Info Media Basket - 1-2-3-4-5

Info Media Basket
Saison 2014-2015
4 décembre 2014
23
23
27
27
30
30
FREESTYLE Tout pour oublier Sotchi
ATHLÉTISME Sebastien Coe veut revoir le calendrier
BASKETBALL LNB: Villars et l’Académie battus
HOCKEY Merola et Chiriaev à la rescousse de Gottéron
HOCKEY C’est Mitch qui le dit…
SKI ALPIN Kjetil Jansrud, la nouvelle star norvégienne
Un quart de trop pour Villars
Kjetil Jansrud
LIGUE B • Villars fait douter le leader Nyon durant 30 minutes avant de craquer dans
le dernier quart. L’Académie Fribourg s’incline à Martigny et se retrouve lanterne rouge.
FRANÇOIS ROSSIER
A Villars, la liste des absents est
bientôt aussi longue que celle des
valides. Hier pour la venue de
Nyon, l’entraîneur Vincent Lauterburg, privé de six joueurs, a dû
aller chercher un junior – Julien
Oguey qui a eu droit à ses premières minutes en LNB – et inscrire un de ses blessés (Florian
Rey) sur la feuille de match…
Malgré une situation loin
d’être idéale, Villars a tenu le choc
contre le leader. Nullement impressionnés, les pensionnaires
du Platy se sont même permis le
luxe de prendre douze longueurs
d’avance en début de 2e quart
(35-23, 13e). Un viatique qu’ils
n’ont pas su conserver. La faute à
un John Allen intenable (33 points,
dont 7 paniers à 3 points!) et à un
duo arbitral peu inspiré qui a
joué du sifflet à tout- va, cassant le
rythme des Fribourgeois, jamais
aussi dangereux que lorsqu’ils
peuvent courir et lancer leurs
contre-attaques.
Question de philosophie
Encore au contact après
30 minutes (61-61), Villars a craqué dans l’ultime dix, subissant
d’entrée un sec 0-10 dont il ne
s’est jamais remis. «C’est frustrant!, lâche Vincent Lauterburg.
Comme samedi à Winterthour,
on tient trois quarts puis on
passe à côté du dernier.» Et l’entraîneur de Villars de regretter
deux ou trois balles perdues,
quelques rebonds mal négociés
et une mauvaise gestion du ballon: «On a trop forcé en attaque.
Dans notre équipe, nous n’avons
pas un Allen capable de faire la
différence à lui tout seul. On doit
rester dans nos systèmes et travailler ensemble avec la même
philosophie. Lorsqu’on le fait, on
trouve de nombreuses options
offensives, mais quand on ne le
fait pas tout se complique…»
Si la lumière s’est soudainement éteinte, cela s’explique
aussi par la fatigue. Habitués à
jouer avec dix, voir douze rotations, les Fribourgeois ont clairement marqué le pas en fin de
rencontre. «Je n’avais que deux
intérieurs à disposition (Cornelius et Leemans, ndlr). En raison
des fautes, je n’ai pas pu les faire
souffler comme je le souhaitais.
Dans l’idéal, il me faut dix
joueurs. Actuellement, je ne les
ai pas. Il faut vivre avec cette situation», souffle Lauterburg.
L’Académie tout derrière
L’Académie n’a pas connu
plus de réussite. A Martigny, les
Fribourgeois ont calé après la
pause. «L’équipe a bien réagi
après la défaite contre Pully. Elle
a réalisé une très belle première
mi-temps. Au retour des vestiaires, Martigny a défendu en
«zone press». Cela nous a posé
pas mal de problèmes. On n’a
pas su trouver les bonnes solutions», analyse le coach Martin
Mihajlovic. Dominée sous les
panneaux où le Banamhéen
Edrico McGregor a régné en maître, l’Académie de Marko Kraljevic (22 points, 11 rebonds) et Branislav Kostic (19 pts) n’a pu éviter
une 11e défaite cette saison, une
défaite qui la relègue à la dernière place du classement… I
VILLARS - NYON 74-88
(28-20 12-18 21-23 13-27) • Salle du
Platy. Arbitres: De Maris et Horvat.
Villars: Oguey 0, Bugnon 8, Schawb 12,
Jurkovitz 13, Sabo 6, Baechler 12, Currat 1,
Cornelius 9, Leemans 13.
Note: Villars sans Rey, Chkarnat, Mechti,
Thomas et Reghif (tous blessés) ainsi
qu’Andrey (raisons personnelles).
MARTIGNY - ACADÉMIE 77-70
(19-25 15-15 26-12 17-18) • Salle du Midi.
Arbitres: A. Chalbi et O. Chalbi.
