Info Media Basket Saison 2014-2015 4 décembre 2014 23 23 27 27 30 30 FREESTYLE Tout pour oublier Sotchi ATHLÉTISME Sebastien Coe veut revoir le calendrier BASKETBALL LNB: Villars et l’Académie battus HOCKEY Merola et Chiriaev à la rescousse de Gottéron HOCKEY C’est Mitch qui le dit… SKI ALPIN Kjetil Jansrud, la nouvelle star norvégienne Un quart de trop pour Villars Kjetil Jansrud LIGUE B • Villars fait douter le leader Nyon durant 30 minutes avant de craquer dans le dernier quart. L’Académie Fribourg s’incline à Martigny et se retrouve lanterne rouge. FRANÇOIS ROSSIER A Villars, la liste des absents est bientôt aussi longue que celle des valides. Hier pour la venue de Nyon, l’entraîneur Vincent Lauterburg, privé de six joueurs, a dû aller chercher un junior – Julien Oguey qui a eu droit à ses premières minutes en LNB – et inscrire un de ses blessés (Florian Rey) sur la feuille de match… Malgré une situation loin d’être idéale, Villars a tenu le choc contre le leader. Nullement impressionnés, les pensionnaires du Platy se sont même permis le luxe de prendre douze longueurs d’avance en début de 2e quart (35-23, 13e). Un viatique qu’ils n’ont pas su conserver. La faute à un John Allen intenable (33 points, dont 7 paniers à 3 points!) et à un duo arbitral peu inspiré qui a joué du sifflet à tout- va, cassant le rythme des Fribourgeois, jamais aussi dangereux que lorsqu’ils peuvent courir et lancer leurs contre-attaques. Question de philosophie Encore au contact après 30 minutes (61-61), Villars a craqué dans l’ultime dix, subissant d’entrée un sec 0-10 dont il ne s’est jamais remis. «C’est frustrant!, lâche Vincent Lauterburg. Comme samedi à Winterthour, on tient trois quarts puis on passe à côté du dernier.» Et l’entraîneur de Villars de regretter deux ou trois balles perdues, quelques rebonds mal négociés et une mauvaise gestion du ballon: «On a trop forcé en attaque. Dans notre équipe, nous n’avons pas un Allen capable de faire la différence à lui tout seul. On doit rester dans nos systèmes et travailler ensemble avec la même philosophie. Lorsqu’on le fait, on trouve de nombreuses options offensives, mais quand on ne le fait pas tout se complique…» Si la lumière s’est soudainement éteinte, cela s’explique aussi par la fatigue. Habitués à jouer avec dix, voir douze rotations, les Fribourgeois ont clairement marqué le pas en fin de rencontre. «Je n’avais que deux intérieurs à disposition (Cornelius et Leemans, ndlr). En raison des fautes, je n’ai pas pu les faire souffler comme je le souhaitais. Dans l’idéal, il me faut dix joueurs. Actuellement, je ne les ai pas. Il faut vivre avec cette situation», souffle Lauterburg. L’Académie tout derrière L’Académie n’a pas connu plus de réussite. A Martigny, les Fribourgeois ont calé après la pause. «L’équipe a bien réagi après la défaite contre Pully. Elle a réalisé une très belle première mi-temps. Au retour des vestiaires, Martigny a défendu en «zone press». Cela nous a posé pas mal de problèmes. On n’a pas su trouver les bonnes solutions», analyse le coach Martin Mihajlovic. Dominée sous les panneaux où le Banamhéen Edrico McGregor a régné en maître, l’Académie de Marko Kraljevic (22 points, 11 rebonds) et Branislav Kostic (19 pts) n’a pu éviter une 11e défaite cette saison, une défaite qui la relègue à la dernière place du classement… I VILLARS - NYON 74-88 (28-20 12-18 21-23 13-27) • Salle du Platy. Arbitres: De Maris et Horvat. Villars: Oguey 0, Bugnon 8, Schawb 12, Jurkovitz 13, Sabo 6, Baechler 12, Currat 1, Cornelius 9, Leemans 13. Note: Villars sans Rey, Chkarnat, Mechti, Thomas et Reghif (tous blessés) ainsi qu’Andrey (raisons personnelles). MARTIGNY - ACADÉMIE 77-70 (19-25 15-15 26-12 17-18) • Salle du Midi. Arbitres: A. Chalbi et O. Chalbi. Académie Fribourg: Desponds 2. Kostic 19, Monteiro 6, Mbala 12, Kraljevic 22, Ebenda 5, Hoch 4. Autres résultats: Aarau - Swiss Central Winterthour - Wallabies Pully - Chêne 1. Swiss Central 14 11 2. Nyon 14 11 3. Vevey Riviera 13 9 4. Lausanne 13 9 5. Winterthour 14 14 6. Aarau 14 7. Pully 8. Wallabies 14 9. Villars 