Bureau de dépôt: Bruxelles X - P409259 Trimestriel: avril – mai – juin 2014 Centre de recherches routières Votre partenaire pour des routes durables 99 Bulletin CRR Agenda Normalisation et application pratique des panneaux à messages variables Journée d’information CRR en matière d’auscultation routière 10 Jeudi 20 novembre 2014, Sterrebeek 3 Le CRR contribue au projet IWT d’une PME pour le développement d’un dispositif de retenue pour ponts routiers Guide de bonnes pratiques des Matériaux Autocompactants Réexcavables (MAR) 13 4 Impact de la chaux hydratée sur la durabilité d’un enrobé avec PmB – Sections expérimentales EuLA sur la N568a à Heppignies 5 Nouvelle directive européenne 2014/24/UE sur la passation des marchés publics Recherche prénormative sur la technique du géoradar – Appel à collaboration pour des mesures sur des sections expérimentales au siège du CRR à Wavre 14 ABR News - L’Association belge de la Route a un nouveau président - XXIIe Congrès belge de la route 2013 à Liège – Contributions et posters - Visite de chantier des quais de la Meuse à Liège 7 16 Rubrique Plein feu sur la signalisation routière – Nouvelles règles du code de la route et du code du gestionnaire Tranchée expérimentale sur le terrain du CRR à Sterrebeek 9 20 Bulletin CRR 99 Centre de recherches routières Votre partenaire pour des routes durables Nouvelles publications CRR Les conduites thermoplastiques peuvent se déformer si leur mise en place n’est pas effectuée de manière optimale. Le CRR publiera sous peu deux nouveaux ouvrages à ce sujet: charges type flamand SB 250-v.3.0 fera référence à la méthode de mesure CRR. Depuis fin 2013, le CRR dispose d’une accréditation BELAC pour cet essai (selon l’ISO/IEC 17025). - Contrôle continu des déformations de conduites thermoplastiques pour l’égouttage au moyen du BRRC-Defco-Test (MF 86/13); - Mesure en continu de l’ovalisation des canalisations thermoplastiques (MF 87/13). La deuxième publication décrit les exigences posées en matière de mesure des ovalisations, ainsi que les principaux facteurs à prendre en compte. La première publication traite du BRRCDefco-Test. Il s’agit d’une technique simple et fiable dans la plupart des circonstances qui a été développée par le CRR pour vérifier que la déformation reste dans les limites autorisées. Le cahier des Les entrepreneurs ressortissants et membres adhérents reçoivent gratuitement ces publications. Les non-membres peuvent les commander au CRR (au prix de 5,00 € chacune, TVA comprise): Mme Dominique Devijver: 02 766 03 26 (le matin); [email protected] Agenda 23-26 septembre 2014 12th International Symposium on Concrete Roads 2014, Prague (République tchèque) www.concreteroads2014.org 23-24 octobre 2014 TRIMM Project Final Conference + ERPUG Meeting, Bruxelles trimm.fehrl.org www.erpug.org/index.php?contentID=219 20 novembre 2014 Journée d’information CRR en matière d’auscultation routière, Sterrebeek www.crr.be (rubrique Agenda) 22-25 février 2015 PPRS Paris 2015 – Pavement Preservation & Recycling Summit, Paris (France) pprsparis2015.com 27-28 novembre 2014 Ageing and Safe Mobility – European Interdisciplinary Conference, Bergisch Gladbach (Allemagne) www.bast.de/ageingconference Reportez-vous également à la rubrique AGENDA de notre site web www.crr.be Journée d’information CRR en matière d’auscultation routière Jeudi 20 novembre 2014 Objectif et groupe cible Après le succès des sessions en français en 2013, le CRR organise le jeudi 20 novembre 2014, de 9h00 à 16h00 au siège de Sterrebeek, une première journée d’information en néerlandais sur l’auscultation à l’attention des contrôleurs de chantiers, ingénieurs de terrain et responsables de voiries communales, provinciales et régionales. L’objectif est de conscientiser, de former et d’échanger des informations sur le rôle de l’auscultation (et des mesures de déflexion et d’épaisseur de couche en particulier) dans la gestion quotidienne des routes, ainsi que sur l’appareillage et les possibilités d’application. Après des présentations introductives, les participants pourront s’initier aux appareils de mesure du CRR au cours d’une visite guidée. L’après-midi, le choix sera laissé entre deux workshops interactifs: - workshop 1: calcul inverse (Qualidim); - workshop 2: dégradations courantes à la surface de la chaussée ou sous celleci ou aux revêtements de ponts, techniques d’entretien appropriées, causes possibles et solutions. Pour parvenir à un échange d’informations et une formation interactifs, nous partons autant que possible d’exemples pratiques et les participants sont invités à proposer leurs propres exemples de problèmes, solutions, etc. Programme 8h30 9h00 9h15 10h45 11h00 12h30 Accueil avec café Introduction à la journée d’information Systèmes de gestion des routes Pause-café Technique du géoradar et présentation des appareils de mesure Lunch et opportunité d’obtenir des explications complémentaires sur les véhicules de mesure 13h30 Workshops interactifs parallèles 15h30 Feedback des participants 16h00 Conclusion Vous trouverez un programme détaillé en temps opportun dans la rubrique Agenda de notre site web (www.crr.be). Renseignements pratiques Lieu CRR Fokkersdreef 21,1933 Sterrebeek Itinéraire: http://www.crr.be/maps/Sterrebeek_fr.pdf Parking possible sur le terrain dans l’enceinte du CRR Langue Inscription Pour vous inscrire, utilisez le formulaire électronique (www.crr.be – rubrique Agenda). A l’inscription, vous êtes invité à indiquer votre choix pour le workshop interactif de l’après-midi. Ne tardez pas à vous inscrire car le nombre de participants est limité! La langue véhiculaire est le néerlandais. Il n’y a pas de traduction simultanée. Participation aux frais La participation est gratuite, mais pour des raisons d’organisation, une inscription préalable est exigée. Tim Massart 010 23 65 43 [email protected] 3 Le CRR contribue au projet IWT d’une PME pour le développement d’un dispositif de retenue pour ponts routiers Parallèlement à la recherche et au développement, l’encouragement de l’innovation constitue également une tâche clé du CRR. A cet effet, le Centre communique les résultats de recherches par le biais de formations, de publications ou d’assistances techniques en vue de les diffuser plus largement et d’en stimuler l’application. En outre, le Centre met ses connaissances à disposition pour encourager ou soutenir les entreprises dans la recherche de solutions innovantes. Le progrès en construction routière va non seulement de pair avec l’innovation, mais aussi avec le soutien aux entreprises, et surtout aux PME. A titre d’exemple, l’initiative d’une PME du secteur est décrite ci-après; initiative à laquelle le CRR a contribué. Contexte Dans les cahiers des charges pour les ouvrages d’infrastructure, on fait de plus en plus souvent référence à la série de normes européennes NBN EN 1317 Dispositifs de retenue routiers pour les spécifications liées aux dispositifs de retenue pour ponts routiers. La sprl Van Eycken, une PME de Tirlemont active dans la production, la livraison et le placement de constructions en métal pour les ouvrages d’infrastructure dans le Benelux et en France, a formulé l’idée de développer son propre produit satisfaisant aux exigences de normes européennes. De cette manière, l’entreprise serait moins dépendante de prestataires étrangers et pourrait renforcer sa propre position concurrentielle. But du projet IWT Pour la partie «dispositif de retenue», l’étude de l’IWT se limitait à un concept virtuellement abouti. Partenaires participant au projet IWT Pour ce projet, l’entreprise