Académie Fribourg: Desponds 2. Kostic
19, Monteiro 6, Mbala 12, Kraljevic 22,
Ebenda 5, Hoch 4.
Autres résultats:
Aarau - Swiss Central
Winterthour - Wallabies
Pully - Chêne
1. Swiss Central 14 11
2. Nyon
14 11
3. Vevey Riviera 13 9
4. Lausanne
13 9
5. Winterthour 14
14
6. Aarau
14
7. Pully
8. Wallabies
14
9. Villars
14
10. GE Meyrin 13
14
11. Chêne
12. ST Berne
13
13. Martigny
14
14. Académie FR 14
73-90 (39-33)
85-68 (36-30)
82-52 (43-26)
3 1123-1007 22
3 1126-1016 22
4 955- 864 18
4 998- 889 18
9 5 1029- 990 18
9 5 1078- 958 18
7 7 1000-1003 14
7 7 1041-1050 14
6 8 1026-1027 12
5 8 962- 960 10
4 10 830- 949 8
3 10 885- 979 6
3 11 926-1109 6
3 11 885-1063 6
Daniel Cornelius et Villars n’ont pas tenu la distance face à Nyon. VINCENT MURITH-A
Basketball
0
Comme le nombre de points
inscrits dans la nuit de mardi à
mercredi par Thabo Sefolosha
avec Atlanta. A la décharge du
Vaudois, il n’a été aligné que
durant sept minutes lors du
match qui opposait les Hawks
aux Boston Celtics. Sefolosha a
raté les trois tirs qu'il a tentés
pour être crédité d'un différentiel
de -11... En revanche, la performance collective des Hawks fut
remarquable lors de cette
victoire (109-195). Tout l’opposé
des Celtics qui ont concédé un
cinquième revers de suite. SI
Dur dur pour Sefolosha!
NBA Les temps sont durs pour Thabo Sefolosha, moins pour Atlanta. Il n’a joué que
sept minutes lors de la
victoire 109­105 des Hawks devant Boston.
Le Vaudois a raté les trois tirs qu’il a tentés.
BASKETBALL
NBA: une troisième victoire de rang pour Atlanta
Les temps sont durs pour Thabo Sefolosha, moins pour Atlanta.
Le Vaudois n’a joué que sept minutes lors de la victoire 109-105 des
Hawks devant Boston. Thabo Sefolosha a raté les trois tirs qu’il a tentés
pour être crédité d’un différentiel de -11... En revanche, la performance
collective des Hawks fut remarquable lors de cette rencontre. Atlanta
a signé, ainsi, une troisième victoire de rang avant de se déplacer
à Miami ce mercredi. En revanche, rien ne va plus pour les Celtics
qui ont concédé mardi soir une cinquième défaite d’affilée. } SI
Basketball ­ NBA
04 décembre 2014 07:34; Act: 04.12.2014 09:06
Le deuxième match de
Clint Capela
Le Genevois a disputé un deuxième match en NBA avec Houston. Il
a eu droit à 4'16'' de jeu lors de la victoire 105­96 des Rockets
devant Memphis.
Comme le 6 novembre dernier face à San Antonio, Clint Capela n'a
pas marqué le moindre point. Introduit en fin de match alors que
Houston menait 105-84, il présente des statistiques implacables: 0
sur 6 au tir et 0 sur 2 au lancer-franc. Le rookie a toutefois capté
trois rebonds offensifs pour souligner qu'il était bien un joueur
d'impact dans la raquette adverse.
Thabo Sefolosha n'est, en revanche, pas resté «muet» à Miami où Atlanta s'est
imposé 112-102. Aligné durant 17 minutes, le Vaudois a inscrit 7 points (3 sur 4) et a
pris 2 rebonds pour un différentiel de... 14. Les Hawks ont cueilli un quatrième
succès de rang pour occuper la troisième place de la Conférence Est avec 11 victoires
contre six défaites derrière Toronto (15/4) et Washington (12/5).
De son côté, Philadelphie a évité de rentrer dans l'histoire de la NBA par la mauvaise
porte: en cas de défaite contre Minnesota, les Sixers auraient concédé une 18e défaite
de suite, synonyme de pire début de saison de l'histoire. Le 76er se sont imposés 8577.
Championnat de NBA. Les matches de mercredi soir: Miami Heat - Atlanta Hawks
(avec Sefolosha/7 points) 102-112. Houston Rockets (avec Capela) - Memphis
Grizzlies 105-96. Brooklyn Nets - San Antonio Spurs 95-93 ap. Milwaukee Bucks Dallas Mavericks 105-107. Minnesota Timberwolves - Philadelphia 76ers 77-85. Utah
Jazz - Toronto Raptors 104-123. Los Angeles Clippers - Orlando Magic 114-86.
