#danse étudianse op. 1 les vendredi 5, samedi 6, lundi 8, et mardi 9 décembre 2014 19 h salle d’art lyrique mercredi 10 décembre 2014 15 h salle d’art lyrique étuDiANSE classique étuDiANSE contemporain classe d'accompagnement chorégraphique CONSERVATOIRE NATIONAL SUPÉRIEUR DE MUSIQUE ET DE DANSE DE PARIS direction des études chorégraphiques étuDiANSE Pour confronter davantage les élèves à la réalité de leur métier, le Conservatoire de Paris enrichit le cursus de formation du danseur avec le parcours de mise en situation professionnelle « étuDiANSE ». Amorcé en dernière année de 1er cycle, année du certificat de danse, il se poursuit en première année de 2e cycle. Aux portes de la vie d’artiste, l’élève de haut niveau est invité à entrer en étuDiANSE par ce premier opus. Pour les classiques, autour des œuvres de Michel Fokine, Wilfride Piollet et Jean Guizerix, se dessine une poétique des éléments aérien et terrestre. Pour les contemporains, autour des œuvres de Roy Assaf, Bernard Glandier, Nicole Mossoux et Patrick Bonté, se fait jour une poétique des tensions entre conflit et harmonie. Si les œuvres chorégraphiques révèlent avant tout les mondes imaginaires de leurs auteurs, des territoires poétiques les rassemblent. première partie Michel Fokine Les Sylphides (1909) – extrait Réadaptation, Isabelle Ciaravola Musique : Frédéric Chopin Polonaise en la majeur op. 40 n° 1, Nocturne en la bémol majeur op. 32 n° 2, Valse en sol bémol majeur op 70 n° 1, Mazurka en ré majeur op 33 n° 2, Mazurka en ut majeur op 67 n° 3, Prélude en la majeur op 28 n° 7, Valse en ut dièse mineur op 64 n° 2, Grande Valse brillante en mi bémol majeur op 18 Bernard Glandier Nata Lux (2000) - extrait Musique : Johann-Sebastian Bach Concerto pour 2 claviers en do mineur BWV 1060 extrait : 2e mouvement Variations Goldberg BWV 988 - extrait : variation 25 Musique : Henry Purcell Ode for Queen Mary’s birthday - extrait : Sound the trumpet Lumières : Eric Wurtz Costumes : d’après Dominique Fabrègue Reconstruction : Juliette Beauviche D uré e : 15 ’ D u ré e : 20’ v en dredi 5 , m a rdi 9 et m ercredi 10 dé cem b re v e n d re d i 5 , lund i 8 et mard i 9 d écemb r e Joanne Affolter, Monica Barbotte, Victoria Dauberville, Laureline Epaulard, Eireen Evrard, Albane Fro, Romane Groc, Clara Lefevre, Léa Salomon, Mélissa Sicre, et Tabatha Rumeur, le 9 décembre. François Aulibé, Anatole Blaineau, Cyprien Bouvier. sa m e di 6, merc re d i 1 0 d écembre Joanne Affolter, Monica Barbotte, Victoria Dauberville, Laureline Epaulard, Eireen Evrard, Léa Fleytoux, Romane Groc, Clara Lefevre, Lucie Le May, Léa Salomon, Mélissa Sicre, et Tabatha Rumeur, le 10 décembre. Jean-Baptiste De Gimel, Marin Jalut, Léo Lecarpentier P i a nistes Yu Matsuoka (5, 8 et 9 décembre), Shinichi Inoguchi (6 décembre), Matthieu Lecoq (10 décembre) Juliette Fisson, Lou Gulli, Aure Wachter sa m edi 6 et lu n di 8 dé cem b re Clémentine Le Bas, Mathilde Meritet, Stella Moretti Wilfride Piollet et Jean Guizerix Grange (1977) Musique : Béla Bartók En plein air Sz. 81 - extrait : Musiques nocturnes Suite op. 14 pour piano Costumes d'après Yves-Marie Péron D uré e : 16 ’ V en dredi 5 , lu n di 8 et m ercredi 10 dé cem b re Romane Groc, François Aulibé ; Monica Barbotte, Jean-Baptiste De Gimel ; Clara Lefevre, Cyprien Bouvier Sa m edi 6 , m a rdi 9 dé cem b re Victoria Dauberville, Marin Jalut ; Mélissa Sicre, Anatole Blaineau ; Laureline Epaulard, Léo Lecarpentier Pi a nist es Naruko Tsuji (5, 8 et 9 décembre) Thomas Lavoine (6 et 10 décembre) 4 5 deuxième partie Roy Assaf The Hill – short version (2013) Chorégraphie, bande sonore et costumes de Roy Assaf Reconstruction : Igal Furman Musique originale et montage : Shlomi Biton Musique : Marche de l’Armée Israélienne (Fanfare de l’Armée Israélienne dirigée par I. Graziani), Giv'at HaTahmoshet (Yoram Taharlev), I started A Joke (Bee Gees) Lumières : Omer Sheizaf / Dani Fishof D u ré e : 1 4’ v e n d re d i 5 , mard i 9 e t merc re d i 10 décemb r e Antoine Dubois, Nicolas Garsault, Rémy Richaud Paus e 6 Nicole Mossoux et Patrick Bonté Petite imposture (2014) Recréation pour le Conservatoire d’après Histoire de l’imposture Concept et mise en scène : Patrick Bonté Chorégraphie : Nicole Mossoux et Patrick Bonté Costume : Colette Huchard Musique : Thomas Turine Lumière : Patrick Bonté Scénographie : Didier Payen Direction technique : David Jans Reconstruction : Marco Torrice, Sébastien Jacobs D uré e : 20 ’ sa m e di 6 e t lund i 8 d écembre Dist ri b u t i ons en a lt ern a n ce Antoine Arbeit, Baptiste Martinez, Antony Roques Juliette Fisson, Lou Gulli, Stella Moretti, Antoine Dubois, Baptiste Martinez Clémentine Lebas, Mathilde Meritet, Aure Wachter, Antoine Arbeit, Antony Roques 7 encadrement pédagogique équipe technique Jean-Christophe Paré, directeur des études chorégraphiques Responsable technique salle : Patrick Buisson étuDiANSE classique Céline Talon, maître de ballet étuDiANSE contemporain Silvia Bidegain, maître de ballet Régie lumière : Bruno Bescheron et Yann Divet Régie plateau : Magid Mahdi et Mathilde Lemoine Régie son : Nicolas Theillier Frank Prévost, professeur de la classe d’accompagnement chorégraphique Costumières : Cathy Garnier, Karin Wehner et Marion Egner Habillage : Marie Huon Maquillage : Sylvie Le Fur The Hill short version Débris d’érosion charriés par l’eau, augmentation de la pression, accumulation de terre ou de sable…une colline est née. Un homme grimpe sur une colline de terre, il se tient debout sur son sommet et soudain, se met à penser qu’il marche sur une terre sacrée. Les gens, et plus particulièrement les hommes, sont inexplicablement impliqués dans des combats périodiques sur ce monticule de terre. Par le biais de leurs actes, il s valident la signification de cette colline à leurs propres yeux, et ce, même au prix de colère, de malédictions et du sort aveugle. Ils chanteront des chants, danseront des danses, pour affirmer leur foi et s’assurer qu’elle vivra pour toujours. Les trois hommes sur la colline … impossible de dire dans quel but on les a placés là, ni par qui. Leur danse, dans un mouvement circulaire constant, démontre une boucle d’absurdité, un cycle de peur et de semblant de masculinité, évoquant le rire, la terreur et les larmes. Leurs mouvements établissement l’essence de l’occupation, ce sont des soldats au torse gonflé de conviction. Intoxiqués par un sentiment d’auto-suffisance, ils se battent aux sons d’hymnes glorifiant le passé. Durant la célébration de la bataille, ils agissent mécaniquement, comme sous l’emprise d’une malédiction. Une sorte de danse rituelle de fantômes, un cercle festif de camaraderie exécuté en coordination parfaite, bien que dérangeante. Vont-ils finalement réaliser que la colline n’est qu’un fruit de leur imagination? Uniformes déchirés, révélations troublantes, les trois héros s’écrasent au sol, se transformant en un débris brisé. La colline s’avère être décevante. On ne peut pas la prendre, mais on ne peut pas non plus la restituer. A partir du moment où ils ont atteint le sommet, ils étaient destinés à y rester pour toujours, contre leur volonté; ensemble, partenaires. A présent, ils sont seuls, ils ne peuvent plus compter que sur eux-mêmes... soudain, ils aspirent à la douceur, aux attouchements, au rire et la fraternité... leur lutte pour le sommet s’est achevée, les hommes chantent pour la colline, mais celle-ci reste muette. Ils dansent en l’honneur de la colline frémissante, qui éclate en un rire souterrain, débris d’érosion charriés par l’eau, augmentation de la pression, accumulation de terre ou de sable...une colline est née. Roy Assaf Né en Israël, Roy Assaf commence sa carrière de danseur auprès d’Emanuel Gat dans les pièces Winter Voyage et The Rite of Spring. En 2005, il crée sa première pièce We Came for the Wings, Stayed Because We Couldn’t Fly. Un an plus tard, il devient assistant artistique d’Emanuel Gat. En 2010, il devient artiste associé de la 10 compagnie hollandaise NND pour laquelle il conçoit la pièce Rock. En 2011, il écrit le duo Six Years Later et en 2012 le trio The Hill. Les nombreuses récompenses qu’il a reçues pour ses pièces place le chorégraphe comme l’un des espoirs de la chorégraphie contemporaine actuelle. Nata Lux Pour cette création, j’ai fait appel à trois danseuses venues d’horizons, de formations et d’âges différents. Chaque interprète apporte une manière de faire, une façon de comprendre. Les