Cahier régional Entraid Oc

régional 27
NATIONAL 43
gestion 44
zoom 48
réseau
RÉGIONAL
Rubrique coordonnée par Joëlle Plantin et Elise Poudevigne
Lozère
Un nouveau binôme à la fédération
Belle affluence pour l’assemblée
générale de la fédération
des cuma de Lozère, le 13
décembre à Mende. Trente
cuma sur les trente-sept que
compte le département étaient
représentées (moyenne : 102
adhérents, une particularité
lozérienne !).
Sylvain Chevalier, qui présidait
sa première assemblée générale,
a présenté Stéphanie Laure,
la nouvelle animatrice de la
fédération. Soutenu par la
chambre d’agriculture, son poste
sera partagé entre l’animation de
la fédération départementale et
celle du banc d’essai moteur du
Languedoc-Roussillon (pour la
fédération régionale des cuma).
Le président a également
remercié Michel Vieilledent,
de la chambre d’agriculture,
qui a assuré l’intérim
alors que la fédération ne
disposait plus d’animateur,
et « permis au réseau de continuer à vivre et travailler ».
L’émotion – et les cadeaux ! –
étaient au rendez-vous pour
saluer le départ de Daniel
Mantrand, trésorier et ancien
président de la fédération.
Il a retracé son parcours avec
sa verve habituelle, de l’« espèce
de Parisien » à la présidence
de la fédération, de l’engagement
coopératif à sa participation
au Gie informatique. n EP
janvier 2014
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Entraid’
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Sisqa à Toulouse : petits et gros tracteurs
Lors de la Sisqa, beau succès pour les gros tracteurs
de cuma Midi-Pyrénées… mais aussi pour les
miniatures : les dioramas ont attiré petits et grands
sur le stand. Et
les questions les
plus pertinentes
ne sont pas
toutes venues
du bataillon des
« grands » !
Ag de la fdcuma
Tarn à Valence
d’Albigeois
L’AG s’est déroulée le 20 décembre
à Valence d’Albigeois avec en
point d’orgue une table-ronde sur
le thème « Coopérer pour gagner
en efficacité ». Compte-rendu dans
nos pages le mois prochain.
Midi-Pyrénées
Cuma Midi-Pyrénées accède aux aides
européennes Feader
Les cuma de Midi-Pyrénées voient leurs orientations
confortées par la consolidation des aides régionales.
Autre bonne nouvelle pour le mouvement : l’accès aux
aides Feader sera également renforcé.
L
’année 2013 a vu cuma
Midi-Pyrénées et le
conseil régional croiser
leurs points de vue à de
nombreuses reprises pour
que les cuma accompagnent
les orientations agricoles
régionales au plus près. La
fédération poursuit deux
objectifs : simplifier le
dispositif d’aide aux cuma,
de manière à redéployer
les moyens humains vers le
terrain. Deuxième objectif :
une meilleure valorisation des
aides européennes, s’appuyant
sur une lisibilité accrue des
axes de développement
des cuma (voir ci-dessous).
La négociation a mené à
la consolidation des aides
« historiques » du conseil
régional, qui viennent soutenir
nos coopératives de proximité
par des investissements
structurants et accompagner
le maillage territorial « cuma » :
tracteur/télescopique, hangaratelier, salariat, soutien
au programme annuel
d’investissements.
Création d’activité
et innovation
Benoît Causse, président de
cuma Midi-Pyrénées, annonce
également un accès renforcé
aux fonds européens Feader,
désormais pilotés par les
Régions. « Nous avons sollicité
la mobilisation du Feader pour
les aides aux cuma à hauteur
Orientations des cuma soutenues par le programme
Feader en Midi-Pyrénées
n Elevage : autonomie fourragère et protéique ;
simplification du travail, économie de la pénibilité du travail.
n Contribution au développement de la valeur ajoutée
des productions, appui à la structuration de filières,
renforcement de la compétitivité de filières fragilisées :
mécanisation spécifique pour cultures semencières, fruits à
coque, maraîchage, viticulture, arboriculture.
n Politique de l’eau et développement de l’agriculture
durable : agriculture de précision, conservation des sols,
valorisation des effluents d’élevage (co-compostage),
entretien du paysage.
n Circuits courts, maîtrise de la qualité (cuma de
transformation).
n Sobriété et autonomie énergétique : matériels en lien avec
les projets biogaz, bois-énergie, huile végétale pure.
28 Entraid’ Dernière rencontre en date de cumaMidi-Pyrénées avec les représentants du conseil
régional, le 17 décembre.
de 1 million par an sur la
période 2014-2020. Elles seront
destinées à des investissements
dans les champs de la création
d’activité et de l’innovation, où
les cuma ont toute leur place
car », souligne-t-il, «l’Union
européenne dans son nouveau
règlement incite à donner une
prime aux investissements
collectifs, qui peuvent être
soutenus jusqu’à 60%. » n EP
Les cuma à la Sisqa La Semaine internationale sécurité
et qualité alimentaire (Sisqa) s’est
déroulée à Toulouse en décembre.
Cuma Midi-Pyrénées était là et
proposait aux visiteurs la chaîne
de fenaison, au beau milieu du hall
dédié à « la ferme ». Les cuma ont fourni faucheuse et roundballer, ainsi que le contenu des panneaux expliquant au grand
public les différentes étapes du processus. n EP
Les Mts cuma doivent aller aux cuma !
En 2013, l’administration régionale avait décidé de supprimer
la ligne des prêts MTS, ce qui avait entraîné une mobilisation
des cuma en février pour aboutir à l’affectation d’un forfait
de 200 000 e, très en-deçà des besoins. Cuma Midi-Pyrénées
a écrit au nouveau Draaf pour qu’en 2014, cette situation ne
se reproduise pas et que les fonds affectés par le ministère et
fléchés « MTS cuma » soient pour les cuma. Le Draaf est invité
à visiter la cuma de Lombers (81) à la fin du mois. L’occasion de
discuter de ce sujet. n
janvier 2014
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réseau
RÉGIONAL
Dans le Brulhois, on joint l’utile à l’agréable
Les viticulteurs des Côtes du Brulhois sont abonnés au Sitevi. Ils joignent
l’utile, tours des nouveautés
de l’édition 2013, à l’agréable :
le soir, ils organisent une halte
« gastronomique » avant de rejoindre
leur terroir. Cette halte permet
de faire à la fois le bilan de la
journée et de proposer des projets
d’investissement à la cuma du
Brulhois.
Biogaz en
Dordogne
Le 24 janvier est prévue
la visite d’un
méthaniseur en
Dordogne. Le départ se
fait de Montauban, vous
pouvez vous inscrire
auprès de la fdcuma
au 05 63 93 52 63.
Tarn-etGaronne :
télex AG
L’AG de la fédération
des cuma s’est déroulée
le 19 décembre à
Montalzat. Compterendu dans nos pages
en février.
Tarn-et-Garonne
Une enrouleuse à
la cuma Arbolizac
L
a cuma Arbolizac a
acheté une enrouleuse en
juillet 2013. L’élimination
des vergers en fin de vie
est une problématique
environnementale. La cuma
s’est questionné sur la mise
en place de solutions plus
durables à moindre coût. Les
adhérents sont allés visiter
une exploitation équipée
d’une enrouleuse, puis ont
fait part du projet en conseil
d’administration, qui l’a validé.
La cuma a investi dans une
enrouleuse capable d’enrouler
des filets pare-grêle ainsi que
des bâches plastiques. Ils
sont ensuite mis en ballots
d’environ 150 kg. La machine
leur a coûté 4 500 e.
Quatorze adhérents ont
rejoint cette activité qui leur
sera facturée environ 100 e.
Cette facturation se fait en
part fixe. Ce projet a permis
à la cuma de se réunir autour
d’un projet innovant. La
L’enrouleuse permet d’éliminer les filets pare-grêle et les bâches plastiques. Du
mieux pour l’environnement.
prochaine étape du projet
concerne la valorisation
des plastiques issus des
plantations. n LS
Tarn
Les lauréats du Challenge cuma
Le Challenge cuma 2013, organisé pour la 8e année
consécutive par la caisse régionale de Crédit
agricole Nord Midi-Pyrénées, en partenariat avec la
fdcuma, a récompensé les projets innovants portés
par les cuma.