14 10. GE Meyrin 13 14 11. Chêne 12. ST Berne 13 13. Martigny 14 14. Académie FR 14 73-90 (39-33) 85-68 (36-30) 82-52 (43-26) 3 1123-1007 22 3 1126-1016 22 4 955- 864 18 4 998- 889 18 9 5 1029- 990 18 9 5 1078- 958 18 7 7 1000-1003 14 7 7 1041-1050 14 6 8 1026-1027 12 5 8 962- 960 10 4 10 830- 949 8 3 10 885- 979 6 3 11 926-1109 6 3 11 885-1063 6 Daniel Cornelius et Villars n’ont pas tenu la distance face à Nyon. VINCENT MURITH-A Basketball 0 Comme le nombre de points inscrits dans la nuit de mardi à mercredi par Thabo Sefolosha avec Atlanta. A la décharge du Vaudois, il n’a été aligné que durant sept minutes lors du match qui opposait les Hawks aux Boston Celtics. Sefolosha a raté les trois tirs qu'il a tentés pour être crédité d'un différentiel de -11... En revanche, la performance collective des Hawks fut remarquable lors de cette victoire (109-195). Tout l’opposé des Celtics qui ont concédé un cinquième revers de suite. SI Dur dur pour Sefolosha! NBA Les temps sont durs pour Thabo Sefolosha, moins pour Atlanta. Il n’a joué que sept minutes lors de la victoire 109105 des Hawks devant Boston. Le Vaudois a raté les trois tirs qu’il a tentés. BASKETBALL NBA: une troisième victoire de rang pour Atlanta Les temps sont durs pour Thabo Sefolosha, moins pour Atlanta. Le Vaudois n’a joué que sept minutes lors de la victoire 109-105 des Hawks devant Boston. Thabo Sefolosha a raté les trois tirs qu’il a tentés pour être crédité d’un différentiel de -11... En revanche, la performance collective des Hawks fut remarquable lors de cette rencontre. Atlanta a signé, ainsi, une troisième victoire de rang avant de se déplacer à Miami ce mercredi. En revanche, rien ne va plus pour les Celtics qui ont concédé mardi soir une cinquième défaite d’affilée. } SI Basketball NBA 04 décembre 2014 07:34; Act: 04.12.2014 09:06 Le deuxième match de Clint Capela Le Genevois a disputé un deuxième match en NBA avec Houston. Il a eu droit à 4'16'' de jeu lors de la victoire 10596 des Rockets devant Memphis. Comme le 6 novembre dernier face à San Antonio, Clint Capela n'a pas marqué le moindre point. Introduit en fin de match alors que Houston menait 105-84, il présente des statistiques implacables: 0 sur 6 au tir et 0 sur 2 au lancer-franc. Le rookie a toutefois capté trois rebonds offensifs pour souligner qu'il était bien un joueur d'impact dans la raquette adverse. Thabo Sefolosha n'est, en revanche, pas resté «muet» à Miami où Atlanta s'est imposé 112-102. Aligné durant 17 minutes, le Vaudois a inscrit 7 points (3 sur 4) et a pris 2 rebonds pour un différentiel de... 14. Les Hawks ont cueilli un quatrième succès de rang pour occuper la troisième place de la Conférence Est avec 11 victoires contre six défaites derrière Toronto (15/4) et Washington (12/5). De son côté, Philadelphie a évité de rentrer dans l'histoire de la NBA par la mauvaise porte: en cas de défaite contre Minnesota, les Sixers auraient concédé une 18e défaite de suite, synonyme de pire début de saison de l'histoire. Le 76er se sont imposés 8577. Championnat de NBA. Les matches de mercredi soir: Miami Heat - Atlanta Hawks (avec Sefolosha/7 points) 102-112. Houston Rockets (avec Capela) - Memphis Grizzlies 105-96. Brooklyn Nets - San Antonio Spurs 95-93 ap. Milwaukee Bucks Dallas Mavericks 105-107. Minnesota Timberwolves - Philadelphia 76ers 77-85. Utah Jazz - Toronto Raptors 104-123. Los Angeles Clippers - Orlando Magic 114-86. Charlotte Hornets - Chicago Bulls 95-102. Washington Wizards - Los Angeles Lakers 111-95. Boston Celtics - Detroit Pistons 109-102 ap. (si) ESPACE SCHENGEN • Depuis octobre, et conformément aux règlements de Schengen, les policiers ou gardes-frontière suisses postés dans les aéroports sont tenus de vérifier systématiquement si les empreintes digitales relevées sur une personne qui a besoin d’un visa pour entrer dans l’espace Schengen correspondent à celles qu’elle a dû donner lors de sa demande de visa. Cette mesure ne s’applique pas aux frontières terrestres. Concrètement, les agents s’appuient sur une base de données qui recense 80 millions