UNE PUBLICATION DES MINISTÈRES EN CONTACT FÉVRIER 2015 U N M O T D U PA S T E U R Charles F. Stanley Croître ensemble Les relations font partie des plus grandes bénédictions de Dieu. Imaginez seulement combien la vie serait dure si vous étiez seul sur une île déserte et que vous n'aviez personne avec qui parler et vous réjouir. Cette bénédiction peut toutefois être la source de certaines de nos plus grandes difficultés. C'est pourquoi nous devons soigneusement considérer la façon dont nous traitons les autres à la maison, à l'église, au travail et en public. Heureusement, nous avons le SaintEsprit pour nous aider à interagir de manière à bénir les autres et à honorer le Seigneur. Nous avons aussi la parole de Dieu pour nous instruire et nous guider dans nos relations. L'apôtre Pierre nous exhorte à vivre en harmonie les uns avec les autres (1 Pi 3.8). Cela ne veut pas dire que nous devions être d'accord avec le point de vue de tout le monde. En nous créant, le Seigneur nous a dotés de personnalités et de capacités uniques. Nous avons vécu diverses expériences et nous voyons la vie selon une perspective particulière. Toutefois, plutôt que de nous concentrer sur nos différences, nous pouvons choisir de nous adapter aux autres, comme les membres d'une chorale qui chantent un cantique en harmonie. Dans sa bonté, Dieu nous a donné les uns aux autres et, sans amis, nous ne pouvons pas réussir dans la vie. Cependant, nos relations semblent parfois plus frustrantes que gratifiantes. Comment Dieu veut-il que nous réagissions aux insultes, aux conflits ou aux mauvais traitements? Aussi difficile que cela puisse paraître, il nous enseigne à rechercher la paix et à bénir, même ceux qui ne le méritent pas (1 Pi 3.9-11). Il y a eu des moments dans ma vie où j'ai voulu me défendre contre des affronts, mais le Seigneur m'a dit de garder le silence et de croire qu'il prendrait ma défense. J'ai Dieu nous enseigne à découvert que refuser de m'engager dans une discusrechercher la paix et à sion enflammée constitue un puissant témoignage pour les autres. En fait, Dieu nous met parfois dans bénir, même ceux qui des situations difficiles simplement pour que nous ne le méritent pas. puissions démontrer de l'amour envers ceux qui nous maltraitent. En tant qu'ambassadeurs de Christ sur la terre, nous avons la responsabilité de le représenter par notre conduite, nos paroles et notre disposition. Ceux qui ne connaissent pas le Seigneur sont plus influencés par la manière aimable dont nous traitons nos pairs que par toutes nos connaissances bibliques. Vivre en paix et en harmonie avec autrui non seulement améliorera nos relations, mais remplira aussi notre vie de bénédictions et de joie. Louons donc Dieu pour les gens qu'il a placés sur notre route, et engageons-nous à les aider à croître à la ressemblance de Christ, tout en nous efforçant de faire de même. E N C O N T A C T Charles F. Stanley PRÉSIDENT ET ÉDITEUR T A B L E D E S Winston Roberts M A T I È R E S DIRECTEUR NATIONAL Gilles Fournier 4 Heureux ceux qui consolent Jésus-Christ n'a jamais cessé de manifester de la miséricorde et il veut que nous fassions de même. La relation la plus importante dans la vie ne se trouve pas au sein du mariage. Voilà une bonne nouvelle pour tout le monde. Étude biblique Partenaires dans le royaume de Dieu Que nous soyons célibataires ou mariés, nous formons tous une famille en Christ. Horaire des émissions radiophoniques Francine Lemay Marie-Marthe Jalbert Lyse Mongeau ÉQUIPE DE TRADUCTION ET DE RÉVISION Suis-je privé de quelque chose? Accueil sans réserve DIRECTEUR RÉGIONAL 7 10 12 17 Alain Demers DIRECTEUR ARTISTIQUE Nos sincères remerciements au personnel du bureau d’Atlanta, É-U, qui a rendu possible la présente publication. B U R E A U X MINISTÈRES EN CONTACT C.P. 67031 Saint-Lambert (Québec) J4R 2T8 IN TOUCH MINISTRIES OF CANADA PO Box 4900, Markham, ON L3R 6G9 Méditations quotidiennes adaptées des prédications de Charles F. Stanley 18 IN TOUCH MINISTRIES®INC. PO Box 7900, Atlanta GA 30357 NEW ZEALAND OFFICE Box 33 – 1260 Takapuna Auckland 1332 0-800-446868 Magazine En Contact, édition février 2015, volume 15, no 2 copyright © ; tous droits réservés. Aucun manuscrit non sollicité n’est accepté. Le magazine En contact n’est responsable ni redevable d’aucune partie de la production ou de la distribution d’éditions internationales, soit traduites ou en anglais, à moins qu’elle soit autorisée par la direction locale du magazine In Touch. Les citations des Écritures, à moins d’avis contraire, sont tirées de la version Louis Segond. Veuillez nous aviser si vous ne désirez plus recevoir le magazine En Contact. Pour tout renseignement, ou pour commander d’autres exemplaires du magazine En Contact, composez le 1-866-926-1710 du lundi au vendredi, de 9 h à 16 h 30. IMPRIMÉ AU CANADA . HEUREUX CEUX QUI CONSOLENT Jésus-Christ ne cesse jamais de nous manifester sa miséricorde et il veut que nous l’imitions. de CHARLES F. STANLEY N ous pouvons penser que plus une église est grosse, plus elle plaît à Dieu, mais, en réalité, il s'intéresse beaucoup plus aux gens qu'aux édifices. La création témoigne de ce fait. Le Seigneur n'a pas créé la terre simplement pour qu'on en admire la beauté, mais pour qu'elle soit l'habitat idéal du couronnement de sa création : l'humanité. Quand Jésus a amorcé son ministère terrestre, il s'est concentré aussi sur les êtres humains. Partout où il allait, il aidait ceux qui avaient des besoins physiques, émotionnels et spirituels. N'est-il donc pas sensé de croire que nous aussi devrions donner la priorité aux gens? Comme croyants, nous sommes appelés à nous édifier les uns les autres (1 Th 5.11) et à porter les fardeaux les uns des autres (Ga 6.2). Cependant, de nombreux chrétiens ont adopté un comportement « éponge ». Ils vont à l'église et assistent à des études bibliques, en en absorbant les vérités spirituelles, mais ils n'en « extraient » jamais quoi que ce soit pour en faire bénéficier autrui. La parole de Dieu devrait nous transformer et, à son tour, toucher les autres lorsque nous leur venons en aide. Si nous ne faisons pas attention, nous pouvons traverser la vie sans rien voir, et oublier que des gens souffrent autour de nous. Certains chrétiens sont prompts à dire : « Eh bien, puisque je n'ai pas le don spirituel de la miséricorde, cela ne s'applique pas à moi. » Les croyants ont pourtant la responsabilité d'observer les pratiques spirituelles, et tous les enfants de Dieu devraient grandir dans ce domaine. Si nous voulons apprendre à être empathiques, nous devons voir la situation des autres de leur point de vue et ressentir leurs émotions. Les gens affligés le sentent si nos tentatives de réconfort sont motivées par un amour authentique qui découle d'un cœur compréhensif ou si elles sont simplement des paroles vides. Nous constatons que Jésus a pu secourir les gens avec une réelle compassion; après tout, il est Dieu. Comment alors des personnes ordinaires sont-elles censées tendre la main aux gens comme il l'a fait? 4 Février 2015 E N C O N TA C T NOUS TOUS, QUI DÉSIRONS ÊTRE UTILES À DIEU, DEVONS NOUS LAISSER BRISER ET RECONNAÎTRE QU’IL NE PRÉVOIT PAS QU’AISANCE, CONFORT ET PLAISIR POUR NOTRE VIE. EN RECONNAISSANT LA VALEUR DE LA SOUFFRANCE. Pour développer l'empathie en nous, le Seigneur se sert d'un des moyens les plus étonnants et efficaces : la souffrance. La Bible dit que Dieu est « le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que par la consolation dont nous sommes l'objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans l'affliction! » (2 Co 1.3,4.) Même si personne n'aime rencontrer des difficultés et ressentir de la douleur, qui peut mieux éprouver de l'empathie pour une personne affligée que quelqu'un qui a traversé une sombre vallée et en est sorti? Parce que nous avons vécu une expérience douloureuse semblable à la leur, nous pouvons les assurer que le Seigneur est assez puissant pour les aider dans chaque situation. Nous tous, qui désirons être utiles à Dieu, devons nous laisser briser et reconnaître qu'il ne prévoit pas qu'aisance, confort et plaisir pour notre vie. Il nous a sauvés pour que nous aidions les autres, et nous transformer en personnes plus empathiques fait partie intégrante de son appel. EN DISCERNANT LES BESOINS DES AUTRES. Si nous voulons exprimer efficacement de l'empathie à ceux que nous tentons d'aider, nous devons d'abord reconnaître leur état émotionnel et spirituel. Alors que nous marchons dans l'Esprit, vivant soumis à son autorité et à l'écoute de sa douce voix, Dieu nous donnera le discernement spirituel pour voir les gens et leur situation de son point de vue. Le Saint-Esprit nous touchera également en nous inspirant de la compassion pour les affligés et de l'amour pour les personnes peu attachantes. Pour voir les gens comme Dieu les voit, nous devons reconnaître leur potentiel. Quand Christ regardait quelqu'un, il voyait non seulement la personne devant lui, mais aussi celle qu'elle pouvait deve- nir. Par exemple, quand Jésus a rencontré Simon Pierre, le pêcheur, il a vu un dirigeant de son Église. Il a reconnu que Saul, le persécuteur, deviendrait un jour un missionnaire évangéliste. C'est pourquoi nous ne devrions jamais traiter quiconque de cas désespéré. Rien qu'en sachant que quelqu'un voit leur potentiel, des gens peuvent parfois sortir de leur désespoir et être motivés à devenir une force puissante dans le royaume de Dieu. EN LES AIDANT. Si nous voulons édifier et encourager les autres, nous devons personnellement leur tendre la main. Trop souvent, nous essayons d'entrer en contact avec eux de manière distante ou commode en leur envoyant des textos et des courriels, ou même en communiquant avec eux par téléphone. Rien ne peut cependant remplacer l'efficacité d'une interaction personnelle face à face. Ce n'est qu'au cours de ces rencontres que nous pouvons percevoir le langage corporel et les expressions faciales qui révèlent ce qui se passe vraiment dans leur cœur. Quand Jésus allait vers les gens pour répondre à leurs besoins, il entrait en contact avec eux sur trois plans : mental, en évaluant leur état, émotionnel, en leur montrant de la compassion, et physique, en soulageant leur souffrance. EN ÉTANT PRÊTS À DONNER. Nous devons ensuite être prêts à répondre aux besoins de ceux qui traversent des difficultés. Cela exige toutefois beaucoup de discernement spirituel parce que le besoin le plus évident peut ne pas être le plus important. Soulager leur douleur ou les aider à se sortir d'une situation fâcheuse peut sembler la solution compatissante, mais Dieu vise parfois un but particulier en les éprouvant ainsi. Quand Jésus s'est rendu dans le pays des Géraséniens, il a rencontré un homme possédé de démons dont le problème majeur semblait être son apparence et E N C O N TA C T F é v r i e r 2 0 1 5 5 son comportement (Lu 8.26-35) : il ne portait pas de vêtements, il était couvert