05.10 | Haendel à Chillon 05.10 | Haendel à Chillon 05.10 | Haendel à Chillon Allor ch’io dissi addio (Lorsque je dis adieu) Allor ch’io dissi addio (Lorsque je dis adieu) Allor ch’io dissi addio (Lorsque je dis adieu) Recitativo Allor, ch’io dissi adio e ch’io lasciai quel memorabil loco, dove nacque il mio foco, penso folle il cor mio tutti gli ardori suoi render di gelo, e fortuna cangiar per cangiar cielo. Ahi lassa ! che mi segue in ogni tempo, in ogni parte amore. e di notte e di giorno, a tutte l’ore, all’occhio della mente, rende l’amato oggetto ognor presente. Récitatif Lorsque je dis adieu Et que je quittai ce lieu inoubliable Où naquit mon feu, Mon cœur, fou, Crut transformer en glace toutes ses ardeurs, Et changer de sort en changeant de ciel. Ah, malheureuse ! Amour me suit en tout lieu, En tout temps; Et nuit et jour, et à toute heure, Il rend l’objet aimé présent Sans cesse aux yeux de mon esprit. Recitativo Allor, ch’io dissi adio e ch’io lasciai quel memorabil loco, dove nacque il mio foco, penso folle il cor mio tutti gli ardori suoi render di gelo, e fortuna cangiar per cangiar cielo. Ahi lassa ! che mi segue in ogni tempo, in ogni parte amore. e di notte e di giorno, a tutte l’ore, all’occhio della mente, rende l’amato oggetto ognor presente. Récitatif Lorsque je dis adieu Et que je quittai ce lieu inoubliable Où naquit mon feu, Mon cœur, fou, Crut transformer en glace toutes ses ardeurs, Et changer de sort en changeant de ciel. Ah, malheureuse ! Amour me suit en tout lieu, En tout temps; Et nuit et jour, et à toute heure, Il rend l’objet aimé présent Sans cesse aux yeux de mon esprit. Recitativo Allor, ch’io dissi adio e ch’io lasciai quel memorabil loco, dove nacque il mio foco, penso folle il cor mio tutti gli ardori suoi render di gelo, e fortuna cangiar per cangiar cielo. Ahi lassa ! che mi segue in ogni tempo, in ogni parte amore. e di notte e di giorno, a tutte l’ore, all’occhio della mente, rende l’amato oggetto ognor presente. Récitatif Lorsque je dis adieu Et que je quittai ce lieu inoubliable Où naquit mon feu, Mon cœur, fou, Crut transformer en glace toutes ses ardeurs, Et changer de sort en changeant de ciel. Ah, malheureuse ! Amour me suit en tout lieu, En tout temps; Et nuit et jour, et à toute heure, Il rend l’objet aimé présent Sans cesse aux yeux de mon esprit. Aria Son qual cerva ferita che fugge dalla man che l’ancide e l’impiaga. Ma se meco è lo stral che mi strugge, lontananza non salda la piaga. Air Je suis comme la biche blessée qui fuit La main qui la blesse et la tue. Mais si le trait qui cause ma perte est en moi, L’éloignement ne referme pas la blessure. Aria Son qual cerva ferita che fugge dalla man che l’ancide e l’impiaga. Ma se meco è lo stral che mi strugge, lontananza non salda la piaga. Air Je suis comme la biche blessée qui fuit La main qui la blesse et la tue. Mais si le trait qui cause ma perte est en moi, L’éloignement ne referme pas la blessure. Aria Son qual cerva ferita che fugge dalla man che l’ancide e l’impiaga. Ma se meco è lo stral che mi strugge, lontananza non salda la piaga. Air Je suis comme la biche blessée qui fuit La main qui la blesse et la tue. Mais si le trait qui cause ma perte est en moi, L’éloignement ne referme pas la blessure. Recitativo Anzi se nacque il mio amoroso desio d’un bella virtù figlio innocente, sia lontano o presente, sempre fisso è nel cor l’amato oggetto, né a cosi giusto affetto, resiste di ragion l’alto consiglio, ch’anzi a seguir m’esorta un bell’amor che di virtude è figlio. Récitatif Au contraire, Puisque mon amoureux désir Est né fils innocent d’une belle vertu, Qu’il soit éloigné ou présent, L’objet aimé est toujours fixé dans le cœur; Et les nobles conseils de la raison Ne résistent pas à une si juste