I 42ti*p ' COE^^CT^SBS(ti 7end«ai 10 Jnïn 1910 (Édition in mm) AB | E&C °"~ ♦ANC? ieurihe-et-Moselle, Meuse, Vosges. Blres déparlements | 'ol^^^^ T ^ ".^™,.„ ... 18» 20 » 24 » 9** 10 * 12 ï 4 50 5 » 6 * 28 14 7 » , t L'abotmment est payable d'avance, il continue sauf mk contraire. Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus JOURNAL ^•IlVW StA fMUB:S Le plus aiicien Quotidien de la Région RÉDACTION ET ADMINISTRATION l 51, rue Saint-Dizïer. r » (S lignes) : Drrectlon et Administration : 3.2-1 — Publicité : A 0.37 — Imprimerie de l'Est : 3.09 —^«g? L\ l)ÉC!i5l\îlO\ l'opinion des dépistés des divers groupes de la Chambra Les couloirs sont, restés fort longtemps très animés à l'issue de la séance de la Chambre, et la Déclaration ministérielle était naturellement l'objet, unique de ton- 1 tes les conversations et de tous les commentaires. 11 est intéressant de signaler l'impression recueillie de la bouche de députes appartenant aux groupes les plus divers de la Chambre. MM. d'Ellissagaray et Emmanuel Brousse approuvent sans rcçtriction la Déclaration. M. Pucch, vice-président de la Chambre, se réserve et ne veut ni approuver ni critiquer le manifeste gouvernemental. M. Pëlieton estime que jamais, depuis de nombreuses années, le gouvernement n'a donné un pareil coup de barre à droite. M. Compèrc-Morel, unifié, dit que la Déclaration provoquera une rupture des radicaux-socialistes avec le gouvernement et que la majorité du gouvernement Bera centre-droite. M. Bedouce estime que le gouvernement recueillera plus de ^OO voix dans l'ordre du jour qui clôturera les interpellations sur la politique générale. M. Àstier (Ardèchc), approuve la Déclaration. M. Puglesi-Conrl (Corse), est d'avis que « l'esprit nouveau » dont parla Spuller, n'est rien à côté de celui qui souffle dans la Déclaration ministérielle. M. André H esse approuve d'une façon générale la Déclaration, tout en faisant des réserves sur la façon dont le gouvernement comprend la réforme électorale. MM. Laguerre et Thierry trouvent la Déclaration excellente en tous points. Jules Guesde se contente de dire que la Déclaration est digne de son auteur, mais ajoute qu'il semble bien que M. Briand a été inspiré par M. Millerand, M. G. Berry (droite) reconnaît dans la Déclaration son propre programme. L'abbé Gayraud dit qu'on peut, à part les projets et les mesures annoncées contre la liberté d'enseignement et les déclarations religieuses, dire que ta Déclaration pourrait être celle d'un ministère Ribot ou Aynartf. , ,M. J. Reinacb trouve cette Déclaration loyale, honnête, courageuse, et qu'elle a tout ce qu'il faut pour déplaire aux sectaires. • i Groussau (libéral), dit que cest un hommage rendu à ses idées. M. de Mackau : « Ce sont des mots. f> M. Willm, socialiste, ne voit dans 'a Déclaration qu'un mélange habile destiné à contenter tous les partis. M. Denys Cochin loue dans la Déclaration un langage de liberté. M. Surcouf est d'avis que c'est le langage d'un chef de gouvernement. Aï. Malvy : — « La Déclaration a été trop goûtée de nos adversaires pour que j'en dise du bien. » M. A. Perrier trouve la Déclaration exceîlente à tous les points de vue. M. Paul Bourelly émet une opinion analogue. M Jaurès enfin déclare : — « M. Briand a tout abaissé. Jamais, tout proportionnaliste que ie suis, je n'aurais osé faire pareille critique du régime et des mœurs. » A travers les L'augmentation de la liste civile 9 juin. — La, Chambre des dépuj tés a voté, en 2" et 3* lecture, le projet de ]loi relatif à ^augmentation, (de 4,3/5,000 jfr.) de la liste civile. Les socialistes ont voté contre. — Hai vas. journaux Tous les journaux commentent naturellement la Déclaration ministérielle. — De la République française, organe à tendances libérales, sous le titre ; « Un peu d'air » : « Une Déclaration ministérielle, c'est quelque cho.se, ce n'est pas tout. Le pays saura, dans quelques jours, après la réponse de M. Briand aux interpellations annoncées quels commentaires le chef du gouvernement donne lui-même à ses paro«' Il sera temps alors d'apprécier, d'une manière plus complète et plus sûre, la pensée du chef du gouvernement. Pour le moment, constatons qu'une légère brise raJ-raichissant-e s'est élevée, hier, avec la Déctoation ministérielle, à la Chambre et au Sénat. « C'est quelque chose, ces deux milieux législatifs ayant grand besoin d'être! aérés. » *** Du Soleil, organe de droite : — « Nous1 savons trop ce qu'il faut attendre de la■ tolérance républicaine pour supposer que, par amour des principes, M. Briand soit disposé à pratiquer ce qu'il professe et a• rendre aux victimes « de la légalité répu-' blicaine » la justice qu'elles attendent, les» libertés qu'elles réclament. « Les mots ne suffisent plus, et c'est aux'actes qu'on saura ce que valent leurs pro-' messes. « Nous n'avons, pour notre part, aucuneillusion. » — De M. Guy de Cassagnac, dans 1 Au-" torité : — « Il a paru que M. Briand restait dans le vague, et il reste dans le va-■ gue parce qu'il ne sait ni ce que la Chambre veut ni ce qu'il veut lui-même. Il en-• tend bien rester au pouvoir et il lui faut• prendre contact avec les nouveaux venus,1 qu'il ne connaît pas et qui ne sont pasi encore assouplis à la discipline parlemen-' taire et ministérielle. « On va se frotter un peu, s'étudier, s©• peloter, et puis on recommencera comme1 par le passé, en dépit des rosseries que le1 président du conseil a distribuées aux■ Biéthodes et au personnel de la Cham» fcre. » A De l'Aurore, organe fondé cOiïiïne Ort saitf1 par M. n^nœau . — « Le programme développé dans lat Déclaration du gouvernement est vaste. HI ïerait honneur à la législature, si cettei BERLIN, : DANS LA RÉGION Côté socialiste. — De M. Gérault-Riehard, dans Parte-Journal, sous le titre « Attendez .qu'il parle » : .« La droite et le centre ont souligné quelques passages d'applaudissement» nourris. Il y était question d'e liberté et, de justice pour tous, sans diisiinctkwn de partis. Il me semble que l'unanimité aurait p;u m faire là-dessus, mais les uns ont iouffls y voir une avance à la réaction, aom.me si, après 40 ans de République, alors que les partis d'opposition sont réduits h la portion congrue, la liberté et la justice devaient rester la faveur de quoLjues-iî!!.--. ;> — De M. Jaurès, dans l'Humanité, sous le titre : « A lundi » : « 11 reste au président du conseil deux resqurces pour ramener la majorité boudeuse. Il peut compter sur la puissance persuasive de sa mimique oratoire qui était comme garrotéc par le texte écrit, médiocrement lu. 11 peut compter aussi sur la faiblesse des radicaux qui ne sauront pas lui opposer un large et vivant programme de réformes électorales, politiques et sociales. « Les arrondissementiers forant la preuve de leur impuissance, et nous assisterons à la lutte des petites mares stagnantes d'arrondiissemeiiit et des grandes mares stagnantes diu gouvernement. « Tout cela n'aura rien de torrentiel, maïs la. démocratie ne tardera pas à se lasser de cette inaction générale ». — Bavas. Avoués Sont nommés avoués près du tribunal, , de Toul, M. Caudcl ; près du tribunal de Saint-Dié, M. Mourut. — Havas. JL'état mental da Ira'ss et Tournier On mande de Dijon que les défenseurs de Krebs et de Tournier ont demandé que leurs clients fussent soumis à l'examen de médecins aliénistes. — Havas. Malheureusement, une chaîne d'arrière s© brise. On s'occupera die la faire remplacer à la prochaine marée, vers 4 ou 5 heures dai nia tin, si le t emps reste calme. On pourra alors redécoller le Pluviôse et le rentrer au port vers -2 heures de l'après-midi. — Havas. IWUTATÏONS Gendarmerie M. Salzmann, chef d'escadron à Bar-îeDuc, passe à Qu imper. Cavalerie MM. de Brem, lieutenant au 8° hussards, passe au 14° hussards ; Garnot, lieutenant au 18° chasseurs, passe au 14° chasseurs ; Mercier du Paty de Clam, lieutenant au G0 hussards, passe au 7e hussards. Infanterie MM. Dufre^ne, major au 71e passe au 156°, 3° bataillon ; Bérard, capitaine au 162e, passe au MA" ; Roy, capitaine au 62e, passe au 151" ; Levillain, capitaine au 151e, passe au 45e, maintenu à l'école normale de tir ; Trieux, capitaine' au 146°, passe au 1298 ; Brot, lieutenant au 2e bataillon d'Afrique, passe au 26* d'infanterie. LE RERFLQUESSEHT DU « PLUME » Tout est prêt pour la marée prochaine M. Chéron, sous-secrétaire d'Etat à la marine, est retourné dans l'après-midi à Calais. Il a téléphoné, à 6 heures du soir, au ministre de la marine : « Grâce au travail opiniâtre des scaphandiers, les deux chaînes cassées ont pu être remplacées rapidement par des chaines du Bouvines. « On espère toujours être prêt pour rentrer.le Pluviôse au port à la marée de cette nuit. » Etat-major Le lieutenant Garcin, du 9° dragons, est mis à la disposition du gouverneur général de l'Algérie, pour être employé au service des affaires indigènes ; Audemard d'Alençon, du 15e bataillon de chasseurs, est nommé à l'état-major du gouvernement . militaire de Lyon_ FIN DE LA DERNIÈRE HEURE On travaille sous l'orage 0 juin. — A 8 heures du soir, la marée est au plus bais. On commence à raidir les chaînes, malgré un orage qui éclate. On pense renflouer le Pluviôse cette nuit. Un nouvel avatar CALAIS, vendredi 10 juin, 1 heure. — A minuit, on apprend que la marée a décollé le sous-marin. CALAIS, LES TiAIWiYS OU NORD PARIS1ER Reprise du travail Dans une réunion tenue, jeudi soir, à la Bourse du travail, les grévistes de la Compagnie des tramways Nord parisiens, estimant qu'ils avaient obtenu satisfaction pour les principales revendications qu'ils avaient formulées, ont décidé la reprise du travail. — Havas. Supplément hebdomadaire de L'EST RÉPUBLICAIN et de LA FRONTIÈRE DE L'EST ■ Paraît iBjrartTmi MORT D'UN ANCIEN DÉPUTÉ M. Chaigne, député non réélu de la Gironde, est mort jeudi après-midi. — Havas. L'AFFAIRE B'ORKESSOfi Déposition du trésorier Jeudi après-midi, le juge d'instruction a entendu M. d'Ayguesvives, trésorier de l'Œuvre d'Ormesson. M. d'Ayguevives a déclaré qu'il avait,l prêté de fortes sommes d'argent à sœur Candide qu'il avait été de bonne foi, et que« l'affaire lui avait été très coûteuse. — Havas. A LA CHAMBRE PRUSSIENNE1 La question de l'encyclique 9 juin. — La Chambre prussienne a discuté aujourd'hui les initerpeKations des conservateurs, des nationaux libéraux et des conservateurs libres sur l'encyclique. Un conservateur et un national libéral ont successivement développé à la. tnibune l'objet de leur interpellation. Le chancelier a répondu : « L'encyclique qui contient des apprêeiations sur la Réforme, les princes et les peuples qui l'ont favorisée, a offensé de la façon la plus grave nos populations protestantes dans leurs convictions religieu.ses, aussi bien que dans leurs sentij ments moraux et nationaux. La forme même de ces appréciations explique l'émotion qui s'est étendue dans le pays ett diomt le résultat est de compromettre la paix religieuse. » Le chancelier a dit ensuite qu'il avaitt chargé le ministre allemand auprès du V7a-i. . tican de protester auprès de la curie, et deI lui exprimer son désir de le voir trouver1 un moyen d'effacer le mal causé par la pu-blicatibn de l'encyclique. « Ce désir est d'autant plus légitime,, continue le chancelier que d'après une no-te d'hier de l'Osservatore romano, le Vatican n'a pas eu le moins du monde Vlntention d'offenser le peuple protestant ni sesS princes. (Rires.) « Notre ministre s'est acquitté hier dee cette démarche. Une réponse définitive dee la curie n'a pas encore été fournie. Lee temps, du reste, a manqué pour cela. Dansg ,. conditions, je dois m'abstenir de m étendre plus longuement sur ce sujet. » Le chancelier termine en priant la1 Chambre de voir dans ces déclarations laî fermfe voloaté du gouvernement de fairee son devoir, dans l'intérêt gâaéraL ç&wï BERLIN, «j Le N&smêFO fi| GeBstïm&s L'EST ILLUSTRÉ contient 8 pnges, grand formai, dont 4 on couleurs, illustrées do nombreux dessins comiques et amusants. L'EST ILLUSTRE organise, pour ses lecleurs, des Concours dotés de superbes prix. L'EST ILLUSTRE peut être lu par lout le monde. ♦ i Demandez MufHWi à tous nss dépositaires et Vendeurs BUUStSB 1S13 PAItlS TUHMB Prem. cours Dura. Uente 8 U|0 Actions Lyon Métropolitain..... t(to Tu.to. 9jnin. 99 .. «»nr» 9 juin. 98 90 129- ■ 584 1774 M70 96 95 4:*4 234 581 .. 1727 .. Snsuowice .. 1462 .. Extérieure 4 0|0 68 96 45 liutute consolidé 4 U|0 , . . , 25 95 10 De B«er« .. 434 .. itand Mines .. 237 .. Kriansk 313 .. l'ure 94 32 94 32 Banque ottomane 723 .. 7S1 .. Serbe 88 7ft 88 97 TélograHime comitierulul (Bourse du commeree) Chiffres fournis par la maieon lioger Bollacket Gie Paris, 9 juin, 1 li. 42 soir. .. COURANT Avoines (100 kil.) Blés 1100 kil.) Farine» (100 kil.) 18 30 25 10 31 90 COURANT Lin Huiles (100 kil.) Alcool irueclol.l Sucres. ., 73 .. 54.. §7 6ft 44 6S , XÎTfl™^ et ,0HN F J - »«■ - 0NES & G* 5 biS fmb0Ur9 UMtmartn * ' >« Sont sssls eharges de rewvoir Ciromque locale.. 1 50 . - b pnilioitâ extra.iocale d» J,»^. ^ , ^ . * 90 . ~_ ^''^Atou^L^'l^ S'adresser au BUREAU DES ANNONCES - Tél. 10.37 „ conserver et défendre la paix religieusedans le pays. Après ces déclarations du chancelier, les conservateurs ont demandé la clôture de la discussion. Celle-ci est alors adoptée par les conservateurs et le centre, malgré les protestations des libéraux et les bruyantes réclamations des socialistes. | jlégislature le menait entièrement à bonne fin. Le. gouvernement l'espère ainsi. Nul doute que la majorité républicaine ne donne, à l'issue des interpellations prochaines, son approbation à la Déclaration du gouvernement, véritable programme d'un gouvernement de réformes et de liberté' i* . » , „ .. . " ^^»ElSJï!?