Charlotte Hornets - Chicago Bulls 95-102. Washington Wizards - Los Angeles Lakers
111-95. Boston Celtics - Detroit Pistons 109-102 ap.
(si)
ESPACE SCHENGEN • Depuis octobre, et
conformément aux règlements de Schengen,
les policiers ou gardes-frontière suisses postés
dans les aéroports sont tenus de vérifier systématiquement si les empreintes digitales relevées sur une personne qui a besoin d’un visa
pour entrer dans l’espace Schengen correspondent à celles qu’elle a dû donner lors de sa demande de visa. Cette mesure ne s’applique pas
aux frontières terrestres. Concrètement, les
agents s’appuient sur une base de données qui
recense 80 millions de personnes.
>3
Le festival n’aura
Combien coûte un
joueur professionnel? pas lieu en 2015
FINANCES • Fribourg-Gottéron et Fribourg
39
Olympic sont voisins sur le plateau de SaintLéonard, mais ils ne vivent pas dans le même
monde. Alors que les hockeyeurs tournent
avec un budget annuel de 13,5 millions de
francs pour leur première équipe, les basketteurs annoncent un chiffre de 1,2 million. > 21
ALAIN WICHT
Sudoku
Combien coûte un pro?
COMPARAISON
FINANCES • Entre ce qu’un joueur reçoit et ce que le club débourse, cela varie
du simple au double. En plus du salaire, il faut penser à tous les compléments.
FRANÇOIS ROSSIER
Fribourg-Gottéron et Fribourg Olympic sont
voisins sur le plateau de Saint-Léonard, mais
ils ne vivent pas vraiment dans le même
monde. Alors que les hockeyeurs tournent
avec un budget annuel de 13,5 millions de
francs pour leur première équipe, les basketteurs annoncent un chiffre de 1,2 million. La
différence est abyssale. Si le train de vie des
uns et des autres est incomparable, les deux
clubs partagent cependant les mêmes responsabilités vis-à-vis de leurs employés, les
joueurs en particulier. Gottéron et Olympic,
plus gros employeurs sportifs du canton, s’ac-
quittent des salaires auxquels s’ajoutent une
quantité de prestations et contre-prestations
en tous genres (voir ci-contre).
«Le point critique lors des négociations,
c’est le salaire de base. Ensuite, à offres
égales, les compléments peuvent faire la différence», précise d’entrée Raphaël Berger, directeur général de Fribourg-Gottéron, qui sépare immédiatement son effectif en deux
catégories. «Il y a d’un côté les joueurs
suisses qui sont payés comme vous et moi
avec un salaire brut et de l’autre les étrangers
qui, en plus d’un salaire net, reçoivent encore
un logement et un véhicule.» Une différence
que Raphaël Berger explique facilement.
«Les situations ne sont pas les mêmes. Un
étranger débarque pour une ou deux saisons.
On l’aide à s’installer et à se sentir bien.
Par contre, on ne veut pas gérer la vie
privée des Suisses. Ils sont libres
d’habiter où ils veulent dans un périmètre proche de leur lieu de travail et de conduire la voiture qu’ils
souhaitent, bien qu’ils soient naturellement orientés vers nos partenaires. On entend assez que les
sportifs sont des assistés, nous, on
préfère les responsabiliser.»
Pour aider et contrôler
Juste en face, la politique est
bien différente. Dans le basket,
la durée des contrats dépasse
Julien Sprunger est aujourd’hui
le joueur le mieux payé de
Fribourg-Gottéron. MCFREDDY
PLUS OU MOINS D’ÉTRANGERS?
Les équipes de hockey sur glace et
de basketball ont pour dénominateur
commun de ne pouvoir aligner qu’un
maximum de quatre joueurs étrangers. Décisifs dans les deux sports,
ces mercenaires ont intérêt à être
bien choisis. Si leur niveau de jeu est
souvent déterminant pour les résultats de l’équipe, leur coût n’est jamais
négligeable pour le club. «A Olympic,
on favorise les joueurs suisses», rappelle Nicolas Fasel, le responsable
administratif. Une philosophie qui
s’explique non seulement par les
contraintes budgétaires du club, mais
aussi par le futur changement de
règlement qui n’autorisera plus que
trois étrangers sur le parquet dès la
saison prochaine.
Dans le monde du hockey, on s’accommode du nombre d’étrangers.
