Association des Consultants Pétroliers 9 rue du Gué Rueil-Malmaison www.acp-france.org L'ECHO DE L'ACP Bulletin d'information N°207 Juin 2014 Merci aux retardataires de régulariser leur adhésion 50€ (ou 250€ partenaires) adresse ACP Extrait de la lettre adressée à Fouzia Baïri Dr Explo Prod IFP training suite à la rencontre du 29 avril : Le positionnement de l’IFP Training en formation opérateurs à l’export Avec une expérience de plus de 30 ans, l’IFP Training a formé plus de 3500 opérateurs (amont et aval) par une filière (professionnalisante, en alternance) de 9 mois environ avec une certification enregistrée au RNCP (Répertoire National de la Certification Professionnelle) et homologuée périodiquement. Cette formation (Brevet Opérateur Amont) a été diffusée en Angola, Cameroun, Congo, Gabon, Myanmar, Venezuela… principalement/exclusivement pour les filiales de Total E&P. L’unicité du client (Total), de son attente et sa capacité d’attirer des jeunes « calibrés » sur les requis de la formation ont conduit l’IFP Training à offrir une formation standardisée débouchant ainsi sur une certification BOA « unique ». Seule une Formation Préparatoire au Brevet Opérateur/FOP, prise en charge par le système éducatif, permet une adaptation au niveau local spécifique. Cette nécessité pour les impétrants d’être au niveau requis (pour le BOA ou le FOP) ne peut être raisonnablement imposée à l’ensemble des sociétés pétrolières amenées à se contenter des « non sélectionnés » par Total. Il faudra alors combler le niveau insuffisant des entrants ce qui suppose un effort significatif de « ré-ingénierie » de la formation. Cette ré-ingénierie suppose une démarche « artisanale » de consultant qui ne semble pas immédiatement compatible avec la diffusion universelle d’une formation standardisée telle qu’elle est pratiquée par l’IFP Training. Le positionnement de l’ACP en formation exploitants à l’export L’ACP en tant que groupe de consultants expérimentés en évaluation des besoins et mise en place de plans de formation est tout à fait apte à jouer le rôle d’Assistant à Maître d’Ouvrage (AMO) d’organisme de formation, comme cela a été fait auprès du Directeur de l’Institut National du Pétrole pour l’amélioration de la formation qualifiante et diplômante (niveau bac pro) et la mise en place de la formation supérieure dans le cadre de l’accord bilatéral FranceAngola (Instituts Supérieurs Techniques sur le modèle des IUT français). Nos experts proposent actuellement (à la Sonatrach comme à l’administration pétrolière libanaise…) l’écriture des Termes de Référence en vue d’une formation spécifique couvrant les différentes étapes entre la formation insuffisante des entrants et le référentiel des compétences requises telles que spécifiées dans les fiches de poste. L’identification précise des référentiels métiers, de compétences, de formation, permet, en mesurant le gap entre le niveau de connaissances des entrants dans la formation (diplômés du système éducatif) et les besoins des pétroliers, de construire notamment la partie "remise à niveau" des stagiaires. Cette partie permettra de s'assurer que les futurs opérateurs seront capables d'assimiler la formation spécifique, et que nous formerons des opérateurs capables de s'adapter aux évolutions des métiers et de la technique. De ce point de vue, il paraît impensable de délivrer une formation standardisée d'un pays à l'autre, car le gap ne sera pas le même partout, ni les méthodes pédagogiques (très liées à la culture locale), ni les moyens affectés à la formation. L’expertise « à façon » des consultants ACP se trouve renforcée par un back office apportée par les entreprises membres partenaires de l’ACP, présentes sur le marché et ayant hérité de compétences/expériences spécifiques (comme le groupe Apave avec le centre de formation de Lacq, transfuge de Total en 2012). Ainsi, par le groupe Formation structuré et renforcé de l’ACP, nous apportons la valeur ajoutée suivante : - l'aspect transversal de nos compétences, puisque notre groupe comprend des spécialistes de quasiment toute la chaîne de formation tout au long de la vie (définition des référentiels, enseignement initial, formation continue, aspect industriel...), - notre compétence en amont, dans la définition des termes de références, durant le projet (en termes de contrôle et de suivi de la qualité), et en aval (en termes d'évaluation). - travailler sur la certification internationale, un des thèmes majeurs en émergence... Les bases possibles d’un partenariat IFP training/ACP La rencontre (Rueil 29/4/2014) avec Mme Fouzia Baïri Directeur Exploration - Production IFP training a permis d’évoquer des modalités possibles de coopération en vue de démultiplier l’offre de formation de l’IFP Training. Il a été retenu l’idée