de personnes. >3 Le festival n’aura Combien coûte un joueur professionnel? pas lieu en 2015 FINANCES • Fribourg-Gottéron et Fribourg 39 Olympic sont voisins sur le plateau de SaintLéonard, mais ils ne vivent pas dans le même monde. Alors que les hockeyeurs tournent avec un budget annuel de 13,5 millions de francs pour leur première équipe, les basketteurs annoncent un chiffre de 1,2 million. > 21 ALAIN WICHT Sudoku Combien coûte un pro? COMPARAISON FINANCES • Entre ce qu’un joueur reçoit et ce que le club débourse, cela varie du simple au double. En plus du salaire, il faut penser à tous les compléments. FRANÇOIS ROSSIER Fribourg-Gottéron et Fribourg Olympic sont voisins sur le plateau de Saint-Léonard, mais ils ne vivent pas vraiment dans le même monde. Alors que les hockeyeurs tournent avec un budget annuel de 13,5 millions de francs pour leur première équipe, les basketteurs annoncent un chiffre de 1,2 million. La différence est abyssale. Si le train de vie des uns et des autres est incomparable, les deux clubs partagent cependant les mêmes responsabilités vis-à-vis de leurs employés, les joueurs en particulier. Gottéron et Olympic, plus gros employeurs sportifs du canton, s’ac- quittent des salaires auxquels s’ajoutent une quantité de prestations et contre-prestations en tous genres (voir ci-contre). «Le point critique lors des négociations, c’est le salaire de base. Ensuite, à offres égales, les compléments peuvent faire la différence», précise d’entrée Raphaël Berger, directeur général de Fribourg-Gottéron, qui sépare immédiatement son effectif en deux catégories. «Il y a d’un côté les joueurs suisses qui sont payés comme vous et moi avec un salaire brut et de l’autre les étrangers qui, en plus d’un salaire net, reçoivent encore un logement et un véhicule.» Une différence que Raphaël Berger explique facilement. «Les situations ne sont pas les mêmes. Un étranger débarque pour une ou deux saisons. On l’aide à s’installer et à se sentir bien. Par contre, on ne veut pas gérer la vie privée des Suisses. Ils sont libres d’habiter où ils veulent dans un périmètre proche de leur lieu de travail et de conduire la voiture qu’ils souhaitent, bien qu’ils soient naturellement orientés vers nos partenaires. On entend assez que les sportifs sont des assistés, nous, on préfère les responsabiliser.» Pour aider et contrôler Juste en face, la politique est bien différente. Dans le basket, la durée des contrats dépasse Julien Sprunger est aujourd’hui le joueur le mieux payé de Fribourg-Gottéron. MCFREDDY PLUS OU MOINS D’ÉTRANGERS? Les équipes de hockey sur glace et de basketball ont pour dénominateur commun de ne pouvoir aligner qu’un maximum de quatre joueurs étrangers. Décisifs dans les deux sports, ces mercenaires ont intérêt à être bien choisis. Si leur niveau de jeu est souvent déterminant pour les résultats de l’équipe, leur coût n’est jamais négligeable pour le club. «A Olympic, on favorise les joueurs suisses», rappelle Nicolas Fasel, le responsable administratif. Une philosophie qui s’explique non seulement par les contraintes budgétaires du club, mais aussi par le futur changement de règlement qui n’autorisera plus que trois étrangers sur le parquet dès la saison prochaine. Dans le monde du hockey, on s’accommode du nombre d’étrangers. «Avec plus d’étrangers, il y aurait davantage de pression sur les salaires des Suisses. Actuellement, ces derniers sont dans une situation confortable au moment de négocier», constate Raphaël Berger. Le désavantage d’une libéralisation du nombre d’étrangers serait avant tout administratif. «Avec les salaires nets, les impôts, les assurances, le logement et le véhicule, cela occasionnerait une charge supplémentaire au niveau organisationnel», expose le directeur général de Gottéron, qui redoute l’impact sur la formation et les performances des équipes nationales qu’engendrerait une libéralisation. FR rarement la saison en cours. Souvent, elle est même optimisée sur quelques mois. «On paie tout le monde au net. Cela évite de longues discussions avec les étrangers. Et puis, il ne