choix musicaux nous ont contraints à rechercher une écriture qui soit la plus limpide possible, qui donne à entendre l’essentiel du mouvement chorégraphique et musical. L’objectif a été de se laisser guider par le rapport à la musique, par les relations du groupe, par l’intuition de l’instant, et par la spontanéité de l’écriture. Un trio de femmes où le jeu chorégraphique se mêle étroitement avec la musique. J’ai choisi des interprètes connaissant peu ma façon de travailler et qui ont été des qualités d’improvisation et de composition. C’est une façon pour moi de renouveler ma vigilance te de me laisser surprendre par d’autres voies d’accès au mouvement. D’après mes indications, les trois danseuses ont eu une parfaite autonomie de construction de la matière, mon rôle étant d’opérer des choix, d’organiser l’espace de la chorégraphie et de soumettre l’ensemble de ces regards croisés aux différentes musiques (musiques qui sont à l’origine du désir de Nata Lux). Les contraintes rencontrées sont devenues, pour les interprètes, l’assistant et moi-même, une forme de jeu et d’échange entre nous dans la réalisation de cette pièce. Extrait du dossier de presse de Quelques tours en danse – Alès, janvier 2000 Bernard Glandier Interprète, chorégraphe et pédagogue de la danse, il a marqué le paysage de la danse contemporaine française de 1979 à 2000. Il a été notamment interprète auprès de Dominique Bagouet, Susan Buirge, Catherine Diverrès et Bernardo Montet. C’est au sein du Centre Chorégraphique National de Montpellier-Compagnie Bagouet qu’il crée ses premières pièces dès 1982. En 1993 il est co-fondateur de l’association les carnets bagouet. En 1995, il fonde sa propre compagnie, la Compagnie Alentours/Bernard Glandier. En 1997, la compagnie est implantée à Alès et Bernard Glandier devient artiste associé au Cratère théâtre d’Alès. Il est décédé le 7 décembre 2000, à l’âge de 43 ans, des suites de la maladie de Charcot. Ses archives sont déposées à l’Institut Mémoires de l’Edition Contemporaine. 11 Jean Guizerix Grange Originairement un duo que nous nous sommes créé en 1977 dans la Grange des Epoisses, nous avons adapté la chorégraphie de « GRANGE » pour trois couples de jeunes danseurs du Conservatoire de Paris. Les motivations essentielles restent celles d’une certaine forme de prouesse technique liée au plaisir d’une danse ludique. Comme lors d’une fête villageoise au lointain d’une contrée celte ou hongroise, le partage, la connivence et l’élan fraternel dictent la dynamique de ces mouvements. 12 Wilfride Piollet Après avoir fait ses premiers pas chez Irène Popart, elle entre à l’école de danse de l’Opéra de Paris à l’âge de 11 ans. Elle est nommée Danseuse Etoile en 1969 avec Etudes. Elle interprète les grands rôles du répertoire classique et néo-classique (Balanchine, Robbins, Lifar, Béjart, Petit). Elle est la créatrice de nombreuses chorégraphies contemporaines (Cunningham, DeGroat), aborde le répertoire baroque et renaissance et depuis peu celui d’Isadora Duncan. Fruit de ses propres recherches, elle développe depuis 1980 une technique novatrice en matière de compréhension du mouvement. Étroitement liée à la mémoire du corps et à l’imaginaire mis en jeu, elle repense entièrement l’entraînement du danseur dans une pratique dénuée de toute esthétique particulière et nourrie de nombreuses notions kinésiologiques. De 1989 à 2008, elle transmet cette technique au Conservatoire de Paris et lors de stages en France et à l’Etranger. Pour sa recherche, elle est invitée par plusieurs Universités françaises et étrangères (La Rochelle, Clermont-Ferrand, Montréal, Osaka, Tokyo...). Wilfride Piollet est nommée en 1989 Commandeur de l’Ordre National du Mérite. Entré à l’Opéra en 1964 et nommé Danseur Etoile en 1972, il interprète le répertoire classique, néo-classique, contemporain et depuis quelques années baroque et renaissance. A l’occasion de son départ, il réalise une « Carte Blanche » sur la scène du Palais Garnier en 1990. Il est ensuite invité par Jérôme Robbins à New York, pour interpréter Watermill en 199ec le New York City Ballet. En 1986, il crée avec Wilfride Piollet leur compagnie avec pour répertoire des œuvres signées