de blessures et criait d'une voix forte. Si Jésus avait dit à ses disciples de prendre soin des besoins immédiats de l'homme en le revêtant promptement, en lui demandant de s'asseoir tranquillement pour manger un repas et en discutant avec lui de ce qui le dérangeait, la situation aurait été chaotique. Pire encore, l'homme serait resté dans son état désespéré. Jésus a toutefois comblé son besoin le plus profond : la délivrance spirituelle. Après que Jésus eut chassé les démons, tout le reste est rentré dans l'ordre. Comme Christ, nous devons nous rappeler que nos bonnes intentions pour améliorer le sort des gens peuvent en fait nuire au plan de Dieu. Nous ne pouvons toutefois pas nous tromper en répondant à leurs besoins spirituels. EN SE SERVANT DES DIFFICULTÉS. Nous avons tous connu des situations où nous étions si accablés par nos besoins que la seule chose que nous pouvions faire était de demander de l'aide. Dieu ne désire cependant pas que nous en restions là; une fois que nous sommes sortis de notre souffrance et avons reçu sa consolation, il veut que nous devenions des consolateurs pour les autres, en complétant ainsi le cycle décrit en 2 Corinthiens 1.3,4. Après avoir aidé une personne à traverser une sombre vallée, nous devons ensuite la mettre au défi de se servir de sa souffrance pour aider quelqu'un d'autre. C'est ce que Jésus a fait après avoir délivré l'homme possédé de démons. Il lui a dit : « Retourne dans ta maison, et raconte tout ce que Dieu t'a fait » (Lu 8.39a). Investir dans la vie des autres n'est pas toujours facile. Cela est parfois assez coûteux et exige du temps et de l'énergie émotionnelle. Christ nous a pourtant fait une promesse en Luc 6.38 : « Donnez, et il vous sera donné […] ». Ce verset ne parle pas seulement d'argent. Le Seigneur vous rendra tous les services que vous rendez pour lui. Si nous sacrifions notre temps pour aider quelqu'un, il nous donnera le temps nécessaire pour nous acquitter de nos responsabilités. Si l'aide que nous avons apportée à une personne nous a laissés épuisés sur le plan émotionnel, il promet de renouveler nos forces. Se donner pour les autres n'est pas une vie de privations, mais une vie de croissance spirituelle, de joie et de satisfaction. 6 Février 2015 E N C O N TA C T Connaissezvous Dieu? Dieu interrompt parfois notre vie de manière tragique pour obtenir notre attention. D’autres fois, il œuvre lentement et subtilement en nous guidant patiemment vers un endroit où nous lui obéirons avec empressement. Si vous entendez Dieu vous parler dans la quiétude de votre cœur et que vous n’avez pas encore reçu son don du salut, n’attendez pas qu’un évènement exceptionnel se produise. Il est prêt à vous accueillir maintenant, tel que vous êtes, où que vous soyez. Il n’existe qu’un chemin qui mène à la vie avec Dieu et à l’éternité dans sa présence : repentez-vous de votre péché, confessez que vous croyez que Jésus est le Fils de Dieu et recevez-le comme Sauveur. Vous pouvez prier dans vos propres mots ou vous servir de la prière qui suit. Seigneur Jésus, je crois que tu es vraiment le Fils de Dieu. Je te confesse que j’ai péché contre toi en pensées, en paroles et en actions. Pardonne-moi toutes mes fautes pour que je puisse désormais vivre en relation avec toi. Je te reconnais comme mon Sauveur et j’accepte l’œuvre de la croix que tu as accomplie pour moi une fois pour toutes. Merci de m’avoir sauvé. Aidemoi à mener une vie qui te plaise. Amen. Si vous désirez approfondir votre relation avec Dieu, communiquez avec nous par courriel à [email protected] ou par téléphone en composant le 1-866-926-1710. ILLUSTRATION DE JEFF GREGORY Suis-je prive de quelque chose? L La relation la plus importante dans la vie ne se trouve pas au sein du mariage. Voilà une bonne nouvelle pour tout le monde. de JOHN GRECO e livre de la Genèse en est un de commencements : commencement des cieux et de la terre, commencement de la vie et, malheureusement, commencement de la vulnérabilité qui, désormais, nous est tous commune. Le livre décrit aussi le commencement du mariage. Dieu a uni le premier homme et la première femme pour qu'ils soient « une seule chair » (2.24), il les a bénis et leur a dit : « Soyez féconds, multipliez » (1.28). Contrairement à ce que certains peuvent nous dire aujourd'hui, le mariage n'est pas un concept culturel inventé ni une relique d'un peuple primitif, conçu seulement pour assurer la sécurité des conjoints et leur offrir des avantages sociaux. Il faisait partie du bon plan de Dieu pour notre monde, et cela depuis le commencement. Il n'y a pas si longtemps, j'ai eu l'impression qu'il n'y avait plus de commencements pour moi, rien que des fins. Il m'a semblé que mon monde s'écroulait autour de moi lorsque mon mariage s'est terminé brusquement un samedi matin. Sans crier gare, ma femme m'a confessé avoir été infidèle et m'a annoncé qu'elle allait demander le divorce. Si le mariage est la création d'« une seule chair », le divorce vous laisse l'impression qu'on vous a arraché un bras. Quand la blessure était fraîche, Jésus a été ma seule consolation. Quand j'ai eu besoin d'affronter mes propres manquements et d'apprendre à pardonner, le Saint-Esprit m'a guidé. Et quand j'ai été prêt à remettre ensemble les morceaux de ma vie et à aller de l'avant, Dieu a dirigé mes pas. Toutefois, depuis la rupture de mon mariage, j'avais l'impression de n'avoir reçu qu'un prix de consolation pour vie, malgré toutes les bénédictions que Dieu m'avait accordées. Cette impression ne découlait pourtant pas d'un sentiment d'apitoiement sur soi ou d'un pessimisme, elle était fondée sur les paroles immuables de l'Écriture; c'est du moins ce que je croyais. Dans sa lettre aux chrétiens d'Éphèse, Paul écrit ceci au sujet du mariage : « C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, E N C O N TA C T F é v r i e r 2 0 1 5 7 s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand : je dis cela par rapport à Christ et à l'Église » (Ép 5.31,32). Selon moi, l'implication était claire : il y avait dans le mariage une bénédiction merveilleuse et unique qui n'était pas accordée aux célibataires et aux gens divorcés. Dans Le Magicien d'Oz, Dorothy peut retourner chez elle grâce aux chaussures magiques qu'elle a portées depuis qu'elle et sa maison ont atterri à Oz. Un détail apparemment petit, mentionné dès le début de l'histoire, est relevé plus tard pour nous révéler quelque chose d'essentiel à l'intrigue. De plus, ce détail change tout. Il ne s'agit pas d'une pensée après-coup; l'auteur, L. Frank Baum, avait prévu cette solution dès le commencement. Dieu a fait quelque chose de semblable en rédigeant l'histoire de la rédemption. Dans son épître aux Éphésiens, Paul explique que Dieu a caché depuis Genèse 2 un mystère dans le plan de la rédemption, qui devrait changer la manière dont nous pensons au beau don du mariage. Alors que l'apôtre établit des parallèles entre l'amour d'un mari pour sa femme et l'amour de Christ pour l'Église, nous imaginons qu'il utilise simplement un grand exemple d'amour sacrificiel pour transmettre son message. C'est toutefois considérer les choses sous le mauvais angle. Paul a utilisé l'exemple – le symbole, la métaphore, l'illustration – du mariage chrétien pour refléter une chose plus ancienne et plus fondamentale que l'institution comme telle. Le but du mariage n'est en aucun cas matière à débat; il devait être une image de la relation entre Christ et son peuple. Selon ce passage, l'amour de Christ pour sa fiancée a pour but ultime de « la sanctifier en la purifiant et en la lavant par l'eau de la parole, pour faire paraître devant lui cette 8 Février 2015 E N C O N TA C T Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable » (Ép 5.26,27). Les maris et les femmes doivent s'entraider pour ressembler davantage à Jésus. Ayant traversé un divorce, c'est avec un immense sentiment de perte que j'ai lu des passages bibliques comme Éphésiens 5. Si le mariage est un don, un moyen de devenir davantage comme Christ, j'avais donc perdu ce moyen d'y parvenir. Et parce que le mariage semblait une partie si importante de la vie chrétienne, je me suis senti comme un chrétien de seconde classe. À l'instar de beaucoup de célibataires, j'ai pensé que j'étais privé de quelque chose de spécial. Pire encore, puisque j'avais été marié, je savais parfaitement ce que c'était. Avec le temps, j'ai toutefois découvert que rien ne peut saboter les plans de Dieu, ni la rupture de mon mariage, ni aucune autre épreuve, peine ou contrariété que je puisse subir. La croix de Jésus-Christ proclame haut et fort que Dieu est pour nous. « Lui qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui? » (Ro 8.32.) Dieu se sert de tout dans la vie, de chaque circonstance et de chaque relation, pour nous rendre davantage comme Jésus, que nous soyons mariés, célibataires ou divorcés. C'est pour cette raison qu'il nous a appelés au départ (voir Ro 8.29,30; 1 Co 15.49). Quand nous croyons que quelque chose dans la vie peut faire dérailler le plan de Dieu, nous ajoutons foi à l'une des plus anciennes tromperies de Satan : que Dieu nous prive de quelque chose (voir Ge 3.5). Tout comme Jésus a affronté Satan et ses mensonges dans le désert, nous devons répondre au tentateur en nous servant des vérités contenues dans la parole de Dieu, des vérités sur notre identité en Christ. Dieu se sert de tout dans la vie, de chaque circonstance et de chaque relation, pour nous rendre davantage comme Jésus, que nous soyons mariés, célibataires ou divorcés. Forts de cette connaissance, nous pouvons tenir ferme contre les accusations du diable. L'Écriture nous assure qu'en Christ nous sommes : • des pécheurs rachetés. Selon certaines sources, Peter Minuit a acheté l'île de Manhattan des Premières nations d'Amérique pour des marchandises valant 24 $ en devise actuelle. C'était un marché ridiculement déséquilibré, mais il semble juste comparé à celui qui a eu lieu le Vendredi saint, quand Jésus a pris le fardeau de nos péchés pour nous donner sa justice en retour. Aussi scandaleux que cela puisse paraître, Dieu nous déclare justifiés quand nous soumettons notre vie à Christ (voir 2 Corinthiens 5.21). Et si Dieu peut faire cela pour nous, il peut nous rendre davantage comme son Fils, en faisant concourir chaque circonstance à notre bien, peu importe où nous en sommes. • le temple du Saint-Esprit. Dieu s'est approché de l'humanité quand il a parlé à Moïse du buisson ardent. Il s'est aussi approché des Israélites quand il a rempli de sa présence une tente dans le désert et, plus tard, le Temple. Et il est venu parmi les siens quand il s'est fait chair en Jésus de Nazareth. Dieu a toutefois voulu être encore plus près de nous; voilà pourquoi son Esprit demeure désormais dans chaque croyant. Il est le consolateur par excellence, et sa présence m'a confirmé sans l'ombre d'un doute que Dieu se soucie vraiment de moi, même durant les moments