19 - Danyel Waro.pub

TRANSVERSALES VOUS PRESENTE
Danyel Waro
Découverte
DOSSIER DE PRESSE
Île de la Réunion
jeudi 27 mars à 20H30
au Théâtre de Verdun
Adresse : Transversales BP 60250 - 55106 Verdun Cedex
Téléphone : 03 29 86 10 10
Messagerie : [email protected]
Site web : www.transversales-verdun.com
Danyel Waro
Forte tête, viscéralement anti-colonial et antifasciste, militant au franc parler... Danyel
Waro est une figure emblématique de La
Réunion dont les engagements politiques se
retrouvent avant tout dans sa musique. Ce
grand poète défend le Maloya (style musical
de l'île de la Réunion) en version non édulcorée, à l'aide de mots à la fois simples et aiguisés.
Longtemps interdit, le Maloya (style musical
aux origines africaines, malgache et indienne) a été récupéré dans les années 70
par les mouvements indépendantistes avant
de renaître véritablement dans les années
80. Et Danyel Waro est l'un des principaux
acteurs de cette renaissance. Par sa musique,
il a su faire prendre conscience à de nombreux Réunionnais (égarés dans les méandres du jazz, du zouk ou du reggae) de l'importance de leur patrimoine culturel. Le musicien René Lacaille, par exemple, explique
volontiers dans ses interviews que c'est en
entendant Danyel Waro en concert au festival du "Printemps de Bourges" qu'il a brutalement repris contact avec ses racines. Il cisèle ses mots avec le même soin, le même
amour des choses bien faites qu'il peaufine : ses kayams, ses roulérs ou ses pikérs
(instruments traditionnels à percussions). Et la langue créole s'envole sur fond de tambours pour dénoncer les nouvelles formes de dépendances qui ligotent encore les îles
à la métropole. Perpétuel insoumis (il a préféré faire deux ans de prison plutôt que
de servir le drapeau français), Danyel Waro est un homme qui lutte contre les injustices sociales et pour la défense de sa culture. Un homme libre et en colère.
Magali Bergès
Biogaphie :
Né en 1955 au Tampon (La Réunion), le “ti-blanc” Danyel Waro grandit dans l’âpre
contexte des plantations de canne à sucre de son père. A l’âge de 15 ans, il découvre, halluciné, le maloya lors d’un concert de Firmin Viry, l’une des hautes figures du
genre. Sa vocation de chanteur, poète mais aussi luthier (il fabrique lui-même ses
percussions) est faite. Militant au PCR et proche des autonomistes, il s’affranchit peu
à peu de tout encartage politique et se fait l’avocat de cette “batarsité” harmonieusement polychrome qui a fait de son île une sorte de creuset idéal. Chantant le
maloya sur son versant rituel comme sur son versant profane, il devient très populaire en métropole et à l’étranger grâce aux albums “Foutann Fonker” (1998),
“Bwarouz” (2002) et “Gryn n Siel” (2006). Ouvrant son spectre expressif, il multiplie les rencontres et collaborations avec des musiciens aussi divers que l’harmoniciste Olivier Ker Ourio, le guitariste Titi Robin, la chanteuse Emily Loizeau, ou encore le groupe corse A Filetta et le rappeur sud-africain Tumi Molekane, invités sur
son dernier album en Date, “Aou Amwin” (2010).
Presse
Le Monde
Le chanteur Danyel Waro prend deux années
sabbatiques
Le chanteur Danyel Waro, vient d'annoncer
qu'il allait faire une pause jusqu'en 2014 à
l'issue de sa tournée et de sa participation à
quelques festivals d'été. Considéré comme l'un
des chanteurs les plus importants de la créolité
réunionnaise, star du maloya, cette sorte de
blues, musique-phare de l'île de La Réunion, a
expliqué à notre confrère Christophe
Cheynier de l'Agence France presse (AFP)
avoir "décidé de faire un break, j'ai besoin
de ça pour ne pas tomber dans un engrenage, pour être tranquille dans ma tête".
Né le 10 mai 1955, Danyel Waro avait été
découvert en métropole au milieu des années
1990 après un passage remarqué au festival
Africolors, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis),
une manifestation à laquelle il a été régulièrement convié comme au festival Musiques
métisses d'Angoulême. Lauréat en 2010 du
Grand Prix de l'Académie Charles-Cros et du Grand Prix du World Music Expo
(Womex) donnera une série de concerts jusque fin mars, en compagnie de quatre musiciens. Son dernier disque en date Aou Amwin, a été publié en 2010 chez Cobalt/
L'Autre Distribution.
Sorti de la clandestinité il y a seulement 30 ans, le maloya réunionnais aurait vite pu
se muer en folklore officiel. Grâce à de fortes têtes comme Danyel Waro, l’ancien
blues des esclaves est resté une force d’insoumission poétique. Des souffrances et des
luttes qui l’ont fondé, cet homme à la langue affûtée n’a rien oublié. Mais sur ce socle,
il a bâti une oeuvre militante qui place la quête du plaisir au premier rang de ses objectifs. Chacun de ses concerts porte le sceau de cette généreuse exigence. Alimentée
par le feu roulant des percussions traditionnelles (kayanm, roulèr, pikèr…) et des
choeurs responsifs, la flamme vocale de Danyel Waro fait lever la pâte du verbe
créole et en libère les enivrants parfums. Entre rage et volupté, elle déclenche une
forme de transe qui n’est pas une perte de contrôle de l’esprit et des sens, mais au
contraire la recherche d’une clairvoyance supérieure, unissant la pensée, la parole et
le geste. A moins d’avoir un coeur en amiante, il est impossible de rester insensible
aux divines brûlures que provoque cette musique d’une folle sensualité et d’une lumineuse intelligence.
