espiègle. De quoi mettre un peu de drôlerie et
de chaleur dans les rues, été comme hiver ! Au gré de
leurs flâneries, elles vêtent lampadaires, feux tricolores
ou marches d’escaliers. La ville est leur terrain de jeu, une
toile comme support à broder.
Depuis 2005, la pratique du Street tricot s’est amplifiée et a fait naitre de nombreux
autres artistes travaillant également la maille, comme l’Avignonnaise Kat’s Eye.
Ces artistes font souffler un petit air de renouveau et réinventent le mouvement, dans
l’espoir que des lieux ou des objets urbains connaissent une seconde vie, plus artistique.
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EXPOSITION "AU BOUT DU FIL"
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Dans la foulée du Tricot urbain, le Service de la Culture souhaite aller plus loin dans
l’idée de conjuguer une activité artisanale - et ancestrale ! - avec l’art contemporain.
L’exposition "Au bout du fil réunit une vingtaine d’artistes utilisant le fil pour
métamorphoser une chaise d’église. Jeu d’interprétation sur le même objet qui
au fil du temps a perdu son rôle, son identité, sa place. La chaise comme
territoire partagé ou comme absence. Le fil comme lien entre discussion et
silence… Quelques points de vue parmi tant d’autres.
Réinventons une conversation entre l’artiste et le spectateur, de la chaise au fil,
du mot à l’image, pour le plaisir simple d’un dialogue.
Objets pratiques, mais aussi spirituels (propices à la prière, à la méditation, au dialogue),
les chaises acquerront ainsi un autre sens, une autre dimension, une autre valeur. Ainsi
transformées en objets d’art, elles seront mises en scène par l’artiste LOrka à la Galerie
du Beffroi du 27 novembre au 4 janvier. Chaque artiste sera photographié, avec son
œuvre, par le photographe Philippe Lavandy.
« Le monde est cloisonné, le chemin est tout tracé : chacun son dessein.
Gommons les parois qui divisent, qui compartimentent, rapprochons nous…
Ensemble, construisons un laboratoire d’idées et d’initiatives.
C’est avec la scénographie que j’imprime cette démarche depuis plus de 15 ans.
Etre un "trait -d’union" entre les artistes et le public ».
LOrka
Animartiste décloisonnée et décloisonnante
Installation-Formation-Scénographie du fil à la philo.
15, rue du Warichet - 5081 Meux
Tél : 0487 424414
https://www.facebook.com/laurence.vankerkhove.9
∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞ Les
artistes ∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞
Bilal BAHIR ҩ Justine BLANCHY ҩ Fabienne CHRISTYN ҩ Fred COLLIN ҩ Anne-Sophie
COLMANT ҩ Jacques PATRIS ҩ Isabelle CHAVEPEYER ҩ Jacqueline HOCQ ҩ Annecke
LAUWAERT ҩ Véronique DEMEFFE ҩ Justyna KUKLO ҩ Lilla LAZZARI ҩ Mireille
LIENARD ҩ LORKA ҩ Hélène MARCHIN ҩ Géraldine MIESSE ҩ Nathalie STOCKMAN ҩ
Gabriel TAPIA ҩ Pauline TONGLET ҩ Friede VOET ҩ Monique VOZ ҩ
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PRESENCE AU SALON CREATIVA NAMUR
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Le tricot urbain sera présent au Salon Créativa,
du 2 au 5 octobre 2014, à Namur Expo.
> Animation d’un workshop pour apprendre à
tricoter
> Ouvert aux enfants et aux adultes
e
Creativa Namur (8 édition)
Du 2 au 5 octobre à Namur Expo
Avenue Sergent Vrithoff 2A
5000 Namur
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CONTACT PRESSE
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Ville de Namur – Service de la Culture
Valérie Sacchi – tél : 081/24 63 22
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CARL, MASCOTTE DU TRICOT URBAIN
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