^ 60 ^-l'^ FaiuTdivers Pour ee qui concerne les communiqués, notes, etc., s adresser ou écrire à M. le Secrétaire ie la Rédaction. ' TÉLÉPHONE B> 88î9j — Vmareji 10 Juin 1910 *. 1 - l'ans, lu juin, î neuve ou matin. NANCY Directeur: LÉON GOULETTE * ' _ * JUIN. 17 60 28 85 31 15 IMSKMIER 71 12 66 87 48 37 33 03 NANCY, jeudi 9 juin 1910. La DEGLflBSTIOU DG façon générale, la déclaration ministérielle est telle qu'on pouvait s'y attendre. On y sent percer l'effort constant de M. Briand pour maintenir les conquêtes laïques, lout en accordant aux croyances religieuses les égards qui leur sont dûs. Apaisement, — Réformes sociales, — Développement de la Personnalité des travailleurs mais respect de la Loi ; Mainlien de notre puissance militaire ; Réforme électorale et réforme administrative ; Tout cela constitue un très beau programme, bien digne de (enter la Chambre et de retenir l'ai ton-lion sympathique du pays. M. Briand entend faire du « nouveau» et il convie tous les bons citoyens à s'associer à lui pour réaliser les améliorations depuis longlomps réclamées, et fortifier la République en rajeunissant ses procédés de gouvernement. Bien des poinls sont à discuter, à amender, dans des projels aussi vastes, mais, eu principe, — on ne peut qu'applaudir à ces magnifiques desseins. — Léon GOULETTE. « Le gouvernement n'entend apporter, dans la discussion des détails, aucun esprit d'intransigeance. Le programme du gouvernement pourra servir de base à une étude sérieuse, mais il faut se convaincre fermement que le vote de la réforme électorale ne doit pas avoir seulement pour conséquence de mettre un terme anticipé au mandat de la Chambre. Il est. destiné, au contraire, à lui permettre de déployer une activité plus utile, en abordant avec indépendance la réforme administrative. La réforme administrative « Pour cette réforme, il ne saurait être question pour le moment de rompre les cadres de notre système administratif, mais il est dès maintenant possible de superposer à l'organisation départernenta, le, une organisation régionale en groupant les départements en raison de leurs affinités et de leurs intérêts, notamment dans le domaine économique. « Cette organisation régionale comportera des assemblées qui auront à connaître les grands intérêts, à faciliter les simplifications administratives, sans cesse réclamées, et à donner un nouvel effort à la vie locale. «< Pour que l'organisation administrative, conserve sa valeur, il faut que les fonctionnaires soient exactement renseignés sur leurs droits et sur leurs devoirs. On y pourvoiera par le statut des fonctionnaires. La réforme judiciaire t< La réforme administrative appelle l'organisation judiciaire qui n'a pas suivi les transformations de la vie sociale. » Au conseil des ministres Au cours de la réunion des ministres, tenue dans la matinée à l'Elysée, sous la présidenee de M. Fallières, M. Briand a donné lecture de la déclaration ministérielle, dont le texte a été approuvé par le conseil. M. Briand a ajouté qu'il se tiendrait à la disposition de la Chambre pour la discussion immédiate des interpellations qui pourraient être déposées. Les dernières élections Dams' la déclaration ministérielle, le gouvernement constate d'ahord l'indépendance des élections législatives, ce qui leur donne, aux yeux des républicains plus de valeur et plus de force. « Les ennemis de nos institutions, désertant la lutte pour le triomphe de leurs idées propres, renonçant à attaquer de front la République', se sont contentés d'un résultat négatif. C'est l'aveu de leur impuissance, en même temps qu'un hommage éclatant à a force invincible de la République. « Les républicains peuvent donc envisage l'avenir avec sérénité, mais, sonscients de leur puissance, ils sauront résister à toute tentative- démésurée. « En aucun cas, elle ne doi£ se muer entre leurs mains en un instrument de tyrannie et d'oppression. Le suffrage universel a marqué nettement sa volonté à . cet égard. Dans ces élections, le pavs s'est montré passionnément épris de progrès. Il aspire à de nouvelles réformes. Il est troublé par cette fièvre de surenchère qui se manifeste surtout vers la fin des législatures. « La Chambre nouvelle estimera sans doute que son devoir le plus impérieux est de sérier, de discipliner ses efforts. « Le gouvernement se tiendra à la disposition de la Chambre nour collaborer étroitement avec elle. Son devoir le plus essentiel est de faire de la République un régime de justice et de liberté, toujours plus large, et n'ayant d'autre limite que celle de la légalité. Le gouvernement entend gouverner « Mais la fonction fondamentale du gouvernement est de gouverner. Il ne la laissera pas péricliter. Il exercera l'autorité du pouvoir exécutif sans le laisser affaiblir par des influences, des immixtions abusives, qui créent une confusion des pouvoirs, propagent des germes d'indiscipline dans les rangs des agents de l'Etat, et font obstacle au fonctionnement du régime parlementaire. La réforme électorale « Pour cela, il faut r&isver les institutions par la réforme admitfstrative et par la réforme électorale, préface indispensa» ble, et qui fera prédominer, par un scrutin élargi, l'intérêt général sur les intérêts locaux. « Sans condamner, en son principe, le mode de votation actuel, et sans nier les services qu'il a rendus, il faut convenir qu'il a fini par engendrer des abus, qui, en se perpétuant, pourraient devenir funestes "lour le régime. « La réforme doit respecter le principe de la majorité, qui fait le pouvoir et permet de gouverner. Tout mécanisme électoral qui, sous prétexte d'arithmétique, mettrait aux mains des minorités le moyen d'empiéter sur le pouvoir, conduirait la Républiaue à sa perte, mais il est juste, il est nécessaire que, tout en assurant à la majorité la prépondérance, les opinions mises en minorité par le suffrage universel, dès au'elles ont une importance réelle, soient admises au bénéfice de la délibération. Le renouvellement partis! et la représentation des minorités « Enfin, pour éviter la surenchère des fins de session, et l'inefficacité dans certains cas, des efforts législatifs, il a paru désirable au gouvernement d'assurer la continuité des travaux parlementaires par le renouvellement partiel. « Telles sont les considérations générales du projet qui va vous être soumis. La Chambre renouvelable par tiers ; l'établissement du scrutin de liste avec représentation des minorités nroportionnelle au nombre des suffrages réunis car leurs candidats. Les réformes politiques et sosiafes tranquillement l'extrême-gauche, puis con-, tinu© sa lecture. Les socialistes protestent lorsque l'ora'teur parle de la charte diu travail et de la participation aux bénéfices. Par cantre, la droite et le centre applaudissent. — Ha• vas. Interpellation sur la politique générale Do président donne connaissance à la Chambre des interpeljatjens • déposée®. Elles émanent de MM. Thomas, Brisson, Lauclie, Auhriot, Weber, Paul Meunier, Joly, Fournier Le président demande au gouvernement quel jour il propose pour la discussion) de ces interpellationiS. M. Briand. —- Le gouvernement est aux . ordres de la Chambre pour la discussion, immédiate de toutes les interpellation'! sur la politique générale. On crie : A lundi ! Demain I Tout de suite ! (Bruits prolongés.) Un vote à mains levées sur le renvoi à hindi ne donne pas de résultats. Une épreuve par assis et levés a lieu à la suite de laquelle le président àéel8É"a que la discussion des interpellations est renvoyée à lundi prochain. Vérification des pouvoirs (suite) La Chambre valide l'élection de M, Adriani, à Corte, et admet provisoirement M. Baliesi (Sariène). La séance est ensuite levée et renvoyée à, lundi, pour la discussion des interpellations sur la politiuue générale du gouverne ment. SE Séance du ; La Déclaration énumère ensuite les réCondoléances aux formes politiques et sociales accomplies par la République, et ajoute : M. Antonin Duh « L'œuvre est incomplète. Aussi, pour l'Italie, à la nation ...... , x nouveaux la poursuivre, le gouvernement vous sou- cruellement éprouvée par de mettra tout un ensemble de dispositions tremblements de terre, l'assurance et le rélégislatives qui formeront comme la char- confort de la sympathie du Sénat. (Vifs te d'organisation générale du Travail : ex- applaudissements.) M. Barthou, garde des sceaux, associe ta tension de la personnalité civile aes syngouvernement aux paroles qui viennent dicats ; contrat collectif, etc. « Dans le domaine agricole, des réfor- d'être prononcées par le président du Sémes nouvelles aussi s'imposent, qui per- nat. (Applaudissements), puis i) donne lecmettront, aux salariés de passer - légale- ture de la ment du régime du salariat à celui de la Déclaration ministérielle propriété. Des nrotestations accueillent, à droite, L'accession rlu prolétariat à la propriété l'affirmation de l'impartialité observée par « Ainsi, la République, après avoir le gouvernement lors des dernières élecémancipé politiquement le peuple, lui tions. fournira les moyens de s'acheminer vers — Les préfets, dit M. Halgan, n'ont pas son émancipation économique, et de se obéi aux ordres du gouvernement. forger une condition chaque jour meilleuUne demande d'interpellation de M. Lo re,qui rendra à leurs yeux inutiles et même Provost de Launay sur les actes de candinuisibles à leur cause les procédés révolu- dature officielle, est renvoyée à un mois, tionnaires. et l'on reprend la suite de la discussion de « Il comprendra'que l'ordre est indispen- la proposition tendant à sable à la prospérité du pays, et que le La recherche de la paternité premier devoir d'un gouvernement est de M. Gustave Rivet dénonce l'article 340 le maintenir énergiquement contre toute du oode civil comme contenant des dispor entreprise de la violence. » fiitionis arriérées et les plus contraires à La politique extérieurs l'idéal die justice dans nite soeié.'é démoLa Déclaration aborde ensuite la poli- cratique moderne. tique extérieure : MM. Goujon et Bérenger appuient à « Le gouvernement, dit-elle, veut la paix leur tour la proposition, puis la séance extérieure, mais il assurera la puissance est lievée et renvoyée à demain. matérielle du pays qui est la garantie la plus sûre de son indépendance. 11 s'efforcera de fortifier ses alliances et ses amiLes articles publiés récemment ici, sur tiés. H demandera donc très franchement la discussion du programme naval, et, la liquidation de l'Exposition et lo fonds pour obtenir les ressources nécessaires, il de garantie, nous oui valu plusieurs demandera au Sénat de voter l'impôt sur le revenu, dans les principes essentiels communications intéressantes. adoptée par la Chambre. » Nous en parlerons sous peu. L'école et le respect des croyances La Déclaration termine en demandant à la majorité de maintenir, de consolider les conquêtes laïques de la République, de les mettre à l'abri de tout retour offen>sif de la réaction, et avec le souci de n'inquiéter aucune croyance, de sauvegarder DE NOTRE PRÉCÉDENTE ÉDITION l'école laïque. Paris, 9 juin, 3 h. 30 soir. CONDOLÉANCES AU ROI D'ITALIE M. Fallières a adressé au roi d'Italie ses, CHAMBRÉ condoléances au sujet du tremblement ftjp Séance du Ojuhi terre. — Havas. Séance ouverte à 2 h. 15. La salle est bondée. LES ORAGES. D'EPERNAY M. Brisson prend possession du fauteuil EPERNAY. — Les localités éprouvées pa-. présidentil.e, puis il prononce aussitôt le le dernier orage offrent un spectacle ladiscours d'usage. mentable. Les vignes sont arrachées. La plaine est transformée en lacs ou en mares Allocution de M. Brisson de boue. Il y a pour plusieurs millions de M. Brisson dit en résumé que la Répu- dégâts. Le préfet de la Morne et le sousblique a donné à la France toutes les li- préfet d'Epernay visitent les sinistrés et bertés. (Applaudissements à gauche. Mou- distribuent des secours. — Havas. vements et protestations à droite.) Il fait l'éloge de l'école laïque et du suffrage universel. M. Delahaye (droite), interrompant : — Retardé encore d'une marée Retournez donc à Marseille ! CALAIS, 9 juin. — Le Pluviôse ne pourra La gauche proteste bruyamment contre pas être rentré à la marée de une heure. cette interruption. ' M. Brisson termine en exprimant l'es- En effet, tandis que l'on embarquait les poir que la législature qui s'ouvre termi- chaînes d'arrière, on s'est aperçu qu'une nera l'œuvre des réformes sociales- com- d'elles était encore engagée dans la brèche mencées par la Chambre précédente. (Ap- du submersible. plaudissements,) Les scaphandriers ont aussitôt travaillé pour la dégager. Condoléances aux sinistrés d'Italie A 10 heures 1/2, ce travail n'était pas tfi M. Brisson, au nom de la Chambre, core fini, et la marée était trop avancés adresse à l'Italie, en raison du tremble- pour que le Pluviôse pût flotter. ment de terre, l'expression émue de sa PARIS. — Au cours de la réunion du consympathie. (Applaudissements.) seil des ministres, l'amiral Boue de LapeyM. Briand, au nom du gouvernement, rère, ministre de la marine, a indiqué que s'associe aux sentiments exprimés par le le Pluviôse serait très probablement ame président. (Vifs applaudissements.) né, dans la nuit ou demain matin, au poil de Calais. Comment a été écoutée MM. Fallières et Briand aux obsèques la Déclaration ministérielle La date des obsèques ne sera fixée qu M. Briand monte ensuite à la tribune et, dans deux jours. Le président de la Ré lit, au milieu d'une grande attention, la publique y assistera. ,11 sera accompagne déclaration ministérielle. Elle est hachée par M. Briand, président du conseil, k par les interruptions violentes de M. De- ministre de la guerre, le ministre de la lahaye (droite) et de quelques députés d'ex- marine et le sous-secrétaire d'Etat à la ma trême-gauche. rine. — Havas. M. Briand est applaudi par le centre et par la droite, sauf toutefois lorsqu'il parle des conditions de liberté et de sincérité dans lesquelles aurait eu lieu le scrutin Chute d'un officier aviateur législatif. PAU, 9 juin. — Dans une chute de h La droite et le centre applaudissent devant la gauche silencieuse et l'extrême- mètres de hauteur, avec un monoplan 8 gauche houleuse lorsque M. Briand affir-, Blériot, le lieutenant Vence, du 7 d'aiitilme que le gouvernement veut la libertéi lerie, a reçu des blessures au ventre, à pour tous et conserver une mesure exacte, la figure et au pied. Après avoir été transporté à la clinique dans la" répartition des pouvoirs. Lorsque M. Briand expose les grandesi du docteur Dinart, l'aviateur a été rameréformes que le gouvernement entend pro- né à son hôtel. voquer : réforme électorale, réforme admiSon état s'est légèrement amélioré * ■ v. nistrative, les applaudissements deviennent, la soirée et tout danger semble écarté. plus rares. ALLEMAGNE ET HOLLANDE Chac un fait des réserves sur les promesses du gouvernement et les socialistes inBERLIN.