Reflets Le magazine de la ville de martigues MMT C’est déjà Noël ! DÉCEMBRE 2014 // numéro 88 Cap vers une nouvelle crèche La Navale prend son envol ÉVÉNEMENT // page 6 Intempéries Tornades et inondations VILLE // page 9 VILLE // page 10 Tribunal d’instance La justice au quotidien VILLE/REPORTAGE // page 18 SOMMAIRE REFLETS LE MAGAZINE DE LA VILLE DE MARTIGUES MENSUEL DIRECTEUR DE LA PUBLICATION GABY CHARROUX MAQUETTE VIRGINIE PALAZY GESTION ADMINISTRATIVE MICHÈLE SIMONETTI © SERVICE COMMUNICATION VILLE DE MARTIGUES – B.P. 60 101 13 692 MARTIGUES CEDEX – Tél : 04 42 44 34 92 Tous droits de reproduction réservés, sauf autorisation expresse du directeur de la publication. EVENE QUARTIERS AU QUOTIDIEN QUOT 24 CONCEPTION MARTIGUES COMMUNICATION SA LE BATEAU BLANC BT C – CH. DE PARADIS B.P. 10 158 – 13 694 MARTIGUES CEDEX Tél : 04 42 41 36 00 fax : 04 42 41 36 13 [email protected] DIRECTEUR DE LA RÉDACTION THIERRY DEBARD RÉDACTEUR EN CHEF DIDIER GESUALDI [email protected] RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT MICHEL MAISONNEUVE [email protected] RÉDACTION ÉVÉNEMENT 4 38 ENSEMBLE ENSEM 8 ANIMATIONS DE NOËL 32 © F.D. HISTOIRE 48 ans d’accueil La première halte d’enfants GROS PLAN Le Miroir aux oiseaux RENCONTRE Stéphane Lopez Le cœur et le sang ANNIVERSAIRE Cuivres Les vingt ans de Persémar PORTFOLIO Plantations Prenez-en de la graine ! PRENONS PRENO LE TEMPS © F.M. AGEND AGENDA PHOTOGRAPHES VILLE VIVRE DOSSIER DOSSIER INTER-QUARTIERS Willkommen à Martigues LA COURONNE/CARRO Une nouvelle résidence // La place s’ouvre aux touristes CANTO-PERDRIX Des couleurs sur la place LAVÉRA Le conseil de quartier en questions // Les journées de la solidarité NOTRE-DAME DES MARINS Vive les sorcières ! CROIX-SAINTE Le trafic en questions TOURET DE VALLIER/FIGUEROLLES Rives Nord de l’étang : le nouveau conseil de quartier SAINT-PIERRE L’église mise en sommeil SOAZIC ANDRÉ, [email protected] CAROLINE LIPS, [email protected] GWLADYS SAUCEROTTE, [email protected] FRANÇOIS DÉLÉNA, FRÉDÉRIC MUNOS PUBLICITÉ MARTIGUES COMMUNICATION RÉGIE PUBLICITAIRE Tél : 04 42 41 36 17 MONTAGE PUBLICITÉS FRANÇOISE BOREL IMPRESSION IMPRIMERIE CCI 13342 MARSEILLE CX 15 / Tél : 04 91 03 18 30 DÉPOT LÉGAL ISSN 0981-3195 Ce numéro a été tiré à 23 500 exemplaires En couverture : INTEMPÉRIES Tornade et inondations VOUS Alain // René ÉVÉNEMENT 22e MMT, c’est déjà Noël ! DITES-NOUS Reine TamponLajarriette VOUS François // Arthur JEUNESSE Une aide pour passer le BAFA ENVIRONNEMENT Des palmiers à suivre de près MUSÉE ZIEM Consciences, orjoles et demoiselles TRIBUNES CHANTIERS L’île Des pavés et des grilles rue E. Pelletan REPORTAGES TRIBUNAL D’INSTANCE La justice du quotidien DOUX ET SALÉ À LA FOIS La Camargue de Ponteau MARTIGUES AU CŒUR DU SPORT Dans le grand bain ! © F.M. AGENDA La musique des images // CALENDRIER // PERMANENCES // ÉTAT CIVIL 48 © François Déléna REFLETS I DÉCEMBRE 2014 3 ÉVÉNEMENT Le Noël artisanal a ouvert le bal des festivités sous La Halle fin novembre. Près de 160 exposants proposaient aux visiteurs des produits de bouche et des objets faits main que certains retrouveront bientôt sous le sapin NOËL AVANT L’HEURE 4 REFLETS I DÉCEMBRE 2014 LA CHRONIQUE DE GABY CHARROUX CHRONIQUE « UNE FIN D’ANNÉE ENTRE FESTIVITÉS ET SOLIDARITÉ Député-maire de Martigues La couverture de ce numéro de Reflets annonce la couleur, ou plutôt les couleurs, celles de la magie des fêtes de fin d’année. Mais décembre est également pour moi, en tant que maire, en tant qu’élu mais aussi en tant que simple citoyen, un mois particulier car devant osciller entre festivités et solidarité. Au travers des pages du dossier préparé par l’équipe de la rédaction, vous aurez le plaisir de découvrir la diversité des festivités programmées par la Ville et par ses partenaires que sont par exemple les Maisons de quartier. Des animations et des illuminations dans tous les quartiers de Martigues et pour tous. Pour les plus petits avec le Palais du Père Noël, pour les jeunes avec le Maritima Music Tour et pour les familles avec le Village au jardin de Ferrières, les tours en calèche ou encore la patinoire et la piste de luge sur le Cours du 4 Septembre. Mais en décembre, pour certains de nos concitoyens, la réalité d’un quotidien de plus en plus rude, devient souvent encore plus difficile à supporter. Pour aider et accompagner du mieux qu’elle peut les personnes ayant des difficultés ou étant isolées, la Ville a et gardera parmi ses priorités le maintien et le développement d’une véritable politique sociale et solidaire. Une politique qui se traduit au travers des tarifs des services publics que nous appliquons pour toute la population et aussi au travers d’actions spécifiques comme les aides aux chauffages, au maintien à domicile, le colis de Noël ou encore le portage de repas. Je tiens à saluer le travail des bénévoles de toutes les associations caritatives de la Ville qui agissent, souvent grâce à votre aide, pour faciliter la vie de ces familles qui ont besoin de cette solidarité. Vous le savez, les services publics sont notre manière de concevoir et de porter l’intérêt général. Certains veulent les réduire au minimum, notre majorité municipale les développe et les porte avec fierté. C’est donc avec cette même fierté que nous allons inaugurer le 20 décembre la nouvelle crèche de La Navale qui va nous permettre d’accueillir encore plus d’enfants et dans de meilleures conditions. Et c’est avec un immense plaisir que nous avons décidé de donner à cette structure municipale le nom de Marie-Louise Maitrerobert plus connue sous le surnom de Malou et qui a » été à Martigues une des pionnières de l’accueil des tout-petits. C’est pour nous, au nom des familles et de toutes les générations d’enfants qui ont fréquenté et fréquentent nos établissements de la petite enfance, un grand bonheur de lui rendre cet hommage. Nous allons donc avoir de nombreuses occasions de nous rencontrer durant ce mois de décembre mais je profite de cet édito © François Déléna pour vous souhaiter d’ores et déjà de très belles fêtes de fin d’année. REFLETS I DÉCEMBRE 2014 5 ÉVÉNEMENT Après des mois de travaux, la crèche La Navale s’apprête à accueillir, dans de nouveaux locaux, ses bambins avec en prime une vingtaine d’enfants arrivant de la future ex-crèche du 14 Juillet CAP VERS UNE NOUVELLE CRÈCHE © François Déléna Les intempéries du mois de novembre ont occasionné du retard dans l’avancement des travaux de l’extension de la crèche qui sera inaugurée le 20 décembre 2014. LA NAVALE 14 AVENUE DU PRÉSIDENT KENNEDY Tél : 04 42 42 03 73 BON À SAVOIR Du 19 décembre au 4 janvier, fermeture des deux crèches. Le 20 décembre, à 10 h 30, fermeture officielle de la crèche du 14 Juillet. Les membres du personnel, les élus et les parents se rendront à pied dans la nouvelle structure où se déroulera, de 11 h à 12 h 30, son inauguration. De 14 h à 16 h, les portes de La Navale seront ouvertes aux riverains. Le 5 janvier : rentrée des enfants. 6 REFLETS I DÉCEMBRE 2014 La Navale prend son envol L e 5 janvier prochain, ils seront cinquante-quatre enfants, de trois mois à quatre ans, à intégrer l’extension de la crèche La Navale. Un transfert de quelques mètres pour les petits résidents de cette structure datant des années 80, mais qui aura une autre résonance pour la vingtaine d’enfants de la halte garderie du 14 Juillet qui vont changer radicalement d’environnement : « Nous avons voulu réunir ces deux structures pour répondre à différentes problématiques, explique Annie Kinas, déléguée à l’éducation, l’enfance et le droit de l’enfant. Notamment le fait que la population augmente et que la demande de places se fait ressentir. Et puis, la crèche du 14 Juillet n’était plus adaptée à l’accueil. Elle était devenue vétuste, trop petite et plus du tout fonctionnelle. » De cinquante-quatre, le nombre d’enfants passera à quatre-vingt quatre, lorsque la deuxième partie des travaux sera achevée dans le courant du dernier semestre 2015, avec la restructuration de l’ancien bâtiment de La Navale qui abritera le dortoir et la salle d’activité de la section grands. L’extension accolée au bâtiment existant offre d’ores et déjà un espace de 900 m2 de plain-pied, composé de nombreuses salles de vie ouvertes et lumineuses avec des accès directs sur les cours extérieures. Bien sûr, toutes ces pièces ont été imaginées et aménagées pour répondre aux besoins des enfants tout en préservant leur sécurité : « Nous avons revu toutes nos pratiques professionnelles, assure Mireille Deville, directrice, infirmière et puéricultrice. Cela nous a permis de mettre tout à plat et de revoir notre organisation. Nous souhaitons nous diriger vers plus d’individualité de l’enfant et mieux nous adapter à son rythme. Nous appréhendons cette rentrée sereinement, car les deux équipes ont beaucoup travaillé ensemble sur ce nouveau fonctionnement. » L’enfant et son bien-être Depuis près de deux ans, le personnel des deux crèches s’est régulièrement réuni pour ÉVÉNEMENT travailler sur son projet pédagogique, abordant tous les thèmes liés à l’enfant et son bien-être : le sommeil, l’alimentation, la place et l’implication des parents ou bien encore l’accueil des enfants. Cet espace, qui fait de la Navale la plus grande crèche de la ville, permettra aussi de multiplier les activités et les rencontres avec des interventions extérieures, notamment des éducateurs sportifs, des intervenants culturels, ou multiplier les partenariats avec différentes structures telles que le musée Ziem ou le pôle Pablo Picasso. « Ce qui va être différent c’est l’exploitation de tout cet espace, ajoute Isabelle Michelon, l’adjointe de la directrice et éducatrice de jeunes enfants. Les enfants ne seront plus tous ensemble mais en groupes, voire en sous-groupes. L’enfant sera acteur de sa vie et pourra choisir son activité. Ce ne sera plus l’adulte qui imposera les choses. Différents jeux ou exercices d’éveil seront proposés. Le collectif restera néanmoins présent mais on respectera l’envie ou le besoin de l’enfant en priorité. C’était bien sûr déjà le cas auparavant, mais cette perception sera renforcée. » Afin de répondre à une demande de garde en © DR Après réhabilitation de l’ancienne bâtisse, la nouvelle crèche pourra accueillir quatre-vingt quatre enfants. demi-journées, la structure a tenu à garder aussi le fonctionnement de la halte garderie du 14 Juillet avec la prise en charge des enfants le matin, avec le repas du midi, ou l’après-midi avec un bon goûter ! // SOAZIC ANDRÉ MAIS AUSSI « MAIS AUSSI La crèche rebaptisée La structure portera désormais le nom de Marie-Louise Maitrerobert, dite « Malou », en hommage à cette conseillère municipale, à l’origine de l’implantation des premières crèches de la ville (voir page 39). © Frédéric Munos La Navale en chiffres Surface totale de la nouvelle crèche : 1 100 m2 n Quatorze mois de travaux n Coût de construction : 2 300 000 euros n Capacité d’accueil : 84 enfants, n Création : 29 places supplémentaires n Deux espaces bébés et moyens-grands n Équipe pluridisciplinaire composée d’une infirmière puéricultrice, de deux éducatrices et de quinze auxiliaires de puériculture n Trois agents d’entretien n Trois agents polyvalents de restauration n Interventions d’éducateurs sportifs et culturels n © Frédéric Munos Finis les escaliers ! L’extension d’une surface de 900 m sera de plain-pied. 2 » REFLETS I DÉCEMBRE 2014 7 VILLE VIVRE ENSEMBLE ENSEMBLE Intempéries Tornades et inondations page 9 Portraits Alain et René page 10 Événement 22 MMT, c’est déjà Noël ! page 10 Dites-nous Reine Tampon-Lajarriette page 11 Portraits François et Arthur page 12 Jeunesse Une aide pour passer le Bafa page 12 Environnement Des palmiers à suivre de près page 13 Musée Ziem Consciences, orjoles et demoiselles page 14 Tribunes page 15 Chantiers Des pavés et des grilles rue Eugène Pelletan page 16 Reportages Tribunal d’instance La justice du quotidien page 18 Doux et salé à la fois La Camargue de Ponteau page 20 Martigues au cœur du sport Dans le grand bain ! page 22 e Nuit Zéro Accident La Sécurité routière, appuyée par des associations comme Vie Libre et aSSaJir, continue son action pour plus de prudence au volant. D’autant que le nombre de morts sur les routes françaises a récemment augmenté © François Déléna LA VILLE Intempéries TORNADES ET INONDATIONS Le mois de novembre fut tumultueux question météo. Une tornade du côté de La Couronne et des inondations ont marqué l’entrée dans l’automne. Une reconnaissance de catastrophe naturelle a été demandée En quelques jours, Martigues a été le théâtre d’intempéries hors normes. Une tempête a ravagé une quinzaine de maisons de La Couronne ainsi que le camping de l’Arquet. Cinq jours plus tard, de nombreuses habitations et rues de Martigues étaient inondées en raison de très fortes pluies. « Nous sommes proches d’une pluie centennale, précise Laurent Blanès, directeur de la Régie des eaux de Martigues. Le 9 novembre dernier nous avons enregistré une pluviométrie de 165 mm. Soit environ 165 l/m2. » Ces précipitations, associées à un niveau très haut des eaux du canal et de l’étang, ont conduit à la submersion de quelques rues des quartiers de Saint-Jean, Lavéra, Touret de Vallier et du centre-ville. « La mer est rentrée dans les tuyaux d’évacuation déjà saturés, poursuit le directeur. À Martigues, certaines rues sont en dessous du niveau de la mer. Les réseaux ne sont pas dimensionnés pour autant de pluie. Il n’y aurait d’ailleurs aucun intérêt à le faire. De tels épisodes sont extrêmement rares. Néanmoins, il faut souligner l’efficacité des bassins de © François Déléna Suite aux inondations du 9 novembre dernier, la plage du Jaï a été débarrassée des résidus d’hydrocarbures. rétention. La Ville tend à en construire davantage, c’est très bien car ceux existants ont parfaitement joué leur rôle. » Du côté des industriels, des dégâts ont aussi été constatés. Total a dû dépêcher du personnel sur la plage du Jaï pour la débarasser des résidus © Gwladys Saucerotte À La Couronne, de nombreux arbres ont été victimes de la mini tornade. d’hydrocarbures répandus après le débordement d’une cuve. Catastrophe naturelle Face à cette crue inédite, la municipalité a demandé la reconnaissance de catastrophe naturelle. Tous les Martégaux touchés sont donc invités à envoyer un courrier au service juridique de la Ville. « Nous avons reçu environ 90 courriers, explique Colette Réveillon, la directrice du service. Il y a surtout eu des inondations de cave, de garage, de clôture ou même de véhicules. Cette reconnaissance permettra aux sinistrés d’être remboursés par les assurances. Nous ne pouvons pas donner de délai. Lorsqu’il y a de très gros dégâts, l’arrêté est rapidement pris. Pour nous, cela peut aller de quelques jours à plusieurs mois. » Concernant la mini tornade de La Couronne une telle reconnaissance n’est pas utile : « Parce qu’il s’agit d’une tempête. C’est donc pris en charge par les assurances ». Les victimes auront tout de même été bien secouées. « C’est arrivé dans la nuit, explique Roland Romanet, l’une des victimes. On a été réveillé en sursaut. Des tuiles se sont envolées, mon chêne centenaire a perdu une branche de plusieurs tonnes. Les équipes de la Ville sont intervenues très rapidement. » En effet, le matin même, les services techniques ont été mobilisés pour remettre rapidement les routes en état. Et un arrêté d’interdiction d’entrée dans les massifs touchés a été pris. « C’est une mesure de sécurité, explique Jean-Guy Combaret, directeur des services techniques. Il faut tout nettoyer, cela pourra prendre plusieurs mois. » // GWLADYS SAUCEROTTE REFLETS I DÉCEMBRE 2014 9 VIVRE ENSEMBLE Alain Thord Lui, le Johnny Havanna Du haut de son mètre quatre-vingt-dix, le regard bleu et les cheveux tirés en arrière, Alain Thord porte ses soixante-quatorze printemps et son look de rockeur avec assurance. On lui dit souvent qu’il ressemble à Johnny Halliday et pour cause, il en est fan depuis ses débuts : « Mais attention, plaisante- t-il, il me doit le respect, j’ai trois ans de plus que lui ! » Comme lui, Alain chante aussi. Habillé d’une chemise bouffante de satin rouge, il a chauffé les dancefloors de la région avec son orchestre Chris-Patrice et a fait fureur au Big Apple, un dancing martégal, dans les années quatre© Frédéric Munos vingt. Mais c’est au Havanna, un restaurant de La Couronne, qu’il a reçu le surnom de Johnny Havanna. Loin du monde impitoyable des sosies d’Hallyday, Alain Thord, ancien employé du bailleur Logirem, a su garder sa personnalité sans « en ajouter des caisses », ne dénaturant pas son timbre de voix et ne cherchant pas à ressembler à cent pour cent à son idole : « J’ai un physique qui se rapproche du sien, mais je préfère garder ma voix et ma personnalité. Je ne me maquille pas, je ne refais pas ses mimiques.» Accompagné de son épouse Maguy, il continue d’animer des soirées et mesure à chaque fois la popularité de notre Johnny : « Elle est immense Beaucoup de gens ne peuvent pas se payer une place de concert, je leur apporte un peu de lui et de son univers. » Alain Thord est simple et proche des gens, inépuisable aussi comme son idole, avec son veston en cuir, un aigle royal brodé dans le dos et quelque chose en lui de Tennessee. // S.A. René Gaudino Visionnaire Il vient d’être nommé chevalier de l’Ordre national du mérite maritime. Aujourd’hui vice-président de la Fédération française des ports de plaisance, René Gaudino est un peu le « père » des ports martégaux. Premier directeur de la Semovim, société d’économie mixte en charge du développement touristique et de l’animation de la Ville, il a impulsé les travaux considérables qui ont façonné le visage de ses différents plans d’eau et aussi le port à sec Maritima, le premier © Frédéric Munos du territoire français à sa création en 82 et de nos jours leader européen avec ses 1000 places. « La Ville n’a pas raté le tournant de son développement, analyse-t-il. Elle a été, par l’intermédiaire de ses SEM, dans la prospection et a développé des outils qui se pérennisent. » À la tête de la Semovim, René Gaudino a notamment participé à la création des campings de l’Arquet et de l’Hippocampe ou encore à celle des Sardinades, dans le quartier de L’Île au départ. « Je suis l’homme qui a fait griller le plus de sardines », plaisante-t-il. 200 kg par jour, les deux mois d’été. Petit-fils de pêcheur, né dans le quartier, il a rendu à la Ville une tradition qu’elle avait perdue. Des héritages, il en a aussi laissés de son passage à la Semivim où il a officié pendant près de 20 ans comme directeur. Construction des Capucins, du premier foyer pour personnes âgées ou encore du quartier de Saint-Roch, il conclut : « Martigues a su garder son équilibre sociologique. Je n’en ai pas la paternité, mais je suis très heureux d’y avoir participé ». // C.L. 10 REFLETS I DÉCEMBRE 2014 Événement 22e MMT, C’EST DÉJÀ NOËL ! Maritima Radio prépare sa grande fête annuelle sous La Halle, rendez-vous le mardi 16 décembre © François Déléna Près de 9 000 invitations seront distribuées ou gagnées sur les différents supports Maritima. C’est une tradition qui s’ancre dans le calendrier du mois de décembre. À quelques jours de la trêve des confiseurs, votre radio locale préférée, avec le concours de la municipalité et de la communauté d’agglomération, va offrir aux Martégaux et aux auditeurs le plus grand spectacle de l’année sous La Halle. 