Canaux de transmission bruités Alexandre Boyer http://www.alexandre-boyer.fr Septembre 2014 [email protected] 1 Introduction Petit historique des télécoms 1832 - invention du télégraphe 1927 – ITU-R (CCIR) 1950 – 1st service de radiotéléphonie 1987 - standard GSM 2008 – TNT en France 1978 - Advanced 2002 - déploiement 1865 – équations Mobile Phone 1948 – Travaux de C. du 1 e réseau UMTS 2013 – Déploiement de Maxwell Service Shannon 4G à Toulouse 1876 - invention 1997 – IEEE 1999 – UMTS du téléphone 802.11 – « Wi-Fi » 3GPP-R99 1956 - 1e liaison 1860 - 1e liaison téléphonique télégraphique 1896 - 1e liaison 2005 -standard 1983 - protocole radio transatlantique Wimax transatlantique TCP-IP Evolution liée aux avancées technologiques et scientifiques Développement de réseaux de communication sans fil, multiplication des normes Septembre 2014 [email protected] 2 Introduction Problématique du cours Un canal de transmission assure le support d’une transmission d’information Rôle d’un canal = transmettre l’information entre un émetteur et un récepteur de manière fiable et à faible coût Problème : le signal transmis est soumis à des perturbations lors de la traversée du canal Comment s’assurer que le récepteur reçoive un signal sans erreur ? Architecture générale d’un canal de transmission numérique : Canal de transmission source 10011… Filtre émetteur E(t) Support de transmission Filtre récepteur R(t) Augmentation latence Réduction débit Décision 0 ou 1 ? échantillonneur Erreur transmission Désensibilisation BRUIT Septembre 2014 [email protected] 3 Introduction Le bruit et les télécommunications … K. Gotoh, S. Ishigami, T.Shinozuka and Y.Matsumoto, “Interference study of microwave ovens emission with satellite broadcasting according to the emission limits in CISPR 11”, EMC Europe 2013 Etude de l’interférence de la 5e harmonique produite par un four à micro-ondes (bande ISM à 2.45 GHz) sur la réception TV par satellite (bande KU – 10.7 – 12.7 GHz). Septembre 2014 [email protected] 4 Introduction Le bruit et les télécommunications … F. Leferink, F. Silva, J. Catrysse, S. Batterman, V. Beauvois, A. Roc'h, "ManMade Noise in our Living Environments", International Union of Radio Science (URSI), Radio Science Bulletin no 334, September 2010 Noisy environment Quiet environment Effet du bruit électromagnétique produit par le passage d’un train sur un récepteur DVB-T placé à proximité d’une voie de chemin de fer Septembre 2014 [email protected] 5 Introduction Le bruit et les télécommunications … K. Slattery, H. Skinner, "Platform Interference in Wireless Systems", Elsevier, 2008 Septembre 2014 [email protected] 6 Introduction Le bruit et les télécommunications … Interference Technology, Feb 2013 Xiaoli Sun, NASA Goddard “A digital version of the famous painting was encoded into a 152 x 200 grayscale pixel array by engineers and transmitted pixel-by-pixel via laser pulse from the Goddard Space Flight Center’s Next Generation Satellite Laser Ranging (NGSLR) to the spacecraft’s Lunar Orbiter Laser Altimeter (LOLA). The image traveled over 240,000 miles at a rate of 300bps. Reed-Solomon error correction was used to fix the transmission errors caused by interference from the Earth's atmosphere. Though interference from turbulence in the Earth’s atmosphere disrupted the transmission, LOLA was able to reconstruct the full image using Reed-Solomon error-correction, a method primarily used to correct errors in DVDs. NASA hopes to transmit data via laser at a rate of 600 million bits per second in an upcoming Moon mission.” 7 [email protected] Septembre 2014 Introduction Objectifs du cours : 1. Architecture générale d’un canal de transmission et les différents types de canaux. 2. Le bruit et son effet sur les communications numériques 3. Effet du canal sur le débit d’une transmission numérique 4. Impact du bruit sur un signal numérique modulé 5. Techniques de fiabilisation de la transmission d’un signal, effectuées sur la couche physique. 6. Régénération d’un signal par le récepteur Septembre 2014 [email protected] 8 1. Caractéristiques des canaux de transmission Architecture général d’un canal de transmission Reconstitution de la source Préparation à la transmission Source analogique Source numérique Destinataire numérique Destinataire analogique Numérisation source Conversion N/A Codage source Décompression source Cryptage Décryptage Transmission Réception Codage de canal Décodage de canal BRUIT Modulation Accès multiple. Mise sur porteuse. Amplification Septembre 2014 Réception = Reconstruction du signal canal [email protected] Démodulation Filtrage. Mise en bande de base. Amplification faible bruit 9 1. Caractéristiques des canaux de transmission Architecture général d’un canal de transmission Mémoires Microprocesseurs BaseBand Analog Filtre CAN Codage voix Codage canal CNA Mod. CNA I Q BaseBand DSP ♪ ♪ ♪ Filtre CNA Décodage voix Décodage canal Transceiver CAN Egal. CAN Septembre 2014 Transmetteur RF PA RF & IF Analog I Q [email protected] Récepteur RF 10 Antenne 2. Bruit et effets Le bruit Tout signal est parasité par du bruit. Le bruit est un signal aléatoire, souvent d’origine thermique, qui définit le seuil de détection de tout récepteur Processus aléatoire le comportement temporelle est imprévisible On peut définir le bruit en terme de densité spectrale … Densité spectrale de puissance (W/Hz ou dBW/Hz) Signal non détectable Signal détectable Puissance du bruit : N 0 = ∫ n0 df f df Seuil de bruit n0 Septembre 2014 Fréquence [email protected] 11 2. Bruit et effets Le bruit …ou de densité de probabilité Amplitude du bruit (x) Amplitude du bruit (x) σ = écart-type 2σ Moyenne mx Temps Densité de probabilité p(x) puissance N 0 = m X2 + σ X2 Septembre 2014 [email protected] 12 2. Bruit et effets Le bruit Loi normale ou gaussienne - - Densité de probabilité de la variable aléatoire x ( f (x ) = N µ , σ 2 ) 1 ( x − µ )2 exp − = 2 2 σ σ 2π 1 La loi normale ou gaussienne caractérise un grand nombre de phénomènes aléatoires (théorème central limite) Cette loi est largement utilisée en télécommunications pour modéliser l’impact sur bruit sur les récepteurs digitaux. Septembre 2011 [email protected] 13 2. Bruit et effets Le bruit …ou de distribution de probabilité d'amplitude (Amplitude Probability Density APD) Probabilité Moyenne du signal x = 0 1 0 Xmax Soit p(u) la densité de probabilité en amplitude du signal et C(x) la fonction de répartition du signal : L’APD est indicateur clé pour modéliser l'impact du bruit impulsionnel sur les récepteurs digitaux Septembre 2014 Amplitude X C (x ) = x ∫ p(u )du −∞ APD( x ) = 1 − C (x ) [email protected] 14 2. Bruit et effets Rappel sur les unités : décibel (dB) Lorsqu’on exprime une grandeur (tension, puissance, champ électrique) en dB, on calcule le rapport entre cette grandeur et une grandeur de référence, et on le place sur une échelle logarithmique. P1 V1 ( ) ( ) X dB = 10 log x = 10 log X (dB ) = 20 log(x ) = 20 log P0 V0 Exemple : Septembre 2014 V V ( dBV ) = 20 × log 1V P P(dBW ) = 10 × log 1W Volts dBV Watts dBW 1000 60 1000 30 100 40 100 20 10 20 10 10 1 0 1 0 0.1 -20 0.1 -10 0.01 -40 0.01 -20 -60 0.001 -30 0.001 [email protected] 15 2. Bruit et effets Rappel sur les unités : décibel (dB) En ingénierie des télécoms, il n’est pas rare de trouver les dBm et les dBµV. V (µV ) V (dBµV ) = 20 × log 1µV V (V ) V (dBµV ) = 20 × log −6 = 20 log(V (V )) + 120 = V (dBV ) + 120 10 V Volts Septembre 2014 P(mW ) P(dBm) = 10 × log 1 mW P (W ) P(dBm) = 10 × log −3 = 10 log(P (W )) + 30 = P(dBW ) + 30 10 W dBµV mW dBm 1 120 1000 30 0.1 100 100 20 0.01 80 10 10 0.001 60 1 0 0.0001 40 0.1 -10 0.00001 20 0.01 -20 0.000001 0 0.001 -30 [email protected] 16 2. Bruit et effets Rappel sur les unités : décibel (dB) Conversion : 0.5 V = dBV 5W = 20 µV = dBµV 0.5 mW = 48 dBµV = Septembre 2014 V dBW -10 dBm = [email protected] dBm W 17 2. Bruit et effets Le bruit L’amplitude du bruit N est lié à la bande passante B du système de mesure : N (W ) = n( f )× B Il existe de nombreuses sources de bruit. Les principales sont : • Bruit Johnson : bruit « à vide » d’une résistance. Lié à l’agitation thermique. Bruit gaussien. • Bruit de grenaille : lié au passage des électrons à travers une résistance, une jonction PN. • Bruit rose ou en 1/f ou de scintillement : lié aux défauts des dispositifs électroniques • Bruit thermique kTB, formule générale : • Vbruit = 4k TR B I bruit = 2qIB N (dBW ) = 10× log(kTB ) Autres sources de bruit : naturels (rayons cosmiques, aurores boréales) ou humaines (50 Hz secteur) Septembre 2014 [email protected] 18 2. Bruit et effets Bruit de fond thermique Calculer la densité spectrale du bruit à température ambiante (27°c). Exprimer la en W/Hz et en dBm/Hz. TD n°1 Septembre 2014 [email protected] 19 2. Bruit et effets Bruit de fond Mesure du bruit aux bornes d’une résistance Commenter .... Septembre 2014 [email protected] 20 2. Bruit et effets Facteur de bruit Les circuits actifs (amplificateurs, mixeurs, oscillateurs…) sont constitués de nombreux éléments capables de générer du bruit (transistors, diodes…). On caractérise leur capacité à générer su bruit à l’aide de facteur de bruit ou Noise Figure (NF). Nin Circuit actif Nout NF = NF Mise en cascade de plusieurs circuits actifs ? NF = 1e élément 2e élément N out ⇒ NF (dB ) = N out (dBm ) − N in (dBm ) N in N out NFN − 1 NF2 − 1 NF3 − 1 = NF1 + + + ... + N in G1 G1G2 G1G2 ...G N −1 Ne élément Nin Nout G1 NF1 Septembre 2014 G2 NF2 GN NFN [email protected] 21 2. Bruit et effets Facteur de bruit Exemple : facteurs de bruit de différents récepteurs mobiles WLAN et télévision numériques [email protected] 22 2. Bruit et effets Bruit externe Bruit bande étroite (narrowband) Bruit large bande (broadband) Septembre 2014 [email protected] 23 2. Bruit et effets Bruit externe – Bruit non intentionnel large bande Issue des autres systèmes de télécommunications (on ne considère pas les brouilleurs intentionnels) Signaux modulés à porteuse sinusoïdale, occupation spectrale étroite, niveaux d’émission limitée, le tout défini par les autorités de régulation du spectre RF Radar : signaux impulsionnels de haute fréquence et haute énergie. 10 Level (dBm) 0 Spurious -10 -20 Limite -30 -40 -50 432 Septembre Frequency (MHz) 2014 433 434 435 [email protected] 436 24 2. Bruit et effets Bruit externe – Bruit intentionnel bande étroite produit par tout équipement électrique ou électronique dont le but premier n'est pas de produire une onde électromagnétique : équipements de production électrique, les charges inductives (moteurs), les alimentations à découpage, les composants digitaux … Bruits de nature impulsionnels large bande, de +/- faibles énergie, impulsion intermittente de faible durée mais forte amplitude crête. Exemple : rayonnement issu d’un microcontrôleur (horloge syst = 32 MHz) Septembre 2014 [email protected] 25 2. Bruit et effets Brouillage - Interférences Une source extérieure parasite le canal de transmission Le brouillage peut être intentionnel (utilisation militaire) Il peut être dû à a présence d’autres utilisateurs sur le canal (interférence co-canal), ou sur des bandes adjacentes (interférence sur canal adjacent). L’interférence est inévitable dans les réseaux cellulaires. Notion de rapport signal sur interférence : C N+I f1 Bande allouée à un opérateur f 1 f2 f1 Signal Interférences fk Fréquence Interférences f1 Interférences f1 Sous bande Interférences co-canal dans un réseau cellulaire Septembre 2014 [email protected] 26 2. Bruit et effets Compatibilité électromagnétique (CEM) et directive R&TTE CEM : faire coexister plusieurs appareils électriques et électroniques à proximité les uns des autres et dans un environnement électromagnétique. nombreuses exigences normatives imposées par les états aux équipements électriques et électroniques, visant à limiter à la fois leur émission électromagnétique (intentionnelle et non intentionnelle) mais aussi leur sensibilité aux perturbations électromagnétiques. Tous les équipements de télécommunication et de radio émettant sur la bande 9 KHz – 3000 GHz vendus sur le sol européen sont soumis à la directive 99/5/EC (1999) R&TTE (Radio And Terminal Telecommunication Equipement). Obligatoire pour tous les équipements concernés par la directive R&TTE Septembre 2014 Notified Body number [email protected] Signe d’alerte obligatoire pour les équipements classe 2 27 2. Bruit et effets Bruit électromagnétique – recommandation ITU-R 372.11 (Radio noise) Proposition de facteur de bruit externe Fa pour