Robbins, Cunningham, Balanchine, Kylian, Limon, Rainer ou Lancelot,… A noter en 1994 la création des Sept dernières paroles du Christ de Haydn chorégraphiées par Bastin, Tompkins, Kéléménis, Boivin, Raffinot, Verret, DeGroat et Larrieu au festival de danse à Aix. Il signe les chorégraphies de plusieurs opéras à l’Opéra Bastille : Les Noces de Figaro, Manon, La Dame de Pique, Idoménée. En 1996, il présente sur la scène de l’Opéra Garnier Cahiers 1830 d’Arthur Saint-Léon (père), un travail sur le répertoire du début du XIXe siècle. Grand Prix national de la Danse 1984, il est nommé Chevalier de l’Ordre National du Mérite en 1989 et Officier des Arts et des Lettres en 2001. De 1990 à 1998, il enseigne au Conservatoire de Paris ; de 1998 à 2000, il est Maître de ballet à l’Opéra de Paris, avant de devenir Conseiller pour la danse au Ministère de l’Education nationale jusqu’en 2002. L’année suivante, il est nommé Directeur artistique du Ballet du Nord pour une période intérimaire de quelques mois. Il enseigne au Centre National des Arts du Cirque depuis 1997. Il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur en 2012. 13 Petite imposture Petite imposture est issu d’un spectacle créé l’an dernier par Nicole Mossoux et Patrick Bonté, Histoire de l’imposture. Il en représente les dernières vingt minutes, prises quasiment in extenso. L’enjeu du spectacle était de s’interroger, avec une certaine dose d’humour et d’ironie, sur l’artifice des postures sociales, des jeux de rôles, des normes conformistes qui nous façonnent et nous coulent dans des personnalités d’emprunt, aujourd’hui peut-être plus que jamais. Le temps ne fait rien à l’affaire et toute l’histoire est recyclable dans notre monde des apparences et des vérités formatées. Mais le spectacle évoque aussi le sentiment de ne pas être entier dans ses intentions et ses désirs, de ne pas faire corps avec soi, de se sentir constamment divisé et faisant semblant de vivre, de ne pas être à sa place et finalement d’être un imposteur… Comment s’échapper de la problématique ? Comment jaillir hors du semblant et de l’artifice? Peut-être en se laissant posséder et emporter par la sauvagerie d’une énergie qui libère les « personnages » de ce qui n’est qu’une comédie humaine - et qui les déborde : hors d’eux, de leurs doutes et de leurs petites impostures sans histoire… C’est à peu près à cet endroit de la question que débute la Petite imposture : la danse de sabbat et l’accélération qui les entraîne, eux et le spectacle… 14 Nicole Mossoux et Patrick Bonté Depuis leur rencontre en 1985, Nicole Mossoux et Patrick Bonté créent des spectacles situés aux frontières de la danse et du théâtre. En partant de thématiques précises qui trouvent leur formulation dans le mouvement, ils cherchent à fondre ces deux disciplines en un seul langage, ainsi qu’à créer un trouble dans lequel le spectateur puisse se sentir personnellement impliqué, où son individualité soit seul guide pour l’émotion. Au delà d’un indéniable « style » propre à la Compagnie, le parcours de celle-ci dessine à chaque fois un nouvel univers, touche à une problématique particulière, que ses spectacles soient intimistes ou qu’ils rassemblent un plus grand nombre d’interprètes. Compagnie bicéphale, elle nous emmène également vers les pôles masculins et féminins d’une vision créatrice qui tendrait à une réelle complémentarité. 15 à l'agenda du conservatoire concert de la classe de direction d'orchestre avec tito ceccherini #orchestre Vendredi 12 décembre à 19 h Espace Maurice-Fleuret Conservatoire de Paris Entrée libre sur réservation [email protected] Projets études musique Danse #danse Dimanche 18 janvier 2015 Cité musique, rue musicale Éntrée libre sur réservation 01 44 84 44 84 www.citedelamusique.fr Ce qui est à l’œuvre #danse Mercredi 21 et jeudi 22 janvier 2015 à 19h Espace Maurice-Fleuret Conservatoire de Paris Réservations à partir du 7 janvier [email protected] CONSERVATOIRE NATIONAL SUPÉRIEUR DE MUSIQUE ET DE DANSE DE PARIS Bruno Mantovani, directeur Rémy Pflimlin, président programme complet en ligne www.conservatoiredeparis.fr Prenez part à toute l'actualité du Conservatoire sur Facebook et Twitter
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