faut pas se faire d’illusions: la seule chose qui intéresse le joueur est de savoir combien il touche à la fin du mois», rappelle Nicolas Fasel, responsable administratif du Fribourg Olympic. En plus du salaire, le club le plus titré du basket suisse loge et nourrit ses joueurs sous contrat. «Le club dispose d’une quinzaine d’appartements pour les jeunes de l’Académie et les joueurs de la première équipe. Leur taille varie. Cela va du studio aux 3 pièces et demie. On a aussi conclu un arrangement avec un restaurant pour qu’ils puissent manger deux fois par jour», détaille encore Fasel. Près d’un million de francs FRANCOMANIAS • Par manque d’argent, l’association du festival bullois a décidé de reporter l’édition 2015 à une date ultérieure. «En l’état, le budget n’est plus suffisant et les délais sont trop courts pour organiser un festival en mai prochain», ont annoncé hier soir ses organisateurs. > 17 Cette politique salariale donne deux avantages au Fribourg Olympic. «On facilite la vie des joueurs qui peuvent ainsi se concentrer uniquement sur le basket. Cela nous offre aussi un moyen de contrôle, et même de pression sur un joueur s’il ne répond pas à nos attentes», avoue Nicolas Fasel, qui n’oublie jamais de «valoriser les prestations en nature» lors des discussions avec les agents. «Elles ont un impact positif sur les négociations», a-t-il pu constater. Olympic négocie toujours un montant global avant de soustraire les prestations. «Un bon étranger dans le championnat de Suisse coûte 50 000 dollars. Un chiffre qui peut augmenter en fonction de la taille du joueur. Plus un joueur est grand et plus il sera cher», explique Nicolas Fasel. Un chiffre qu’il faut multiplier par deux pour les Suisses et par deux et demi pour les étrangers, selon les calculs du responsable administratif d’Olympic, qui annonce une masse salariale de 800 000 francs TTC. «Elle n’a jamais été aussi basse», tient-il à préciser. Une somme qui correspond quasiment à ce que dépense Gottéron pour son joueur le plus onéreux. Longtemps en tête du classement des salaires, Christian Dubé, qui a l’immense avantage de pouvoir jouer avec une licence suisse après avoir passé une partie de son enfance dans notre pays mais qui ne possède pas de passeport rouge à croix blanche, coûte cher à son employeur. «Gottéron lui verse un salaire net comme pour n’importe quel étranger. Pour connaître le coût réel d’un tel joueur, il faut multiplier son salaire par 1,8, ou même par 2», dévoile Raphaël Berger. Figure emblématique du club, Julien Sprunger est aujourd’hui le joueur le mieux payé de Gottéron avec un salaire estimé à 650 000 francs. A ce tarif-là, il vaut mieux avoir un porte-monnaie bien garni. I CE QUE PAIE GOTTÉRON CE QUE PAIE OLYMPIC Un salaire. «Je n’ai pas envie de donner de chiffres», lâche Raphaël Berger. La fourchette est comprise entre 50000 et 650 000 francs par an selon notre estimation. Les Suisses reçoivent un salaire brut, les étrangers un salaire net. Un salaire. Comme à Gottéron, c’est le grand écart. Cela va de quelques milliers de francs par an à 60 000 francs pour les meilleurs. Tous les salaires sont payés net d’impôts. Les impôts et les charges sociales des joueurs étrangers qui perçoivent un salaire net. Les impôts et les charges sociales de tous les joueurs sous contrat. Une assurance-accident. Chaque joueur est couvert par le club. Le coût de l’assurance se calcule en fonction du salaire. Une assurance-accident. «Il s’agit d’un montant global calculé en fonction de la masse salariale de la 1re équipe», explique Nicolas Fasel. Des frais de formation. Entre 20 000 et 40 000 francs par joueur, selon l’âge et le niveau du joueur. Cette somme est à verser chaque année dans le pot commun de la Ligue nationale, qui redistribue la manne aux clubs formateurs. Des frais de formation, payés une seule fois lors du transfert. Le montant, revu à la hausse cet été, atteint 2000 francs par année de formation (entre les 12 et 25 ans du joueur). La somme est versée directement au(x) club(s) formateur(s). Des primes de performance qui