9 000 personnes sont attendues pour un plateau d’artistes qui font l’actualité musicale, les ingrédients de la fête sont connus. « Le MMT, c’est un vrai savoir-faire, détaille Marc Galy, directeur des programmes. Il y a dix ans, nous voulions permettre à nos auditeurs de voir sur une grosse scène et en live les artistes les plus diffusés par notre radio. Le carnet d’adresses et la notoriété de Maritima ont permis longtemps de faire venir des artistes dans nos studios, nous avons ensuite eu l’idée d’organiser avec la Ville une énorme fiesta familiale, pour mettre ces visites d’artistes en musique. L’idée principale était de permettre à certains auditeurs qui n’avaient pas l’habitude ou les moyens d’assister à de grandes soirées-concerts de pouvoir le faire grâce à leur radio régionale. Cette philosophie n’a pas changé. La collaboration avec la municipalité et la Capm nous permet de proposer encore et toujours une gratuité. » Un vrai tour de force, car dans le contexte économique musical actuel, il est délicat d’arriver à organiser des soirées du type MMT. Rares sont les autres stations locales qui sont capables de réussir ce tour de force, les maisons de disques dans un secteur en crise ont tendance à promouvoir les tournées concerts avec entrées payantes. Le MMT, un trimestre de travail ! Un bon Maritima tour, c’est en moyenne un trimestre de travail et de pourparlers pour affiner l’affiche et convaincre les vedettes du moment de venir se produire à Martigues. « Le Maritima Music tour est une vraie référence pour les artistes et les maisons de disques, affirme Patrick Monroe, le programmateur musical de la radio. L’exercice est loin d’être facile et la pression est grande quand on doit se produire devant plusieurs LA VILLE vite dit Dites-nous... milliers de personnes ». Se produire est donc un exercice délicat, animer la soirée se révèle en être un autre ! « Bien sûr que ça se prépare, affirme Gilles, l’un des deux animateurs de la soirée, il y a une part d’improvisation, certes, mais avec Sergio quelques jours avant on “s’imprègne” des artistes invités, on se fait des petites fiches comme Michel Drucker ! Avant de monter les escaliers de la scène, on a toujours le trac mais c’est normal, c’est de la bonne pression. Après, quand la “machine” est lancée, ça va mieux. » Côté plateau, Maritima a misé cette année encore sur la diversité, avec la venue pour la première fois de Soprano. Dix-huit ans après ses débuts, le rappeur marseillais vient présenter « Cosmopolitanie », son nouvel album. « Il y a beaucoup de gens qui me suivent depuis très longtemps, a-t-il confié en novembre à la radio. Certains ont des enfants qui écoutent ma musique, “ça déchire” ! » Autre vedette à l’affiche du 22e MMT, Maude, issue de la télé-réalité, qui a réussi à se faire une place dans le monde de la pop française en 2014. Elle est venue rendre visite à ses fans le mois dernier et il y avait foule devant la radio. Le plateau devrait proposer en tout une dizaine d’artistes dans une version de la fête un peu raccourcie et plus rythmée. Show must go on ! // DIDIER GESUALDI REINE TAMPON LAJARRIETTE © F.M. Le prix de l’eau monte L’État, par le biais de l’Agence de l’eau, oblige le Pays de Martigues à augmenter le prix de l’eau, en contrepartie des aides financières accordées. À partir de 2015, Martégaux, Port-de-Boucains et Saint-Mitréens devront payer environ un euro de plus par m3 pour leur consommation d’eau. © F.D. Passez le concours Les inscriptions pour les concours d’admission dans l’Institut de formation en soins infirmiers de Martigues ont commencé. Pour la formation « aide-soignante », vous avez jusqu’au 6 février. Jusqu’au 25 février pour la formation « infirmière ». Sur RDV uniquement au 04 42 43 25 30. DES PLACES ? Pour gagner les places du MMT, le dispositif est le même depuis plusieurs années : il faut écouter votre radio locale, jouer par téléphone en appelant le 0892 68 76 08 ou par sms envoyer MARITIMA MMT avec vos coordonnées complètes au 7 11 12. La municipalité organise également une distribution de places via ses Maisons de quartier. © F.M. De sang-froid La 4e édition du salon du reptile s’est tenue à la salle du Grès cette année avec la participation de 25 exposants. Les amateurs de ces nouveaux animaux de compagnie (tortues, serpents, lézards et autres reptiles…), qui intriguent et fascinent, sont de plus en plus nombreux. Responsable de l’antenne martégale des Restos du cœur Propos recueillis par Gwladys Saucerotte La campagne hivernale a débuté fin novembre, combien de personnes allez-vous aider ? Durant les seize semaines, nous aiderons environ 400 familles. C’est un chiffre qui augmente. Nous avons de plus en plus de personnes seules. Cette année, on attend également davantage de réfugiés d’Afrique et des pays de l’Est. Au total nous distribuerons près de 80 000 repas. On espère ne pas dépasser ce chiffre parce qu’en termes d’accueil cela posera des problèmes. Nos locaux ne sont pas extensibles et nos horaires d’accueil sont limités. On ne laisse personne de côté. Si nous ne pouvons pas aider quelqu’un, on lui conseille d’autres associations mieux adaptées à ses besoins. Les Restos du cœur ce n’est pas seulement la distribution de repas, mais aussi de l’accueil, de l’écoute, de l’aide pour les démarches administratives. Et nous avons le projet de mettre en place sur Martigues une campagne d’été. Pour aider les plus démunis entre deux hivers. Les Restos du cœur fonctionnent grâce aux dons, mais où en est-on de la subvention européenne ? Lorsqu’on nous a annoncé qu’elle serait réduite nous nous sommes battus. Nous avons eu un sursis jusqu’en 2018. Alors, il faudra remonter au créneau pour obtenir le même niveau © F.M. d’aide. Il est sûr et certain que nous ne pourrons pas avoir plus. Il y a de plus en plus de pays connaissant de grandes difficultés sociales. L’aide se partage entre tous les pays membres et c’est bien normal. C’est pourquoi on ne peut pas continuer avec moins de ressources. Désormais, cette aide ne suffit plus. Il faut compléter autrement. C’est votre dernier hiver aux Restos du cœur. Quel bilan dressez-vous de ces années de bénévolat ? J’ai passé quinze ans auprès des Restos du cœur dont quatre comme responsable de l’antenne de Martigues. Je pense qu’il était temps de me retirer. De laisser la place à quelqu’un d’autre afin de se renouveler. Cette expérience m’a apporté beaucoup de choses, surtout le sentiment d’avoir été utile. L’équipe martégale est formidable. C’est une grande famille et c’est ce qui permet de bien accueillir les bénéficiaires. Cette décision n’a pas été facile à prendre, mais elle s’imposait pour moi, pour ma famille. Je ne reviendrai pas aux Restos du cœur, parce que je sais que sinon je vais me laisser happer. J’avais déjà par le passé essayé de partir, je suis revenue et me suis retrouvée à la tête d’une antenne. REFLETS I DÉCEMBRE 2014 11 VIVRE ENSEMBLE François Sciolla Comédien et rappeur Le titre du film de Truffaut, Les 400 coups, est aussi le nom du groupe de rap auquel appartient François. Cet ancien élève du collège Wallon et du lycée Langevin a plus d’une corde à son arc : après une formation à l’école des Beaux-Arts d’Aix, il opte pour le théâtre et sort diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Marseille. C’est en apprenant le métier de comédien qu’il découvre les rappeurs auxquels il va s’associer, Youma et Panza. « Nous sommes tous trois issus d’une école de comédiens. Les 400 coups est un groupe dont le thème porte sur le cinéma. On prend © DR des titres de films et suivant ce que nous inspirent le sujet ou les personnages, on fait une chanson. Nous avons finalisé l’an dernier un premier album de douze titres qui s’appelle Nos nuits sont plus belles que vos jours, et nous travaillons sur le prochain. On a aussi des projets de courts métrages, car nous voulons mettre à profit toutes nos compétences de comédiens, chanteurs, graphistes. Le projet à moyen terme est de créer un opé-rap ». François a écrit plusieurs textes de rap, il a réalisé la pochette du premier album, il est loin d’être maladroit comme dessinateur et a même conçu une sculpture pour les besoins d’un spectacle du Conservatoire d’art dramatique. Les 400 coups ont joué plusieurs fois à Marseille, à l’Affranchi, au Molotov et au Mama Shelter, ainsi qu’au Bus à Martigues en mars dernier. Autant dire que l’ennui, François ne connaît pas. // M.M. – Pour visionner le clip des 400 coups : www.youtube.com/watch?v=ZBmnXSAyvU8 Arthur Mione Le photographe solitaire Un lendemain de pluie, une rue déserte, armé de son appareil photo, Arthur Mione fait des miracles. Photographe dans l’âme, il s’est découvert une passion pour cet art voilà plus de 40 ans, mais ne s’est pourtant mis au numérique que depuis 7 ans. « Et par obligation, précise-t-il. © François Déléna Parce que je me suis fait voler mon matériel argentique. Avec le numérique je n’arrive pas à retrouver le même éclat des couleurs. Et puis développer ses photos, c’était toujours un moment particulier. Il y avait les odeurs, le toucher, le plaisir lorsque la photo apparaît dans le bac. » Pourtant la photo n’est pas son métier. En effet, Arthur Mione était technicien à la raffinerie BP où il a rejoint tout de même le club photo. « J’ai appris à poser un regard différent sur le paysage. » Et cela se traduit dans ses prises de vue. Des clichés de paysages urbains, pour la plupart retravaillés à l’aide de logiciels photo, que l’on confondrait presque avec des peintures. « Je travaille un peu comme un peintre. Lorsque je regarde un paysage, je le vois déjà comme un tableau accroché. » Et si le résultat se veut souvent saisissant, voire déconcertant, c’est parce qu’Arthur Mione met beaucoup de lui-même dans ses clichés. « Je suis assez solitaire. Je recherche perpétuellement des atmosphères particulières comme les lendemains de pluie. Pareil pour le ciel. J’aime le ciel bleu mais pas sur mes photos. Je préfère des ciels tourmentés. » Depuis le mois de mars, la passion du photographe lui a ouvert de nouvelles portes, comme celles de la présidence du club photo de Martigues. // G.S. 12 REFLETS I DÉCEMBRE 2014 Jeunesse UNE AIDE POUR PASSER LE BAFA La Ville a décidé de financer pour partie les jeunes désireux d’obtenir ce fameux brevet d’aptitude pour l’animation © Frédéric Munos Les enfants du centre de loisirs de la Maison Pistoun, en activités accrobranche. Lors du conseil municipal du 14 novembre, la municipalité a lancé un dispositif d’aide au financement pour les jeunes désireux de passer leur Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (BAFA). Ce diplôme, accessible à partir de 17 ans, s’obtient en trois étapes : la formation de base, qui coûte de 408 à 552 euros ; un stage pratique de 14 jours qui peut se faire en centre aéré, en centre de loisir, en colo ou autre ; puis un stage d’approfondissement dont le coût peut s’élever jusqu’à 493 euros. Les jeunes peuvent obtenir certaines aides de la part du Conseil général et de la Caf, en fonction du quotient familial pour la formation de base, plus 150 euros du CG et 90 de la Caf en approfondissement. Mais cela reste onéreux et décourage les bonnes volontés : « Il existait une bourse il y a deux ans, mais depuis sa suppression on a vu le nombre de candidats décroître », explique Véronique Lauraire qui, à la Maison de NotreDame des Marins, aide les jeunes à monter les dossiers BAFA. Or, ce diplôme sert de tremplin pour les jeunes : « C’est une bonne approche pour aborder tous les métiers relatifs à l’enfance, ça les aide à s’orienter, à se révéler. L’apprentissage de l’encadrement leur donne confiance en eux, il y a toujours un apport bénéfique dans cette formation », ajoute Véronique Lauraire. C’est cet aspect qui a incité la municipalité à appuyer les jeunes en finançant la première étape d’un BAFA à hauteur de 150 euros, et 50 euros pour l’étape approfondissement. L’élue déléguée à la jeunesse, Linda Bouchicha, a présenté ce point en conseil municipal en disant : « Ce diplôme constitue un premier pas vers la responsabilisation, le travail en équipe, les premiers jobs d’été. Dans le cadre d’un projet professionnel en animation, ce peut être une première démarche vers un emploi stable ». Ce qui a été le cas pour Soraya Brima, responsable du Centre de loisirs à la Maison Pistoun : « Je me suis formée en centre aéré, et j’ai obtenu mon BAFA avant de poursuivre avec l’Association pour l’animation des centres sociaux. On a souvent des stagiaires ici, et la formation pratique les met vraiment en situation réelle. » À la Semovim, Bouzid Bessahraoui, responsable d’animation, signale que le service reçoit environ 48 demandes par an pour des stages pratiques Bafa en centres aérés, essentiellement de la part des filles. // MICHEL MAISONNEUVE Pour tout renseignement, Service jeunesse : 04 42 41 63 77. LA VILLE Environnement DES PALMIERS À SUIVRE DE PRÈS vite dit Les propriétaires doivent être vigilants face à deux ravageurs : un papillon et un charançon rouge Sciure sur le haut du stipe, perforations des palmes sont deux des symptômes qui témoignent de la présence du papillon « palmivore ». Le Paysandisia archon, originaire d’Amérique du sud et introduit en Europe par des importations de palmiers, est arrivé jusqu’à chez nous. « Il s’est progressivement développé, plus particulièrement ces deux dernières années, constate Patrice Boyer, agent de prévention des Espaces verts. Près de 40 particuliers nous ont contactés. » Ce sont les larves de ce papillon qui grignotent le cœur du palmier. Sinon par l’observation, impossible de se rendre compte de la présence de ces ravageurs avant qu’ils ne se transforment en un papillon, que l’on peut voir voler en juin, juillet et août. « L’année dernière, on a été envahi », témoigne un habitant des Laurons. Un réflexe : contacter les Espaces verts ou un professionnel. Si l’état de l’herbe (car le palmier n’est pas un arbre, mais une herbe géante !) ne nécessite pas d’abattage, © F.M. Enquête publique © François Déléna plusieurs traitements peuvent être mis en place. « Nous privilégions la lutte biologique, explique l’agent de prévention. Elle consiste à appliquer un vers microscopique qui vient parasiter les larves. » Une technique appliquée en 2015 aux palmiers de la commune, sur les plages de Ferrières, du Verdon et quai des Anglais, en prévention de l’attaque d’un autre nuisible qui a fait son apparition chez nous en 2013 : le charançon rouge. Les propriétaires ont l’obligation de se signaler auprès des Espaces verts et de la Fédération régionale des organismes nuisibles et d’appliquer un protocole strict pouvant aller jusqu’à l’abattage. « Les signes de la présence de cet insecte sont l’affaissement des palmes et leur sécheresse », explique M. Boyer. Le palmier n’étant pas une espèce endémique, autant privilégier la plantation d’autres végétaux ! // CAROLINE LIPS La révision du Plan d’occupation des sols et la mise en forme du Plan local d’urbanisme nécessitent une enquête publique. Elle se poursuit jusqu’au 18 décembre. Chaque citoyen peut faire part de ses observations et propositions, sur le registre d’enquête qui se trouve en mairie ou par courriel : [email protected]. Autre possibilité : s’adresser directement au commissaire enquêteur à la direction de l’urbanisme, les 3 décembre (8 h 30-12 h), 11(13 h 30-17 h 30), 16 (8 h 30-12 h) et 18 (13 h 30-17 h 30) POMPES FUNÈBRES - MARBRERIE ROC-ECLERC FAILLA POURQUOI UN CONTRAT OBSÈQUES ? permanences 24 h /24 • 7 j/7 Martigues HP 0813143 - Port-de-Bouc HP 081399 Un contrat prévoyance : un véritable témoignage d’amour pour vos proches 04 42 80 48 84 Bd du 14-Juillet • Martigues 04 42 40 12 32 RN 568 • Port-de-Bouc REFLETS I DÉCEMBRE 2014 13 VIVRE ENSEMBLE Musée Ziem CONSCIENCES, ORJOLES ET DEMOISELLES Ces noms révèlent des céramiques anciennes visibles au musée Ziem PUBS 12-2014_PUBS 12-07 12/11/14 10:01 Page24 © François Déléna « De terre et d’eau », c’est ainsi que s’intitule l’exposition proposée par le musée depuis le 22 octobre. Une fois n’est pas coutume, il ne s’agit pas de peinture. À l’origine de cette idée, la collection ethnographique de la Ville gérée par le musée Ziem : elle contient des céramiques vernissées déjà exposées en 2011. « Je me suis interrogée, explique la conservatrice Lucienne Del’Furia, sur ces poteries et leurs origines, les provenances, les types d’ateliers, les années de production ou leurs fonctions. Pour constater que bon nombre étaient semblables, voire identiques aux pièces de la collection du musée du Vieux Nîmes. » Il n’en fallait pas moins pour qu’une collaboration s’établisse entre les deux musées. Ainsi, près de 240 objets de la vie courante datant du XIXe et début XXe siècle ont exceptionnellement voyagé de Nîmes à Martigues. Ils ont principalement été fabriqués dans * Pour toute remise de vos anciennes lunettes de vue, bénéficiez d’un bon d’achat d’une valeur de 35 € pour l’achat d’un nouvel équipement complet optique en unifocal ( comprenant une monture et deux verres unifocaux à votre vue ) d’un montant minimum de 183 € ou de 65 € pour l’achat d’un nouvel équipement complet optique progressif ( comprenant une monture et deux verres progressifs à votre vue ) d’un montant minimum de 305 €à valoir pendant 12 mois à compter de la date d’émission, sur les montures « fabriquées en France ». Le bon d’achat est utilisable en une seule fois le jour de la remise de vos anciennes lunettes sur remise du coupon chez votre opticien Atol participant. Offre non cumulable avec les autres offres, remises ou promotions et soldes en cours, et avec les tarifs spéciaux conventionnés des organismes d’assurance maladie complémentaires partenaires d’Atol. Le montant de l’offre ne pourra être échangé contre une autre promotion ou contre le versement de la somme correspondante. Les montures ophtalmiques et les verres correcteurs sont des dispositifs médicaux, produits de santé réglementés qui portent, au titre de cette réglementation, le marquage CE. La liste des fabricants est disponible sur le site www.opticiens-atol.com et en magasin. Version d’août 2013. © Marc Forzi - retouches photo : Studio Della. 14 REFLETS I DÉCEMBRE 2014 le Gard qui, longtemps, a été une région importante pour des productions de qualité. « Parmi les manufactures qui se sont développées au XIXe siècle, confie Aurélien Gonzalez, médiateur culturel, une a perduré : Pichon Céramique à Uzès. On expose ici des “marbrées”, c’est à dire des terres mêlées dont l’atelier garde toujours le secret de fabrication. » Cette fabrique a gentiment complété l’exposition en prêtant une soixantaine de pièces contemporaines. Quel plaisir des les comparer avec celles réalisées 150 ans auparavant ! Les céramiques présentées sont pour la plupart issues de la vie de tous les jours, objets très proches de notre quotidien du XXIe siècle et en même temps si différents : lèches-frites ou daubières, grilloirs à café ou veilleuse tisanière, pichets “trompeurs”, crucifix, bains de siège (!) ; les “Demoiselles d’Avignon”, pots à eau au long col dont l’origine du nom se perd dans la nuit des temps ; les “consciences”... mais là, Patricia Souiller, médiatrice culturelle, peut nous éclairer : « Au départ, les “consciences” étaient utilisées par un Ordre mendiant au Moyen Âge. Ces récipients étaient conçus pour être attachés avec des cordes sur des ânes et les religieux allaient de porte en porte solliciter les particuliers pour des dons d’huile d’olive. En leur demandant de donner selon leur conscience ». // ULRICH TÉCHENÉ De terre et d’eau, jusqu’au 25 janvier 15. Renseignements au 04 42 41 39 60. © F.D. Tribunes Les textes de cette page réservée aux différents groupes du conseil municipal sont publiés sous la seule responsabilité de leurs auteurs. LA VILLE Groupe des élus du Front de gauche et partenaires Les changements climatiques liés aux activités humaines rendent urgent le besoin de nouveaux modes de transports alternatifs à l’automobile. La ville de Martigues a ainsi mis en place un service de navette fluviale inter quartiers, très apprécié. Sous l’égide du SMGETU, elle travaille aussi à la mise en place d’une navette trans-étang pour répondre à la forte croissance des déplacements entre les 2 rives de l’étang de Berre. Dans le cadre du service public, assurant tout à la fois qualité et régularité des prestations, sécurité des usagers et garantie du moindre coût, pour la collectivité comme pour le public. Une politique aux antipodes de celle qui conduit aujourd’hui la SNCM au dépôt de bilan. 8 ans après une désastreuse privatisation qui n’a servi qu’à gaspiller davantage d’argent public sans régler aucun de ses problèmes. La SNCM est d’abord un acteur essentiel du développement du Port, 4000 emplois directs et indirects, une réponse performante aux besoins du service public de continuité territoriale… Mais pour son actionnaire majoritaire, « la SNCM est le symbole des blocages que rencontre la France pour se réformer ». Tout est dit de la volonté des actionnaires, Etat compris, de livrer davantage l’organisation de notre territoire aux rapaces de la finance. Il n’est pas trop tard, un comité de soutien a été lancé par notre député maire G Charroux. Les Martégaux, attachés au service public, sauront encore une fois se mobiliser contre la casse de la SNCM et de ses emplois. Groupe des élus socialistes Europe écologie les verts Suite à l’annulation du PLU, la ville a engagé deux procédures : une procédure contentieuse visant à demander au conseil d’état un sursis à statuer de la décision de la Cour Administrative d’Appel de Marseille et un jugement sur le fond et une procédure d’élaboration du PLU par la remise à l’enquête publique du dossier d’origine. L’enquête publique se déroule du 17.11.2014 au 18.12.2014. Le rapport du Commissaire Enquêteur interviendra au mois de janvier 2015 et le conseil municipal pourra approuver ce document en février 2015. Nous pourrons donc délivrer de nouveau des permis de construire conformes au PLU début du 2e trimestre 2015. Dans l’attente, nous avançons sereinement sur des projets avec notamment quatre grands projets pour le quartier de l’Hôtel de Ville : le Pôle judiciaire dont le chantier de préparation du terrain a commencé, des logements, commerces, bureaux et gare routière y verront le jour prochainement. Autre grand projet, La Cascade à Jonquières où nous avons un devoir de réussite pour animer notre centre-ville. Cela doit se traduire par peu de logements au profit d’un véritable lieu de vie (restaurants, pub, salle polyvalente, enseignes attractives). En cette fin d’année, nous vous souhaitons de passer de belles fêtes et un Joyeux Noël. Sophie Degioanni, et Stéphane Delahaye, co-présidents du groupe PS – EELV Groupe FN/RBM 1/Conseils de quartiers : Lors de nos multiples implications dans les diverses réunions liées à la vie de nos citoyens, notamment les réunions de quartiers, nous nous sommes aperçus que les doléances des habitants étaient récurrentes. Ces dernières ne sont pas prises en considération dans leur majorité. En effet, il s’agit surtout de questions concernant des problèmes de circulation (vitesse excessive dans certains lieux), du ramassage des ordures ménagères, et surtout du problème de stationnement lié à un habitat croissant. Les élus de ces quartiers ont précisé qu’ils mettraient tout en oeuvre pour traiter un maximum de dossiers. Pour ce faire, il serait plus qu’opportun que ces élus rédigent et diffusent aux Martégaux les comptes rendus détaillés des questions posées ainsi que les actions correspondantes mises en place. 2/Budget : Contrairement à ce qu’a pu déclarer Mr le Maire lors du conseil municipal du 17/10/2014, nous confirmons que nous sommes pour la préservation des emplois et des centres culturels de la ville. Seulement, nous attirons l’attention de la majorité sur les dépenses qui continuent d’augmenter alors que les recettes se réduisent. Si elle continue à ce rythme, la majorité devra faire un choix entre suppression d’emplois et/ou augmentation des impôts ! 3/Blog : Nous avons le plaisir de vous informer de la création du blog de la section FN/RBM de Martigues. Vous pouvez vous y inscrire pour suivre nos publications : http://martigues-bleu-marine.com Groupe Martigues A’Venir La préparation de Noël occupera la majeure partie du mois de décembre. Cette fête judéo-chrétienne symbolise la joie, les cadeaux, la famille et le pardon. Nous souhaitons rappeler à la municipalité que Noël n’est pas une fin en soi et que les vacances d’hiver s’arrêtent le 5 janvier. Il serait bon, autant pour les Martégaux que pour les touristes, qu’animations et festivités ne s’arrêtent pas le 24 décembre mais bien le dimanche 4 janvier. Concernant l’ilot de la Cascade, nous nous souvenons que le projet municipal devait comprendre espaces commerciaux, logements, parkings et salle de spectacle. Plus d’un an après l’acquisition définitive de l’endroit, le projet ressemble de plus en plus à celui du Pôle Judiciaire de 2008 : une réflexion passive et attentiste quand les Martégaux attendent des décisions rapides ! Enfin, après un combat stérile et une proposition de Référendum inapplicable, la Métropole effraie toujours autant. Mais la peur n’empêche pas le danger. Martigues et ses édiles doivent opter pour une approche gagnant-gagnant. Ne plus s’enfermer dans l’idéologie pour commencer à nouer des alliances, des partenariats avec les différentes villes du pourtour de l’Étang de Berre. Martigues ne doit pas se retrouver isolée et se contenter des miettes ou des projets dont personne ne voudra au sein du Conseil Métropolitain. Il en va de la responsabilité des élus de défendre les intérêts de notre ville car l’avenir peut nous réserver des surprises. Bonnes ou mauvaises. © Frédéric Munos Le prochain Conseil municipal se déroulera en séance publique, le vendredi 12 décembre à 17 h 45 en mairie. REFLETS I DÉCEMBRE 2014 15 L’ACTU DES CHANTIERS L’île DES PAVÉS ET DES GRILLES RUE EUGÈNE PELLETAN © Frédéric Munos Depuis le début du mois de décembre, des travaux de réfection ont commencé dans la rue Eugène Pelletan, située dans le quartier de L’île. L’endroit présentait de nombreux problèmes d’affaissement et de fissures dus à l’ancienneté de la voirie. Quatre mois de travaux et un coût de 155 000 euros seront nécessaires à ce remplacement de revêtement sur les quatre-vingt dix mètres que compte la rue coincée entre le quai Toulmond et la rue des Cordonniers. Suite à ces travaux, la rue Eugène Pelletan revêtira la même apparence que d’autres rues du quartier telles que celle des Cordonniers, de La monnaie ou bien encore la rue Jeannin, qui ont été agrémentées de bandes latérales structurantes en pavés. Ces bandes positionnées sur les cotés et au centre de la voie ont pour objectif d’améliorer l’aspect esthétique du site. La bande centrale, telle une rigole, permettra aussi l’écoulement des eaux de pluie qui jusqu’ici se répartissaient et ruissellaient dans les rues perpendiculaires. Cet écoulement se fera désormais dans le canal grâce à la création d’un réseau pluvial et de l’implantation de multiples grilles de caniveau. À terme, toutes les rues de L’île prendront cette apparence au fil des chantiers de réfection de voirie menés dans le quartier. // SOAZIC ANDRÉ vite vu Boulevard du 14 Juillet UN TROTTOIR REMIS À NEUF © F.D. Des trottoirs agrandis © François Déléna « Quand on marchait, il fallait regarder où on mettait les pieds à cause des dalles qui avaient bougé ! » Antoinette emprunte quotidiennement le boulevard du 14 Juillet. Habitante du quartier du Grès, elle vient faire ses courses au petit supermarché à l’angle du boulevard Allende. C’est d’ailleurs de cet endroit qu’ont commencé les travaux de réfection en novembre dernier. Les usagers serpentent depuis entre les grillages et les machines… « Mais c’est pour la bonne cause », ajoute la riveraine. Le trottoir était accidenté et déformé par les racines des arbres. Les grosses dalles qui constituaient la voie étaient devenues glissantes 16 REFLETS I DÉCEMBRE 2014 et dangereuses. Après un décroutage du trottoir jusqu’au boulevard Joliot-Curie, un revêtement en béton désactivé sera posé, le tout agrémenté de neuf bancs, de nombreuses jardinières et d’un réseau d’arrosage jusqu’ici inexistant. Pour des raisons de sécurité, le passage piéton devant le marchand de journaux (placé à la sortie du virage entre la rue du colonel Fabien et le boulevard du 14 Juillet) sera déplacé de près de dix mètres et sera dorénavant situé dans la continuité de la rue de Verdun. Ces travaux dont le coût s’élève à 110 000 euros prendront fin en milieu de ce mois de décembre. // SOAZIC ANDRÉ Le boulevard Voltaire, dans le quartier de Boudème, va voir ses cheminements piétonniers remis aux normes. Trop étroits, les trottoirs (côté est) vont bénéficier d’un élargissement considérable, notamment pour permettre le passage des personnes à mobilité réduite. Cette réfection impliquera donc un rétrécissement de cette voie à sens unique. La voirie sera refaite dans son ensemble. Le stationnement sera lui aussi réorganisé, avec le positionnement en chicane de la vingtaine de places proposées. Les Laurons La Ville a réalisé des travaux de sécurisation sur l’un de ses terrains attenant le quartier d’habitations situé aux Laurons, rebaptisé « Lotissement des pigeons » par ses habitants, en conflit avec leur entrepreneur. Quatre-vingt mètres de grillage ont été posés sur ce qui ressemble à un petite falaise haute de neuf mètres de haut, afin d’éviter les chutes de pierres sur les habitations en contrebas. VIVRE ENSEMBLE / REPORTAGE TRIBUNAL D’INSTANCE La justice du quotidien Les travaux préparatoires à la construction du pôle judiciaire ont démarré sous le viaduc. Le tribunal d’instance de L’île, à l’étroit dans son bâtiment de la fin du XVIIe siècle, devrait y déménager fin 2017. Focus sur cette juridiction de proximité « Caroline lips // François Déléna SUR LE VIF « Jusqu’où le juge d’instance peut-il aller pour orienter la partie la plus faible, non représentée par un avocat, tout en restant objectif ? C’est tout le dilemme. Cette proximité, ce rapport d’échange avec le justiciable, c’est aussi ce qui fait l’intérêt de ce métier », Catherine Leroi, vice-présidente du tribunal d’instance de Martigues » A u rez-de-chaussée du tribunal, la salle d’audience donne sur la rue de la République. Lorsque la fenêtre est ouverte, les passants peuvent jeter un œil indiscret sur la séance en cours. La procédure est publique, qui veut y assister peut prendre place sur les bancs faisant face au juge et à son greffier, aux côtés des justiciables. Ce jour-là, tous se présentent pour défendre leur dossier de surendettement. Un domaine pour lequel le tribunal d’instance est compétent et qui représente la grande majorité de son activité, avec les litiges liés aux baux d’habitation. Les affaires se succèdent et les histoires individuelles se ressemblent, à l’image de ce couple d’époux, parents de quatre enfants. Il fait l’objet d’une procédure de rétablissement personnelle après avoir contracté des crédits à la consommation pour un montant total se chiffrant à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Calculette à la main, la juge et vice présidente du tribunal d’instance de Martigues, Catherine Leroi, tente de comprendre la situation, les ressources et les dépenses 18 REFLETS I DÉCEMBRE 2014 de la famille. Elle pose des questions, prend le temps de discuter directement avec les justiciables. « Tout ce qui est lié à la crise économique et à la perte d’emploi, dans le contexte très industriel du territoire, frappe de plein fouet la juridiction », souligne la magistrate. Le TI de Martigues est également compétent pour la plupart des petits contentieux civils de la vie de tous les jours, pour des affaires liées à la consommation, aux accidents de la circulation, à des violences ou des dégradations volontaires... « Le tribunal d’instance, c’est la justice du quotidien », résume Catherine Leroi. Éviter le passage devant le juge Il gère les tutelles, les PACS, environ 900 par an. « C’est le service le plus utilisé, constate Aurélie Soury, la directrice de greffe. Le tribunal de Martigues a une activité importante, qui a justifié le fait qu’il n’ait pas été supprimé au moment de la réforme de la carte judiciaire. » Cinq juges et treize fonctionnaires, La salle d’audience du tribunal d’instance est installée au rez-de-chaussée du bâtiment qui abritait l’ancienne mairie de Martigues. agents administratifs et greffiers, font fonctionner cette justice de proximité avec l’aide bénévole des conciliateurs de justice. Ils constituent un mode alternatif de règlement des conflits pour de petits litiges dont le montant n’est pas très important, et qui évite le passage devant le juge (Cf. Encadré). « Au lieu de le régler, cela peut cristalliser le conflit, estime la vice-présidente. L’application stricte du droit n’est pas forcément bien ressentie. » Une dizaine de conciliateurs travaillent dans les communes du ressort judiciaire du TI de Martigues, de Marignane à Saint-Chamas, en passant par Ensuès. Marie-Odile Khalfi Bonnefoy est le seul conciliateur du canton de Martigues. Tous les mardis après-midi, elle assure une permanence à la Maison de la justice et du droit. Retraitée d’un service juridique, elle avait envie « d’apporter sa pierre à l’édifice de la paix sociale ». « L’essentiel des situations concerne des problèmes de voisinage, de téléphonie mobile, de restitution de caution, énumère-t-elle. Par l’écoute, le bon sens, il faut tenter d’apaiser les tensions et l’agressivité, trouver une solution commune aux deux parties qui évitera l’action en justice. » « Les problèmes de voisinage ont toujours existé », souligne Edwige Chevallier, la plus ancienne des greffières, arrivée au tribunal de Martigues en 86, quelques années après l’installation de la juridiction dans le bâtiment qui abritait jusque-là la mairie. « J’ai un lien affectif avec cet endroit. Il n’est pas fonctionnel, mais c’est notre grande maison », confie-t-elle. Un escalier en colimaçon desservant les services des étages, inaccessibles aux personnes à mobilité réduite, une salle d’audience pas vraiment adaptée et des locaux exigus, le projet de pôle judiciaire qui regroupera le TI, la Maison de la justice et du droit et le tribunal des prud’hommes est très attendu par les personnels. Des travaux préparatoires viennent de débuter, dans la continuité des anciens terrains de tennis des Salins. D’ici 2017, un bâtiment de 2500 m2 verra le jour. « Je devrais avoir pris ma retraite », conclut Edwige. ÊTRE CONCILIATEUR Le TI de Martigues recherche des conciliateurs de justice. Ces bénévoles, qui règlent de petits litiges civils et commerciaux de façon rapide et gratuite, doivent être majeurs, jouir de leurs droits civiques et politiques, n’être investis d’aucun mandat électif, ne pas exercer d’activité judiciaire, justifier d’une expérience en matière juridique d’au moins trois ans. CV, lettre de motivation et justificatifs doivent être adressés au TI de Martigues, place de la Libération. 