« Les figures de l'immersion », Bernard Guelton (dir.) ISBN 978-2-7535-3401-8 Presses universitaires de Rennes, 2014, www.pur-editions.fr LES AUTEURS Étienne Amato, depuis 1999, au sein du laboratoire Paragraphe de l’université Paris 8, il œuvre avec Étienne Perény à développer une meilleure compréhension des cybermédias et des interactions avec les technologies recourant à l’image interactive. Ensemble, ils ont récemment abouti la codirection de l’ouvrage intitulé Les avatars jouables des mondes numériques, préfacé par Alain Berthoz. Dans des contextes universitaires, il concilie théorie et pratique à travers un parcours d’enseignement, de recherche, de conseils et de responsabilités pédagogiques en occupant des fonctions opérationnelles, comme chargé de recherche (Wanadoo Édition), coordinateur pédagogique (UP8), ATER (Strasbourg), directeur des études (ICAN), responsable de la R&D (Gobelins, l’école de l’image) et dernièrement conseiller technique au numérique auprès d’un organisme de formation du ministère de la recherche et de l’enseignement supérieur, l’Institut des hautes études pour la science et la technologie. Alain Berthoz est professeur honoraire au Collège de France où il a dirigé le laboratoire CNRS-Collège de France de physiologie de la perception et de l’action. Au sein de ce laboratoire, il a réalisé de nombreuses expériences relatives aux actions nécessaires aux relations entre le cerveau, le corps et l’espace. Principaux ouvrages aux éditions Odile Jacob : La Vicariance. Le cerveau créateur de mondes, 2013 ; La simplexité, 2009 ; Le sens du mouvement, 2008 ; Phénoménologie et physiologie de l’action, 2006 ; L’autisme, 2005 ; L’empathie, 2004 ; La décision, 2003 ; Leçons sur le corps, le cerveau et l’esprit, 1999. Olivier Caïra est maître de conférences en sociologie. Il enseigne à l’IUT d’Évry et conduit ses recherches au Centre Pierre Naville de l’université d’Évry. Membre associé du Groupe de Sociologie Pragmatique et Réflexive (EHESS), il est également chercheur associé à l’équipe Fictions et interactions, UMR ACTE/CNRS 8218, Sorbonne Paris 1 et du CRAL (EHESS). Après des études à Sciences Po Paris et un DESS de Marketing et Communication au Celsa, il passe l’agrégation de sciences sociales, puis soutient une thèse de sociologie sous la direction de Francis Chateauraynaud (EHESS). Ses travaux portent sur la théorie de la fiction, les formes d’engagement dans les expériences ludiques, et l’autorégulation des industries de divertissement. Il a publié deux ouvrages chez CNRS Éditions : Hollywood face à la censure : discipline industrielle et innovation cinématographique (1915-2004) en 2005 et Jeux de rôle : les forges de la fiction en 2007. Définir la fiction : du roman au jeu d’échecs, est paru aux Éditions de l’EHESS en 2011. 203 « Les figures de l'immersion », Bernard Guelton (dir.) ISBN 978-2-7535-3401-8 Presses universitaires de Rennes, 2014, www.pur-editions.fr Les figures de l’immersion Bernard Guelton développe depuis la fin des années 1980 des réalisations artistiques qui interrogent les contextes sociaux et architecturaux dans lesquels il intervient. La question des rapports entre architecture et fiction caractérise une partie de ses réalisations conçues pour des acteurs et des lieux à chaque fois particuliers. Une cinquantaine d’expositions en France et à l’étranger témoignent de son engagement dans la création artistique personnelle mais aussi dans le cadre de la conception et du commissariat d’expositions. Les œuvres mobiles, les jeux urbains constituent de nouveaux développements qui croisent les travaux développés dans son équipe de recherche. Dans le cadre universitaire, il anime l’équipe Fictions & interactions (UMR ACTE/ CNRS 8218, Sorbonne Paris 1). Cette équipe a pour ambition d’interroger les particularités de la fiction sous l’angle des pratiques artistiques et