Bombart : On joue pour les jeunes

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SERAING
“SE BOUGER
et se faire plaisir”
gardien, Adrien Saussez n’était pas
8 Comme
heureux d’encaisser trois buts en 20 minutes.
Comme capitaine, il veut voir une réaction d’orgueil
A Une défaite ne rend personne
Copie destinée à [email protected]
heureux. Encore moins un gardien
qui subit trois assauts offensifs adverses victorieux d’entrée de
match.
“Pourtant, avant l’ouverture du
score, on se crée la première réelle occasion suite au débordement de
Loemba. Sans la mettre au fond. Par
contre, Seraing a fait preuve d’un
grand réalisme : quatre occasions,
trois buts.”
: “Samedi, à Seraing, on avait à cœur de montrer
que l’on en voulait encore”, disait Adrien Saussez... © WWW.PFPHOTOGRAPHY.BE
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le chemin des filets
ce samedi à Torhout
A Après la terrible désillusion de
la semaine dernière lors du
derby face à Tournai, les Géants
Athois voulaient à tout prix éviter une nouvelle déconvenue
sur la pelouse de Torhout.
Tout avait mal débuté avec
deux buts locaux, mais Enzo
Cortelletti a réduit l’écart et a
permis aux Géants Athois de revenir avec une unité de ce périple. “Sur un plan personnel, mar-
BOMBART
:
“On joue pour les jeunes”
louviérois
8 Lefaitcapitaine
contre mauvaise
fortune bon cœur
AU-DELÀ DE CE REVERS , le dernier
rempart des Dragons établit un diagnostic plus large: “L’histoire se répète à chaque fois : contre des équipes du Top 5, hormis Virton, on n’a
pas été suffisamment bon pour revendiquer des succès. On mérite la 6e ou
la 7e place, pas plus.”
Un rang que le gardien de la cité
du Doudou espère conserve d’ici à
la fin de saison. “Samedi, on avait à
cœur de montrer que l’on en voulait
encore. On désirait ramener une victoire du Pairay afin de dribbler Seraing et OHL au classement. On n’a
pas réussi dans notre entreprise, on
se doit désormais de se focaliser sur
les matches restants.”
Mais, au vu des remous présents
en coulisses, comment encore conserver la motivation alors qu’une
place dans le tour final s’est éloignée. Que ce soit via le classement
ou via la troisième tranche ?
“Si l’on veut qu’un repreneur s’intéresse à Mons et y concrétise une reprise dans les semaines à venir, on se
doit de montrer un visage positif sur
la pelouse. On doit se bouger les c…
lors des six derniers matches à livrer.
Tout en se faisant plaisir.”
Contre Tubize, à OHL, contre
Alost, au RC Malines, contre Dessel
et à l’Antwerp pour conclure, Didier Beugnies se devra de trouver
les mots justes afin que la saison
ne se termine pas dans l’indifférence.
A Il ne fait pas bon être joueur à La Louvière pour le
moment. Crise financière oblige, un nettoyage a été
effectué et a donné lieu à une situation où les
joueurs confirmés se retrouvent en nette infériorité
numérique. Ce week-end, face à Walhain, Fassin,
Bombart et Di Nolfo étaient les seuls éléments de
plus de 21 ans. Malgré cette conjoncture difficile, les
Loups ne baissent pas les bras. “À présent, c’est pour les
jeunes que nous continuons à jouer”, affirme Johan
Bombart. “Certains d’entre eux n’ont intégré le noyau
qu’il y a un mois et ils se retrouvent titulaires en D3. On
ne peut pas les laisser tomber. C’est pourquoi on essaie
de faire abstraction de la situation extrasportive.”
JOHAN BOMBART SAIT DE QUOI IL PARLE. Pur produit
de la Raal, il avait, lui aussi, été lancé dans le grand
bain assez tôt. “J’avais intégré l’équipe première du
temps de la D1 avant de commencer à jouer suite à la
culbute en D3, sous les ordres de Patrick Thairet et Dominique Cuvelier. À l’époque, c’était déjà difficile. La première saison, nous nous étions sauvés lors du tour final.
C’est même moi qui avais inscrit le but du maintien.”
Peu de perspectives existent en ce qui concerne les
prochaines semaines. Comme c’est le cas depuis
quelques semaines, les Louviérois pourraient continuer à enchaîner les défaites. Le dernier succès remonte à une éternité : c’était le 13 décembre contre
La Calamine (2-0). “Si on excepte la défaite Cappellen
(7-1), les autres revers n’étaient pas spécialement mérités. Walhain, ce week-end, n’était pas spécialement plus
fort que nous. Le problème vient du fait qu’on marque
très difficilement. Et l’adversaire, lui, finit toujours pas
ouvrir la marque. Notre meilleur buteur est un médian :
Jordan Henri. On va maintenant affronter quelques équipes abordables. J’espère, pour le moral des jeunes, qu’on
prendra encore quelques points.”
K. C.
Emmanuel Thyssen
ATH
“NOUS AVONS TOUS
de l’amour-propre”
Cortelletti
8 Enzo
a retrouvé
La messe était déjà dite malgré
une supériorité numérique actée à
la demi-heure et une réduction du
score dans la foulée. “Marquer a apporté un regain d’envie, mais il aurait
fallu revenir à un but de notre hôte
pour être vraiment relancé. C’est
dans cet esprit que l’on a entamé le
second acte. On a essayé, mais on est
tombé sur un bon bloc côté sérésien.”
LA LOUVIÈRE
qué ce but m’a fait énormément
plaisir”, sourit Enzo Cortelletti.
“Cela faisait longtemps que je
n’avais plus marqué. Et je suis
d’autant plus content que cela a
permis de relancer mon équipe.”
LORSQUE l’on voit la débauche
d’énergie des Géants Athois, on
se demande où les joueurs vont
chercher la motivation nécessaire quand on sait les problèmes qu’ils rencontrent depuis le
début de la saison et l’issue du
club à la fin de cet exercice.
“Nous avons tous de l’amour-propre. Nous ne voudrions pas quitter
ce club, ce matricule, sur une descente. Ce qui nous importe aussi,
c’est de permettre à David Bour-
lard de mettre un terme à sa carrière la tête haute.”
L’autre source de motivation
est à chercher dans le futur. “Il
nous reste sept matches à jouer
cette saison. Sept matches pour
montrer aux éventuels clubs intéressés ce dont nous sommes capables de faire. Si nous avions mis fin
à notre saison plus tôt, nous nous
serions pénalisés nous-mêmes.”
Enzo Cortelletti n’a que 28
ans. Et déjà de nombreux contacts pour la saison prochaine.
“Cela va de la D3 à la P1. Cela commence à bouger même si tout cela
reste un gros point d’interrogation
pour moi, mais je veux prendre le
temps de trouver le bon club. J’en
ai un peu marre des galères.”
La saison dernière, Enzo Cortelletti évoluait au RBDB. “C’était
déjà une saison de galère en D2 et
je ne pensais vraiment pas connaître pire. Et pourtant…”
CETTE SAISON , Enzo Cortelletti a
dû se remettre sur le marché du
: “Nous avons tous de l’amour-propre. Nous ne voudrions pas
quitter ce club sur une descente”, assène Enzo Cortelletti. © TAM.BE
travail. “À Boussu, j’avais un contrat pro. Ici, j’ai dû chercher du travail. Mais ce n’a pas été plus mal.
Travailler, cela m’a permis, outre le
fait de gagner ma vie et de payer
mes factures, de me changer les esprits, de penser à autre chose.”
Thomas Van den Bril
www.dhPbe I MARDI 10 MARS 2015 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS
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