9e édition 14 avril 6 mai 2015 Le printemps des chercheurs Souk des sciences « Light is beautiful » Rencontres multi-facettes speed-dating scientifique à la Bibliothèque Municipale à Vocation Régionale Alcazar et sur le cours belsunce - tout Public - Gratuit programme complet en ligne : www.printempsdeschercheurs.fr © CNRS Photothèque/ESO - DELHAYE Claude NASA, ESA, and the Hubble Heritage Team (STScI/AURA) Observation la plus détaillée jamais obtenue de la naissance d’étoiles dans les bras de la galaxie spirale proche Messier 83 (M83) combinant des longueurs d’ondes s’étendant de l’ultraviolet à l’infrarouge. Vue nocturne lors de l’installation de SPHERE. SPHERE a pour principal objectif de détecter et de caractériser des exoplanètes gazeuses et des disques de poussières autour d’étoiles proches du Soleil (jusqu’à 300 années lumière), en imagerie directe avec une finesse et un contraste inégalés. Mercredi 15 avril, 17H30-19H30, AUDITORIUM, GRAND PUBLIC JETS PROTO-STELLAIRES : L’EXPéRIENCE AU SECOURS DE LA THéORIE éclairs NAiSSANCE TURBULENTE DES éTOILES DANS LE CHOC DES GALAXIES Philippe AMRAM, Professeur à Aix-Marseille Université, Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (LAM) - OSU Pythéas, CNRS - AMU - IRD La formation et l’évolution des galaxies est un domaine de l’astrophysique en plein essor. Les images obtenues durant la dernière décennie à l’aide du télescope spatial Hubble et des très grands télescopes au sol nous offrent une nouvelle vision de la formation des étoiles dans les galaxies au cours des âges. Concomitamment, les ordinateurs offrent des puissances de calculs toujours plus importantes permettant de modéliser l’évolution des galaxies, des plus grandes jusqu’aux plus petites échelles. Les travaux de recherches qui seront présentés lors de cette rencontre proposent un nouveau mécanisme pour expliquer le déclenchement de la formation des étoiles, en particulier lors des fusions de galaxies. Pierre BARGE, Astronome, Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (LAM) - OSU Pythéas, CNRS - AMU - IRD Les très jeunes étoiles, nées de l’effondrement d’un nuage de gaz, sont entourées d’un disque au sein duquel les planètes commencent à se former. Elles émettent aussi, dans les régions polaires, des jets supersoniques très étroits qui peuvent atteindre des régions très éloignées de l’étoile. Le mécanisme de confinement de ces jets est resté longtemps très mal compris. Cette rencontre lèvera le voile sur les expériences qui sont réalisées aujourd’hui en laboratoire et qui permettent d’expliquer ce mécanisme en bon accord avec les observations et les simulations numériques. SPHERE, à LA RECHERCHE DE PLANèTES EXTRA-SOLAIRES Kjetil DOHLEN, Ingénieur CNRS, Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (LAM) - OSU Pythéas, CNRS - AMU - IRD Après plus de dix ans d’études et de réalisations, l’instrument SPHERE vient d’être installé avec succès au foyer d’un des quatre télescopes du Very Large Telescope (VLT), le grand observatoire européen au Chili. Les performances de l’instrument sont au rendez-vous, permettant aux astronomes d’atteindre le but fixé : observer la lumière émise par des planètes gravitant autour d’autres soleils que le nôtre. Cette rencontre permettra de retracer l’aventure qui a conduit à la construction de SPHERE, des technologies utilisées pour sa conception jusqu’aux tous premiers résultats obtenus après son installation. Mercredi 22 avril, 10H-18H, COURS BELSUNCE / HALL BMVR, GRAND PUBLIC Souk des sciences « Light is beautiful* » LUMIèRE ET CRISTALLOGRAPHIE Centre Interdisciplinaire de Conservation et de Restauration du Patrimoine (CICRP), en collaboration avec l’Association de Cristallographie d’Aix- Marseille (ACAM) Centre Interdisciplinaire de Nanosciences de Marseille (CINaM) INVISIBILITé Institut Fresnel Optique adaptative : « des étoiles plein les yeux », de l’astronomie à l’ophtalmologie Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (LAM) OSU Pythéas DE LA FOUILLE A LA 3D : MISE EN