Voici le palmarès :
5e prix (ex-æquo)
Cuma de Saint Antonin Le
passage au 3e tracteur, une
évidence, une nécessité ;
cuma des Eleveurs
de la Vallée du Girou Réorganisation de l’activité
moisson et accueil de la
journée emploi dans le
cadre de la semaine des
cuma ;
cuma d’Andillac En faisant
le point en adaptant
la demande, le groupe
renouvelle régulièrement la
machine à vendanger.
4 prix
e
A la cuma des Valdéries, qui a gagné le premier prix du Challenge cuma cette année,
les jeunes affirment leur engagement pour le suivi de la cuma et prennent en main
leur avenir.
Cuma de Tanus « La qualité
de l’eau est l’affaire de
tous », premier broyeur à
accotement du Tarn pour
entretenir les clôtures sans
produits chimiques.
« De l’ail au maïs » et
optimisation des installations
de stockage-séchage
existantes.
3e prix
2e prix
Cuma du Lautrécois Diversification des activités
Cuma de Lombers L’embauche du 3e salarié
pour garantir la qualité des
services de la cuma.
1er prix
Cuma de Valdéries Sept nouveaux installés
deviennent responsables de
cuma. n PC et EP
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Entraid’
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AG fdcuma Aveyron
vendredi 28 février
Comment associer et impliquer
les adhérents à la vie de la cuma ?
Comment organiser et préparer la
transmission des responsabilités ?
Deux préoccupations fortes de nos
cuma abordées à l’assemblée générale
de la fdcuma, le vendredi 28 février
2014 à Sébazac.
AVEYRON
Challenge cuma en Aveyron
Vous avez mis en place des actions concrètes
qui facilitent l’intégration des nouveaux
adhérents ; qui impliquent les adhérents dans
la vie de la cuma ; qui préparent la transmission
des responsabilités et facilitent la prise de
responsabilité ; qui renforcent la cohésion de
groupe… Participez au Challenge cuma, organisé
par la fdcuma et le Crédit agricole Nord Pyrénées.
Dossiers à déposer avant fin janvier 2014.
Renseignement : [email protected] ou 05 65 73 77 99.
HauTES-PYRENEES
Mécamaïs, ça peut
rapporter gros !
La cuma de Lacalm
fête ses 25 ans
Dimanche 17 novembre, la cuma de Lacalm (Nord
Aveyron) fêtait ses 25 ans d’activité. Un très grand nombre
d’adhérents actifs et retraités ainsi que leurs épouses
étaient présents pour cette journée de convivialité. Ce fut
l’occasion de remercier Raymond Lucadou et Claude Soureil
pour toutes ces années au service de notre cuma, où ils ont
oœuvré, l’un comme président, l’autre comme secrétaire
depuis 1988. n Cathy Courtines
Daniel Mailhes, agriculteur à
Luby Betmont et président de
la cuma du Pays de Rustaing,
peut se féliciter de sa visite
au Mécamaïs en octobre
2012. Bien sûr comme les
5000 autres visiteurs, il
a pu participer au forum,
assister aux raids machines
et parfaire ses connaissances
sur la culture du maïs. Mais,
il a été le seul à gagner le lot
offert par la marque Yamaha.
C’est le 19 novembre dernier,
qu’il a reçu, en présence de
Christian Dubarry, président
de la fdcuma, et de Monsieur
De Seynes, directeur de la
concession « Yam 65 à Tarbes »,
les clefs d’un quad tout
équipé. A n’en pas douter, cela
va améliorer les conditions
de travail sur l’exploitation
de Daniel. Alors, une chance
sur 14 millions de gagner le
gros lot au loto, ou une sur
5000 de gagner le gros lot au
Mécamaïs… Rendez vous le
9 octobre 2014 à Saint-Agnet
(Landes) pour la prochaine
édition. n M.Fraysse
Des lycéens solidaires à
Villefranche-de-Rouergue
S
ous l’impulsion du directeur du lycée agricole Beauregard,
l’équipe enseignante et les élèves se sont mobilisés pour
aider le dirigeant de la conserverie « Gaillac foie gras »,
dans le département voisin du Tarn. En novembre, la conserverie
s’était fait voler 2 500 boîtes de foie gras. Une catastrophe à la
veille des fêtes.
Le lycée a donc organisé un
chantier-entreprise pour 8
élèves en Première Bioindustrie de transformation,
qui sont venus transformer
les foies avec l’artisan. Ce
geste devrait permettre à
L’occasion pour les étudiants de mettre la
l’entreprise de compenser
main à la pâte.
50% de sa perte. n EP
Daniel Mailhes a pris possession de son quad gagné lors de Mécamaïs 2012.
Lot-et-Garonne
L’assemblé générale
de la fdcuma à Monbahus
L’assemblée générale de la fédération des cuma du Lot-etGaronne se déroulera le vendredi 7 février à Monbahus. Elle
permettra de faire témoigner notamment des adhérents
cuma de Douzains. Ils interviendront sur l’organisation
du groupe pour éviter de perdre de l’activité lorsque des
adhérents partent à la retraite.
30 Entraid’ janvier 2014
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réseau
RÉGIONAL
AG des cuma de HauteGaronne à Péguilhan
L’assemblée générale de la
fédération des cuma de HauteGaronne s’est déroulée le 18
décembre à Péguilhan (voir notre
article Zoom dans cette édition
sur la cuma qui a accueilli cette
assemblée, la cuma des Trois
coteaux). Compte-rendu dans nos
pages en février.
Dordogne : récompense
Lors de l’AG de la cuma Périgourdine, le président
Benoist Bonneau a remercié tous les membres
du personnel et en
a récompensé un en
particulier. Roland Guionie
a reçu un diplôme et une
médaille d’or pour 36 ans
de fidélité et de travail.
Félicitations Roland !
CumaBénin : la
dynamique essaime
Une nouvelle fédération
départementale a vu le jour
dans l’Alibori, jusque là associé
au Borgou. Une dynamique
spécifique se fait jour dans cette
région cotonnière. Dans le sud,
plusieurs groupes de femmes se
sont créés autour de dépulpeurs
de noix de palme.
DORDOGNE
CumaBénin ou la croissance
coopérative en Afrique
Plein boum pour l’association cuma Bénin que préside Ivan Alquier, avec la
mise en place d’un tissu partenarial dense.
L
’assemblée générale de l’association
cumaBénin s’est déroulée le 16
novembre, à Pau-Montardon, l’un des
trois lycées aquitains partenaires avec
Mugron et Clairac. L’occasion de faire un
point sur ses activités dans ce pays qui
jouxte le Nigéria et le Mali, où la guerre
empêche la poursuite des missions dans
le nord du Bénin. Ce qui n’arrête pas les
opérations de solidarité. Treize tracteurs
venant de la région Aquitaine et du Tarn-etGaronne, sont ou vont être livrés à autant
de cuma du Borgou, département du nord,
qui les ont commandés et préfinancés à la
Sarl T2A, filiale de l’association.
Tracteurs en kit
Partis en containers avec les pièces
nécessaires, ils auront été reconditionnés
dans un centre de maintenance situé au
lycée d’Akodeha, près de Comé, dans le
sud. A l’œuvre, quatre mécanos béninois
soutenus par des volontaires français.
Ils seront ensuite livrés par la route
(700 kilomètres). La coopérative « Maïs
du Borgou » va également voir surgir
ses premiers bâtiments de stockage.
L’association vétérinaires-éleveurs du
Millavois (Avem) a rappelé l’action avec
les éleveurs de la région de Kaolak, au
Sénégal. Motofaucheuses, et maintenant
le tracteur.
L’association Arcade créée en LoireAtlantique par d’anciens conseillers de
la Chambre et des artisans du réseau
SCAR, est un nouveau partenaire pour
la formation mécanique. Et le Réseau
international pour l’écodéveloppement
Participante de marque à cette assemblée, Justine
Leyssale-Akpoe, une dirigeante du mouvement cuma
béninois, rentrait d’Afrique du Sud où elle avait eu
l’occasion d’intervenir dans un congrès coopératif
international.