passion, Mais plutôt m’exhortent à suivre Un bel amour, qui est fils de la vertu. Recitativo Anzi se nacque il mio amoroso desio d’un bella virtù figlio innocente, sia lontano o presente, sempre fisso è nel cor l’amato oggetto, né a cosi giusto affetto, resiste di ragion l’alto consiglio, ch’anzi a seguir m’esorta un bell’amor che di virtude è figlio. Récitatif Au contraire, Puisque mon amoureux désir Est né fils innocent d’une belle vertu, Qu’il soit éloigné ou présent, L’objet aimé est toujours fixé dans le cœur; Et les nobles conseils de la raison Ne résistent pas à une si juste passion, Mais plutôt m’exhortent à suivre Un bel amour, qui est fils de la vertu. Recitativo Anzi se nacque il mio amoroso desio d’un bella virtù figlio innocente, sia lontano o presente, sempre fisso è nel cor l’amato oggetto, né a cosi giusto affetto, resiste di ragion l’alto consiglio, ch’anzi a seguir m’esorta un bell’amor che di virtude è figlio. Récitatif Au contraire, Puisque mon amoureux désir Est né fils innocent d’une belle vertu, Qu’il soit éloigné ou présent, L’objet aimé est toujours fixé dans le cœur; Et les nobles conseils de la raison Ne résistent pas à une si juste passion, Mais plutôt m’exhortent à suivre Un bel amour, qui est fils de la vertu. Aria Il dolce foco mio, ch’accende un bel desio, amor lusinga. Ma nasce un rio timor, onde languisce il cor, ch’egli non finga. Air Mon doux feu Qu’allume un beau désir Est séduit par Amour. Mais une crainte cruelle naît, Qui fait languir le cœur: Ne fait-il pas semblant ? Aria Il dolce foco mio, ch’accende un bel desio, amor lusinga. Ma nasce un rio timor, onde languisce il cor, ch’egli non finga. Air Mon doux feu Qu’allume un beau désir Est séduit par Amour. Mais une crainte cruelle naît, Qui fait languir le cœur: Ne fait-il pas semblant ? Aria Il dolce foco mio, ch’accende un bel desio, amor lusinga. Ma nasce un rio timor, onde languisce il cor, ch’egli non finga. Air Mon doux feu Qu’allume un beau désir Est séduit par Amour. Mais une crainte cruelle naît, Qui fait languir le cœur: Ne fait-il pas semblant ? Cantate pour Soprano & Basse continue HWV 80 Delirio amoroso : Da quel giorno fatale (Délire amoureux : Depuis ce jour fatal) Cantate pour Soprano avec Flûte, Hautbois, Violons, Alto & Basse continue HWV 99 Recitativo Da quel giorno fatale, che tolso morte il crudo Tirsi a Clori, ella per duolo immenso, sciolto il crin, torvo il guardo, incerto il piede, par ch’abbia in sè due volontà due cori. E del chiaro intelletto, per gran fiamma d’amor, turbato il raggio, ora s’adorna, ora del crin negletto fa dispettoso oltraggio; e varia nel pensier, ma sempre bella, agitata, così sempre favella: Récitatif Depuis ce jour fatal Où la mort ravit à Cloris le cruel Tircis, Elle, dans un deuil immense, Les cheveux défaits, le regard égaré, Le pied incertain, semble avoir en elle Deux volontés, deux cœurs. Les rayons de sa claire raison Troublés par la grande flamme d’amour, Tantôt elle se pare, tantôt elle inflige De méprisants outrages à sa chevelure négligée; Et, changeante dans ses pensers, mais toujours belle, Dans son agitation, elle parle sans cesse ainsi: Cantate pour Soprano & Basse continue HWV 80 Cantate pour Soprano & Basse continue HWV 80 Delirio amoroso : Da quel giorno fatale (Délire amoureux : Depuis ce jour fatal) Delirio amoroso : Da quel giorno fatale (Délire amoureux : Depuis ce jour fatal) Recitativo Da quel giorno fatale, che tolso morte il crudo Tirsi a Clori, ella per duolo immenso, sciolto il crin, torvo il guardo, incerto il piede, par ch’abbia in sè due volontà due cori. E del chiaro intelletto, per gran fiamma d’amor, turbato il raggio, ora s’adorna, ora del crin negletto fa dispettoso oltraggio; e varia nel pensier, ma sempre bella, agitata, così