04 42 13 50 24 REFLETS I DÉCEMBRE 2014 19 VIVRE ENSEMBLE / REPORTAGE DOUX ET SALÉ À LA FOIS La Camargue de Ponteau De la centrale EDF, on ne connaît que l’aspect industriel et les cheminées rayées visibles à des kilomètres ! Ce que l’on sait moins, c’est qu’elle cache en son sein une végétation rare et protégée. De jolies petites fleurs acclimatées à ce que certains ont surnommé le « petit delta du Rhône » « Soazic André // Frédéric Munos SUR LE VIF « Le site est fermé au public car cela fait partie des exigences de l’arrêté préfectoral. Mais nous avons aussi un devoir de faire découvrir la richesse de ce site à la population locale, dans le cadre d’événements nationaux comme la Fête de la nature ou des manifestations organisées par EDF. » Guillaume Callewaert, directeur de la centrale » C’ est un coin de verdure où coule un cours d’eau appelé la Réraille, non loin de la plage des Laurons, dans le vallon des Rénaïres. Des orchidées violettes et roses dansent dans le vent contre des brins d’hélianthèmes jaunes où virevolte un cœur copulatoire d’Agrion de mercure… comprenez une libellule. Certains nomment cet endroit le « petit delta du Rhône » : « Nous sommes dans un contexte deltaïque avec une rivière qui est en contact avec la mer, explique Victor Canut, géomorphologue. Cela donne une végétation qui doit s’adapter à ce milieu qui résulte d’un mélange d’eau salée lors de coups de mer ou de tempêtes et puis d’eau douce avec le cours d’eau qui déborde lorsqu’il y a de grosses averses. Mais la Réraille ne coule pas toujours de façon régulière car comme on l’a dit, elle est soumise aux fluctuations des pluies. La végétation doit faire face à de grandes périodes d’aridité et il n’y a que certaines espèces qui peuvent survivre dans ces conditions. » Cet endroit, 20 REFLETS I DÉCEMBRE 2014 long d’un kilomètre, est situé au beau milieu des cinquante-cinq hectares que compte la réserve foncière de la centrale EDF. Lors des grands travaux de rénovation de la centrale thermique à flamme débutés en 2007, qui ont nécessité l’implantation d’un pipeline au beau milieu du vallon, un recensement de la flore et de la faune environnante a été effectué sur le site. Depuis, onze hectares de terrain ont été placés sous arrêté préfectoral de protection de biotopes. Cette zone maintenant interdite au public s’étend de la calanque des Rénaïres jusqu’à la voie de chemin de fer : « EDF s’est engagé depuis pas mal de temps dans la préservation des sites qui l’entourent, explique Guillaume Callewaert, le directeur de la centrale. Le passage au gaz, qui s’est effectué de 2008 à 2013, s’inscrit dans cette démarche. Notre centrale est passée de 750 à 930 mégawatts avec un procédé plus rapide et réactif. On émet deux fois moins de CO2, huit fois moins d’oxyde de Peu visitée, la calanque des Rénaïres et ses environs offrent un paysage atypique mêlant nature sauvage, industrie et cabanons. soufre, nous n’émettons plus de poussière, plus de soufre et les nuisances sonores ont été réduites de manière significative. » Une petite Camargue Depuis 2009, le site est surveillé par le Conservatoire d’Espaces Naturels de Provence-Alpes-Côte d’Azur (CEN Paca). Cette association à but non lucratif et reconnue d’utilité publique œuvre pour la préservation du patrimoine naturel régional. Elle intervient régulièrement sur le site de Ponteau et organise chaque année un comité de surveillance composé de membres de la SPNE ( voir encadré), de la centrale et de la Ville. Les actions en cours sur le site sont décidées pour mener à bien la préservation de cette petite Camargue où s’épanouissent, de mars à juillet, une quinzaine d’espèces remarquables, rares et protégées aux niveaux régional et national : des crypsides piquants, des ophrys bertolini, des provincialis, de l’aïl en panicule des salines, de la saladelle de Girard ou bien encore du bugrane sans épines : « Il est peu connu du grand public mais est assez renommé dans le monde restreint des botanistes et ce depuis le XIXe siècle, explique Bénédicte Meffre, chargée de mission au sein du CEN. C’est une végétation typique des milieux salés, cependant on retrouve cette herbe vert clair typique d’un milieu d’eau douce. Cet équilibre peut sembler instable mais en fait pas du tout car la végétation a su s’adapter à ce mélange particulier et du fait que le site soit sur la réserve foncière de la centrale, il n’a pas subi la pression urbaine qui touche l’ensemble du littoral. » Cette petite Camargue si proche et en même inaccessible nous démontre, une fois de plus, que pour protéger la nature, il faut nous éloigner, nous les hommes ! POISSONS ET ABEILLES Les bénévoles de l’association Sensibilisation Protection Nature et Environnement mènent trois actions sur le site de la centrale EDF de Ponteau. L’implantation de six ruches, la production de miel et l’observation des abeilles. La sauvegarde de la pinède environnante avec la lutte contre les chenilles processionnaires. Le nettoyage de la rivière et la réintroduction de poissons d’eau douce afin de recréer l’écosystème originel. [email protected] 04 42 49 37 38 11 rue des Serbes REFLETS I DÉCEMBRE 2014 21 VIVRE ENSEMBLE MARTIGUES LA SPORTIVE ! DANS LE GRAND BAIN ! Martigues Natation a reconstitué ses effectifs depuis la réouverture de la piscine. Le club a trouvé sa vitesse de croisière Renaître de ses cendres pour un club de natation n’est pas banal, c’est pourtant le cas de Martigues Natation depuis 2012. Le temps des travaux de rénovation du bassin martégal, le club était tombé à une quarantaine d’adhérents, faute de lieu pour pouvoir nager. « Nous avons souhaité à ce moment-là, conserver un noyau de jeunes, affirme Patrick Baldelli, le directeur sportif. Ces poussins et benjamins sont aujourd’hui en catégorie minime ou cadet, notre réservoir de nageurs arrive à maturité. » Fondé en 1974 par l’ancien directeur de la piscine Robert Imbert, deux ans après l’ouverture de l’installation, Martigues Natation s’est véritablement structuré dans les années 1990 avec l’arrivée de Patrick Baldelli, professeur en provenance du Cercle des nageurs de Marseille. Ce dernier a amené dans ses bagages sa rigueur et ses méthodes d’entraînement. Si le club est aujourd’hui familial, la compétition est un des objectifs avoués en particulier pour les jeunes. En tout, Martigues © Frédéric Munos Soir d’entraînement pour les nageurs de Martigues Natation à la piscine municipale, les lignes sont bien occupées. Natation compte près de 500 licenciés pour de la natation, mais également de l’aquagym. Une discipline plébiscitée à Martigues, avec pas moins de 200 inscrits et une douzaine de créneaux chaque semaine. La section adulte vient compléter le tableau aquatique, on © Frédéric Munos 22 REFLETS I DÉCEMBRE 2014 nage le soir à la piscine pour son plaisir à partir de 21 h 30. Un club famille et compet’ La taille du club est conditionnée par celle de la piscine et du bassin, les créneaux et les lignes de natation sont aujourd’hui bien remplis ! Côté encadrement, six moniteurs, tous diplômés d’État, figurent dans les effectifs. La bonne santé du secteur aquagym, avec le public au rendez-vous, permet au club de financer ses participations aux compétitions. Chez les jeunes, ils sont donc 150 à concourir dans la région et en France. « Les familles viennent d’abord inscrire leurs enfants pour l’apprentissage, mais ce sport complet demande de la rigueur, des valeurs d’endurance, c’est parfait pour des jeunes, commente le directeur sportif, la compétition vient ensuite. » Cette année, les résultats sont au rendez-vous, Martigues Natation a remporté les interclubs chez les jeunes dans la région ! Une mention spéciale est à décerner à un quatuor d’adolescents : Anthony Baldelli, Maxime Guillerault, Titouan Guillerot et Henri Hocquet, qui se sont classés 3e, à Mulhouse aux championnats de France minime dans le relais 4 fois 100 mètres nage libre. Une vraie performance, quand on sait que les places sur le podium sont le plus souvent trustées par des équipes bien plus huppées au niveau national. Au Martigues Natation, la relève pointe déjà son nez. // DIDIER GESUALDI Martigues Natation Téléphone du Club : 06 98 59 78 11 SPORT LES COUREURS DE DEMAIN Le Martigues sport cyclisme relance son école de vélo cette année, grâce au VTT Jusque-là encadrée par des coureurs bénévoles du club, l’école de vélo s’est dotée cette saison d’un éducateur spécialement dédié à l’encadrement des enfants de 8-12 ans. Pendant près de deux heures, les mercredis après-midi et samedis matin, les petits sillonnent, non pas les routes, mais les pistes de VTT du parc de Figuerolles. « La pratique du vélo de route est assez dangereuse pour les enfants, souligne Antonin Marecaille, le nouvel éducateur du club et aussi l’un de ses 120 membres. Le VTT est plus ludique, plus technique. » Moins monotone en effet de descendre à fond des sentiers de colline que de tourner en rond sur une piste. Le VTT est l’appât, mais l’idée est bien d’amener progressivement les novices vers le vélo de route. « À la base, nous sommes un club routier, rappelle l’éducateur. L’idée est de former les futurs coureurs du © DR Le FCM en Guyane © Frédéric Munos Martigues sport cyclisme, en son sein, dès le plus jeune âge. » Seule condition pour se lancer : disposer de son propre VTT. Le MSC offre la première année de licence et une tenue à ses jeunes adhérents. Les plus motivés se verront prêter de petits vélos de route à essayer sur la piste du vélodrome de Port-deBouc. « C’est sérieux, mais il faut que ça reste un plaisir, insiste Antonin Marecaille. On aime aussi le vélo pour l’ambiance, la notion de groupe. C’est un peu l’école de la vie. » Les enfants qui le souhaitent pourront participer à des compétitions et notamment à l’épreuve qui leur est réservée lors de la traditionnelle course organisée chaque année par le club en juin : la Ronde vénitienne. // CAROLINE LIPS Contact école de vélo, MSC : 06 95 57 76 26 PALMARÈS SPORTIF : LA PHOTO DE FAMILLE © François Déléna La traditionnelle cérémonie de remise des récompenses du Palmarès sportif de Martigues s’est tenue mi-novembre sous La Halle. Parenthèse et moment de fête dans la vie sportive locale, le rendez-vous permet, depuis cinquante ans, de célébrer l’ensemble des athlètes de EN BREF la ville. Du plus petit niveau local au plus haut international, l’important reste bien de participer. Jeunes arbitres, dirigeants bénévoles, mais aussi les résultats de sportifs en équipes et en individuels sont mis en avant. Une mention spéciale est évidemment accordée aux très hautes performances enregistrées dans l’année. La « rugbywoman » Marine De Nadaï, qui a fait ses premiers pas avec les Diables rouges et évolue aujourd’hui avec l’équipe de France, comme Gilles Coustellier, à nouveau champion du monde de VTT Trial, ont eu droit à leur standing ovation. « C’est bien entendu votre réussite que nous souhaitons applaudir, mais aussi vos qualités morales et votre sens de l’effort qui vous ont permis d’accéder aux plus hauts niveaux. C’est un magnifique exemple pour l’ensemble des sportifs », déclarait à leur attention le député-maire, Gaby Charroux. En tout, 699 sportifs et 46 associations sportives ont été récompensés. // DIDIER GESUALDI Pour la 3e fois, le FCM a disputé le 7e tour de la Coupe de France en Guyane. Il s’est imposé 3-0 face à Macouria. L’occasion pour les Martégaux de retrouver un ex « Sang et or » : Étienne Edwige, milieu de terrain de 76 à 78, alors que le FCM évoluait en Ligue 2. © F.M. Le MHB ne lâche rien Après un début de saison compliqué, 4 défaites en autant de rencontres, le MHB a redressé la barre avec une première victoire dans le Var face à Saint-Raphaël (29-40) et un match nul contre Grenoble. Les hommes de Stéphane Clémençon retrouvent la gagne. © F.D. Challenge relevé L’édition 2014 du Challenge Maritima s’est terminée avec l’Escapade d’Ensuès. Chez les hommes, la 1re place du podium revient à Bastien Greco. Chez les femmes, elle est pour Sandrine Coullet-Dela-Casa. RDV en mairie le 17 décembre à 18 h 30 pour la remise des prix. REFLETS I DÉCEMBRE 2014 23 QUARTIERS AU QUOTIDIEN QUOTIDIEN Inter-quartiers Willkommen à Martigues page 25 La Couronne/Carro Une nouvelle résidence // La place s’ouvre aux touristes page 26 Canto-Perdrix Des couleurs sur la place page 27 Lavéra Le conseil de quartier en questions // Les journées de la solidarité page 28 Notre-Dame des Marins Vive les sorcières ! page 29 Croix-Sainte Le trafic en question page 30 Touret de Vallier/Figuerolles Rives Nord de l’étang : le nouveau conseil de quartier page 30 Saint-Pierre L’église mise en sommeil page 31 Noël, la solidarité persiste Dans les quartiers, partout en ville, Noël reste un moment d’élan vers les autres, les plus démunis en particulier. Ici, le Secours catholique et d’autres associations ont agi pour un meilleur partage © François Déléna INTER-QUARTIERS WILLKOMMEN À MARTIGUES Une vingtaine de jeunes Allemands ont découvert la vie à la provençale. En avril, les Martégaux participant à l’échange se rendront à Düsseldorf À l’initiative de la Maison de quartier de Paradis Saint-Roch, plusieurs adolescents du quartier, mais aussi des Maisons Jacques Méli et Jeanne Pistoun, on participé à un échange culturel avec des jeunes Allemands de Düsseldorf. Durant cinq jours, les ados ont appris à se connaître au sein du centre Le Pescadou à La Couronne. « Le choix de ce lieu n’est pas dû au hasard, souligne Karim, en charge du projet d’échange. On tenait à être en bord de plage pour leur montrer notre patrimoine littoral parce qu’eux ne connaissent pas trop la mer. » Une chance supplémentaire pour les visiteurs puisque l’eau, en octobre, avoisinait les 20°. Et pour les intégrer pleinement dans la culture française et les initier plus particulièrement aux us et coutumes martégaux, les jeunes Français leur ont concocté un programme de premier choix : visites de Martigues, de Marseille, activités linguistiques et sportives, mais aussi découverte de la gastronomie. « Au départ, nous avions des craintes sur la rencontre, poursuit Karim. Mais finalement cela se passe très bien. Les jeunes ont © François Déléna Durant les quatre jours d’échange, des jeux étaient organisés pour apprendre le français et l’allemand. rapidement cassé les barrières de la langue. Ils arrivent très bien à cohabiter. » En effet, entre Français et Allemands l’ambiance est plutôt détendue et bon enfant. « On arrive à se comprendre, explique Yacine. On communique à travers le sport. Ils sont plutôt sympas. Au début ils étaient assez timides, c’est nous qui sommes allés vers eux. © François Déléna Maintenant ils sont habitués à nous et il y a une bonne entente. » Un voyage en Allemagne Tous les matins, le réveil se voulait tonique au centre du Pescadou avec une activité sportive pour l’ensemble des ados, s’ensuivait une séance d’apprentissage linguistique sous forme de jeux. « Ce n’est pas un séjour linguistique, mais bien un échange culturel », précise Karim. La nuance réside dans le fait que ni l’un ni l’autre groupe n’avait l’objectif d’apprendre la langue de l’autre, mais simplement de se découvrir. Les jeunes Martégaux ont été plutôt impressionnés :« Ils sont très matures par rapport à nous, constate Anaïs. Ils n’ont