dépendent des résultats de l’équipe, parfois des performances personnelles, et qui sont proportionnelles au salaire du joueur. Des primes de performance versées en cas de titre ou de participation à une finale. «Environ 10% du salaire du joueur», dévoile Fasel. Un appartement ou une maison pour les joueurs étrangers et leur famille. «On privilégie la location. Cela ne sert à rien d’acheter, car les situations et les besoins diffèrent d’une saison à l’autre.» Un appartement ou un studio. «Tous nos joueurs pros sont logés près de la salle. Certains vivent seuls, d’autres sont en collocation», précise Fasel. Un véhicule. Mis à disposition des étrangers, proposé à un prix intéressant aux joueurs suisses via un contrat publicitaire. Un véhicule pour les étrangers et les meilleurs joueurs suisses. «Le club en possède six», précise Fasel. Du matériel. Cannes, patins, protections, etc. «Chaque joueur dispose d’un crédit, qu’il gère comme il l’entend», explique Raphaël Berger. Du matériel. Le club fournit les maillots d’entraînement et le matériel médical. En revanche, les joueurs achètent eux-mêmes leurs baskets. Des repas. «Les jours de match, les joueurs dînent au Sport Café. Après le match, ils mangent ensemble dans les vestiaires.» Des repas. Les joueurs sous contrat sont nourris deux fois par jour au café Saint-Léonard durant toute la saison. Des abonnements places assises pour les proches des joueurs. «Un nombre est défini selon la situation personnelle du joueur. S’il en veut plus, il paie», précise Berger. Deux billets d’entrée par joueur pour les matches à domicile. «Le nombre est parfois discuté au moment de la signature du contrat», ajoute Fasel. Et aussi… Les frais de voyage pour rallier Fribourg, l’obtention d’un permis de travail et de séjour, le coût du transfert international et parfois les frais de scolarité des enfants. Et aussi… Des billets d’avion pour permettre aux étrangers de rejoindre leur famille lors des fêtes de fin d’année, un abonnement de bus et parfois l’inscription à l’université. Réduire la facture à tout prix Tout au long de l’année, les clubs cherchent à faire des économies. La masse salariale étant la part la plus importante du budget, ils ont compris qu’ils avaient tout intérêt à la réduire. Le chemin le plus simple? Former des joueurs. «Chaque année pour chaque joueur, nous devons payer des frais de formation (plusieurs dizaines de milliers de francs par joueur, ndlr). Plus nous formons de joueurs, plus nous économisons», dévoile Raphaël Berger, le directeur général de Gottéron. Malgré une revalorisation l’été passé, les indemnités de formation ne sont pas décisives dans le basket suisse. «On touche désormais 2000 francs par année de formation. Cela ne couvre de loin pas les frais de formation d’un jeune à l’Académie (calculés à près de 10 000 francs par année, ndlr)», explique Nicolas Fasel, responsable administratif d’Olympic. Hockey ou basket, on se souvient toujours des bonnes affaires. «On avait économisé pas mal d’argent lors de la location de Cristobal Huet aux Blackhawks de Chicago grâce à un taux très avantageux du dollar», se rappelle Raphaël Berger. A Olympic, où la crise de l’euro avait fait le plus grand bien aux finances du club il y a quelques saisons, on ne regrette pas plus que ça le départ de Clint Chapman. En cassant son contrat pour signer au Japon, l’Américain a dû en ef- fet reverser une bonne partie de son modeste salaire afin de respecter la clause que le vice-champion de Suisse avait glissée dans le contrat. Les primes réservent souvent des surprises. Mauvaises quand l’équipe enchaîne les exploits, bonnes lorsque le club a su se montrer malin. «Je suis contre les primes individuelles», coupe tout de suite Raphaël Berger, qui a fait une petite entorse à ses principes afin de canaliser Shawn Heins. «Comme il écopait de nombreuses pénalités, on avait réussi à baisser son salaire. Il pouvait en récupérer une partie grâce à des primes, s’il se tenait à carreau sur la glace», se souvient le directeur général. FR + GIOVEDÌ 4 DICEMBRE 2014 Julie Le Bris, la