LUMIèRE DU PATRIMOINE Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme (MMSH) EXPéRIMENTATION, BIDOUILLE ET IMPRESSION 3D Laboratoire d’Aix-périmentation et de Bidouille (L.A.B) LES CELLULES MISES EN LUMIèRE PERCEPTION VISUELLE NORMALE ET PATHOLOGIQUE Institut de Neurobiologie de la Méditerranée (Inmed) Laboratoire de Psychologie Cognitive (LPC) La vie au fil de la lumière dans l’Océan LA CHAîNE HI-FI SPECTRALE - TELECOM OPTIQUE Physique des Intéractions Ioniques et Moléculaires (PIIM) JEUX DE LUMIèREs Association les Petits Débrouillards PACA Photobiologie Architecture et Fonction des Macromolécules Biologiques (AFMB) Retrouvez le Souk des sciences le 30 mai à Apt, le 12 juin à Digne-les-Bains et le 17 juin à Aix-en-Provence ; plus d’infos sur cps.univ-amu.fr/souk-des-sciences. * La lumière est belle Institut Méditerranéen d’Océanographie (LAM) - OSU Pythéas Le monde fascinant des cristaux Association de Cristallographie d’Aix-Marseille (ACAM) © P. Ponel LUMIèRE ET PATRIMOINE © Marion Mathieu Installé sur le cours Belsunce et dans le hall de la bibliothèque, ce Souk des Sciences explorera la lumière à travers plusieurs disciplines. Les stands seront animés par des chercheurs qui proposeront des démonstrations et de petites expériences, accessibles à tous, petits et grands. Akis bacarozzo, un Coléoptère ténébrionide lié aux ruines et aux décombres, mis à jour au cours des fouilles effectuées à proximité de la Canebière. Le rêve : sieste au bord du lac Blanc à Chamonix. Mercredi 22 avril, 17H30-19H30, AUDITORIUM, GRAND PUBLIC Dans l’ombre et la nuit POURQUOI LE CERVEAU SE SOUVIENT-IL DES RêVES ? Perrine RUBY, Chargée de recherche Inserm et Professeur à l’Université de Swansea (Royaume Uni) Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon, Inserm - CNRS - Université Claude Bernard Le rêve est un objet de recherche insaisissable. On ne sait pas à quel moment de notre sommeil les rêves surviennent, ils sont incontrôlables et leurs contenus imprévisibles ne sont accessibles que par un souvenir évanescent au réveil. Malgré ces difficultés, des chercheurs ont trouvé des astuces pour étudier le contenu et la neurophysiologie du rêve. Les bases neurophysiologiques, l’organisation psychologique, l’impact sur la vie éveillée, et la ou les fonctions du rêve se précisent ainsi, même si le mystère n’est pas encore élucidé. Énergie : la cuisson solaire LE PAYSAGE ANCIEN DU CENTRE-VILLE DE MARSEILLE RESSURGIT DU PASSé GRâCE AUX COLéOPTèRES ET AUX POLLENs FOSSILES CEA Cadarache Philippe PONEL, Chargé de recherche CNRS, Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’écologie marine et continentale (IMBE) - OSU Pythéas, CNRS - IRD - AMU - Université d’Avignon Si le rôle de l’analyse du pollen fossile dans la reconstruction des paysages du passé est bien connu, l’étude des restes d’insectes et particulièrement de coléoptères, appelée paléo-entomologie, reste une discipline encore relativement confidentielle. Pourtant, les insectes, organismes capables de subsister presque indéfiniment dans la plupart des sédiments quaternaires, sont d’excellents marqueurs paléo-environnementaux. Cette rencontre sera l’occasion de faire une présentation de ce domaine de recherche peu connu et de montrer quelles informations originales les insectes fossiles ont pu apporter sur le passé de Marseille, entre le 14e et le 17e siècle. ©IRD - Lemasson, Jean-Jacques © Didier Nadeau Une chauve-souris pour la recherche sur ébola : autopsies des chauves-souris sur le terrain dans un laboratoire de brousse, région de Lambaréné, Gabon. Mercredi 29 avril, 16H-17H30, COURS BELSUNCE / HALL BMVR, GRAND PUBLIC speed-dating scientifique Droit - Littérature Parole et langage Microbiologie - écologie Environnement Danielle DUEZ Bernard Olivier Caterina PETRONE Christophe Léger Management Public Simone Falk Gael Erauso Rym Ibrahim Magrit Marie Laure Thierry Biophysique Physique des particules Astrophysique Astrid Wahl Mustapha-Kamel KHELLOUFI justine serrano Giampiero Mancinelli Santé