différents environnements de référence. Pn puissance de bruit disponible en sortie d'une antenne isotrope, sans pertes et connectée à un récepteur parfaitement adaptée p Fa = 10 log( f a ) = 10 log n kTB Septembre 2014 [email protected] 28 2. Bruit et effets Distorsions non linéaires dans les circuits électroniques Les circuits électroniques sont souvent caractérisées par des lois simples et linéaires (amplificateur, mélangeur, ...). Pout Cependant ils ont souvent des comportements non linéaires qui induisent : • Modification des propriétés des circuits (gain) Pin • Enrichissement du signal en nouvelles composantes spectrales ou distorsions non linéaires : Système électronique fo Septembre 2014 freq fo [email protected] freq 29 2. Bruit et effets Distorsions harmoniques Si on applique une sinusoïdale de fréquence Fo en entrée d’un système, il y a distorsion harmonique si il y a création d’harmoniques aux fréquences k×Fo. Exemple : amplificateur saturé On caractérise l’importance de la distorsion harmonique par : • Taux de distorsion de l’harmonique k dk ( % ) = A amplitude harmonique k = k amplitude du fondamental A1 +∞ • Taux de distorsion global Septembre 2014 d= ∑Y k =2 +∞ 2 k = 1− ∑Y [email protected] k =1 2 k Y1 2 +∞ ∑Y k =1 k 2 30 2. Bruit et effets Distorsions d’intermodulation Exemple : amplificateur saturé ∆f=50MHz Septembre 2014 [email protected] 31 2. Bruit et effets Distorsions d’intermodulation Liées à l’existence de produits d’intermodulation Si le signal d’entrée est une combinaison linéaire de termes sinusoïdaux de fréquences différentes Fi et Fj, et si celui-ci traverse un système non linéaires, alors le signal de sortie est enrichi en nouvelles composantes fréquentielles : m × f i ± n × f j , m et n ≥ 1 Vin = sin ω0t + sin ω1t +∞ +∞ X² Vout = ∑∑ Amn sin (m.ω0 + n.ω1 ) m =1 n =1 On caractérise la dégradation du signal de sortie à l’aide de la distorsion d’intermodulation d’ordre 3 IM3 V IM 3 = 20 × log F 1 (dBc) V2 F 1− F 2 Pourquoi ordre 3 ? Septembre 2014 [email protected] 32 2. Bruit et effets Distorsions d’intermodulation F1 F2 ∆f=50MHz 2F1-F2 ∆f Septembre 2014 2F2-F1 2F1+F2 2F2+F1 ∆f [email protected] Distorsion : 3.5 IM 3 = 20. log = 4 dB 2 . 2 33 2. Bruit et effets Modélisation du bruit - Canal Additive White Gaussian Noise (AWGN) : x2 1 p( x) = exp − 2 2πσ 2σ • Canal discret, sans mémoire • processus aléatoire gaussien de moyenne nul et de variance σ² • Bruit blanc Bruit et perturbations Filtre linéaire Septembre 2014 + Signal numérique émis • Modélise une liaison radio en vue directe avec un bruit thermique intrinsèque au récepteur, pas d’interférences ext. + Signal numérique reçu Canal de transmission [email protected] 34 2. Bruit et effets • Bruit généré par les équipements électriques et électroniques • Caractéristiques statistiques éloignées d'un bruit blanc gaussien Amplitude Modélisation du bruit – Bruit impulsionnel • Spectre large bande mais non blanc • Nombreux modèles : Sample number Loi de Poisson : probabilité d’apparition d’une impulsion modèles de Middleton (classes A, B, C) , modèle Symétrique alpha stable : distribution en amplitude Septembre 2014 [email protected] 35 2. Bruit et effets Modélisation du bruit – Bruit impulsionnel ∞ f (x ) = e − A ∑ • Modèle Middleton classe A • Bruit gaussien auquel se superpose un bruit impulsionnel indépendant dit bande étroite (ex : bruit impulsionnel capté par un récepteur WiFi) Bruit gaussien (µ=0, σ=1) vs. Middleton classe A (A=0.01, Γ=0.5) Septembre 2014 m=0 m +Γ 2 2 A σm =σ 1+ Γ Am m! 2πσ m2 e − x² 2σ m2 A = overlap factor ou indice d'impulsion σm=écart type du bruit pour la distribution gaussienne d'indice m Γ= gaussian factor ou facteur d'échelle σ²= puissance totale du bruit [email protected] 36 2. Bruit et effets Rapport signal à bruit Pour caractériser l’effet du bruit sur un signal, on utilise le rapport signal sur bruit (SNR) S SNR (dB ) = 10. log N Un signal harmonique est détectable si SNR > 0 dB. Niveau de Niveau de puissance Signal non puissance détecté N S S bruit signal Signal détecté signal N bruit f f SNR < 0 dB SNR > 0 dB Le bruit a un effet très néfaste sur la qualité des signaux analogiques. Les exigences en terme de SNR pour des communications analogiques sont très strictes. Exemple voix/son : 45 – 50 dB requis. 30 dB : bruit de gênant. Septembre 2014 [email protected] 37 2. Bruit et effets Résolution en amplitude Le bruit et les perturbations se superposent au signal utile sur le canal. Plus le nombre de symboles est grand, plus il sera dur de les différencier. 4 symboles 2 symboles Pas d’interférences inter-symboles Risque d’interférences inter-symboles Dans l’hypothèse d’un bruit blanc gaussien, pour conserver une probabilité d’erreur nulle, le nombre maximal d’états est donné par : N max = 1 + Quantité maximale de décision par moment (en bits) : Dm (bits ) ≤ Dmax = Septembre 2014 1 S log 2 1 + 2 N [email protected] 38 S N 2. Bruit et effets Bruit dans les communications numériques Les signaux numériques sont sensibles au bruit … mais moins que les signaux analogiques. La qualité d’un signal numérique ne se mesure pas à la distorsion du signal, mais à la capacité d’un récepteur d’interpréter correctement l’état binaire transmis. Principal contrainte : le Taux d’Erreur Binaire (Bit Error Rate). On trouve aussi BLER ou FER. nombre de bits erronés BER (% ) = nombre total de bits reçus Septembre 2014 [email protected] 39 2. Bruit et effets Rapport signal à bruit par bit Le SNR n’est pas la meilleure métrique pour mesurer le degré de dégradation d’un signal numérique. L’apparition d’erreur binaire va dépendre de la capacité du bruit à fausser l’interprétation d’un bit. Si l’énergie transportée par un bit < l’énergie transporté par le bruit, alors on peut craindre une erreur d’interprétation. Energie par bit Eb = S Fb Densité spectrale de bruit N N0 = B S Eb Fb E S B = × ⇔ b = × N No B N o N Fb Septembre 2014 [email protected] 40 2. Bruit et effets Rapport signal à bruit par bit Cas avec présence de signaux interférents : Energie par bit S Eb = Fb Densité spectrale de bruit I0 = N+I B Eb Fb Eb S S B = × ⇔ = × N + I Io B I o N + I Fb Septembre 2014 [email protected] 41 2. Bruit et effets Relation entre BER et Eb/No - signal binaire (canal AWGN) Soit un