(Ried), fortement inspiré par la
coopération québécoise, va apporter
son précieux savoir-faire en matière de
montage de projets. n JM
Cuma Périgourdine :
plus de diversification
La cuma Périgourdine a tenu son assemblée générale, le
15 novembre, dans les locaux de Sourzac. Le drainage ne
représentant plus qu’un quart de l’activité, il fallait diversifier les
activités et développer de nouveaux travaux tels l’aménagement
forestier, entre autres à l’aide du Croc-souches. Cependant en
2013, les engins de drainage ont été loués près de trois mois aux
agriculteurs de Saône-et-Loire pour drainer 1000 hectares.
La cuma souhaite aussi développer l’accès à ses ateliers pour
les cuma du département qui ont des réparations ou de la
maintenance hivernale à effectuer. A l’issue de cette matinée,
le président, Benoist Bonneau, entouré de C.Faure (MSA) J.P.
Raynaud, G. Teillac et T. Guérin a inauguré le site de Sourzac qui,
outre les ateliers, abrite quelque 40 engins et véhicules. n Michèle Fourteaux
15 novembre dernier, après l’assemblée génrale de la cuma La Périgourdine, les
responsables ont inauguré les locaux du site de Sourzac.
janvier 2014
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Entraid’
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Un second New Holland à St Server Escalès
La cuma du Quartier Escalès à Saint-Sever a reçu son nouveau
tracteur : un New Holland T7.235. Les adhérents de ce groupe
tracteur ont choisi la
fidélité en prenant un
second New Holland
aux établissements
Landimat. Ce second
« Bleu » viendra en
complément d’un
T7030 acquis en 2008.
dORdOGNE
La fête à
Souprosse
La cuma de Souprosse
Chauton fête ses 50 ans
le 6 janvier, à partir de
11 heures à la salle des
fêtes de Souprosse. Un
repas est prévu. Des
photos au prochain
numéro !
LANdEs PyRENEEs-AtLANtIquEs
A la découverte
du système coopératif
En route pour la
fusion des fédérations
L
Après avoir découvert les bases en salle, ces lycéens sont partis sur le terrain pour
toucher du doigt les organisations coopératives.
La salle des fêtes de Liorac-Louyre en pays bergeracois accueillait
le 10 décembre des jeunes de lycées agricoles et maisons
familiales du département. La fdcuma et ses partenaires,
fédération régionale des coopératives, Coop de France Aquitaine,
groupement d’employeurs, Groupama et Crédit agricole,
initiaient là une journée d’information sur le système coopératif.
Le matin en salle, les élèves ont été attentifs, mais les visites sur
le terrain de l’après-midi les ont enchantés. Répartis en groupes,
certains sont allés à la cave coopérative de Sigoulès et à la
cuma du Besajou, les autres, vers le magasin de producteurs de
Lamonzie Saint Martin, le méthaniseur et la cuma de Saint Pierre
d’Eyraut, Grasasa et la cuma du Couzeau. Une journée riche et un
excellent support au travail scolaire à venir. n Michèle Fourteaux
e 6 février, à Hagetmau, c’est un
évènement peu commun qui se
tiendra à la salle Aquitaine. Après
s’être réunies en assemblée générale
ordinaire pour clôturer 2013, les cuma
des Landes et des Pyrénées-Atlantiques
auront à se prononcer sur la fusion de
leurs fédérations départementales
dans une nouvelle fédération : la
fédération des cuma Béarn - Landes Pays Basque. Ce mariage, si chacune
des parties se prononce pour le
« OUI »,, sera l’aboutissement d’un travail de longue haleine porté
par les conseils d’administration et les équipes salariées des
deux fédérations.
Seront présentés les objectifs et enjeux de la fusion, les
territoires d’animation retenus, la gouvernance, les équipes
d’administrateurs (n’hésitez pas à vous faire connaître) et
salariés, les services proposés, la politique de tarification… Un
temps important sera également consacré au débat. Nous
comptons donc sur une présence forte des cuma, dès 10 h,
le 6 février à la salle Aquitaine, à Hagetmau, pour venir célébrer
ce mariage que nous espérons gai ! n R.Finot
le grand rendez-vo
us
des professionnels de la filière maïs
‘‘Du semis à la récolte,
encore des marges de progrès’’
9 octobre 2014
Saint-Agnet (Landes - 40)
Exposition /// Ateliers techniques
Forum /// Démonstrations constructeurs
32 Entraid’
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janvier 2014
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réseau
RÉGIONAL
Landes : les remorques
Gourdon ont 40 ans
L’entreprise familiale Gourdon, spécialisée dans la construction
de remorques, lance
sa nouvelle gamme à
l’occasion de son 40e
anniversaire.
Article à paraître à
ce sujet dans notre
édition de février.
La future fédération des cuma
Béarn - Landes - Pays Basques
n 400 cuma réparties sur le territoire (Landes + PyrénéesAtlantiques)
n 9 500 agriculteurs adhérents
n 21 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel
n 15 millions d’euros d’investissement annuel
n Plus de 500 salariés permanents et saisonniers
LANDES
La solidarité façon
Meilhan Dêche Dise
L
L’assemblée générale de
la fédération des cuma
se déroulera le 13 février,
au lycée agricole de
Montagne-Libourne, sur le thème des solutions pour pallier le
manque de main-d’œuvre. Venez nombreux !
Gironde
Un réseau territorial dense, dynamique avec :
e printemps 2013 a été l’un
des plus difficiles qu’ait pu
connaître le département
des Landes en terme de mise
en culture. De nombreuses
cuma ont été en grandes
difficultés pour terminer leurs
semis printaniers.
Dans le cadre d’un appel à la
solidarité départementale,
la cuma de Meilhan Dêche
Dise n’a pas hésité à mettre
son matériel à disposition
des cuma en demande. Ce
fut le cas avec la cuma de
Poyartin qui bénéficie d’un
Gironde :
assemblée générale
à MontagneLibourne
train d’outils complet de
semis (tracteur + semoir
6 rangs) pour l’équivalent de
50 hectares. Mais la solidarité
de cette cuma ne s’arrête
pas là, car connaissant les
difficultés économiques du
secteur de la Chalosse, les
responsables de la cuma
de Dêche Dise ont décidé
de ne facturer qu’un tout
petit montant pour cette
mise à disposition afin de
ne pas pénaliser la cuma de
Poyartin. Un bel exemple de
solidarité. n Pierre Lapeyre
LANDES
Cuma du Gabardan recherche adhérents
La cuma de transformation Gabardan « Qualités et
Tradition », basée à Gabarret, est en fonctionnement
depuis plus de 20 ans. A ce jour, cette structure connaît
une baisse d’activité et l’équipe en place souhaite accueillir
de nouveaux adhérents. Les installations complètes et
aux normes en vigueur (logées dans l’ancienne gare de
Gabarret) permettent de transformer tout type de produits
(canards, poulets, cerfs, sangliers…). n Pierre Lapeyre
Pour tout renseignement, n’hésitez pas à prendre contact avec
Franck Kirighin (06 07 64 78 15) ou avec la fédération des cuma des
Landes (05 58 75 90 55).
Démonstration
de travaux d’hiver
Le jeudi 13 février, suite à
l’assemblée générale de la
fdcuma de Gironde (voir
ci-dessus), la fédération et les
élèves de BTS du lycée agricole
de Montagne-Libourne
vont mettre en place de 15 à
17 h 30 des démonstrations
de matériel pour les travaux
d’hiver en vigne. L’objectif est
de présenter les dernières
nouveautés dont les tireuses
de bois (ProVitis, Braun, Ero…)
et les nouveaux broyeur
récupérateur hors-sol de
La tireuse de bois ProVitis fait partie
des nouveautés attendues lors de cette
sarment (Onyx, Souslikoff…)
démonstration.
puis de les faire travailler
sur du Cabernet ou Merlot.
L’accent va être mis sur la réduction du temps de travail et sur les
possibilités de mettre en valeur les sarments de vigne. n Marc-
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Nouveau groupement d’employeurs en P.A.
Un nouveau groupement d’employeurs vient de voir le jour dans le département. Il s’agit du
GE Hazia, qui porte le même nom que la cuma dont les adhérents sont à l’origine. Il démarre
avec 5 adhérents dont le président, Manu Ayçaguer.