les plus difficiles. • les enfants du Roi. La plus grande indication des bonnes intentions de Dieu est peut-être sa politique d'adoption. Quand un pécheur confesse Christ comme Seigneur, non seulement il est pardonné, mais il est aussi adopté en tant qu'enfant de Dieu. Indépendamment de ce qu'ont pu être nos parents terrestres, nous n'avons pas à nous demander quel style parental définit Dieu : « Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s'il lui demande du pain? […] Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent » (Mt 7.9-11). Au cours des mois qui ont suivi la rupture de mon mariage, mon identité a été ébranlée. Je n'étais plus un mari, ni un gendre, ni un oncle pour deux gentils petits garçons que je connaissais depuis leur naissance. Même mon identité en tant que pasteur a été ébranlée; dans le meilleur des cas, il existe peu de possibilités d'emplois pour un diplômé de séminaire divorcé. Toutes ces bribes d'identité sont cependant secondaires; on ne peut pas ériger une vie abondante sur une fondation aussi faible. Le divorce m'ayant enlevé tous mes lambeaux d'identité personnelle, il ne me restait plus que la seule identité qui compte : ma vie en Christ, un homme aimé par le Roi éternel. L'amour incroyable de Dieu démontré au Calvaire demeure un fait, peu importe ce qui nous arrive. C'est au cours des périodes difficiles, comme lors d'un divorce, que nous devons le plus nous accrocher à notre identité en Jésus. Ce faisant, nous aurons la puissance de vaincre chaque moment d'insécurité et de doute parce que c'est à la croix que la bonté de Dieu brille le plus, nous offrant à chacun un nouveau commencement. E N C O N TA C T F é v r i e r 2 0 1 5 9 ÉTUDE BIBLIQUE ACCUEIL SANS RÉSERVE Le jugement et le favoritisme peuvent être des comportements humains naturels, mais ils n’ont aucune place dans la maison de Dieu. U certaines Églises, on favorisait le riche au détriment du pauvre. Les responsables de l'Église privilégiaient une personne qui portait « un anneau d'or et un habit magnifique », mais faisaient peu de cas d'« un pauvre misérablement vêtu » qui entrait dans l'assemblée (v. 2,3). Ce scénario s'est malheureusement répété dans toute l'Histoire; les pauvres sont dépréciés alors que les riches accumulent plus de pouvoir et sont traités avec plus de déférence. C'est pourquoi l'Ancien et le Nouveau Testament révèle que Dieu élève le pauvre. Il cherche ceux qui sont le plus démunis, ceux qui doivent se débrouiller seuls, et ceux qui ont été opprimés. Le Seigneur est vraiment l'ami des indigents (Ps 140.13; Lu 4.16-21). C'est une bonne nouvelle pour chacun de nous parce que nous sommes tous pauvres d'une manière ou d'une autre. Jacques a certainement d'abord songé aux démunis, mais le mot pauvre revêt une signification large dans l'Écriture. Dans un monde déchu de la bonté que Dieu avait prévu nous accorder, nous pouvons être appauvris de manières illimitées : nous pouvons ressentir une tristesse, une douleur ou une culpabilité dévastatrices, être envahis par une solitude omniprésente, nous inquiéter n historien de l’Église relate une tradition née parmi certains des premiers chrétiens. Toutes les fois qu’un membre de la communauté entrait dans l’assemblée pour adorer Dieu, un placeur l’accueillait et répondait à ses besoins. Cependant, si un étranger franchissait le seuil de la porte (et encore plus s’il était pauvre), le pasteur se levait de son siège et se dirigeait rapidement vers l’entrée pour le saluer aimablement et témoigner de l’amitié à une personne généralement reléguée au second plan. Bien que nous ignorions si cette pratique particulière était répandue, la motivation à son origine émanait de l'essence de la foi chrétienne. Jetons un coup d'œil au livre des Actes : nous trouvons tissé dans les histoires d'explosion inexplicable du christianisme le thème constant de la contre-culture de l'Église. Celle-ci tranchait radicalement avec les normes de la société d'alors, qui favorisaient les riches et exploitaient les autres. La communauté des disciples de Jésus accueillait avec enthousiasme ceux qui étaient facilement rejetés dans la culture juive ou romaine (les pauvres, les malades, les faibles, les étrangers). Le thème se poursuit dans tout le Nouveau Testament où nous découvrons que l'Église continue de manifester de l'amitié envers les pauvres, les étrangers et les proscrits comme Jésus l'avait fait sur terre. LISEZ Jacques 2.1-13 Ce commandement de l'Évangile explique pourquoi Jacques s'est montré si inquiet quand il a appris que dans 10 Février 2015 E N C O N TA C T de la manière dont nous nourrirons nos enfants ou craindre de ne pas pouvoir en avoir. Peu importe notre type de pauvreté, recevons cette parole de l'Évangile : Dieu nous a choisis. Comme le dit Jacques 2.5 : « Dieu n'a-t-il pas choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu'ils soient riches en la foi, et héritiers du royaume qu'il a promis à ceux qui l'aiment? » Étant donné que Dieu nous a accueillis sans réserve, nous tous qui sommes des marginaux, et puisque la mort et la résurrection de JésusChrist rassemblent des personnes nées de nouveau, Jacques ne pouvait pas comprendre pourquoi le jugement et le favoritisme prévalaient dans la communauté chrétienne. L'église est le lieu où nos distinctions extérieures ne font plus obstacle aux relations, et l'endroit où Dieu nous accueille tous en Christ. Pour Jacques, cette référence à « Christ » était cruciale, c'est un titre royal (v. 1). Essentiellement, il nous demande : « Vous rappelez-vous que c'est le Seigneur qui dirige ici? Comment pouvez-vous faire preuve de favoritisme quand Jésus est Roi? » Cette question va droit au but parce que le favoritisme était un démenti explicite de l'autorité de Christ et de sa « loi royale » qui décrète : « Tu aimeras ton prochain comme toimême […] » (v. 8). L'église est le lieu où les étrangers ne sont plus des étrangers, mais des amis, où tous sont les bienvenus et où chacun peut éprouver un sentiment d'appartenance. Les humbles y sont élevés et les démunis y jouissent de l'abondance. Et ceux qui ont été rejetés sont invités à occuper un siège d'honneur à la table du Roi. RÉFLÉCHISSEZ ET ANALYSEZ Réfléchissez aux pensées suivantes appuyées de l'Écriture, puis analysez les passages correspondants et inscrivez dans un journal vos réponses à chaque question. Un antidote à la condescendance et à l'exclusivité consiste à reconnaître que nous sommes tous dans une situation semblable : nous avons besoin que Dieu pourvoie à nos faiblesses. Lisez Matthieu 5.1-12, les premières paroles du Sermon sur la montagne que Jésus a prononcées. Remarquez les divers types de difficultés, d'impuissance et de vulnérabilité; le passage est une liste de situations où les gens ont besoin de la grâce de Dieu et de sa guérison. Quels domaines vous sont familiers? Relisez Matthieu 5.1-12. Cette foisci, prêtez attention à la manière dont Dieu intervient dans chaque situation pour chaque personne. Que pourrait vouloir dire le mot « heureux »? Qu'est-ce que cela implique pour nous lorsque nous prenons conscience que toutes les personnes brisées sont bénies par le même Dieu et trouvent l'espoir et la guérison dans son tendre secours? Jacques nous rappelle que le Seigneur abat les barrières et crée une toute nouvelle communauté inclusive. Lisez Actes 2.42-47. Selon vous, comment les disciples de Jésus ontils manifesté cet Évangile d'amitié et d'appartenance libre de préjugés basés sur l'ethnie, le statut social et le sexe? RÉAGISSEZ Répondez aux questions suivantes en inscrivant, si possible, vos pensées dans un journal. Où voyez-vous des difficultés relationnelles (comme le favoritisme, les préjugés ou la crainte) dans votre vie? Demandez à Dieu comment il veut que la puissance de Jésus, le Roi de notre vie, surmonte ces obstacles. Comment le Seigneur pourrait-il vous appeler à entrer en relation avec une autre personne? Qui devezvous aimer comme vous-même? E N C O N TA C T F é v r i e r 2 0 1 5 11 ILLUSTRATION DE JEFF GREGORY PARTENAIRES DANS LE ROYAUME DE DIEU QUE NOUS SOYONS CÉLIBATAIRES OU MARIÉS, NOUS FORMONS TOUS UNE FAMILLE EN CHRIST. de WINN COLIER 12 Février 2015 E N C O N TA C T ILLUSTRATION DE JEFF GREGORY Q uand nous prenons le risque de parler de célibat ou de mariage, nous touchons à une corde sensible de l'âme. Il est donc sage d'aborder le sujet avec prudence, de bien écouter et de résister à l'envie de généraliser à l'excès ou de présumer que notre expérience établit la norme pour les aspirations ou les difficultés de tout un chacun. En écrivant ces lignes, je vous parle principalement en tant que pasteur qui rencontre beaucoup de personnes, et non en tant qu'homme marié ou ancien célibataire. En m'engageant dans ces conversations, je découvre à quel point nous sommes semblables et que nos désirs et nos tourments, bien qu'ils tiennent une place unique dans nos histoires personnelles, incarnent des thèmes qui nous sont communs. Tel homme célibataire n'aime pas que ses amis aient trouvé facilement l'amour et le mariage. Deux ruptures douloureuses l'ont ébranlé, et même s'il souhaitait que ce ne soit pas le cas, la jalousie et le désespoir se cachent dans son cœur. De même, telle femme mariée qui jouit d'une brillante carrière et d'une famille parfaite admet, les épaules voûtées et l'air désabusé, qu'elle ne s'est jamais sentie aussi seule. Elle croit que son mariage l'a condamnée à un exil solitaire et dépourvu d'amour. Bien que nous le sachions, il est bon de nous rappeler que la solitude, les difficultés et les déceptions nous tourmentent tous et qu'elles ne sont pas l'apanage d'un groupe social particulier. De la même manière, la joie peut revêtir diverses formes. Une femme prospère dans la quarantaine ressent beaucoup de gratitude pour la plénitude de sa vie. Elle est contente sans un mari, et (contrairement aux commentaires d'amis bien intentionnés, mais ignorants) son bonheur n'est pas en suspens tandis qu'elle attend que le clocher de l'église annonce son mariage. Elle apprécie sa liberté qui lui permet de donner de son temps et de ses ressources aux gens qu'elle aime et à un travail auquel elle prend plaisir. De même, il y a plusieurs années, un couple a fait le vœu de s'aimer pour le reste de sa vie. Au cours des décennies qui ont suivi, les conjoints ont élevé des enfants, se sont serré la ceinture pour leur fournir une éducation universitaire et ils se sont engagés à maintes reprises à s'aimer de nouveau. Même si la vie les a éprouvés de toutes les manières possibles, ils ne pourraient pas être plus reconnaissants pour les dons que Dieu leur a faits. Ni le célibat ni le mariage ne définissent la bonne vie. Dans le monde de Dieu, il y a des milliers de façons d'être heureux. Il est clair que la grâce et le labeur ne font pas de distinction entre célibataires et gens mariés, mais pour une raison quelconque, nous différencions les deux de manière à