Yann Coadou Emmanuelle Dura Romain ALATA Nanosciences Xavier Zambrana Archéologie Catherine Barra Ivan FUMADO ORTEGA Lumière sur le virus ébola L’éPIDéMIE D’éBOLA EN AFRIQUE DE L’OUEST à LA LUMIèRE D’AUTRES éMERGENCES INFECTIEUSES Le principe de ces « rencontres express » est simple : discuter en tête-à-tête avec un chercheur pendant sept minutes, autour de la question « Que cherchez-vous ? ». Julie CAILLET-PERON Mercredi 29 avril, 17H30-19H30, AUDITORIUM, GRAND PUBLIC Mécanique des fluides Christophe FRIESS Jean François GUEGAN, Directeur de recherche IRD et Professeur à l’école des Hautes études en Santé Publique, Paris et Rennes, Maladies Infectieuses et Vecteurs Écologie, Génétique, Évolution et Contrôle (MIVEGEC), CNRS - IRD - Universités de Montpellier Les conséquences des changements environnementaux planétaires, et en particulier de la déforestation des forêts primaires tropicales, ont des incidences importantes sur l’émergence et la diffusion de nouveaux agents pathogènes pour les populations humaines. Par analogie à l’apparition et à la diffusion du virus Nipah en Asie du Sud-Est, Jean-François Guegan discutera du rôle de la déforestation et de la mise en rencontre des chauves-souris, possibles réservoirs du virus Ébola, avec les populations humaines ouest-africaines. Point de vue anthropologique sur l’épidémie à virus ébola en Afrique de l’Ouest Bernard Taverne, Anthropologue - Médecin à l’IRD, Recherches Translationnelles sur le VIH et les Maladies Infectieuses (TransVIHMI), Centre Norbert Elias-Vieille Charité, Inserm - IRD La dangerosité de la maladie à virus ébola est liée à la nature de l’agent pathogène et aux perturbations biologiques qu’il entraine chez les personnes contaminées. Mais la dynamique de l’épidémie – sa propagation ou son contrôle – et les réponses individuelles ou collectives apportées dans les divers pays résultent de la conjonction d’un ensemble de facteurs culturels et sociaux, locaux et globaux, que les anthropologues s’attachent à clarifier. Diverses observations conduites ces derniers mois au Sénégal et en Guinée alimenteront l’exposé d’un point de vue anthropologique sur l’épidémie actuelle. Avec la participation de Jérôme Guillaumot, volontaire de Médecins Sans Frontières, de retour du Liberia et de Guinée. © CNRS Photothèque/INSU/IAP © DR Le Livre de Sydrac, Marseille, Bibliothèque de l’Alcazar, ms. 733, folio 282 recto : les pierres précieuses. Mercredi 6 mai, 18H30-20H30, SALLE DE CONFERENCE, GRAND PUBLIC Ors et soleils NANOPARTICULES D’OR, UNE NOuVELLE VOIE POUR LE TRAITEMENT DES CANCERS ? Guillaume BAFFOU, Chargé de recherche CNRS, Institut Fresnel, CNRS - AMU - Central Marseille Sous illumination laser, les nanoparticules d’or (particules dont le diamètre n’excède pas 10-4 mm) absorbent la lumière, s’échauffent et se transforment ainsi en nanosources de chaleur, contrôlables à distance par la lumière. Ce schéma simple est à la base de plusieurs applications, notamment en biologie et en médecine. La plus médiatisée est sûrement la thérapie photothermale du cancer. L’idée consiste à injecter des nanoparticules d’or spécifiquement au sein de tumeurs, et à les illuminer pour les chauffer et détruire la tumeur par hyperthermie. Outre la découverte des applications biomédicales des nanoparticules d’or, cette rencontre sera l’occasion de s’intéresser aux propriétés physiques de ces composants. Région active de la couronne solaire, observée durant l’éclipse totale du 11 juillet 1991 à Hawaii, depuis l’Observatoire de Mauna Kea, installé à 4 200 mètres d’altitude. L’ESCARBOUCLE, LA PIERRE SOLAIRE DU MOYEN-âGE Valérie GONTERO-LAUZE, Maître de conférences à Aix-Marseille Université, Centre Interdisciplinaire d’Étude des Littératures d’Aix-Marseille, AMU L’escarboucle est la pierre vedette de la littérature médiévale : réputée pour son vif éclat rouge, comparée à un soleil miniature, elle est utilisée pour décorer mais aussi pour illuminer les parures et les palais. Cette pierre merveilleuse a partie liée