Le salarié, à plein temps, aura à réaliser des travaux
complémentaires sur l’année dans les exploitations
(kiwis, maïs, traite vaches laitières…) ainsi que des
travaux de castration et traitements du maïs avec le
matériel de la cuma.
Photo ci-contre, le 22 novembre 2013, à la signature,
Jean Eppherre, Olivier Auzqui et Manu Ayçaguer.
PYRENEES-ATLANTIQUES
Première assemblée
pour la cuma Xuhito
Dix-sept adhérents sur les 23 étaient présents, avec
une représentation égalitaire hommes et femmes.
L’occasion de faire le point du premier exercice de
la cuma, première cuma de transformation dans le
département.
A
la cuma Xuhito, la
réalisation des travaux
et investissements
et le lancement de l’activité
dont l’organisation, reposent
sur la forte implication de ses
responsables. En effet, la cuma
a démarré son activité sans
salarié mais avec un partage
des responsabilités pour
assurer le fonctionnement du
laboratoire de transformation.
30 tonnes/an pour
un boucher
Le laboratoire a pu
fonctionner sur trois quarts
d’année et a déjà transformé
22 tonnes de viande (porc,
vache, veau et agneau). Sur
une année pleine, il devrait
Vague de renouvellement
de responsables
L’année 2013 aura connu des changements. Sept cuma ont
mis en place de nouveaux présidents : la cuma Berexiak
avec Jean-Michel Etcheverry d’Ahetze, la cuma Adixkideak
avec Beñat Marquine d’Arbouet, la cuma Biez Bat avec
Olivier Larrechea de Souraïde, la cuma du Louts avec
Jean-Marc Casalis de Thèze, la cuma des Vignes avec Didier
Capdevielle de Monein, la cuma du Bas-Adour avec JeanMarie Mendiburu de Bardos. Enfin la cuma Lapurdi Tiki a
procédé à un renouvellement complet de son Bureau (avec
une moyenne d’âge de moins de 30 ans !) : son président est
Peio Iriquin ; son vice-président, Ramuntxo Lascaray ; son
trésorier, Guillaume Régerat, avec en adjoint, le précédent,
Joseph Echeverria, et son secrétaire Andoni Cazenave, tous
d’Itxassou. De nouveaux responsables, donc de nouvelles
idées et projets en perspective. n Agnès Mendiboure
Languedoc-Roussillon
Jean-Marie Astabie préside la cuma
Xuhito.
dépasser les 30 tonnes. Le
groupe pourra alors envisager
plus facilement l’embauche
d’un boucher pour faciliter le
travail de chacun. n Nicolas
Cachenaut
Qui fait quoi ?
Patto, responsable planning bien aidé par l’outil Resacuma.
Maryse, responsable hygiène réalise et envoie les
prélèvements pour analyse.
Frédéric et Mikele, responsables achats (emballages,
ingrédients, produits d’entretien) .
André, responsable de l’enlèvement des déchets.
Jean-Michel, responsable de l’entretien, fait aussi appel à
André en renfort.
Marie-Pierre, la trésorière, génère la facturation avec Néocuma
et en profite pour rattraper quelques oublis au niveau des
fiches de fabrication.
34 Entraid’ PYRENEES-ATLANTIQUES
Des pros expliquent
l’agriculture dans les lycées
Cet automne, la frcuma était
associée à une action de
sensibilisation aux métiers de
l’agriculture dans les lycées de la
région. Cet évènement, baptisé
« semaine d’automne - des produits
du terroir » a permis de cibler
Emmanuel Colin, référent machinisme
plus de 11000 élèves au moment à la frcuma, a fait sensation dans la
du repas, dans les selfs des
cour du lycée de Béziers.
établissements visités, à l’aide de
supports spécifiques (affiches, sets
de table comportant des témoignages, bracelets typographiés
aux noms des métiers présentés), sur une quinzaine de métiers
agricoles. Jackye Sicart, référente « emploi » à la fédération
régionale des cuma, a participé à cette action dans les lycées
de Castelnaudary, Narbonne et Canet-en-Roussillon, tandis
qu’Emmanuel Colin, référent machinisme, s’est rendu au lycée de
Béziers. Ils accompagnaient d’autres professionnels de l’Arefa LR,
des Arefa départementales, d’AgriEmploi48 et de la Figea, dans
cette action également soutenue par le conseil régional. n EP
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réseau
RÉGIONAL
Initiative gruissanaise
Frédéric Vrinat, directeur de la cave-coop de Gruissan,
évoquait au Sitevi le projet Altavigna : pour lutter contre les
surfaces en vigne laissées à l’abandon au départ en retraite
des propriétaires, la coop continue à les travailler, avec
la cuma locale, les vignerons et les ouvriers agricoles
pour les accumuler et garder leur valeur foncière.
Objectifs : des risques feu et sanitaires réduits, un
parcellaire groupé et en pleine production pour
les futurs candidats à l’installation.
Trois nouvelles
cuma dans l’Hérault
L’année 2013 a vu éclore trois nouvelles
cuma dans le département de
l’Hérault : la cuma du Libron (machine
à vendanger), la cuma Saint-Christophe
(Puisserguier, tracteur, écimeuse,
broyeur) et la cuma Saint Félix (SaintSérès, tracteur et matériel de travail
du sol).
LANGuEdOC-ROussILLON
Le renouvellement des générations en
question au Sitevi
La fédération régionale des cuma du LanguedocRoussillon participait à la conférence sur le
renouvellement des générations organisée lors du
Sitevi le 28 novembre dernier.
L
ors de la conférence, deux
témoignages ont permis
de faire ressortir ce que
peuvent apporter les cuma sur
cette problématique, pour les
agriculteurs mais aussi pour
les salariés de cuma.
Témoignage de Raymond
Llorens, installé depuis 2003
au nord de Montpellier. « Pour le développement économique de mon exploitation, il a fallu que je mécanise. Les investissements sont assez élevés. Pour l’installation, la cuma permet d’avoir un matériel adapté à ses besoins et d’avoir accès à une diversité de discussions et de l’écoute. Ça permet d’amener de la nouveauté et aussi de récupérer de l’info de nos prédécesseurs, pour avoir une meilleure vision économique et écologique. »
Alexis Lannoy, salarié de la
cuma de Villaliers (chauffeur
polyvalent) : « J’ai trouvé une place en tant qu’apprenti à la cuma. Puis ils m’ont embauché 6 mois à mi-temps. A la fin de l’année, j’ai remplaçé le De gauche à droite, Alexis Lannoy et Raymond Llorens.
chauffeur qui partait à la retraite. Dans la cuma, j’ai trouvé en tant qu’apprenti, la possibilité de toucher à beaucoup de matériels différents ce qui m’a formé à la mécanique. J’ai été amené à conduire des tracteurs, machines à vendanger et moissonneuses-batteuses. Mon collègue m’a formé au moment des récoltes. L’organisation de la cuma a été revue pour éviter la pénibilité et faciliter le travail. J’appartiens à une équipe, on se forme avec les autres et à leur contact. » n EP
PyRÉNÉEs-ORIENtALEs
Les cuma ont des efforts à faire sur la règlementation routière
Lors de son assemblée générale en mai,
la fdcuma avait proposé d’organiser une
journée technique sur la règlementation
routière, suite à une intervention
d’Emmanuel Colin, le référent
machinisme au niveau régional. Cette
journée s’est déroulée le 5 décembre
dans le secteur des Aspres, au sud de
Perpignan. Elle a vu intervenir Emmanuel
Colin, mais également Emmanuel Pubil,
conseiller prévention à la MSA. Ils se
sont rendus dans trois cuma viticoles
du secteur. Verdict : aucun des matériels
de transport examiné ne respecte la
réglementation routière. « Tant qu’il n’y Rappel sur les engins traînés
pesant plus d’1,5 tonne
a pas d’accident, les agriculteurs ne voient pas l’urgence sur ces questions », note
Emmanuel Colin. « Or quand l’accident arrive c’est trop tard. »
Les cuma peuvent faire appel à leur
fdcuma, qui organisera une journée
similaire à celle-ci. n EP
« Ces matériels doivent avoir leur propre certificat d’immatriculation »,
rappelle Emmanuel Colin, « en vertu de la réglementation en vigueur pour les achats depuis le 1er janvier 2013. Cela peut être le cas par exemple pour une benne à vendange. Les agriculteurs et les cuma doivent mentionner au bas du bon de commande que le matériel doit être livré conforme aux normes de la législation du Code de la route. »
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Entraid’
35
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Nouveau président pour
les cuma de l’Hérault
Philippe Coste, président
de la cuma de l’Argentière
(Villemagne l’Argentière), a été
élu président de la fédération
des cuma de l’Hérault, à la
suite d’Yvon Milhavet. Ce
dernier reste président de la
fédération régionale des cuma
du Languedoc Roussillon.