perpétuer la fausse notion que les deux catégories sont entièrement distinctes, comme si nous vivions sur des planètes différentes. En réalité, ce qui nous lie est beaucoup plus global et profond que ce qui nous sépare. Nos désirs insatisfaits et nos explosions de joie ne résultent pas fondamentalement de notre statut de personne mariée ou de célibataire, mais plutôt de notre humanité. Nous connaissons tous des afflictions et, grâce à notre Dieu généreux, nous sommes tous bénis. Chacun de nous aspire à établir des amitiés et apprécie avoir de la compagnie, mais nous pouvons être assurés que nos idéaux seront un jour trahis. E N C O N TA C T F é v r i e r 2 0 1 5 13 Ni le célibat ni le mariage ne définissent la bonne vie. Dans le monde de Dieu, il y a des milliers de façons d’être heureux. Nous serons tous tentés de trouver l'amour et la satisfaction en dehors de Dieu, mais nous bénéficions tous de la grâce pour nous soutenir dans les difficultés de la vie. Et chacun de nous connaîtra l'immense bonté de Dieu ainsi que la beauté de l'amour. La bonne nouvelle, c'est que notre besoin le plus essentiel n'est pas d'être marié ou non, mais plutôt de vivre notre vie avec Dieu. Paul nous rappelle que « tout a été créé par lui et pour lui » (Col 1.16). Quand Dieu est au centre de notre vie, toute autre identité ou distinction joue un rôle secondaire. Selon ces vérités, il est crucial de nous définir principalement comme « l'Église » plutôt que simplement comme « marié » ou « célibataire ». Après tout, notre véritable identité ne dépend pas d'une alliance au doigt, mais du fait que nous sommes chrétiens. Notre culture, qui tient mordicus à nous isoler et à focaliser sur sa myopie, doit entendre le témoignage de l'Église : Nous sommes un en Christ, le Corps de Jésus. Dans l'Église, Dieu nous accueille dans la nouvelle communauté. Dieu nous a unis ensemble; que personne ne sépare ce que Dieu a uni. Puisque nous avons une identité et des difficultés en commun, il devrait être évident que personne ne détient 14 Février 2015 E N C O N TA C T le monopole de la vertu chrétienne. Tant les célibataires que les gens mariés doivent vivre pleinement pour la gloire de Dieu, selon les détails particuliers des jours qu'il nous a donnés. Par obéissance à Jésus, nous devons tous sacrifier notre vie pour nos frères et nos sœurs. Le théologien Stanley Hauerwas l'exprime bien : « Nous n'aimons pas parce que nous sommes mariés, mais parce que nous sommes chrétiens. » Tandis que l'amour conjugal nous donne un aperçu de la bonté de Dieu, l'amour et les amitiés de ceux qui ne sont pas mariés nous en fournissent un autre. Les deux types d'amour trouvent leur source en Dieu; les deux démontrent manifestement le sacrifice et l'altruisme de Dieu. Tandis que l’amour conjugal nous donne un aperçu de la bonté de Dieu, ceux qui ne sont pas mariés nous en fournissent un autre. Les deux types d’amour démontrent manifestement le sacrifice et l’altruisme de Dieu. Même si nous n'avons pas toujours bien vécu cette vérité, l'Écriture enseigne que le Corps de Christ a besoin des célibataires et des couples mariés afin de manifester la nature multidimensionnelle de la nouvelle communauté de Dieu. Les deux groupes ont besoin les uns des autres pour exprimer la plénitude du royaume de Dieu. Chacun représente une manière de poursuivre la même fin : vivre en compagnie de Dieu et accomplir avec dévotion ses desseins dans le monde. Les gens mariés manifestent l'amour de Dieu en soumettant leur vie l'un à l'autre dans une alliance de fidélité, tandis que les célibataires le démontrent en consacrant leur passion, leur énergie et leurs dons au « royaume des cieux » (Mt 19.12). Aujourd'hui, le célibat reçoit trop peu d'affirmation. C'est une tournure d'évènements étrange puisqu'au cours des derniers siècles, l'Église est parfois allée à l'autre extrême en traitant le mariage de choix de second ordre. Nous n'avons besoin d'aucune hiérarchie spirituelle. Jésus et Paul ont tous deux affirmé que le célibat et le mariage sont des objectifs désirables. Dans une culture qui présume l'importance du mariage, nous devons toutefois prêter attention à nos autres dons. Une personne célibataire peut avoir la capacité de vivre une vie plus simple et d'offrir davantage de temps à un plus grand nombre de personnes ou de faire partie de sphères élargies. En outre, une personne célibataire possède une occasion unique de nous enseigner à résister à la notion idolâtre selon laquelle le mariage (ou toute autre réalité autre que Dieu) nous rendra complets. Bien sûr, de nombreux célibataires le sont seulement pour une période déterminée; ils n'ont pas reçu l'appel de suivre Jésus de cette manière durant toute leur vie. Cependant, même au cours de cette phase temporaire, les célibataires nous permettent de voir la grâce en action. Quand ils ne s'inquiètent pas de leur avenir, mais croient que Dieu tient leur vie dans ses mains, ils nous stimulent tous à lui confier nos incertitudes. Quand ils donnent leurs ressources et leur énergie et nous encouragent à la générosité et à la simplicité, nous entendons Dieu nous appeler à nous joindre à eux dans cet acte de foi courageux. Nous tous, célibataires et gens mariés, pouvons recevoir de l'Église le don d'une famille, en nous rappelant que notre première identité repose sur la manière dont l'Esprit nous unit. Ensemble nous formons le peuple de Dieu et sommes partenaires dans son royaume. E N C O N TA C T F é v r i e r 2 0 1 5 15 Jean 3.16 AUTEUR DE LIVRES À SUCCÈS NEW YORK TIMES Si vous ne connaissez rien à la Bible, commencez ici. Si vous connaissez tout de la Bible, retournez-y. Nous avons tous besoin de ce rappel. Le cœur humain est au cœur des problèmes humains. Le traitement que Dieu prescrit nous est donné en Jean 3.16. Ce verset est un alphabet de grâce, une table des matières de l'espérance chrétienne. Chaque mot est un coffret de sûreté regorgeant de joyaux. FRAIS DE PORT GRATUITS 22 sur les produits en français 95 $ Prix unitaire MA COMMANDE 22,95 J’aimerais acheter ce livre Code 316BKFR Ajoutez la TPS (5 %) Quantité Sous-total = Ajoutez la TPS (5 %) + Total = Code 316BKFR $ x $ $ $ MON DON $ Oui, j’aimerais faire un don aux Ministères En Contact Vos dons contribuent à soutenir financièrement les Ministères En Contact. Notre mission consiste à communiquer la Parole transformatrice de Dieu au montre entier. L’usage des fonds est réservé aux achats et aux programmes approuvés par le conseil. Chaque don affecté à un programme approuvé servira à cette fin; cependant, si cette fin a été atteinte, le don servira au besoin le plus urgent. Nous accusons réception de vos dons et nous vous ferons parvenir un reçu officiel pour votre déclaration de revenus. M O D E D E PA I E M E N T Carte de crédit 20 No de carte Date d’expiration $ Chèque ou mandat-poste (Veuillez libeller votre chèque à l’ordre des Ministères En Contact) Montant total inclus M E S S A G E R G R AT U I T Oui, j’ai récemment accepté Jésus-Christ comme mon Sauveur et Seigneur et j’aimerais recevoir GRATUITEMENT un Messager. ABONNEMENT Oui, j’aimerais m’abonner gratuitement au magazine mensuel En Contact. RENSEIGNEMENTS No de téléphone Nom Adresse Ville Province C O M M A N D E Z PA R L A P O S T E OU C.P. 67031 Saint-Lambert Qc J4R 2T8 Veuillez allouer un délai de 4 à 6 semaines pour votre commande postale. Code postal PA R T É L É P H O N E Local : 450-926-1710 Sans frais : 1-866-926-1710 Les commandes par téléphone seront traitées dans les 48 heures suivant votre appel. à la radio avec Charles Stanley STATION VILLE CHIC 88.7 FM Rouyn-Noranda CJLV 1570 AM WCHP 760 AM HORAIRE 8 h 00 lundi au vendredi Laval et Montréal 9 h 00 lundi au vendredi Montréal-Drummondville 13 h 30 lundi au vendredi et Trois-Rivières Connaissez-vous Dieu? Dieu vous aime et désire entretenir une relation avec vous (Romains 5.8). Votre péché vous sépare cependant de lui parce que Dieu est saint (Habakuk 1.13). Dieu est donc venu sur terre sous la forme d’un homme – Jésus, son Fils – afin de mourir sur la croix et de pardonner vos péchés (Romains 6.23). Vous pouvez amorcer une relation avec Dieu en acceptant par la foi le don du salut de Jésus et en confessant que vous croyez en lui (Romains 10.9,10). Faites cette simple prière : Père céleste, je confesse que j’ai péché contre toi et que j’ai besoin de ton salut. Pardonne toutes mes fautes et permets-moi, dès maintenant, de vivre en relation avec toi. Je reçois Jésus-Christ comme Sauveur en croyant pleinement à l’œuvre qu’il a accomplie une fois pour toutes sur la croix. Je te remercie de m’avoir sauvé et accepté. Aide-moi à mener une vie qui te soit agréable. Amen. Recevez GRATUITEMENT un Messager Avez-vous récemment accepté Jésus-Christ comme votre Sauveur et Seigneur? Croyez-vous aux versets bibliques mentionnés ci-dessus et avez-vous fait une prière semblable à celle indiquée plus haut? Faites-nous connaître votre décision, et c’est avec plaisir que nous vous enverrons GRATUITEMENT notre Messager. Vous serez béni en écoutant les 65 messages du pasteur Charles Stanley, qui vous aideront dans votre nouvelle marche spirituelle et fortifieront votre assurance en l’amour de Dieu pour vous. Pour communiquer avec En Contact, composez le 1-866-926-1710 ou envoyez-nous votre témoignage par courriel à [email protected] MÉDITATIONS QUOTIDIENNES adaptées des prédications de Charles F. Stanley Arbre de lavande, île Maui, Hawaï Photo de Charles F. Stanley La bénédiction divine Éphésiens 1.3-14 C hacun connaît des difficultés dans la vie. Même si, durant nos moments pénibles, nous avons parfois l'impression que Dieu retient sa bénédiction, nous jouissons de nombreux dons divins. Cependant, nous ne les remarquons pas toujours. En voici quelques exemples : Nous savons que le Tout-Puissant nous a élus en lui avant la fondation du monde (v. 4). Il nous a prédestinés à devenir ses enfants (v. 5). Nous pouvons nous sentir voulus et appréciés parce que le Souverain de l'univers a jeté son dévolu sur nous. Par sa mort et sa résurrection, Jésus nous a sauvés (v. 7). Il nous a rachetés du péché qui nous séparait de Dieu et dont la conséquence était la mort. C'est pourquoi nous avons reçu une nouvelle nature et nous obtenons le pardon continuel de nos offenses (2 Co 5.17; 1 Jn 1.9). Le Saint-Esprit habite en nous. Il nous guide, nous avertit et nous remplit, de sorte que nous avons toujours accès à ses conseils et à son réconfort. Puisque nous sommes scellés de son sceau, notre avenir éternel est assuré (Ép 1.13). Notre Père nous prépare un héritage incorruptible (1 Pi 1.4). Bien que nous puissions traverser temporairement des difficultés, nous serons en mesure d'attendre avec enthousiasme le moment où nous vivrons à jamais dans la présence de Dieu, où la souffrance n'est plus et la joie abonde. Dans les épreuves, nous pourrions être tentés de conclure que la main du Seigneur ne repose plus sur notre vie. Les