avec l’orfèvrerie, mais aussi avec le bestiaire – elle pousserait dans la tête du dragon. Cette rencontre sera l’occasion de découvrir les qualités de cette pierre telles qu’elles sont décrites dans les lapidaires et les encyclopédies, dont le fonds ancien de l’Alcazar conserve un exemplaire fameux : le Livre de Sydrac (ms. 733). Manifestations éruptives dans la couronne solaire Philippe LAMY, Directeur de recherche émérite au CNRS, Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (LAM) - OSU Pythéas, CNRS - AMU - IRD L’activité éruptive du soleil se manifeste dans la couronne solaire par de vastes envolées de matière (gaz ionisé ou plasma) appelées « éjections coronales de masse » ou parfois plus simplement « transitoires » dont les formes et leurs développements sont souvent spectaculaires. Ces envolées de matière se propagent ensuite dans le milieu interplanétaire et certaines peuvent atteindre la Terre, déclenchant des orages magnétiques qui engendrent les aurores boréales et causant parfois de vastes pannes d’électricité. Mardi 14 avril, 14H-16H, AUDITORIUM, Lycéens (Denis Diderot et Sévigné) Dates BMVR alcazar mardi 14 avril Pas à pas, l’activité physique pour les diabétiques de type 2 Cours belsunce Pas à pas, l’activité physique pour les diabétiques de type 2 14H-16H, AUDITORIUM, LYCéENS Tanguy MARQUESTE, Maître de conférences à Aix-Marseille Université (AMU), Institut des Sciences du Mouvement (ISM), CNRS - AMU Le diabète de type 2 se développe dans la population adulte, lié à une recrudescence du surpoids et de l’obésité. Sa prise en charge complète au sein de protocoles d’éducation thérapeutique fait appel principalement à l’activité physique, à la fois comme action préventive et curative. Comment fonctionne l’effet hypoglycémiant de la pratique physique ? Pendant combien de temps dure cet effet ? Quelle activité physique peut-on pratiquer ? Et quelles précautions doit-on prendre ? Voici quelques-unes des questions qui seront abordées lors de cette rencontre. Mardi 21 avril, 14H-16H, AUDITORIUM, Lycéens (Auguste et Louis Lumière et Honoré Daumier) mercredi 15 avril éclairs 14H-16H, AUDITORIUM, LYCéENS mardi 21 avril Du traitement de la lumière par l’œil à l’interaction dynamique avec le monde © Inserm - Patrice LATRON L’eye-tracking ou oculométrie consiste à observer en laboratoire les mouvements des yeux d’un sujet, pour savoir comment il fixe son attention visuelle face à des stimuli. Le système visuel humain ne traite pas de façon équivalente l’ensemble des informations lumineuses qui lui parviennent. Par exemple, notre capacité à distinguer des petits détails (ou acuité visuelle) sur une image que nous observons est largement supérieure si les dits détails sont positionnés au centre plutôt qu’à la périphérie de la scène. En revanche, notre système visuel détecte plus facilement le mouvement ou le clignotement d’un petit point lumineux s’il est placé dans la périphérie de la scène. Cette rencontre sera l’occasion de faire le point sur les mécanismes complexes par lesquels nous nous approprions et traitons les informations visuelles pour interagir avec le monde. Du traitement de la lumière par l’œil à l’interaction dynamique avec le monde 10H-18H, COURS BELSUNCE / HALL BMVR, grand public Souk des sciences « Light is beautiful » Anna MONTAGNINI, Laurent PERRINET et Frédéric CHAVANE, Chargés de recherche CNRS, Institut de Neurosciences de la Timone (INT), CNRS - AMU 17H30-19H30, AUDITORIUM, grand public mercredi 22 avril 17H30-19H30, AUDITORIUM, grand public Dans l’ombre et la nuit 16H-17H30, COURS BELSUNCE / HALL BMVR, grand public speed-dating scientifique mercredi 29 avril 17H30-19H30, AUDITORIUM, grand public Lumière sur le virus ébola mercredi 6 mai 18H30-20H30, SALLE DE CONFéRENCE, grand public Ors et soleils informations pratiques Les lieux Pour plus d’informations www.printempsdeschercheurs.fr Le Printemps des Chercheurs est organisé par l’association Tous Chercheurs. 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