LIENS FRATERNELS Bulletin n° 797 du 8 mars 2015 Il parlait du sanctuaire de son corps… L 'Évangile de ce dimanche dépeint la colère de Jésus face à la situation du temple encombré de négociants. Son attitude surprend : il fabrique un fouet de cordes et se met à chasser marchands et changeurs, « enlevez cela d'ici, cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce ». Spontanément, je me rangerais bien du côté des Juifs qui lui demandent compte de ses actes. Seulement, de façon énigmatique, Jésus déclare en parlant de son corps, « détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai ». Il parlait du sanctuaire de son corps… La résurrection jettera la lumière sur cette parole et elle provoquera la foi des disciples. Le corps de Jésus est finalement le véritable sanctuaire, le lieu de la présence de Dieu parmi nous (Jn 1, 14). Il est celui vers qui tous les peuples peuvent se tourner et rencontrer un Dieu qui est Père. Faisons le rapprochement avec ces paroles de Saint Paul pour qui chaque chrétien habité de l'Esprit devient un sanctuaire, « Ne savez-vous pas que vous êtes un sanctuaire de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? […] le sanctuaire de Dieu est saint, et ce sanctuaire, c’est vous. »(1 Co 3, 16-17) En ce temps privilégié du Carême, comment ne pas penser que le Seigneur désire faire du ménage en nous qui sommes aussi le lieu de son habitation ? Peut-être y a-t-il en nous des recoins qui ne lui sont pas entièrement réservés ? Laissons-nous rencontrer, purifier par lui, le désencombrement de notre cœur est un travail qu'il conduit lui-même et cela a quelque chose de rassurant. Le Seigneur désire nous conduire à une vie avec lui, dans son intimité, à lui appartenir vraiment. Ainsi, quelque chose de sa présence pourra transparaître autour de nous, à travers notre simple présence, nos gestes, nos paroles. Dans ce numéro… P. 2 : La rencontre personnelle avec Jésus P. 3 : Les femmes et l’Église. Réf : * Livre de l’Exode : 20, 1-17 * Psaume : 18 * Lettre aux Corinthiens : 1, 22-25 * Évangile : St-Jean : 2, 13-25 Du côté de Dieu et des hommes LA RENCONTRE PERSONN PERSONNELLE ELLE AVEC JÉSUS La première motivation pour évangéliser est l’amour de Jésus que nous avons reçu, l’expérience d’être sauvés par lui qui nous pousse à l’aimer toujours plus. Mais, quel est cet amour qui ne ressent pas la nécessité de parler de l’être aimé, de le montrer, de le faire connaître ? Si nous ne ressentons pas l’intense désir de le communiquer, il est nécessaire de prendre le temps de lui demander dans la prière qu’il vienne nous séduire. Nous avons besoin d’implorer chaque jour, de demander sa grâce pour qu’il ouvre notre cœur froid et qu’il secoue notre vie tiède et superficielle. Placés devant lui, le cœur ouvert, nous laissant contempler par lui, nous reconnaissons ce regard d’amour que découvrit Nathanaël, le jour où Jésus se fit présent et lui dit : « Quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu » (Jn 1, 48). Qu’il est doux d’être devant un crucifix, ou à genoux devant le Saint Sacrement, et être simplement sous son regard ! Quel bien cela nous fait qu’il vienne toucher notre existence et nous pousse à communiquer sa vie nouvelle ! Par conséquent, ce qui arrive, en définitive, c’est que « ce que nous avons vu et entendu, nous l’annonçons » (1Jn 1, 3). La meilleure motivation pour se décider à communiquer l’Évangile est de le contempler avec amour, de s’attarder en ses pages et de le lire avec le cœur. Si nous l’abordons de cette manière, sa beauté nous surprend, et nous séduit chaque fois. Donc, il est urgent de retrouver un esprit contemplatif, qui nous permette de redécouvrir chaque jour que nous sommes les dépositaires d’un bien qui humanise, qui aide à mener une vie nouvelle. Il n’y a rien de mieux à transmettre aux autres. Toute la vie de Jésus, sa manière d’agir avec les pauvres, ses gestes, sa cohérence, sa générosité quotidienne et simple, et finalement son dévouement total, tout est précieux et parle à notre propre vie. Chaque fois que quelqu’un se met à le découvrir, il se convainc que c’est cela