croyants sont toutefois bénis spirituellement en tout temps. Sans les quatre bénédictions permanentes mentionnées plus haut, nous nous sentirions dépassés. Réfléchissez à ces dons et exprimez votre gratitude à Dieu, même dans l'adversité. Lundi Samedi et dimanche 2 L’impossible Jean 6.1-14 P lacés devant l'incertitude ou les difficultés, même les disciples de Christ ont éprouvé des doutes et de la crainte. Bien qu'ils aient marché près du Sauveur, ils avaient malgré tout tendance à fixer les yeux dans la mauvaise direction. Avant d'effectuer la multiplication des pains pour nourrir 5000 personnes, Jésus a mis Philippe à l'épreuve en lui demandant où il pourrait acheter du pain pour la foule. La réponse du disciple a révélé qu'il prévoyait résoudre cette difficulté par des moyens naturels. Pendant ce temps, André examinait la multitude pour trouver une solution à leur dilemme. Ayant découvert un garçon qui avait cinq pains et deux poissons en sa possession, il a démontré combien sa vision était limitée en s'enquérant : « […] mais qu'est-ce que cela pour tant de gens? » (Jn 6.9.) Comme c'était le cas pour tous ses miracles, Jésus a accompli cet exploit remarquable de compassion et de provision afin de prouver qui il était depuis toujours et qui il serait éternellement. Le même Christ qui a nourri 5000 personnes grâce à cinq pains et à deux poissons interviendra en notre faveur quand nous serons devant l'impossible. Dans l'adversité, quand tout espoir semble perdu, n'évaluons pas notre situation selon une perspective humaine. Ne nous demandons pas : « Que ferai-je? », mais posons plutôt la question suivante avec foi : « Seigneur, que feras-tu? » Rappelons-nous qu'il nous invite à nous décharger sur lui de tous nos soucis, car il prend soin de nous (1 Pi 5.7). N'essayons pas d'être maîtres de nos circonstances. La patience, la foi et le calme nous feront connaître la grâce du Seigneur ainsi que son amour et son toucher miraculeux. E N C O N TA C T F é v r i e r 2 0 1 5 19 Jean 14.26 D ieu savait que notre esprit limité ne comprendrait jamais toute sa grandeur. Voilà pourquoi il nous a envoyé un enseignant divin : le Saint-Esprit. L'étude de la Bible n'a pas pour seul but la cueillette d'information, mais la métamorphose. Si notre lecture ne nous change pas, nous ne connaissons pas toute la puissance de l'Évangile. Le Saint-Esprit joue donc un rôle primordial en nous communiquant la parole de Dieu, et c'est de nous transformer à la ressemblance de Jésus-Christ (Ro 8.29). Il le fait particulièrement dans trois domaines. 1. L'évangélisation. Avant que nous croyions en Jésus-Christ, c'est l'Esprit saint qui nous a rendus conscients de notre besoin d'un Sauveur. Il s'agissait de la première étape consistant à nous changer à la ressemblance de Christ ou à nous conformer à son image. 2. La formation de disciples. Quand nous croyons en Christ, le Saint-Esprit entame le processus de formation de disciple en nous, qui suppose une croissance spirituelle régulière et une connaissance progressive de l'Écriture. 3. Les missions. Dieu veut que ses disciples aillent dans le monde et y répandent la Bonne Nouvelle de JésusChrist. Les croyants ont le privilège de représenter la grâce divine auprès de tous les peuples. La transformation constitue la clé par laquelle nous ressemblons de plus en plus à Christ. Nous ne serons jamais parfaits dans cette vie, mais le sentier nous menant à la transformation est important, puisqu'il nous permet de devenir des chrétiens mûrs et actifs. Le Saint-Esprit est notre guide. Remerciez Dieu aujourd'hui pour sa bonté envers vous, puisqu'il vous a donné le meilleur Enseignant qui soit pour vous diriger sur le chemin exaltant de la foi. 20 Février 2015 E N C O N TA C T Mercredi Mardi 3 Direction divine 4 D Notre Enseignant Jean 16.12-15 ieu envoie sa propre présence – le Saint-Esprit – vivre en chaque croyant afin de lui révéler ses voies. Voilà un don merveilleux que le Père octroie à chacun de ceux qui choisit de devenir son disciple. L'Esprit saint est très certainement qualifié pour être notre enseignant divin; membre de la Trinité, il est omniscient, tout comme le Père et le Fils. Puisqu'il connaît toute la vérité, il est capable de nous diriger dans les questions spirituelles; par conséquent, nous pouvons compter sur lui (Jn 16.13). Dès lors, comment pouvons-nous bénéficier de l'enseignement du SaintEsprit? Il nous faut premièrement reconnaître Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur. Si Dieu a librement donné l'Esprit à tous les chrétiens, celui-ci n'influence pas la vie de ceux qui ne lui sont pas soumis. La foi en Jésus constitue donc la première étape, essentielle, à franchir. Deuxièmement, nous devons croire que la Bible est la parole de Dieu. En nous annonçant ses voies, le Seigneur veut nous attirer toujours plus près de lui. L'Écriture consiste en la révélation de Dieu à l'homme; bien que ses 66 livres aient été rédigés par des auteurs humains, la source de chaque verset est divine. Troisièmement, plutôt que de dépendre de notre intellect, nous devons compter sur l'enseignement de l'Esprit saint. Même les plus grands penseurs ne peuvent saisir un tant soit peu la pensée du Seigneur. Aux yeux du monde, l'Évangile est une folie, mais en réalité, il est la puissance de Dieu (1 Co 1.18-25). Le Seigneur met ses merveilles à la disposition de tous ceux qui l'invoquent. Demandez-lui donc de bénir votre étude de sa sainte Parole, par la puissance du Saint-Esprit. N Romains 12.1,2 otre esprit est la tour de contrôle de notre vie. Nos pensées influencent non seulement nos réussites, nos revers et nos choix, mais aussi notre relation avec les autres et avec Dieu. Or, la piété résulte de penser comme Dieu pense. Plusieurs problèmes peuvent influencer négativement notre pensée, dont l'un des plus persistants est notre vécu. Lors de notre conversion, Dieu nous a accordé un nouvel esprit et une nouvelle vie. En nous laissant prendre un nouveau départ, il n'a toutefois pas effacé notre passé de notre esprit. Le Père souhaite que nous mettions nos bonnes et nos mauvaises expériences au service des autres. Il veut également que nous nous rappelions de quoi nous avons été sauvés afin que nous soyons reconnaissants de sa grâce. Ce que nous laissons entrer dans notre esprit constitue aussi un problème. Bien que nous nous croyions à l'épreuve des influences néfastes, ce dont nous nourrissons nos pensées les marque grandement. Les données impies nous font accepter et désirer les choses du monde, et peuvent en outre être à l'origine de conflits internes quand nos pensées pieuses font la guerre à nos appétits impies; nous ressentons alors tension et culpabilité. En retranchant Dieu de divers domaines de notre vie, nous ouvrons la porte à Satan. Voilà pourquoi Dieu nous dit : « […] que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées » (Ph 4.8). Il sait qu'une saine programmation de notre esprit peut nous garder des pièges de Satan. Vendredi Jeudi 5 Nos pensées 6 Pensées renouvelées Colossiens 3.1,2 N ous avons vu hier que Romains 12 nous exhorte à ne pas penser comme les gens du monde, mais à être transformés par le renouvellement de notre intelligence. Cette tâche peut nous sembler intimidante, mais elle est possible par Christ (Ph 4.13). Voici quelques conseils qui vous aideront à transformer vos pensées : • Reconnaissez avoir la capacité d'entretenir des pensées justes (1 Co 2.16). Si Christ est votre Sauveur, l'Esprit de Dieu vit en vous. Puisqu'il est saint et pur, sa présence vous permet d'avoir des pensées saintes et pures. Vous avez en vous la puissance qui a ressuscité Christ (Ép 1.19,20). • Cherchez les choses spirituelles (Col 3.1,2). Quand on exerce un muscle, il se fortifie. De même, lire l'Écriture nourrit votre esprit, et si vous développez ce muscle en étudiant la Parole et en la méditant, vos pensées ressembleront peu à peu à celles de Christ. • Examinez vos pensées à la lumière de la parole et de la volonté de Dieu (2 Co 10.5). Les chrétiens agissent trop souvent avec impétuosité, sans égard aux instructions ou aux desseins de Dieu. En lisant avidement la Parole, en lui obéissant et en vous remettant à la direction de l'Esprit saint, vous vous éviterez beaucoup de douleur. • Refusez certaines pensées (Ps 101.2,3). Les pensées nuisibles font partie des « traits enflammés du malin » (Ép 6.16). Elles peuvent surgir dans notre esprit sans que nous en soyons responsables, mais nous sommes responsables de notre façon d'y réagir. Si vous entretenez des pensées mesquines, demandez à Dieu d'orienter votre raisonnement. Puis remerciez-le de vous avoir racheté sur la croix du Calvaire. E N C O N TA C T F é v r i e r 2 0 1 5 21 Notre temps Éphésiens 5.15-17 V otre emploi du temps révèle vos valeurs, vos priorités et vos croyances relativement à ce qui compte vraiment pour vous. Comme administrateur fidèle de ce don fugace, vous tirerez le meilleur parti de votre temps : • en recevant Christ comme Sauveur. Tous les jours de votre vie vécus sans considérer la volonté divine représentent du temps perdu. Le seul moyen d'atteindre votre vrai potentiel et de jouir de la paix et de la prospérité véritables consiste à connaître personnellement celui qui vous a créé. • en priant. La prière est la façon par excellence d'économiser du temps. Elle vous dirigera tandis que vous cherchez la volonté de Dieu relativement à votre horaire ou à vos décisions. Personne n'a jamais employé son temps et son énergie aussi efficacement que Jésus-Christ. Il a constamment reconnu que la meilleure manière d'épargner du temps était de se retirer à l'écart et de communier avec son Père. • en découvrant le plan divin pour votre vie et en vous y conformant quotidiennement. Le chrétien qui désobéit sciemment au Seigneur sera triste et improductif. Si vous résistez à Dieu, ou que vous vous êtes endurci au point de ne plus entendre sa voix, vous ne pourrez lui être utile. • en écrivant votre propre énoncé de mission. Le Créateur sait quels sont ses desseins pour vous. Demandez-lui donc de vous révéler ses désirs, puis dressez un sommaire de la façon dont vous envisagez de disposer du reste de vos jours. Si vous vous en tenez au plan que Dieu vous a inspiré, vous découvrirez que, plutôt que de simplement passer le temps, vous l'investirez dans l'éternité. 