SAMMELN COLLECTION / Nr. 119 INHALT | SOMMAIRE Artikel / Articles 2 Das Bauhaus Alles ist Design 16 6. Europäische Quilt-Triennale 24 Ami et ennemi – L’animal dans les arts textiles du Moyen Âge 2 32 Louis-Auguste Brun peintre de Marie-Antoinette Informationen / Renseignements 31Restauratoren Restaurateurs Restauratori 39 Terminagenda Le Calendrier des Manifestations Calendario 16 44Ausstellungskalender Calendrier des expositions Calendario delle esposizioni 48Auktionskalender Salle des ventes Casa d’aste 50 Magazin – Veranstaltungsvorschau Aperçu des manifestations futures Rivista 24 57 Eurotime 60 Impressum Titelbild: Louis-Auguste Brun. Portrait de Marie Antoinette à cheval 1783. © Bridgeman Images, Paris 32 1 SAMMELN COLLECTION / Nr. 119 ARTIKEL | ARTICLES DAS BAUHAUS Alles ist Design 2 SAMMELN COLLECTION / Nr. 119 ARTIKEL | ARTICLES Eine Ausstellung der Bundeskunsthalle, Bonn, und des Vitra Design Museums, Weil am Rhein. Die Ausstellung gibt eine umfassende Übersicht über den DesignBegriff des Bauhauses. Sie präsentiert eine Vielzahl seltener, teilweise nie gezeigter Exponate, dokumentiert aber auch die dahinter stehenden Entwicklungsprozesse und Gesellschaftsentwürfe. Zugleich konfrontiert sie die Bauhaus-Idee mit aktuellen Entwicklungen im Design und mit Werken zahlreicher Künstler der Gegenwart. Aus dieser zeitgenössischen Perspektive betrachtet, offenbart das Bauhaus neue Facetten und eine besondere Aktualität – mit Arbeiten von Gestaltern des Bauhauses wie Marianne Brandt, Marcel Breuer, Lyonel Feininger, Walter Gropius und Wassily Kandinsky sowie solchen zeitgenössischer Künstler und Designer u.a. von Olaf Nicolai, Adrian Sauer, Enzo Mari, Lord Norman Foster und Konstantin Grcic. ← Josef Albers, Park, ca. 1923/24 The Josef and Anni Albers Foundation © The Josef and Anni Albers Foundation /VG Bild-Kunst Bonn, 2016 Marcel Breuer, Klubsessel B 3, (bekannt als Wassily-Sessel) 1925 Sammlung Vitra Design Museum, Foto: © Vitra Design Museum, Jürgen Hans 3 SAMMELN COLLECTION / Nr. 119 ARTIKEL | ARTICLES 6. Europäische Quilt-Triennale High Summer Ausgewählte Werke zeitgenössischer Quilt-Kunst werden bis zum 26. Juni 2016 im Textilmuseum St. Gallen zu sehen sein. Bereits zum sechsten Mal in Folge beherbergt das Textilmuseum die Europäische Quilt-Triennale, die in Kooperation mit der Textilsammlung Max Berk des Kurpfälzischen Museums Heidelberg ausgerichtet wird. Präsentiert werden 45 Quilts von Künstlerinnen aus 10 Nationen, darunter finden sich fünf Werke aus der Schweiz. Die Auswahl aus insgesamt 168 Einreichungen aus 18 Nationen wurde von einer international besetzten Jury im Rahmen eines europaweit ausgeschriebenen Wettbewerbs getroffen. 17 SAMMELN COLLECTION / Nr. 119 ARTIKEL | ARTICLES Solange Lasbleis Alles ist Farbe, Ramie., Brennesselfaser, selbstgefärbt, Nadelfilz 18 SAMMELN COLLECTION / Nr. 119 ARTIKEL | ARTICLES Dr. Kristine Scherer, Kuratorin an der Textilsammlung Max Berk und Organisatorin des Wettbewerbes und der Ausstellung, spricht von einem Schnappschuss der zeitgenössischen Quilt-Szene in Europa. Dieser zeige gleichermassen traditionelle wie innovative Elemente und zeuge allgemein von hoher Kunstfertigkeit. Die ausgestellten Arbeiten geben sich figurativ bis abstrakt, Linien und Flächen bilden spannungsreiche Kompositionen, die in zarten, zurückhaltenden oder expressiven Farben gehalten sind. Das raffinierte Spiel der Materialien, Oberflächen und Techniken, die Formenvielfalt und der Ideenreichtum regen zur intensiven Auseinandersetzung mit diesen textilen Kunstwerken an. Manche von ihnen erzählen ganze Geschichten, die einen poetisch, andere durchaus kritisch indem sie Bezug auf historische oder gesellschaftliche Fragen nehmen. Der Quilt «Luftschloss» der deutschen Künstlerin Susanne Klinke ist dieser Gruppe zuzurechnen und die Arbeit erhielt den mit 5000 Euro dotierte Doris-Winter-Gedächtnispreis zuerkannt. Sie besticht durch den Kontrast klarer, kantiger Strukturen, die von verschwommen wirkenden Kindergesichtern aus Tüll umgeben sind. Erst aus der Nähe geben sich die gleichsam aus einer Spielzeugwelt stammenden Miniaturfiguren, die sich auf dem Stoff tummeln, zu erkennen. Warum die Persönchen vorMett, Erzählt mir eure Geschichten Elsbeth Nusser-Lampe 19 SAMMELN COLLECTION / Nr. 119 ARTIKEL | ARTICLES Ami et ennemi L’animal dans les arts textiles du Moyen Âge Au XIIIe et au XIVe siècle, les représentations d’animaux sur des tissus étaient à la mode. Dans les classes privilégiées, on aimait se vêtir d’étoffes à motifs où se voyaient des aigles, des gazelles, des lions, des chiens ou des pélicans, souvent groupés de manière à former des scènes très vivantes et pleines de fantaisie. L’exposition temporaire de la Fondation Abegg présente un choix de soieries précieuses à représentations d’animaux et se penche sur la signification de ces motifs. Drap d’or représentant un garçon grimpant à un arbre