signal binaire transmis à travers un canal AWGN, symétrique, transmis à un récepteur binaire de seuil de décision λ0. L’apparition des états ‘0’ et ‘1’ est équiprobable. Amplitude Vin du signal binaire reçu Etat de sortie d : a1 A Récepteur (seuil de décision λ0) λ0 d = ‘0’ si Vin < λ0 d= ‘1’ si Vin > λ0 a0 Etat binaire transmis a : Septembre 2014 0 1 0 temps [email protected] 42 2. Bruit et effets Relation entre BER et Eb/No - signal binaire (canal AWGN) Densité de probabilité f(x/a0) f(x/a1) 2σ 2σ a0 ( x − a 0 )2 exp − f (x / a0 ) = 2 2 σ σ 2π 1 Septembre 2014 λ0 Vin a1 ( x − a1 )2 f ( x / a1 ) = exp − 2 2 σ σ 2π [email protected] 1 43 2. Bruit et effets Relation entre BER et Eb/No - signal binaire (canal AWGN) Perr = P (d = 1).P (d = 1 / a = a 0 ) + P (d = 0 ).P (d = 0 / a = a1 ) Perr Perr 1 = 2 1 = 2 +∞ ∫ λ0 λ 1 0 f (x / a 0 )dx + ∫ f ( x / a1 )dx 2 −∞ − A0 1 ( ) f x dx + ∫−∞ 2 +∞ ∫ f (x / a )dx 1 A0 Perr + A0 1 = 1 − ∫ f (x )dx 2 − A0 Perr 1 = 1− 2 Septembre 2014 + A0 ∫ 0 x2 exp − 2 2 σ 2π σ 1 dx [email protected] 44 2. Bruit et effets Relation entre BER et Eb/No - signal binaire (canal AWGN) Densité de probabilité Densité de probabilité 2σ 2σ + a0 a1 λ0 Vin a0 λ0 a1 Vin Densité de probabilité Perr 2σ A= λ0-A/2 Septembre 2014 λ0 a1 − a0 2 λ0-A0/2 Vin [email protected] 45 2. Bruit et effets Relation entre BER et Eb/No - signal binaire (canal AWGN) Perr 1 2 = 1 − 2 π + 2 ∫0 exp − u du A0 2σ ( ) 1 A Perr = erfc 2 2σ Eb 1 Perr = BER = erfc 2 N 0 Septembre 2014 [email protected] 46 2. Bruit et effets Relation entre BER et Eb/No - signal binaire (canal AWGN) Soit un signal binaire de débit = 12 Kbits/s. Le signal en bande de base présente une bande passante de 25 KHz. Calculer le rapport signal à bruit nécessaire pour garantir un BER < 0.1 %. Septembre 2014 [email protected] 47 2. Bruit et effets Relation entre BER et Eb/No - signal binaire (bruit impuls.) Hypothèse un canal AWGN plus valable. Taux d’erreur binaire sous estimé pour de fortes amplitudes du signal. Taux d’erreur binaire lié à l’APD du bruit : BER = APD ( Eb ) Bruit gaussien (µ=0, σ=1) vs. Middleton classe A (A=0.01, Γ=0.5) Septembre 2014 [email protected] 48 2. Bruit et effets Bilan de liaison (link budget) Connaissant la puissance émise, le modèle du canal (gain et pertes), le seuil de bruit du récepteur, on peut dimensionner les éléments du canal pour garantir une liaison sans erreur. Bruit Puissance en entrée de l’émetteur Pe Emetteur Medium de propagation Récepteur Gain Ge Perte de propagation Lp Gain Gr Perte Le Bilan de puissance : Condition à respecter : Septembre 2014 Puissance en sortie du récepteur Pr Erreur binaire ? ≤ Perte Lr Pr = Pe − Le + Ge − L p + Gr − Lr Pr > seuil de sensibilité [email protected] 49 2. Bruit et effets Sensibilité d’un récepteur numérique sensibilit é (dBW ) = seuil de bruit + SNRmin + pertes + m arg es puissance Seuil de sensibilité Marges supplémentaires signal SNRmin Seuil de bruit sensibilit é (dBW ) = 10 log(kT ) + NF + Eb / N o + 10 log(Fb ) + pertes + m arg es Septembre 2014 [email protected] 50 3. Limitations du canal de transmission Sensibilité d’un récepteur Exercice : sensibilité d’un récepteur DCS 1800 La norme de télécommunication mobile 2G appelée DCS 1800 impose les caractéristiques suivantes au récepteur : un taux d’erreur binaire < 2 %, ce qui impose un Eb/No > 4.9 dB la bande allouée à un canal est de 200 KHz le débit binaire est de 270.83 Kbits/s le bruit ajouté par le récepteur sur le signal reçu doit être inférieur à 9 dB l’atténuation du récepteur sur le signal doit être inférieure à 3 dB En se plaçant à température ambiante (27°c) et en considérant un signal binaire, calculer la sensibilité en dBm d’un téléphoné mobile DCS 1800. Septembre 2014 [email protected] 51 2. Bruit et effets Bilan de liaison - Exemple Bilan de la liaison descendante entre une station de base GSM et une station mobile : La station de base est composée par des antennes directives de gain = 14 dB. La puissance maximale de l’émetteur est d’abord fixée à 42 dBm. Les coupleurs et les câbles induisent des pertes respectives de 3 et 3.5 dB. On suppose qu’on transmet un signal binaire, dont le débit binaire est égal à 270 Kbits/s. Une bande passante de 200 KHz est utilisée. La station mobile est composée d’une seule antenne omnidirectionnelle (gain 0 dB). Les pertes sont principalement dues à la proximité d’un corps humain et sont évaluées à 3 dB. On suppose que le bruit est uniquement d’origine thermique (T°c = 25°c). Le récepteur présente un noise figure de 5 dB. Le cahier des charges indiquent que des marges de bruit et d’environnement respectivement de 3 et 8 dB doivent être ajoutées. On souhaite déterminer la perte de propagation maximale autorisée pour garantir un taux d’erreur binaire inférieur à 1 %. Pour cela, le rapport Eb/No minimal est égal à 5 dB. Septembre 2014 [email protected] 52 2. Bruit et effets Bilan de liaison - Exemple PeBTS Lc L f BTS Tx Coupleur Alimentation GBTS Lp GMS L f MS Rx PrMS Station de base Station mobile PrMS = PeBTS − Lc − L f BTS + G BTS − L p + GMS − L f MS Quelle est la perte de propagation Lp maximale ? Septembre 2014 [email protected] 53 2. Bruit et effets Bilan de liaison - Exemple Bilan de la liaison descendante Puissance entrée l’émetteur Pertes coupleur Pertes câbles Gain antenne Puissance émise Eb/No Débit binaire Bande passante Rapport signal à bruit de PE BTS Lc Lf BTS GBTS PE = PE BTS- Lc - Lf BTS +GBTS Eb/No Fb B SNR = Eb/No + 10log(Fb)10log(B) No = 10log(kT) Récepteur (station Densité de bruit mobile) Noise figure NF Seuil de bruit N = No + 10log(B)+NF Gain antenne GMS Pertes Lf MS Puissance minimum reçue PR = N+SNR+Lf MS-GMS en entrée du récepteur Marge de bruit Mb Marges Marge d’environnement Me Pertes de propagation maximale LP max = PE - PR – Mb - Me [email protected] Septembre 2014 Emetteur (station de base) 42 dBm 3 dB 3.5 dB 14 dB 49.5 dBm 5 dB 270 Kbits/s 200 KHz 6.3 dB -174 dBm/Hz 5 dB -116 dBm 0 dB 3 dB -106.7 dBm 3 dB 8 dB 145.2 dB 54 3. Effet sur le débit Retard de transmission Temps de transmission peut être un paramètre limitant pour certaines applications (ex : conversation téléphonique). Retard physiologiquement discernable : 150 ms, qui devient pénible à partir de 400ms. Liés aux délais de