Afrique Du SuD RéGioN Du CAP SüDAfriKA

Afrique du Sud Région du Cap
Südafrika Kapland
L’extrémité sud du continent africain, appelée Le Cap ou
Capensis, appartient aux régions les plus riches de la terre
quant à la diversité de ses espèces végétales. De plus,
l’Afrique du Sud représente un véritable paradis pour les
plantes succulentes dans le désert du Namib et dans le Karoo.
Celles-ci sont représentées par de nombreuses familles caractéristiques, telles les Aizoaceae ou les Crassulaceae, qui
montrent une grande diversité morphologique. Parmi les
succulentes les plus connues, on trouve le faux dragonnier
(Aloe dichotoma) de la famille des Xanthorrhoeaceae et les
représentants du genre Lithops (Aizoaceae), appelées aussi
«pierres vivantes» ou «plantes cailloux ». Certains groupes
de plantes qui, en Europe centrale, ne montrent aucun signe
particulier d’adaptation à la sécheresse, adoptent en Afrique
du Sud des formes succulentes, c’est le cas de certaines espèces de séneçon (Senecio) et d’euphorbe (Euphorbia).
Die südlichste Spitze des afrikanischen Kontinents, auch
als Kapland oder Capensis bezeichnet, gehört botanisch gesehen zu den artenreichsten Regionen der Erde. Darüber
hinaus ist Südafrika mit dem Karoo und der Namibwüste
ein Paradies der sukkulenten Pflanzen. Viele der typischen
Sukkulentenfamilien, wie zum Beispiel die Mittagsblumengewächse (Aizoaceae) oder die Dickblattgewächse (Crassulaceae), zeigen hier eine grosse Vielfalt. Zu den berühmtesten Sukkulenten Südafrikas gehören die Köcherbäume (Aloe
dichotoma) von den Grasbaumgewächsen (Xanthorrhoeaceae) und die Vertreter der Gattung Lithops (Aizoaceae), die
auch als «Lebende Steine » bezeichnet werden. Mehrere
Pflanzengruppen, die in Mitteleuropa keine besonderen Anpassungen an die Trockenheit zeigen, bilden hier sukkulente Formen, wie zum Beispiel die Greiskräuter (Senecio) oder
die Wolfsmilch-Arten (Euphorbia).
Photos / Fotos Emanuel Gerber
Îles Canaries
Kanarische Inseln
L’archipel des Canaries, qui appartient à l’Espagne, se trouve
à quelques centaines de kilomètres au large des côtes marocaines, dans l’océan Atlantique. Il est composé de sept îles
principales et de plusieurs plus petites îles d’origine volcanique, qui sont géologiquement jeunes. Datées d’environ
15-22 millions d’années, les îles les plus orientales de cet
archipel (par ex. Fuerteventura et Lanzarote) sont considérées comme les plus anciennes, tandis que La Palma et El
Hiero, âgées de 1.2-2 millions d’années, sont beaucoup plus
récentes. Plus de 10% de la végétation indigène est composée de plantes succulentes qui possèdent des troncs renflés
ou des feuilles charnues leur permettant de retenir l’eau.
Elles sont donc parfaitement adaptées aux conditions climatiques et pédologiques particulières des îles de cet archipel. Elles sont principalement représentées par la famille
des Euphorbiaceae et celle des Crassulaceae. Le genre
Aeonium (Crassulaceae), avec ses quelques 35 espèces, est
une spécificité de ces régions. Ce sont des plantes à rosette,
presque sans tige, qui forment des coussinets ou de remarquables sous-arbrisseaux.
Die zu Spanien gehörende Inselgruppe liegt im östlichen Atlantik, nur wenige Hundert Kilometer von der marokkanischen Küste entfernt. Sie bestehen aus sieben Haupt- und
mehreren Nebeninseln, sind vulkanischen Ursprungs und
geologisch gesehen noch jung. Die östlichsten Inseln des
Archipels (z.B. Fuerteventura und Lanzarote) sind mit 15-22
Millionen Jahren die ältesten, La Palma und El Hiero dagegen mit 1.2-2 Millionen Jahren die jüngsten. Mehr als 10%
der einheimischen Pflanzen sind Sukkulenten, besitzen fleischige und saftreiche Stämme oder Blätter und sind damit
perfekt an die besonderen Klima- und Bodenverhältnisse
der Inselgruppe angepasst. Zu den wichtigsten sukkulenten
Familien des Archipels gehören die Wolfsmilchgewächse
(Euphorbiaceae) und die Dickblattgewächse (Crassulaceae).