sempre favella: Recitativo Da quel giorno fatale, che tolso morte il crudo Tirsi a Clori, ella per duolo immenso, sciolto il crin, torvo il guardo, incerto il piede, par ch’abbia in sè due volontà due cori. E del chiaro intelletto, per gran fiamma d’amor, turbato il raggio, ora s’adorna, ora del crin negletto fa dispettoso oltraggio; e varia nel pensier, ma sempre bella, agitata, così sempre favella: Cantate pour Soprano avec Flûte, Hautbois, Violons, Alto & Basse continue HWV 99 Récitatif Depuis ce jour fatal Où la mort ravit à Cloris le cruel Tircis, Elle, dans un deuil immense, Les cheveux défaits, le regard égaré, Le pied incertain, semble avoir en elle Deux volontés, deux cœurs. Les rayons de sa claire raison Troublés par la grande flamme d’amour, Tantôt elle se pare, tantôt elle inflige De méprisants outrages à sa chevelure négligée; Et, changeante dans ses pensers, mais toujours belle, Dans son agitation, elle parle sans cesse ainsi: Cantate pour Soprano avec Flûte, Hautbois, Violons, Alto & Basse continue HWV 99 Récitatif Depuis ce jour fatal Où la mort ravit à Cloris le cruel Tircis, Elle, dans un deuil immense, Les cheveux défaits, le regard égaré, Le pied incertain, semble avoir en elle Deux volontés, deux cœurs. Les rayons de sa claire raison Troublés par la grande flamme d’amour, Tantôt elle se pare, tantôt elle inflige De méprisants outrages à sa chevelure négligée; Et, changeante dans ses pensers, mais toujours belle, Dans son agitation, elle parle sans cesse ainsi: Aria Un pensiero voli in ciel, se in cielo è quell’alma bella, che la pace m’involò. Se in Averno è condannato per avermi disprezzato, io dal regno delle pene il mio bene rapirò. Air Qu’une pensée vole au ciel, Si elle est au ciel, cette belle âme Qui m’a ravi ma paix. S’il est condamné dans l’Averne, Pour m’avoir méprisée, J’irai arracher mon amour Au royaume des châtiments. Aria Un pensiero voli in ciel, se in cielo è quell’alma bella, che la pace m’involò. Se in Averno è condannato per avermi disprezzato, io dal regno delle pene il mio bene rapirò. Air Qu’une pensée vole au ciel, Si elle est au ciel, cette belle âme Qui m’a ravi ma paix. S’il est condamné dans l’Averne, Pour m’avoir méprisée, J’irai arracher mon amour Au royaume des châtiments. Aria Un pensiero voli in ciel, se in cielo è quell’alma bella, che la pace m’involò. Se in Averno è condannato per avermi disprezzato, io dal regno delle pene il mio bene rapirò. Air Qu’une pensée vole au ciel, Si elle est au ciel, cette belle âme Qui m’a ravi ma paix. S’il est condamné dans l’Averne, Pour m’avoir méprisée, J’irai arracher mon amour Au royaume des châtiments. Recitativo Ma fermati, pensier, pur troppo è vero che fra l’ombre d’Averno è condannato per giusta pena, e per crudel mio fato. Sì, sì, rapida io scendo a rapir il mio bene dell’arso Dite alle infocate arene. Ma che veggio ? Rimira il mio sembiante dispettosa, poi fugge, un’ombra errante. Tirsi, ah, Tirsi, ah ! crudele ! Récitatif Mais arrête-toi, pensée: il n’est que trop vrai Qu’il est condamné, parmi les ombres de l’Averne, Par une juste peine, Et par mon cruel destin. Oui, oui, je vais descendre, rapide, Arracher mon amour Aux sables enflammés de la brûlante Dité. Mais que vois-je ? Une ombre errante, méprisante, Ne garde mon visage, puis s’enfuit ! Tircis, ah, Tircis, ah, cruel ! Recitativo Ma fermati, pensier, pur troppo è vero che fra l’ombre d’Averno è condannato per giusta pena, e per crudel mio fato. Sì, sì, rapida io scendo a rapir il mio bene dell’arso Dite alle infocate arene. Ma che veggio ? Rimira il mio sembiante dispettosa, poi fugge, un’ombra errante. Tirsi, ah, Tirsi, ah ! crudele ! Récitatif Mais arrête-toi, pensée: il n’est que trop vrai Qu’il est condamné, parmi les ombres de l’Averne, Par