propagations des ondes électromagnétiques, retard de commutation. Utilisation de mémoires tampons dans les applications temps réel Vitesse et retard d’une onde dans un milieu homogène et sans pertes : v= c0 ε r × µr L Td = v Question : Quel est le retard introduit par une ligne téléphonique entre 2 personnes situées à 1000 km ? Celui dans le cas d’une liaison par satellite géostationnaire ? (5 ms et 240 ms) Septembre 2014 [email protected] 55 3. Effet sur le débit Transmission conforme – distorsion linéaire Une transmission n’est conforme que si le signal reçu ne diffère du signal envoyé que : • Facteur d’affaiblissement constant • Retard constant Une transmission conforme implique un affaiblissement indépendant de la fréquence et un déphasage linéaire avec la fréquence Si ces 2 conditions ne sont pas respectées, on parle de distorsions linéaires : • Distorsion d’affaiblissement • Distorsion de phase Tout signal présentant au moins 2 harmoniques peut être affecté par les distorsions linéaires. Son spectre peut être modifié sans ajout de nouvelles composantes fréq. Pour une transmission numérique, la conformité n’est pas nécessaire. Septembre 2014 [email protected] 56 3. Effet sur le débit Perturbations propagation hertzienne Les radio communications subissent de très nombreuses perturbations qui rendent la propagation très complexe et difficilement maitrisable : • Rarement en line of sight • Réflexions multiples dues aux obstacles, étalement temporel • Diffusions, difractions sur les arêtes des bâtiments • Absorption atmosphérique Transmission directe diffraction Atténuation (dB/Km) Absorption moléculaire 100 02 réflexion H2 0 Forte pluie 10 Pluie moyenne 1.0 diffusion 0.1 1 Septembre 2010 10 [email protected] 100 1000 57 Fréquence (GHz) 3. Effet sur le débit Perturbations propagation hertzienne Tout signal radio subit le phénomène de Multi trajet. Le signal reçu résulte de la somme de tous les signaux directs, réfléchies et diffractées. Il est à l’origine d’évanouissements ou fading rapides. Chacun de ces signaux va posséder des caractéristiques différentes (temps d’arrivée, angle d’incidence, amplitude, phase, fréquence, polarisation). Les différentes contributions arrivent à des instants différents. L’ensemble de ces contributions (principalement la différence de phase) donne lieu à des évanouissements sélectifs en fréquence importants (de 2 à 30 dB). Signal reçu transmission Plusieurs impulsions Diffusion / diffraction Signal réparti sur plusieurs impulsions seuil Trajets multiples temps Impulsion réflexion Septembre 2009 Septembre 2014 Fonction de transfert seuil fade [email protected] fréquence Évanouissements sélectifs en fréquence 58 3. Effet sur le débit Réponses impulsionnelles de canaux hertziens Etalement temporel et « échos » Etalement temporel (J. B. Andersen, T. S. Rappaport, S. Yoshida, « Propagation Measurements and Models for Wireless Communications Channels», IEEE Communications Magazine, January 1995) 59 [email protected] (H. Hashemi, « The Indoor Radio Propagation channel », Proceedings IEEE, vol. 81, no 3, July 1993) Septembre 2014 3. Effet sur le débit Modélisation de la réponse temporelle du canal y (t ) = h(t ) ∗ x(t ) Bruit et perturbations n(t) 1001 N −1 h(t ) = ∑ ak (t )δ (t − t k ) exp( jθ k (t )) k =0 + Signal numérique émis x(t) + Réponse impulsionnelle h(t) Signal numérique reçu y(t) Canal de transmission Fonction de transfert H(f) si canal stationnaire Septembre 2014 [email protected] 60 3. Effet sur le débit Interférences Entre Symboles (IES) Chevauchement entre symboles successifs conduisant à une erreur binaire. Les retards des canaux et le phénomène de multi-trajet conduit à faire apparaître de l’IES. Signal à émettre transmission Signal reçu temps temps Conditions indispensables pour les transmissions numériques : L’interférence inter symboles doit être nulle. Septembre 2014 [email protected] 61 3. Effet sur le débit Problématique : forme temporelle vs spectre La forme temporelle du signal doit être choisie judicieusement afin de réduire le risque d’interférences intersymboles (liés aux caractéristiques temporelles du canal). Cependant, les canaux étant à bande passante limitée, il faut aussi étudier le spectre du signal transmis. Septembre 2014 [email protected] 62 3. Effet sur le débit Rappel : transformée de Fourier (annexe C) Toute fonction périodique de fréquence f0 peut s’exprimer sous la forme d’une série de fonctions sinusoïdales de fréquences multiples de la fréquence fondamentale f0 (série de Fourier). ∞ ∞ ∞ n =0 n=0 n =0 f (t ) = a 0 + ∑ a n cos(2πnf 0 t ) + ∑ bn sin (2πnf 0 t ) = ∑ C n exp( j 2πnf 0 t ) 1 a0 = T0 T0 ∫ f (t )dt 0 1 Cn = 2T0 Représentation temporelle T0 = 1/f0 Septembre 2014 2 an = T0 T0 ∫ f (t )sin (2πnf t )dt 0 0 2 bn = T0 T0 ∫ f (t )cos(2πnf t )dt 0 0 T0 ∫ f (t )exp(− j 2πnf t )dt 0 −T0 C n = a n2 + bn2 bn an ϕ n = arctan Transformée de Fourier TF |Cn| Représentation spectrale Transformée de Fourier inverse TF-1 -f0 0 f0 2f0 temps [email protected] fréquence 63 3. Effet sur le débit Rappel : transformée de Fourier d’une impulsion rectangulaire (annexe C) F ( f ) = P0T sin c (πfT ) −T P0 si < t < +T f (t ) = 2 0 sin on 2 B = 1/T T Impulsion à temps limité (faible risque d’IES) … … mais spectre qui s’étend à l’infini. Possibilité de filtrer le signal et ne conserver que le lobe principal. Septembre 2014 [email protected] 64 3. Effet sur le débit Rappel : transformée de Fourier d’une impulsion en sinc (annexe C) Impulsion rectangulaire -T/2 Impulsion sinc 2/T T 0 T/2 temps -1/T T 0 1/T fréquence 2/T TF 0 -T/2 temps T/2 -1/T 0 1/T fréquence Impulsion à temps infini (fort risque d’IES, dépendant de l’échantillonnage) … … mais spectre à bande limitée La meilleure forme temporelle est un compromis entre une impulsion rectangulaire et une impulsion en sinc. 65 [email protected] Septembre 2014 3. Effet sur le débit Interférences Entre Symboles (IES) – condition de Nyquist Conditions d’annulation de l’IES : conditions de Nyquist Modèle de canal de transmission : n(t) Filtre émetteur x(t) Support de transmission c(t ) + z(t) z (t ) = x(t ) * c(t ) + n(t ) x(t ) = ∑ ai s(t − iTS ) Filtre récepteur r(t) i y(t) y (t ) = r (t ) * z (t ) y (t ) = ∑ ai p (t − iTS ) + w(t ) i Signal de sortie à l’instant