22 Février 2015 E N C O N TA C T Lundi Samedi et dimanche S 9 Survivre à la culture Hébreux 5.12-14 i nous voulons survivre à notre culture, la parole inspirée et infaillible de Dieu doit occuper une place centrale dans notre vie quotidienne. Dieu nous y révèle ses vérités, de même que les mensonges du monde. Nous devons examiner soigneusement notre engagement chrétien pour découvrir si nous avons été induits en erreur et déterminer si nous sommes des disciples fidèles ou des croyants mondains. Ces derniers peuvent avoir de fermes convictions quand il s'agit de suivre le Seigneur, mais ils font souvent des compromis lorsqu'il faut les mettre en pratique. Une vie égocentrique, influencée par la culture, résultera d'une compréhension superficielle du caractère et des instructions de Dieu (Ép 4.14). Le manque de constance à long terme relativement à notre marche chrétienne, ainsi qu'un cœur centré sur ce qui lui procure plaisir et réconfort, révèlent un esprit mondain. De même, un engagement minimal auprès de l'Église nuit à notre croissance spirituelle. Vous reconnaissez-vous dans cette description? Si oui, prenez courage! L'Écriture, ce phare qui vous guide pendant que vous louvoyez entre les écueils culturels, vous permettra de devenir des disciples engagés. La Bible et le Saint-Esprit feront en sorte que votre vie reflète de plus en plus les normes divines. Transposer la Parole à vos dispositions de cœur et à vos actes vous fera aimer davantage le Seigneur et mieux lui obéir. Tandis que la confiance et la dépendance joueront un rôle croissant dans votre vie, de nouvelles perspectives s'ouvriront pour vous puisque vous aurez aligné votre vie sur la Parole. Quelle place l'Écriture tient-elle dans votre processus décisionnel? O Hébreux 12.1-3 n décrit souvent la vie chrétienne comme une course dont Dieu aurait déterminé l'itinéraire et durant laquelle nous devons atteindre les objectifs qu'il a fixés pour nous : ressembler de plus en plus à Christ et le glorifier. • Pour participer à la course, nous devons en connaître l'itinéraire. La Bible nous sert de carte, de boussole et de guide offrant des instructions infaillibles pour vivre saintement. Ses enseignements nous dirigent dans une culture où de multiples voix contradictoires affirment toutes être la vérité. • Pour terminer la course, nous avons besoin d'inspiration et de correction. L'Écriture nous fournit les deux en nous racontant la vie de personnages bibliques. Parmi nous, certains ressemblent au roi Saül, qui a répondu à l'appel de Dieu et s'est élancé énergiquement dans la course (1 S 10.9-11). Pourtant, nous aurons besoin de remontrances si nous cessons de focaliser sur les desseins de Dieu pour nous immerger dans les voies du monde. D'autres s'apparentent à l'apôtre Paul, qui a longtemps mené une vie impie avant d'accepter le salut. Sa vie nous inspire à persévérer et à adopter passionnément le plan divin pour la nôtre. • Durant la course, nous devrons franchir des obstacles. Parmi ceux-ci, notons : la critique de croyants ou d'incrédules; des gens qui s'opposeront à notre témoignage; et des périodes de solitude et d'incertitude au cours desquelles nous ignorerons quel sentier choisir. Le Saint-Esprit nous fortifiera cependant tandis que nous étudierons le caractère immuable de Dieu et ses promesses fidèles. Courez-vous bien? Comment réagissez-vous aux pressions de la route? Souvenez-vous que Christ, votre vie, vous accompagne toujours et qu'il vous encourage par la Parole. Mercredi Mardi 10 La course de la vie 11 Subir de mauvais traitements Luc 6.26-28 I l est sage de savoir comment réagir aux mauvais traitements. Le problème est tellement répandu que même si vous n'êtes pas touché personnellement, un de vos proches l'est probablement. Si on m'avait adressé assez tôt les conseils suivants, j'aurais possiblement mieux réagi à l'agressivité de mon beau-père. Cherchez la direction divine. Il n'existe pas de réponse qui convienne à toutes les situations de violence, puisqu'elles sont toutes différentes. Elles passent du comportement irritant de la brute dans la salle de classe aux dangers de mort de la violence familiale et ont pour causes diverses raisons et émotions. Les solutions varient également; dans le cas où quelqu'un est en danger, il lui faudra peut-être quitter la situation. Ne faites pas ce que les autres vous disent qu'ils feraient, mais interrogez plutôt Dieu : « Seigneur, que veux-tu que je fasse? » Sondez la Parole; Dieu ne vous incitera jamais à désobéir à l'Écriture. Priez pour le coupable. Nous sommes appelés à prier pour nos ennemis, bien que ce soit très difficile. Demandez au Seigneur que son amour change quelque chose dans la vie de votre oppresseur, qu'il se rende compte de sa méchanceté et qu'il en soit libéré. Priez Dieu de vous accorder de comprendre les motifs de votre persécuteur, ce qui vous aidera à affronter la situation. Ce ne sont pas des conseils faciles à suivre. Prier pour notre agresseur va à l'encontre de notre nature et de notre culture. Pourtant, d'anciennes victimes de mauvais traitements attestent que le Seigneur n'a pas « gaspillé » leurs souffrances, mais qu'il s'en est servi pour produire du bon (Ro 8.28). E N C O N TA C T F é v r i e r 2 0 1 5 23 Luc 15.11-24 L es lecteurs francophones de l'Écriture sont parfois victimes des limites de leur langue. Le français n'a qu'un mot pour l'amour, mais le grec (dont Paul s'est servi pour rédiger ses épîtres) en utilise plusieurs. Quand Dieu promet aux chrétiens que son amour les remplira (Ép 3.19), nous pensons souvent qu'il s'agit de l'amour phileo, de l'affection fraternelle des uns pour les autres. La vérité, c'est que le SaintEsprit cherche à exprimer par nous l'amour agape, qui nous porte à favoriser la sécurité, la satisfaction et la croissance d'une autre personne. Nous avons la capacité de faire preuve du même amour sacrificiel que Jésus a démontré au Calvaire. Celui-ci décrit subtilement la puissance de cet amour dans la parabole du fils prodigue. Le père du jeune homme a dû reconnaître que la convoitise et l'envie de voyager rongeaient l'âme de son fils et que s'il refusait de lui remettre son héritage sur-le-champ, il le rendrait amer. Il a donc acquiescé à sa demande, malgré les ennuis personnels et financiers qu'elle lui occasionnait. Puis le père a attendu que son fils apprenne sa leçon. Sans doute, ce fut une période éprouvante. Un bon père cherche à garder ses enfants de commettre des erreurs. Un homme sage sait néanmoins que les gens doivent parfois découvrir des vérités pénibles à leurs dépens. La chose la plus aimante à faire consiste quelquefois à ne pas intervenir. Le fils prodigue est revenu chez lui crasseux et contrit, en demandant d'être logé avec les serviteurs. Il a cependant reçu tout l'amour de son père et la restauration instantanée de sa situation de fils du maître. Voilà l'amour agape, le genre d'amour qui gagne des cœurs à la cause du Seigneur. 24 Février 2015 E N C O N TA C T Vendredi Jeudi 12 La puissance de l’amour 13 T Aimer les autres Marc 12.28-34 u aimeras ton prochain » correspond au mandat biblique et à la règle d'or, mais cette phrase est incomplète à moins qu'on lui rajoute « comme toi-même » (Mc 12.31). Si nous voulons être des vases dont le Père se sert pour répandre son amour sur les autres, nous devons toujours être altruistes. Le Père nous aime parfaitement, quelle que soit la façon dont nous agissons ou nous nous sentons. La preuve se trouve en Jean 3.16, où on lit que Dieu a tant aimé les humains qu'il a envoyé son Fils mourir pour leurs péchés. Lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous (Ro 5.8-10)! Personne n'est digne de ce sacrifice; pourtant, le Père a décrété que nous en valions la peine. S'il considère chacun de nous comme étant si précieux, nous devrions penser à autrui de la même manière. Faire l'expérience de l'amour de Dieu devrait nous inspirer à aimer notre prochain, y compris chaque personne dans notre sphère d'influence, bien que certaines soient plus faciles à aimer que d'autres. Dans les Évangiles, Jésus a répété ce commandement à ses disciples, probablement parce qu'il savait que, tant à l'époque que maintenant, ils seraient aux prises avec des gens difficiles à aimer. C'est toutefois lorsque nous nous demandons : Comment puisje servir cette personne et agir dans son intérêt? que nous ressemblons le plus à Dieu. Nous rencontrerons des gens peu aimables, mais le commandement divin demeure : nous devons les aimer comme nous-mêmes. Cela constitue un superbe outil d'évangélisation. Ils sont peu nombreux à pouvoir résister à un ami bienveillant qui représente le tendre Ami parfait. Qui, dans votre entourage, a besoin de se sentir aimé aujourd'hui? « Samedi et dimanche L L’amour divin Explorer la Bible 1 Jean 4.16-21 La confiance 'amour de Dieu est un don éternel. Nous ne pouvons rien faire pour le mériter ou l'éteindre. L'amour du Père est, tout simplement. Aucune de nos œuvres, bonnes ou mauvaises, ne peut rien y changer. De plus, nous devons comprendre que lorsque nous essayons de repayer un cadeau, nous offensons notre donateur. Tant que nous croirons que nous devons être dignes de l'amour divin, nous ne pourrons en jouir pleinement. Les chrétiens peuvent tellement s'affairer à être aimables qu'ils en oublient de se tenir tranquilles et de laisser la nature de Dieu calmer leur esprit et leur cœur. Quelle est sa nature? Le Seigneur n'est pas seulement aimant; il est amour (1 Jn 4.16). De plus, l'amour divin est sacrificiel; le Seigneur a fait peu de cas de ses propres désirs pour combler le besoin de ses bien-aimés, c'est-à-dire d'être sauvés. Nous sommes des pécheurs, incapables de nous approcher par nous-mêmes d'un Dieu saint. La justice divine exigeait le rachat de nos péchés. Afin de nous exprimer son amour tout en demeurant fidèle à sa justice, Dieu a déterminé qu'un substitut se chargerait d'expier nos fautes. Il a donc envoyé son Fils mourir sur la croix. Jésus y a enduré l'agonie de la séparation d'avec son Père. Il en résulte que chacun de ceux qui croient au sacrifice du Sauveur n'aura jamais à connaître sa douleur. Avant même que vous naissiez, Dieu vous a aimé, si bien qu'il y a 2000 ans, il a envoyé son Fils mourir à votre place. Cessez de vous efforcer de gagner le don qui vous appartient déjà. Suivez plutôt l'exhortation divine : « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu » (Ps 46.11). • « En toi se confiaient nos pères; ils se confiaient, et tu les délivrais. Ils criaient à toi, et ils étaient sauvés; ils se confiaient en toi, et ils n'étaient point confus. » – Psaumes 22.5,6 • « Éternel des armées! Heureux l'homme qui se confie en toi! » – Psaumes 84.13 • « À celui qui est ferme dans ses sen-timents tu assures la paix, la paix, parce qu'il se confie en toi. » – Ésaïe 26.3 • « Malheur à ceux qui descendent en Égypte pour avoir du secours, qui s'appuient sur des chevaux, et se fient à la multitude des chars et à la force des cavaliers, mais qui ne regardent pas vers le Saint d'Israël, et ne recherchent pas l'Éternel! » – Ésaïe 31.1 • « Celui qui est fidèle dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes. Si donc vous n'avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables? » – Luc 16.10,11 • « Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. » – Jean 14.1 • « Et nous regardions comme certain notre arrêt de mort, afin de ne pas placer notre confiance en nous-mêmes, mais de la placer en Dieu qui ressuscite les morts. » – 2 Corinthiens 1.9 E N C O N TA