— On lit dans le Die Pc-st : « Mr terrompent à plusieurs reprises. gré les démentis, si nets, si forme's do M. Briand resite impassible, regarde nés par le ministre hollandais des afiV. « ■ nouvelles diverses LE RELEÏÊGE DU '* PUfflSSÉ " LES CONQUERANTS DE L'ÂIR étrangères, et l'ancte» ministre président M. Kuiter, la fable de la lettre do, l'empcDeur Guillaume à la veine Wilbeimine revient encore sur I' au. Des journaux, des hommes politiques s'obstinent effrontément à répandre cette ridicule-histoire, espérant se faire ainsi de la popularité et se poser en « sauveurs de la patrie ». Grâce à eux, les bruits les plus invraisemblables circulent à l'étranger sur les relations des Pays-Bas avec l'Allemagne. , Quand donc cette campagne absurde prendra-telle fin ? La presse hollandaise n'a-t-ePe rien de plus sérieux à faire que d'accueillir toutes les inventions des reporters anglais et français ? Ne voit-elle pas avec quel curieux intérêt le fidèle allié de l'Angleterre, le Japon, observe les colonies hollandaises î Pcnse-t-elle que ce soit négligeable ou cspère-t-elle que les Anglais mobiliseraient leur flotte pour défendre au besoin ses colonies menacées ? 11 serait vraiment temps que le peuple hollandais reconnaisse ses véritables omis, ceux qui, depuis des siècles, ont toujours été des amis désintéressés. » (Il est douteux que cet article metto fin aux légitimes inquiétudes de nombreux Hollandais pour l'indépendance de leur 1 paysj REGIONALE Cour d'assises îles Vosges La cour d'assises des Vosges a condamné à quinze ans de travaux forcés le nommé Marque, qui, le 19 février, à Fré ville, assomma pour la voler Mme veuve Caussin, aubergiste clans cette localité. (Voir page 3.) Bridée vive au Thlilot Un drame terrible a mis en émoi toute la population de Gérardmer. La femme Tarrid Angèle, âgée de 38 ans, professant le métier de brodeuse, voulut préparer une mixture de cirage pour ses appartements. Voulant mélanger sa cire avec de l'essence de térébenthine, elle eut l'imprudence de procéder à cette opération sur son foyer. À peine avait-elle mêlé cette matière inflammable, que les flammes gagnèrent ses vêtements, et en une seconde, tout son corps ne présentait plus qu'une statue en feu " • Elle se mit à ai.peltr au secours, à eoui Ir chez les voisins, mai-' ï.; fou ne fit qu'nutmer'w d'intensité et uialgTô tous les efforts, tous, ses vêtei.ier'a «--vinrent la proie des ftasnmes et lui occasionné-? ren; -; uéffi it ferrib ss pliues sur tout Ljp • a de cherdoul îves qui arL pt î$ à la mal- ii"..:. ■ -. </< raciiaiiiul ^„ heureuse. Enfin, vers minuit elle expira après avoir gémi et crié depuis le matin entre six et sept heures, où l'accident s'est produit. Le corps de cette victime de l'imprudence, si souvent signalée, sera transporté clans son pays d'origine. La femme ïarrid était du Midi. LE TEMPS PROBABLE (13-19 juin Le réchauffement léger du temps, en se prolongeant, rend des pluies possibles le 13 juin, puis, après s'être rafraîchi le 14, il se réchauffe de nouveau, mais rapidement, ce qui amène encore des pluies orageuses le 15 ; ensuite, après s'être rafraîchi, il se maintient frais sans grandes variations et surtout couvert ou pluvieux jusqu'au 19 juin» Albert BEUTHOT. Anbigny (Cher), le 7 juin 1910. (Reproduction interdite). LE TEMPS QU'IL FAIT Sous la poussée d'une forte brise, les lourdes nuées qui s'amoncelaient de toutes parts vers onze heures, ont semblé battre en retraite. Retraite qui ne sera sans doute qu'une feinte... Mais quelle chaleur, une fois de plus, jeudi ! Qu'allons-nous devenir, pour peu qu'elle s'accentue, en pleine canicule ? Dépèche météorologique 759 Clermont-Fcrrand, 762 Biarritz, dépression France et Irlande. Probable : Vent, variable, temps chaud, orages. UUSER VA TIONS MÉTÉOROLOGIQUES de la si Maison des Magasins-Iléuuis Enregistreur Richard Du 8 juin, 8 h. soi?, au 9 juin, 6 h. soit |Y -o 740 - 8 10 O min <) "1 2 O 4 O 6 S O O 10 fflid O f"t o L® - a —-9-Il a | g 4 jjj 6 <) °""Q" 733-- a - "J" r - o» T 30 - o -£93 1 20 - LA JOURNEE A NANCY Vendredi 10 juin. — 161" î<mr de VannéeAujourd'hui ; sainte Marguerite. — Demain : saint Barnabe. Enhéméridcs lorraines : En 1792, l'antique abbaye de Clairlieu, entre Viiiers <>t Maron, vendue comme bien nation U, est dépecée et démolie, notamment 1'égLse abbatiale où se trouvaient des tombeaux de princes lorrains. A quatre heures, — Palais-Ducal : Réunion de la Société d'archéologie lorraine. A huit heures et demie. — Rue Blondlot: Réunion de la Société de photographie lorraine. A neuf heures. — Assemblée générale du Veloce-Club. Au Tea-Room des Magasins-Réunis, Concert symphonique de 3 à 6 heures. Mildiou et sulfatage On nous prie d'insérer : « Le temps orageux que nous subissons en ce moment est très favorable au développement do tous les cryptogames.Le mildiou est signalé sur quelques points du département, il faut sulfater sans retard. L^ AUTUELIN. » Mariage ..O» vient de célébrer à Nancy, au milieu d une nombreuse et brillante assistance, le mariage de M. Fornand Jacquot, luthier, fils du maître luthier si connu,avec Mile Collière, fille de l'officier d'administration principal du génie. Les témoins du marié étaient MM. Jules . Jacquet, marchand de bois, son oncle, et M. le docfeft* Bataille, son beau-frère. Ceux de la ma liée, MM. Collière, l'un, soujs-diree/eiir des services technique» à la Monnaie de Paris, et' l'autre vice-président de la Société hippique de Frsiîce. Nous présentons bien volontiers aux fermes époux nos meilleurs vœux de p*ar<o i', 'uuiiHo'ur CONSEIL MUiWAL Affaires J'.i\' DE NANCY Séance du jeudi 9 juin ' L'a séance est ouverte à 8 heures i, soms la présidence de M. le maire. M. Mourot est désigné comme secrétaise. M. Siiitter, l'un des secrétaires, lit le 'procès-verbal de la séance du 2C mai. •— Adopté sans observations. Les morts du « Pluviôse » M. Beauchet salue les morts du Pluviôse et demande au conseil d'adresser au minisiure do lia marine l'expression de ses vives et douloureuses sympathies. (Assentiment.) Le compte administratif On passe ensuite à l'examen du comipîe adaninislfiratif de l'exercice 1909. Conformément à la loi, M. le maire cèdo la plaee de la présidence, et le conseil décide de le remplacer provisoirement par M. Mii tory. Celui-ci douine la parole à M. Georgel, rapporteur de la commission des finances. M. Georgel fournit les résultats d'u compte administratif : Recettes effectuées : 9,579,876 fr. 06. Dépenses acquittées : 9,595,264 fr. 54. Excédent de dépenses des opérations de l'exercice 1909 : 15,388 fr. 48. D'excédent de recettes constaté au compte de l'exorcice 1908 étant do : 423,979 fr. 72, il en résulte pour l'exorcicc 1909 un excédent de recettes de 408,591 fr. 24. L'excèdent de recettes s'élève à : 408,591 fir. 24. Les restes à recouvrer à : 8,615,796 fr. 59. • Les recettes non réalisées, à reproduire au budget supplémentaire de 1910, à : 43,213 fr. 25. Total : 9,067,001 fr. 08. Duquel il y a lien de déduire les dépensas à inscrire de nouveau au même bud^ get supplémentaire, y compris les restes à payer : 7,941,285 fr.' 64. D'où il résulte que la somme disponible à là fin de l'exercice 1909 est do : 1,123,315 fr. 44. M. Georgel se félicite de ces résultats. Il déclare qu'ils permettent de se rendre compte de l'excellente méthode de travail du oonseil qui, pour la majeure partie, se fait dans les commissions et permet de réduire à leur plus simple expression « les stériles débats des séances publiques ». M. Millery lit ensuite les têtes de chapitre du compte administratif. M. Georgel, au nom de la commission des finances, demande son approbation et adresse de vifs remerciements à la munir cipai'.iité et à ses collaborateurs, parmi lesquels, au premier rang, MM. Vivier, Ghambé et Pierreville. (Assentiment.) M. le maire — qui était sorti— rentre en séance et M. Millery le remercie au nom' du conseil. Il fait son éloge et lui affirme que les sentiments de gratitude du conseil sont aussi ceux de la population nancéienne tout entière. Réponse du maire M. Beauchet remercie, à son tour, les adjoints et les conseillers municipaux, dont il loue « la collaboratioi étroite et féconde ». M. Beauchet dit encore qu'il a. un privilège, comme maire, c'est de recevoir les coups pour tout le conseil, d' « être le parapluie de resicouadie ». M. Beauchet fait allusion aux critiques formulées contie l'administration municipale lors de la dernière session du conseil général ; il déclare que le conseil municipal ne saurait avoir cure de ces attaques, car il a pour lui l'opinion publique. M. Beauchet énumère certaines attaques de la dernière période électorale ; il rappelle, en réponse, que le conseil a voté une adresse au président de la Rénublique ; il affirme le loyalisme républicain du conseil municipal de Nancy et s'étonne qu'on ait pu le mettre en doute alors que, dans un arrondissement voisin, on voit les radicaux se serrer autour d'un ancien royaliste. M. Beauchet, après quelques nouveaux coups d'épingles à ses adversaires politiques, termine en affirmant que le conseil municipal poursuivra courageusement sa tâche dans les traditions qui lui sont chères et en solidarité avec les députés de Nancy. (Applaudissements.) *** Après l'adoption du compte administratif, M. Georgel s'occupe maintenant du budget additionne), qui se solde ainsi : Recettes supplémentaires : 11.889,160 fr. 15 ; dépenses supplémentaires : 11,886,982 fr. 14. — Excédent de recettes : 2,178 fr. 01. M. Michaut lit les têtes de chapitre et divers conseillers donnent lecture de rapports additionnels. Signalons, entre autres, un rapport sur l'achat d'un immeuble de 20.000 fr. pour agrandir la caserne des pompiers. Sur une question de M. Barthélémy M. le maire répond qu'on s'occupe toujours activement de la question de la retraite des pompiers. M. le maire fait voter 500 francs de plus au syndicat d'initiative des Vosges et de Nancy en raison de sa participation à l'Exposition. Le budget additionnel est finalement adopté, avec quelques légères modifications, ** Les comptes et. budgets 'des établissements de bienfaisance sont adoptés. Avis favorable est donné à un legs de Mme Bourgon aux hospices civils. 100 francs sont votés pour un monument à la mémoire de l'armée d'Afrique, Un article additionnel sera inséré dans l'avenant de la Compagnie des tramways à soumettre à l'approbniion. Il s'agit des conditions du travail des employés et de leurs retraites. Les employés auront aussi le repos hebdomadaire ou tout au moins décadaire pendant l'été. Le repos hebdomadaire sera fixé, d'après un ardre de service qui sera porté aussitôt que possible à la connaissance diu personnel. M. de Roche fait adopter un rapport concernant des essais do goudronnage de chaussées qui seront exécutés par le service des ponts et chaussées. M. Michaut lit un rapport sur divers honoraires à payer à M. Hornecker, architecte du théâtre municipal. .