d’échantillonnage ti = i.Ts: ∞ y (t i ) = ai p(0 ) + ∑ ak p((i − k )TS ) + w(t i ) k ≠i Symbole n°i Septembre 2014 Effet résiduel des symboles précédents (IES) [email protected] Bruit 66 3. Effet sur le débit Interférences Entre Symboles (IES) – condition de Nyquist Pour annuler l’IES, l’effet des symboles précédents doit s’annuler à l’instant d’échantillonnage = condition de Nyquist dans le temps p (0 ) pour i = k p ((i − k )TS ) = 0 pour i ≠ k ⇔ p (t ) = 0 pour t = TS , 2TS , 3TS ... ‘1’ Impulsion élémentaire ≠0 Transmission à travers canal 1 ‘0’ Tm Tm Tm temps ‘1’ Pas d’IES Transmission à travers canal 2 Septembre 2014 Risque d’IES [email protected] Tm =0 Tm ‘0’ 67 3. Effet sur le débit Interférences Entre Symboles (IES) - Diagramme de l’oeil Le diagramme de l’œil permet de contrôler visuellement la quantité d’IES. Superposition des tracés d’un signal aléatoire reçu sur un multiple de la durée du symbole Les performances du canal de transmission sont lues à travers les ouvertures verticales et horizontales de l’oeil. Échantillonnage sans erreurs Septembre 2014 [email protected] 68 3. Effet sur le débit Interférences Entre Symboles (IES) - Diagramme de l’oeil T T Septembre 2014 [email protected] 69 3. Effet sur le débit Cadence de transmission de l’information La cadence de transmission de l’information dépend du nombre de caractère émis par unité de temps. Il est lié à la vitesse de variation d’un signal dans un canal. On la caractérise par le débit de moments Bauds : • M (Bd ) = ou symboles, qui s’exprime en 1 TM Durée pendant laquelle le symbole reste constant Cas des systèmes numériques : en numérique, un symbole est codé par un certain nombre de bits, donné par la quantité de décision : D (bits) = log 2 ( n ) . Le débit binaire de la source est donc : • • D (bits / s ) = M × D = log 2 (n ) TM Quel est le débit maximal qu’on peut faire passer à travers un canal ? Septembre 2014 [email protected] 70 3. Effet sur le débit Résolution dans le temps – Critère de Nyquist en fréquence Soit un canal passe-bas idéal de largeur de bande B : C(f) TF inverse 1/2B 0 B 3/2B f Caractéristique fréquentielle 0 2/2B Réponse indicielle TF C ( f ) = Π 2 B ( f ) ⇒ c(t ) = 2 B × sin ( 2π Bt ) 2π Bt Supposons qu’on transmette une série d’impulsion élémentaire (Dirac) à travers ce canal, quel est le débit de symbole max sans faire apparaître d’IES ? Septembre 2014 [email protected] 71 3. Effet sur le débit Résolution dans le temps – Critère de Nyquist en fréquence Condition de Nyquist dans le temps : pour annuler l’IES, l’effet des symboles précédents doit s’annuler à l’instant d’échantillonnage. Condition de Nyquist respectée si : 1 TS = ⇔ B × TS = 0.5 2B Dans le cas d’un canal passe-bas idéal et d’impulsion élémentaire, pas d’IES si : 1 TS ≥ 2B Septembre 2014 ° M ≤ 2B [email protected] 72 3. Effet sur le débit Résolution dans le temps – Critère de Nyquist en fréquence p (0 ) pour i = k p ((i − k )TS ) = 0 pour i ≠ k Critère de Nyquist temporel : ∞ ∑ p((i − k )TS ) = p(0) ⇔ k = −∞ ∞ ∑ p(k )δ (t − kTS ) = p(0)δ (0) Transformée de Fourier : k = −∞ +∞ k = −∞ 1 TS k ∑ p(k )δ f − T = p(0) ∞ k = −∞ S k = p(0 )TS S ∑ P f − T P(f+2FS) P(f-FS) P(f) P(f-FS) p(0)TS P(f-2FS) =? − 2 TS − 1 TS 0 2B 1 TS 2 TS fréquence Dans le cas d’un canal idéal (filtre passe bas parfait), cette condition est respectée si : Septembre 2014 fréquence 0 B= 1 ⇔ FS = 2 B 2TS [email protected] 73 3. Effet sur le débit Résolution dans le temps – Critère de Nyquist en fréquence Théorème de Nyquist : Pour un canal passe-bas idéal de largeur de bande B, le passage dans le canal n’amène aucune interférence entre moments si et seulement si • • M ≤ M max = Septembre 2014 1 Tm min = 1 = 2× B Tr [email protected] 74 3. Effet sur le débit Résolution dans le temps – premier critère de Nyquist Cependant, les canaux ne présentent pas des caractéristiques idéales de filtre passe-bas. Canal idéal Canal « réel » (filtre en cosinus surélevé) F2 F1 M/2 Ce modèle plus réaliste permet d’énoncer le critère de Nyquist élargi : B × Tr = 0.35 ou 0.4 Septembre 2014 • M≤ 1 TM min = [email protected] 1 = 1.25 × B 2 × Tr 75 3. Effet sur le débit Capacité d’un canal de transmission Bruit additif blanc et gaussien Soit le canal idéal suivant : Canal de transmission idéal de largeur de bande B S/N sortie La capacité d’un canal est le débit de décision ou binaire maximale que peut transmettre un canal afin d’annuler le BER due à des interférences inter-symboles. • • M ≤ M max = 1 Tm min = 1 S Dm (bits ) ≤ Dmax = log 2 1 + 2 N 1 = 2× B Tr • • C (bits / s ) = D m max = Dm max × M max ! S = B × log 2 1 + N La capacité définit une limite maximale théorique au débit binaire d’un canal. Pour annuler le BER, on doit vérifier : • Dm ≤ C Septembre 2014 [email protected] 76 3. Effet sur le débit Capacité d’un canal de transmission Exemple : soit un canal AWGN passe-bas idéal de 100 KHz de bande passante. Le rapport signal à bruit est de 15 dB. Calculer la capacité du canal. Quel est le débit binaire max. qu’on peut réellement transmettre sur ce canal. Est-il atteignable en pratique ? Septembre 2014 [email protected] 77 4. Impact du bruit sur un signal modulé Modulations La plupart des transmissions se font dans leur bande de fréquences originales. On parle de transmission en bande de base. Parfois, une transmission en bande de base n’est pas la solution optimale car le canal présente de mauvaises caractéristiques (bruit, absorption, …). De plus, un canal utilisant une transmission en bande de base ne peut pas être multi utilisateurs. La modulation consiste à transposer le signal initial en un autre sans en modifier le contenu informatif. Septembre 2014 [email protected] 78 4. Impact du bruit sur un signal modulé Modulations – transposition de fréquence Transposition de fréquence 2B B Modulation Signal en bande de base -Fsignal 0 +Fsignal Signal modulé Démodulation Fporteuse Fporteuse-Fsignal Septembre 2014 [email protected] Fréquence Fporteuse+Fsignal 79 4. Impact du bruit sur un signal modulé Modulations – transposition de fréquence La modulation ou transposition de fréquence est basée sur une opération non linéaire (cf distorsion d’intermodulation). Modulation idéale = multiplication. Modulation Multiplieur UM UE FM UP U E (t ) = U M (t )U P (t ) = A cos(ω M t ) cos(ω P t ) A [cos(ω M t + ω P t ) + cos(ω P t − ω M t )] 2 A U E (t ) = [cos((ω M + ω P )t ) + cos((ω P − ω M )t )] 2 U E (t ) = FP-FM FP FP+FM Modulation Bande latérale supérieure (Upper side band) Bande latérale inférieure (lower side band) F1 F2 FP-F2 FP FP-F1 Septembre 2014 Fréquence FP+F2 Fréquence FP+F1 [email protected] 80 4. Impact du bruit sur un signal modulé Démodulations – transposition de fréquence Démodulation filtrage Multiplieur UE UR FM FP-FM FP FP+FM Démodulation UP 2FP-FM 2FP+FM filtrage F1 U D (t ) = U E (t )U P (t ) Fréquence F2 FP-F2 FP FP-F1 FP+F2 FP+F1 Fréquence A [cos((ω M + ω P )t ) + cos((ω P − ω M )t )]× cos(ω P t ) 2 A A U D (t ) = cos((ω M + ω P )t ) cos(ω P t ) + cos((ω P − ω M )t ) cos(ω P t ) 2 2 A A U D (t ) = [cos((ω M + 2ω P )t ) + cos((ω P + ω M − ω P )t )] + [cos((2ω P − ω M )t ) + cos((ω P − ω P + ω M )t )] 4 4 A A A U D (t ) = cos(ω M t ) + cos((ω M + 2ω P )t ) + cos((2ω P − ω M )t ) 2 4 4 U D (t ) = Septembre 2014 [email protected] 81 3. Effet sur le débit Résolution dans le temps – Critère de Nyquist en fréquence Bande passante de Nyquist : Bande passante limite B pour faire passer un débit de symbole M : ° M ≤B 2 Vrai pour un canal passe-bas ! Mais pour un canal passe-bande ? Septembre 2014 [email protected] 82 4. Impact du bruit sur un signal modulé Comment sélectionner une modulation ? Quelles sont les critères qui vont permettre à un ingénieur télécom de choisir une modulation ? Nature (analogique / numérique) Efficacité en terme de puissance Occupation spectrale Résistance au bruit (minimiser la probabilité d’erreur pour une communication numérique) Complexité / coût Septembre 2014 [email protected] 83 4. Impact du bruit sur un signal modulé Les différents types de modulations On distingue 2 types de modulation : Modulation analogique : le signal modulant est continu Modulation numérique : le signal modulant est un signal numérique synchrone Le signal modulant modifie une ou plusieurs caractéristiques physiques de la porteuse : Amplitude Fréquence Phase Durée (impulsion) Septembre 2014 [email protected] 84 4. Impact du bruit sur un signal modulé Modulations numériques Amplitude Shift Key (OOK): S (t ) = B × sin (ω p t ), B = 0 ou 1 Frequency Shift Key : S(t ) = A0 ×sin((ωp + B×ωm )t ), B = ±1 ASK Phase Shift Key : S (t ) = A0 × sin (ω p t + B × π ), B = 0 ou 1 FSK Question : Laquelle de ces 3 modulations numériques est PSK la plus robuste au bruit ? Septembre 2014 État binaire 0 1 1 0 1 1 A0 A1 A1 A0 A1 A1 F0 F1 F1 F0 F1 F1 φ0 φ1 φ1 φ0 φ1 φ1 modulant porteuse Amplitude Signal modulé Fréquence Signal modulé Phase Signal modulé [email protected] 85 4. Impact du bruit sur un signal modulé Efficacité spectrale Exemple : modulation BPSK 0 1 1 0 1 1 π π 0 π π porteuse modulant 0 BPSK Septembre 2014 [email protected] 86 4. Impact du bruit sur un signal modulé Efficacité spectrale Exemple BPSK : Fs = 100 KBds, FBit = 100 Kbits/s, Fp = 1 MHz Calcul de l’occupation spectrale Saut de phase Lobe principal Lobes secondaires 1 symbole B = 2Fs = 200 KHz En théorie, il faut 50 KHz pour transmettre en bande de base le signal sans erreur. L’énergie du signal est principalement concentré sur une bande de 200 KHz de large (100 KHz en bande de base). 87 [email protected] Septembre 2014 4. Impact du bruit sur un signal modulé Efficacité spectrale Efficacité spectrale Débit binaire net Db η (bits / s / Hz ) = B Bande passante du signal modulé Efficacité spectrale de la modulation BPSK si (modulation single side band et conservation par filtrage du lobe principal) : η BPSK = 1 bits / s / Hz Comment accroître l’efficacité spectrale ? Septembre 2014 [email protected] 88 4. Impact du bruit sur un signal modulé Modulations numériques M-aire Limitation des bandes passantes des canaux limitation du débit binaire. Idée pour augmenter le débit sans augmenter la bande passante : transmettre des symboles formés de plusieurs bits (auugmenter la quantité de décision). Modulation numériques à base de M symboles complexes formés de N bits, où M = 2 N Symbole Modulation d’amplitude à une porteuse 0 1 1 0 1 1 Durée d’un symbole porteuse TS = Tb × log 2 (M ) = Tb × N Signal modulé Symbole Modulation d’amplitude à deux porteuses 01 10 11 00 11 10 Porteuse 1 Porteuse 2 Signal modulé 1 Signal modulé 2 Septembre 2009 Amélioration de l’efficacité spectrale : η (bits / s / Hz ) = [email protected] Db × log 2 (M ) B 89 4. Impact du bruit sur un signal modulé Modulateur I/Q Soit un signal modulé avec une amplitude A et une phase φ. On peut représenter ce signal à partir de 2 vecteurs de base orthogonaux : fonctions cos et sin. Porteuse Q s(t ) = A cos(2πf c t + ϕ ) s(t ) = AI cos(2πf c t ) + AQ sin (2πf c t ) s(t ) = AI I + AQ Q A = AI + AQ 2 2 Amplitude A Signal modulé AQ AQ et ϕ = arctan AI Phase φ AI Porteuse I Idée : si un bit module une des porteuses I ou Q, le signal modulé va « transporter » 2 bits simultanément ! Septembre 2014 [email protected] 90 4. Impact du bruit sur un signal modulé Modulateur I/Q Canal Q Signal binaire Traitement bande de base Q + Signal modulé (amplitude et /ou phase) Canal I I Oscillateur local Septembre 2014 Porteuse cos(2πf C t ) 0° 90 ° [email protected] 91 4. Impact du bruit sur un signal modulé Modulations numériques M-aire - QPSK Modulation Quadrature Phase Shift Key (QPSK ou 4-PSK) Principe très répandu en télécommunication (GSM, Bluetooth) 2 bits sont transmis par symbole, transmis durant 2 durées binaires : 2×TB 4 symboles possibles, caractérisés par des décalages de phase différents : • ’11’ π/4 • ’01’ 3π/4 • ’00’ 5π/4 • ’10’ 7π/4 ’01’ Q I ’00’ Septembre 2014 ’11’ [email protected] ’10’ 92 4. Impact du bruit sur un signal modulé Modulations numériques M-aire - QPSK De manière générale, une modulation de phase M-aire peut s’écrire : 2πi et i ∈ [0; M − 1] si (t ) = AP cos(2πf c t + θ i ), θ i = Modulation QPSK : M = 4 et θ i = π ×i 2 M et i ∈ [0;3] Pour n’avoir que 2 niveaux en amplitude possible, on prend : θ i = π × i + π et i ∈ [0;3] 2 4 πi π π (2i + 1) s i (t ) = AP cos 2πf c t + + = AP cos 2πf c t + 2 4 4 π (2i + 1) π (2i + 1) s i (t ) = AP cos(2πf c t ) cos − AP sin (2πf c t )sin 4 4 2 2 π (2i + 1) π (2i + 1) s i (t ) = I cos − Q sin = ± I − ± Q 4 4 2 2 Septembre 2014 [email