pas l’esprit de clan comme nous. Ils sont très solidaires, ils s’adaptent facilement et surtout ils n’ont pas de préjugés. C’est une expérience culturelle très enrichissante. Nous ce qu’on veut, c’est leur montrer qu’on est sociable, agréable, et qu’on peut passer de bons moments ensemble. Bref, on veut qu’ils passent un bon séjour à Martigues. » Au mois d’avril, ce sera au tour des jeunes Martégaux de découvrir Düsseldorf. D’ici là, une correspondance entres les deux groupes sera sans doute établie. // GWLADYS SAUCEROTTE SUR LE VIF « Cet échange est une grande opportunité. J’ai découvert une autre culture et j’ai partagé la mienne. Ces quatre jours m’ont permis d’évoluer, de grandir. J’ai appris quelques bases d’allemand mais pas seulement. Leurs préoccupations sont les mêmes que les nôtres. On verra comment cela se passera à Düsseldorf, ça devrait être bien. » Dounia, une participante. REFLETS I DÉCEMBRE 2014 25 Nadine San Nicolas LA COURONNE/CARRO Présidente du Conseil de quartier de La Couronne UNE NOUVELLE RÉSIDENCE La petite vigie a été inaugurée. Certains y habitent depuis l’été © Frédéric Munos La construction du programme immobilier de la Sémivim a démarré en 2010. Il a été inauguré le mois dernier, mais certains locataires ont emménagé depuis l’été. « C’est extraordinaire, s’extasie Séverine, nouvelle habitante. La situation de la résidence est exceptionnelle. On a l’impression d’être en perpétuelles vacances. » En effet, face à la mer, la résidence de La petite vigie offre un cadre idyllique à ses habitants et surtout se confond avec le paysage. « Nous avons voulu respecter l’architecture des pavillons alentour, confie Alain Khélif, l’architecte du programme. C’est aussi pour cette raison que l’immeuble ne monte pas très haut. » La résidence se compose de 18 appartements du T2 au T4, dont deux entièrement équipés pour recevoir des personnes à mobilité réduite. « La Sémivim fixe des objectifs de qualité très difficiles à atteindre, poursuit l’architecte. Il faut être vigilant au niveau des matériaux que l’on utilise et surtout avoir une mise en œuvre irréprochable. » Au final, malgré quelques mois de retard, la toute nouvelle résidence de La petite vigie fait l’unanimité. « C’est simplement superbe, se réjouit Nicole, une habitante. Les appartements sont beaux, confortables. L’endroit est calme et le voisinage à l’air très sympathique. » Et question prix, le montant des loyers est plus qu’avantageux. « Pour notre T4 avec jardin, nous payons 600 euros. Cela nous coûterait le double dans le privé, estime Séverine. C’était inabordable. Là nous pouvons rester dans le quartier. » D’autres logements (96) à caractère social sont actuellement en cours de construction du côté des Rayettes. « Et ce ne seront pas les seuls, a affirmé le député-maire Gaby Charroux. La demande est importante, d’autres projets sont dans les cartons de la Sémivim. » // GWLADYS SAUCEROTTE et aussi... Des lotos Le 20 décembre, le comité des fêtes et du patrimoine de Carro organise un loto, à 16 h, à la Maison de Carro. Le 21 décembre, c’est l’AS Martigues sud qui organise son loto. Rendez-vous à 16 h à la salle polyvalente de La Couronne. Le blog s’étoffe Le blog de Caroline Noisel sur Carro a de nouvelles rubriques. Notamment un onglet « Coup de projecteur sur… » qui met l’accent sur une animation ou une personnalité de Carro et un onglet « Clin d’œil » qui donne des informations sur certains événements et manifestations. Carro n’aura plus de secrets pour vous. carrocotebleue.wordpress.com/ LA PLACE S’OUVRE AUX TOURISTES La place Griscelli devrait être bientôt réaménagée et un point information tourisme créé Début janvier, les travaux devraient commencer sur la place Griscelli. Destinée au parking et deux fois par semaine au marché, cette place va être entièrement réaménagée pour le confort de tous. Dans un premier temps, une continuité piétonne sera créée depuis le chemin des carrières jusqu’au chemin de la gare avec une bande végétalisée. Quinze platanes seront plantés. « Ces travaux comprendront la réfection totale du parking, explique Sébastien Brunner, du service voirie et déplacement. Il faudra compter environ quatre semaines de travaux. » L’éclairage public sera lui aussi refait, avec la mise en place de nouvelles lanternes devant les 26 REFLETS I DÉCEMBRE 2014 commerces et le remplacement de certaines par des Leds. La sanisette va être maintenue, elle sera déplacée pour permettre la création d’un point info, réclamé depuis longtemps par les habitants. « On va garder les murs de l’actuel arrêt de bus et les agrandir, explique Didier Cerboni, directeur de l’Office de tourisme. Ce sera un bâtiment d’environ 30m2 avec une ouverture sur la rue Griscelli, très fréquentée par les touristes. » Le point information tourisme devrait être opérationnel dès cet été. « Il y aura une personne à l’accueil, précise le directeur. Cette construction est à la hauteur des ambitions touristiques de la Ville. On peut même imaginer par © François Déléna la suite y vendre des billets des réseaux Ulysse et Carteize ou des places de spectacle. » En attendant la place refaite à neuf et le point info, que les riverains se rassurent, le marché est maintenu durant la totalité des travaux. « En janvier l’activité est moins importante, explique le placier du marché de La Couronne. Les exposants ne seront pas pénalisés. » // GWLADYS SAUCEROTTE Nathalie Lefebvre CANTO-PERDRIX Présidente du Conseil de quartier de Canto-Perdrix DES COULEURS SUR LA PLACE Les commerçants des Quatre Vents ont inauguré la place qu’ils ont rénovée à leurs frais PUBS 12-2014_PUBS 12-07 14/11/14 18:17 Page25 © Georges Xuereb Inauguration de la place rénovée, fin octobre, occasion d’un moment de convivialité. Ils y ont travaillé le week-end, durant deux mois, et le résultat était au rendez-vous. Les commerçants de la place des Quatre Vents, unis sous forme associative avec le boulanger, Dimitri Ferrandez, pour président, et Christelle Barbedette, du tabac presse, pour trésorière, ont mené au bout un projet né l’an dernier. Ils ont assuré les peintures des façades des magasins de la place, ont peint aussi des jeux au sol, rénové leurs enseignes, et ont voulu inaugurer cette réfection par un temps festif le 24 octobre. La Maison Pistoun a apporté son appui en prenant en charge la logistique des festivités. Finalement, de nombreux habitants étaient au rendez-vous, et le député-maire Gaby Charroux n’a pas manqué d’être présent. « C’est formidable ce qui se fait ici, dit Mme Marion, une habitante. Cette place est devenue très agréable ces dernières années, parce qu’il y règne une très bonne ambiance. Quand il fait beau, je viens souvent prendre mon café ici avec des amies. » En fait, l’association organise chaque année plusieurs petites animations pour rendre la place attractive. Et la mayonnaise a pris. « C’est aussi parce que les commerçants sont des habitants du quartier, précise Christelle Barbedette. Les gens d’ici me connaissent depuis mes dix-huit ans. Et Serge, le coiffeur, a son salon ici depuis trente ans. Nous nous sentons tous très impliqués dans le quartier. » Les nouveaux venus y ont été sensibles : « Nous cherchions une plus grande surface et nous avons acheté ici, explique Myriam Sahraoui, qui depuis septembre est installée sur la place où elle tient la société Home Services. J’ai tout de suite adhéré à l’association des commerçants, parce que l’accueil a été très chaleureux, j’ai trouvé ici une grande cohésion, et je crois que le public le sent. » Et ce n’est pas fini : une journée de festivités est prévu pour Noël, le 18 décembre à 16 h 30, avec une cabane fabriquée par Dimitri, un Père Noël, un photographe, un goûter, du chocolat et du vin chaud offerts aux parents, plus un concours de dessin. // MICHEL MAISONNEUVE et aussi... Tarasque L’aire sportive situé sur la butte proche des bâtiments Tarasque a été entièrement réaménagée. Cela s’est fait en deux temps : réfection de la pelouse en synthétique par la Ville, réfection et peinture des tribunes par un chantier d’insertion organisé par l’Addap 13. Ce sont des jeunes du quartier, en effet, qui ont réalisé ce second petit chantier. Nous en reparlerons dans le prochain numéro de Reflets. REFLETS I DÉCEMBRE 2014 27 Franck Ferraro LAVÉRA Président du Conseil de quartier de Lavéra LE CONSEIL DE QUARTIER EN QUESTIONS PPRT et ADSL ont été les deux sujets phare abordés par les riverains lors de ce conseil © Frédéric Munos Les habitants de Lavéra n’ont toujours pas le haut débit internet. L’exercice était une première pour Franck Ferraro, le tout nouveau président du conseil de quartier. Après un rappel de l’engagement de la Ville sur les activités périscolaires et la question de la métropole, le président s’est prêté au jeu des questions du public. ADSL, PPRT, RD9, code postal, tout a été passé en revue. « La municipalité accompagnera les riverains dans la mise en place du PPRT », a assuré le nouveau président avant de laisser la parole à Frédéric Boullerne, responsable du service environnement de la Capm : « Le zonage du PPRT a été établi. Les industriels ont été sollicités pour revoir certaines études de danger et réduire ainsi les risques à la source. Un nouveau zonage est en cours de validation par l’État. Ce qui est sûr, c’est que cela ne pourra aller que dans le sens d’une diminution du périmètre. Le résultat devrait être connu d’ici la fin de l’année. À priori il n’y aura pas d’expropriation sauf peut-être quelques cas très particuliers. » Autre sujet polémique abordé : l’ADSL. Les Lavérois ne possèdent pas le haut débit. « La Ville n’a aucune possibilité pour intervenir car il s’agit d’un aménagement d’intérêt privé à but marchand, explique Jonathan Di Ruocco, chargé de développement social urbain. Nous avons interpellé Orange qui nous renvoie sur le plan fibre. » Laquelle devrait être installée prochainement. Pour l’heure aucune date n’est connue. Outre le prolongement de la RD 9, qui selon le président « est plus que jamais d’actualité », c’est un sujet un peu plus inhabituel qui a fait son apparition : celui du code postal de Lavéra. En effet, ce dernier est différent du reste de la ville. « Cela pose désormais problème, a souligné un habitant. Notamment pour le centre de traitement des amendes. Celui-ci ne nous connaît pas. » Enfin, le nouveau président a également dû faire face aux questions habituelles concernant la vitesse excessive ou la présence de plus en plus importante de camions-citernes dans les rues du quartier. « On va réfléchir à une signalisation encore mieux adaptée », a expliqué Franck Ferraro. // GWLADYS SAUCEROTTE et aussi... Joyeux anniversaire La Maison de quartier de Lavéra fêtera le 25 avril prochain ses quarante ans. Pour l’occasion plusieurs manifestations seront organisées. Tour à tour appelée Maison des jeunes, Club des jeunes, Centre social puis Maison de quartier, force est de constater que les habitants sont attachés à ce bâtiment atypique. Les riverains ont d’ailleurs fait la demande, lors du conseil de quartier , d’agrandir les lieux. LES JOURNÉES DE LA SOLIDARITÉ Des actions ont été menées dans le quartier pour soutenir l’association des Restos du cœur À l’origine, les journées de la solidarité de Lavéra s’engageaient pour le Téléthon. Mais depuis trois ans, d’autres associations bénéficient de ce soutien. « Nous souhaitons être présents pour toutes les causes », précise Sébastien Clauzel, le directeur de la Maison de quartier. Cette année, c’est un chèque de 1 200 euros qui a été remis aux Restos du cœur. Cette somme est le fruit de plusieurs actions menées par les bénévoles ; notamment une vente de petits déjeuners devant l’école. « Les membres de l’atelier cuisine ont préparé des biscuits et des gâteaux, explique le 28 REFLETS I DÉCEMBRE 2014 directeur. On les vendait avec un café ou un chocolat chaud. Les parents ont vraiment joué le jeu. » Une course a également été organisée dans les rues du quartier. Une centaine de participants ont ainsi parcouru en une ou plusieurs fois les 600 mètres du parcours. « On pouvait réaliser jusqu’à six boucles pour qu’enfants comme amateurs de course s’y retrouvent. » Un concert du JC Ferraro group a clôturé la manifestation. Enfin tout au long du mois de novembre, une grande collecte de vêtements a permis de récolter près de 300 kilos de linge. « À Lavéra il y a de © François Déléna vraies valeurs de solidarité et de partage. C’est peut-être dû au fait qu’il y a un esprit village assez marqué. Chaque année, de plus en plus de monde participe aux animations que la Maison de quartier ou le comité des fêtes organise, c’est encourageant. » // GWLADYS SAUCEROTTE Françoise Eynaud NOTRE-DAME DES MARINS Présidente du Conseil de quartier de Notre-Dame des Marins VIVE LES SORCIÈRES ! et aussi... Les enfants du quartier ont participé à la fête des sorcières et des citrouilles PUBS 09-2014_PUBS 12-07 18/08/14 17:42 Page2 © Frédéric Munos La Maison de quartier a organisé sa désormais traditionnelle fête des sorcières et des citrouilles. Une quarantaine d’enfants, déguisés, ont ainsi participé aux différentes activités proposées ce jour-là, notamment des ateliers décoration, pâtisserie et maquillage. « L’idée de cette fête est de partager un moment entre copains, explique Carole Gouiran, la responsable du centre de loisirs. Chacun vient comme il veut, s’il n’a pas de costume on peut lui en prêter un. Et surtout chacun fait ce qu’il veut, si les ateliers ne plaisent pas les enfants peuvent utiliser les ordinateurs de l’une des salles ou s’amuser entre eux. Ce qui prime c’est la convivialité. Tous les enfants préparent cette fête, chacun est acteur. » En effet, entre les différents stands, chaque enfant s’attribue une tâche bien définie à l’instar de Salwa, Kahina, Ornella et Meïssa qui s’occupent de la décoration du tableau installé dans l’une des salles de la Maison de quartier. « On fait la déco, lâche l’une des jeune fille. C’est important pour que la fête soit réussie. » Autres ingrédients importants pour assurer la bonne ambiance : le goûter. Sabir et Abdou sont bien concentrés sur la recette du gâteau au chocolat. « Il faut des œufs, de la farine, un peu de beurre et bien sûr du chocolat, explique l’un des garçons. C’est une fête que j’aime beaucoup. On est déguisé, on est maquillé, on prépare plein de choses et en plus on est entre copains. On s’amuse vraiment beaucoup. » Au final, c’est près de 40 enfants qui auront participé à la fête des sorcières et des citrouilles made in Notre-Dame des Marins. Pour ceux qui l’auraient loupée, une nouvelle édition sera organisée l’année prochaine. Tous au cirque La Maison de quartier propose aux enfants de 6 à 12 ans un spectacle de Noël à Marseille le mercredi 17 décembre. Il s’agit du cirque « La piste aux étoiles ». Deux heures de représentation où se côtoieront dompteur de fauves, trapézistes, dresseur d’éléphants, sans oublier les clowns. Conseil de quartier Il se déroulera au sein du restaurant scolaire Di Lorto le mercredi 10 décembre à partir de 18 h. Après une présentation des travaux en cours et à venir, les élus répondront aux questions des habitants. Allez-y Dans le cadre du spectacle sur la violence faite aux femmes, présentée au théâtre des Salins en janvier, des ateliers de travail autour de l’expression corporelle sont organisés à la salle Prévert les lundis 8, 15 et 19 décembre de 9 h à 11 h // GWLADYS SAUCEROTTE CENTRE FUNÉRAIRE MUNICIPAL DE LA VILLE DE MARTIGUES LA RÉGIE MUNICIPALE DES POMPES FUNÈBRES La Ville de Martigues a fait le choix de maintenir et défendre un service public funéraire de qualité, personnalisé et accessible à tous. - Organisation des obsèques - Transport de corps avant et après mise en bière - Chambre funéraire et soins - Inhumation ou crémation - Contrat obsèques - Articles funéraires LA RÉGIE MUNICIPALE DU CRÉMATORIUM - Réalisation d’un hommage personnalisé - Organisation de la cérémonie (salle omniculte/150 personnes) - Une écoute et une disponibilité des maîtres de cérémonie - 6 salons funéraires permettant un recueillement personnalisé - La gestion et le suivi des cendres du défunt Notre personnel, à votre écoute, vous accueille dans nos locaux - De 8 h 30 à 12 h 00 et de 13 h 30 à 19 h 00 sfm SERVICE FUNÉRAIRE MUNICIPAL Tél. : 04 42 41 62 50 Quartier de Réveilla - Chemin de Château Perrin - MARTIGUES courriel : [email protected] habilitation 14.13. 