Changement de
président à cuma 30
L’AG de la cuma départementale cuma 30 (voir cidessous) a vu Guillaume de Coussergues passer la
présidence à Jean-Louis Portal,
également président de la
cuma des Treize vents. Frédéric
Touzellier, qui représente
les cuma à la chambre
d’agriculture, reste trésorier.
GARd
Cuma 30 prévoit l’essor
du granulé de sarment
L
e prix du granulé bois est en constante progression avec un développement prometteur », exposait Renaud
Cavalier, chef du service
agroéquipement à la chambre
d’agriculture du Gard, lors
de l’assemblée générale de
la cuma départementale
cuma 30, à la cave coopérative
de Saint Jean-de-Serres.
vERs uN sERvICE
CLÉ EN MAIN
Onze ans après les inondations
de 2002, la cuma se tourne
résolument vers cette activité,
après avoir travaillé sur
les dégâts liées aux crues
(nettoyage, égalisation des
ravines) et mis en place une
activité de semis direct. La
granulation des sarments
n’étant pas encore au point,
la cuma a pour le moment
investi uniquement dans
une presse à balles pour
sarments (qui a fait l’objet
d’une démonstration le jour
même) pour 25000 e. Elle
attend une amélioration des
rendements des prototypes
de granuleuses (coût estimé :
50 000 e). « Les fabricants nous disent qu’ils en sont encore à la phase de réglages »,
soulignait Maguelonne Méric,
l’animatrice en charge à la
fois des cuma et du dossier
« granulation » à la chambre. Le
rendement atteint aujourd’hui
55 kg/h et Renaud Cavalier
souhaiterait le voir doubler
avant que la cuma n’investisse.
Si le projet aboutit, la cuma
pourrait proposer une
prestation complète de
ramassage des ballots, puis
de granulage via une unité
mobile sur remorque. n EP
www.entraid.com
Des infos
machinisme
et cuma
tous les jours !
36 Entraid’
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OC-Reseau-Janv2014.indb 36
Ci-dessus, ce prototype de granuleuse doit
encore améliorer son rendement.
Les granulés de sarments à droite et les
standards à gauche.
Presser les sarments
Jérôme Bernard, viticulteur à St Jean-de-Serres et adhérent
de cuma 30, conduit la presse à balles pour sarments CAEB
chez les adhérents de cuma30, après une année de tests.
Ce projet est soutenu fortement par le conseil général
depuis plusieurs années. La cuma départementale n’est
pas la seule à réfléchir à la granulation des sarments, ce qui
laisse entrevoir des débouchés au moins pour les ballots.
L’industriel gardois Serge Marter (Cévennes Composites),
partenaire de la chambre d’agriculture, s’engage aussi dans
cette voie et l’agglomération d’Alès se montre intéressée
pour approvisionner ses chaufferies en granulés locaux.
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réseau
RÉGIONAL
Mise en ballots des sarments
à Saint Jean-de-Serres
cuma30 et la chambre d’agriculture
organisaient le 4 décembre une
démonstration de presse à balles
pour sarments de vignes, en lien
avec le développement de l’activité
de granulation de sarments sur le
secteur.
Plus d’infos dans
notre rubrique Terrain.
Ag de la fdcuma
du Vaucluse à
Uchaux
Elle se déroulera le vendredi 17
janvier à la salle des fêtes de
Uchaux, à partir de 9 h 30. Outre
les aspects statutaires, l’étude sur
la machines à vendanger en Cuma
fera l’objet d’une présentation.
Marc Le Botlan, responsable Prévention
chez groupama, à l’Ag de la
Fdcuma de Lozère
« L’un des points sur lesquels les cuma devraient progresser, c’est avoir un ‘Monsieur Sécurité’, qui balaierait non seulement les aspects liés au matériel, mais aussi aux personnes, à l’entretien et sur la route. »
LOzèRE
Pleins feux sur le matériel
L’assemblée générale de la fdcuma s’est déroulée le
13 décembre à Mende, dans les locaux de la chambre
d’agriculture qui accueille aussi désormais Stéphanie
Laure, la nouvelle animatrice de la fédération (voir p.27).
L
’évènement faisait la part
belle au matériel. Sylvain
Chevalier, le président,
a démarré avec une bonne
nouvelle : « Je suis heureux de vous annoncer la réponse positive du conseil général, qui soutiendra les cuma sur la période 2014-2020. » Si les
modalités restent à caler, tout
comme celles relatives aux
soutiens de la Région et de
l’Europe, « on peut s’attendre à un soutien aux investissements d’au moins 40% en 2014 », a-t-il
noté.
PRÉvENtION Et
usuRE dE fAtIGuE
Marc Le Botlan, responsable
prévention chez Groupama,
est ensuite intervenu sur
l’assurance des matériels
et la prévention cuma (voir
ci-dessous), puis Laurent
L’assemblée générale a été pour les participants l’occasion de saluer départs et
arrivées au sein de la fdcuma (voir en p.27).
L’expert agricole a mis en garde les
participants contre l’usure de fatigue
des pièces métalliques.
Orliac, l’un des trois experts
agricoles du département,
sur les réparations. Il a attiré
l’attention des cuma sur
l’usure « de fatigue » des pièces
métalliques : « La casse n’est pas forcément imputable à l’adhérent chez qui elle survient, assurances : la préVentiOn eFFicace en cuma
Les cuma coûteraient cher aux assureurs : pour 100 e de
cotisation, Groupama indique débourser 120, 180, voire 200 e.
Pour éviter d’augmenter les cotisations ou de restreindre l’accès
aux contrats, l’assureur mène un travail avec la Fncuma pour
« maîtriser la sinistralité en cuma », selon l’expression de Marc Le
Botlan. Restituant quelques résultats d’une étude en cours sur
les cuma, il a indiqué que sur une soixantaine d’audits effectués
en Saône-et-Loire, 65% des sinistres étaient évitables. Un travail
qui a conduit l’assureur à travailler sur la prévention avec les
cuma les plus concernées, pour faire baisser sensiblement le
rapport entre les montants des sinistres et des primes (S/P),
passé de 146% à 80%.
ce sont les sollicitations successives qui la provoquent. »
Un sujet qui, en lien avec le
thème de l’assurance, a fait
réagir. Dans certains groupes
en effet, pour contrer l’effet
« déresponsabilisant » des
contrats qui assurent les parcs
cuma, la responsabilité du
sinistre est répercutée sur
l’adhérent. « Il faut pouvoir faire le distingo entre accident et usure, à voir dans le rapport d’expertise », notait Laurent
Orliac.
Michel Vieilledent a ensuite
présenté Chantiers, le logiciel
de réservation du matériel, en
notant que la Fncuma prépare
une autre option en lien avec
cum@net. « Ces solutions rendent les réservations transparentes, optimisent l’utilisation du matériel et diminuent l’astreinte des responsables. Chantiers propose aussi une option pour transformer les réservations en bons de travaux et facturation. » n EP
bOuCHEs du RHôNE
A Mallemort, la collecte des
plastiques redynamise la cuma
Après l’interdiction des décharges à ciel ouvert, la cuma de
Mallemort a pris le relais de l’Agglopôle Provence fin 2011, pour
la collecte des plastiques. Après signature d’une convention
avec Adivalor, une permanence de collecte a été mise en place
une matinée par semaine. La récupération est gratuite pour les
adhérents. Plus de 300 tonnes ont été collectées en 2 ans. Avec
cette solution concrète aux adhérents, la cuma a redynamisé les
assemblées générales selon son président Didier Ferreint et se
positionne comme apporteur de solution aux yeux des élus et
des citoyens. n EP
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Entraid’
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Rhône :
assemblée
générale
La fdcuma du Rhône a tenu
son assemblée le 18 décembre
dernier à Gézieu-le-Marché.