prima donna alla guida di una squadra maschile basket «Se sei davvero brava, non esistono distinzioni» di marco galli Quando parliamo con Julie Le Bris, capiamo che abbiamo a che fare con una persona che di basket ne capisce e parecchio, dall’alto della sua già lunga esperienza svolta in questi anni a Nyon. In passato ha infatti diretto la locale squadra femminile in LNA, poi ha condotto gli U 23 in Prima Lega ed ora eccola, al suo secondo anno, lanciata ai vertici della lega cadetta con la prima compagine maschile del Nyon (secondo in classifica). Julie Le Bris è in assoluto, in Svizzera, il primo coach donna a sedere su una panchina di una formazione maschile di Lega Nazionale. Un’occasione più che mai propizia per fare la conoscenza con questo personaggio del basket nazionale. Lei ha assunto il comando della prima compagine maschile due anni fa quando il club ha deciso di ritirarsi dalla LNA. Effettivamente questo è stato il primo passo del nuovo progetto. Abbiamo deciso così per permettere ai giovani Under 23 di cominciare a fare esperienza a livelli più alti e la mossa è risultata azzeccata perché c’è stato effettivamente un primo importante salto di qualità. Presidente del suo club è pure una donna, Barbara PythoudMcCallister... Non penso di essere stata agevolata da questo fatto, anche perché, prima di fare questo passo, come detto, allenavo i ragazzi dell’Under 23 e quindi già in quell’occasione avevo saputo far bene. E poi visto che gran parte degli Under 23 facevano parte del famoso progetto iniziale per cominciare l’avventura in B, è sembrato normale a tutto il comitato fare questo passo, proprio perché conoscevo bene ogni singolo ragazzo. volley I La giovane coach del Nyon, in vetta alla LNB, descrive la sua situazione: «Qui avevo già allenato la squadra femminile, ma sono stati i ragazzi U23 a volermi sulla loro panchina. Dopo la retrocessione siamo partiti proprio dai giovani...» e da lei stessa. Dirigere una formazione maschile, tanto più in LNB, non è facile, anche perché ci vuole sempre una forte autorità per superare i momenti più difficili. Per natura io sono una persona piuttosto diplomatica, cerco innanzitutto di creare un vero rapporto con il giocatore, un buon dialogo permette ad entrambe le parti di poter capire certi meccanismi tattici e tecnici. Poi cerco di sapere dai ragazzi se hanno qualche problema, se si trovano a loro agio. Per il resto parlo molto con il capitano Zivkovic che è un punto di riferimento importante ed un valido portavoce del gruppo. quindi occorre usare non solo la… carota ma anche il bastone. Quando ci vuole alzo eccome la voce anche se ciò capita poche volte, come ho fatto ad esempio ad Aarau contro il Kanti. Probabilmente al Telli mi hanno sentito anche fuori dalla palestra, ho fatto tremare le mura dello spogliatoio. Alla fine però la squadra ha… recepito il messaggio ed ha girato a suo favore la partita. I giocatori non reagiscono quando divento… cattiva, capiscono che lo faccio per il loro bene. Del resto la crescita del team è stata evidente proprio perché tutti abbiamo sempre navigato nella stessa direzione. È altrettanto chiaro però che non sempre sono rose e fiori e Barbara Pytouhd-McCallister che tipo di presidente è e, so- ticinesi sfidano stasera una superpotenza del volley italiano Lugano sulla strada del Piacenza Prosegue l’apprendistato dei Dragons Lugano nella Champions League 2014/15. La truppa bianconera sarà infatti ospite questa sera alle 20.30 del Copra Piacenza, formazione che attualmente occupa il nono posto del campionato italiano di A1. Reduci da 5 sconfitte consecutive, 2 in Champions e 3 in campionato, gli emiliani sono alla ricerca del riscatto contro i luganesi. Il duplice obiettivo dei piacentini è quello di non perdere contatto con il tandem RoeselareTomis che guida il gruppo A del massimo torneo per club e che nel tardo pomeriggio si affronterà nell’incontro clou della terza giornata di qualificazione, e – soprattutto – quello di ritrovare le migliori sensazioni per tornare combattivi anche in campo Opinionista, conosci Euclide? di