protected] 93 4. Impact du bruit sur un signal modulé Modulations numériques M-aire - QPSK Symbole Porteuse I Porteuse Q 01 10 11 -1 +1 +1 +1 -1 +1 3π 4 7π 4 π π 2 Signal I modulé Signal Q modulé 4 Signal I+Q modulé Septembre 2014 [email protected] 94 4. Impact du bruit sur un signal modulé Modulations numériques M-aire - QPSK Modulation QPSK - Modulateur I/Q ± sin (2πf C t ) [− 1,+1,−1] Signal binaire [− 1,+1,+1,−1,−1,+1] DEMUX _ Signal QPSK Q sin (2πf C t ) [+ 1,−1,+1] + (2i + 1)π 2 × cos 2πf C t + 4 ± cos(2πf C t ) I Oscillateur local Septembre 2014 Porteuse cos(2πf C t ) 0° 90 ° [email protected] 95 4. Impact du bruit sur un signal modulé Modulations numériques M-aire - QPSK Modulation QPSK - Démodulateur I/Q AP cos θ i 2 Q Signal QPSK AP cos(2πf C t + θ i ) sin (2πf C t ) MUX Flux « binaire » I AP sin θ i 2 Oscillateur local Porteuse cos(2πf C t ) Septembre 2014 0° 90° [email protected] 96 4. Impact du bruit sur un signal modulé Modulations numériques M-aire - QPSK Démodulation Quadrature Phase Shift Key (QPSK) Signal QPSK Porteuse I Porteuse Q π 2 -1 +1 +1 +1 -1 +1 I filtré Q filtré Septembre 2014 01 10 11 [email protected] 97 4. Impact du bruit sur un signal modulé Modulations numériques M-aire - QPSK Exemple : Fs = 1 Mbds, FBit = 2 Mbits/s, Fp = 10 MHz Calcul de l’occupation spectrale Lobe principal η =? B = Fs = 1 MHz Occupation spectrale plus efficace que BPSK Septembre 2014 [email protected] 98 4. Impact du bruit sur un signal modulé Modulations numériques M-aire Exemple : modulation 16-QAM (Quadrature Amplitude Modulation Erreur de modulation Diagramme de constellation d’une modulation 16-QAM Septembre 2014 [email protected] 99 4. Impact du bruit sur un signal modulé Effet de la modulation sur le BER – canal AWGN Augmenter la quantité de décision améliore l’efficacité spectrale, mais réduit la robustesse au bruit. Dans le cadre d’un canal AWGN : Septembre 2014 E b BER = α × erfc β N 0 [email protected] 100 4. Impact du bruit sur un signal modulé Effet de la modulation sur le BER – canal AWGN [email protected] 101 4. Impact du bruit sur un signal modulé Effet de la modulation sur le BER – bruit impulsionnel Hypothèse un canal AWGN plus valable. Taux d’erreur binaire sous estimé pour de fortes amplitudes du signal. ( 1 A 1 BER = × APD β = × APD β Eb m m m ) m : nombre de bits par symbole β : paramètre dépendant de la modulation et de m A : amplitude RMS du signal [email protected] 102 5. Fiabilisation par couche physique Réduction de l’occupation spectrale ? Le spectre d’un signal numérique modulé présente un grand nombre de lobes secondaires et un lobe principal dont la largeur est dépendante du débit de symbole. Occupation spectrale trop large pour les exigences d’occupation spectrale. Spectre QPSK (Fs = 1 MBds) Gabarit GSM La solution : filtrage Quel effet sur la forme temporelle ? Risque d’IES ? Septembre 2014 [email protected] 103 5. Fiabilisation par couche physique Filtrage – Pulse shaping Idée : filtrage par un filtre respectant le critère de Nyquist en temps (annulation aux instants d’échantillonnage) Autrement dit, par la mise en forme des impulsions électriques émises (pulse shaping) de manière à : Une occupation spectrale sur une bande de fréquence étroite Une impulsion s’annule au moment où on échantillonne une autre impulsion Septembre 2014 [email protected] 104 5. Fiabilisation par couche physique Filtrage – Pulse shaping Limite d’une impulsion rectangulaire F ( f ) = P0T sin c (πfT ) −T P0 si < t < +T f (t ) = 2 0 sin on 2 B = 1/T T Impulsion à temps limité (faible risque d’IES) … … mais spectre qui s’étend à l’infini. Septembre 2014 [email protected] 105 5. Fiabilisation par couche physique Filtrage – Pulse shaping Mise en forme idéale = impulsion en sinc Impulsion à temps infini (fort risque d’IES, dépendant de l’échantillonnage) … … mais spectre à bande limitée Difficultés pratiques de mise en œuvre ! Septembre 2014 [email protected] 106 5. Fiabilisation par couche physique Filtrage – Pulse shaping Juste milieu entre les impulsions rectangulaire et sinc : l’impulsion en cosinus surélevé. πrt cos TS t f (t ) = sin c 2 T S 2rt 1 − TS Ts : fréquence d’échantillonnage r : facteur de raidissement ou d’excès de bande ou roll-off facteur Septembre 2014 [email protected] 107 5. Fiabilisation par couche physique Filtrage – Pulse shaping Spectre d’une impulsion en cosinus surélevé |C(f)| Septembre 2014 . TM , si f ≤ f1 = 0.5 × (1 − r ) M . C ( f ) = 0, si f ≥ f 2 = 0.5 × (1 + r ) M . π f − 0.5 × (1 − r ) M 2 . TM × cos 2r M [email protected] 108 5. Fiabilisation par couche physique Filtrage – Pulse shaping Lien entre facteur de raidissement et occupation spectrale : Excès de bande passante Bande passante de Nyquist 1 1 − F1 2TS 2TS = 1 1 2TS 2TS F2 − r= Septembre 2014 Excès de bande passante : ° W0 = F2 − F1 = r × B Nyquist = r × M [email protected] 109 5. Fiabilisation par couche physique Filtrage – Pulse shaping Filtrage dans un canal de transmission : EMETTEUR Signal binaire bande de base Suppression du bruit hors bande Mise en forme Traitement bande de base Modulation amplification Medium de transmission Signal binaire bande de base Mise en forme Traitement bande de base amplification Démodulation Suppression du bruit hors bande RECEPTEUR Septembre 2014 [email protected] 110 5. Fiabilisation par couche physique Filtrage – Pulse shaping Exemple : Signal modulé en QPSK utilisation d’un filtre à cosinus surélevé (r = 0.7) Spectre QPSK (Fs = 1 MBds) Gabarit GSM Septembre 2014 [email protected] 111 5. Fiabilisation par couche physique Filtrage – Pulse shaping Simulation temporelle et diagramme de l’œil : Dégradation sensible du signal, mais pas d’IES ! Septembre 2014 [email protected] 112 6. Fiabilisation par codage et couche logicielle Méthodes de fiabilisation et de défense L’évaluation de la robustesse du canal dépend du codage et des stratégies de défense utilisées contre les erreurs sur message, les problèmes SW/HW, bruit canal ou attaque délibérée Exemples les plus courants : Numéro de séquence à chaque message Identificateur Source / Destinataire Procédure d’identification Code détecteur d’erreur Feedback message Time stamp Cryptage … Septembre 2014 [email protected] 113
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