a étroitement collaboré avec Sirris, le Centre collectif de l'industrie technologique belge, ainsi qu’avec le CRR. Grâce à son Antenne normes, le CRR possède une solide connaissance sur le plan des exigences normatives européennes. Réalisation pratique du projet IWT Sur base des résultats de simulation sur modèle, le concept pour les dispositifs de retenue routiers a été adapté en permanence afin de satisfaire aux performances visées en matière de niveau de retenue (H4b), largeur de fonctionnement (W4) et valeur ASI (ASI B). Dans le courant de 2013, le projet a été élargi afin de pouvoir également apporter une solution avec niveau de retenue H2. Fin 2013, les concepts pour une glissière H4b et une glissière H2 ont passé avec succès les simulations d’essais de choc numériques. Bien que pour l’écran antibruit, des modèles transparents et absorbants aient rapidement pu être réalisés, il s’est avéré impossible, avec les matériaux disponibles actuellement, de produire des panneaux à échelle réelle avec la même géométrie que le prototype à un prix de revient acceptable. Suite Le projet IWT s’est terminé par un concept de parapet de pont retenant les véhicules testé virtuellement. Les dispositifs de retenue ne peuvent toutefois être mis sur le marché qu’avec le marquage CE, ce qui signifie entre autres que les deux glissières doivent subir des essais de choc à échelle réelle. Source: bvba Van Eycken En 2012, avec le soutien de l’IWTVlaanderen (Agentschap voor Inno- vatie door Wetenschap en Technologie) et de quelques autres partenaires (voir infra), le développement d’un dispositif de retenue pour ponts routiers et d’un écran antibruit absorbant a pu être lancé. L’un comme l’autre pouvaient être appliqués aussi bien de manière autonome que de façon intégrée. Pour la partie acoustique, il y a eu une collaboration avec la KULeuven. Pour les simulations numériques des essais de choc, un appel a été fait à l’institut de recherche français LIER. 4 C’est pour cette raison que, non sans avoir apporté quelques adaptations, l’entreprise a fait subir aux glissières développées des essais de choc à échelle réelle. Les résultats ont confirmé ceux des simulations numériques. Pour l’écran antibruit, la recherche de solutions satisfaisant aux objectifs de départ se poursuit. Conclusion Avec le soutien de l’IWT-Vlaanderen et d’autres partenaires participants, la sprl Van Eycken a démontré la capacité des petites et moyennes entreprises à développer elles aussi des solutions innovantes et à conserver leur place, voire à la renforcer, sur un marché composé presque exclusivement de gros acteurs internationaux. Kris Redant 010 23 65 38 [email protected] Impact de la chaux hydratée sur la durabilité d’un enrobé avec PmB – Sections expérimentales EuLA sur la N568a à Heppignies Contexte et objectif des sections expérimentales En 2013, la European Lime Association (EuLA), l’association européenne des producteurs de chaux, a pris l’initiative de lancer un programme d’essai pour étudier l’impact de la chaux hydratée sur la durabilité d’un enrobé SMA10 avec du bitume modifié au polymère (PmB). La littérature spécialisée fait surtout état de nombreux essais de laboratoire démontrant l’efficacité de la chaux hydratée. C’est pourquoi le présent projet de recherche vise à acquérir un maximum d’expérience pratique. Dans une première phase, on s’intéressera surtout aux caractéristiques performantielles des variantes de SMA10 sur les sections expérimentales, en combinaison avec une série limitée d’essais en laboratoire. Au cours de la seconde phase, la durabilité des sections expérimentales sera suivie sur une période de dix ans. Description des sections expérimentales Différents mélanges SMA10 ont été sélectionnés, avec et sans PmB: - les enrobés SMA10 sont souvent utilisés en Europe (et également en Belgique) comme couche de roulement; - les études portant sur l’impact de la chaux hydratée combinée au PmB sont rares; - peu de données sont disponibles concernant l’effet à long terme de la chaux hydratée (par exemple après dix ans) sur les mélanges SMA avec PmB; - l’épaisseur nominale d’un revêtement en SMA10 permet d’effectuer après la pose des essais performantiels selon les méthodes d’essai européennes. Lors de la pose de la couche de roulement de la nouvelle route de désenclavement N568a (liaison entre le R3 et l’aéroport de Brussels South à Charleroi), quatre sections expérimentales avec des variantes de SMA10 ont été réalisées en juin 2013 à hauteur d’Heppignies: - section 1: SMA10 + PmB 45/80-50; - section 2: SMA10 + PmB 45/80-50 avec ajout de 1,5 m-% de chaux hydratée; - section 3: SMA10 avec bitume routier B50/70 et ajout de 1,5 m-% de chaux hydratée; - section 4: SMA10 avec bitume routier B50/70 (originellement SMA10 = mélange de référence). Les sections 1 à 3 font 150 m de long. La section 4 s’étend sur le reste du nouveau tronçon de route (environ 1 500 m). Pour les sections 2 et 3, le filler du mélange de référence a partiellement été remplacé par de la chaux hydratée. Essais lors de la préparation des sections expérimentales La chaux hydratée possède un pouvoir rigidifiant plus important que les autres fillers. L’accent a surtout été mis sur une bonne ouvrabilité des variantes SMA10 contenant de la chaux hydratée, principalement en combinaison avec du PmB. Afin de tester l’ouvrabilité des variantes des sections 1 à 3, des essais giratoires conformes à la NBN EN 12697-31 ont été réalisés. Les matériaux utilisés pour ces essais ont été fournis par le producteur et par la EuLA. Essais lors de l’exécution des sections expérimentales Lors de l’exécution des sections expérimentales, des mesures au gammadensimètre ont été réalisées, afin de contrôler l’évolution du compactage lors du passage des compacteurs. Ces mesures ont chaque fois été réalisées en un seul point par section. A ce même endroit, une sonde thermique a été placée dans le revêtement, afin de pouvoir suivre l’évolution de la température (figure 1). Complémentairement, la température de l’enrobé lors de la mise en œuvre a été mesurée à l’aide d’un thermomètre. 5 Figure 1 – Mise en place d’une sonde thermique dans la couche de roulement d’une section Après la mise en oeuvre, des mesures au gammadensimètre ont été effectuées en six à sept points sur chaque section, afin de contrôler l’homogénéité du compactage. Sur base des résultats de mesure, il a été possible de déterminer l’endroit le plus adéquat pour prélever des carottes pour les essais performantiels (résistance à l’orniérage et sensibilité à l’eau). Le résultat de la sensibilité est étroitement lié au pourcentage de vides dans l’enrobé. Plus celui-ci est important (là où le compactage relatif est le plus faible), plus l’enrobé sera sensible à l’eau. Essais performantiels après l’exécution des sections expérimentales Le jour suivant l’exécution des sections expérimentales, les carottes nécessaires aux essais performantiels ont été prélevées: − six carottes (diamètre: 100 mm) sur chaque section, pour la détermination de la sensibilité à l’eau selon la NBN EN 12697-12, en combinaison avec la NBN EN 12697-23; − six carottes de 400 cm2 sur chaque section, pour l’essai d’orniérage selon la NBN EN 12697-22, à 50 °C. Complémentairement aux mesures in situ, l’ouvrabilité des variantes SMA10 a également été testée à l’aide de l’essai giratoire. On a pour ce faire prélevé à la centrale des échantillons en vrac des matériaux employés. Les résultats ont été 6 comparés avec ceux des essais giratoires réalisés pendant la préparation des sections expérimentales, et