Eine Besonderheit der Region ist die Gattung Aeonium
(Crassulaceae). Alle der ungefähr 35 Kanarischen Aeonium-Arten sind dickstämmige Halbsträucher oder polsterbildende und fast stammlose Rosettenpflanzen.
Photos / Fotos Emanuel Gerber
Amérique du Nord et du Sud
Nord- und Südamerika
Les régions sèches du Nouveau Monde sont caractérisées
par leurs paysages ponctués de plantes succulentes. Leurs
déserts et régions semi-désertiques sont peuplés de nombreuses cactées (Cactaceae), agaves (Asparagaceae) ou
arbres monocaules appartenant au genre Beaucarnea (Asparagaceae), appelés aussi pieds d’éléphants. Les genres Echeveria et Sedum (Crassulaceae) font aussi partie de la flore typique des environnements arides. Mais il ne fait aucun doute
que les cactées, avec leur morphologie si caractéristique,
sont les succulentes les plus remarquables d’Amérique. Les
cactées peuvent présenter des tailles et des formes très variées. Les plus petites forment des sortes de disques relativement plats, atteignant à peine un centimètre (par ex. Blossfeldia liliputana), tandis que les plus grosses suggèrent des
candélabres et peuvent atteindre la hauteur considérable de
20 mètres (par ex. le saguaro, Carnegiea gigantea). Certaines
cactées ont la particularité rare de posséder des feuilles apparentes. Ce sont des «cactées primitives», qui ont la forme
d’arbustes ou de plantes grimpantes et qui appartiennent au
genre Pereskia. Seuls certains détails au niveau de la structure des fleurs permettent de confirmer l’appartenance de ce
genre à la famille des Cactaceae.
Die trockenen Gebiete der Neuen Welt sind durch Sukkulentenlandschaften gekennzeichnet. In den Wüsten
und Halbwüsten Nord- und Südamerikas sind die zahlreichen Kakteen (Cactaceae), Agaven (Asparagaceae),
Schopfbäume der Gattung Beaucarnea (Asparagaceae) sowie mehrere Dickblattgewächse (Crassulaceae) der Gattungen Echeveria und Sedum besonders gut vertreten. Es
sind aber die Kakteen, die ohne Zweifel zu den markantesten Sukkulenten Amerikas gehören. Die Mehrheit der
Arten sind Stammsukkulenten, deren Sprossachse stark
geschwollen ist. Kakteen können aber sehr unterschiedliche Grössen und Wuchsformen annehmen. Die kleinsten
bilden flachkugelige Körper von kaum einem Zentimeter
Durchmesser (z.B. Blossfeldia liliputana), die grössten erinnern an Kandelaber und erreichen eine beachtliche Höhe
von 20 Metern (z.B. die Saguaro, Carnegiea gigantea). Es gibt
aber auch Arten, die als Sträucher oder Schlinger normale
Blätter besitzen. Es sind die «Urkakteen » aus der Gattung
Pereskia. Erst die Einzelheiten des Blütenbaus verraten die
Zugehörigkeit der Pereskien zur Familie der Kakteen.
Photos / Fotos Emanuel Gerber
Madagascar
Madagaskar
Il y a plus de 80 millions d’années, l’île de Madagascar s’est
détachée d’un supercontinent et s’est retrouvée totalement
isolée dans l’océan Indien. Flore et faune se sont donc développées de façon très diverses sur cette très grande île. A
l’origine, celle-ci était presque entièrement boisée, au nord
par une forêt tropicale luxuriante et au sud par une savane
sèche et épineuse. Actuellement, plus de 90% de sa surface
a d’ores et déjà été défrichée, déboisée ou brûlée. Néanmoins, les régions sèches de Madagascar ont encore beaucoup à offrir, en particulier des plantes succulentes parmi lesquelles on recense de nombreuses Euphorbiaceae,
diverses espèces de kalanchoé (Crassulaceae) et des espèces du genre Pachypodium (Apocyanaceae). Mais les plus
connues sont les baobabs géants (Adansonia), appelés parfois arbres bouteilles, et classés aujourd’hui dans la famille
des Malvaceae. Il n’existe que huit espèces de baobab sur la
terre, dont six sont endémiques de Madagascar.