italo cucci Julie Le Bris sta spingendo il suo Nyon verso un ritorno in LNA, sfruttando al massimo la politica dei giovani. Signora Le Bris, molti – ingabbiati in vecchi luoghi comuni – arriverebbero a descrivere come imbarazzante la sua situazione... Io parto dall’idea che se uno è veramente bravo a fare il suo lavoro, merita una chance, non importa se sia maschio o femmina. Fino ad ora, si è sempre preferito l’uomo ma non so per quale ragione effettiva. Anche una donna può fare carriera. Già quando dirigevo la squadra femminile, durante gli allenamenti, di tanto in tanto, inserivo qualche giovane giocatore per elevare il tasso tecnico delle sedute in palestra. Alla fine i ragazzi stessi mi chiedevano se non potevo allenare anche gli Under 23, e così è stato. nazionale, di cui sono i protagonisti da ormai quasi tre lustri. Cinque volte finalista per il titolo, il Piacenza ha vinto il titolo nella stagione 2008/09 e la Coppa Italia lo scorso anno, mentre in campo internazionale si è aggiudicato la Challenge Cup due stagioni or sono. Con una media di 31,5 anni, la formazione guidata dal 48enne Andrea Radici, che ha quale assistente l’ex luganese Marco Camperi, è squadra d’esperienza che può vantare tra le sue fila giocatori che hanno fatto, e fanno tuttora, la storia della pallavolo italiana e internazionale. Contro una simile corrazzata, sulla carta, per i Dragoni di Mario Motta sarà molto difficile fare risultato. Tuttavia, i ragazzi bianconeri hanno grinta da vendere, come ha confermato an- che Marco Camperi, ora assistente di Radici, che li conosce bene: «Lugano è una squadra che combatte dall’inizio alla fine e non dovremo mai abbassare la guardia». Camperi ha poi aggiunto. «I Dragoni giocheranno senza alcuna pressione, non hanno nulla da perdere». E come ama dire Mario Motta: «Le partite vanno giocate. Siamo consapevoli dei nostri mezzi e, comunque vada, so che i miei ragazzi si impegneranno al massimo». CEV Champions League Gruppo A, terza giornata: Tomis Costanza - Roeselare (18.00); Copra Piacenza - Dragons Lugano (20.00). Classifica: 1. Costanza 5 punti; 2. Roeselare 5; 3. Piacenza 2; 4. Lugano 0. prattutto, come si comporta nei suoi confronti? Nel modo più semplice possibile, mi lascia fare perché vede che stiamo lavorando nel modo giusto e nella giusta direzione. È comunque esigente e ogni suo ordine viene ascoltato ed eseguito. Allo stesso tempo lei è aperta con tutti, generosa come un vero presidente che ama il basket. Qual è il suo credo cestistico? Sono un’allenatrice soprattutto offensiva, tuttavia quest’anno ho inserito anche qualche aspetto difensivo perché nel campionato scorso a volte abbiamo commesso troppi errori in retrovia. Per ora le cose vanno al meglio. E lo dimostra anche la classifica. Signora Le Bris, la vedremo dunque in LNA? Terminata questa stagione ho chiesto un anno sabbatico, partirò per un viaggio, poi vedrò. Per ora cerchiamo di fare bene quest’anno per qualificarci per i playoff, obiettivo primario per noi. Poi vedremo se sarà il caso di puntare alla LNA. Mi secca assai quando mi presentano come “opinionista”. Posso capire un dibattito, un confronto di idee, di posizioni, di opinioni dunque; ma a parlar di calcio - una partita, un gol, anche l’azione più semplice - dovrebbero invitare o mandare solo i competenti. Il calcio - come l’aritmetica - non è un’opinione. Anche se esistono - e io li colleziono da decenni - i Poeti del Gol, i Fantasisti, i Geni Sregolatissimi, alla base del gioco del calcio c’è sempre Euclide, come (mi) diceva Brera. Il quale fra i vari “mitici” sceglieva Capello perché «nonostante abbia pochi mezzi... ha notevole senso euclideo». Al fianco di Fabio - l’Uomo Che Sconfisse l’Inghilterra e l’inventore del modulo “Nove-Uno” - aggiungerei giocatori/tecnici del passato come Bernardini (campione multiforme, tattico sopraffino, innovatore storico) e del presente come Ancelotti Dituttodipiù. Personaggi che non hanno mai trattato di calcio solo a forza di moduli com’è stucchevole moda d’oggi, in base alla quale giocare “a tre” o “a quattro” è una