avec le pourcentage de vides obtenu lors de la détermination de la sensibilité à l’eau par le biais de pesages hydrostatiques des carottes prélevées dans les sections expérimentales. Environ un an après la réalisation des sections expérimentales, on entamera la seconde phase au cours de laquelle on suivra l’évolution des performances des variantes de SMA10 dans le temps (durabilité). Ensuite, l’essai de plumage selon la prTS12697-50 Annex B Darmstadt Scuffing Device a été effectué à température ambiante et à 40 °C (figure 2). Les éprouvettes ont été confectionnées avec du vrac prélevé sur le chantier et avec un compacteur de plaques, conformément à la NBN EN 12697-33. Partenaires importants et rôle du CRR Figure 2 – Dispositif pour l’essai de plumage selon la prTS12697-50 Annex B Darmstadt Scuffing Device Perspectives d’avenir Une publication reprenant les principaux résultats de cette étude est en cours de rédaction pour le sixième congrès Eurasphalt & Eurobitume qui aura lieu en juin 2016 à Prague (République tchèque). Pour le programme d’essais, la EuLA (www.eula.eu) travaille en étroite collaboration avec les partenaires suivants: - CRR: préparation des sections expérimentales, choix de l’enrobé et des variantes, essais en laboratoire et sur le terrain; - Service Public de Wallonie (SPW): mise à disposition d’un tronçon sur la N568a à Heppignies pour la réalisation des sections expérimentales; - producteur d’enrobés Les Enrobés du Centre sa (LEDC) et entrepreneur Wanty sa: livraison des matériaux pour les différents essais, exécution des sections expérimentales et carottages. Conclusions de la première phase du programme d’essai Les résultats des essais réalisés avant, pendant et après l’exécution des sections expérimentales permettent de conclure ce qui suit: - les essais giratoires font état d’une bonne ouvrabilité pour toutes les variantes de SMA10; - les mesures à la sonde gamma confirment la bonne compactabilité de l’ensemble des variantes sur le chantier; - les variantes de SMA10 présentent une faible sensibilité à l’eau et une bonne résistance à l’orniérage; - l’essai de plumage confirme l’effet positif de l’application d’un PmB et de l’ajout de chaux hydratée. Stefan Vansteenkiste 02 766 03 85 [email protected] Nouvelle directive européenne 2014/24/UE sur la passation des marchés publics tielles, en faisant référence à des normes existantes ou une combinaison des deux. En cas de référence à des normes, les documents internationaux ou européens sont privilégiés. A défaut, il peut être fait référence à des spécifications techniques nationales. Même si le cahier des charges préconise une certaine approche ou fait référence à certains documents normatifs, d’autres soumissions équivalentes doivent également être prises en compte. Contexte En 2011, l’Europe a entamé la révision des directives 2014/18/CE (coordination des procédures de passation des marchés publics de travaux, de fournitures et de services) et 2014/17/CE (eau, énergie, transport et services postaux). De plus, le package a été élargi aux concessions. Les nouvelles versions sont en vigueur depuis le 20 avril 2014 (le vingtième jour suivant la publication au Journal officiel de l’Union européenne). La directive 2014/24/UE sur la passation des marchés publics de travaux, de fournitures et de services remplace la directive 2004/18/CE. A l’exception des dispositions pour l’e-procurement (soumission électronique), la nouvelle directive doit être convertie en législation nationale pour mars 2016. Pour l’e-procurement, la conversion doit être réalisée pour septembre 2018. Les nouvelles directives ont principalement pour but d’encourager l’innovation et la participation des PME aux marchés publics. Simplification administrative Grâce à l’introduction d’un Document Unique de Marché Européen (DUME), l’Europe veut rendre les marchés publics plus accessibles. Le DUME est une déclaration de l’entreprise sur la satisfaction aux conditions imposées dans le cadre d’un marché public. Il remplace l’obligation de fournir certains certificats et attestations. Si le marché est finalement attribué, ces informations pourront encore être de- mandées au souscripteur concerné. A l’avenir, les certificats et attestations exigés devraient être accessibles via l’outil électronique e-Certis, afin que les pouvoirs adjudicateurs puissent les demander directement et sans intervention des entreprises concernées. Marchés publics électroniques (e-procurement) Sous la dénomination e-procurement, la directive encourage la soumission électronique. C’est pourquoi il est recommandé de mettre tous les documents d’adjudication à disposition sous forme électronique. Les moyens pour ce faire doivent être communément disponibles et satisfaire à un certain nombre d’exigences techniques pour rendre le système transparent et inviolable. Labels Selon le nouvel article 43, les pouvoirs adjudicateurs peuvent mentionner des labels que les soumissionnaires peuvent utiliser pour répondre aux spécifications techniques du cahier des charges. Le label auquel il est fait référence doit être pertinent pour le marché et satisfaire à un certain nombre d’exigences en matière de transparence et d’accessibilité. Il faut également mentionner qu’il peut s’agir d’un label équivalent. Spécifications techniques Pas simplement l’offre économiquement la plus avantageuse Selon la nouvelle directive, outre sur le prix, on se base sur d’autres critères d’attribution tels que la qualité d’exécution ou le service, les caractéristiques esthétiques, les critères environnementaux, les critères sociaux, l’innovation ou les qualifications des exécutants, pour autant qu’ils soient pertinents pour le marché. En outre, dès le début de la procédure, il faut mentionner clairement de quels critères il s’agit, ainsi que le poids de chaque critère individuel. Procédures Parallèlement aux procédures dans la législation existante, la nouvelle directive introduit la notion de «partenariat d’innovation», pour le développement de nouvelles solutions. Dans le cas d’un partenariat d’innovation, les pouvoirs adjudicateurs et entreprises peuvent négocier ensemble l’objet du marché et la solution proposée. Aucune discussion n’est possible au sujet des exigences minimales ou critères d’attribution. Pour un partenariat d’innovation, l’attribution se fait uniquement sur base du prix. De surcroît, les délais minimaux pour les différentes procédures ont été raccourcis. L’annexe V à la directive mentionne pour chaque procédure et pour l’annonce du marché attribué quelles informations doivent figurer dans les avis. Tout comme avant, des spécifications techniques sont déterminées pour un certain marché en mentionnant des exigences fonctionnelles ou performan- 7 PME et entreprises «sociales» Les procédures de passation de marchés publics peuvent être réservées aux entreprises destinées à l’intégration des personnes handicapées ou défavorisées. Les pouvoirs adjudicateurs sont aussi encouragés à scinder le marché en plus petites parties afin de faciliter l’accès des PME aux marchés publics. Des exigences éventuelles relatives au chiffre d’affaires de candidats souscripteurs sont limitées à deux fois le montant du marché au maximum. Complément d’informations Projet expérimental sur la N171 à Kontich A titre expérimental, l’Agentschap Wegen en Verkeer (AWV) a choisi de se baser sur d’autres critères d’adjudication que le seul prix pour les travaux sur la N171 à Kontich, qui ont commencé début mai. En plus de la qualité comme exigence intégrale, les émissions totales de CO2 se sont vu