Madagaskar trennte sich vor mehr als 80 Millionen Jahren
von anderen Kontinentalmassen und befand sich damit in
einer totalen Isolation im Indischen Ozean. Pflanzen und
Tiere konnten sich anders und vielfältiger auf dieser riesigen Insel entwickeln. Ursprünglich war die ganze Insel fast
komplett bewaldet - im feuchteren Norden mit einem üppigen Regenwald und im Süden mit Trocken- und Dornsavannen. Heute sind mehr als 90% der Waldfläche gerodet,
abgeholzt oder verbrannt. Trotzdem haben die trockenen
Gebiete Madagaskars einiges zu bieten, auch was die Sukkulentenflora betrifft. Zu den klassischen Sukkulenten Madagaskars gehören die zahlreichen Wolfsmilchgewächse
(Euphorbiaceae), die Kalanchoe-Arten von den Dickblattgewächsen (Crassulaceae) und die Dickfuss-Arten (Pachypodium) von den Hundsgiftgewächsen (Apocyanaceae). Die
bekanntesten sind aber die mächtigen Baobabe (Adansonia), auch Affenbrotbäume genannt, die heute zu den Malvengewächsen (Malvaceae) gezählt werden. Auf der ganzen
Welt gibt es nur acht Arten von Baobabs und sechs davon
sind endemisch auf Madagaskar.
Photos / Fotos Agnes-Katharina Kreiling
Méditerranée afrique du nord
Mittelmeer nordafrika
Le bassin méditerranéen comprend une grande diversité d’environnements qui incluent non seulement de nombreuses et parfois grandes îles, mais aussi les régions
côtières de trois continents (Europe méridionale, ProcheOrient et Afrique du Nord). Son climat est caractérisé par
des hivers doux et humides, et par des étés chauds et secs.
Des vagues de chaleur dépassant les 40°C et plusieurs
mois de sécheresse ne sont pas des phénomènes rares.
Les plantes du bassin méditerranéen doivent donc pouvoir
survivre en période de sécheresse. Elles relèvent ce défi
en stockant de l’eau et en évitant de la perdre rapidement.
Parmi les dispositifs de protection qu’elles ont adoptés, on
relève la réduction de la surface foliaire (par ex. Rosmarinus, Tamarix); l’épaississement de la cuticule sur la surface
supérieure des feuilles (par ex. Laurus, Olea); la formation
de poils et de duvet feutré (par ex. Cistus); enfin, la formation d’épines et d’aiguillons (par ex. Euphorbia). De plus, de
nombreuses espèces préfèrent fleurir plus tardivement, en
automne, voire même en hiver (Mandragora, Pancratium),
ou survivent à la sécheresse, tapies sous terre, tels les géophytes (par ex. Arum, Narcissus).
Der Mittelmeerraum umfasst sehr vielfältige Lebensräume. Dazu gehören nicht nur die zahlreichen, teilweise
grossen Inseln, sondern auch die küstennahen Festlandregionen dreier Kontinente (Südeuropas, Vorderasiens
und Nordafrikas). Charakteristisch für den Mittemeerraum
sind milde, regenreiche Winter und heisse und trockene
Sommer. Dabei sind Hitzeperioden von deutlich über 40°C
und mehrmonatige Dürren keine Seltenheit. Pflanzen des
Mittelmeergebietes müssen deshalb in der Lage sein, wasserarme Zeiträume zu überstehen. Das tun sie durch Anpassungen zur Speicherung von Wasser oder Vermeidung
von Wasserverlusten. Zu den wichtigsten Schutzeinrichtungen gehören unter anderem: Verkleinerung der Blattfläche
(z.B. Rosmarinus, Tamarix); Verdickung der Cuticula-Schutzschicht auf der Blattoberfläche (z.B. Laurus, Olea); Ausbildung von Haaren und Filz (z.B. Cistus); Ausbildung von Dornen und Stacheln (z.B. Euphorbia). Zahlreiche Arten haben
dazu ihre Blütezeit in den Herbst oder sogar in den Winter
verschoben (Mandragora, Pancratium) oder überdauern die
Dürrezeit unter der Erde als sogenannte Geophyten (z.B.
Arum, Narcissus).
Photos / Fotos Emanuel Gerber