sorta di scelta mistica, inderogabile, indispensabile. Salvo ripensamenti: mi ha stupito Roberto Mancini, l’altra sera, quando ha condiviso con gli “opinionisti” il concetto che con l’Inter ha vita dura perché Mazzarri l’ha costruita “a tre” mentre lui la vuole “a quattro” e i giocatori non sono adatti e dunque non è escluso che torni a farli giocare “a tre”. Diomio, è calcio questo? Quando Pirlo con una “maledetta” che procura un rigore e una botta assassina allo spirar del tempo “mata” il Toro, a che modulo s’ispira? E Pjanic, con due gol del tutto diversi salvo che per efficacia, da che pagina del Modulario del Calcio avrà tratto ispirazione? Ma lasciamo perdere gli abilissimi tiratori di punizioni che i competenti dell’ultim’ora accostano tutti al Juninho Pernambucano che per una Foglia Morta alla Mariolino Corso avrebbe pagato chissacosa; parlano di calcio, costoro, eleggendo Re delle Punizioni Sinisa Mihajlovic, che ho visto all’opera e apprezzato, o lo stesso Pirlo, dimenticando tale Amarildo che - rivelava Carniglia - indossava scarpette “di seta” affinché con le nocche delle dita dei piedi potesse indirizzare il pallone dove voleva. Alle magie di questi prestipedatori (brerismo...) possiamo accostare i gol esaltanti qualità tecniche e fisiche, di solito fughe palla al piede da area ad area concluse con gol belli e terribili, come di recente Tevez, con ricamo finale, e domenica il granata Peres, evocatore di un artista in via di estinzione, l’Ala, al quale si richiama anche il più geniale dei romanisti, quel Gervinho cui Garcia perdona cento errori perché sa che ne trarrà almeno venti bellissimi e pesantissimi gol. Se gli Opinionisti continuano a dirvi che il calcio italiano è moribondo, non dategli ascolto: la qualità non la fanno solo i soldi che permettono l’acquisto di favolosi crack ma piuttosto la competenza e il fiuto dei talent scout che scoprono campioni e prima o poi troveranno frutti preziosi anche nei giardini di casa, pur se pesano assai - sulla qualità dei giovani calciatori - gli antimaestri ginnasiarchi delle scuole calcio che ignorano Euclide e i Poeti e hanno studiato solo il Sacchismo nato con il Berlusconismo. al posto dell’infortunato Buggs Tony Brown rinforza la SAM Confrontata con l’infortunio alla caviglia di Erik Buggs (out fino a dopo Natale), la SAM è corsa ai ripari ed ha ingaggiato lo statunitense Tony Brown, accolto ieri a Massagno dal presidente Luigi Bruschetti. Brown è in arrivo dall’Esch (Lussemburgo), e gli scorsi due anni ha giocato con il Ginevra, diventandone il miglior marcatore. > foto m. galli ugano L’incontro tra Ginevra e Lugano inizialmente previsto venerdì 23 gennaio è stato anticipato a martedì 20 gennaio, sempre alle Vernets con inizio alle 19.45. La ragione di questo cambiamento apportato dalla Lega Nazionale va ricercata nell’eliminazione degli uomini di Chris McSorley dalla Champions League. basket Atlanta vola, Sefolosha no Tempi duri, in NBA, per Thabo Sefolosha, schierato soltanto per sette minuti nella sfida di lunedì notte tra Atlanta e Boston. Il rossocrociato (zero punti; -11 personale) si è allora consolato con il bel successo dei suoi Hawks, 109-105, frutto di una notevole prestazione del collettivo. Per Atlanta, si tratta del terzo successo filato. unihoc key Anticipato un Ginevra-L key I rossoblù alla pausa col sorriso Il Ticino Unihockey ha colto un importante successo contro lo Zürisee, nell’ultimo incontro prima della pausa dedicata ai Mondiali (514 dicembre a Göteborg). I rossoblù si sono imposti in rimonta per 8-3, con il sorpasso operato nel periodo centrale e quattro reti nel terzo conclusivo. Il TIUH si è così portato a quota 16 punti in LNB – dove occupa la 6ª posizione – ovvero un punto in più dello Zürisee. unihockey Iscrizioni aperte, per “La Saga” Nel weekend del 30-31 maggio, il Centro Sportivo di Tenero ospiterà una nuova edizione del torneo “La Saga”. Le iscrizioni sono già aperte sul sito web www.floorballsaga.com, dov’è pure possibile trovare ulteriori informazioni.
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