attribuer un poids tout aussi important que le prix. Lors du calcul de ces émissions, les paramètres suivants sont notamment pris en considération: - la provenance des matières premières. Les matières premières nationales demandent moins de transport et engendrent moins d’émissions de CO2 que les matériaux qui proviennent de l’étranger; - l’utilisation de matériaux recyclés. Le recyclage permet de limiter l’évacuation des déchets vers les décharges et la consommation de nouvelles matières premières (moins de transport, moins d’occupation d’espace); - la distance entre la centrale de malaxage et le chantier. Plus ils sont proches l’un de l’autre, moins il y a d’émissions de CO2; - la température de confection de l’enrobé. Pour la production d’enrobé à température réduite, on applique du bitume-mousse, pour la sous-couche et en primeur également pour la couche de roulement SMA-D2. Ceci permet de réduire la consommation d’énergie et les émissions de CO2 ainsi que les émanations de vapeurs nocives; Source: Aswebo La directive 2014/24/UE est disponible dans les différentes langues au Journal Officiel de l’Union Européenne1 (L94 28/03/2014). Les nouvelles directives et diverses fiches techniques sont également accessibles via la page Public Procurement2 sur le site web de la Commission européenne. Exemple d’adjudication de travaux routiers sur base d’autres critères (environnementaux) Notes Mise en oeuvre de la couche de liaison 1 2 http://eur-lex.europa.eu/ homepage.html http://ec.europa.eu/internal_ market/publicprocurement/ modernising_rules/ index_en.htm - des mesures de réduction des nuisances pendant l’exécution. Moins de congestion et de déviations pendant les travaux contribuent également à limiter les émissions. Pour le calcul lors de la soumission, un programme d’aide spécial a été mis à disposition. Pendant les travaux, un expert indépendant surveille les émissions réelles. Sur base des types de poids-lourds et des bons de livraison, il calcule le nombre de kilomètres parcourus. Selon que les émissions réelles sont inférieures ou supérieures aux émissions dans l’offre, l’entrepreneur reçoit une prime ou paie une amende. Si le projet expérimental réussit, son application pourra être généralisée à l’ensemble de la Flandre. CRR Kris Redant 010 23 65 38 [email protected] 8 Grâce à ses activités de recherche et d’aide à la profession, le CRR possède de l’expérience et des connaissances sur les paramètres précités tels que le recyclage, les enrobés à température réduite et les mesures de réduction des nuisances, auxquelles les entrepreneurs et les autorités gestionnaires peuvent faire appel. Dans le cadre du projet FIRST DoCA MULTISED, le Centre contribue à une méthodologie pour une analyse multicritère afin d’évaluer la sécurité routière durable de l’infrastructure routière dans la phase de conception. L’objectif est de proposer un outil pratique et une aide à la décision afin de pouvoir aussi tenir compte de quelques aspects socioéconomiques et environnementaux importants tels que la réduction des gaz à effet de serre, la réduction des nuisances sonores, la mobilité pour tous, la réduction des frais de construction et des frais d’entretien (voir Bulletin CRR 92, pp. 11-13). Plein feu sur la signalisation routière www.ocw.be,rubrique www.crr.be, rubriek Publicaties Publications - Documentatie - Documentation Le code du gestionnaire illustré, disponible sur notre site web (www.crr.be, rubrique Publications – Documentation) apporte une aide aux gestionnaires de voiries, bureaux d’étude et autres dans le placement de la signalisation routière tant verticale qu’horizontale. Nous constatons avec plaisir que ce code est régulièrement consulté par les professionnels du secteur. Nous sommes souvent amenés à devoir traiter des situations complexes où la signalisation doit faire l’objet d’une réflexion particulière si elle veut être conforme sur le plan réglementaire. Pour cette raison, nous traiterons désormais dans cette rubrique des situations particulières qui peuvent ainsi servir d’exemples dans des situations similaires. Dans le présent article, nous développons quelques-unes des nouvelles règles du code de la route et du code du gestionnaire. minimale de 0,12 m et d’une largeur minimale de 0,20 m.» max. 90 km/h «C43. A partir du signal jusqu'au prochain carrefour inclus, ou jusqu’à chaque signal C43 avec ou sans validité zonale, ou jusqu’au signal indiquant le début ou la fin d’une agglomération, d’une zone résidentielle, d’une zone de rencontre ou d’une zone piétonne, interdiction de circuler à une vitesse supérieure à celle qui est indiquée. …» max. 70 km/h Parmi celles-ci, notons une modification de la définition du signal C43 interdisant de circuler à une vitesse supérieure à celle indiquée: max. 50 km/h Dans son édition du 13 février 2014 (Arrêté Royal du 29 janvier), le Moniteur Belge publie de nombreuses modifications au code de la route. max. 70 km/h Nouvelles règles du code de la route ment de la signalisation. Nous illustrons cette nouvelle mesure par le schéma cidessus et vous renvoyons à nos commentaires dans le code du gestionnaire illustré, téléchargeable gratuitement sur notre site web (www.brrc.be/pdf/codegest.pdf). Ainsi, en reprenant l’exemple ci-dessous, le signal C45 de fin de limitation à 70 km/h pourra être retiré. Nouvelles règles du code du gestionnaire Cette modification concerne non seulement les conducteurs, mais surtout les gestionnaires de voirie chargés du place- D’autre part, dans cette même édition du Moniteur Belge, un nouvel Arrêté Ministériel apporte plusieurs modifications au code du gestionnaire. Ainsi, si le souhait d’une commune est, par exemple, d’interdire le stationnement des camions dans une rue, le signal E9b (généralement utilisé dans ce cas) sera remplacé par le signal E1 complété par le panneau ce-dessous (symbole du camion). Nous vous conseillons de parcourir les informations que nous publions au point 9 de la page d’introduction du code du gestionnaire illustré (www.brrc.be/pdf/Code/ remarque09.pdf). Parmi celles-ci, notons cet ajout à l’article 11.1 relatif aux signaux E1 et E3: «5° Si une interdiction n’est applicable qu’à certaines catégories de véhicules, les signaux E1 et E3 sont complétés par un panneau du type VII de l’annexe 2 de cet arrêté, indiquant un symbole tel que prévu à l’article 70.2.1.3° et 72.6 du règlement général sur la police de la circulation routière et de l’usage de la voie publique, d’une hauteur Jean-Pierre Van de Winckel 010 23 65 51 [email protected] 9 Normalisation et application pratique des panneaux à messages variables Afin d’exploiter au mieux la capacité du réseau routier existant et d’encourager la mobilité, on mise de plus en plus souvent sur la gestion dynamique du trafic. Les panneaux à messages variables (Variable Message Signs – VMS) sont dans cette optique d’une grande aide. Par panneaux à messages variables, il faut comprendre ici des panneaux routiers qui diffusent des informations pouvant être soit fixes et modifiables, soit librement programmables. Le mandat M/111 de la Commission européenne à l’Organisation de normalisation européenne CEN a donc trait à la normalisation tant des panneaux classiques que fixes ou variables. Les premiers projets de normes ont été rédigés par le CEN/TC226/WG3. Depuis 2007, ce travail a été confié au tout nouveau WG11. La première version de la norme de produit est parue en 2005, complétée par une partie pour des essais types initiaux (Initial Type Testing – ITT) et une partie pour des contrôles d’usine (Factory Production