— Adopté. M. Gérard fait décider une nouvelle adjudication des terrains municipaux du - boulevard Charles-V. M. Sutter attire l'attention sur le danger, des pelures d'orange laissées négligeammeni dans la rue. M. le docteur Chrétien. — « Il est bien difficile de prendre un arrêté interdisant ■ de-jeter des pelures d'orange ». M. François. — « Da public devrait faire sa police lui-même et enlever les pelures d'orange ». M. Gutton. — « On devrait attirer l'attentiion du public par la voie des journaux ». Sur ce, la séance publique est levée. Il' est 11 heures moins le quart. Le conseil se forme en. comité secret. La session est" close. Une mission turque en France LES ESPtOMS électorales — Malheureusement, nous avons eu à nous de 9ii'aa!toui*3 occuper, ici, à maintes reprises, d'affaiAu début de la période électorale, le 10 pluavril, vers dix heures du soir, une bagarre res d'espionnage,, et, à propos de éclatait entre les partisans de M. Grillon, sieurs d'entre elles, nous avons montré député, qui venait d'assister à un banquet, un certain scepticisme que les événesalle Marchai, rue de Strasbourg, et ceux ments n'ont pas tardé d'ailleurs à corrode M. Driant. Au cours de cette bagarre, M. Charles borer. Marchai, chef de la. fanfare qui avait prêté Des filles rôdant aux environs des cason concours à la réunion, fut frappé de sernes, de celles que les soldats appelplusieurs coups sur la tête et sur le corps. lent pittioresquement « Marie mange mon Une longue information fut ouverte. Elle conclut au renvoi devant le tribunal cor- prêt », ont été inquiétées, soi-disant pour rectionnel de : Charles-Victor Bernard, avoir essayé de posséder les secrets de la surveillant à la voirie ; Charles Burger, défense nationale, alors qu'elles en voudébitant, et Joseph Guerre, manoeuvre,tous laient simplement aux quelques sous ou trois à Nancy, sous l'inculpation do coups. trouipiier, en. bonne fortune, dans la fraîUs ont comparu à l'audience de jeudi. M. Labrosse, président, indique les an- cheur du soir. técédents des inculpés. Bernard fut conMais, à côté de ces pseudo-affaires d'esdamné pour coups, mais il a été réhabilipionnage, prêtant plutôt au rire ot a de té. Burger fut condamné plusieurs fois faciles plaisanteries, il en est d'a-itre-?, pour violences, et Guerre pour vol. Bernard et Burger nient avoir frappé très sérieuses, de nature à susciter bien M. Marchai. Guerre reconnaît lui avoir des réflexions. porté un coup de poing. Et l'affaire Taffln, que le tribunal de L'on entend ensuite les témoins pour relève de faire la lumière sur cette affaire qui sem- Reims juge vendredi 10 juin, ble assez confuse. leur catégorie. Marchai déclare qu'il a reçu un coup de On sait que Taffin était un dessinateur poing de Guerre, que Bernard le frappait a. la tête avec la crosse d'un revolver, et civil de la chefferie de Nancy. Joli garque Burger le saisit à la gorge et le ren- çon, aimable, il avait, dans notre ville, versa à terre, où il fut frappé a coups de de nombreuses relations sympathiques, et poing et de pied. ses camarades de café ne soupçonnaient Les autres témoins, Jean Nielot, Paul Roulleau, cordonniers ; Charles Bertrand guère en lui un espion. Cependant, si rénumération des pièces et Mme Schendler, ont vu frapper, disentils, Bernard et Burger, ainsi que Guerre. dérobées par Taffin est exacte, on reconL'on entend ensuite les témoins de la naîtra volontiers l'importance de l'affaire. défense, M. Auguste Vuillaumc, qui a enA côté d'un rapport sur l'état des forts tendu Marchai traiter Bernard de « sale flic » ; MM. Georges Ritter, Albertus et d'arrêt jalonnant la frontière de l'Est, en le soldat Bel, du 37°, qui, passant rue de y voit figurer, en effet, des renseigneStrasbourg, affirment n'avoir point vu Ber- ments détaillés sur l'aménagement inténard et Burger porter des coups. M6 Terraux présente la défense des in- rieur des places fortes de Verdun, Bcol, Belfort, Epinal, Langres, Besançon, un culpés. M" Larcher, au nom de Marchai,, a de- plan complet de la défense éventuelle de mandé des dommages-intérêts. Nancy, le dessin des tourelles cuirassées Le tribunal a mis l'affaire en délibéré. installées dans les forts .de Verdun et de T' DI, Passez l'été à Evian. Buvez Evian-Cachat etc., etc. Précisément, le lieutenant-colonel Rous- Adjudication de terrains municipaux set s'occupe de l'affaire Taffin. nel Rousset, ancien professeur Pas da résiiliat Jeudi, à trois heures de l'après-midi, en la salle des Pas-Perdus de l'hôtel de ville, par le ministère de M" Baudot, notaire, l'adjudication de deux terrains appartenant à la ville, situés, le premier rue Philippe-de-Gueldres, d'une contenance de 428 mq. 20, mis à prix 19.500 fr.,.et le deuxième, situé boulevard Charles-V,. d'une contenance de 375 mq. 27, mis à prix 14.800. Aucune mise à prix n'ayant été faite, l'adjudication est restée sans résultat. Le coloà l'Ecole d3 guerre, ancien lieutenanfi-colo ie! du 149° à Epinal, a une compétence militaire indéniable. Aussi son avis était-il partici'.'iîrement intéressant à retenir. Le colonel Rousset écrit donc : « Je n'arrive pas à m'expliquer comment « des secrets de cebte importance ont été « si mal gardés qu'un fonctionnaire ii.fi« me ait eu la faculté d'en faire commerce. « Je m'explique encore bien moins que la « continuité de ses manœuvres infà ries « n'ait pas un instant troublé la sérénité « de ses chefs directs. Il faut croire que La nouvelle LORRAINE D1ETRSCH « ceux-ci gardaient de leur responsabilité peut être essayée à l'AUTO PALACE, rue a un sentiment bien élastique et ln-n vade la Constitution. <. gue pour avoir, sans s'émouvoir, laissé < disparaître à leur nez et à leur baibe Les vétérans de Nancy à Saint-Nicolas dont le Jja délégation de la 24e section des vété- « une telle quantité de papiers rans de Nancy se réunira à la gare à 9 " « moindre aurait dû être rigoureusement « séquestré. Ou bien, c'est que la chefferie heures. Départ à 9 heures 32 (voyage à ta« du génie de Nancy connaît des procédés rif réduit), pour la grandie fête patrio.i« de travail singuliers, dont enacun s'auque die Saint-Nicolas. « torise pour y entrer comme à la foire et Promenade du « Couarail » « dans un moulin. Après tout, c'est bien De « Couarail », Académie lorraine, sur « possible. l'invitation de M. Iinbea.ux, ingénieur, en •i luJtin y était dessinateur et, de ce fait, chef des ponts et chaussées, qui met à sa « on lui confiait par force des devis condisposition le vapeur « le Frécot », orga« liûentiels à reproduire ou à mittre au nise une promenade en Moselle dimanche « net. C'est entendu. Mais" alors, de deux prochain 12 juin. « choses l'une : ou il les a soustraits, ce On partira de Nancy soit par le train « qui démontrerait que la comptabilitéde 7 h. 43 du matin, soit par celui â? 1 h. « matières de la chefferie était bien mal 30. et on reviendra par bateau, qui appa« tenue, ou il les a copiés pour son reillera à 2 heures j. « compte, et, dans ce cas, on peut affirAmicale Didier) « mer que le travail était bien mal surOn nous prie d'insérer : it veillé. De toutes façons, il demeure in« Les cours de natation reprendront di« compréhensible que de pareilles » fuimanche prochain, 12 juin, à deux heures « tes » aient pu se produire, et surtout se de l'après-midi, aux bains dits des « Cinq« perpétuer, sans que personne s'en soit Piquets ».Us auront Heu sous la direction « jamais, aperçu. Est-ce par hasard que la des moniteurs Paul VMlard, Multer, Bro« chefferie de Nancy, dépourvue de tiroir cheray,' Manauvre, Clément, Drouin et? « à secret, serait en même temps une offiBanavai'.h, tous nageurs émérites et mem« cine anarchique, où chacun est libre de bres de la section die gymnasY'qute. « besogner à sa guise et de faire ce qui Los sociétaires qui désireraient suivre « lui plaît ? » CJS cours sont invités à se faire inscrire j Ainsi s'exprime — non sans rudc>w — chez M. Poussardin, membre honoraire, ie lieutenant-colonel Rousset. U est évirue Cyifié, 4. » dent que l'autorité militaire a prescrit La France Prévoyante une enquête des plus sévères, au sujet de Les sociétaires sont informés que la recette mensuelle aura lieu le dimanche 12 l'affaire Taffin. Si des responsabilités ont juin, die 10 à 11 heures du matin, salle des été encourues, elles seront bien certainePas-Perdus, à l'hôtel de ville. ment établies dans un parfait esprit de Les personnes qui auraient des rensei- < justice. gnoments à demander sur le fonctionnement de cette importante société, pourQuant à savoir ce qu'on pense exacteront se présenter à cette recette. Le trésoment, à la chefferie de Nancy, de cette afrier sera tires heureux de se mettre à leur faire Taffin, c'est peine perdue. Chacun disposition. y a sur la langue, le bccùi dont parle l'éSubsistances militaires crivain antique. Résultats de Padjudication de jeud'i Qjuioi qu'il en soit, le colonel Rousset 7 juin : conclut : Foin. — M. Marzary, 150 qx, 10 fr. 96 ; 150 qx, 11 fr. 19 ; Mme veuve Ma.ret, 50 « il faut nous défendre, et nous ne nous qx, 11 fr. 30 ; 50 qx, 11 fr. 39 ; MM. Mar« défendons pas. Je laisse de côté l'étranzarv, 200 qx 11 fr. 39 ; Meyer, 200 qx, 11 « ge désordre qui paraît régner dans cerfr. '48 ; Marzary, 200 qx, 11 fr. 59 ; Meyer, « tains services militaires, tels que la 100 qx, 11 fr. 60. « chefferie de Nancy, et permet que les arPaille litière. - Mme veuve Maret, 50 « canes où' reposent des archives ultraqx, 6 fr. 73 ; 50 qx, 6 fr. 83 ; MM. MarzaK confidentielles soient mis au pillage avec ry, 200 qx, 6 fr. 88 ; Mane veuve Maret, « la désinvolture que nous avons vue. 100 qx, 6 fr. 93 ; MM. Meyer, 200 qx, 7 fr. « Mais je dois constater encore que la ré09 ; Marzary, 200 qx, 7 fr. 19 ; Meyer, 200 « pression de l'espionnage s'exerce avec qx, 7 fr, 22 ; Joly, 500 qx, 7 fr. 40. « une longanimité et une faiblesse faites L'administration des subsistances ayant « pour enoourager ce vilain commerce. montré certaines exigences sur l'homogé« Jadis, quand un espien était pris et nité de l'avoine, les négociants, dams un « çonvaincu, ou le passaft sans misérteorbit de protestation, ont refusé de dépo« oje par les armes. Aujourd'hui, on le ser des soumissions. « condamne à quelques années de prison « que, grâce à nos lois imprégnées d'une Voleur arrêté « mansuétude imbéoile, il ne Zait d'ailJeudi matin, l'agent Mallet, du saryiee <( leurs pas toujours en entier. » de la sûreté, a arrêté Alix Kronnackâire, domieséique de culture, pour vol d'une U est certain — de l'avis même d'offisomme importante d'argent commise au ciers — que, parfois, de précieux docupréjudice- d'un cultivateur de Vaudeville. ments ne seraient pas gardés, d'une façon Adultère suffisante, dans nos places fortes. On cite Procès-verbal a été dressé poaiT aduldes bureaux donnant sur la voie publique tère et complicité contre la femme H..., journalière, et François V..., scieur de et où. il n'est guère difficile de s'introduire. pierre, demeurant tous deux rue du Çrône. De plus, toutes les pièces de mobilisa- LES AQQEBEMTS Doigt broyé Jeudi après-midi, M. Joseph Bronner, manœuvre chez M. Krug, avenue de la Garenne, a eu un doigt de la main gauche broyé par uno fendeuse. U a été pansé à l'hôpital. Partie trop tard Jeudi, vers 10 heures du soir, Juliette Noël, femme Grosdemange, âgée de 20 ans, demeurant 2, rue de la Colline, passait rue Saint-Nicolas, lorsqu'elle fut subitement prise des douleurs de l'enfanteiment, Elle fut aussitôt cenduite à la maternité, où elle accoucha d'un superbe bébé. La mère et l'enfant se portent bien. On annonce l'arrivée prochaine à Marscil'e, à bord du Sagliaïien, d'une importante mission d'étude ottomane c.ompre» nnnt différents hauts fonctionnaires, de ' notables commerçants et nombre d'offiJeudi ciers en tout 80 personnes, dont 30 offiarrêté, ciers. - ■ Georges On sait qu'une partie de cette mission de café, doit se rendre sous neu à Nancy. mandat Escroqueries soir, les agents de la sûreté (mi sous l'inculpation û'escroqueries, Mathieu, âgé de 35 ans, garçon sans domicile fixe, en vertu d'un d'arrêt du naattUfii ^ Bstr-te-Due. , tion sont:elles bien dans des armoires en Jer, suffisamment cadenassées ? ■ L'exemple de ce secrétaire d'état-major, dont la "trahison a suffi pour entraver le remaniement de la mobilisation de tout un corps d'armée, était cependant tristement caractéristique'. Mais, en France, on oublie vite. Les leçons de la veille sont trop rapidement effacées dans les mémoires. Le lieutenant-colonel Roussot propose encore d'attribuer, à l'espionnage en temps de paix, le même châtiment qu'en temps de guerre, c'est-à-dire la mort. Cette proposition apparaît comme un peu draconienne. Il n'en reste pas moins vrai que c'est un véritable crime de trafiquer des secrets de son pays, surtout lorsqu'il s'agit d'hommes à nui il a été accordé des fonctions de confiance. Léon PlREYRE. - « _ n ^=5^S nta S Dimanche 12 juin, do 2 h. i à 7 heures, la'société des mandolinisies Le Groupe amical de Nancy donnera son concert annuel à ses membres honoraires et omis, à la brasserie du Chalet, à Champigneullcs, sous l'habile direction de son chef, M. Dcnizet. CONCERT S! y a espions et aspions. L» cas da ïaffin. — Ce que dit le colonel Roussel — La chefforia du Génie de Nancy. — Gardons nos pièces! PUB magnéthâlio,, heures ei demie lous les ^ ° *ion i s «'t Jeudi, matinée à 3 ,* ' 9 vendredi, soirées de ;,„" ° ' - Ma,r$** Taïîin su ioptÉiBlle 'CORlŒCTIONftBiXlLIi; Le tribunal, rendant son jugement, jeudi matin, dans l'action intentée par M. le docteur lianus, de Saint-Nioolas, au journal la Démocratie, a considéré que l article visé no contenait aucuno désignation suffisante du docteur lianus, l'a débouté ()e sa demande et a acquitté le gérant du journal poursuivi. La hagarro de l& de »E MANDOLINES. — Grand Dépôt des Fabriques de Porcelaines de Limoges (17, rue Saint-Dizior) foui' causa de décès LIQUIDATION GÉNÉRALE Rabais considérable sur toutes les marchandises. coûn D'ÀPPE'L DE NANCY Jeune voleur, — Le jeune René Nietlisbach, ûeé de 12 ans, était occupé chez M. Vin, négociant sur la place Meiigin, où il déroba un billet de 50 fr. Le tribunal correctionnel de Nancy l'envoya dans une maison de correction jusqu'à sa majorité. La cour a réformé ce jugement et a remis cet enfant à l'Assistance publique. Grivèlerie. — Charles Patou, manœuvre, fut condamné à huit mois de prison par le tribunal correctionnel de Bar-loDuc pour grivèlerie. La cour a élevé la peine à un an de prison. i ^ ' """ "' "" ^c ^;^ — 0 î) r o i) ï q tie_s p o F É ï V e heUre| THEATRE-CIRQUE SALVATnn A R qu'à la fi,, de la foire, 1M, j JP - J . s Us 10 tinèe do famille à animaux y figureront : l'élé-rfL f°U3 w bre, Pantiîope, le bœuf in e s s etc., etc. On y verra le fame „ «%ea tang Consul II, „ VUx n" aW qui man e bille, se déshabille, couche dan^- s'ha. ous etc., etc. un j^t Les enfants sont émerveillés H« s taole si curieux. Us assissent dU Cê P«cC1 parlant et chantant, ném . **, St ,S» >• S ShcZtl â Tous les soirs, représentation à 8 h ETAT CIVIL DË~NÀNGY Du 9 juin 1910 Décès Elisabeth Bilgari, 80 ans w, m épouse Knippert, rue de MulWrï, Ermuienne-Eugéme Nô, Il rnoi„ a'— rue de l'Abbé-Grégoire, 6. — riJj^fs, Ab lie Belleville, 32 ans, ménagère ?" >*' Piiffelrnann, route de Metz 10 M^P0^ — Aotonia-Jeanne Froment naUère, célibataire, à Frouàrd te Lamulle, 64 ans, électricien ' » ^uslni ville, 22, - André-Elie Roch 50 de train, rue de l'Etang, 21 jIT?' ^ ro her, 70 ans, maçon, rue Fol'l&r 1 p " polyte Rosleau, 25 ans, coupeur en chlZsures, rue Notre-Dame, 100 n,™,la"* Isabelle Louis, 9 mois et 24 jours', l > û COFFRES-FORTS FICHET Incombustibles et blindés, d'acier imperforable 8, rue Saint-Georges, NANC/ 1 1111 GALLICI-RANO7. — j „ 0 e spectacle merveilleux, grande- H °ta n in.néros sensatio,,,,ois „ „,^'c 3 tio luu mement amusants. Jours On peut retenir ses places ,i„ ,„ 0 à midi-ct de 2 hçm -~h 1= Z. Grelot de Saint-Max Naissances Dimanche 5 juin, à 2 heures du soir, la Société vélocipédique le Grelot de SaintMax, a fait courir un circuit de 48 kil. environ, départ d'Essey, et route de Nomeny, virage sur Arraye, retour par Arraye, Armaucourt, Lanfroicourt, Bey, Brin, Champenoux, Laneuvelotté, Seichamps, avec arrivée aux Colonies, près d'Essey. 