113 REFLETS I DÉCEMBRE 2014 29 Loïc Agnel CROIX-SAINTE Président du Conseil de quartier de Croix-Sainte LE TRAFIC EN QUESTION Une cinquantaine d’habitants ont assisté au Conseil de quartier présidé par son nouvel élu d’autant que les terrains environnants appartiennent à l’État. Le quartier se densifie avec d’une part un trafic croissant sur l’axe Martigues/ Port-de-Bouc, et d’autre part avec des programmes immobiliers à prévoir non loin de la mairie annexe et près de l’école Daugey. Pédibus à relancer © Michel Maisonneuve Un point sensible entre la zone commerciale et le chemin du Pauvre Homme. La question de la circulation a largement dominé le Conseil de quartier de Croix-Sainte, le jeudi 23 octobre. La salle de la mairie annexe était pleine lors de cette rencontre, présidée par le nouvel élu de quartier, Loïc Agnel. La première intervenante a soulevé le problème de la vitesse et du bruit sur le chemin du Pauvre Homme, qui depuis quelques années a vu son trafic s’accroitre régulièrement. Thierry Yérolymos, technicien du service circulation, a confirmé que ce trafic augmentait, avec environ 6 000 véhicules par jour, et a précisé que le projet de bretelle autoroutière qui devrait voir le jour avec les travaux de contournement de l’A55 bloquent la situation, Sur la demande d’une habitante, les élus ont donné quelques précisions à propos du projet de logements qui verront le jour au nord de l’école : il s’agit d’un ensemble de 96 logements sociaux, nommé l’Adret de Saint Macaire, dont les travaux devraient démarrer dans quelques mois, et durer deux ans. Le trafic et les nuisances automobiles aux abords de l’école amènent les élus à appeler les habitants afin de relancer le Pédibus. On espère une sensibilisation accrue des usagers. Autre problème de trafic : TOURET DE VALLIER/FIGUEROLLES la rue qui borde la Cité des fleurs. Là aussi, un comptage a été effectué, qui révèle le passage de 527 véhicules/jour, et une moyenne de 28 km/h chez 85 % des chauffeurs. La démarche lancée par les services techniques, sous l’impulsion de Loïc Agnel, pour limiter le passage des poids lourds semble avoir porté ses fruits. Par ailleurs, le bureau de Poste de Croix-Sainte est resté fermé jusqu’au 11 novembre, suite à un chantier visant à modifier l’entrée et à l’installation d’un distributeur de billets. Quant aux familles Roms, elles ont quitté le quartier comme prévu, le 31 octobre. Pour trois d’entre elles, remplissant les conditions d’accès à un logement, l’État a trouvé des solutions dans trois communes du département. Trois autres familles sont reparties en Roumanie. // MICHEL MAISONNEUVE Pierre Caste Président du Conseil de quartier de Touret de Vallier RIVES NORD DE L’ÉTANG : LE NOUVEAU CONSEIL DE QUARTIER Les travaux de Langevin et de l’entrée Nord évoqués à l’occasion de la rencontre avec les habitants Les quartiers de Figuerolles, Touret de Vallier et Ferrières nord sont désormais réunis au sein d’un seul et même conseil de quartier, présidé par Pierre Caste. En prélude aux questions des habitants, plusieurs intervenants ont évoqué tour à tour les grands projets des quartiers. Le directeur du lycée Langevin, Kamal Hakmi, a ainsi fait un point sur les travaux de réfection actuellement en cours. Bernard Nicolini, membre associé du Gipreb, a établi un bref état des lieux de l’étang de Berre en affirmant également que les travaux concernant la dérivation 30 REFLETS I DÉCEMBRE 2014 de l’eau de la Durance étaient toujours d’actualité. Enfin, JeanFrançois Gonzales, le directeur du parc de Figuerolles, s’est félicité d’une année record en termes de fréquentation. Concernant les projets à venir, la troisième tranche des travaux de l’entrée nord et l’accès facilité jusqu’au viaduc ont été évoqués. « L’objectif est de pouvoir traverser Martigues plus facilement, explique Roger Camoin, adjoint délégué à la circulation. Pour cela, il faut remettre l’onde verte de l’avenue Francis Turcan à 50 km/heure (actuellement des décalages existent entre les feux NDLR), en créer une jusqu’à Julien Olive et jusqu’à © Fr ançois Déléna L’escaillon. Enfin, nous créerons les conditions pour aménager un rondpoint au niveau de la station essence pour circuler sans feux à cet endroit. » Des travaux pour l’instant à l’étude. // GWLADYS SAUCEROTTE Henri Cambessédès SAINT-PIERRE Président du Conseil de quartier de Saint-Pierre L’ÉGLISE MISE EN SOMMEIL Le lieu de culte et son presbytère ont été fermés au public pour des raisons de sécurité PUBS 12-2014_PUBS 12-07 14/11/14 09:59 Page23 © François Déléna C’est un arrêté municipal qui, depuis le 16 octobre dernier, s’affiche sur les portes de l’église et du presbytère de Saint-Pierre, interdisant l’accès au public. Une décision prise suite au passage de la commission communale de sécurité. Fissures sur le plafond et au-dessus de l’autel, pignon menaçant de s’écrouler dans le presbytère… « Des désordres structurels qui ne sont pas nouveaux », souligne Jean-Guy Combaret, directeur des Services techniques de la Ville. Des travaux conservatoires ont déjà été effectués dans les années 80, notamment des confortements métalliques des voûtes de l’église, dont la date d’édification remonte à 1708. « C’est très certainement dû à la présence de la carrière à proximité, explique le directeur. Son exploitation et l’effondrement des souterrains ont entraîné des mouvements de sols dont souffrent aussi les maisons du secteur. » Des travaux de confortement doivent être menés en priorité sur l’église. Bien que la laïcité en France soit un principe depuis 1905, les églises relèvent du patrimoine communal que la Ville se doit d’entretenir. Première conséquence de cette fermeture temporaire : la cérémonie de la Toussaint a été célébrée dans l’église de Saint-Julien. « Tant que l’église n’est pas rouverte au public, les six fêtes annuelles telles que Noël, les Rameaux ou Pâques se dérouleront dans le quartier voisin », précise Benoît Delabre, le curé de Martigues. Habituellement, c’est l’alternance qui est pratiquée : une célébration à Saint-Pierre, la suivante à Saint-Julien. « Pour les mariages, baptêmes et pour les funérailles, les familles doivent choisir un autre lieu de culte de Martigues. C’est un cas de force majeure », ajoute le prêtre. Depuis le décès de l’abbé Vilard, qui a donné son nom à une rue du quartier, l’église de Saint-Pierre n’a plus de curé « attitré ». D’ici le 16 août, fête du Cercle Saint-Roch traditionnellement célébrée dans l’église, le bâtiment devrait être sorti de son sommeil. // CAROLINE LIPS et aussi... Cherche boulanger Suite à la fermeture, il y a quelques mois, de la boulangerie de Saint-Pierre, la question des commerces de proximité s’est invitée lors du conseil de quartier qui réunit désormais Saint-Pierre et les Laurons. « L’ouverture d’un commerce relève de discussions commerciales et privées », a rappelé Henri Cambessédès, premier adjoint au maire. Un candidat se serait positionné pour reprendre la boulangerie de Saint-Pierre. Affaire à suivre… Votre concession Opel à Martigues Service commercial véhicules neufs et occasions Atelier mécanique et carrosserie Pièces détachées AUTO DISTRIBUTION PROVENCE 21-22, Avenue José Nobre - ZI Écopolis Sud Tél : 04 42 81 74 24 - Fax : 04 42 81 74 23 REFLETS I DÉCEMBRE 2014 31 © François Déléna Festivités Jusqu’à la Chandeleur, la ville revêtira ses plus beaux atours pour faire de Noël un moment inoubliable pour les Martégaux. Pour ne rien rater de ces festivités, voici un petit condensé de tout ce qui va se passer dans le centre-ville et dans les quartiers : spectacles, concerts, balades... Des moments chaleureux et conviviaux où tous les sens seront mis en éveil ! Soazic andré // Caroline Lips // Michel Maisonneuve // Gwladys Saucerotte // François Déléna // Frédéric Munos 32 REFLETS I DÉCEMBRE 2014 © Frédéric Munos L a ville est depuis peu plongée dans la magie de Noël. Illuminations, Noël artisanal à La Halle, animations dans le centre-ville, grand bonhomme habillé de rouge rencontré au hasard des rues, et puis… cette frénésie de cadeaux qui s’empare peu à peu de nous jusqu’au grand soir. Il n’y a pas de doute, nous y sommes ! Depuis l’année dernière cette magie s’est prolongée jusqu’au 5 décembre avec la présence d’une patinoire sur le Cours du 4 Septembre, les adeptes pourront apprécier quelques nouveautés telles qu’une piste de luge et un manège plus grand et plus beau que l’année dernière. On le sait, Noël est synonyme d’animations avec un grand « A » à Martigues. DOSSIER ANIMATIONS Pleins feux sur Noël © Frédéric Munos Alors oui, vous ferez faire des tours de poney à vos bambins dans les trois quartiers. Et même, vous recommencerez le lendemain ! Oui, vous resterez une journée entière avec eux dans les cris et les rires au Palais du père Noël. Vous les regarderez se faire maquiller, sauter dans des châteaux gonflables. Vous devrez aussi leur expliquer pourquoi papa Noël se trouve simultanément à Ferrières et à Jonquières ! Mais rassurez-vous, il y aura aussi des moments plus calmes, avec des ateliers de création à la ferme pédagogique ou des cours de fabrication de sapins à la médiathèque Louis Aragon. Sachez néanmoins que Noël sera aussi pour vous. Il n’y a pas de raisons ! Imaginez-vous en train de boire un verre de vin chaud au village de Noël, déguster un morceau de foie gras en écoutant une chorale ou des chants de Noël du Vénézuela. Et pour décompresser, rien ne vaut une belle balade de nuit guidée pour admirer un coucher de soleil sur le Martigues illuminé, du jardin de la Rode à la chapelle Notre-dame des Marins en passant par le site archéologique de Tholon. Pourquoi ne pas faire une petite promenade en calèche en amoureux ou tout simplement aller à la rencontre de son voisinage lors des fêtes dans les Maisons de quartier ? Jusqu’à la galette des rois, il y a d’innombrables choses à faire. La période est riche, festive et rassasiante. Profitons-en. On se dit à l’année prochaine ? Bon bout d’an ! REFLETS I DÉCEMBRE 2014 33 DOSSIER ANIMATIONSV Pratique // Tickets gratuits Des tickets gratuits pour les manèges, balades en poneys et en calèche seront distribués par le Père Noël dans le centre de Martigues. Disponibles également en mairie, à l’Office de tourisme ou auprès des commerçants de Jonquières. // Gare à poneys Les arrêts pour les balades se situent place Jean Jaurès, quai Kléber et place Gérard Tenque. Horaires : 10h-12h / 14h30-17h30. Tarif : 2 € Noël au cœur de ville LES ANIMATIONS DANS LES TROIS CENTRES Qu’il est bon de se balader en centre-ville, emmitouflé dans son manteau, quand le décor et les animations de Noël se prêtent à la flânerie. Expérimentée avec succès, pour la première fois l’année dernière, la patinoire revient sur le Cours du 4 Septembre rénové, du 20 décembre au 5 janvier. Grande nouveauté : une piste de luge synthétique de 14 mètres de long prendra place sur l’esplanade des Belges aux côtés d’un grand manège. Des structures ouvertes de 10 h à 19 h non-stop à Jonquières ! « C’est certainement le plus gros dispositif que le quartier ait connu ces 20 dernières années », commente Thierry Nastro, co-président de l’association des commerçants de Jonquières, à l’initiative des animations de Noël dans le quartier. Cinq cents personnes par jour en moyenne en 2013. Cette année, ils en attendent encore plus. Le centre de Ferrières aura, lui, son manège, tandis qu’à L’île, les enfants s’essaieront à l’accrobranche et à l’escalade. Manèges, poneys et balades en calèche s’ajoutent à la présence du Père Noël, du samedi 20 au mercredi 24 décembre, de 10 h à 12 h et de 14 h 30 à 17 h 30. Des tickets gratuits seront distribués (voir ci-contre), mais pour ceux qui n’auraient pas la chance de croiser le personnage central des fêtes, sachez que le prix des attractions est fixé à deux euros. Balades en calèche, à dos de poneys ou juchés sur des patins à glace à la patinoire, cette année encore les enfants auront de quoi occuper leurs vacances. LES DÉCORATIONS EN CHIFFRES Spectacles Chaque année, au moment des fêtes, la ville se pare de mille atours. Cette année pas de nouveauté du côté des illuminations, mais les centres-villes ne seront pas démunis pour autant. Près de 2 km de guirlandes composées de 7 000 lampes ont été disposés, à cela s’ajoute 1km de guirlande de style stalactite ainsi que 120 sujets lumineux. La nouveauté réside dans les ampoules. À chaque fois que l’une d’entres elles s’éteint, elle est remplacée par une autre de type led. // Jeudi 11 décembre 34 REFLETS I DÉCEMBRE 2014 22e édition des Chants de Noël, « Noël du Vénézuela », salle du Grès, à 20 h 30, gratuit. //Mardi 16 décembre Concert de Noël sur le thème « L’Afrique des élèves », site Picasso à 18 h et 19 h 30 //Samedi 20 décembre « Le Noël de M. Carton », spectacle de marionnettes et d’ombres. Gratuit sur inscription au 04 42 49 02 60, médiathèque Louis Aragon, de 15 h à 16 h. DOSSIER ANIMATIONS Spectacles LE PÈRE NOËL A SON PALAIS Peur de rater le passage du Père Noël et de ses rennes dans la nuit du 24 décembre ? Prenez vos précautions en allant le rencontrer directement les 22 et 23 décembre sous La Halle de Martigues. La 27e édition du Palais du Père Noël ouvre ses portes gratuitement aux enfants accompagnés de 3 à 12 ans, de 10 h à 17 h 30 pendant les deux jours. L’occasion pour les petits de glisser à l’oreille du personnage tout de rouge vêtu les dernières envies de cadeaux, mais surtout de profiter des nombreuses animations : des structures gonflables adaptées à tous les âges (toboggan géant, château, parc de jeux…), des manèges et des espaces réservés au maquillage, à la création artistique, au cirque ou encore à la magie. Entre deux attractions, parents et enfants pourront reprendre des forces en mangeant une crêpe dans l’espace restauration. Trois spectacles de Guignol ponctueront chaque journée, sans oublier l’espace réservé aux tout-petits avec des jeux en mousse, de construction, des cabanes et des structures gonflables. Avec tout ça, les enfants devraient pouvoir patienter jusqu’à la grande nuit. Palais du Père Noël, 22 et 23 décembre, de 10 h à 17 h 30, Halle de Martigues. Gratuit. // Samedi 20 décembre Veillée calendale par La Capoulière, salle du Grès à 20 h 30. Réservation au 04 42 81 78 20 // Dimanche 21 décembre Concert d’orgue, église de la Madeleine, 17 h // Dimanches 11 et 25 janvier La Pastorale Maurel, pièce de théâtre en langue provençale. Salle du Grès : Aïoli à 12 h, spectacle à 14 h – Tarif : 22 €. Réservation auprès de l’Office de tourisme 04 42 42 31 10 – www.martigues-tourisme.com BALADE ILLUMINÉE ET FEU D’ARTIFICE LE VILLAGE DE NOËL... LE RETOUR ! Manière originale de découvrir les illuminations, l’Office de tourisme et l’association Randonnée, ski, découverte organisent la 15e édition de leur balade de Noël à travers la ville, le samedi 13 décembre. Un parcours de 8,5 km pendant près de trois heures, accessible à tous, pour prendre de la hauteur sur les lumières de la ville. Les randonneurs, munis de chaussures de marche, d’une petite bouteille d’eau et d’une lampe torche, ont rendez-vous à l’Office de tourisme à 14 h 30. Un passage par Ferrières, le lavoir et le site de Tholon, avant d’arriver au point d’orgue du parcours, à la chapelle de la colline des Marins pour le coucher de soleil. Un arrêt pour observer les illuminations une fois la nuit tombée et les marcheurs reprendront la route vers L’île, puis Jonquières, pour terminer leur promenade vers 19 h au marché de Noël autour d’un vin chaud ou d’un chocolat bien mérité. Tout au long du parcours, dont une partie se fera sur le GR2013, un guide de l’Office de tourisme délivrera des commentaires. Et grande nouveauté cette année, les randonneurs profiteront à leur arrivée du feu d’artifice tiré sur l’étang de Berre dès 20 h. Inscriptions auprès de l’Office de tourisme jusqu’au jour de la balade. 3 euros (adultes), 2 euros (7-17 ans), gratuit (-7ans). 04 42 42 31 10 – www.martigues-tourisme.com Depuis le 29 novembre dernier, le village de Noël et sa quarantaine de chalets en bois ont repris leurs marques dans le jardin de Ferrières, et ce jusqu’au 24 décembre. Ce rendez-vous familial est attendu chaque année par les petits et les grands car au-delà de l’aspect ludique de cette manifestation (qui propose entre autres des rencontres avec le père Noël, des séances photos, des tours de manèges, des stands de maquillage, des balades en calèche ou bien encore des concerts), de nombreux chalets permettront au public de faire ses emplettes en vue du grand jour avec la vente d’artisanat, de mets gastronomiques, de jouets et de décorations de Noël. Il y en aura pour tous les goûts ! Cette année, un feu d’artifice viendra compléter ces réjouissances, le 13 décembre à 20 h. Toute la programmation est consultable à l’Office de tourisme au 04 42 42 31 10 ou sur le site de la Ville. REFLETS I DÉCEMBRE 2014 35 DOSSIER ANIMATIONS Messes // Mercredi 24 décembre Messe de la veille de Noël église St-Genest et chapelle de St-Julien à 18 h. // Marche des bergers et messe de minuit De l’église St-Louis d’Anjou à Ferrières à la chapelle Notre-Dame de Miséricorde, à 22 h 30. Marche suivie de la veillée des chants de Noël à 23 h. // Jeudi 25 décembre Messe du jour de Noël église St-Louis d’Anjou à Ferrières à 10 h. À chacun son Noël Chaque quartier de Martigues propose à l’occasion de la fête de Noël diverses manifestations. Le magazine Reflets vous détaille le programme C haque année, depuis 2009, des illuminations spécifiques tournent dans les différents quartiers de la ville. Cette année, elles s’installent le samedi 13 décembre sur les immeubles de Boudème où la fête sera particulièrement folle. Le public sera accueilli à partir de 18 h sur l’avenue Sylvia de Luca. À 18 h 45 les décorations seront éclairées. De là, les habitants pourront découvrir le spectacle « Tous en lumières » devant l’esplanade du tunnel suivi d’un second spectacle son et lumières dans le tunnel et enfin un apéritif dînatoire. À Mas de Pouane, la Maison Méli convie les habitants le 19 décembre à 18 h sur la place centrale pour une distribution de marrons, de vin chaud, de chocolat, de clémentines et papillotes, suivie d’une démonstration de danse par les tout-petits, de hip hop avec les jeunes et d’un spectacle de cracheurs de feu. À Canto Perdrix, la Maison Pistoun vous attend le 15 décembre devant le parvis de l’école Desnos à 16 h 30 : animation musicale, goûter, marrons chauds, chocolat chaud et vin chaud seront distribués. Les commerçants du quartier proposeront leur fête de Noël le 18 décembre à 16 h : festivités sur la place des 4 Vents, avec une cabane de Noël, un Père Noël, un photographe, un goûter, du chocolat et du vin chaud, plus un concours de dessin. Le 17 décembre, à partir de 13 h 30, c’est sur la place Camille Desmoulins à l’Escaillon qu’il faudra être pour un jeu de piste, des animations et un goûter. Le Père Noël attendra les enfants de Croix-Sainte le 18 décembre à 18 h pour une distribution de boissons chaudes, de goûters et un spectacle de magie. Goûters et vin chaud offerts Sur Ferrières et L’île, la Maison Eugénie Cotton fête Noël le 16 décembre. Le rendez-vous est fixé à 16 h 30 pour une séance de maquillage et d’habillage aux couleurs de Noël. À partir de 17 h 45, le cortège d’adhérents déambulera en musique dans les rues de Ferrières, direction le village de Noël où les enfants de la chorale du centre de loisirs interprèteront des chants de Noël. Deux jeunes saxophonistes prendront le relais sur la L’esprit de Noël À Lavéra, les membres de l’atelier cuisine préparent des gourmandises pour la fête du 17. Cette année, la grande illumination ornera les bâtiments du quartier de Boudème. 