même dont les autres ont besoin, bien qu’ils ne le reconnaissent pas : « Ce que vous adorez sans le connaître, je viens, moi, vous l’annoncer » (Ac 17, 23). Parfois, nous perdons l’enthousiasme pour la mission en oubliant que l’Évangile répond aux nécessités les plus profondes des personnes, parce que nous avons tous été créés pour ce que l’Évangile nous propose : l’amitié avec Jésus et l’amour fraternel. Quand on réussira à exprimer adéquatement et avec beauté le contenu essentiel de l’Évangile, ce message répondra certainement aux demandes les plus profondes des cœurs. Pape François (La joie de l’Évangile) proposé par le Père Jean Marie TEXIER Nos pierres vivantes LES FEMMES ET L' L'ÉGLISE ÉGLISE Le rôle des femmes, dans la conversion des peuples vers Dieu, est un des plus beaux aspects de l'histoire du Christianisme. Elles assurent, de fait, un rôle clef dans le lien qui unit l'humanité à Dieu, parce que d'abord elles portent et donnent la Vie, puis immédiatement impliquées dans les soins aux petits, elles éduquent et distribuent l'amour. Au-delà de ce rôle capital en humanité, les femmes ont, de par leur sensibilité aiguisée, une prédisposition naturelle au religieux. Historiquement, il est d'ailleurs exact que l'évangélisation a été portée souvent par des femmes, parfois restées discrètes mais efficaces, comme les saintes femmes auprès du Christ, fidèles jusqu'au pied du calvaire, puis chargées ensuite d'annoncer la Résurrection ! Souvent elles ont été des correspondantes avisées, y compris auprès de St-Paul réputé misogyne pourtant. À Rome, ce sont aussi les femmes, très impliquées dans les charges domestiques auprès des plus jeunes qui ont assuré la propagation rapide du christianisme. En Russie, ce sont les vieilles femmes qui ont conservé le message religieux, les chants traditionnels pendant les décennies de persécution du communisme athée. Au cours des siècles on retrouve beaucoup de saintes femmes restées dans l'ombre, mais courageuses et déterminées pour assurer l'éducation chrétienne de personnages-clefs de l'histoire : Ste-Monique mère de St-Augustin, Ste-Clotilde épouse de Clovis, Blanche de Castille mère de St Louis, Ste-Olga qui œuvra pour évangéliser la Russie, Ste-Brigitte de Suède... Et pensons à ces femmes qui affrontent le danger pour amener la paix : Ste-Geneviève face aux barbares, Jeanne d'Arc face aux Anglais. La femme, salut du monde ? Encore faut-il entrer dans la vocation de femme et de mère, fidèles au Christ. Là, on est loin des stars à la mode, belles au dehors..., mais que laisseront-elles à la postérité ? Le bon Pape François a bien compris qu'il est temps de donner maintenant une place équitable aux femmes dans l'Église. NOS INFORMATIONS CÉLÉBRATIONS PÉNITENTIELLES Carême 2015 DATES LIEUX Lundi 9 mars Trois-Mares / Bras de Pontho Mardi 10 mars Tampon 12 ème / Scubilion Tampon 14ème / Pont d’Yves Mercredi 11 mars Jeudi 12 mars Tampon Centre Lundi 16 mars Châtoire Mardi 17 mars Piton Hyacinthe / Grande Ferme Mercredi 18 mars Ravine des Cabris / Bois d’Olive Lundi 23 mars Tampon Centre Mardi 24 mars Plaine des Cafres 23ème Préparation à 17h45. Les confessions commencent à 18h précises. Célébrations réservées aux adultes. Confessions des enfants dans le cadre de la catéchèse. PAROISSE ST-FRANÇOIS DE SALES TAMPON RECTIFICATIF : Les conférences de Carême sont prévues les mardis de carême à 18h précises et non à 18h30. VEILLÉE DE PRIÈRES Être témoins de Jésus ressuscité, notre espérance Renouveau Catholique Animée par les jeunes à l’église de la Châtoire, le samedi 14 mars 2015 de 19h00 à 21h30. MESSE À l’occasion du Nouvel an chinois, messe au Centre Ville du Tampon, le dimanche 22 mars à 15h. Possibilité de déposer une prière ou une intention de messe à l’entrée de l’église. FUNÉRAILLES ( Prévenir avant 7h30. ) L’Eglise accueille ceux qui vivent la souffrance de la séparation. Avec eux, elle partage la prière des défunts. Pour le lundi 9 mars 2015 : Père IMOUCHE, Paroisse St-François-d’Assise, 3 Impasse des Foulards 12è km TAMPON, Tél : 0262 27 63 04
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