«Avec plus d’étrangers, il y aurait
davantage de pression sur les
salaires des Suisses. Actuellement,
ces derniers sont dans une situation
confortable au moment de négocier»,
constate Raphaël Berger. Le désavantage d’une libéralisation du nombre
d’étrangers serait avant tout administratif. «Avec les salaires nets, les
impôts, les assurances, le logement
et le véhicule, cela occasionnerait
une charge supplémentaire au niveau
organisationnel», expose le directeur
général de Gottéron, qui redoute l’impact sur la formation et les performances des équipes nationales
qu’engendrerait une libéralisation. FR
rarement la saison en cours. Souvent, elle est
même optimisée sur quelques mois. «On
paie tout le monde au net. Cela évite de
longues discussions avec les étrangers. Et
puis, il ne faut pas se faire d’illusions: la seule
chose qui intéresse le joueur est de savoir
combien il touche à la fin du mois», rappelle
Nicolas Fasel, responsable administratif du
Fribourg Olympic.
En plus du salaire, le club le plus titré du
basket suisse loge et nourrit ses joueurs sous
contrat. «Le club dispose d’une quinzaine
d’appartements pour les jeunes de l’Académie et les joueurs de la première équipe. Leur
taille varie. Cela va du studio aux 3 pièces et
demie. On a aussi conclu un arrangement
avec un restaurant pour qu’ils puissent manger deux fois par jour», détaille encore Fasel.
Près d’un million de francs
FRANCOMANIAS • Par manque
d’argent, l’association du festival
bullois a décidé de reporter l’édition
2015 à une date ultérieure. «En
l’état, le budget n’est plus suffisant et
les délais sont trop courts pour organiser un festival en mai prochain», ont annoncé hier soir ses
organisateurs.
> 17
Cette politique salariale donne deux
avantages au Fribourg Olympic. «On facilite la
vie des joueurs qui peuvent ainsi se concentrer uniquement sur le basket. Cela nous offre
aussi un moyen de contrôle, et même de pression sur un joueur s’il ne répond pas à nos attentes», avoue Nicolas Fasel, qui n’oublie jamais de «valoriser les prestations en nature»
lors des discussions avec les agents. «Elles ont
un impact positif sur les négociations», a-t-il
pu constater. Olympic négocie toujours un
montant global avant de soustraire les prestations. «Un bon étranger dans le championnat
de Suisse coûte 50 000 dollars. Un chiffre qui
peut augmenter en fonction de la taille du
joueur. Plus un joueur est grand et plus il sera
cher», explique Nicolas Fasel. Un chiffre qu’il
faut multiplier par deux pour les Suisses et
par deux et demi pour les étrangers, selon les calculs du responsable administratif d’Olympic, qui annonce une
masse salariale de 800 000 francs
TTC. «Elle n’a jamais été aussi
basse», tient-il à préciser.
Une somme qui correspond
quasiment à ce que dépense Gottéron pour son joueur le plus
onéreux. Longtemps en tête du
classement des salaires, Christian Dubé, qui a l’immense
avantage de pouvoir jouer avec
une licence suisse après avoir
passé une partie de son enfance
dans notre pays mais qui ne
possède pas de passeport rouge
à croix blanche, coûte cher à son
employeur. «Gottéron lui verse un
salaire net comme pour n’importe
quel étranger. Pour connaître le
coût réel d’un tel joueur, il faut multiplier son salaire par 1,8, ou même
par 2», dévoile Raphaël Berger. Figure
emblématique du club, Julien Sprunger est
aujourd’hui le joueur le mieux payé de Gottéron avec un salaire estimé à 650 000 francs. A
ce tarif-là, il vaut mieux avoir un porte-monnaie bien garni. I
CE QUE PAIE GOTTÉRON
CE QUE PAIE OLYMPIC
Un salaire. «Je n’ai pas envie
de donner de chiffres», lâche
Raphaël Berger. La fourchette
est comprise entre 50000 et
650 000 francs par an selon
notre estimation. Les Suisses
reçoivent un salaire brut, les
étrangers un salaire net.
Un salaire. Comme à Gottéron, c’est le grand écart. Cela
va de quelques milliers de
francs par an à 60 000 francs
pour les meilleurs. Tous
les salaires sont payés net
d’impôts.
Les impôts et les charges
sociales des joueurs étrangers
qui perçoivent un salaire net.
Les impôts et les charges
sociales de tous les joueurs
sous contrat.
Une assurance-accident.
Chaque joueur est couvert par
le club. Le coût de l’assurance
se calcule en fonction du
salaire.
Une assurance-accident. «Il
s’agit d’un montant global calculé en fonction de la masse
salariale de la 1re équipe»,
explique Nicolas Fasel.
Des frais de formation. Entre
20 000 et 40 000 francs par
joueur, selon l’âge et le niveau
du joueur. Cette somme est à
verser chaque année dans le
pot commun de la Ligue nationale, qui redistribue la manne
aux clubs formateurs.