C T F é v r i e r 2 0 1 5 25 Jean 17.17 D ieu veut être en relation avec chacun de nous, ce qui exige que nous le connaissions. La Bible nous rapporte ses paroles, ses interventions au fil de l'Histoire et sa venue sur la terre dans la personne de Jésus-Christ. Notre connaissance du Père nous vient de ce livre. Il est étonnant de considérer que cette œuvre est une compilation des écrits de 40 auteurs, qu'ils ont rédigés en trois langues, sur trois continents, au cours d'une période de 1500 ans! Si on réunissait un groupe d'historiens appartenant à la même génération, on ne pourrait trouver dans leurs publications la cohérence et l'unité qui marquent la Bible. Chacun de ses livres reflète la personnalité et le milieu de son auteur humain. Moïse était le chef politique des Israélites dans le désert. Daniel est devenu un ministre important tandis qu'il était en captivité, à Babylone. Paul, l'ancien pharisien bien éduqué, a dicté ses lettres de prison. Pourtant, chaque parole est fidèle au message central de Dieu : son amour rachète ceux qui l'invoquent. En 2 Pierre 1.21, nous apprenons ce qui donne sa cohérence à la Bible : Dieu lui-même a inspiré chaque auteur. Dans certains cas, le Saint-Esprit leur a rappelé des détails essentiels (Jn 14.26), comme les renseignements qui ont été transmis oralement et qui ont servi à la rédaction de l'Ancien Testament ou des Évangiles. Afin de permettre l'écriture des prophéties, des psaumes et des lettres, l'Esprit saint a révélé aux auteurs des vérités importantes (Jn 16.15). Le Père vous aime et désire passer l'éternité en votre compagnie. Voilà pourquoi il a utilisé des hommes de tous les contextes sociaux pour consigner le message de l'Évangile. Lisez vous-même son invitation. 26 Février 2015 E N C O N TA C T Mardi Lundi 16 La Bible 17 D L’inerrance de l’Écriture Psaumes 19.8,9 epuis longtemps, les critiques de la Bible ont pour marotte d'en faire ressortir des incohérences. Il est tragique que des personnes influentes croient que certaines parties de la Parole ne sont pas inspirées. Bien sûr, ces détracteurs n'arrivent pas à s'entendre sur ses « inexactitudes ». Certains voudraient effacer une phrase, d'autres, faire abstraction de livres entiers. Les chrétiens ne devraient pas s'inquiéter de l'infaillibilité de la Bible puisque le Dieu qui l'a inspirée est également le Souverain de l'univers, entièrement capable de la préserver et de la garder pure. Nous pouvons nous appuyer sur sa déclaration selon laquelle « toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice » (2 Ti 3.16). En lisant toute la Bible, nous découvrons que chaque partie s'harmonise avec les autres. La perspective et le milieu des auteurs peuvent parfois nous donner l'impression qu'ils s'opposent. Une étude plus approfondie révélera toutefois que chaque partie s'agence au tout. Considérons les quatre Évangiles : Matthieu écrit aux Juifs; il consigne donc leur histoire et l'accomplissement des prophéties messianiques. Jean raconte l'histoire d'amour du Sauveur prêt à mourir pour le monde. Si ces deux auteurs ont accompagné le Messie, leur perspective différait. Pourtant, quant aux questions principales, les quatre évangélistes s'entendent. Il est crucial que les chrétiens croient à l'inerrance de la Bible. Un livre truffé de fautes ne pourrait être que le fruit d'un travail humain. L'Écriture est toutefois la parole de Dieu et elle fait autorité. C'est son Esprit qui l'a inspirée, quel qu'ait été le scribe dont il s'est servi. L Néhémie 8.1-8 es principes scripturaires nous enseignent comment mener une vie sainte. Pour recevoir les instructions de Dieu, nous devons néanmoins apprendre à l'écouter par l'entremise de sa Parole. À l'époque de Néhémie, les Israélites qui reconstruisaient Jérusalem savaient bien écouter. Après avoir collaboré au relèvement des murs de la ville, ils ont demandé à Esdras le scribe de leur lire les rouleaux de la Loi. Durant des heures, le peuple s'est tenu debout pour en écouter intensément la lecture. Les Juifs voulaient comprendre ce qui avait été écrit dans la loi mosaïque. La Loi avait été rédigée en langue hébraïque, mais la plupart des auditeurs réunis sur la place publique avaient passé leur vie en captivité, à Babylone; ils parlaient donc l'araméen. Ils s'étaient pourtant rassemblés, désireux d'en savoir plus sur le caractère de Dieu et déterminés à suivre son plan. Voilà pourquoi les lévites ont traduit le message du scribe, afin d'en donner « le sens pour faire comprendre ce qu'ils avaient lu » (És 8.8). Tandis qu'Esdras louait Dieu, les Israélites, dont le cœur avait été touché, ont également adoré l'Éternel. La reconnaissance et l'humilité les ont préparés à recevoir un message de la part du Seigneur. Ils se sont inclinés devant lui, reconnaissants du privilège qui leur était accordé d'entendre l'Écriture. Nous devons comprendre ce qui plaît au Seigneur pour être en mesure de lui obéir. Par conséquent, nous devons être de bons auditeurs dont l'humilité, l'attention, la gratitude et le zèle vont croissant. Au fil de notre apprentissage, nous devrions non seulement parler de la Parole aux autres, mais la leur expliquer afin qu'ils connaissent aussi Dieu et lui obéissent. Jeudi Mercredi 18 À l’écoute (1) 19 À l’écoute (2) Néhémie 8.9-12 N ous tenons parfois certaines bénédictions pour acquises. Pensons à celles de se rendre à l'église ou de lire la Bible dans sa langue. Durant les 70 ans de la captivité babylonienne, les Israélites n'ont eu accès ni au Temple ni à ses sacrifices. De plus, les Juifs nés à Babylone ne comprenaient pas la langue dans laquelle la Loi avait été rédigée. Pourtant, quand l'occasion s'est présentée d'entendre la Parole à Jérusalem, ils se sont montrés empressés d'écouter. Esdras leur a lu les promesses divines faites à Abraham et à ses descendants, les alliances conclues entre Dieu et son peuple et ses exigences relatives à la foi et à l'obéissance. Le peuple s'est repenti et a pleuré sur ses péchés. Il a également connu de la joie puisqu'il pouvait de nouveau suivre les commandements de l'Éternel. Il a cru non seulement aux paroles de l'Écriture, mais aux hommes qui en expliquaient le contenu. La Bible constitue notre source de vérité au sujet de la justice divine, du péché de l'homme et du plan du salut. En lisant ses pages, nous découvrons que la race humaine est pécheresse et qu'elle ne peut être justifiée par ses moyens. Nous apprenons également que la juste nature de Dieu exige que notre transgression soit expiée. L'Écriture nous révèle de quelle manière la justice divine a puni Jésus pour nos péchés. Il est mort à notre place; si nous croyons en son œuvre, nous recevons le pardon des péchés et la vie éternelle. Quelle provision merveilleuse du Dieu d'amour! Il est essentiel de bien écouter puisque la foi vient de ce qu'on entend (Ro 10.17), et la croissance spirituelle dépend de notre obéissance aux préceptes divins. E N C O N TA C T F é v r i e r 2 0 1 5 27 Vendredi Samedi et dimanche 20 Croire Nos convictions Genèse 39.21 – 40.8 Daniel 1.1-21 S i quelqu'un avait raison d'être découragé, c'était bien Joseph. Sa mère est décédée quand il était enfant; ses frères le détestaient tellement qu'ils l'ont vendu comme esclave et ont ultérieurement convaincu son père de sa mort. Il a travaillé dur dans la maison de Potiphar, mais a été jeté en prison à la suite de fausses accusations. Pourtant, il n'était pas un homme aigri. Cet esclave hébreu a continué d'avoir foi en Dieu parce qu'il s'appuyait toujours sur celui qui lui avait assuré sa présence. Même en prison, Joseph s'est vu confier la garde d'autres détenus (Ge 39.21,22). Comme ce jeune homme fidèle, nous sommes peut-être aussi « captifs » du chômage, de la maladie ou d'une relation difficile. Dans ces situations pénibles, nous pouvons néanmoins ressentir la présence de notre Père et prospérer. Son Esprit saint produira du fruit en nous si nous dépendons de lui (Ga 5.22,23). Malgré ses circonstances, Joseph a refusé de s'apitoyer sur son sort. Lorsque deux serviteurs du pharaon ont été jetés en prison, il a eu compassion d'eux et les a aidés. Que nous traversions des périodes heureuses ou creuses, nous devons prêter mainforte aux autres de toutes les façons possibles (2 Co 1.3,4). Joseph ne s'est pas non plus empêché de parler hardiment de l'Éternel aux hauts placés de la cour égyptienne. Il a affirmé au pharaon que Dieu lui fournirait la réponse à son rêve (Ge 41.16). Joseph s'est épanoui, en tant qu'esclave, prisonnier et dirigeant de l'Égypte. Il a connu beaucoup d'épreuves, mais il a également constaté que Dieu les avait changées en bien (Ge 50.19,20). Puisque l'Esprit saint vit en nous, nous pouvons avoir une perspective remplie de foi, comme Joseph. 28 Février 2015 E N C O N TA C T S i la taille du cercle d'influence de chacun varie, nous avons tous la possibilité d'inspirer les autres, soit en bien, soit en mal. À la maison, à l'église et dans le monde, notre vie est mise en lumière. Souvent, nous ignorons qui est touché par nos paroles, notre disposition de cœur et nos actions. Daniel n'avait pas l'intention d'impressionner les autres, mais quelque chose en lui a touché tous ceux avec qui il entrait en contact, depuis les plus humbles serviteurs jusqu'aux rois. Ce qui le faisait ressortir, c'était sa fidélité envers ses convictions. Il croyait en la vérité absolue des Écritures. Quand on l'a amené à Babylone, Daniel « résolut de ne pas se souiller par les mets du roi » (Da 1.8); il savait que la Loi défendait que l'on consomme de la viande sacrifiée aux idoles. Les convictions de Daniel – plutôt que son environnement – ont défini son comportement. Notre monde nous offre une foule de moyens par lesquels faire des compromis quant à ce que nous savons être bien. Si nous déterminons à l'avance de ne pas pécher, nous pourrons tenir ferme et obéir à Dieu. Bien qu'un monde incrédule puisse se moquer de nos valeurs et de notre mode de vie, son respect pour nous s'amoindrira si nous cédons à la tentation. Pire encore, notre témoignage en souffrira. Être convaincu de la véracité de la Parole nous sert d'ancre. Lorsque les vents de l'opinion soufflent et que les vagues de la tentation déferlent sur nous, il est possible de savoir avec certitude comment y réagir. Ne faisons pas de compromis quand il s'agit d'obéir au Seigneur; notre prise de position sans équivoque peut grandement influencer les autres. D Luc 14.28-30 ans le passage du jour, l'exemple que cite Jésus, concernant la construction d'une tour, nous apprend l'importance de planifier et d'utiliser nos ressources prudemment. Dans le cas contraire, il est possible que nous manquions d'argent. Toute planification financière devrait se faire dans la prière. Demandons d'abord à Dieu la sagesse de comprendre ses enseignements relatifs à l'argent et de savoir les mettre en pratique. Puis interrogeons-le au sujet des détails, sans oublier de lui parler de nos revenus et de nos dépenses. Enfin, recherchons sa direction afin de déterminer si nos habitudes de consommation s'alignent sur les priorités divines. Diviser nos dépenses entre les catégories suivantes nous aidera à évaluer notre situation. 