Italie, deuxième moitié du XIVe siècle Abegg-Stiftung, no inv. 458 Les étoffes précieuses du Moyen Âge ne sont pas peuplées seulement d’animaux du monde naturel, mais aussi de créatures fabuleuses. Sur cette soierie, un garçon poursuivi par un griffon a trouvé refuge sur un arbre. Les figures qui apparaissent en brun aujourd’hui avaient autrefois un éclat doré et se détachaient sur un fond rouge qui a pâli avec le temps. © Abegg-Stiftung, CH-3132 Riggisberg (photo : Christoph von Viràg) 24 SAMMELN COLLECTION / Nr. 119 ARTIKEL | ARTICLES Un crocodile ou un puma sur un maillot : nous savons tous aujourd’hui ce que cela signifie. Mais qu’en est-il des oiseaux ou des félins par exemple sur des vêtements du Moyen Âge ? Rien à voir bien sûr avec le logo d’une marque commerciale. Ces étoffes, en raison de la qualité du matériau et de la complexité de la technique de tissage, étaient assurément des produits de luxe très convoités. Mais les motifs animaux n’étaient-ils vraiment appréciés que pour leur charme esthétique et pour l’habileté que demandait leur exécution ? Ces images n’avaient-elles pas plutôt un message précis à faire passer ? Les animaux étaient-ils porteurs d’une signification symbolique très largement connue, ou ces représentations contenaient-elles des allusions à certaines valeurs morales ou sociales, à des attitudes, à des privilèges ? Ce sont les questions traitées dans l’exposition temporaire 2016 de la Fondation Abegg. Des éléments de réponse se trouvent dans la littérature, depuis les Métamorphoses d’Ovide jusqu’à la poésie courtoise en passant par les romans épiques versifiés du Moyen Âge, où les tissus sont un thème qui apparaît dans plusieurs oeuvres aussi célèbres à l’époque que le sont Soierie à motif de lions et écus Espagne, deuxième moitié du XVe siècle; Abegg-Stiftung, no inv. 1401 Les représentations animales sont fréquentes dans l’héraldique. Cette étoffe aux couleurs vives montre deux lions jaunes portant une couronne rouge, entourés de grandes feuilles. Les écus posés la tête en bas rappellent la dynastie musulmane des Nasrides, établie en Espagne méridionale. © Abegg-Stiftung, CH-3132 Riggisberg (photo : Christoph von Viràg) de nos jours les contes de Perrault. Le pélican et le léopard, deux symboles chrétiens Une des pièces exposées les plus intéressantes est un habit liturgique confectionné, dans la deuxième moitié du XIVe siècle probablement, à partir de trois tissus différents, en partie 25 SAMMELN COLLECTION / Nr. 119 ARTIKEL | ARTICLES Louis-Auguste Brun peintre de Marie-Antoinette De Prangins à Versailles Louis-Auguste Brun. Portrait de Marie-Antoinette à cheval, 1783. Huile sur toile, 59 x 64,5 cm. Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, Versailles. © Bridgeman Images, Paris 32 SAMMELN COLLECTION / Nr. 119 ARTIKEL | ARTICLES Le Musée national suisse – Château de Prangins présente une exposition dédiée au parcours remarquable de Louis-Auguste Brun, peintre issu de l’école genevoise, célèbre pour ses portraits équestres de la reine Marie-Antoinette. Une centaine d’œuvres ainsi qu’un film résumant les surprenantes dernières années de sa vie, entre marchand d’art et patriote vaudois, permettront aux visiteurs de s’immerger dans la vie de ce personnage inclassable. Des visites guidées olfactives, ainsi qu’un menu d’inspiration « Marie-Antoinette » au Café du Château sollicitent tous les sens. Habile dessinateur, excellent portraitiste, animalier et paysagiste, l’artiste suisse Louis-Auguste Brun (1758-1815) est aujourd’hui principalement connu pour les œuvres qu’il réalisa à la cour de France, et notamment deux portraits équestres de Marie-Antoinette. Cependant, sa production fut bien plus vaste. Comment un jeune peintre originaire de Rolle, ayant fait son apprentissage auprès d’un artisan local, a-t-il pu goûter aux fastes de Versailles et se voir introduit auprès de la reine? Avec une centaine de peintures à l’huile et de dessins, l’exposition retrace cette trajectoire remarquable. Elle rappelle le rôle décisif qu’ont joué les rencontres faites par Brun à ses débuts, au château de Prangins, haut lieu culturel en Pays de Vaud. Le talent de l’artiste fera le reste. Très à l’aise lorsqu’il s’agit de dépeindre les distractions et l’insouciance de la classe privilégiée, Brun multiplie dès son arrivée à Paris portraits, paysages, scènes de chasse ou de courses. L’exposition présente aussi les œuvres réalisées à son retour de France, sur les bords du Léman. Enfin, un film raconte les surprenantes dernières années de sa vie, entre activités de marchand d’art, de collectionneur et de patriote vaudois. Commissaires de l’exposition : Martine Hart et Helen Bieri Thomson Paysage f luvial avec demeure patricienne, vers 1776-1778. Huile sur toile, 194 x 179 cm. Collection particulière. ©Photographie Claude Bornand, Lausanne 33
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