1er Guillaumont (Dossart 10) sur Panneton. 2e Roux (Dossart 11), etc.... A regretter cinq crevaisons survenues au couieur Xavier (Dossart 15) lequel n'a réellement pas eu de chance. *** Grand-prix des chemins de fer français (U. V. F.). — Le Groupe Cycliste des chemins de fer de l'Est organise pour le 19 juin prochain son grand-prix cycliste annuel, sur le parcours de Paris-ChâleauThLerry (100 kil.). Cette course est ouverte à tous les», employés et ouvriers des chemins de fer français, sans distinction de fédération, c'est-à-dire qu'ils soient ou non affiliés à une fédération quelconque. Le départ sera donné le 19 juin, à dix heures du matin, à la sortie de Villierssur-Marne. Le premier prix consiste en une bicyclette » Nil Supra » tour de France de 250 fr., plus une cinquantaine d'autres pri* de réelle valeur. Engagements : 2 fr. par coureur, reçus à PU. V. F., 6, boulevard des Italiens, et clos le 16 jirin, à six heures du soir. * L'incident de Toul qui s'est récemment produit dans une épreuve cycliste, nous a valu plusieurs lettres, entre autres celle de M. Maître, sous-délégué sportif à Luné vil le : « Des coureurs Voinot et Boivin, nous éorit-il, ont payé leur engagement le samedi 21 mai à M. Cresté lui-même. Leur engagement fut donc accepté. N'empêche que M. Cresté leur refusa le départ, en disant : « — Votre tête ne me revient pas (sic). Je choisis les coureurs qui me plaisent. » Tels sont les termes dans lesquels est rapporté par M. Maître l'incident regrettable de Toul, dont nous avons impartialement exposé les péripéties et les conséquences. A Brevet militaire de cent kilomètres. — Le personnel consulaire de Meurthe-etMoselle (U. V. F.) porte à la connaissance de tous les cyclistes qu'il organise, pour le dimanche 10 juillet 1910, une course de cent kilomètres pour l'obtention du brevet militaire cycliste. Cette épreuve, qui doit être courue en moins de cinq heures, aura lieu sans entraîneurs, ni suiveurs, ni soigneurs d'aucune sorte. Les engagements sont ainsi fixés : m cm bres individuels au licenciés de l'U. V. F., un franc ; indépendants, deux francs. Les militaires en activité de service sont exonérés du droit d'entrée. Rassemblement des coureurs au raf» Schram, au Pont-d'Essey. Départ à 7 heures précises d'Essey-Colonies, où aura lieu l'arrivée. Je ne ffame qm 1© HII? Marché aux bestiaux de Nancy du 9 juin 2 bœufs, 81 à 95 ; 9 vaches, 80 à 90 ; 4 taureaux, 75 à 79 ; 362 veaux, 50 à 65 , 257 moutons, 115 à 130 ; 400 porcs, 80 à 88. Pierre-Marie Vigneron, rue du. p mt Mouja, 5. — Théodore-André Me,urer ? Saint-Nicolas, 75. — Louis-Juies-GeoVo-^ Pierquin, rue Sellier, 22. - Roeëv r?itave-Vital Pierquin, rue Sellier, AVIS HïOlîTIiAIItlî | 1 Monsieur Ernest MONAT,, pharmacien a P m l" classe, Madame Ernest MONAL ot leur,e i H enfants ; 1 HKNRY, ,r™f,l . NitY. Madame Léon née MONAf,, et leurs enfants ■ PUr HR I H I H J jj Monsieur Emile MO^AL, pharmacien dp 1" classe. Madame Emile MONAL, ot leurs enfants ; Monsieur Paul GENA Y, président du Gomire agricole de I.unéville. el ses enfantsg LHS Familles GROG, ROtlYER, MARKS. ■ OIIAL, GENAY. FLOQUET, MOLARD, jj Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en jj I I personne de U ■ Madame Emilie-Adèle GEBM «."j H jj H JjjH Veuve de Jean Louis MONAL Pharmacien de 1" classe | m décédée à Nancy, le 7 juin 1910 | dans sa 72' année munie des sacrements de l'église Et vous prient d'assister aux convoi funèbre, service et enterrement qui auront lieu le vendredi 10 courant, à 10 heures du malin, en l'église Saint-Mansuy, ot de là au cimetière du Sud où aura lieu l'inhumation. ' jj jj On se réunira à l'Eglise U Ni fleurs ni couronnes. f, II II no seri» |>n« envoyé de lettre*! <l<- «islu'C |»(ti't, le iireacttt nvi» en I H H tenant lieu. E M Madame Veuve Charles KNAPP remercie i ■ biefi sincèrement toutes les personnes qui lu I |j eni témoigné de la sympathie à l'occasion du I ■ décès de son regretté mari 1 Monsieur Charles KNAPP GRANDS BAINS MARCEAU Etablissement hydrolliérapique de t"ofdre recommandé par M.M. les Docteurs. Bcurllic-i-fflosclle Laxou Emile Lemineur, manœuvre, ayant été éconduit par sa maîtresse, Mlle Hélère Hoffmann, en conçut un vif resentiment. L'ayant rencontrée* il la gifla et la frappa d'un coup de pied, La gendarmerie fut prévenue et drossa procès-verbal. Société de tir de Malzéviile Les deux dernières séances de tir auv ront lieu dimanche prochain 12 juin, de 7 heures i du matin à 5 heures | du soir, et lundi 13, de 1 heure | à 6 heures du soir. Les membres de la société de tir de Matzéville sont instamment priés d'y assister. Il ne sera plus exécuté de tir de rappel. . Des membres du Groupe Drouot sont spécialement convoqués à ces séances. La distribution des prix aura lieu le dimanche Il juillet, à MalzéviUe. Société de tir de Jarville Cours communiqués par le Sjmdicat de la boucherie : Bœuf (viande nette de) Vaches Taureaux Moulons rasons Africains Brebis rasons Porcs , champenois vif.. ... Attires provenances.. champenois viande Relie. Autres provenances.. I PR,X au 11 5 15 ^J ! ' * ■/■ 0.85 0.72 0.70 1.25 1.05 1.20 0.78 0.58 0.48 0.96 0.80 A à à à à à à à à à à 0.96 0.90 0.79 1.30 1.10 1.25 0.8M 0.65 0.58 1.05 0.96 Avis à MM. les cultivateurs MM. Vilgrain et Cie paient ies bons blés rendus aux Grands-Moulins, 23 fr. 50. FOIRE DE NANCY CIRQUE DESPARD PLÈGE. — Aujourd'hui vendredi, soirée de gala à laquelle auront lieu les débute de M. Dondé, prodigieux équilibriste.assisté de Miss Tilly. Paraîtront également à cette soirée, le dompteur Schneider avec ses liens dressés ; les Abbins, cyclistes excentriques ; les quatre sœurs Onetti, merveilleuses gymnastes, et toutes les autres attractions. Tous les soirs, à 8 heures varié. spectacle Dimanches et jeudis, matinée à 3 heures. Prochainement, débuts importants. Avis. — Nous ne saurions trop engager les personnes qui n'ont pas encore vu le dompteur Schneider de le faire sans plus tarder, car il paraîtra pour les dernières fois aux deux représe>nià.;ior!!S d'après-demaia dimanche. La direction nous prie d'informer le public qu elle continuera ses représentations jusquau dimanche 26 courant. MUSICAL-SALON-CARMELLI « — Près tidigitation. — Séances d'hypnotisme et La société de tir de Jarville exécutera sa cinquième séance le dimanche 12 juim, de une heure à cinq heures de l'après-nndi. les nouveaux sociétaires pourront se faire inscrire au pas de tir (rue carnet, 52). Obsèques d'un vieux brave Jeudi après-midi, les Vétérans accompagnaient à sa dernière demeure un yieu* brave, M. Nicolas Visine, qui habitait i" Pont-d'Essey. Ancien sergent de zouaves, le défunt avait été décoré de la Légion d'honneur en 1859, après Magenta. loïS Il aimait arborer à sa fenêtre, ^ les régiments passaient, sa redingote née de décorations. Société de tir de Pulnoy 4" séance dimanche. ^ cc r s( Dans leur session de mai, les ! ' Ls municipaux de Pulnoy et de Saulxu ont voté, le premier une subvention ce francs, le second 25 fr.. pour la di*^ tion des prix de la société. Le c011" d'administration adresse ses vifs réiw ciements à ces deux assemblées pou1' précieux témoignage d'encouragementViterne . . Sur l'initiative de l'actif et dévoue tituteur, M. Joly, et sous le patronage ^ la municipalité. u_ne importante société ^ tir et de préparation militaire.vient œ constituer à Viterne. jj. u L'inauguration du stand aura '!« ^ manche prochain 12 juin, avec le pi*0?1 me suivant : , ... ei A 10 heures |, réception des învin» vin d'honneur à M. le maire. alI A 11 heures, inauguration et tir stand. aU A midi h banquet par souscription ^ e-vmnaae, sous la présidence d'honne M. le préfet. qociél"5 A 2 heures, concert donné par la & r}p musique de Maron. qncié^ A 4 heures, C^C^t donné par la de musique de la Ïlaute-Moscuv. Dans la soirée, grand bal. v On prévoit à cette occasion ffrpn ^ fhmnce dans cette gai ect aimable lité.. Etal civil de Saint-Nicolas Mois de mai Naissances. — Mkthtlde-Euï<e-MlHrte Gr-ulet— Jean Channier. Luoion-Jcan-Majie Flavewo*. — Jeanne-Antoinette Vinet. Jeanne-Louise \V6ber. — Maria-Louise fiidérian. — Euigèna Ncuvillers. — Maxtho-Yvonne Déglin. — Lucienne-Marie Barbe. — Jeanne-Mai le-Eugénie Glandel. Odette-M«irie-Cî. ihorinc Maire.— Ariije ct M'a.ric-Ltouise Thouron (jumeaux). — Blanche Gaudry. — René-François SommeiMc. — Andrô-Jncques-Landry Richard. Publications de mariages. — GharlesAimé-Napoléon Pichon, chaisier à Dicue .(Meuse), et Augustine Munier, domestique au même lieu, avant à Saint-Nicolas. Piicrre-Joseph-Achille Rossé, notaire à Saint-Nicolas, et Anne-Margucrite-Paule Coûter, sans profession à Nancy. — Georges Wœliffel, ouvrier d'usine à Saint-Nicolas, veuf de Marie-Joséphine Munier, et Marie-Amélie Mortelle, ouvrière de filature, veuve de Joseph Del Géhin, à SaintNicolas et avant à Jarville. — Joseph-Casimir Zemb, ajusteur à Dombasle, ct Marie-Julie-Octavie Bedel, infirmière à SaintNicolas. — Jules-Alfred Chaucouillon, ouvrier d'usine, et Virginie-Augustino Moreau, cuisinière, tous deux à Sairut-Nioolas. — Emile Colin, charpentier à Dombasle, et Louise-Joséphine P.ierron, tisserande a Saint-Nicolas. — Louis Morel, mécanicien à la compagnie des tramways suburbains, à Varangéville, et Joséphine Dernuth, sans profession à Saint-Nicolas. — Pierre Bromma, ajusteur à Samt-Nioolas, et Madeleine Christian, sans profession en la même ville, avant à Laxou. Décès. — Marie-Louise Maret, 26 jours. — Henri Bourdin, 5 ans 9 mois, — MarieOdiïle Méthlin, 62 ans, célibataire, sans profession. —■ François-Joseph Chaxel, 78 ans, ancien charron. — Emilie Laurent, 55 amis, journalier. — Dâon-Ernast FiiMas, 3 mois. — Elisa-Louise Aubert, 83 ans, veuve die Charles Speckhahn. — Alphonsine-Gormaine Fresse, 2 ans — JoanGérôme Richard, 71 ans, sans profession. — Nicolas Jeansing, 64 ans, propriétaire, membre du conseil municipal. Un mort-né. c qu'elle endure, Mines G ^j&<*fl et Bace i pas m'expliquer sa mort. W&e dloit êltare Fiilatta violentée i lubué jmorte d'une hémorragie, viennent à (suite) vu. — Un Edouard André, 43 ans, contremaître de A M. Couch&pin, qui occupe le siège On ttissage à Roehesson, se présenta à M. |mois de prison avec sursis, 25 frams d'à- £La satyre fut hlmmmë fia»» fe pët'ss LES CLIENTS DE L'RBBÉ SANTOL. — Le tri» monde pour le délit et 5 fraruis nyur l'ipublic, démonke, dès le début )Ha,us, directeur de l'usine de la Clairie * Octave Néri, boiseur à Auboué, qui ten- ministère *! 1vresse. de son réquisitoire, que tous les crimes, ou t A Bresse) et demanda de l'embauche. buinal de Louhans (Saône-et-Lolre) vtemfc ta de violer la petite Cesiim Gulli, 3 ans, ° _ Grivèlerie. — On a maintenant l'explica- J dans les Vosges, ont l'ai- | . Haus refusa les offres de André et lui de j'Uger un client de l'abbé Santol, le da-> arrêté au moment où il venait de ren- presque, £coolisroe commis 1tion de la tentative de suicide de Colli- fut pour excuse. ' ,refusa en outre l'entrée de la salle où tra- recteur du « Placemeat familial » de Patrer furtivement à sa pension, chez Jacobé, l gnon. Ainsi que nous le supposions, à for- v Les jurés ne doivent pas s'occuper de vaillait ! sa femme, qui l'a abandonné de- ris. > vers onze heures du soir. Voici d'intéres1 cette circonstance dans lo crime dont s'est puis . Cet individu, Louis Breton, âgé de 48 <ce de taper à droite et à gauche, il était asants le 26 avriL détails sur cette arrestation : arrivé au point de la culbute. Ce matin, en rendu eoupable. Pierret. Pierrot, bien Furieux, André sortit alors un revolver ans, né à Pouilly-sur-SaÔne (Cô\e-drûr),, Après son odieux attentat, Néri s'était * bu ce jour-là, n'était pas ivre, ;d-© sa poche et une boîte de 25 cartouches s'était adiressé à l'abbé Santal pour avoùr !effet, il était appelé pour répondre du dé- enfui dans le bois et avait gagné Moutiera. qu'ayant javait toute 1 lit de grivèlerie. sa lucidité d'esprit. , déclara à M. Haus que «11 ne réglait quelqu'un qui pût le conduire, oar il eefi et De là, il était allé à Trioux, puis à TueAu restaurant Colin, à la gare de Blain- J; M* Rogé s'efforce de démontrer qu'au pas sa femme dans un délai très court, il aveugle depuis quinze ans. quegnieux, où il avait passé la nuit piès moment 'du crime, Pierrel était prie de {la tuerait, ainsi que Mme Roussel et le fils 'ville, il se fit servir à manger et surtout à Sde la gare. L'abbé, moyennant quinze Éranea, WS J: boire ; au café, il joua, perdit et au quart boisson. S'il n'avait pas été ivre, U n'au- de celle-ci, industriels et propriétaire de envoya un pauvre gamin de douze âne* Le lendemain matin, il quitta Tucpie' [d'heure de Rabelais, il ne put payer. L'hô- gnieux pour Briey.Dana cette dernière lo- rait certainement pas commis on crime l'usine ; puis il se ferait ensuite sauter le Etienne Pélissier, dont le père, chargé d* telier porta plainte ; Collignon fut mandé jj aussi odieux. Les juiés ne voudront pas caisson. ' ' famille, habite Paris. De plus, il était oon* il prit le train jusque Moutiers. Ar- jl'envoyer à l'éohafaud. par M. le procureur de la République,' qui calité, z, verra que Louis Breton verserait 150 Uc~ Econduit, André se dirige* vers Rochesrivé là, il erra dans le bois toute la jourle prévint du délit que constituait son acte. J, Le jury entre dans la salle des déli- son. La gendarmerie, informée aussitôt, par am à l'abbé pour la « location » d'E« *. i C'est en sortant du parquet qu'il se ren- t.née, attendant la nuit pour rentrer à sa bérations à 6 heures 50. Il en ressort à poursuivit et rejoignit André. Celui-ci dé- tienne Pélissier. Mais Louis Breton ne sa 1 dit à l'hôpital, où il se tira cinq coups de pension. 