Eric Bouchard a annoncé qu’il quittait la présidence en 2014 pour raisons personnelles.
Claude Viou, formateur en ressources humaines a donné les clés d’un bon fonctionnement
des groupes. A lire dans notre prochaine édition.
Rhône-Alpes
Rhône
Ils conduisent
économiquement
Autonomie alimentaire et
distributrices en démonstration
L
ancée à Brézins (Isère) le 14 novembre, la série des journées
techniques prévue par le réseau régional des cuma se
poursuivra en Ardèche Verte le 18 février puis dans la Loire
(près de Montbrison) le 20 février. Tout en conservant le format
de la première journée, ces deux prochaines colleront au plus
près à l’actualité locale.
En Ardèche, c’est l’inauguration du projet de distributrice de la
cuma de St Jeure-d’Ay qui sera prétexte à l’assemblée. Le temps
de faire un point rétrospectif sur trois années d’amélioration
de l’autonomie alimentaire des exploitations adhérentes,
témoignages d’éleveurs et diagnostics technico-économiques à
l’appui.
L’occasion aussi de comparer au travail plusieurs modèles de
distributrices automotrices : un matériel qui peut s’avérer décisif
pour mettre en œuvre une stratégie alimentaire de qualité à
coût maîtrisé, tout en allégeant considérablement les astreintes
de l’éleveur avec un chauffeur expérimenté et partagé.
Dans la Loire, après l’initiative de la cuma de la Curraize,
plusieurs autres groupes sont en réflexion pour l’acquisition
de distributrices en cuma. Là aussi, après un état des solutions
envisageables pour assurer l’autonomie alimentaire des élevages
et l’amélioration des conditions de travail, la démonstration de
différentes marques d’automotrices aidera les groupes les plus
avancés à préciser leur choix.
Pour organiser ces deux journées, les fédérations de cuma
travailleront en partenariat avec la société de Conseil agricole
Rhône-Alpes (SCARA), qui a développé une solide expérience des
diagnostics d’autonomie alimentaire et viendra partager ses
références avec les éleveurs intéressés. n Charles Guillot
Contacts : fdcuma Ardèche (04 75 20 28 00) et fdcuma Loire (04 77 92 12 22).
Plusieurs cuma ont suivi des
journées de formation à la
conduite économique après
avoir fait passer leur tracteur
au banc d’essai.
Le 19 novembre à
Longessaignes, six tracteurs
sont passés au banc, aux
Tilleuls du gaec Rimaud, le
groupe étant reçu par David
Rimaud en présence de Michel
Montméas et Franck Loriot de
Top Moteur Sud Est.
Le 20 novembre, épisode
neigeux à Lamure-surAzergues, au gaec du
Pré Colomb chez Daniel
Marthinet.
Seulement deux tracteurs
sur six ont pu passer au banc
à cause de la neige et d’un
problème d’électricité lié
au banc. Les quatre autres
tracteurs ont été reportés au
lundi 2 décembre à ChambostAllieres chez Vincent
Dumord à Presle, avec Michel
Montméas. Le jeudi 21 novembre à
Claveisolles, six tracteurs sont
passés au gaec de l’Espoir. Les
douze agriculteurs ont été
accueillis par Sylvain Odin,
associé du gaec, en présence
de Michel Montméas et
Clémence Rauze.
Le mardi 3 décembre aux
Sauvages, au lieu dit les
Garennes, bâtiment de la
cuma, le président Xavier
Laurent accueillait le groupe :
neuf tracteurs sont passés au
banc. Grosse journée !
D’autres journées sont
prévues en 2014 suite à la
demande d’agriculteurs : sur
les secteur d’Ouroux et de
Nuelles. N’hésitez pas à vous
joindre à ces journées ou
vous renseigner auprès de
la fdcuma 04 72 31 59 64. n
Clémence Rauze
A la cuma des Sauvages…
38 Entraid’ janvier 2014
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réseau
RÉGIONAL
Allier, déménagement
hivernal
Isère : les cuma en chiffres
135 cuma dans l’Isère et 2 dissolutions constatées en 2012. Le chiffre
d’affaires des cuma de l’Isère s’élève à 3 750 000 e pour 2012 et le
CA moyen par cuma est en augmentation de 30 % pendant les
3 dernières années pour arriver à 35 505 e. Les investissements sont
stables et s’élèvent à 2 460 000 e pour 2012. Pratiquement une
cuma sur deux a investi, soit 53 cuma pour 114 matériels. 80 cuma
sur 121 utilisent le logiciel cumanet. Depuis 2011, une convention lie
la chambre d’agriculture et la fdcuma pour l’animation territoriale.
Pour 2014, la fdcuma prévoit de mettre en place un annuaire web en
classant les cuma par territoire.
La fdcuma de l’Allier a déménagé.
Elle se trouve désormais au 20-22
rue Balise-Sallard, zone de Rancy,
Yzeure. Le téléphone est inchangé
(03 70 44 11 62- fax 04 70 22 98 25.
Les équipes salariées aidées de
quelques administrateurs ont
joué les gros bras pour déménager
bureaux, archives et armoires.
IsèRE
La mutation des cuma
L’assemblée générale de la fdcuma de l’Isère s’est
tenue le 6 décembre à Roybon. Au menu : agro-écologie
et mutualisation, parce que les cuma changent.
U
ne cinquantaine
d’agriculteurs
étaient présents et
les élus locaux avaient fait
le déplacement : député,
président de la communauté
de communes, maire... Didier
Allibe, président de la fdcuma
de l’Isère y a vu une preuve, s’il
en fallait, que les cuma et leur
savoir-faire territorial suscitent
l’attention. Cette année, le
thème mis à l’honneur était
l’agro-écologie. Gros mot ? Ou
voie d’avenir ?
L’AGRICuLtEuR
Au CENtRE dEs
RECHERCHEs
Yves François, administrateur
de la fdcuma et représentant
des cuma à la Chambre
régionale d’agriculture s’est
efforcé de faire passer le
message. Cette approche
qui consiste à optimiser les
ressources renouvelables
(soleil, eau, matière organique,
biomasse), en favorisant
la diversité énergétique,
en minimisant l’utilisation
des intrants externes, et
utilisant au maximum
les processus écologiques
(pollinisation, épuration
etc.) suppose une nouvelle
organisation de l’agriculture,
et place l’agriculteur au
centre des recherches et des
connaissances. Avec une
approche agro-écologogique,
l’activité expérimentale
devient centrale et le partage
d’expérience essentiel. Pour Yves
François, le défi peut donc être
relevé en cuma. C’est d’ailleurs
pour cette raison que les cuma
militent pour être reconnues
comme Giee, groupement
d’intérêt environnemental et
économique, que le Ministère
de l’agriculture est en train
de mettre en place. Pour
Yves François, la cuma Isère
Compost, créée il y a vingt
ans, préfigurait déjà ce type
de groupement, associant
économie et environnement.
Et pour les cuma, rien n’étant
impossible, il faut approfondir
ces démarches innovantes.
Le maire de Roybon, Marcel
Bachasson, a confirmé son
intérêt. « Les cuma participent au développement des territoires, sans elles, la situation serait beaucoup plus difficile pour les agriculteurs et c’est une chance économique. Il faut se battre pour une agriculture durable, une agriculture sociale et environnementale. » Le débat
s’est ensuite engagé sur les
formules de mutualisation qui
se développent entre cuma,
jusqu’à envisager parfois des
fusions. Plusieurs cuma vont
plancher sur ces questions afin
de transmettre leur expérience.
Ces formules remettent
en cause les organisations
existantes. n Benjamin Bacquot
Tribune de gauche à droite : Yannick Neuder (président de la communauté de
commune), Didier Allibe (président fdcuma), Cédric Berruyer (président de la cuma
de drainage des Chambarands), Marcel Bachasson (maire de Roybon), Jean-Pierre
Barvier (député).