Des frais de formation, payés
une seule fois lors du transfert.
Le montant, revu à la hausse
cet été, atteint 2000 francs par
année de formation (entre les
12 et 25 ans du joueur). La
somme est versée directement
au(x) club(s) formateur(s).
Des primes de performance
qui dépendent des résultats de
l’équipe, parfois des performances personnelles, et qui
sont proportionnelles au
salaire du joueur.
Des primes de performance
versées en cas de titre ou de
participation à une finale.
«Environ 10% du salaire du
joueur», dévoile Fasel.
Un appartement ou une
maison pour les joueurs étrangers et leur famille. «On privilégie la location. Cela ne sert à
rien d’acheter, car les situations et les besoins diffèrent
d’une saison à l’autre.»
Un appartement ou un
studio. «Tous nos joueurs pros
sont logés près de la salle. Certains vivent seuls, d’autres
sont en collocation», précise
Fasel.
Un véhicule. Mis à disposition
des étrangers, proposé à un prix
intéressant aux joueurs suisses
via un contrat publicitaire.
Un véhicule pour les étrangers et les meilleurs joueurs
suisses. «Le club en possède
six», précise Fasel.
Du matériel. Cannes, patins,
protections, etc. «Chaque
joueur dispose d’un crédit,
qu’il gère comme il l’entend»,
explique Raphaël Berger.
Du matériel. Le club fournit
les maillots d’entraînement et
le matériel médical. En
revanche, les joueurs achètent
eux-mêmes leurs baskets.
Des repas. «Les jours de
match, les joueurs dînent au
Sport Café. Après le match, ils
mangent ensemble dans les
vestiaires.»
Des repas. Les joueurs sous
contrat sont nourris deux fois
par jour au café Saint-Léonard
durant toute la saison.
Des abonnements places
assises pour les proches des
joueurs. «Un nombre est défini
selon la situation personnelle
du joueur. S’il en veut plus, il
paie», précise Berger.
Deux billets d’entrée par
joueur pour les matches à
domicile. «Le nombre est parfois discuté au moment de la
signature du contrat», ajoute
Fasel.
Et aussi… Les frais de voyage
pour rallier Fribourg, l’obtention d’un permis de travail et
de séjour, le coût du transfert
international et parfois les
frais de scolarité des enfants.
Et aussi… Des billets d’avion
pour permettre aux étrangers
de rejoindre leur famille lors
des fêtes de fin d’année, un
abonnement de bus et parfois
l’inscription à l’université.
Réduire la facture à tout prix
Tout au long de l’année, les clubs
cherchent à faire des économies. La
masse salariale étant la part la plus
importante du budget, ils ont compris qu’ils avaient tout intérêt à la réduire. Le chemin le plus simple? Former des joueurs. «Chaque année
pour chaque joueur, nous devons
payer des frais de formation (plusieurs dizaines de milliers de francs
par joueur, ndlr). Plus nous formons
de joueurs, plus nous économisons»,
dévoile Raphaël Berger, le directeur
général de Gottéron. Malgré une revalorisation l’été passé, les indemnités de formation ne sont pas décisives dans le basket suisse. «On
touche désormais 2000 francs par
année de formation. Cela ne couvre
de loin pas les frais de formation d’un
jeune à l’Académie (calculés à près
de 10 000 francs par année, ndlr)»,
explique Nicolas Fasel, responsable
administratif d’Olympic.
Hockey ou basket, on se souvient
toujours des bonnes affaires. «On
avait économisé pas mal d’argent lors
de la location de Cristobal Huet aux
Blackhawks de Chicago grâce à un
taux très avantageux du dollar», se
rappelle Raphaël Berger. A Olympic,
où la crise de l’euro avait fait le plus
grand bien aux finances du club il y a
quelques saisons, on ne regrette pas
plus que ça le départ de Clint Chapman. En cassant son contrat pour signer au Japon, l’Américain a dû en ef-
fet reverser une bonne partie de son
modeste salaire afin de respecter la
clause que le vice-champion de
Suisse avait glissée dans le contrat.
Les primes réservent souvent des
surprises. Mauvaises quand l’équipe
enchaîne les exploits, bonnes lorsque
le club a su se montrer malin. «Je suis
contre les primes individuelles»,
coupe tout de suite Raphaël Berger,
qui a fait une petite entorse à ses principes afin de canaliser Shawn Heins.