36 REFLETS I DÉCEMBRE 2014 C’est en 2009 qu’est né le projet d’illuminer de façon importante un quartier de la Ville et de faire ensuite tourner ces décorations. « Lorsque nous avons lancé le projet, confie Joël Giraud, directeur de l’AACS, l’objectif était de traiter la lumière d’un point de vue esthétique, voire poétique. » Cette année, c’est au tour de Boudème de recevoir toutes les illuminations. Cependant, les autres quartiers y ont pris goût et chacun tend désormais à des décorations soignées. « Il y a quelques années, c’était une guirlande par-ci par-là, poursuit le directeur. Aujourd’hui, avec le concours de la municipalité, il y a une vraie ambiance Noël dans les quartiers. Il faut aller faire un tour sur la place de Paradis Saint-Roch par exemple. C’est féerique. Nous avons eu beaucoup de retours positifs des habitants. » DOSSIER ANIMATIONS À savoir // Noël dans les crèches Des spectacles, contes, chorale et goûter seront proposés aux jeunes enfants. Les parents sont les bienvenus. Le 16/12 fête à La Navale, au 8 mai, à Canto-Perdrix, le 17, aux jardins d’enfants Louise Michel, Aupècle, Toulmond et au relais d’assistants maternels, le 18 à La Couronne, Croix-Sainte, Le Coteau, Amavet, Les Rayettes et Ferrières. Le 19, à Andrée Feller, Camille Pelletan et Paradis Saint-Roch. Tous les quartiers de Martigues proposent aux habitants des animations de Noël. L’emploi du temps du Père Noël va être chargé ! scène avant le tour des adultes de la chorale de Lavéra. Dans le cadre de leur centre de loisirs, les deux Maisons de Saint-Pierre et Saint-Julien organisent leur traditionnel spectacle de fin d’année à Saint-Pierre, le 3 décembre. Le théâtre de la Grande ourse, fidèle depuis six ans, viendra représenter sa dernière pièce pour enfants avant que ne soit servi à tous le fameux goûter de Noël. Du côté de Carro et de La Couronne, une retraite aux flambeaux au départ du port est prévue le 17 décembre à 18 h. Un concert sera ensuite donné à 19 h 30 à la Maison de quartier par les choristes du groupe « Gospel attitude » avant la dégustation de crêpes et d’oreillettes. À Lavéra, la compagnie Entrez les artistes présentera le mercredi 17 dès 15 h 30 un spectacle pour enfants, lesquels pourront ensuite déguster le pain d’épice et autres sucreries préparées par l’atelier de cuisine. À 17 h 30 une retraire aux flambeaux se déroulera dans les rues du quartier. Une autre aura également lieu à Paradis Saint-Roch le même jour à 17 h 30. Une heure avant, le film « Les merveilleux contes de Noël » sera diffusé au Renoir. L’association de percussions Akassa et la compagnie Nickel Chrome sont, quant à eux, chargés de l’animation. Enfin, à Notre-Dame-des-Marins, les enfants pourront profiter, le mercredi 16, d’un marché de Noël ainsi que d’une mini ferme avant de prendre une photo avec le Père Noël et savourer un chocolat chaud. Le centre social de Bargemont aussi proposera des animations pour Noël. Le 22 décembre à partir de 14, il y aura un conteur invité, puis une activité sculpture de ballons, et enfin un goûter de Noël. Dans certains quartiers des retraites aux flambeaux seront organisées dès la tombée de la nuit. Des concerts et autres animations sont proposés dans tous les quartiers de la ville. REFLETS I DÉCEMBRE 2014 37 PRENONS LE TEMPS TEMPS Histoire 48 ans d’accueil La première halte d’enfants page 39 Gros plan Le Miroir aux oiseaux page 40 Rencontre Stéphane Lopez Le cœur et le sang page 42 Anniversaire Cuivres Les vingt ans de Persémar page 44 Portfolio Plantations Prenez-en de la graine 8 page 46 // Agenda La musique des images page 48 Permanences État civil page 50 Superbe philarmonique ! Les 75 chanteurs du Chœur Philharmonique de Martigues, partenaires du Chœur de Cassis et de l’Ensemble Myrto, ont illuminé le conservatoire Picasso le 23 novembre. Un moment de consécration pour la formation martégale © François Déléna HISTOIRE 48 ANS D’ACCUEIL LA PREMIÈRE HALTE D’ENFANTS Au bd du 14 Juillet, des adieux émouvants se préparent. Le premier lieu d’accueil pour les tout-petits va fermer ses portes, au profit de la crèche La Navale MICHEL MAISONNEUVE // ARCHIVES // FRÉDÉRIC MUNOS L e 1er septembre 1966 s’ouvrait la première Halte d’enfants de Martigues, au bd du 14 Juillet. C’était l’aboutissement d’efforts déployés par les adhérentes locales de l’Union des Femmes Françaises. Pour mémoire, l’UFF avait été fondée en 1936 (elle s’appelait alors Union des jeunes filles de France), avec comme dirigeante Danielle Casanova. Liée au mouvement de la jeunesse communiste, cette union des jeunes femmes avait pour but de lutter contre les discriminations sociales. Plusieurs d’entre elles s’étaient engagées auparavant dans le Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme. Elles organisent des activités aussi bien sportives que culturelles et militantes, notamment en soutien aux Républicains durant la guerre d’Espagne. Lors du conflit mondial de 39/45, ces femmes participent activement à la Résistance. La dirigeante de l’Union des jeunes filles de France, Danielle Casanova, est arrêtée par la Gestapo en 1942, et meurt à 34 ans au camp d’Auschwitz. Au sortir de la guerre, le nom UFF est adopté. À Martigues en 1966, c’est Marie-Louise Maitrerobert (photo de droite) qui en est la secrétaire, elle est aussi conseillère municipale, et l’appui de la Ville est déterminant dans l’aboutissement du projet, puisqu’elle met à disposition le terrain et apporte un soutien financier. 6 000 enfants en un an La Caisse d’allocations familiales, le Conseil général et même la Caisse d’Épargne contribueront aussi à son financement, auprès de l’association UFF elle-même. Dans un témoignage recueilli lors du 30e anniversaire de la Halte, Marie-Louise Maitrerobert expliquait que pour faire fonctionner l’établissement il avait fallu faire du porte-à-porte : « Les mamans s’imaginaient que mettre son enfant à la halte-garderie quand on ne travaille pas c’était le délaisser. Il a été difficile de leur faire admettre que cela allait pourtant dans l’intérêt de la maman comme de l’enfant. Par exemple, si elle doit faire ses courses, aller chez un médecin ou à la Sécurité sociale. Un travail d’explication a été nécessaire pendant trois ou quatre mois. Après, il y a eu trop de demandes. » Au début, elles sont trois pour gérer ce lieu d’accueil : la directrice, Annette Berteau, infirmière diplômée, et deux auxiliaires, Danielle Almirall et Nicole Demoule, toutes deux puéricultrices diplômées. Mme Berteau avait d’abord travaillé en hôpital, puis à l’usine Astra Calvé, avant de se consacrer à la petite enfance. La Halte compte en rez-de-chaussée une salle pour bébés, de huit lits, une biberonnerie, et au premier étage une salle de jeu avec accès à un jardin, une salle de repos et des sanitaires. On y reçoit des tout-petits de un mois, et même moins, jusqu’à trois ans. Le tarif est de 1 F/heure, 3 F la demi-journée ou 6 F la journée. Au cours des deux premières années de fonctionnement, 12 306 enfants fréquentent l’établissement, ce qui fait une moyenne de 500 par mois. Le succès est tel que la municipalité envisage très vite de prendre les choses en main, car les besoins deviennent de plus en plus évidents. La Ville de Martigues ouvrira donc un second lieu d’accueil, la halte-garderie de CroixSainte, en 1970, quartier en forte expansion après la construction d’un parc de logements à Mas de Pouane. Suivra celle de la rue Amavet en 1972. Aujourd’hui, une page d’histoire se referme, puisque cette petite halte née en 66 va disparaître, avec l’ouverture de la grande crèche de La Navale, avenue Kennedy. La nostalgie sera au rendez-vous, mais les toutpetits et les mamans y ont tout à gagner. n REFLETS I DÉCEMBRE 2014 39 « PRENONS LE TEMPS SUR LE VIF » « Le Miroir aux oiseaux a également été dessiné au crayon par Van Gogh sur l’un de ses carnets. Ce dessin faisait partie des “six dessins perdus“ retrouvés il y a peu. » René Cascio, passionné de l’histoire martégale GROS PLAN GROS PLAN LE MIROIR AUX OISEAUX C’est le coin de Martigues le plus photographié, le plus peint aussi. Des centaines de touristes s’y arrêtent toute l’année. Que l’on y vive ou que l’on y soit de passage, la magie du Miroir opère GWLADYS SAUCEROTTE // FRANÇOIS DÉLÉNA L e matin, on ouvre ses volets et on voit ce décor. Comment ne pas passer une bonne journée? » Le ton est donné pour cet habitant du quartier. Avec ses maisons de pêcheurs aux couleurs chatoyantes et ses vieilles tartanes remises au goût du jour par la dynamique association Les barques du miroir, le Miroir aux oiseaux à de quoi séduire. Lieu emblématique des peintres de renom comme Ziem, Dufy ou Delacroix, aujourd’hui ce sont surtout les photographes qui s’y pressent. « C’est impressionnant, constate Jacques un habitant né au Miroir. Cela n’arrête pas. » Les peintres, eux, sont un peu moins présents, mais lorsque les beaux jours arrivent, il est possible de voir quelques artistes regagner les lieux. « Il y a deux Miroirs, explique Alain Maraninchi, président de l’association. Celui de l’été avec sa multitude de touristes qui arrivent désormais par bus entiers. Et celui de l’hiver, d’octobre à mars/avril, plus paisible. » Certains diront plus triste, mais le charme opère tout de même. Le retour des barques Le Miroir aux oiseaux c’est aussi le symbole de l’histoire de Martigues. « Lorsque nous étions enfants, nous nous y baignions, se souvient Jacques. On y pêchait également des poissons pour la soupe. » C’est un peu de ce caractère d’antan que Les Barques du miroir tentent de redonner au lieu en rénovant les historiques tartanes. « À l’époque il n’y avait que des pêcheurs, explique le président. Notre objectif est de remplir le Miroir avec les barques que nous récupérons et retapons. » Une idée, qui après avoir connu quelques vicissitudes, semble plaire aux riverains. « J’habite en rez-de-chaussée, affirme Joseph, résident depuis un an. Je suis un peu le gardien des bateaux. Lorsqu’il y a mauvais temps, je vais voir et j’appelle en cas de besoin. » Dernièrement, une barque a coulé à cause de l’énorme appel d’eau provoqué par le passage d’un remorqueur sur le canal. « L’écluse au bout du Miroir n’est pas toujours fermée, remarque Alain Maraninchi. Mais ce genre de situation reste tout de même extrêmement rare. » C’est cette histoire riche et surtout ce côté pittoresque qui ont permis en 1945 au Miroir aux oiseaux d’être un site classé. Cela signifie que tout aménagement doit être soumis à l’avis de l’architecte des Bâtiments de France. Avec le concours de la municipalité, le Miroir n’est donc pas près de perdre ses façades colorées. Lesquelles, selon la coutume, étaient peintes par les pêcheurs avec le reste de peinture utilisée pour les bateaux. Les mauvaises langues diront que ces couleurs bien prononcées servaient aux pêcheurs sortant du bar à retrouver le chemin de la maison ! Quant au nom du lieu, il y a plusieurs explications. La plus célèbre dit qu’il viendrait du reflet des nombreux oiseaux qui s’installaient dans les buissons. Une autre veut que ce soit le reflet des mouettes qui y trouvaient refuge les jours de vent, enfin, une dernière, moins connue, nous est contée par André Cascio, un passionné de l’histoire martégale : « À une époque lointaine, on raconte que l’un des pêcheurs, ne pouvant pas rentrer chez lui à cause de la montée des eaux, aurait utilisé ses rames en guise d’échasses, le faisant ainsi ressembler à un oiseau. Des concours d’échasses auraient alors été organisés durant près de 40 ans. C’est ainsi que cet endroit se serait appelé le Miroir aux oiseaux. » À vous de choisir ! n REFLETS I DÉCEMBRE 2014 41 STÉPHANE LOPEZ LE CŒUR ET LE SANG Percussionniste, Stéphane Lopez parle avec ses mains depuis l’enfance. La percu, pour lui, ce sont les rythmes de la terre, les pulsations du cœur qui l’ont conduit à jouer sur les plus grandes scènes de France accompagné de ses frères de son, de Kanjar’Oc à Moussu T en passant par Massilia Sound system… SOAZIC ANDRÉ // FRANÇOIS DÉLÉNA 42 REFLETS I DÉCEMBRE 2014 RENCONTRE Moussu T e lei jovents seront en concert le 24 janvier à la médiathèque de Fos-sur-Mer ainsi qu’au théâtre de L’Éden, à La Ciotat, les 20, 21 et 22 mars prochains. B eaucoup se souviennent des scènes enflammées de Kanjar’Oc. Le feu sacré de ces sept musicos sautant de concert sur une scène vibrant de toutes ses planches. Ils ne faisaient qu’un avec le public dans un mélange détonnant reggae, rock et ska. L’un d’eux n’était pas Port-de-boucain, mais Martégal, le percussionniste Stéphane Lopez tout droit débarqué de « Paradis Saint-Roch and roll » ! Un quartier qui l’a vu naître, jouer au ballon et qui a certainement entendu ses premiers coups de percu lorsqu’il accompagnait, dans l’appartement familial, son frère qui, lui, grattait la guitare. Tous deux sont imprégnés des disques de leurs parents : Brassens, Brel, Ferrat. « Notre père ramenait souvent des vinyles de ses voyages professionnels. Un jour, il est arrivé avec deux cassettes de Bob Marley : Babylone by bus et Uprising… Cela a été mes premiers émois musicaux. Le reggae m’a poursuivi par la suite. » Le gamin a une culture musicale riche, oscillant entre musique française, reggae, jazz, flamenco, « Les oreilles ouvertes sur le monde », le tout complété par une attitude rock n’roll, très prometteuse ! Le tournant décisif s’est opéré à dix-sept ans, au lycée Paul Langevin où Stéph prépare un Bac G3 : « Mon père m’encourageait à devenir commerçant. » C’est là qu’il rencontre nombre de ses amis et ceux avec qui il montera plus tard sur scène. Kanjar‘Oc fut une grande et belle aventure, humaine et musicale avec une couleur flamboyante, celle du sud : « Kanjar, c’est le poignard, Oc pour occitan. Ça nous plaisait, c’était incisif. Nous étions ouverts sur l’arc méditerranéen et nous chantions en diverses langues, arabe, espagnol... » Kanjar’Oc, ce fut aussi cinq albums, sept cents dates de concert en France, en Europe et en Amérique du sud. Quinze ans d’existence et d’amitié : « Nous sommes passés à un poil de mouche d’avoir une renommée nationale. Nous étions un vrai groupe de scène. Partout où nous allions, le bruit circulait qu’il y avait un groupe marseillais qui mettait le feu. » Bleu de Chine Kanja c’est aussi le festival des Agglos, un projet courageux lancé en 2002, en réaction contre le passage du Front national au second tour des élections présidentielles : « On avait le savoir-faire pour cela, car nous étions tous de cette profession, intermittents du spectacle, techniciens… Nous avons eu de très belles affiches. Cela a duré dix ans, mais il n’est pas dit que nous ne recommencerons pas ! » Pour lui, le chemin prend une nouvelle direction, lorsque en 2003, Massilia Sound System, un groupe de reggae, lui propose un job de régisseur sur leur prochaine tournée, trois mois de concerts à travers la France, enchaînant les grandes salles et autres Zénith. S’il entre par la petite porte dans cette famille musicale, il monte deux ans plus tard sur scène comme percussionniste. Entre-temps, le musicien participe à la création du documentaire « Une seconde Nature » avec le réalisateur martégal David Bouttin, ou imagine des génériques pour des émissions culinaires. Il collabore aussi dans plusieurs groupes tels que Dupain , Fatche d’eux ou le collectif Port de bocan all stars… Mais c’est avec Moussu T e lei jovents, en 2005, un groupe créé par Tatou et Blu, le chanteur et le guitariste de Massilia, que sa carrière prend un second souffle et Stéphane prend le blaze de Déli K : « Moussu T, c’est un pont créé entre la Provence et le Brésil, avec un discours très ouvert sur le monde. C’est aussi un état d’esprit sur la condition ouvrière de tous les pays, les dockers, les mineurs. » Le quintet en bleu de Chine a sorti son dernier album en juillet intitulé Opérette par Moussu T e lei jovents : « Ce sont des reprises de René Sarvil ou Georges Sellers sur lesquelles nous avons fait des arrangements. Nous avons gardé la couleur musicale en y mettant toute notre énergie ». Sous l’œil attentif de sa compagne : « Elle est mon premier public et ne me fait pas de cadeau », Stéphane Lopez continue de créer, le cœur balançant entre Marseille et Martigues qu’il définit comme étant le cœur et le sang de son inspiration : « J’aimerais faire un album solo. Créer une friche artistique et culturelle.Un endroit où il y aurait du troc d’idées et de solidarité. Fédérer les gens de bonne volonté ». n REFLETS I DÉCEMBRE 2014 43 CUIVRES LES VINGT ANS DE PERSÉMAR Créé en 1994 sous la houlette du professeur Gérard Occello, l’ensemble de cuivres Persémar est aujourd’hui fameux dans toute la région. Convivial, festif et de qualité, le groupe conjugue avec brio la musique et le jeu scénique MICHEL MAISONNEUVE // FRANÇOIS DÉLÉNA // ARCHIVES 44 REFLETS I DÉCEMBRE 2014 ANNIVERSAIRE Aussi bien en chapelle qu’au parc de Figuerolles ou ailleurs, avec un répertoire classique, du jazz ou des musiques de films, Persémar s’adapte à toutes les situations. L es cuivres ont leurs lettres de noblesse, et Gérard Occello, fondateur de Persémar, aime rappeler que l’origine des instruments à vent est presque aussi ancienne que celle de l’humanité. Trompette, cornet ou clarinette sont des instruments festifs, qui ne nécessitent pas d’amplification, qui se jouent facilement en extérieur, et Michel Azémard, qui a appris la trompette dès l’âge de dix ans, précise qu’il suffit de six mois d’apprentissage pour tenir sa place dans une formation. Pour toutes ces raisons, Gérard, qui au début des années 90 enseignait la musique dans plusieurs villes, dont Pertuis, Sénas et Martigues, a très vite conçu le projet de créer des ensembles de cuivres. « Je suis issu d’une famille de musiciens faisant partie d’harmonies et de fanfares. J’ai toujours eu la conviction que c’est par le travail de groupe qu’on peut vraiment réussir à faire sortir le musicien de sa coquille. Alors, j’ai commencé à monter des programmes communs aux trois formations que j’avais créées à Pertuis, Sénas et Martigues. Puis les musiciens de ces ensembles ont échangé des partitions, se sont rencontrés, et l’on s’est dit que ce serait sympa de rassembler tout le monde pour former un groupe en dehors des écoles. Ainsi en 1994 est née Persémar, nom formé des premières syllabes des trois villes. » Quatre ans plus tard, le succès aidant, les membres de cet ensemble comprennent qu’il faut se structurer en association. « J’en ai été le premier président, raconte Michel Azémard. J’avais abandonné la trompette dans ma jeunesse, mais je m’y suis remis grâce à ma fille Camille. Elle voulait apprendre un instrument, comme je lui ai vanté les mérites de la trompette, c’est ce qu’elle a choisi. C’est comme ça que nous avons tous les deux fait partie de Persémar. » Un anniversaire à ne pas rater La formation rassemble tous les âges et se produit un peu partout, dans l’enthousiasme, comme aime à le souligner Frédéric Ragnatella, cornettiste : « Moi, je suis musicien amateur, mon métier c’est la chimie à Ineos. Je fais aussi de la course à pied, mais c’est avec la musique que je me fais vraiment plaisir, et ce plaisir peut être partagé avec les autres. Je jouais déjà dans une fanfare avant de rejoindre la formation de Gérard, et je dois avouer qu’avec Persémar l’horizon s’est élargi, car nous touchons à tout : classique, jazz, musiques de films et créations contemporaines. Avant, je n’écoutais jamais de classique, maintenant ça m’arrive. Persémar s’inscrit dans des projets artistiques très différents les uns des autres : nous avons joué avec des orgues, des ensembles à cordes, avec des artistes de cirque, des danseurs. » Cet éclectisme est peut-être le secret de la longévité de cette formation, c’est en tous cas l’avis de Gérard : « J’essaie de créer des passerelles avec les autres arts. Il y a chez nous du mime, du jeu scénique, Frédéric, par exemple, joue le rôle de Rocky dans un de nos spectacles. Nous aimons aussi nous inscrire dans des projets plus vastes, comme l’ouverture de la saison estivale à Figuerolles en juin, ou participent aussi l’Harmonie de l’école de musique, la classe de percussion et les tambourinaïres. » L’autre aspect attractif de Persémar, c’est la convivialité : « C’est une ambiance familiale, ajoute Frédéric. S’il faut aller jouer à Aubagne un dimanche matin, on prépare des pique-niques et y va, en covoiturage. On s’apprécie les uns les autres sans ressentir la barrière d’âge, puisque les musiciens de Persémar ont entre neuf ans et cinquante-cinq ans. » Gérard continue d’enseigner au Pôle Picasso, et Persémar s’apprête à célébrer dignement ses vingt ans d’existence. La formation compte aujourd’hui une vingtaine de musiciens, un tiers de très jeunes, un tiers d’âge moyen et un tiers d’anciens. Elle a son siège à l’école de musique qui fournit pas mal de son contingent. Nous verrons, sans doute au printemps, un grand spectacle intitulé « Return », rassemblant tous les musiciens passés et présents du groupe. Un moment festif qu’il ne faudra pas rater, nous en reparlerons. n REFLETS I DÉCEMBRE 2014 45 PRENONS LE TEMPS 46 REFLETS I DÉCEMBRE 2014 PORTFOLIO PLANTATIONS PRENEZ-EN DE LA GRAINE ! À Martigues, on plante des arbres depuis des générations. C’est devenu une tradition, parmi les plus utiles et les plus agréables, grâce à la Ville, mais aussi aux associations et aux enseignants qui poursuivent l’action de sensibilisation à la nature. La forêt martégale, qui couvre 4 000 ha de pinèdes et garrigues, se renouvelle d’année en année en partie grâce aux enfants MICHEL MAISONNEUVE // FRÉDÉRIC MUNOS REFLETS I DÉCEMBRE 2014 47 AGENDA ET SERVICES LA MUSIQUE DES IMAGES LES SALINS Le Renoir fait la part belle aux films musicaux DE L’AFRIQUE À L’ESPAGNE DANSE © DR « Je crois autant en l’humour qu’au ton tragique pour parler de ce drame » dit Dorothée Munyaneza, survivante du génocide rwandais. Cette chanteuse, danseuse qui a créé sa compagnie nommée Kadidi, l’an dernier, s’efforce de raconter l’indicible en usant de toutes les armes de l’art. Le nom de son spectacle, Samedi détente, renvoie à une émission radio qu’elle écoutait à l’instant précis où le drame a éclaté. Un moment à ne pas manquer, les mardi 9 et mercredi 10 décembre à 20 h 30. Danse toujours, mais sur les couleurs de Joan Mirò avec la compagnie Aracaladanza, dont les danseurs auront une superbe palette pour décor. Des artistes espagnols mis en scène par Enrique Cabrera qui a aussi conçu ce spectacle intitulé : Constelaciones. Si vous voulez voir un tableau mobile, lumineux et élégant à la fois, c’est le samedi 13 décembre à 16 h. RÉSERVATIONS AU 04 42 49 02 00 www.les-salins.net © DR Parmi les films programmés du 10 décembre au 20 janvier : Qu’Allah bénisse la France (en haut) et Whiplash (en bas). Pour les fêtes de fin d’année, la programmation de la salle d’art et essai se met au diapason. Le cinéma Jean Renoir propose une pause cinéphile et musicale à la fois. Parmi les films projetés, Whiplash, le Full metal jacket de la musique dit-on, qui a triomphé dans les festivals internationaux. L’histoire d’un jeune de 19 ans qui rêve de devenir l’un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération. Autre long-métrage qui devrait intéresser les plus jeunes : Qu’Allah bénisse la France se penche sur le destin d’Abd Al Malik, rappeur et slameur français. L’artiste a lui-même réalisé ce film, adapté de son livre autobiographique, parcours d’un enfant d’immigré dans une cité de Strasbourg. Entre délinquance, rap et islam, il découvre l’amour et trouve sa voie. Les musiciens ont décidément envie de se mettre au cinéma. Stuart Murdoch, leader du groupe Belle & Sebastian réalise God help the 48 REFLETS I DÉCEMBRE 2014 girl, également programmé au Renoir. Dans un Glasgow pop et étudiant, il nous invite à suivre la trajectoire d’Eve, une jeune fille qui écrit des chansons, rêvant de les entendre un jour à la radio. Du côté des événements à ne pas manquer en ce début d’année, notez que le 13 janvier, la salle reprogramme Shirley, un voyage dans la peinture d’Edward Hopper, avec l’association martégale les Amis du musée. Le Renoir invite Laurent Bécue-Renard, le réalisateur du documentaire Of men and war, des hommes et de la guerre, le 15 janvier. Le film s’intéresse au destin des GI américains, de retour au pays après l’expérience traumatisante de la guerre en Irak ou en Afghanistan. De quoi donner à réfléchir en ces temps de commémoration de la Grande guerre. // CAROLINE LIPS RENSEIGNEMENTS AU 08 92 68 03 71 Cinémajeanrenoir.blogspot.fr © Pedro Arnay La compagnie Aracaladanza dans « Constelaciones ». NOTRE SÉLECTION MUSÉE ZIEM AIX-MARSEILLE EXPOSITION MUSIQUE DÉJEUNER À ZIEM Comme à chaque nouvelle exposition, le musée Ziem convie le public à partager un déjeuner convivial suite à une visite commentée. Jeudi 11 décembre, dès 12 h, ce sera de nouveau le cas © DR avec l’exposition proposée jusqu’au 25 janvier : De terre et d’eau, céramiques languedociennes du musée du vieux Nîmes. Le musée offre les boissons et les participants doivent apporter un plat sucré ou salé ! BOULEVARD DU 14 JUILLET RENSEIGNEMENTS AU 04 42 41 39 60 – [email protected] SALLE DU GRÈS THÉÂTRE PASTORALE Toujours aussi fameuse et appréciée, la traditionnelle Pastorale Maurel, qui met en scène les personnages de la Nativité, mais sur les terres provençales, et en langue provençale, sera jouée les dimanches 11 et 25 janvier en salle du Grès. S’y adjoint un aïoli à 12 h, qui préludera au spectacle prévu à 14 h. Le tarif est de 22 euros. Il vaut mieux réserver à l’avance. RÉSERVATIONS OFFICE DE TOURISME AU 04 42 42 31 10 SALLE PICABIA EXPOSITION PRAXIE 3 Praxie 3 est le titre qu’a donné Hélène Fossati à son exposition d’œuvres picturales. Bien connue des Martégaux, Hélène Fossati pratique les arts plastiques depuis plusieurs années, et l’on pourra voir le résultat de ce travail à la salle Picabia, rond-point de l’Hôtel de Ville, entre le 4 © DR et le 14 décembre, de 14 h 30 à 18 h sauf le lundi. La manifestation est organisée par 7Arts Production, émanation de l’Académie des arts de Christian Farrugia. ACADÉMIE DES ARTS 04 42 45 78 02 EN BREF L’art’scène Le samedi 13/12, à 20 h 30, la MJC propose L’art’ scène. Plusieurs groupes pop, rock, folk, se succèderont pour des mini-concerts ponctués de saynètes réalisées par les comédiens de l’atelier théâtre. Renseignements au 04 42 07 05 36 COUP DE CŒUR DU 8 AU 20 DÉCEMBRE n EXPOSITION Photo club de Martigues /// Médiathèque / Martigues / 04 42 80 27 97 DIMANCHE 14 DÉCEMBRE n SORTIE Loto du Rotary Club /// 15 h / boulodrome couvert / Martigues / 06 64 88 54 93 MARDI 16 DÉCEMBRE n CONCERT LE DOUZIÈME CHAMEAU Vous aimez les voyages et êtes sensible à l’appel du grand large ? Le premier album du groupe martégalo-port-de-boucain Naïas, sorti en novembre dernier et intitulé Le douzième chameau, devrait vous contenter avec ses onze titres mélangeant rock, folk song et world music. Le tout est servi par des percussions et une batterie, une mandole algéroise et kabyle, un accordéon balkanique et une basse aux sonorités jamaïcaines… accompagnant des textes en occitan, en italien ou en arabe. Le quintet jouera le 11 décembre, à 18 h à Aix-en-Provence dans le bar le Sextius. Le 13 au bar de La Plaine à partir de 19 h et le 14 décembre, toujours à 19 h, au What’s Up, à Marseille. www.naias.fr [email protected] TÉL : 06 67 69 57 17 L’AIGALIER EXPOSITION TABLEAUX À FOISON Maritima Music Tour /// 20 h 30 / La Halle / Martigues / 04 42 41 36 00 n CONCERT Tchatche N’roll : Magali Fortin /// 18 h / médiathèque / Martigues / 04 42 80 27 97 VENDREDI 19 DÉCEMBRE n CONCERT T’es à l’écoute : DJ Matt Shine /// 18 h 30 / médiathèque / Martigues / 04 42 80 27 97 SAMEDI 20 DÉCEMBRE n SORTIE Loto du Comité des fêtes de Carro /// 16 h / Maison de quartier / Martigues / 04 42 80 73 61 SAMEDI 20 DÉCEMBRE n SORTIE Loto A.S. Martigues Sud /// 16 h / salle polyvalente de La Couronne / Martigues / 04 42 49 61 05 MERCREDI 24 DÉCEMBRE n SORTIE Messe de la veille de Noël /// 18 h / église Saint-Genest / // 23 h / Messe de minuit / Notre-Dame de Miséricorde, départ de l’église Saint-Louis à 22 h 30 04 42 42 10 65 DIMANCHE 28 DÉCEMBRE n SORTIE Loto du Martigues Sport Cyclisme /// 16 h / boulodrome / Martigues / 04 42 80 43 86 Les adhérents de l’association La palette martégale présenteront du 9 au 19 décembre, les œuvres réalisées en 2014 lors de leur grande exposition annuelle. Une quarantaine de tableaux sur différents thèmes seront présentés tous les jours de 14 h à 17 h 30. Le vernissage se déroulera le 12 décembre à partir de 18 h. CONTACT 06 18 86 16 09 n MUSIQUE n THÉÂTRE n SORTIE n DANSE n EXPOSITION n DÉBAT, CONFÉRENCE n ÉVÉNEMENT n CINÉMA REFLETS I DÉCEMBRE 2014 49 PERMANENCES Les Élus, Adjoints et Présidents reçoivent sur rendez-vous. Se renseigner en contactant le numéro indiqué pour chacun. ÉLUS MUNICIPAUX M. GABY CHARROUX Député-Maire de Martigues 04 42 44 34 72 M. HENRI CAMBESSÉDÈS 1er Adjoint au Maire délégué à l’administration générale, conseil municipal, centre funéraire municipal, développement numérique 04 42 44 30 96 LES ADJOINT(E)S AU MAIRE ET LEURS DÉLÉGATIONS MME ÉLIANE ISIDORE Sports, activités de loisirs et de plein air, littoral 04 42 44 36 65 M. FLORIAN SALAZAR-MARTIN Culture, droits culturels et diversité culturelle 04 42 44 36 44 MME SOPHIE DEGIOANNI Urbanisme et cadre de vie 04 42 44 30 85 MME ANNIE KINAS Enfance, éducation, droit de l’enfant, familles et solidarités familiales 04 42 44 30 20 M. ALAIN SALDUCCI Tourisme, manifestations, agriculture, pêche, chasse et commémorations 04 42 44 34 58 MME LINDA BOUCHICHA Jeunesse, emploi, formation, économie locale 04 42 41 63 77 M. PATRICK CRAVERO Travaux et commandes publiques 04 42 44 30 88 M. ROGER CAMOIN Déplacements, circulation, sécurité routière et stationnement 04 42 44 34 58 MME NATHALIE LEFEBVRE Également Conseillère régionale, Démocratie, vie associative, habitat et Maisons de quartier 04 42 44 30 57 M. ALAIN LOPEZ Sécurité publique, sécurité civile, prévention et accès au droit 04 42 44 35 49 MME SAOUSSEN BOUSSAHEL Commerces et artisanat 04 42 44 30 85 ADJOINTS DE QUARTIER MME NADINE SAN NICOLAS La Couronne, Carro, Habitat défense des services publics 04 42 80 72 69 MME ODILE TEYSSIER-VAISSE Saint-Julien, Saint-Pierre, Les Laurons, 1er jeudi du mois, MPT de Saint-Julien, 17 h 30 2e jeudi du mois, MPT de Saint-Pierre, 17 h 30 04 42 44 35 49 M. FRANCK FERRARO Lavéra 04 42 44 35 49 M. LOÏC AGNEL Croix-Sainte, Saint-Jean, Travaux dans les quartiers 04 42 80 13 87 PRÉSIDENT(E)S DE CONSEIL DE QUARTIER MME LINDA BOUCHICHA Boudème/Les Deux-Portes, 04 42 41 63 77 M. CHARLES LINARES Jonquières centre, 04 42 44 34 58 MME SOPHIE DEGIOANNI Jonquières sud, 04 42 44 34 58 MME MARCELINE ZÉPHIR L’île, 04 42 44 35 49 M. FLORIAN SALAZAR-MARTIN Paradis Saint-Roch, 04 42 44 36 44 M. ALAIN LOPEZ Ferrières, 1er mercredi du mois Maison E. Cotton, 16 h à 18 h, 04 42 44 35 49 M. PIERRE CASTE Rives nord de l’étang, Ferrières nord, Touret de Vallier, Figuerolles, 04 42 44 35 49 M. ALAIN SALDUCCI Les Vallons, 04 42 44 34 58 M. DANIEL MONCHO Barboussade, Escaillon, 04 42 44 34 58 MME NATHALIE LEFEBVRE Canto-Perdrix et Les quatre vents, Permanence collective, dernier jeudi du mois Maison J. Pistoun, 17 h 30, 04 42 44 30 34 MME FRANÇOISE EYNAUD Notre-Dame des Marins, dernier mardi du mois Maison E. Cotton, 16 h à 18 h 04 42 06 90 83 50 REFLETS I DÉCEMBRE 2014 ÉTAT CIVIL OCTOBRE 2014 M. LOÏC AGNEL Croix-Sainte, 04 42 80 13 87 M. PATRICK CRAVERO Mas de Pouane, 1er vendredi du mois Maison J. Méli 04 42 44 30 88 M. JEAN-LUC COSME Saint-Jean, 04 42 44 34 58 MME NADINE SAN NICOLAS La Couronne, Carro, le mercredi, mairie annexe de La couronne, 16 h 30, 04 42 80 72 69 MME ODILE TEYSSIER-VAISSE Saint-Julien, 1er jeudi du mois MPT de Saint-Julien, 17 h 30 2e jeudi du mois MPT de Saint-Pierre, 17 h 30 04 42 44 35 49 M. HENRI CAMBESSÉDÈS Saint-Pierre et Les Laurons, 04 42 44 30 96 M. FRANCK FERRARO Lavéra, 04 42 44 35 49 CONSEIL GÉNÉRAL MME ISABELLE EHLÉ Conseillère générale du canton de Martigues-Est, déléguée aux personnes handicapées. Antenne administrative Jonquières 1er mercredi du mois, 11 h à 12 h Hôtel de Ville, mercredi, 14 h à 17 h Mairie annexe de Lavéra 1er vendredi du mois 10 h à 11 h 30 Mairie annexe de La Couronne 1er samedi du mois 11 h à 12 h 04 13 31 12 48 [email protected] © DR BONJOUR LES BÉBÉS Jade ARNAUD Julia ORLANDO Lola FERNANDEZ Giulian BOUROUINA Mathéo BOURRILLON Elisa ELIADIS Eva MAGNIEZ Clara BIEGEL Gabin PELLEGRIN Syana FRICONNET Naël GLEIZE Salman MAKHFI Néo CHABROL Timéo BESSIRARD Kathy EL RHACHI Yasmine YAHYAOUI Rayan CHIBA Lana BACHA TOLA Naïm BOUMEZBEUR Emma GUILLERMIN Arthur COUDÉ du FORESTO Mathis BAPTISTE Manon POUQUET Léandre RIBOT Yassine KOUACHI Mila CANTOU DE LA CRUZ Djebriel ABED Chloé CHANEL Meyrine BENFRIHA Lexie ALARCON Jean FERNANDEZ Mattéo PARRA Reflets s’associe à la joie des heureux parents. ILS S’AIMENT Delphine BAS et Maïeul THIERY Nathalie LOCQUET et Olivier ROCHEBLAVE Ornella FRISCIA et Alexis LABARTHE Johanne DELLAROVERE et Régis BERNHARD Brigitte de RIVAS et Bernard CALA Fatiha LAKHDARI et Pierre SANCHEZ Gaëlle CHRISTIN et Éric ALARCON Sonia AGREBI et Assil LOUATI Reflets adresse toutes ses félicitations aux nouveaux mariés. ILS NOUS ONT QUITTÉS Jeanne PATRUNO née BLEINC Amédée SEUZARET Jeanne DELCORSO née MAGNOUAC Joseph PEREZ Jeanot GUERRERO Jeannine MANNELLA née SIAUD André SURIAN Marie SAMPIETRO née MEROZ Émilienne HANRARD née LEFEBVRE Georgette BERENGUER née DELAIRE Marie TUNDIDOR née FERRER de GRACIA Josette PECUNIA née VERZURA Jacques DUHAUVELLE Janine TOURALBE née GOMEZ Reflets présente ses sincères condoléances aux familles.
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