Expression
RAPPROCHER, MUTUALISER, FUSIONNER
Trois cuma ont expliqué leur réflexion en vue d’une fusion. Cédric Berruyer, cuma de drainage des Chambarands (CA de 25 300 euros, 20 matériels, 65 adhérents) « Créée en
De g. à dr, Cédric Berruyer, Yannick Guillot,
1976, la cuma de drainage
Michel Feroil.
des Chambarands investit
aujourd’hui dans la gestion
beaucoup de jeunes dans nos
du fumier et l’épandage.
cuma. »
Elle a compté jusqu’à 70 à
Michel Feroil, cuma la 80 adhérents mais ne compte
Montfalconnaise (CA de plus qu’une quinzaine d’actifs
38 400 euros, 15 matériels, actuellement, d’où l’idée de
43 adhérents) : « Cela fait
fusionner avec d’autres cuma.
longtemps que je souhaite la
La cuma de drainage des
fusion entre les trois cuma.
Chambarands fonctionne, en
Même si l’on n’arrive pas à
effet, déjà largement avec
un accord avec la cuma de
deux autres cuma ».
drainage, on fusionnera avec la
Yannick Guillot, cuma Forestière l’an prochain,
cuma Forestière des quoi qu’il arrive. On retrouve
Chambarands (CA de les mêmes outils dans nos
11 300 euros, 15 matériels, trois cuma. Le mieux serait de
70 adhérents) : « Nous avons
fonctionner par groupe avec
des besoins similaires pour
un responsable par activité.» nos trois cuma. Si on se
Pour commencer la réflexion rapprochait, on éviterait
autour de ce thème, trois des doublons dans nos
groupes ont été organisés bureaux. On serait plus fort
pour faire ressortir toutes économiquement pour investir
les interrogations, questions, et cela nous permettrait de
motivations et freins des compenser les départs à la
adhérents de cuma. n BB
retraite et le fait qu’il n’y a pas
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Microgranulateurs : cinq cuma
s’équipent (43)
Etant donné l’épisode sanitaire d’arrivée de chrysomèle dans
les racines de maïs qui touche un périmètre de Haute-Loire,
5 cuma ont décidé de réagir en équipant leurs semoirs de
micro-granulateurs, destinés à traiter au moment du semis.
Ces appareils valent de 1 500 à 3 000 euros. Les cuma des 5 Hameaux, de Beaux Monts, de
la Madeleine, de Queyrat et de Loire et Lignon devraient pouvoir rendre ainsi un service
précieux à leurs adhérents qui doivent lutter contre cette maladie contagieuse. Une
demande d’aide exceptionnelle a été sollicitée auprès du Conseil général de Haute-Loire. Ain-loire
Visite pour distribuer
P
rès de 25 personnes se sont retrouvées dans l’Ain pour
une journée guidée sur la distribution « collective » le
12 décembre dernier. La fdcuma de l’Ain recevait des
exploitants agricole de la Loire, secteur du Roannais, entre
Tarare et Roanne et un petit groupe d’agriculteurs du secteur
de Béréziat (Ain). Au programme : la visite des trois cuma
pratiquant la distribution à l’aide d’une désileuse automotrice
dans l’Ain. Avec l’aide du Contrôle Laitier de la Loire, de Sylvain
Rancon (fdcuma Loire) et de Nicolas Boinon (fdcuma Ain), ils
ont pu analyser, décrypter et échanger largement avec leurs
collègues de l’Ain, fort d’une expérience de 13 ans (cuma de la
l’Ami), de 6-7 ans (cuma de Saint Trivier de Courtes) et de 4-5 ans
(cuma de Condeissat). L’occasion de revoir les fondamentaux de
l’autonomie alimentaire, les objectifs d’amélioration de qualité
de la ration avec la distribution et, bien entendu, les questions
d’amélioration des conditions de travail
De quoi alimenter largement les réflexions pour les exploitants
candidats. n Jo.P
Le groupe à l’arrivée sur l’exploitation de Yves Brevet, adhérent de la cuma de l’Ami.
A g., la désileuse automotrice distributrice de la cuma de St Trivier de Courtes. A dr,
discussion autour de la désileuse de la cuma de Condeissiat.
Doubs
Cantal
Rencontre d’hiver : les cuma mobilisées
Transmission de flambeau entre les deux Philippe : Albisson
(à droite) passe le relais à Mas.
Changement de tête
La fdcuma change de président. Philippe
Mas remplace Philippe Albisson, président
depuis 13 ans et engagé à la fdcuma du Cantal
depuis 30 ans. Il reste encore vice-président.
Quant à Philippe Mas, 42 ans, il est président
de la cuma des Vaillants, éleveur en allaitant
à Saint-Mamet, et compte bien poursuivre
l’œuvre du prédécesseur pour les cuma du
département : charges de mécanisation
bien sûr, mais aussi lien social, emploi et
organisation fédérative. On lui souhaite bonne
chance. n Jo.P
40 Entraid’ Investissements, facturation,
organisation, responsabilités,
entretien, indemnités, assurances...
79 responsables ont échangé autour
du fonctionnement de leur cuma.
La fdcuma a suggéré différents
thèmes de réflexions en s’appuyant
sur des initiatives de cuma locales :
un hangar en cuma, culture et récolte
de betteraves fourragères, épandage
performant.
Un repas convivial
clôturait chaque demijournée et permettait
à tous les participants
d’approfondir certains
points restés en suspens
ou non abordés lors de la
séance en salle. Nul doute
que d’autres échanges
Sur le secteur de la Sommette, les responsables de cuma ont
échangé sur leurs projets.
suivront. n Emilie Castang
Cette année, la fdcuma du Doubs
proposait cinq points de rencontres
couvrant le département pour
susciter l’échange des cuma entre
elles, mais aussi avec leur fédération
de proximité.
Sur les 91 cuma du département,
41 ont fait le déplacement et ce,
malgré l’annulation de l’une des
journées.
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réseau
RÉGIONAL
Matériels conformes (54-57)
Fdcuma 63 :
AG le 31 janvier
La fédération de proximité de Moselle et Meurthe est
intervenue auprès des adultes en formation à l’EPLEA
de Courcelles-Chaussy sur les questions de mise en
conformité des matériels. Au menu : réglementation,
sécurisation des postes de travail sur l’exploitation et
sur les matériels mobiles, autorisation de conduite.
24 futurs exploitants, de toute production (maraîchage,
polyculture, élevage) sont désormais incollables sur la
législation en vigueur.
L’assemblée générale
de la fdcuma du
Puy-de-Dôme se
tiendra le 31 janvier
à la Goutelle.
L’occasion d’entendre
les témoignages
de cuma voisines.
Retenez la date.
SAôNE-et-LOIRE
La cuma Grains de
Saveur a inauguré son
abattoir de volailles
Première du genre en Saône-et-Loire et Bourgogne, la
cuma Grains de Saveur a inauguré ses installations et
organisé des portes ouvertes le 29 novembre juste après
sa mise en service.
C
ette manifestation,
qui a réuni plus de
50 personnes, s’est tenue
en présence des élus des
différentes institutions (Conseil
général de Saône-et-Loire,
Conseil régional de Bourgogne,
député, syndicat mixte du
chalonnais) et des services de
l’Etat (Draaf , Ddpp et Ddt 71).
Les partenaires techniques
ayant accompagné les
agriculteurs dans ce projet
étaient également présents :
Chambre d’agriculture, Cerd,
frcuma Bourgogne, fncuma
et Isomir. Les artisans ayant
participé au chantier étaient
aussi conviés.
des défis à relever Tout d’abord, atteindre une
organisation du travail efficace
et équilibrée, de manière
à ce que chaque adhérent
trouve sa place et contribue
de manière équitable au
fonctionnement de l’atelier.
Accueillir de nouveaux
adhérents ; l’optimisation des
coûts passe par là. Si le besoin
se fait sentir, mettre en place
de nouvelles activités (découpe,
transformation), initialement
prévues. Susciter des vocations,
pour mettre en place d’autres
ateliers de transformation
collectifs dans le département,
pour démultiplier ce genre
d’initiatives.