Control – FPC). La NBN EN 12966-1 (2005) contient une annexe ZA et est donc harmonisée. Une annexe ZA indique les caractéristiques essentielles et le système pour l’évaluation et la vérification de la constance des performances pour le marquage CE. Depuis le 1er août 2010, les produits tombant dans le champ d’application de la norme ne peuvent être mis sur le marché européen que s’ils portent le marquage CE. Comme pour la plupart des produits du CEN/TC226 Equipement routier, le système 1 est d’application pour l’évaluation et la vérification de la constance des performances (Attestation and Verification of Constancy of Performance – AVCP). Concrètement, cela signifie que les fabricants doivent faire appel à un organisme de contrôle agréé pour le marquage CE de leurs produits (Notified Body). Entre-temps, la deuxième version de la norme est pratiquement approuvée. Dans la nouvelle version, il a été tenu compte du nouveau Règlement Produits de construction (Construction Products Regulation – CPR). En outre, les trois parties de la norme publiées dans la première ver- 10 sion comme des documents à part entière, ont été assemblées pour former un tout. prEN 12966 (novembre 2013) Comme pour la plupart des normes relatives aux produits de construction, la EN 12966 précise aussi une série de caractéristiques pertinentes. Pour les spécifications techniques dans des marchés publics, il faut faire référence à cette norme. Le donneur d’ordre choisit pour l’application visée les caractéristiques pertinentes et mentionne pour chaque caractéristique pertinente le niveau de performance exigé. Source: Niezen Contexte Figure 1 – Exemple d’un module de test une surface de test optique. Un module de test peut éventuellement se composer de plusieurs surfaces de test. Pour la description des produits dans le cadre du marquage CE, les fabricants doivent utiliser la terminologie venant de la norme (en particulier celle de l’annexe ZA). Les modules de test peuvent différer en fonction du fabricant et un fabricant peut avoir plusieurs modules de test. Toutefois, ceux-ci doivent être représentatifs des panneaux qui seront mis plus tard sur le marché. Champ d’application Caractéristiques La norme européenne est valable pour l’application de panneaux à messages variables dans le trafic, sur les voiries publiques et privées, et n’est pas destinée à des applications publicitaires. Les systèmes mécaniques avec prismes rotatifs (continuous VMS), les systèmes électroniques, avec des leds par exemple (discontinuous VMS) et les panneaux routiers à message fixe pouvant être désactivé tombent dans ce champ d’application. La norme spécifie une série de caractéristiques pertinentes pour les panneaux à messages variables, avec généralement une classification. En fonction des résultats d’essai et de l’application visée, le fabricant doit déclarer pour chaque caractéristique à quelle classe un produit satisfait. Modules de test La plupart des caractéristiques des panneaux à messages variables sont déterminées en fonction de modules de test de ce type plutôt qu’en fonction d’un prototype, comme c’est le cas pour de nombreux autres produits. La structure et la fonctionnalité des modules de test sont identiques à celles du produit fini, mais les dimensions sont inférieures. Un module de test consiste en un certain nombre d’éléments optiques. La distance entre ces éléments optiques doit être comparable à la distance entre les modules opérationnels pour l’assemblage des panneaux à messages variables proprement dits. Un certain nombre d’éléments optiques ensemble constituent Pour le marquage CE, ceci ne doit pas être fait pour toutes les caractéristiques de la norme. Si une caractéristique n’est pas pertinente pour l’application visée, il ne faut pas déclarer de valeur. C’est indiqué avec la mention No Performance Determined – NPD. Ci-après, les caractéristiques de la version de novembre 2013 de la prEN 12966 (approuvée par enquête CEN) sont abordées brièvement. Dans ce cadre, on distingue les caractéristiques visuelles, physiques, électriques et électromagnétiques, ainsi que la compatibilité électromagnétique. Caractéristiques visuelles (§ 4.3 et § 4.4) Pour les caractéristiques visuelles des VMS continus (où le message change en changeant de panneau) il est fait référence à la NBN EN 12899-1 Signaux fixes de signa- lisation routière verticale - Partie 1: Panneaux fixes. Pour les VMS discontinus (où le message est constitué en mettant des éléments individuels dans un certain état (couleur)), les performances visuelles sont déterminées sur base de quatre caractéristiques (tableau 1). Caractéristique Couleur Luminance Classification des caractéristiques performantielles Commentaire C1, C2 C2 est la classe la plus stricte L1, L2, L3 L1(T), L2(T), L3(T) L1(*), L2(*), L3(*) L3 est la classe la plus stricte Classes T pour application dans des tunnels (*) application en situation avec un soleil bas ou applications particulières où l’intensité lumineuse dans les environs est moindre, mais la surface est réfléchie presque perpendiculairement R1, R2, R3 R3 est la classe la plus stricte B1, B2, ..., B7 B7 est le faisceau le plus large La luminance est une mesure de visibilité du signal. Pour cette caractéristique, la norme précise des exigences avec et sans éclairage externe. Le rapport de luminance est le rapport de la visibilité d’un module de test actif avec un éclairage externe (par exemple lumière incidente du soleil) et de la visibilité d’un module de test non actif avec uniquement la lumière incidente. Les rapports de luminance élevés (visibilité relativement limitée du module non actif ) sont meilleurs. Le message de ces systèmes restera en principe aussi suffisamment visible quand le soleil est bas (la différence entre allumé et éteint est plus visible). Rapport de luminance Largeur du faisceau lumineux Tableau 1 – Exigences performantielles visuelles pour les panneaux à messages variables discontinus Caractéristique Température La différence de luminance entre les éléments optiques individuels d’un module de test doit être petite. Aucun tremblement ne doit être perceptible. Caractéristiques physiques (§ 4.5) Pour les exigences performantielles physiques, la norme repose sur six caractéristiques avec répartition correspondante en classes (tableau 2). Les classes de températures précisent une limite inférieure et une limite supérieure entre lesquelles la fonctionnalité du module de test doit être maintenue. Classification des caractéristiques performantielles Commentaire T1, T2, T3 Protection (classe IP) IP44, IP45, IP54, IP55, IP56 Résistance à la corrosion SP0, SP1, SP2 voir EN 12899-1 Charge du vent pour déterminer la déformation temporaire WL0, …, WL9 voir EN 12899-1 Déformation temporaire (flexion) TDB, …, TDB6 voir EN 12899-1 Charge due aux projections de neige DSL0, …, DSL4 voir EN 12899-1 Tableau 2 – Exigences performantielles physiques pour les panneaux à messages variables discontinus La classe IP indique dans quelle mesure le boîtier du module de test est résistant aux infiltrations d’humidité, de poussière et autres substances susceptibles de compromettre le bon fonctionnement. Ensuite, le module de test est soumis à des impacts et des vibrations. Après ces charges, aucune dégradation ne peut être visible et la fonctionnalité du module de test doit rester intacte. Pour la résistance à la corrosion de systèmes continus, à la charge due au vent, à la charge due à la neige et à la déformation permanente, les exigences de la NBN EN 12899-1 Signaux fixes de signalisation routière verticale - Partie 1: Panneaux fixes sont d’application. La résistance à la corrosion des systèmes discontinus est déterminée à l’aide de l’essai au brouillard salin. Caractéristiques électriques (§ 4.5.3) Les paramètres électriques de fonctionnement (consommation, tension nominale, tension opérationnelle, etc.) et le comportement en cas de variations soudaines de la tension, voire de coupures complètes, sont déterminés. Pour chaque partie de ces essais, la norme précise des valeurs limites ou le maintien d’un certain comportement (par exemple, en cas d’une coupure de courant entre 50 et 100 ms, le panneau de signalisation ne peut pas s’éteindre; une brève diminution des performances visuelles est toutefois autorisée). Lors de l’activation du panneau, aucun message erroné ou incomplet ne peut être visible. Compatibilité électromagnétique (§ 4.5.4) La génération d’ondes électromagnétiques lors du fonctionnement du module de test et la sensibilité aux ondes électromagnétiques externes doivent être déterminées selon la norme européenne appropriée. 