Comptexpert, mode d`emploi

MAIA Uzège Gard Rhodanien
Compte rendu de la réunion du 19 juin 2014
Table Stratégique
A Bagnols sur Cèze
Membres de la Table Stratégique
Monsieur Simon FAURE , représentant
CDCPH (excusé et représenté par Mme
Martine BOERO)
Madame
Valérie
BONNAND-DUBOEL,
Pilote de la MAIA
Monsieur
Jean-Marie
DAVER,
Vice
Président du CCAS de Pont Saint Esprit
(excusé)
Monsieur Cyril GIRAUD, gestionnaire de
cas à la MAIA
Monsieur
Olivier
GUILLEBERT,
Responsable de l’Unité Planification de
l’ARS (excusé)
Madame Anne-Marie HODOT, Directrice de
l’EHPAD Bagnols sur Cèze
Madame Linda KHODJA, Gestionnaire de
Cas à la MAIA
Monsieur Camille LAPIERRE, Président de
France Alzheimer Gard (excusé)
MAdame Cathy LAVIOS, Vice Présidente du
CCAS de Laudun L’Ardoise (excusée)
Madame Carol LISTENBERG, Chef de
service PA/PH Conseil Général du Gard
Monsieur Mohamed MEHENNI, ARS
Madame Christiane PAGES, CCAS de
Bagnols sur Cèze (excusée)
Monsieur Jean-Marie PASSARIEU, MSA
(excusé)
Madame Fabienne POILLEUX, Directrice
Adjointe à l’UTASI de l’Uzège Gard
Rhodanien du Conseil Général du Gard
(excusée)
Monsieur
Bernard
PORTALES,
Vice
Président du Conseil Général du Gard
(excusé)
Madame Gwenaëlle RIOU, Gestionnaire de
Cas à la MAIA
Monsieur Jean-Marc ROUBAUD, Député
Maire de Villeneuve les Avignon (excusé)
Monsieur Jacques SAUZET, Conseiller
Général canton de Remoulins (excusé)
Monsieur
Christophe
SERRE,
Vice
Président Conseil Général du Gard
Monsieur Patrick VACARIS, Conseiller
Général du canton de Villeneuve lez
Avignon (excusé)
Monsieur Yvan VERDIER, Conseiller
Général du canton de Lussan (excusé)
Madame Martine VICENTE, Directrice de
l’UTASI de l’Uzège Gard Rhodanien du
Conseil Général du Gard (excusée)
Madame Rose-Lison VIGNAL, Directrice de
l’Autonomie au Conseil Général du Gard
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MAIA Uzège Gard Rhodanien
Ordre du jour
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Eléments du 3ème bilan d’étape soumis à l’ARS
• La gestion de cas
• Le guichet intégré
Points soumis à la validation :
• La démarche d’évaluation des outils du guichet intégré
• Travaux sur le cahier de liaison
Information sur le plan de communication du site MAIA
Questions diverses
Ouverture
La réunion a été animée par Madame BONNAND-DUBOEL, qui a remercié les
participants et excusé les absents.
Bilan d’étape
La Gestion de cas
Données chiffrées extraites du bilan d’étape (période du 01/04/2013 au 31/03/2014) :
La file active comptait 75 situations au 31/03/14 (80 au 15/05/14) avec un taux d’inclusion de
4.33 ce qui reste stable par rapport aux bilans précédents. La durée moyenne d’intervention est
de 11,5 mois et les motifs de sorties restent en majorité les entrées en EPHAD pour 42% et les
décès pour 35%. Les entrées en EHPAD sont préparées et accompagnées par le gestionnaire
de cas, qui reste l’interlocuteur de l’établissement et de la personne pendant les trois premiers
mois.
Linda KHODJA, gestionnaire de cas, prend la parole pour évoquer la situation d’une personne
prise en charge en gestion de cas qui a disparu de son domicile en août 2013, retrouvée 7
mois plus tard décédée de mort naturelle à 400 mètres de sa maison. Cet événement a suscité
des questions relatives à la responsabilité et aux limites d’intervention de la gestion de cas.
Les orientations en gestion de cas :
16 structures sont à l’origine des orientations (principalement les Centres hospitaliers et les
CLIC). On commence aujourd’hui à recenser des orientations émanant des professions
libérales, médecins généralistes et infirmiers.
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Le profil type de la personne prise en charge est une femme âgée de 81,5 ans et domiciliée à
Bagnols sur Cèze, mais les prises en charge concernent tout le territoire y compris les petites
communes.