L’abattoir doit permettre à
chacun des adhérents actuels
de développer la vente directe
de ses produits, et, plus
largement, donner un nouvel
essor aux circuits courts sur le
territoire, en permettant à de
jeunes agriculteurs ou de futurs
installés de mieux valoriser
leurs produits. n J-P Rousseau
Histoire
2008 , premières réflexions
au sein de l’EPL de Fontaines,
établissement départemental
de formation agricole, qui
produit des volailles fermières
sur son exploitation, et souhaite développer la vente directe
des ses produits : une solution
d’abattage de petits lots tout
au long de l’année devait être
trouvée. A partir de 2010, la Chambre
d’agriculture et l’EPL sensibilisent
et recensent les éleveurs
intéressés : des visites d’abattoirs
collectifs sont organisées.
2011, 7 exploitations s’engagent
au vue de premières estimations,
après avoir recensé les volumes
à abattre : la constitution de la
cuma intervient le 8 avril. Une formation pour préparer
le projet est mise en place,
(objectifs, modalités d’organisation, visites mutuelles pour
apprendre à se connaître). Après
cette phase de maturation, la
décision d’acheter le terrain est
prise en octobre 2011.
2012 après signature avec un
maître d’œuvre, les chiffrages
successifs sur devis ont lieu,
avec simulations sur plan. Cette
phase de choix techniques
s’échelonne sur toute l’année.
Suite au retrait de deux
adhérents, le projet est réduit,
en supprimant notamment la
partie découpe.Les travaux sont
réalisés de mars à novembre
2013, où démarrent les premiers
abattages. Pendant toute cette
phase, l’EPL de Fontaines, a été
le principal animateur du projet,
appuyé sur les plans technique,
économique, sanitaire et
administratif par les autres
organismes.
Cette réflexion s’est intégrée
dans le projet national Atomic
(ateliers de transformation
modulaires innovants et
collectifs), coordonné par la
fncuma, visant à appuyer les
groupes en démarrage, et à
capitaliser sur les différentes
réalisations collectives en matière
d’atelier de transformation. n JPR
Aux ciseaux : Christophe Sirugue,
député et président de la communauté
d’agglomération de Châlon.
En chiffres
n L’abattoir de 225 m2
permettra d’abattre
volailles et lapins,
et de stocker les
animaux avant
expédition. Potentiel :
40 000 volailles/an. n La cuma compte
aujourd’hui 6 adhérents,
producteurs de volailles
de ferme, de volailles
de Bresse (AOC) et
de lapins, engagés
pour un peu moins de
20 000 volailles. Le
travail est aujourd’hui
réalisé en entraide, par
équipes de 6 personnes.
n Investissements :
660 000 e HT.
n Financement :
40 % d’aides publiques
(communauté urbaine
du Grand Chalon,
Conseil régional de
Bourgogne, Conseil
général de Saôneet-Loire, Fnadt et
Feader dans le cadre
du programme Leader
du syndicat mixte du
chalonnais), du capital
social appelé sur la base
de 2 e/volaille et d’un
emprunt sur 20 ans.
n Prix de revient
prévisionnel : 2,1 e/
volaille abattue, hors
temps de travail.
janvier 2014
OC-Reseau-Janv2014.indb 41
Entraid’
41
19/12/13 15:56
Agri-Viti-Emploi 89, c’est parti
Le groupement d’employeur de l’Yonne, Agri-Viti-Emploi 89, présidé
par Ludovic Barat (ci-contre avec Mme Ollet, 1ere adhérente), a été
officiellement lancé le 17 décembre. Plusieurs offres d’emploi sont
proposées : un poste dans le secteur du Sénonais (en grandes
cultures sur l’ensemble des travaux). Un poste basé à Chéu, (en
mécanique agricole et conduite d’engins en grandes cultures,
souhaitant acquérir des compétences en élevage laitier). Un poste
pour 2 mois entre le 15 août et le 15 octobre (traitement de semences
en cuma). Avis aux candidats et aux employeurs potentiels, du plein
temps à quelques jours par an, contactez la fdcuma 03 6 46 45 44.
côte-d’or
Visites
Bourguignonnes
Pour créer du lien entre les départements de
Bourgogne, désormais réunis sous une seule entité, la
fédération des cuma de Bourgogne, une rencontre était
organisée en novembre en Côte-d’Or, pour visiter deux
cuma originales du département : la cuma de la Norges
et la cuma Robe des Champs.
Cuma de la Norges
La cuma de la Norges a
présenté son organisation
originale pour l’assolement
en commun avec une SEP
(société en participation)
pour regrouper le parcellaire.
« Inimaginable il y a 30 ans…
La cuma a évolué : groupe
betterave puis groupe
moisson puis création de
l’assolement en commun.
Tous les adhérents sont sur la
commune de Genlis hormis
un adhérent à Fauvernay mais
tout le monde est proche
géographiquement. Les
adhérents travaillaient depuis
longtemps ensemble. Mais la
création de la SEP permet une
réactivité optimale pour la
vente en commun. Elle permet
aussi de réduire les coûts à
l’achat (économie d’échelle). La
SEP achète tout et vend tout :
elle redistribue les bénéfices
à l’hectare pour chaque
adhérent. Pour les adhérents,
la SEP est le regroupement
de moyens pour travailler
ensemble.
Avant de mettre en place
cet assolement en commun,
la cuma a pris une journée
complète pour évaluer les
42 Entraid’ terres de chacun avec des
coefficients. Il n’y avait que
très peu d’écarts. Aujourd’hui
le coût à l’hectare avec cet
assolement est de 150 euros
alors que la moyenne sur la
Côte-d’Or en individuel est de
250 euros/hectare.
Le plus délicat à gérer n’est
pas le matériel mais les
hommes. Il y a eu une fâcherie
dernièrement et le groupe
est passé de 5 adhérents (il
y a 3 ans) à 3 aujourd’hui.
Ces difficultés sont liées à
l’humain, manière de travailler
compliquée par les dernières
difficultés climatique…
cuma de la Robe
des Champs
En 2000, la cuma avait
4 adhérents. Aujourd’hui elle
en compte 16. La cuma était
spécialisée dans la pomme
de terre, semis et arrachage.
Suite à la baisse des cours des
pommes de terre en 2009, la
cuma a pensé au circuit-court.
Les adhérents de la cuma ont
souhaité s’inscrire dans cette
dynamique en investissant
dans une chambre froide,
permettant de stocker et
conserver les produits dans de
De gauche à droite :
Christophe Poulleau,
Nicolas Maire
(président), Fréderic
Faurois (président de la
fédération Bourgogne).
De gauche à droite : Dominique Michaud, Jean-Pierre Pestel, Vincent Bordet.
bonnes conditions, et dans des
outils de conditionnement.
Les travaux ont duré de mars
à juillet 2011. Il y a désormais
plusieurs sections (arracheuse,
moissonneuse, frigo…).
Un GIE a été créé pour gérer la
commercialisation. Elle se fait
par contractualisation avant
plantation via des contrats
pluriannuels de 3 ans, signés
avec les acheteurs sur des
engagements en volume
(Gamm Vert, Leclerc, Carrefour,
Cora, comité d’entreprise,
collège, hôpital). Les adhérents
du GIE assurent eux-mêmes
le conditionnement et la
livraison. Les produits sont
commercialisés sous le nom
Panier de Bourgogne. La
vente s’effectue par sac de
2,5, 5, 10 et 25 kg. Pendant
la forte période d’activité,
la cuma embauche des
saisonniers (jusqu’à 15).
Cette année, étant donné les
conditions climatiques, une
production de 1 000 tonnes
seulement est prévue (au
plus fort 8 000 tonnes). Le
prix est identique à tous
les acheteurs. La bonne
nouvelle est, qu’aujourd’hui,
la cuma compte une dizaine
d’acheteurs, ce qui lui permet
d’avoir plus de sécurité sur
le plan économique qu’au
lancement de l’activité
(seulement 2 acheteurs). Pour
les responsables, les points à
améliorer sont les volumes
et la gestion du stock, pour
avoir un meilleur contrôle
des marchés et du tonnage
produit. n Benjamin Bacquot
janvier 2014
OC-Reseau-Janv2014.indb 42
19/12/13 15:56

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