11 Selon le code de la route, les panneaux à messages variables ne sont valables que si le message diffusé est lisible. Les panneaux qui tremblent ne sont donc pas valables. Les symboles et inscriptions apparaissant sur des panneaux fixes de danger, de priorité, d’interdiction ou directionnels dans une couleur plus sombre peuvent être indiqués sur les panneaux à messages variables dans une couleur claire. A contrario, l’arrière-plan de couleur claire des panneaux fixes peut être remplacé sur les panneaux à messages variables par un arrière-plan de couleur foncée. Par contre, la couleur rouge et la couleur des bords des panneaux routiers ne peuvent pas être modifiées. Le code du gestionnaire routier ne précise aucune exigence performantielle visuelle ou mécanique minimale en ce qui concerne les panneaux routiers. Les exigences du cahier des charges type SB 270 sont d’application pour les panneaux à messages variables sur les routes régionales en Flandre pour les contrats d’installations électroniques, électriques, mécaniques et hydrauliques ainsi que pour les équipements de télécommunications (Partie 2 – Chapitre 50 Systemen langs wegen – 4. Signaalborden met veranderlijke aanduiding). De surcroît, il est fait référence à la version actuelle de la norme NBN EN 12966-1:2005+A1:2009: Signaux de signalisation routière verticale - Panneaux à messages variables - Partie 1: Norme de produit. En outre, ces exigences tiennent compte de ce qui est indiqué pour la sécurité routière et des solutions disponibles sur le marché. Pour des situations comparables sur d’autres voiries que les routes régionales, il est recommandé de respecter les mêmes exigences. 12 Figure 2 – Panneaux de signalisation variables par bande de circulation Les panneaux à messages variables (VMS) permettent d’accompagner les usagers et de les guider sur leur route. Ils se composent de deux parties: une partie pour la projection de pictogrammes et une partie pour la projection de messages textuels. Ils sont développés pour être montés sur des portiques et sont exclusivement appliqués sur des autoroutes. Les panneaux de signalisation variables par bande de circulation (RSS; Lane Control Signs – LCS) sont utilisés pour faire coïncider les limitations de vitesse et l’intensité du trafic (figure 2) et pour interdire aux usagers d’accéder à des bandes où se trouvent des obstacles (p.ex. en cas d’accident). Ils sont montés sur des portiques et ne se rencontrent que sur les autoroutes. Les panneaux informatifs d’itinéraire (GRIP; Roadside Variable Message Signs – RVMS) peuvent être programmés tout à fait librement et à distance, soit avec des images, soit avec du texte. Ils sont utilisés pour informer les usagers des embouteillages, accidents, travaux routiers, etc. Ils peuvent être montés sur des portiques et des potences. Sous la dénomination «verkeersborden met veranderlijke informatie», autrement dit panneaux à messages variables, le SB 270 prévoit des variantes aux panneaux F4a/F4b et C43, appliqués en principe exclusivement aux abords d’écoles. De tels panneaux doivent en premier lieu satisfaire pleinement au code de la route. En outre, le SB 270 exige une durée de vie d’au moins dix ans. En ce qui concerne les exigences performantielles visuelles, il est fait référence à la NBN EN 12966-1. Source: Niezen L’utilisation de panneaux à messages variables est décrite à l’article 6.5 du code du gestionnaire et du Code du gestionnaire illustré du CRR (www.brrc.be/crr/remarque.php). En principe, la signalisation à messages variables n'est utilisée que sur les voies publiques comportant au moins deux bandes dans chaque sens de circulation sauf aux abords d’écoles. Des panneaux de dimensions inférieures peuvent être implantés sous les ponts et dans les tunnels. On ne peut combiner des panneaux fixes et des panneaux à messages variables. Source: AWV Application pratique des panneaux à messages variables Figure 3 – Panneau variable de zone 30 A l’exception de la luminance, les mêmes exigences que pour les autres types de panneaux routiers à messages variables sont d’application. En complément, des exigences s’appliquent aussi à la structure, ainsi qu’à la programmation et à la commande (en vue de la compatibilité des systèmes existants). ` Enfin, le SB 270 reprend aussi des spécifications pour les panneaux indicateurs et d’intersection, ceux qui délimitent les virages et les panneaux à prismes (panneaux à messages variables continus ou continuous VMS selon la norme européenne). En Région de Bruxelles-Capitale, les panneaux à messages variables doivent sa- tisfaire aux exigences de la NBN EN 12966-1. Pour les marchés publics pour la livraison et le placement d’équipements routiers, les dispositions des cahiers des charges techniques font référence aux exigences adéquates de cette norme européenne. Les soumissionnaires doivent joindre à leur offre un certificat démontrant que la constance des performances des produits proposés a été attestée et vérifiée. En Wallonie, les exigences pour les panneaux à messages variables et les références à la norme européenne seront peut-être reprises dans une prochaine version du cahier des charges type CCT Qualiroutes. Conclusion La NBN EN 12966 est une norme complexe qui donne un aperçu des caractéristiques pertinentes pour les panneaux à messages variables. Le marquage CE obligatoire, les déclarations de performance et d’éventuels rapports d’essai donnent des informations plus précises sur les niveaux de performance mesurés et déclarés pour les caractéristiques appropriées. La norme ne s’applique qu’aux situations de circulation sur des voiries publiques et privées. Les panneaux à des fins publicitaires et informatives n’entrent pas dans ce champ d’application. Pour de telles applications, il serait insensé de se référer à la norme européenne, ou cela aboutirait à des solutions onéreuses (voire exorbitantes). Le cahier des charges type flamand SB 270 donne des spécifications pour un certain nombre de solutions standard pour des situations de circulation survenant beaucoup sur ou le long de routes régionales en Flandre. Le SB 270 est peut- être un bon point de départ pour des exigences dans des situations similaires sur d’autres routes. En Région de BruxellesCapitale, les dispositions des cahiers des charges pour marchés publics font référence aux exigences des normes européennes. Une prochaine version du cahier des charges type wallon CCT Qualiroutes reprendra peut-être aussi des spécifications pour des panneaux à messages