«Comme il écopait de nombreuses
pénalités, on avait réussi à baisser son
salaire. Il pouvait en récupérer une
partie grâce à des primes, s’il se tenait
à carreau sur la glace», se souvient le
directeur général. FR
+
GIOVEDÌ 4 DICEMBRE 2014
Julie Le Bris, la prima donna alla guida di una squadra maschile
basket
«Se sei davvero brava,
non esistono distinzioni»
di marco galli
Quando parliamo con Julie Le
Bris, capiamo che abbiamo a che
fare con una persona che di basket
ne capisce e parecchio, dall’alto
della sua già lunga esperienza svolta in questi anni a Nyon. In passato
ha infatti diretto la locale squadra
femminile in LNA, poi ha condotto
gli U 23 in Prima Lega ed ora eccola,
al suo secondo anno, lanciata ai vertici della lega cadetta con la prima
compagine maschile del Nyon (secondo in classifica). Julie Le Bris è in
assoluto, in Svizzera, il primo coach
donna a sedere su una panchina di
una formazione maschile di Lega
Nazionale. Un’occasione più che
mai propizia per fare la conoscenza
con questo personaggio del basket
nazionale.
Lei ha assunto il comando della
prima compagine maschile due
anni fa quando il club ha deciso
di ritirarsi dalla LNA.
Effettivamente questo è stato il
primo passo del nuovo progetto.
Abbiamo deciso così per permettere
ai giovani Under 23 di cominciare a
fare esperienza a livelli più alti e la
mossa è risultata azzeccata perché
c’è stato effettivamente un primo
importante salto di qualità.
Presidente del suo club è pure
una donna, Barbara PythoudMcCallister...
Non penso di essere stata agevolata da questo fatto, anche perché, prima di fare questo passo, come detto,
allenavo i ragazzi dell’Under 23 e
quindi già in quell’occasione avevo
saputo far bene. E poi visto che gran
parte degli Under 23 facevano parte
del famoso progetto iniziale per cominciare l’avventura in B, è sembrato normale a tutto il comitato fare
questo passo, proprio perché conoscevo bene ogni singolo ragazzo.
volley I
La giovane coach del Nyon, in vetta alla LNB,
descrive la sua situazione: «Qui avevo già allenato
la squadra femminile, ma sono stati i ragazzi U23
a volermi sulla loro panchina. Dopo la retrocessione
siamo partiti proprio dai giovani...» e da lei stessa.
Dirigere una formazione maschile, tanto più in LNB, non
è facile, anche perché ci vuole
sempre una forte autorità per
superare i momenti più difficili.
Per natura io sono una persona
piuttosto diplomatica, cerco innanzitutto di creare un vero rapporto
con il giocatore, un buon dialogo
permette ad entrambe le parti di
poter capire certi meccanismi tattici e tecnici. Poi cerco di sapere dai
ragazzi se hanno qualche problema,
se si trovano a loro agio. Per il resto
parlo molto con il capitano Zivkovic
che è un punto di riferimento importante ed un valido portavoce del
gruppo.
quindi occorre usare non solo
la… carota ma anche il bastone.
Quando ci vuole alzo eccome la
voce anche se ciò capita poche volte,
come ho fatto ad esempio ad Aarau
contro il Kanti. Probabilmente al
Telli mi hanno sentito anche fuori dalla palestra, ho fatto tremare
le mura dello spogliatoio. Alla fine
però la squadra ha… recepito il
messaggio ed ha girato a suo favore
la partita. I giocatori non reagiscono
quando divento… cattiva, capiscono che lo faccio per il loro bene. Del
resto la crescita del team è stata evidente proprio perché tutti abbiamo
sempre navigato nella stessa direzione.
È altrettanto chiaro però che
non sempre sono rose e fiori e
Barbara Pytouhd-McCallister
che tipo di presidente è e, so-
ticinesi sfidano stasera una superpotenza del volley italiano
Lugano sulla strada del Piacenza
Prosegue l’apprendistato dei Dragons Lugano nella Champions League 2014/15. La truppa bianconera
sarà infatti ospite questa sera alle
20.30 del Copra Piacenza, formazione che attualmente occupa il nono
posto del campionato italiano di A1.
Reduci da 5 sconfitte consecutive, 2
in Champions e 3 in campionato, gli
emiliani sono alla ricerca del riscatto
contro i luganesi. Il duplice obiettivo
dei piacentini è quello di non perdere contatto con il tandem RoeselareTomis che guida il gruppo A del massimo torneo per club e che nel tardo
pomeriggio si affronterà nell’incontro clou della terza giornata di qualificazione, e – soprattutto – quello di
ritrovare le migliori sensazioni per
tornare combattivi anche in campo
Opinionista,
conosci
Euclide?
di italo cucci
Julie Le Bris
sta spingendo
il suo Nyon
verso un ritorno
in LNA,
sfruttando
al massimo
la politica
dei giovani.