7ï heures, avec un verdict affirmatif. clara aue si sa femme ne rentre pas avec contenta pas d'utiliser comme guide Etiein, Néri porte au pied gauche une forte blesrevolver dont quatre chargés à blanc. ColEn conséquence Pierrel est condamné à lui, j il la tuera, car il sent qu'il devient ne Pélissier ; il l'obligea à mendier, e* ■ PEINE DE MORT. lignon n'a évidemment pas répondu à l'ap- fsure provenant d'un coup de feu qui fut la a été établi que André a acheté le quand il ne rapportait rien, il Le maltraipel de son nom, puisqu'il est encore en me. Jtiré sur lui par le père de sa petite victiL'arrêt porte que l'exécution aura lieu jour !fou. Ilmême le revolver et les. cartouches tait. Ces jours derniers, il fut arrêté s» traitement à l'hôpital. — Le tribunal l'a £sur une place publique de Saint-Dié. En effet, lorsque Galli surprit son exchez M. Antoine, quincaillier à La Bresse. moment où il exerçait des violemcee su* condamné par défaut à six jours de pripensionnaire au moment où il se livrait à Bimènw affaire La l femme André a quitté son mari, qu'elle I or. tant. son, ï Pour ces faits, Louis Breton vient d'ètir» son odieux attentat.il était accompagné de a épousé en secondes noces, pour échapArme prohibée. — Adolphe Knoerr, 28 5 camarades, dont l'un était porteur per à ses mauvais traitements et à sa ja- condamné à un mois de prison. Quant à ans, frappeur, ramassé par la police, pour d £deux j 'un revolver. lousie. C'est un alcoolique très dange- Etienne Pélissier, il a été confié à l'Astapage nocturne, fut trouvé porteur d'un sistance publique, son père ne pouvant Pendant que le père de l'enfant portait lAccusé : Marque Vincent-Jules, dit Gusta- ireux. couteau à cran d'arrêt. — 16 francs d'al'élever. ve, âgé de 29 ans, sculpteur sur bois, demende pour le délit et 5 francs pour ivres- un coup de poing et un coup de bâton au satyre, celui des deux camarades qui avait meurant à Liffol-le-Grand. — Ministère se. public, M. Grandjean. — Défenseur, M6 Retour d'Amérique, on l'arrête 1 Blessure par imprudence, — Le 24 avril, un ! revolver mettait Néri en joue. Lorsque le boiseur s'enfuit, Galli s'empara du reDuphand, avoué à Neufchâteau. — 11 téM. Bernard, manœuvre à Amenoncourt, volver : L'ex-soldat Jules Lambert, du 109" d'inde son ami et en tira un coup sur moins. était renversé par un cycliste qui, à toute , fanterie, à Chaumont, déserteur depuis 'e l'ignoble individu, qui fut atteint par la Acte d'accusation !14 avril 1887, a été arrêté près de la gare allure, descendait la côte du chemin de ( Le deuxième numéro de cette excellente Leintrey. Le vieillard eut l'épaule démise balle au talon gauche. Le 19 février 1910, Marque, pressé par ,du Thillot. Lambert, qui est âgé de 46 ans, la randonnée qu'il effectua à la suite de et par conséquent une assez longue incacdes besoins d'argent nécessaire à satisfaiet originaire de Fresse-sur-Moselle, exerce revue esit comme le premier d'une tenu* son attentat avec cette blessure envenima 4 pacité de travail. Le pèdard donna d'abord ; re son penchant pour la boisson, et résolu ]la profession de garçon boulanger. Il a parfaite. C'est une véritable mine de renseigneun faux nom ; en réalité, il s'appelle Louis la plaie à tel point que les gendarmes ont \à 1 s'en procurer d'une façon quelconque, se , déclaré qu'il avait déserté le 13 avril 1887, ments précieux pour tous ceux qui, do dû requérir une voiture pour le transporClaude, 18 ans, ajusteur à Lunéville.Il fait J 1 rendit à Fréville, à l'auberge tenue par la , à 8 heures du soir, parce qu'ayant giflé ter à la maison d'arrêt de Briey. ou de loin, touchent au monde des défaut. — 25 francs d'amende. veuve Caussin. Il se fit servir une demi- un , eaporal qui lui avait fait des croche- près affaires. „ Chasse. — Sur procès-verbal de M. Jusbouteille de vin qu'il mit plus d'une ht ure piers . en dansant dans un bal public, il Des articles techniques, la chronique Avoir toulours dans sa valise neL garde particulier à Hériménil, Gasà consommer. Préoccupée par des inten- craignait , d'être puni. Lambert se rendit pard Romang, 32 ans, manœuvre à Fraimtions de son client, la débitante lui fit (en Alsace, puis en Amérique. Il était rentré commerciale soignée, le recueil de juris* bois, poursuivi pour tendue de lacets, decomprendre dans une conversation tenue , au Thillot depuis le 4 juin dernier. Lam- prudenoe, le carnet industriel, curieux e( pour préparation Instantanée Eau de Vichy. mande la remise de son affaire, pour faire en sa présence avec Mlle Collin, qu'elle bert comparaîtra devant le conseil de guer- documenté, tout est au mieux. ( 2Hollaoon 100 comprimèB.E^iaeiVICH Y-ÉTAT Les commerçants de notre région n'ala preuve qu'il y a erreur de personne. n'avait chez elle aucun argent, puis vers re de Besançon. • 1 vaient pas leur revue, ils l'ont et le sucUne histoire de bandits. — Joseph Zuquatre heures elle alla prier son voisin, Saint-Nabord. — La femme Jules Clau- cès remporté prouve qu'elle répond à u0 ber, 15 ans, ajusteur, est le jeune homme Toilot, de venir lui tenir compagnie et elle dé, brodeuse à Ranfaing, a porté plainte besoin. qui, le 10 mai, s'introduisit dans le vestirentra chez elle en attendant qu'il vint la ' Haraucotirt 1contre son neveu Jules Payot, ouvrier d'ubule de l'hôtel du Gheval-de-Bronze et fut rejoindre. — ' i " 'i ', mu i ni —u i. mun i qui, le soir du 5 juin, s'est livré à 1 M. Jules Colin, régisseur de la ferme de appréhendé au moment où il allait s'emL'accusé Marque préméditait un vol et sine, des actes de violence et l'a injuriée. '« la Borde '», revenant de la gare de Va- parer de la bicyclette d'un pensionnaire. que le meilleur moyen de se déIncendie à Brieullea-sur-Meuse. — Au pensant j — Faites évacuer la salle, dit-il au tri- cours Douloureux accident à Viiiers.— Un dourangéville, où il avait été chercher sa barrasser de la veuve Caussin et d'avoir d'un orage, la foudre est entrée J accident s est produit à Villers, femme, fut fort surpris de constater que bunal, et je vous raconterai comment, dans la grange de M. Désiré Gauthier.cul- Jtoute liberté d'action était de la jeter au loureux 1 j les circonstances suivantes : 1 bas des escaliers de sa cave il redemanda dans < la porte était fermée, car il avait laissé cherchant un assassin et l'ayant rencontré tivateur, et, instantanément, le feu §'y est Paris, 8 juin 19ÎO. Le jeune Sonrdot était allé sur le gredemi-bouteille de vin. L'aubergiste se son domestique Achille Breuner à la mai- place Léopold, j'ai dû prendre une bicy- déclaré, détruisant la grange et l'écurie. une ' clette pour aller quérir mon père. , rendit à la «ave, tenant la bouteille d'une inier pour y chercher du toin destiné à la 1 son. Simplement soutenue au début de la Un détachement d'artillerie, en cantonneAinsi s'exiprime, avec un air mystérieux, ment à proximité, accourut et parvint à main et la lampe de l'autre main. Marque inourriture du bétail. Après avoir jeté sur séance, par les meilleures nouvelles d'ALorsque les époux Colin entrèrent dans î l'aire de la grange le foin qui lui était né- mérique, la cote s'est sensiblement alour1 la suivit, prétextant le besoin d'uriner. I la chambre à coucher, ils constatèrent que le prévenu, qui veut causer à l'oreille du .faire la part du feu. il lança sa fourche dans la gran- die par la suite sous le poids des offre» Lorsque la femme fut arrivée devant l'es- cessaire, < le secrétaire avait été fracturé et qu'une président. Les pertes, évaluées à 20.000 francs, sont Ce dernier, estimant que l'affaire est même, ou se trouvait, par hasard, sa as Londres. calier de sa cave, l'accusé, qui la suivait ge j 1 somme de 300 fr. avait été dérobée. couvertes par l'assurance. sœur, âgée de deux ans. de très près, lui appliqua les deux mains petite j Dans la cuisine, une autre somme de 12 beaucoup moins compliquée, sourit tout Noue 3 % cependant ne varie guère a L'affaire Mettavant. — Nous avons par- ssur les épaules et la projeta dans le vide L'enfant reçut l'extrémité pointue juste 9 i '..'7. francs, une paire de chaussures et une simplement et Zuber est condamné à un lé de ce singulier juge de paix do Cruzy-le- ]avec une très grande violence. La veuve isur le sommet de la tête. Son état est inmois de prison avec sursis. saucisse avaient été dérobées. Le3 fonds d'Etat étrangers se montrant ( M. Mettavant, qui vient de passer Caussin | Voies de fait. — Un honorable habitant Chàtel, vint s'abattre sur le palier et sur iquiétant. Breuner, qui est l'auteur de ce vol, , avait relativement soutenus ; si le Brésil 4 %> devant les assises de l'Yonne pour avoir j de Sommerviller, M. Constant Berger, pro< M. Sourdot père a dé]à eu un jeune enle mur de la cage de l'escalier. Elle est pris la fuite. perd encore 25 centimes à 90.75, l'Extéà plusieurs reprises des titres et morte i priétaire, ayant des discussions avec son soustrait f mort tragiquement il y a environ rieure espagnole se raffermit de 96.50 à quatre jours après, d'une fracture fant i Grïpport .au crâne et aussi de la commotion cêré- deux ancienne bonne qui eut deux enfants des 1de l'argent en apposant des scellés. ans. i 9H 62 , Serbe, 68.35 ; Turc, 94.45 ; Russe» M. Julien Toussaint, de Charnagne (Vos- œuvres du fils du premier, la fit venir le 17. Mettavant est né à Charny le 16 juin déterminée par le choc. Son crime calmes : Consolidé, 95.10 ; 5 % 1906, 104.*^} ges), fut surpris par M. Magnien, garde mars chez lui. Ils se rencontrèrent dans 1867 et a été en 1902 juge de paix à Triau- brale ,accompli, Marque alla fermer la porte do i i %. 101.40. champêtre, jetant l'épervier dans la Mo- la grange. Mlle Tabouret, tel est le nom de court, IIMII J ' 4 Lourdeur où déjà quelques démêlés avec le la grange et celle du débit. Il paraît vrai- COFFRES-FORTS < des Etablissements de crédit : selle. Il fut gratifié d'un procès-verbal. la jeune fille, croyant que M. Berger était parquet de Bar-le-Due, le firent permuter semblable aussi qu'il a cherché à s'empaincombustibles Banque de Paris, 1.831 contre 1.838 ; Lyondans l'Yonne. On sait que Mettavant est Leyr muni d'un fusil, s'enfuit. Elle n'avait pas < rer de la clef d'un tiroir dans la poche de Catalogue franco, r--ift-flilt nais, 1.409. D'Union Parisienne femme d'af à un examen mental. '■ sa victime, mais à ce moment des enfants Magasin it veate : 17, rue o'Amervat, Nancy bord à 1.040, revient en fin de séance à La gendarmerie a ouvert une enquête tourné le dos-qu'un coup de eu retentis- soumis Maxey-sur-Vaise.— Voici les résultats de essayaient d'ouvrir la porte du débit. Marsur une rixe qui a éclaté entre Alexandre sait. Elle ne fut pourtant pas atteinte. M. 1.026. Pivert, de Saizerais, et Ferdinand Geof- Berger prétend qu'il avait son fusil pour ]l'élection municipale complémentaire qui a que eut peur et prit ra fuite, sans avoir, Chemins français indécis : Dyon, 1.295 ; aller à l'affût aux fouines et que s'il a tii dit-il, tenté de commettre ou commis son eu lieu à Maxey-sur-Vaise, dimanche derfroy, à Leyr. Des coups sans gravité ont' Orléans en baisse de 11 fr. à 1.380 ; la ré, c'est en l'air et sous l'empire de la co; BT vol. nier, 5 juin : été portés de part et d'autre. faiblesse du marché, n'influe pas sensible1ère. Les renseignements fournis sur le compVotants, 115 ; bulletin blanc, 1 ; sufframent sur les chemins Espagnols : SaraToul M" Ribaud présente sa défense et sans jges exprimés, 114 ; majorité absolue, 58.