Culturebox :
Danyèl Waro a entamé une tournée en métropole, avant de faire un break. Après quelques festivals d'été, la grande voix de l'île de la Réunion, , sera absent des scènes jusqu'en
2014
"J'ai décidé de faire un break, j'ai besoin de ça pour ne pas tomber dans un engrenage,
pour être tranquille dans ma tête", a déclaré Danyèl Waro. L'ambassadeur du maloya,
rythme sur lequel les esclaves de la Réunion chantaient leur peine, est sans cesse sur la
brèche depuis 2004.
Le chanteur réunionnais, soutenu par les percussions, sera sur scène avec ses quatres musiciens, dont son fils aîné, Sami Pageaux. On pourra l’écouter notamment à Poitiers le dimanche 25 mars, à Paris (Café de la Danse) les 28 et 29 mars, à Angoulême le vendredi
30 mars.
Fils d'agriculteurs "petits blancs des hauts" du Tampon, dans le sud de la Réunion, Danyèl
Waro a atteint en 2010 la consécration en obtenant le Prix artiste du World Music Expo (Womex), le plus grand salon mondial des musiques du monde, et le Grand Prix
de l'Académie Charles-Cros pour son septième disque, "Aou Amwin" ("De toi à moi").
Ce chanteur transporte son public par la puissance de sa voix, la force d'évocation de sa
poésie créole et sa manière de faire résonner les mots.
Le Figaro
Il est une immense figure de la scène musicale de la Réunion. Danyel Waro, désormais
quinquagénaire, a été l'artisan du renouveau du maloya, et de sa reconnaissance en
métropole. Ce blues de l'océan Indien, qui puise dans des traditions africaines, malgaches et indiennes, avait pratiquement été rayé de la carte.
Héritée de l'époque de l'esclavage comme le blues américain, elle est aujourd'hui un
chant identitaire profond et bouleversant. Mais Waro ne saurait se résumer au rôle
d'ambassadeur de ce style. Doté d'une voix exceptionnelle, ce chanteur est simplement
un homme de scène très spectaculaire. Il fabrique lui-même ses percussions, s'épanouissant dans une formule acoustique.
Cet ancien militant communiste, qui purgea une peine de prison pour insoumission, collabore volontiers avec des musiciens d'horizons différents. On l'a ainsi entendu donner
la réplique à la chanteuse franco-britannique Emily Loizeau, se frotter au jazz en
compagnie d'Olivier Ker Ourio ou créer un spectacle avec Titi Robin. Autant d'expériences qui ont permis à son style de s'épanouir encore plus. On veillera à ne pas le
manquer.
Au théâtre, du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 18h
1, place du marché couvert - Verdun (entrée des artistes)
Par téléphone au 03 29 86 10 10
Par courrier à Transversales BP 60250 - 55106 VERDUN cedex
Par courriel : [email protected]
Site Internet : www.transversales-verdun.com
TARIFS (hors abonnement)
Normal : 18€
Groupe : 14€
Réduit : 9€
Le tarif Groupe est appliqué à partir de 10 personnes et pour les personnes retraitées,
le tarif réduit concerne les étudiants, les chômeurs, les personnes sans ressources.
A venir à Transversales
L’Insomnante
Cirque
Le 1er avril - théâtre de Verdun - 20h30
Du thème de l’insomnie, la comédienne Claire Ruffin, avec l’aide de Camille Boitel, a puisé la matière de ce spectacle onirique d’une grande richesse et inventivité scénique. Des séquences courtes, quasi-muettes autour
de l’impossibilité de se coucher. Sur la scène, un lit, une insomniaque, un
marchand de sable, une violoncelliste, et plus d’oreillers qu’il n’en faut.
Hélène et Félix
Théâtre
du 2 au 6 avril en tournée réseau
les 8 et 9 avril - théâtre de Verdun - 20h30
Eric Petitjean, le metteur en scène, a retrouvé chez sa grand-mère, après
la mort de celle-ci, un journal qu’elle avait tenu toute sa vie. Il l’a lu, et en
a retenu la matière de ce spectacle. C’est donc le témoignage d’une
femme simple, normale, mariée, maman puis grand-mère, habitant la
campagne. Des mots simples et touchants qui racontent la vie dans une
région française, le Jura, entre 1930 et 1980.
Trio Esterháza
Classique
Le 16 avril - théâtre de Verdun - 20h30
Frédéric Pélassy, qui, dès douze ans, enchaîne les 1er prix en violon, Florent Audibert, violoncelle solo de l’Opéra de Rouen, et Jean Dubé, internationalement reconnu comme l’un des plus importants jeunes pianistes de
notre époque, forment un trio de jeunes musiciens en grande osmose.
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