Signora Le Bris, molti – ingabbiati in vecchi luoghi comuni – arriverebbero a descrivere come
imbarazzante la sua situazione...
Io parto dall’idea che se uno è veramente bravo a fare il suo lavoro,
merita una chance, non importa se
sia maschio o femmina. Fino ad ora,
si è sempre preferito l’uomo ma non
so per quale ragione effettiva. Anche
una donna può fare carriera. Già
quando dirigevo la squadra femminile, durante gli allenamenti, di tanto in tanto, inserivo qualche giovane
giocatore per elevare il tasso tecnico
delle sedute in palestra. Alla fine i
ragazzi stessi mi chiedevano se non
potevo allenare anche gli Under 23,
e così è stato.
nazionale, di cui sono i protagonisti
da ormai quasi tre lustri. Cinque volte finalista per il titolo, il Piacenza ha
vinto il titolo nella stagione 2008/09 e
la Coppa Italia lo scorso anno, mentre
in campo internazionale si è aggiudicato la Challenge Cup due stagioni or
sono. Con una media di 31,5 anni, la
formazione guidata dal 48enne Andrea Radici, che ha quale assistente
l’ex luganese Marco Camperi, è squadra d’esperienza che può vantare tra
le sue fila giocatori che hanno fatto, e
fanno tuttora, la storia della pallavolo
italiana e internazionale. Contro una
simile corrazzata, sulla carta, per i
Dragoni di Mario Motta sarà molto difficile fare risultato. Tuttavia, i
ragazzi bianconeri hanno grinta da
vendere, come ha confermato an-
che Marco Camperi, ora assistente
di Radici, che li conosce bene: «Lugano è una squadra che combatte
dall’inizio alla fine e non dovremo
mai abbassare la guardia». Camperi
ha poi aggiunto. «I Dragoni giocheranno senza alcuna pressione, non
hanno nulla da perdere». E come
ama dire Mario Motta: «Le partite
vanno giocate. Siamo consapevoli
dei nostri mezzi e, comunque vada,
so che i miei ragazzi si impegneranno
al massimo».
CEV Champions League Gruppo A,
terza giornata: Tomis Costanza - Roeselare (18.00); Copra Piacenza - Dragons Lugano (20.00).
Classifica: 1. Costanza 5 punti; 2. Roeselare 5; 3. Piacenza 2; 4. Lugano 0.
prattutto, come si comporta nei
suoi confronti?
Nel modo più semplice possibile, mi lascia fare perché vede che
stiamo lavorando nel modo giusto
e nella giusta direzione. È comunque esigente e ogni suo ordine viene ascoltato ed eseguito. Allo stesso
tempo lei è aperta con tutti, generosa come un vero presidente che ama
il basket.
Qual è il suo credo cestistico?
Sono un’allenatrice soprattutto
offensiva, tuttavia quest’anno ho inserito anche qualche aspetto difensivo perché nel campionato scorso a
volte abbiamo commesso troppi errori in retrovia. Per ora le cose vanno al meglio. E lo dimostra anche la
classifica.
Signora Le Bris, la vedremo dunque in LNA?
Terminata questa stagione ho
chiesto un anno sabbatico, partirò
per un viaggio, poi vedrò. Per ora
cerchiamo di fare bene quest’anno
per qualificarci per i playoff, obiettivo primario per noi. Poi vedremo se
sarà il caso di puntare alla LNA.