variables. Kris Redant 010 23 65 38 [email protected] Guide de bonnes pratiques des Matériaux Autocompactants Réexcavables (MAR) d'impétrants (nombreux impétrants, espaces étroits, réouverture rapide de la voirie, etc.). Il s'agit de matériaux durables puisqu'ils sont constitués la plupart du temps de granulats recyclés contenant un liant hydraulique et des additifs. Depuis quelques semaines, un Guide de bonnes pratiques des Matériaux Autocompactants Réexcavables, plus couramment dénommés MAR, est disponible en Wallonie. Comme leur nom l'indique, ces matériaux peuvent être mis en œuvre sur une certaine épaisseur sans qu'aucun compactage mécanique supplémentaire ne soit réalisé. De plus, ces matériaux présentent des caractéristiques de résistance telles qu'ils peuvent être facilement réexcavables. Ce sont les raisons pour lesquelles ils peuvent notamment être utilisés dans le remblayage de certaines tranchées Ce guide de bonnes pratiques a été rédigé par un groupe de travail dans le cadre d'un accord de branche signé entre le Gouvernement de la Région wallonne et la Confédération de la Construction Wallonne (CCW) en vue d'intégrer la composante environnementale dans le secteur de la construction et également d'informer le secteur public et privé sur différentes voies de valorisation de déchets au sein de ce secteur. Le groupe de travail à la base de cet ouvrage a regroupé des représentants des différents secteurs concernés par ces matériaux tels que certains producteurs de MAR (RECYNAM, NONET – HUBLET), la Fédération des recycleurs de déchets de démolition de la construction (FEREDECO), des futurs utilisateurs potentiels (INASEP, SWDE, SPW – DGO1, FWEV) ainsi que des centres de recherche comme le CSTC et le CRR. L'objectif final de ce groupe a été de réaliser un guide utilisable par tous et destiné à terme à modifier le chapitre E.3.7 du cahier des charges Qualiroutes. La version de ce guide est téléchargeable sur le site du CRR (www.crr.be, rubrique Publications – Documentation/Publications en collaboration). En complément à cet ouvrage, le CRR tient à signaler que la valeur critère reprise dans le tableau 4 (page 15), à savoir X < 30 mm/coup, est une valeur purement informative qui doit encore faire l'objet d'essais complémentaires avant de pouvoir être totalement validée par le CRR et ainsi pouvoir faire l'objet de discussion pour une introduction dans le CCT Qualiroutes. Benoît Janssens 02 766 03 91 [email protected] 13 Recherche prénormative sur la technique du géoradar – Appel à collaboration pour des mesures sur des sections expérimentales au siège du CRR à Wavre But Quatre sections expérimentales à structure différente destinées à la recherche prénormative sur la technique du géoradar ont récemment été finalisées dans le 14 hangar du siège CRR de Wavre (voir également Bulletins CRR 98, pp. 6-8 et 96, pp. 13-15). L’étude d’une durée de deux ans, menée en collaboration avec l’Institut scienti- fique de service public (ISSeP) et avec le soutien du service public fédéral Economie, PME, Classes moyennes et Energie, a pour objectif d’établir des méthodes de travail pour l’usage spécifique du géoradar pour l’auscultation. Figure 1 – Conduites et câbles souterrains pour la détection au géoradar Figure 2 – Fondation en béton maigre pour les sections expérimentales 2 et 4 (revêtement en enrobé et en béton) Figure 3 – Préparation de la section expérimentale 1 (revêtement en dalles de béton avec et sans goujons) Figure 4 – A l’avant: section expérimentale 1 (revêtement en dalles de béton) A l’arrière: section expérimentale 3 (revêtement en pierre naturelle) Figure 5 – Sous couche en enrobé pour la section expérimentale 4 (revêtement en béton) Figure 6 – Vue générale sur les sections expérimentales finies +0 +1 +2 +3 +4 +5 +6 +7 +8 +9 +10 +11 +12 +13 +14 +15 +16 +17 Temps double (nsec) 0 -5 Finition Capteur de température Béton riche Sous couche -10 Zone 4 Zone 2 Pavé Goujons Cavité Béton maigre Zone 1 Zone 3 -15 +0 +1 +2 +3 +4 +5 +6 +7 +8 +9 +10 +11 +12 +13 +14 +15 +16 +17 Temps double (nsec) 0 -5 -10 -15 +0 +1 +2 +3 +4 +5 Section expérimentale 3 4 cm enrobé 12 cm pavé 4 cm sable 16 cm empierrement Section expérimentale 1 4 cm enrobé 6 cm enrobé 20 cm Béton riche 0/14 20 cm Empierrement Section expérimentale 2 4 cm enrobé de 22 à 6 cm enrobé 20 cm Béton maigre 0/20 20 cm Empierrement Section expérimentale 4 20 cm béton riche 0/14 6 cm enrobé 20 cm béton maigre 0/20 20 cm empierrement +6 +7 +8 +9 +10 +11 +12 +13 +14 +15 +16 +17 Temps double (nsec) 0 -5 -10 Zone 4 Zone C avec sable Zone C Sans Sable Zone 2 Zone 1 Zone A Zone 3 -15 Figure 7 – Images d’une mesure au géoradar sur toute la longeur de la tranchée Structure des sections expérimentales La structure des quatre sections expérimentales diffère au niveau des matériaux utilisés et des épaisseurs de couche: - un revêtement en dalles de béton (joints goujonnés et joints non goujonnés) avec un recouvrement bitumineux (section expérimentale 1); - un revêtement bitumineux posé sur une fondation en béton maigre (section expérimentale 2); - un revêtement en béton de ciment posé sur une fondation en béton maigre avec une couche sandwich bitumineuse entre les deux (section expérimentale 4); - des pavés naturels recouverts par une couche bitumineuse (section expérimentale 3). Etapes suivantes Appel Pendant et après la pose, des mesures au géoradar du CRR sont réalisées pour lesquelles des antennes avec des fréquences d’émission différentes sont utilisées. La figure ci-dessus montre des images d’une mesure au géoradar sur toute la longueur de la tranchée expérimentale sur laquelle on peut distinguer des éléments spécifiques dans la structure des quatre sections. Tous les utilisateurs du géoradar pour l’auscultation en Belgique sont les bienvenus pour réaliser des mesures sur les sections expérimentales du CRR à Wavre. Ceci permettra de comparer les résultats de mesure et d’échanger des expériences. Des routes appropriées aux mesures de terrain (voir Bulletin CRR 97, p. 20) peuvent toujours être signalées aux responsables de projet du CRR. Chaque structure repose sur une sousfondation en empierrement. Un défaut de collage de couche sera simulé, ainsi que la présence de vides sous les dalles de béton. Colette Grégoire 02 766 03 19 [email protected] Carl Van Geem 010 23 65 22 [email protected] Yves Pollet 010 23 65 45 [email protected] 15 ABR News www.abr-bwv.be L’Association belge de la Route a un nouveau président En tant que directeur général du CRR et également professeur à l’ULB-VUB, il m’est fort aisé de répondre de façon apolitique aux sollicitations de plus en plus fréquentes des médias au sujet de la route. J’espère ainsi pouvoir contribuer à la réputation du secteur en communiquant de manière plus large au niveau scientifique. Le nouveau président de l’ABR Claude Van Rooten (à droite) et son prédécesseur Dirk De Smet (à gauche) Le 12 mai 2014, notre directeur général Claude Van Rooten a été élu président de l’Association belge de la Route (ABR) à l’occasion du Conseil d’Administration qui se tenait à Liège. Il devient donc ainsi de plein droit le premier délégué de la Belgique auprès de l'Association mondiale de la route (AIPCR), dont il est également membre d’honneur depuis 2013. Il succède à Dirk De Smet, ancien Directeur général de la DG Opérationnelle des Routes et Bâtiments du Service public de Wallonie (SPW), qui a récemment pris sa retraite. Claude Van Rooten résume les intentions essentielles pour sa présidence comme suit. L’ABR est la plate-forme idéale, incontournable pour établir et maintenir le dialogue entre les représentants des instances publiques (autorités fédérales, régionales et locales) et privées (entrepreneurs, fournisseurs, bureaux-conseils, fédérations professionnelles, etc.) dans le secteur routier belge. Les Congrès belges de la route organisés tous les quatre ans et les visites techniques aux projets de construction routière particuliers constituent un excellent moyen en la matière. XXIIe Congrès belge de la route 2013 à Liège – Contributions et posters Les présentations, synthèses et textes intégraux des contributions et posters du dernier Congrès belge de la Route peuvent être téléchargés gratuitement sur le site web du congrès (www.congresdelaroute.be). 