1. dons à l'Église locale, aux missionnaires et à d'autres organisations; 2. besoins essentiels : nourriture, vêtements, logement; 3. assurances, fonds de retraite, économies; 4. dettes (hypothèques extravagantes), prêts, cartes de crédit; 5. dépenses personnelles et divertissements : cellulaires, Internet, câblodistribution, repas au restaurant, vacances, etc. Certains d'entre nous découvriront que leurs finances s'accordent mal avec les principes scripturaires et en seront possiblement découragés. Si tel est votre cas, tournez-vous vers le Seigneur, confessezlui ce qui est arrivé et priez pour qu'il vous donne la force de gérer sagement les ressources qu'il met à votre disposition. La discipline dans ce domaine s'acquiert. Elle exige qu'on s'engage à suivre les préceptes de l'Écriture, à changer ses mauvaises habitudes et à en contracter de nouvelles, et à croire qu'on peut apprendre à vivre selon les priorités divines. Dieu nous bénit lorsque notre planification financière se fait dans la prière. Mardi Lundi 23 Planification financière 24 La paix (1) Philippiens 4.6,7 L 'anxiété nous empêche de vivre paisiblement. Les gens déploient de grands efforts pour se libérer du stress. Les agences de voyages promettent des vacances qui vous feront l'oublier; les gyms vous offrent de « l'évacuer »; et des revues populaires vous suggèrent des façons de le gérer en modifiant votre horaire ou vos habitudes. Cependant, personne ne peut être entièrement libre de la douleur, des fardeaux ou des ennuis. Il est pourtant possible de connaître une paix inébranlable durant les moments difficiles. Jésus nous a recommandé de chercher la paix en lui puisqu'il avait vaincu le monde (Jn 16.33). La clé : cesser de se concentrer sur le problème et réfléchir au Dieu aimant, qui pourvoit à tous nos besoins grâce à ses ressources et à sa puissance illimitées (Ps 50.10; Ro 8.11). On ne peut fabriquer la sérénité, elle est un don de notre Père céleste. Son Esprit calme les croyants qui cherchent auprès de lui la protection contre l'angoisse (Ph 4.7). Le mot grec traduit par « gardera » signifie littéralement « placer une garnison autour de ». Dieu entoure notre cœur et notre esprit de paix, les gardant de l'inquiétude et de la crainte qui nous rongent. Remarquons qu'il ne chasse pas les difficultés; nous pouvons encore être sous pression ou pleurer, mais il nous met à l'abri des préoccupations et nous enveloppe de sa paix. Les versets du jour nous exhortent à prier plutôt qu'à céder à la frayeur. Par eux, Paul nous instruit sur la manière de faire la guerre au stress et aux problèmes. La prière place une garnison de paix autour de notre esprit et de notre cœur. Confionsnous en Dieu pour que notre mécanisme de défense puisse repousser l'angoisse. E N C O N TA C T F é v r i e r 2 0 1 5 29 Ésaïe 26.2-4 V otre foyer vous protège des éléments. Lorsqu'un orage s'annonce, vous vous réfugiez donc à l'intérieur de vos quatre murs pour y jouir de la sécurité. Le même principe s'applique aux tempêtes de la vie. Si votre vie se fonde solidement sur la foi, vous avez un refuge où courir quand le ciel s'assombrit et que l'angoisse menace de vous anéantir. Supposons qu'un problème vous inquiète et que vous ayez des papillons dans l'estomac. Vos amis et vos proches essaient d'être compréhensifs, mais ils commencent à en avoir assez de vous entendre rabâcher vos ennuis. Vous êtes si concentré sur la difficulté que vous avez l'impression de porter un lourd fardeau. Écoutez plutôt la solution de rechange libératrice que vous propose Dieu : « Remets ton sort à l'Éternel, et il te soutiendra » (Ps 55.23). Il ne fait pas disparaître les malheurs de la vie, mais il nous garde du poids de l'inquiétude en s'occupant de notre situation. Toutefois, si nous ne nous confions pas en lui, c'est en vain qu'il nous invitera à jouir d'une vie paisible et libre de soucis. Notre confiance se raffermira quand nous développerons notre relation avec lui : en priant durant les victoires et les tracas quotidiens, en cherchant sa direction pour nos décisions et en mettant la Parole à l'épreuve pour constater qu'elle est fidèle et pratique. C'est ainsi que l'on érige une maison de foi, brique par brique, sur le solide fondement de Jésus-Christ. Le chrétien qui s'appuie sur le Seigneur reçoit la paix promise en Ésaïe 26.3. On ne jouit toutefois pas instantanément d'une paix inébranlable; on la cultive en nourrissant notre relation avec Dieu. Dépendre de lui nous permettra d'affronter les tempêtes avec un calme surnaturel. 30 Février 2015 E N C O N TA C T 26 Jeudi Mercredi 25 La paix (2) N La sagesse Proverbes 9.7-12 ous lisons en Proverbes 9.10 : « Le commencement de la sagesse, c'est la crainte de l'Éternel. » Le lien qui unit ces deux concepts peut être, au départ, difficile à saisir : comment la crainte de Dieu peut-elle nous rendre sages? Nous devons d'abord saisir ce qu'est la crainte de l'Éternel. Elle décrit une profonde révérence envers Dieu qui nous pousse à le reconnaître comme le Souverain des cieux et de la terre, à nous soumettre à sa volonté et à lui obéir. Un tel comportement nous fera acquérir la sagesse. Ceux qui s'engagent à atteindre les objectifs du Père plutôt que les leurs commenceront à mieux le comprendre. Le Saint-Esprit leur permettra de considérer leurs circonstances et les gens selon sa perspective. Ce genre de sagesse dépasse la perception humaine et nous accorde le discernement nécessaire pour prendre des décisions qui s'intègrent au plan de Dieu pour notre vie. Sachant qu'il agit toujours pour notre bien, nous pouvons avancer avec assurance, dans les bons comme dans les mauvais jours. D'autres rejettent les instructions divines; ils déshonorent Dieu en refusant de reconnaître son droit de régner sur leur vie. Il est insensé de se rebeller contre son autorité et de penser que l'on gagnera. La crainte de Dieu constitue le seul chemin menant à la vraie sagesse. Quelle est votre disposition de cœur quant au Seigneur? Si vous le révérez réellement, vous écouterez ses directives et serez attentif à ses avertissements. Votre désir de l'honorer vous motivera à vous détourner du mal et à chercher à lui obéir. Le résultat : une sagesse qui surpasse la compréhension humaine. Vendredi Samedi et dimanche 27 L L’humilité (1) L’humilité (2) Philippiens 2.1-11 Matthieu 11.28-30 a personne que l'humilité caractérise ne cherche pas à s'exalter ou à s'affirmer. De nos jours, on ne trouve certainement pas cette qualité en chacun. Dans le royaume de Dieu, elle constitue cependant un attribut essentiel pour les disciples de Christ. La vie de Jésus nous a fourni la définition de l'humilité. Pour se faire homme, il a quitté la gloire, la majesté et la puissance qui lui appartenaient au ciel. Il s'est volontairement dépouillé et, afin de nous servir, il s'est départi de tout ce qu'il partageait avec le Père. De plus, en tant qu'homme, Jésus a joué le rôle d'humble serviteur. Il s'est soumis, avec amour, aux desseins de son Père et a renoncé même à ses droits sur la terre pour nous racheter de nos péchés. Il a supporté les critiques, le ridicule, l'incrédulité et la crucifixion pour nous secourir. Son humilité n'a connu aucune limite. Il s'est humilié devant le Père afin de devenir l'Agneau de Dieu. L'humanité a pu constater son humilité, même lorsqu'elle l'a traité en criminel et qu'elle l'a injustement condamné. Par sa vie, Jésus a démontré l'importance de l'humilité et nous a laissé un modèle à suivre. Au départ, les disciples n'ont rien compris, puisqu'ils ne s'attendaient pas à un Messie ayant revêtu la forme d'un serviteur. Les dirigeants religieux se sentaient menacés parce que l'appel de Jésus à l'imiter les privait de la stature qu'ils convoitaient. Les foules étaient abasourdies, n'ayant pas saisi les dangers que recèle l'orgueil. Le Père a toutefois constaté l'humilité de Jésus et a trouvé sa joie en lui. Quand Dieu vous regarde, quelle disposition de cœur voit-il en vous? Q uand il était sur la terre, Jésus a vécu dans l'humilité, et il nous a appris à nous en revêtir également. Aux yeux de Dieu, ce sont ceux qui deviennent comme de petits enfants qui sont honorés (Mt 18.4); ceux qui veulent être les premiers doivent céder leur place (Mc 9.35); et le service caractérise les gens importants (Mt 23.11). Les enseignements de notre Sauveur ont retourné sens dessus dessous la définition de la grandeur selon le monde. Au ciel, l'humilité est honorée. Les personnes qui ont peu de biens matériels ou qui ont donné leurs possessions ne deviennent pas automatiquement humbles. L'homme riche peut être modeste, tout comme le pauvre peut être imbu de lui-même. La réussite ne mène pas nécessairement à l'orgueil et la défaite à l'humilité. L'abaissement se définit par notre disposition de cœur. Jésus promet à ceux qui s'humilient qu'ils seront exaltés par leur Père céleste. Il fait toutefois savoir à ceux qui veulent être les premiers que Dieu s'opposera à eux (Ja 4.6). Lorsque nous reconnaissons que nous ne pouvons rien faire qui vaille sans l'intervention du Seigneur, nous commençons à cheminer sur le sentier de l'humilité. Quand nous déposons tous nos projets aux pieds de Dieu et que nous acceptons plutôt les siens, nous laissons notre orgueil derrière nous. Si nous sommes incompris ou traités injustement, mais que nous tenons bon jusqu'à ce que Dieu nous indique de parler ou d'avancer, nous amorçons la vie sans prétention qui plaît à notre Sauveur. Jésus nous offre de nous enseigner l'humilité. Lui permettrez-vous de vous l'inculquer? E N C O N TA C T F é v r i e r 2 0 1 5 31 Avez-vous choisi de croire en Jésus-Christ et de le suivre ? Aimeriez-vous avoir une relation intime et éternelle avec celui qui vous a créé et qui vous aime inconditionnellement ? Si oui, dites-le-lui dans vos propres mots ou faites la prière suivante : Père céleste, je reconnais que je suis un pécheur et que j’ai besoin de ton pardon. Je crois qu’en mourant sur la croix du Calvaire, Jésus a subi le châtiment que méritaient mes péchés et qu’il est ressuscité des morts. Merci de m’avoir sauvé même si je ne le méritais pas. Montre-moi comment vivre pour toi. Amen. C’est avec plaisir que nous vous ferons parvenir la brochure La seule porte pour aller au ciel, du pasteur Stanley, pour vous aider à commencer votre marche avec Dieu. Pour nous joindre : C.P. 67031 Saint-Lambert (Québec) J4R 2T8 ADRESSE Ministères En Contact C. P. 67031 Saint-Lambert (Québec) J4R 2T8 PRIÈRE ET COUNSELING 1-877-537-7647 COMMANDES DE LIVRES ET ABONNEMENT Tél. : 450-926-1710 No sans frais : 1-866-926-1710 Courriel : [email protected] VISITEZ NOTRE SITE WEB encontact.org
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