Les problématiques repérées sont multiples :
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72 % Troubles du comportement associés aux troubles cognitifs
67 % Isolement social
54 % Rupture de prise en charge
77 % Difficultés dans les démarches administratives
32 % Sécurité environnementale et personnelle
Le gestionnaire de cas, au-delà de la coordination des intervenants, effectue un travail
d’accompagnement physique important, surtout dans les situations de rupture de prise en
charge et d’ isolement social ou familial .
Il est nécessaire de travailler avec les CCAS sur la problématique transport sur le territoire. Le
transport solidaire ou transport à la demande n’existe pas pour la totalité des communes et
c’est un dispositif qui n’est pas toujours adapté aux lourdes pathologies rencontrées.
M. SERRE intervient pour signaler qu’il existe une ligne Edgar (caserne Pépin / Hôpital de Pont)
et que les horaires vont être revus. A partir du 01 juillet, la communauté d’agglomérations
assurera la compétence « Transport » et engagera une réflexion sur un maillage
complémentaire afin d’améliorer les lignes et les horaires.
La question du rôle du gestionnaire de cas dans l’accompagnement physique a été soulevée :
est-ce dans ses missions ?
L’accompagnement physique représente une activité très « chronophage ». Les gestionnaires
de cas tentent de trouver des solutions adaptées mais il est à souligner que certains médecins
(pour la consultation mémoire par exemple) souhaitent que le gestionnaire de cas soit présent,
car il est repéré comme référent et pouvant effectuer des transmissions aux intervenants du
domicile.
V. BONNAND-DUBOEL évoque le travail de recensement prévu sur le territoire sur l’offre de
transport et du recrutement d’un emploi d’avenir au sein de la MAIA, qui pourrait, dans le cadre
de ses missions effectuer certains accompagnements et ainsi décharger le gestionnaire. Elle
ajoute que ce mode de fonctionnement est encore réalisable au vu des 25 situations par
gestionnaire mais que si le nombre de situations augmentaient (40 situations sont prévues dans
le cahier des charges) l’accompagnement personnalisé deviendrait compliqué.
Pour M. MEHENNI, il faut veiller à ne pas dénaturer le dispositif MAIA et ne pas se substituer à
des dispositifs existants, il souhaite également avoir des précisions sur le rôle du gestionnaire
dans les démarches administratives.
Il arrive que les gestionnaires interviennent sur le plan administratif (lorsqu’il n’y a pas de
famille, d’entourage ou de professionnels ayant ces compétences), ils sont très souvent
amenés à travailler avec la personne ou l’entourage à solliciter une mise sous protection. Dans
certaines situations ils ont également saisi le procureur de la république. Des liens ont été
établis avec le parquet, les gestionnaires ont rencontré le juge des tutelles d’Uzès et des
modalités de travail ont été convenus.
La place de la plateforme de répit a également été abordée. Aujourd’hui, il existe un véritable
travail partenarial entre les équipes de la plateforme et les gestionnaires.
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Axes de travail pour conforter la gestion de cas :
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Continuer à rencontrer les professionnels de terrains pour travailler sur l’articulation des
interventions afin de répartir et de mutualiser les rôles de chacun.
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Rencontres régionales des gestionnaires de cas pour travailler sur une harmonisation
des pratiques.
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Privilégier la formation continue et la supervision d’équipe qui a été renouvelée pour
2014.
Mme HODOT interroge le fonctionnement de la MAIA dans la dimension préventive de son
action et sur son périmètre d’intervention sur le territoire. La gestion de cas est-elle implantée
sur toute l’ unité territoriale ?
Les interventions en gestion de cas se développent sur tout le territoire même si la grande
majorité des orientations émanent du secteur bagnolais. Un certain nombre de situations sont
encore orientées en période de crise. Le travail réalisé pour la mise en place du guichet intégré
doit permettre à terme de développer l’action de la MAIA sur l’ensemble du territoire.
Le guichet intégré :
La concertation sur le territoire :
Pas de modification dans la composition des tables de concertation.
Table Tactique : 33 structures représentées
2 tables tactiques en 2013
Taux de présence : 45 %
Table Stratégique : 43 membres
2 tables stratégiques en 2013
Taux de présence : 40 %
Mise en place des outils du guichet intégré sur le territoire :
Annuaires – référentiels – fiche d’orientation
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238 professionnels rencontrés (CCAS./ services sociaux SST – Etablissements
sanitaires / S.A.D/ SSIAD) pour participer au repérage
458 classeurs distribués (annuaires et référentiels)
21 chartes signées
Taux de réorientation 6.92 contre 13.3 lors du précédent bilan, l’orientation s’améliore
avec le guichet intégré.
Points soumis à validation
Avant d’aborder les points soumis à la validation, Mme BONNAND-DUBOEL interroge Mr
MEHENNI sur la notion de quorum compte tenu du nombre de participants ce jour. Il semble
que cette disposition ne soit pas prévue pour les tables de concertation.