16 Enfin, l’expérience acquise durant huit ans comme membre du Comité exécutif de l’Association mondiale de la route (AIPCR) m’incite à penser que je peux œuvrer au maintien et au développement des bonnes relations entre le Comité national belge et les différentes composantes de l’Association mondiale, que ce soit au niveau de ses comités techniques ou de ses organes de gestion. Pour le CRR et ses membres, c’est une façon de (continuer à) développer davantage la participation aux réseaux nationaux et internationaux avec des instituts similaires et des autorités compétentes. C’est indispensable au partage des connaissances, au maintien, voire au renforcement de notre position, en anticipant les défis pour la construction routière dans une société en plein essor. La présidence de l’Union des Centres de Recherche Collective (UCRC) de Claude Van Rooten correspond à cette vision. Cette association aussi a pour but d’encourager la recherche collective au sens de l’arrêté-loi de 1947 et de stimuler la coopération entre les membres et les associations et institutions apparentées. © Bureau Greisch Visite des travaux pour le réaménagement des quais de Meuse à Liège Projection ardente, étaient également conviés à cette visite de chantier. Après une brève explication de l’ampleur, des objectifs et des défis du projet, une septantaine de participants ont visité le chantier. Le projet, qui bénéficie d’une intervention européenne à concurrence de 40 %, s’inscrit dans un concept plus vaste pour optimaliser l’utilisation de l’espace public dans la ville et redonner à Liège un nouveau visage. Ses objectifs sont: Comme l’a évoqué le nouveau président, les visites techniques sont un excellent moyen pour réunir les acteurs belges de la construction routière et leur faire partager leurs connaissances. C’est pourquoi l’ABR a organisé, à l’occasion des réunions de ses organes de gestion le 12 mai dernier, une visite des travaux pour le réaménagement des quais de Meuse à Liège. Les participants au XXIIe Congrès belge de la route, qui s’est tenu du 11 au 13 septembre dans la Cité - d’améliorer l’environnement urbain; - d’encourager la mobilité et l’usage des modes de transport doux; - de limiter la pression du trafic automobile; - d’améliorer la sécurité routière, en particulier pour les usagers faibles; - d’intégrer les rives de Meuse dans le tissu urbain; - de préparer l’arrivée du tram. Pour ce faire, l’espace public doit être réparti harmonieusement entre piétons, cyclistes et automobilistes. 17 ABR News © Bureau Greisch www.abr-bwv.be Projection Concrètement, cette harmonie se traduit par: - la création d’un nouveau boulevard urbain intégrant le réaménagement de huit carrefours avec des traversées piétonnes et cyclistes sécurisées; - des aménagements pour piétons et cyclistes; - la construction d’un tunnel de 400 m de long; - des rives de Meuse plus attrayantes pour les piétons, les cyclistes et les loisirs; - l’adaptation de l’éclairage urbain; - la plantation de cent quatre-vingts arbres. Les travaux constituent un défi d’envergure: - le chantier s’étend sur une distance de 2,5 km; - de nombreux aspects techniques doivent être pris en compte, ainsi que des obligations sur le plan de la sécurité, de l’environnement, de l’aménagement du territoire, etc; - les travaux doivent s’intégrer dans d’autres projets en cours ou à venir tels que la rénovation des impé- 18 trants (eau, gaz, électricité), l’aménagement de l’Esplanade des Guillemins et la construction de la passerelle de la Boverie au-dessus de la Meuse, de bureaux pour le ministère des Finances et d’une ligne de tram. Pour mener à bien ces défis, l’approche suivante a été choisie: - réalisation phasée des travaux entre novembre 2012 et décembre 2014, ce qui permet de garantir la mobilité et l’accessibilité pendant toute leur durée; - concertation régulière entre les parties concernées (maître d’ouvrage SPW – Direction des Routes de Liège, bureauconseil, entrepreneurs, Ville de Liège, police, sociétés de transports en commun SRWT et TEC, riverains, etc.). L’ABR remercie les personnes suivantes qui ont contribué de près ou de loin à cette visite de chantier passionnante: - Laurent Donato, SPW – Direction générale Routes et Bâtiments et président du comité organisationnel du XXIIe Congrès belge de la route à Liège en 2013; - Philippe Lemoine, SPW – Direction de la Gestion du Trafic routier; - Murielle Dossin, SPW – Service Communication; - Lucie Gérardy, SPW – ingénieur de chantier (présentation d’introduction); - Alain Denis, SPW – chef de district; - Frédéric Laffineur, SPW – contrôleur de chantier; - Stefaan Wauters, Betonac (visite guidée en néerlandais); - Thibaut Vandermeulen, Galère (visite guidée en français); - José Piron et son équipe, Référence Média (organisation logistique). Nos remerciements au SPW – Direction de l’Edition pour les projections visuelles 19 Tranchée expérimentale sur le terrain du CRR à Sterrebeek Dans le cadre de ses travaux de recherche sur les différentes méthodes de contrôle du compactage des remblais, une fosse expérimentale de 7 m de long sur 2,1 m de large et 2 m de profondeur a été réalisée sur le site du CRR de Sterrebeek (voir Bulletin CRR 93, pp. 13-14). Dernièrement, les travaux suivants ont été réalisés: Après ces travaux préparatoires, les premières couches pour les essais de contrôle sur le compactage ont été mises en œuvre. Nous vous tiendrons au courant du déroulement des recherches et des résultats futurs dans nos prochains Bulletins CRR et sur notre site web. - peinture des parois en couches alternatives de couleur rouge et blanche afin de pouvoir mieux déterminer les épaisseurs en cours de mise en œuvre; - mise au point d'un dispositif de poutres métalliques servant d'une part à la mise en place du toit démontable et d'autre part au montage du massif de réaction utilisé lors de l'essai à la plaque statique belge; - stockage de deux matériaux distincts, à savoir un sable provenant de la sablière de Mont-Saint-Guibert (sable similaire à celui utilisé lors de la planche d'essais réalisée en 2010 sur le site de Quenast) et un limon sableux provenant des travaux de terrassement de la tranchée expérimentale de Wavre (voir pp. 14 et 15). Benoît Janssens 02 766 03 91 [email protected] Frank Theys 02 766 03 20 fr. [email protected] Centre de recherches routières Votre partenaire pour des routes durables Etablissement reconnu par application de l’arrêté-loi du 30.1.1947 Ed. resp.: C. Van Rooten, Boulevard de la Woluwe 42 - 1200 Bruxelles Siège social Laboratoires Rédaction Boulevard de la Woluwe 42 1200 BRUXELLES Tél.: 02 775 82 20 Fokkersdreef 21 1933 STERREBEEK Tél.: 02 766 03 00 Fax: 02 772 33 74 [email protected] Avenue A. Lavoisier 14 1300 WAVRE Tél.: 010 23 65 00 B. Guelton D. Verfaillie M. Van Bogaert J. Cornil J. Neven ISSN: 0777-2572
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