Mi secca assai quando mi presentano
come “opinionista”. Posso capire un dibattito, un confronto di idee, di posizioni, di
opinioni dunque; ma a parlar di calcio - una
partita, un gol, anche l’azione più semplice
- dovrebbero invitare o mandare solo i competenti. Il calcio - come l’aritmetica - non è
un’opinione. Anche se esistono - e io li colleziono da decenni - i Poeti del Gol, i Fantasisti,
i Geni Sregolatissimi, alla base del gioco del
calcio c’è sempre Euclide, come (mi) diceva
Brera. Il quale fra i vari “mitici” sceglieva Capello perché «nonostante abbia pochi mezzi... ha notevole senso euclideo». Al fianco di
Fabio - l’Uomo Che Sconfisse l’Inghilterra e
l’inventore del modulo “Nove-Uno” - aggiungerei giocatori/tecnici del passato come
Bernardini (campione multiforme, tattico
sopraffino, innovatore storico) e del presente
come Ancelotti Dituttodipiù. Personaggi che
non hanno mai trattato di calcio solo a forza
di moduli com’è stucchevole moda d’oggi, in
base alla quale giocare “a tre” o “a quattro”
è una sorta di scelta mistica, inderogabile,
indispensabile. Salvo ripensamenti: mi ha
stupito Roberto Mancini, l’altra sera, quando
ha condiviso con gli “opinionisti” il concetto
che con l’Inter ha vita dura perché Mazzarri
l’ha costruita “a tre” mentre lui la vuole “a
quattro” e i giocatori non sono adatti e dunque non è escluso che torni a farli giocare “a
tre”. Diomio, è calcio questo? Quando Pirlo
con una “maledetta” che procura un rigore
e una botta assassina allo spirar del tempo
“mata” il Toro, a che modulo s’ispira? E Pjanic, con due gol del tutto diversi salvo che per
efficacia, da che pagina del Modulario del
Calcio avrà tratto ispirazione? Ma lasciamo
perdere gli abilissimi tiratori di punizioni
che i competenti dell’ultim’ora accostano
tutti al Juninho Pernambucano che per una
Foglia Morta alla Mariolino Corso avrebbe
pagato chissacosa; parlano di calcio, costoro,
eleggendo Re delle Punizioni Sinisa Mihajlovic, che ho visto all’opera e apprezzato, o lo
stesso Pirlo, dimenticando tale Amarildo
che - rivelava Carniglia - indossava scarpette
“di seta” affinché con le nocche delle dita
dei piedi potesse indirizzare il pallone dove
voleva. Alle magie di
questi prestipedatori
(brerismo...) possiamo
accostare i gol esaltanti qualità tecniche e
fisiche, di solito fughe
palla al piede da area
ad area concluse con
gol belli e terribili,
come di recente Tevez,
con ricamo finale, e
domenica il granata
Peres, evocatore di un
artista in via di estinzione, l’Ala, al quale si
richiama anche il più
geniale dei romanisti,
quel Gervinho cui Garcia perdona cento
errori perché sa che ne trarrà almeno venti
bellissimi e pesantissimi gol. Se gli Opinionisti continuano a dirvi che il calcio italiano
è moribondo, non dategli ascolto: la qualità
non la fanno solo i soldi che permettono
l’acquisto di favolosi crack ma piuttosto la
competenza e il fiuto dei talent scout che
scoprono campioni e prima o poi troveranno
frutti preziosi anche nei giardini di casa, pur
se pesano assai - sulla qualità dei giovani
calciatori - gli antimaestri ginnasiarchi delle
scuole calcio che ignorano Euclide e i Poeti e
hanno studiato solo il Sacchismo nato con il
Berlusconismo.
al posto dell’infortunato Buggs
Tony Brown
rinforza la SAM
Confrontata con
l’infortunio alla
caviglia di Erik Buggs
(out fino a dopo
Natale), la SAM è
corsa ai ripari ed
ha ingaggiato lo
statunitense Tony
Brown, accolto ieri
a Massagno dal
presidente Luigi
Bruschetti. Brown
è in arrivo dall’Esch
(Lussemburgo), e gli
scorsi due anni ha
giocato con il Ginevra,
diventandone il
miglior marcatore.
> foto m. galli
ugano
L’incontro tra Ginevra e Lugano inizialmente
previsto venerdì 23 gennaio è stato anticipato a martedì 20 gennaio, sempre alle Vernets
con inizio alle 19.45. La ragione di questo
cambiamento apportato dalla Lega Nazionale
va ricercata nell’eliminazione degli uomini di
Chris McSorley dalla Champions League.
basket
Atlanta vola, Sefolosha no
Tempi duri, in NBA, per Thabo Sefolosha,
schierato soltanto per sette minuti nella sfida
di lunedì notte tra Atlanta e Boston. Il rossocrociato (zero punti; -11 personale) si è allora
consolato con il bel successo dei suoi Hawks,
109-105, frutto di una notevole prestazione
del collettivo. Per Atlanta, si tratta del terzo
successo filato.
unihoc
key
Anticipato un Ginevra-L
key
I rossoblù alla pausa col sorriso
Il Ticino Unihockey ha colto un importante
successo contro lo Zürisee, nell’ultimo incontro prima della pausa dedicata ai Mondiali (514 dicembre a Göteborg). I rossoblù si sono
imposti in rimonta per 8-3, con il sorpasso
operato nel periodo centrale e quattro reti
nel terzo conclusivo. Il TIUH si è così portato a
quota 16 punti in LNB – dove occupa la 6ª posizione – ovvero un punto in più dello Zürisee.
unihockey
Iscrizioni aperte, per “La Saga”
Nel weekend del 30-31 maggio, il Centro Sportivo di Tenero ospiterà una nuova edizione del
torneo “La Saga”. Le iscrizioni sono già aperte sul sito web www.floorballsaga.com, dov’è
pure possibile trovare ulteriori informazioni.