une juste peine, Et par mon cruel destin. Oui, oui, je vais descendre, rapide, Arracher mon amour Aux sables enflammés de la brûlante Dité. Mais que vois-je ? Une ombre errante, méprisante, Ne garde mon visage, puis s’enfuit ! Tircis, ah, Tircis, ah, cruel ! Recitativo Ma fermati, pensier, pur troppo è vero che fra l’ombre d’Averno è condannato per giusta pena, e per crudel mio fato. Sì, sì, rapida io scendo a rapir il mio bene dell’arso Dite alle infocate arene. Ma che veggio ? Rimira il mio sembiante dispettosa, poi fugge, un’ombra errante. Tirsi, ah, Tirsi, ah ! crudele ! Récitatif Mais arrête-toi, pensée: il n’est que trop vrai Qu’il est condamné, parmi les ombres de l’Averne, Par une juste peine, Et par mon cruel destin. Oui, oui, je vais descendre, rapide, Arracher mon amour Aux sables enflammés de la brûlante Dité. Mais que vois-je ? Une ombre errante, méprisante, Ne garde mon visage, puis s’enfuit ! Tircis, ah, Tircis, ah, cruel ! Aria Per te lascia la luce, ed or che mi conduce amor per rivederti, tu vuoi partir da me. Deh ! ferma i passi incerti, o pur se vuoi fuggir, dimmi, perché ? Air Pour toi, j’ai quitté la lumière, Et maintenant qu’Amour me guide Pour que je te revoie, Tu veux me quitter ! Ah ! retiens tes pas incertains, Ou bien, si tu veux fuir, Dis-moi pourquoi. Aria Per te lascia la luce, ed or che mi conduce amor per rivederti, tu vuoi partir da me. Deh ! ferma i passi incerti, o pur se vuoi fuggir, dimmi, perché ? Air Pour toi, j’ai quitté la lumière, Et maintenant qu’Amour me guide Pour que je te revoie, Tu veux me quitter ! Ah ! retiens tes pas incertains, Ou bien, si tu veux fuir, Dis-moi pourquoi. Aria Per te lascia la luce, ed or che mi conduce amor per rivederti, tu vuoi partir da me. Deh ! ferma i passi incerti, o pur se vuoi fuggir, dimmi, perché ? Air Pour toi, j’ai quitté la lumière, Et maintenant qu’Amour me guide Pour que je te revoie, Tu veux me quitter ! Ah ! retiens tes pas incertains, Ou bien, si tu veux fuir, Dis-moi pourquoi. Recitativo Non ti bastava ingrato, d’avermi in vita lacerato il core ? Dopo l’ultimo fato, siegui ad esser per me furia d’amore; anzi ti prendi aa scherno ch’io venga teco ad abitar l’inferno. Ma pietà per rigore ti renderò. Su, vieni al dolce oblio di Lete; indi daranno pace gli Elisi al già sofferto affanno. Récitatif Il ne te suffisait pas, ingrat, d’avoir de ton vivant déchiré mon cœur ? Après ton ultime destin, Tu continues à être pour moi Une furie d’amour; Ou plutôt, tu t’amuses à me voir venir Habiter l’enfer avec toi. Mais je répondrai à ta rigueur par la pitié. Allons, viens au doux oubli du Léthé; Puis, les Champs Élysées donneront leur paix Aux angoisses souffertes dans le passé. Recitativo Non ti bastava ingrato, d’avermi in vita lacerato il core ? Dopo l’ultimo fato, siegui ad esser per me furia d’amore; anzi ti prendi aa scherno ch’io venga teco ad abitar l’inferno. Ma pietà per rigore ti renderò. Su, vieni al dolce oblio di Lete; indi daranno pace gli Elisi al già sofferto affanno. Récitatif Il ne te suffisait pas, ingrat, d’avoir de ton vivant déchiré mon cœur ? Après ton ultime destin, Tu continues à être pour moi Une furie d’amour; Ou plutôt, tu t’amuses à me voir venir Habiter l’enfer avec toi. Mais je répondrai à ta rigueur par la pitié. Allons, viens au doux oubli du Léthé; Puis, les Champs Élysées donneront leur paix Aux angoisses souffertes dans le passé. Recitativo Non ti bastava ingrato, d’avermi in vita lacerato il core ? Dopo l’ultimo fato, siegui ad esser per me furia d’amore; anzi ti prendi aa scherno ch’io venga teco ad abitar l’inferno. Ma pietà per rigore ti renderò. Su, vieni al dolce oblio di Lete; indi daranno pace gli Elisi al già sofferto affanno. Récitatif Il ne te suffisait pas, ingrat, d’avoir de ton