— te de l'accusé ne lui sont pas favorables. Grandes manœuvres d'automne g'-sse, 429 ; Aamdalous, 270 ; Nord de 1 Esi du 15° corps pagne, 391. La police municipale a dressé procès- discuter la culpabilité, demande une peine Ont Il travaillait peu régulièrement et se liobtenu : légère. — 50 francs d'amende. verbal à MM. Trias ct Bernât, marchands M. Alfred Blanpied, 91 voix, élu ; M. Fé- vrait à la boisson. Il n'a jamais eu de conLes grandes manœuvres d'automne du 15° Au groupe de la traction, on note le vif Suppression de part,— Nous avons rela- lix Coquard, 20 ; divers, 3. damnation. de primeurs à Toul, pour violences récicorps d'armée (Strasbourg) auront lieu cette recul de l'action de jouissance Omnibus, té les faits. Le 26 mars, un chien qui cirL'interrogatoire proques. année dans la partie située au nord de Bit- qui abandonna 40 points à 812 ; Métropo— Un maréchal des logis du 8e d'artil- culait autour de la voiture de son maître, L'accusé Marque est un garçon plutôt pe- che, le long de la frontière du Païatinat. litain 584 ; Nord-Sud, 302. lerie, nommé Bauduin, se trouvait près la un boucher de Saint-Maurice, découvrit Industrielles russes résistantes : Sos-> tit, un peu bossu et boiteux. Il porte une Le terrain de manœuvre s'étendra du Nord porte Moselle quand il fut insulté et ou- dans un ruisseau le cadavre d'un enfant. abondante chevelure brune et une petite au Sud de l'embouchure de la Lauter à la nowice, 1.475 ; Briansk, 314 ; la Balcon re/^s\ L'enquête qui fut ouverte de suite, étatragé par quatre terrassiers, les nommés Zorn et de l'Est à l'Ouest de la ligne Stûr- gagne quelques francs à 716. moustache également brune. CoIIotte, Thiébant, Mangln, Renard, aux- blit qu'une demoiselle Marie Tresse, 18 Très offert par Londres, le Rio-Tinto, Il est proprement vêtu, mais a l'attitude: zelbronn-Neuwiller jusqu'au Rhin. ans, couturière à Neuviller-les-Badonvilquels procès-verbal a été dressé. générale d'un paresseux et se tient à peine Le terrible accident da la « Course du qui avait débuté à 1.806 contre 1.801,vient ler, avait dû accoucher clandestinement. sans similaire a debout. Etat civil de Tcul Prince Henri » (suite) terminer à 1.773. M. le docteur Job père l'examina et conclut L'interrogatoire est pénible. Marque ne Las diamantifères sont influencées pa* en effet à une délivrance récente. du 2 au 9 juin D'après l'enquête, le terrible accident de la faiblesse générale du marché : de , fait aucune réponse précise. Finalement, Naissances. — Eugène Bourgatte. — Comme l'état de dessèchement du fœtus Meienheim peut s'expliquer de la manière Beers, 429.50, après 435 ; Jagersfontaiai, ; le président l'invite à indiquer nettement M'airie-Augustine Labordorie. — Suzanne- n'avait pas permis de déterminer si l'ensuivante : Le pneu d'avant ayant éclaté, le 211. ce qu'il avoue et ce qu'il n'avoue pas. Clotiiidie Tissie.r. — René-Jean Masson. — fant était né viable ou non, Mlle Marie L'accusé explique alors qu'il ne sait plus, conducteur a perdu la direction et a été Minas d'or offertes en fin de bourse. J'usbin-Euigène Guillot. — René-Auguste- Tresse fut simplement poursuivie pour comment il est venu chez la veuve Caus-, précipité contre l'arbre. On remarquait dePHILOUZE et WADDINGTON. Théopbile Plutôt, — André-Paul-Ernest suppression de part. puis quelques instants aue des flammes sin, qu'il ne sait pas quelle force l'a pous20, rue Le Peletier. Elle nie les faits assez maladroitement, , sortaient du carburateur. Le choc ayant L'homme. sé au vol et qu'en tout cas, il n'y est pas Publications de mariages. — Adolphe- puisque contre l'évidence elle soutient déterminé la rupture du réservoir de benvenu pour donner la mort. RAOMS1TR-PX.AINS3 Henri-Désiré-Marie Schlumbergèr, lieute- qu'elle peut encore chanter devant l'azine, celle-ci s'enflamma au contact des On entend ensuite les témoins. nant au 146», et Marguerite-Marie Cor- gneau, couverte du voile de l'innocence. CAFÉ I>E LA GARE L'affaire occupera toute l'après-midi de, flammes et la voiture fit explosion. Ce seM. le docteur Job vient expliquer au trinuet. — Charles-Frédéric Rabreau, serrait la seule manière d'expliquer la mise Emile LORRAIN, SPfopi'iëtsïfa jeudi. gent à la 4e section d'infirmiers, et Marie- bunal les signes qu'il a relevés sur le corps en pièces et l'éparpillement des débris de Cinquième affaire Déjeuners et dîners à toute heure. — Florence Martin, ouvrière bijoutière. — de la jeune fille. Si ces marques ne permetla voiture. Pension pour familles, prix modérés. — Enregistrement. — M. Delaporte, recePaul-Edouard Presleux, soldat à la 23° tent pas de préciser sur la date de l'événeIl nous revient à propos de ce lamenta- Chambres meublées. - Beaux sites et belles veur 6" classe à Brouvelieures, est nommé 1 section de commis et ouvriers militaires, ment, ils sont suffisamment caractérisés ble accident — dit le Nouvelliste de Colmar promenades clans tes forcis de sapin. receveur 5e classe à Villenauxe (Aube). et Suzanne Damaille, imprimeur. — Mau- pour affirmer qu'il s'est produit récem— qu'au passage des automobiles dans noM. Dubois, surnuméraire (Drôme), est rice Hutin, marinier, et Helléna Gaudel, ment. C'est assez pour démontrer au tri* tre ville, un sportsman avait romanqulâ a classe à Brouvelieunommé receveur 6 ' que la voiture numéro 57 ne semblait pas brodeuse. — Marius Antoine, coiffeur, et bunal que la jeune prévenue ment malgré res. ces preuves et malgré même certaines aftrès bien obéir à sa direction.D'autre part, Louise-Adèle Thinet, débitante. firmations de sa mère, cependant bien pla- Accusé : Adrien-Joseph Pierre!,, âgé de Une transcription de divorce. Assistance publique. — M. Santini, com- lors de l'essai effectué il y a quelques jours Décès. — Eugène Morel, 22 ans, soldat cée pour savoir à certains indices auxquels «^p? 1» ^SS^^i"ff,i^^fl||'|'j|l||J^-iii''T'fil*',ff 51 anSj cultivateur à Tavntrux. ■— Mi- mis d'inspection de l'assistance publiquei par le feam des Adler, on avait reconnu au 146e. — Léocadie-Benise Pelletier, 29 les mères ne se trompent pas. nistère public, M. Couchepin ; dél'enir du Nord, est nommé sous-inspecteur dei que la route très bombée était loin d'être Embarras gastriques.—Glaires.— Hémorroïdes. M" Castara présente sa défense. L'avol'assistance publique et affecté au dépar- favorable à ces voitures légères et dont le ans, épouse Cobée. - Bortolo Larese, 33 seur. M* Rogé, de Saint-Dié. tement des Vosges, en remplacement de M. centre de gravité est situé très haut. Nous Le plus agréable et leptus.eiïïcace des Laxatifs. ans, maçon. — Louis Perrinv 23 ans, sol- cat met en doute les affirmations de la L'accusé Pierrel habitait avec sa femRobinot, précédemment nommé inspecteuri serions fort étonnés, aurait même ajouté Flacon 20 dosos : 2.5Q. GUDJET, Ph«», 1, rue Saulnler, Parlt. dat au 153°. — Emile Bertrand, 59 ans, science en citant quelques passages d'un un des futurs participants de la course, charretier. — Madeleine Wolff, 61 ans, cours de médecine légale. Il demande une me à Chevry, écart de Taintrux. Le ména- lor tour. La mirjraine les maux d'estomac et les maux ge vivait, du produit d'une petite exploiqu'aucun malheur ne se produise. Il s'est de reiiiK viennent de ce que le sang contient des journalière, veuve Lette. — Auguste Si- contre-expertise. tation agricole. Pierrel s'adonnait à la M. le docteur Job est entendu à nouveau produit, hélas 1 diot, 32 ans, journalier. impuretés. Les Pilules Suisses netloieat le »ang. à huis-clos, sur sa demande, pour lui per- borjsson. Foug Dans le courant de juillet 1909, la veuve Sa maîtresse lui paraissant trop exigeante, mettre de s'expliquer sur certains détails Au cours d'une discussion à Foug entre anatomiques qu'il ne veut pas développer '■ Pierrel, née Marie-Anne Lemasson, âgée elle voulut s'en débarrasser mariniers, un nommé Tahout a été frappé en public, par égard à la jeune prévenue. de 82 ans, mère de l'accusé, vint habiter La jeune fille accusée de tentative d'emd"un coup de croc par un Allemand nomQuand les portes sont rouvertes, le tri- chez son, fils. Elle possédait une somme ^^O °°ûtexquia *\ bunal condamne Marie Tresse à trois de .540 h. en or, produit de ses économies, poisonnement sur la personne de Mme mé Prenim. Roussel, de Coussey, se nomme Leclerc, Pierrel songea dès lors à s'approprierle Tabout fut atteint au pàed gauche. La mois de prison avec sursis. pécule de sa mère, dont la possession lui originaire d'Hap.poncourt, près Coussey. blessure est sérieuse. Manœuvre de garnison aurait permis de satisfaire pendant quel- Chargée de préparer tous les soirs une poA PROPOS DE LA LISTE CIVILE DE GuILTritea! da LanévIiSe que temps sa passion pour l'ivrognerie. tion pour sa maîtresse, elle substitua à la- LAUME IL — On sait que la question, de Une grande manœuvre de garnison, à Le 31 janvier 1910, Pierrel se rendit à Cor- poudre prescrite un gramme de sublimé.■ 1'auigroenta!tion de la liste civile de Prusse Audience du 7 juin 1910 laquelle ont assisté plusieurs officiers de eieux pour y acheter des vêtements, et, Mme Roussel s'aperçut fort heureusement (augmentation de 4.375.000 francs), esit acPrestations de serment. — MM. Charlesi réserve, a eu lieu jeudi matin à Lunévitle. après avoir visité plusieurs auberges, il de la lâche supercherie et fit prévenir le* tuelilement soumise au Landag. Quelques Villemin, de Croismare, et Jules Pierson, reiHura vers onze heures du soir assez for- brigadier de gendarmerie, qui, à son tour,i extraits du discours du député socialiste Société de tir d'Einville de Chanteheux, agréés tous deux en quaHoffmann sont d'un pittoresque qui ne d*étement pris de boisson. Il se rendàt aussi- avisa le parquet. e Les varices sont des dilatations veineuLa 4 séance a eu lieu le 5 juin, sous le tôt dans la chambre de sa mère et profita C'est, paraît-il, pour se débarrasser de* parera pas la rubrique « Faits divers » : lité de garde particulier par la Société desi ses, qui occasionnent de la pesanteur, de pêcheurs à la ligne, prêtent serment à cet-. contrôle de M. le commandant Dehay, de son sommeil pour s'emparer de la som- sa maîtresse, trop exigeante dans le ser« A peine, s'écrie M. Hoffmann, la ré- l'engourdissement et de la douleur. Leur . inspecteur, me- de 540 fr. qu'elle conservait dans une vice, que cette malheureuse n'a pas reculé1 forme électorale a-t-elle été enterrée qu'on rupture engendre les Ulcères variqueux, te audience. M. le sous-préfet et M. de Langenha.gen, boîte placée sous son lit. devant un crime. Trois délibérés. — Le tribunal a rendui arrive avec cette demande de crédits.C'est Ajoutons, à titre de pure information ett inouï. Payer les impôts et fermer la g... qui sont difficilement guérissables. son jugement dans trois affaires qu'il avait; conseiller général, assistaient à la séanLa dame Pierrel, avertie par sa belleLa Phlébite est une redoutable inflamce du soir, pendant laquelle ils remirent sans vouloir faire aucun rapprochement, ' fille, se montra très alarmée de la sous(sic), telle est la consigne I mises en délibéré. des veines, qui peut se compli1» Il autorise M. Schnéberger, industriell les palmes académiques à M. Chasselin, trad'.ion de son pécule. Infirme et alitée, que, le 15 mai, le docteur Roussel voyaî Nous demandons , continue l'orateur mation quer d'embolie mortelle, et qui, dans les poursuivi par l'inspecteur du travail, àt vice-président. elle supplia sa belle-fille d'obtenir de son mourir son bébé, âgé de 9 mois, malgré' sans se troubler, que tous les serviteurs cas moins graves, amène des gonfleEn résumé, belle et réconfortante fête mari la restitution des 540 fr. Malgré les, tous les soins et dans des conditions qui1 de l'Etat soient élus par le peuple, par faire la preuve contraire des faits invoments, des douleurs et souvent même de qués par M. Chevalier. Lë tribunal fixe, patriotique. instances réitérées de sa femme, l'accusé lui avaient causé une narrante stupéfac-' conséquent et avant tout, celui qui est Le l'impotence. l'audience du 6 juillet pour entendre less Baccarat refuaa formellement de rendre la somme tion. premier serviteur de l'Etat doit être issu La plupart des médecins prescrivent I de ce suffrage I (Bruit formidable, pro- avec témoins. Une.enquête est ouverte par la gendar- dérobée. succès contre ces affections l'Elixir 2° M. Blum, négociant poursuivi pour merie au sujet de deux dames qui se disVers quatre heures de l'après-midi, la i testations, hurlements, cris de : « C'est de de Virginie Nyrdahl. Mais il faut se rap1 escroquerie, est acquitté, attendu que sa putèrent, amusant ainsi le quartier. la haute trahison I »} veuve Pierrel appela elle-même son fils, peler qu'il n'existe qu'un seul produit mauvaise foi n'est pas suffisamment éta— Monsieur le député, s'écrie le prési- ayant Une bslla figure militaire vosgienae — Il a été perdu un sac de marchandi- qui si" approcha de son lit et elle l'invita, droit au nom d'Elixir de Virginie î blie et qu'il a fort bien pu se croire auto- ses. Il a été trouvé une ombrelle qui a été à hii remettre tout son argent ; mais il dent, je vous rappelle à l'ordre I* M. le ministre de la guerre a décidé quer risé de vendre le terrain de M. Relier à[ remise à sa propriétaire ; puis un sac con-■ persista dans son refua L»3S reproches de, — Nous voulons, continue paisibleaneint il porte toujours la signature de garanM. Bernard et par conséquent toucher des' tenant deux revolvers et un fusil. Le ré-■ sa mère irritèrent vivement l'accusé, déjà l'ancien séminaire de Saint-Dié, affectéf M. Hoffmann, que le premier serviteur tie Nyrdahl. Envoi gratuit de la brochure explicaarrhes sur cette opération. suirexcité par la boisson ; il frappa la au département de la guerre, par décret, de l'Etait soit rétribué eonvenablernemit, tive de 148 pages en écrivant : Produite clamer au commissariat ue portée. du 12 juillet 1909, porterait le nom de! mais ce qui est trop est trop. Le roi de 3° Enfin, le tribunal a rendu son jugei dame Pierrel au visage avec une telle bni— La ménagerie Edmond Pezon est de Nyrdahl, 20, rue de La Rochefoucauld, ment dans l'affaire d'homicide par impru- passage pour quelques jours dans notrei talHé que le sang jaillit. Il la serra aussi, « Caserne Derivaux ». Prusse a un revenu journalier de 53,831 On sait que cette caserne est actuelîer; fr. 25, ce qui fait par heure 2,242 £r. 96, Paris. dence. Franço'is Schwérer, 25 ans, le' ville. C'est la première fois qu'elle nousi violemment au cou. chauffeur du camion automobile, est con- rend visite. Pierrel, de plus en plus exaspéré, cou- ment occupée par deux compagnies du 3" pair minute 37 fr 50 et par secondes 62 de chasseurs à pied. damné à 100 francs d'amende pour l'homicentimes un dixième, (Rires sur tous lè® — Le cultivateur de Chènevières qui rut Chercher à la cuisine un lourd piflonij bataillon (Derivaux, général français, est né à Se-" bancs.) cide et à 5 francs pour la contravention' avait coupé des arbres dans une prairie de bois qui servait à écraser la nourriisiiccesseiir «le VV. Itobert 1 i nonesen 1776,mort à Nancy en 1843. Il prit 1 relative a la lanterne non aîiumée. Quant' appartenant à M. J.