d’envisager un « case study » auprès des compagnies pétrolières (hors Total) opérant au Congo. L’ACP qui a créé il y a un an à Pointe Noire, son « groupe Afrique » et qui a récemment lancé une enquête auprès des pétroliers, est parfaitement intégrée dans le tissus industriel congolais et se fait fort de trouver le bon partenaire local d’un tel projet. Des contacts préliminaires ont déjà été pris avec une entreprise privée et un holding public pouvant jouer le rôle de Maitre d’Ouvrage, qui pourrait être accompagné, grâce à un contrat AMO-conseil, par les consultants ACP spécifiant la nécessaire adaptation de la formation au niveau « insuffisant » des entrants (les meilleurs profils ayant déjà été sélectionnés par Total). Les consultants ACP (français ou locaux) pourront aussi apporter leur « assistance » à la diffusion du curriculum et au compagnonnage des stagiaires. Il pourrait être aussi envisagé de travailler ensemble sur un plan de formation personnel d’exploitation d’un champ de production en Algérie. GDF Suez prépare un tel plan pour le projet Touat Gaz (460 techniciens d’exploitation à sélectionner et former d’ici le démarrage prévu fin 2016). Ce plan devrait inclure un contrat d’Assistance à Maitre d’Ouvrage préparant l’appel d’offre du contrat d’ingénierie et de réalisation pour la sélection et la formation. Que le « case study » soit le BOA au Congo ou le plan de formation Touat Gaz en Algérie, l’ACP propose d’intervenir principalement en « bureau de conseil » Assistant au Maitre d’Ouvrage préparant ainsi, par l’écriture des Termes de Référence entre autres, la nécessaire customisation de la formation IFP Training. Bloc Ngoki cuvette congolaise (site de Loukoléla et Boléko, Congo Brazzaville) Discussion à l’occasion de la conférence de Brazzaville. Le PERMIS d’exploration a été délivré en 2007 pour 5 ans à Pilatus Energy (dirigé par Abbas Youssef, actionnaire principal Loïk Lefloch Prigent, SNPC 10%) à l’issue desquels 1 ou deux forages d’Exploration auraient dû être réalisés avec de bonnes chances de succès. Campagne sismique de reconnaissance 2D (qui aurait dû être suivie d’une campagne de détails 3D pour préciser les contours du ou des prospects et effectuer les calculs des réserves et implanter les forages d’exploration, un par prospect ou piège à hydrocarbures) et interprétation ainsi que Direction des opérations/préparation forage par des consultants ACP. Octobre 2013 Abbas Youssef s’est associé à la SNPC et au groupe congolais SARPD Oil international pour former Petroleum Exploration & Production Africa (Alphonse Oyabili), désormais opérateur de Ngoki. Présent sur le permis Ngoki depuis 2006, le magnat émirati Mohamed Abbas Youssef aura mis près de dix ans à forer un premier puits sur ce périmètre marécageux du Nord du Congo, dans le bassin de la Cuvette. Youssef a mobilisé le rig de la SNPC à acheminer sur place par une barge via le fleuve Congo. Ce rig n’a qu’une portée réduite (2000 cv permettant d’atteindre 2000 m avec des tiges de 8 ou 4500 m avec des toges de 5 ) alors que le seuil à atteindre serait de 3000 m. Pour limiter les coûts de ce forage (entre 50 et 60 M$), les opérateurs ont choisi de ne pas couler de dalle pour stabiliser le rig bien que le sol soit très marécageux. Affaire à suivre… Visite (21 mai) du centre documentaire du Groupe Rodolphe MDPA (Minerais et Potasse d’Alsace) Les MDPA ont utilisé les technologies de plusieurs générations pendant près d’un siècle avec max production 10Mt minerai par an à 25% KCL (NACL 60%, insolubles 15%) environ 20% Potasse (K2O). A l’épuisement des mines, les installations ont été rachetées par Kaliundsaltz (partenaire allemand qui continue à produire à Hanovre et livrer la potasse au site alsacien pour compactage/ensachage). Les machines utilisées aux MDPA étaient françaises (ex CMM Consental à Karlspach/Alkirch), écossaises de conception MDPA (haveuse intégrale), américaines (Joy, grâce au plan Marshall) Une coopération avec les entreprises/ministère congolais pourrait être lancée de 3 manières : A/ organiser une mission d’anciens exploitants/dirigeants MDPA ayant travaillé au Congo. Objectif : analyser la situation des blocs en exploitation, timing, prévision des mobilisation/recrutement personnel, besoin de formation B/ Profiter d’une présence en France de représentants du ministère des mines et organiser une petite réunion de travail aux MDPA, visites des installations, équipements, discussion sur les méthodes d’exploitation, traitement, ouverture de marché et sur le recrutement et formation du personnel C/ organiser une mission organisation et technique aux MDPA puis à l’usine Kaliundsaltz à Hanovre. Le groupe Afrique ACP s’occupe du suivi de cette affaire [email protected]
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