vivant déchiré mon cœur ? Après ton ultime destin, Tu continues à être pour moi Une furie d’amour; Ou plutôt, tu t’amuses à me voir venir Habiter l’enfer avec toi. Mais je répondrai à ta rigueur par la pitié. Allons, viens au doux oubli du Léthé; Puis, les Champs Élysées donneront leur paix Aux angoisses souffertes dans le passé. Aria Lascia omai le brune vele, negro pin di Flegetonte, Io farò che un zeffiretto, per diletto, spiri intorno a te fedele, e che mova i bianchi lini pellegrini in Acheronte. Air Laisse désormais les voiles brunes, Le noir pin du Phlégéthon; Je ferai qu’un doux zéphyr, Pour ton plaisir, Souffle fidèlement autour de toi, Et pousse tes blanches voiles, Voyageuses, sur l’Achéron. Aria Lascia omai le brune vele, negro pin di Flegetonte, Io farò che un zeffiretto, per diletto, spiri intorno a te fedele, e che mova i bianchi lini pellegrini in Acheronte. Air Laisse désormais les voiles brunes, Le noir pin du Phlégéthon; Je ferai qu’un doux zéphyr, Pour ton plaisir, Souffle fidèlement autour de toi, Et pousse tes blanches voiles, Voyageuses, sur l’Achéron. Aria Lascia omai le brune vele, negro pin di Flegetonte, Io farò che un zeffiretto, per diletto, spiri intorno a te fedele, e che mova i bianchi lini pellegrini in Acheronte. Air Laisse désormais les voiles brunes, Le noir pin du Phlégéthon; Je ferai qu’un doux zéphyr, Pour ton plaisir, Souffle fidèlement autour de toi, Et pousse tes blanches voiles, Voyageuses, sur l’Achéron. Recitativo Ma siamo giunti in Lete; odi il suono soave degli Elisi beati. Récitatif Mais nous voici arrivés au Léthé; Entends le doux son des bienheureux Champs Élysées. Recitativo Ma siamo giunti in Lete; odi il suono soave degli Elisi beati. Récitatif Mais nous voici arrivés au Léthé; Entends le doux son des bienheureux Champs Élysées. Recitativo Ma siamo giunti in Lete; odi il suono soave degli Elisi beati. Récitatif Mais nous voici arrivés au Léthé; Entends le doux son des bienheureux Champs Élysées. Minuet e Arietta In queste amene piagge serene, da sè ridente nasce ogni fior. Tra suoni e canti, sempre clemente, spiran gli amanti aura d’amor. Menuet & Ariette Sur ces plaisants Rivages sereins, Naît toute fleur, Riant spontanément. Parmi la musique et les chants, Les amants respirent Une brise d’amour toujours clémente. Minuet e Arietta In queste amene piagge serene, da sè ridente nasce ogni fior. Tra suoni e canti, sempre clemente, spiran gli amanti aura d’amor. Menuet & Ariette Sur ces plaisants Rivages sereins, Naît toute fleur, Riant spontanément. Parmi la musique et les chants, Les amants respirent Une brise d’amour toujours clémente. Minuet e Arietta In queste amene piagge serene, da sè ridente nasce ogni fior. Tra suoni e canti, sempre clemente, spiran gli amanti aura d’amor. Menuet & Ariette Sur ces plaisants Rivages sereins, Naît toute fleur, Riant spontanément. Parmi la musique et les chants, Les amants respirent Une brise d’amour toujours clémente. Recitativo Sì, disse Clori, e se d’un sole estinto più non vide il bel lume, lo vide almen per fantasia dipinto. Récitatif Ainsi parla Cloris; Et si elle ne vit plus la belle lumière De son soleil éteint, Du moins elle la vit peinte par son imagination. Recitativo Sì, disse Clori, e se d’un sole estinto più non vide il bel lume, lo vide almen per fantasia dipinto. Récitatif Ainsi parla Cloris; Et si elle ne vit plus la belle lumière De son soleil éteint, Du moins elle la vit peinte par son imagination. Recitativo Sì, disse Clori, e se d’un sole estinto più non vide il bel lume, lo vide almen per fantasia dipinto. Récitatif Ainsi parla Cloris; Et si elle ne vit plus la belle lumière De son soleil éteint, Du moins elle la vit peinte par son imagination.
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