-B. T.... a fait desi ture des bestiaux, et, muni de cette arme Eh bien, il faut quarante-deux ans à un Nancy, 41 ter, rue Saint Jean à M. Winter, entrepreneur, il est acquitté,' aveux. ! terrible, M revint porter à sa victime plsti- part au siège de Mayence, à la guerre de5 ouvrier peur gagner autant que le roi de >; Vendée, servit da-ns les armées du Rhin1 Prusse en un jour. On nous parle de l'ac'«llatisiis de e i midi al rte 3 Ht sa responsabilité n'étant, nullement démon; —Procès-verbal pour tapage, a été dresséij sieurs coiirps d'une violence telle, quelle, > et de la Moselle, puis passa en Espagne, ; croissement formidable de la famille royatrée. eut toute la partie antérieure du crâne contre Lucienne Mulot et les époux CharOutrages à aarde. — Mme R. de Crion,■ les Boileau, qui, après s'être adressés des> et la plus grande partie de la face oom- où il se signala par son intrépidité. Il le, mais le peuple n'y est pour rien, ce était colonel de cavalerie lorsque la Res- n'est pas de aa faute. (Rires et protesta- SîarcDô des Denis Saint-taps interpellée par le garde forestier Colonna,• injures, se portèrent réciproquement des1 plètement. broyées. tauration le mit en demi-solde. d'Hénaménil, lui répondit un pern vive-| coups, provoquant une scène scandaleuse. POBT SAINT-GEOKGES (débarquement) tions.) Du reste, récemment, une dame de En 1819, il rentra dans le service actif,* l'ariaîiOiaratie, à laquelle une femme du Arrivages continuels de vins de toutes provenances, ment. Le garde dressa procès-verbal. Mme Les débats de 8, 9, 10 et 11 degrés, vendus moyennant faible reçut le titre de baron en 1821, fut nomméJ R. nie et M6 Dufournev., qui présente sa déCharmois L'accusé egt de baille un peu au-des- brigadier, après 1830, et prit sa retraitei peuple, mère de treize enfants, demandait commission, ajutages en prenant au débarquefense, demande pour elle l'indulgence du1 un secours, ne lui répondit-elle pas : ment. Vente comptant, on prête les fàts. DégustaM Emile Martin, domestique, en ren- sous de la moyenne. Il est vêtu d'um pain- en 1840. tribunal. — 16 francs d'amende. <( Pourquoi avez-vous tant d'enfants ? Que tion à 3 h. M. CHAMBAY.ruedes Jardinière, trant à la maison, a été assailli par Emile talon de velours, d'un veston et d'un gilet Aussi humain que brave, Derivaux s'é-" votre mari prenne des douchée oa. des 63, Menaces et voies de fait. — Mme This-! Petitjean et Louis Kuentz, qui lui porte- de drap gris usagé. Un foulard noir et reçoit les commanies al remet les échantillons tait signalé, dès le début de sa carrière,' bains froids l » (Hilarité générale puis selin, 46 ans, brodeuse à Jolivet, ivrognesblanc est enroulé autour de son cou. Ses par un trait oui peint son cœur. Pendant se notoire, perd tout sentiment lorsqu'elle, rent plusieurs coups de poing. cheveux sont châtains, ainsi que sa mous- la guerre de Vendée, il vit un jour une*• protestations.) Que le mari de cette dame a bu, au point de frapper sa mère, une mi* donne donc ses conseils en haut lieiu. (VaGirlviller tache. Son front est ridé. Sa physionomie Vendéenne frappée mortellement par une? carme assourdissant.) Du reste, l'empesérable vieille de 78 ans, si caduque qu'elle ©9i bien celle d'un alcoolique. On nous écrit : 1 GMfurgian-deiM se traîne difficilement en s'appuyant vit A toutes les questions qui lui sont po- balle, tenant près du cadavre de son mari reur n'est pas si souvent à Berlin ; peut« Dimanche prochain 12 juin, aux enun petit enfant qui poussait des cri». un bâton. êtrepourrait-on lui donner des jetons de Diplôme d'honneur — Deux médailles d'oi sées, l'accusé répond par monosyllabes. Emu de pitié, il arracha l'enfant à la1 présence i » (ïroisicïte r'-pnoi h l'ordre.) NANCY — 47, rue Gambetta — NANCY Bans le courant de mat» les voisines du-. virons de 2 heures'de l'après-midi, les jeuM. le président s'efforce de reconstituer nes filles de notre commune donneront rent accourir aux cris juouesés par .a malL'orateur continue sur «fe ton perwfeUït Consultations de 9 heures à 5 heures la scène d,u crime, Quant à l'accusé, il se mort, l'adopta et lui tint lieu de père.) heureuse, jetée en bas <its escaliers par■ une séance récréative gratuite, qui promet borne à déclarer : Enfant noyée h Sienne. — Une fillette de3 quelques minutes encore puis oonelut i d'être gaie et amusante, vu qu'elle sera sa fille dénaturée et mettie fiy à une 6n-r.e « 'Je ne me souviens de rien. Je ne peux 3 ans s'est noyée dans une fontaine. Le3 par oeitte menace : accompagnée d'une société de musique, «es plus scandaleuses. « — De peuple vous donnera lia réponse J. CHA1LLY, gérant, *<s^+ pas (Sire ce que j'ai fait. Tout ce que je petit corps qui avait pénétré dans un conPoursuivie, Mme Thfïwdin fait défaut. i Connnlsssttt leurs talents, que nous avons pewx dire, c'est que j'aiimais bien, ma mè- duit a été retrouvé après bien des recher-- qu'il faut aux prooliaines élections du C* tribunal entend la plaignante iui,d'une.i. déjà pu apprécier, BOUS n# doutons pas du j-1 re et larasiô ie ne l'ai fraj?_pée. Je ne jaeux .J chez. ' -. Reiehstag ! » J Voix frêle et chevrj3t^»ïi<î t^dt le récit de grand succès qu'elles îfinportermt. » Un dangereux alcootlp» qui étaient présentes, jc-helaire, leur tour dire ce qu'elles ont ' 1B1BVNA VX A j Le meurtre de Frêvïlle Déserteur depuis 23 ans! Bloc-Note des Affaires COMPRIMÉS VICHY-ETAT \ j J MM BULLETIN FINANCIER j 1»? lgf*li§^filli j LÔBRAI8B âLSACB GRANDE ) Mg A SOURCE f ISglpfeJ V ITT EL J Cour d'assises Le pairici de Taintrox Condamnation à mort La vengeance de la petite bonne : FAITSJIYERS IlilfiiA cetTeotiOMe! VARICES-PHLÉBITES . Une caserne Dérivais à Saint-Dié o. HUNZIKER, eHiraroiBD-iIentlstf 6. 1 fe. 1 ? 51>. mm Léon LE PAYEN j m , — ... ^ «.i. • CAFÉ m» ...u—■■iiiji.ni.ii.iii.il» ■■■.«.i m ■-■ smiKX 2 îT.^'lMAISONS A VENDRE ON bien Installé «laos bon I I | 146. 180 «I. N • U • 8 „i n SUC! blOllud « priHCipal ReSlatlIaHl mm bonne petite villa d* la a --„- WIVJWIWIWW «»-£Ma»e>HOMME et DAME, roue libre «>rnplele, Vt . „ fortune BICYCLETTE *■ Su journal, tt. V. 7, Fintéressé , New Departur », ct 2 freius, r répondra. très bonne routière. n'u.lroïwr 1S rua Klél>pr _„,_ ,,-,„„ , naures,i»er 10, rue a.icw*. 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On y parlait toutes 'es langues, et CD y ea*roniaît w français. — J'ai spéculé sur les italiens, dosait ici en gros nmaskxiiT. i «aat ,|IMBIBa,,,iw " aam — " ■«■■m———— i — Je suis vendeur de mimes «Par, lui répondait un grand mince. —Dîtes dong, mes pons amis, fous fondriez pas acheter un bon voituire d'occasion' ? J'ai une excellente affaire. Plus loin, d'autres parlaient courses et affii-maient «jue Gueule de Feu arriverait « dans un fauteuil ». Raymond peu intéressé par ces diverses conivarsations, quitta la pièce à la recherche de Maguéra qu'il voulait saluer. Dans la salle à manger, il fut affrété, une danse finissait et le buffet était envahi. Près de l'embrasure d'une porte, il se rangea et aussitôt son attention fut attirée par une jeune femme, debout devant lui qui, répondant sans doute à des reproches, disait à son cavalier : — Hé I mon cher, je ne vous ai pas juré de vous aimer toujours. — Oh I Clotilde I — Non, mais c'est vrai, je suis déjà obligée de supporter mon mari jusqu'à la fin des fins, si je devais vous avoir aussi pour l'éternité, ce ne serait pas drOle 1 — Vous me désespérez, balbutiait, l'amoureux. — Que voulez-vous, j'aime le changement Mais ils avaient passé, remplacés par un couple plus innocent et la jeune fille disait au jeupe homme : — Dans l'antichambre, il fait plus sombre, je vous permettrai de m'embrasser. — Allons-y tout de suite, alors î — Ah I non, j'ai trop soif, laissez-moi boire une coupe de Champagne ! ■S.*tyHiôaâ ne put retenir un sourire. Décidément le milieu de La roche-Pibrac était bizarre et les gens y semblaient peu préoccupés d'être r,*iprts dans leurs libres conversations. Et en son esprit n-p&rSArent les paroles .i...»—*~—m——issssi—r~i—i—srTriTirr*~rsTririfrfr~~n'il ■i.inmai violentes de Marcelle contre Maguéra. Elle l'avait traitée comme une déclassée, comme une fille, comme une coquine. Avait-elle donc raison ? Mais aussitôt, il hocha la tête tristement. Les apparences étaient souvent bien trompeuses. Elle, aux yeux si purs, au visage si candide qui, cette fois-là, s'était montrée si sévère pour une autre, n'étaitelle, pas beaucoup plus malhonnête que la femme qu'elle accusait ? A cet instant il aperçut celle qu'il cherchait depuis son entrée, la maîtresse de la maison. Vêtue d'une robe de satin souple, vieil or, sans garniture, sans bijoux, avec seulement dans l'échancrure très basse du corsage une traînée de pavots rouges qui saignaient sur la blancheur de ses seins et, dans sa chevelure, au-dessus du front une étoile de diamants, Maguéra s'avança superbe et tentante. L'admirant sincèrement, Raymond évolua au milieu des couples, pour la rejoindre. — Ah 1 vous voilà, dit-elle, c'est bien, je désespérais de vous voir. — H y a déjà un instant que je suis là, mais je ne vous voyais pas. — Je vais à droile et à gauche, cherchant à ce que tous mes amis s'amusent. — Voulez-vous me permettre de solliciter une valse. — Avec vous, je veux mieux faire que de danser, je voudrais causer un peu. — Ce sera un grand honneur pour moi. Voulez-vous accepter mon bras ? — Non, tout à l'heure. Et se retournant à demi, elle indiqua, du bout de son éventail, une porte. — Là, dans une hiiure, j'irai me reposer de lout ce tourbillon. Je voua permets de venir m'.v reioïitdro. ^T^iiMSTinwsTrsiiniisiiiisMi^MnnMMiiMr^^ Mais un monsieur d'un certain âge, avec nn fort accent espagnol, vint les interrompre : — Madame, je vous «Bi%ve. — Oh 1 oh ! général Roc.riguez, ne m'entraînez pas trop loin. — N'ayez peur, charmante senora, je vous ramènerai. Machinalement, Raymond suivit le couple. N'ayant certes pas envie de danser il cherchait un visage ami. Dans ce milieu cosmopolite il n'aperçut personne de connaissance. Alors, voyant un fauteuil libre, il s'assit. Aussitôt, à ses côtés, une petite voix Blutée, dit : — Tu ne danses pas, le monsieur ? La tête penchée, il vit une mignonne brunette, une ravissante fillette de cinq à six ans qui se tenait gravement, jouant de l'éventail. — Et toi, demanda-t-il en riant, tu ne danses pas non plus ? — Personne ne m'invite, on aime mieux les dames. — Oh ! c'est très mal I — Tu trouves ? Eh bien alors, invitemoi. Il eut un sourire. — Je ne sais pas danser. — Ta maman t'a pas appris. I] ne put s'empêcher de rire : — Non. — C'est bien malheureux, soupira-t-il prenant un petit air dépité très comique. — Mais toi, dit Raymond, heureux de la diversion que lui apportait cette petite à l'Instant où il se trouvait très dépivsé, comment se fait-il que. déjà, tu viennes au bal comme les grandes personnes ? — Moi je ne viens pas, je suis 'a maîtresse da la maison. \ ■■■■■ i — Ah I bah I... — Oui, Mercédès de Laroche-Pibrao. — Et l'on t'a permis de veiller ? — J'ai voulu... Mais, dis, monsieur, puisque tu ne danses pas, viens voir mes joujoux, cela t'amusera : — Allons voir tes joujoux, approuva t-il intéressé par le papotage de la fillette. Alors nullement intimidée, elle le prit par la main et l'entraîna justement dt-ns la pièce ^ue Maguéra lui avait indiquée comme lieu de rendez-vous. C'était une jolie nursery, toute blanme, garni d'étoffes légères, fraîches et délicates comme l'âme de l'enfant qui v vivait. Très sérieux, il admirait les poupées et les ménages, quand un rire le fit se retourner : — Vous jouez à la poupée ? — Vous le voyez, madame, répondit-il, riant à son tour. Votre aimable fillette m'a montré ses trésors. Mais dans un fauteuil l'enfant s'était jetée, écrasée de fatigue, et -Maguéra s'asseyant sur un étroit canapé, invita le jeune homme à prendre place à ses côtés. — Tout à l'heure, je vous observais reprenait Maguéra, vous étiez dans une'embrasure de perte, l'air tout triste... Ne vous amusez-vous pas ?... Moi qui suis si heureuse de vous recevoir. tout °h ' auiourd'nui> i'e serais triste parInquiète, elle demanda : teiïu Çu'avez"vous ? Q^1 ennui U vous at- ririez ~ M°0 ™ V™^™ si vous le saviez. — Me moquer, oh 1 cela, jamais je vous iy4ThS ' 3 i &1 P8Ur VOU3 «*» ^ -e — Eh bien, ma mère me tourmente pour Soldent maii6 0t ela 016 tourmeDt ° e ab- —nr*"*"** IMMIM — Il ne faut pas le faire, dit-elle vivement. On a toujours le temps d'aliéner sa liberté... De plus, seriez-vous heureux avec une jeune femme fatalement frivole ct légère • Un artiste ne doit pas se marier. — N'est-ce pas ? dit-il, tout ravi qu e,le pensât comme lui. Encore, elle affirma : — Oui, oui, je vous assure ne vous iflânez pas, vous ne seriez pas heureux, u n° faut épouser qu'une femme que l'on aime, sinon,l'ivresse dés premiers mois dissipa l'union devient une charge pesante. — Vous exprimez toutes mes idées sur ce sujet. — C'est que, peut-être, dit-elle un PeJJ trouble, jouant avec son éventail, n0" avons ensemble quelque afliinité, ^./vL lien secret qui nous réunit, nous t*"11 l'un vers l'autre. . , . — Auriez-vous donc une amitié since, pour moi, demanda-t-il, et vos gracieuse tés étaient-elles plus qu'un jeu de coquei — Un jeu, peut-être au commencement de no3 relations, mais maintenant, da l'abandon complet où me laisse m°^JÇ„t souvent je pense à vous si bon, si aé»0 > si honnête, si différent de lui, enfin... AU je sais bien que je ne puis rien être po voua et pourtant j'aurais un gros cha0 si vous vous mariez. . u — Non, non, reprit-il, plus vivement, j ne veux pas m'enchaîner, je ne veux v , davantage aimer, j'ai trop souffert, j eu ,rop de désillusions. La femme sapp le trahison et près d'elle on ne reçue» que de la douleur. nvJg — Oh 1 ne blasphémez pas ! Q«e n u,r. 1 1 resterait-il si nous n'avions pas J" in — Je me satisferais du culte ™ 111 Wr '* ^ suivrai
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