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La démarche d’évaluation des outils du guichet intégré :
Cette démarche est entreprise afin de comprendre, d’analyser les freins à l’utilisation des outils,
et trouver avec les partenaires des leviers pour les améliorer. Maintenir les rencontres avec les
partenaires pour continuer à faire vivre les outils. Favoriser une réflexion partagée sur la fluidité
des parcours sur le territoire et le partage d’informations et améliorer le maillage partenarial.
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En direction des professionnels : Mise en place d’un questionnaire sur l’utilisation des
outils (150 questionnaires, lancement au 1er septembre) et réunions de travail interstructures afin d’examiner les outils à partir de situations anonymisées, évaluer le
remplissage de la fiche d’orientation et la consultation des annuaires et référentiels.
Les groupes de travail auront lieu de juin à septembre, l’analyse des résultats courant
novembre/décembre et restitution en tables de concertation début 2015.
En direction des familles : Mise en place d’un « livre blanc » pour collecter des
témoignages exprimés par rapport à la prise en charge en gestion de cas. Recherche
d’autres points d’appui (France Gard Alzheimer, plate forme de répit).
M. MEHENNI prend la parole concernant les points d’appui d’évaluation auprès des familles, la
plateforme de répit pourrait être un partenaire pour évaluer les incidences sur les prises en
charge.
Les membres de la Table Stratégique valident la démarche d’évaluation des outils du
guichet intégré.
Les travaux sur le cahier de liaison :
Présentation de la maquette du cahier en cours d’élaboration et d’un protocole de mise en
place pour une phase test (01.01.2015 au 31.12.2015).
Protocole :
Public : 3 critères retenus, 2 obligatoires
1. Isolement social et familial : pas de famille/entourage proche ou non présent, pas
de soutien autre que professionnel
2. Troubles de la mémoire
3. Au moins deux services intervenant (y compris le SSIAD)
Territoire : 100 cahiers au démarrage répartis sur les 3 zones du territoire (SAD –
SSIAD – CLIC – Gestionnaires de cas)
Référent : La structure à l’origine du dépôt se charge de la mise à jour, de la gestion
et de l’archivage sauf pour la partie médicale (gérée par les professionnels de santé)
Formation à l’utilisation : Chaque porteur se charge de former les intervenants et les
structures du domicile.
Financement : L’idée d’un co-financement a été retenue, cependant pour le
démarrage et l’acquisition de 100 classeurs il semble qu’une subvention puisse être
sollicitée à la Direction de l’Autonomie du Conseil Général, ce qui simplifierait les
démarches. Cette demande sera portée par un SAD et un SSIAD.
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Une évaluation est prévue fin septembre/début octobre 2015 pour un déploiement au 01 janvier
2016.
Mme HODOT intervient sur la nature des informations contenues dans le cahier de liaison et
s’interroge sur l’utilisation malveillante qui pourrait en être faite. La question de l’utilisation de
l’outil informatique pour la gestion des données est également soulevée.
Mme BONNAND-DUBOEL explique que tous les professionnels intervenants à domicile sont
responsables des informations portées sur ce cahier et que cet outil permet d’améliorer
l’articulation entre tous les intervenants. Il appartient à la personne suivie. Ce cahier sous une
forme dématérialisée n’est pas envisageable pour le moment, de plus tous les professionnels
n’ont pas forcément accès à l’outil informatique.
Les membres de la Table Stratégique valident les travaux sur le cahier de liaison et le
protocole de mise en place.
Information sur le plan de communication du site MAIA
Plan de communication :
:
Mi mars : un mail d’information a été transmis à tous les partenaires de la MAIA
avec le lien et le code d’accès pro pour les inviter à mettre des liens sur leur site.
Insertion d’un lien sur le site du Conseil Général et le portail handicap.
Réédition de la plaquette d’information MAIA avec adresse du site.
Communication externe : Présentation officielle avec un point presse le 27 mai à
l’antenne du Conseil Général de Bagnols avec du public et les partenaires du
territoire. 42 personnes étaient présentes.
Articles de presse : Midi Libre – Objectif Gard – La Marseillaise
Diffusion d’un reportage sur France 3 Pays Gardois
Emission radio France Bleue
Constitution d’un comité de suivi du site internet :
Ses objectifs seront :
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de développer les rubriques et faire évoluer le site
d’assurer une veille autour de l’utilisation du site
de participer à la promotion, à l’évaluation et l’analyse.
Il sera composé des membres du groupe de travail initial avec une ouverture aux personnes
désireuses d’en faire partie (inscription possible auprès de Mme Garcia). Ce groupe se réunira
environ 1 fois par trimestre.
Les membres de la table sont favorables à la constitution de ce comité de suivi.
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