visuelles. La notion d’interaction est à comprendre d’un triple point de vue : 1) interaction entre les médias d’une même œuvre : « intermédialité » ; 2) interaction entre l’auteur, l’œuvre et l’utilisateur les dispositifs et les participants : « interactivité » ; 3) interaction entre la fiction et la réalité : « interpénétrations ». Principaux ouvrages : Fiction et médias, intermédialités dans les fictions artistiques, Paris, Publications de la Sorbonne, 2011 ; Images et récits, Paris, L’Harmattan, 2013 ; Les arts visuels, le web et la fiction, Paris, Publications de la Sorbonne, 2009 ; Archifiction. Quelques rapports entre les arts visuels et la fiction, Paris, Publications de la Sorbonne, 2007 ; L’exposition, interprétation et ré-interprétation, Paris, L’Harmattan, 1998. [http://www.fictions-et-interactions.org] [http://www.institut-acte.cnrs.fr/fictions-interactions/] [http://www.archifiction.org] Aurélie Herbet est plasticienne et enseignante (ATER) à la Sorbonne Paris 1. Elle est également doctorante en arts plastiques sous la direction de Bernard Guelton. Sa thèse, intitulée Fiction et dispositifs médiatiques : espaces, déplacements, intermédialité se concentre sur la fiction et ses modalités narratives et immersives lorsque celle-ci est convoquée au sein d’installations artistiques. Elle produit et expérimente ainsi des dispositifs hybridant les espaces tangibles et numériques qu’elle expose dans le cadre d’expositions collectives en France (Paris, Marseille) et à l’étranger (Uberlandia au Brésil). Nikoleta Kerinska est une artiste multimédia, chercheur et enseignant en arts visuels, est actuellement doctorante à la Sorbonne Paris 1 (sous la direction de B. Gelton). Sa ligne de recherche concerne l’utilisation de l’intelligence artificielle dans les projets d’art numérique, ayant comme inspiration les convergences et les divergences dans la communication homme-machine, ainsi que les échanges entre langage naturel et image. Luc Larmor, de formation universitaire, articule approche théorique et pratique sonore. Ses recherches et créations le conduisent aujourd’hui à mettre en œuvre des déformations non-réversibles au sein de processus sonores continus (drones) visant la saturation de la perception, au plus près de la sensation et du corps. Professeur d’enseignement artistique à l’EESAB – site de Rennes, directeur du GEPS de 2002 à 2009, il intervient également dans le master ATN de 2004 à 2011, et dans le master CPMAC, département Arts Plastiques, université Rennes 2, France. Il est chercheur membre associé à l’équipe d’accueil Arts : Pratiques et Poétiques (EA 3 208). 204 Les auteurs Édith Magnan est docteure en Arts plastiques et sciences de l’art de la Sorbonne Paris 1. Dans le cadre de sa thèse, intitulée L’Espace Pliable : une structure modulable comme capture de moment (sous la direction de Bernard Guelton), l’espace conçu à travers une œuvre n’est pas uniquement envisagé comme le milieu à trois dimensions dans lequel le spectateur se déplace, mais comme l’événement qui interroge et réaffirme sa spatialité. Membre de l’équipe de recherche Fictions et interactions au sein de l’UMR ACTE/CNRS (Sorbonne Paris 1) et plasticienne, elle participe à des conférences et à des expositions (Salon de Montrouge, Galerie du tableau, Festival Oodaaq, Atelier Ni, etc.). « Les figures de l'immersion », Bernard Guelton (dir.) ISBN 978-2-7535-3401-8 Presses universitaires de Rennes, 2014, www.pur-editions.fr Sandrine Morsillo est maître de conférences en Arts Plastiques à la Sorbonne Paris 1, artiste et commissaire d’exposition. Ses travaux portent sur les liens entre peinture, exposition et fiction. Elle analyse l’acte d’exposer comme peindre et l’acte de peindre comme exposer questionnant le rapport au cadrage, à l’accrochage et à la scénographie pour une mise en jeu du spectateur dans l’exposition. Principaux ouvrages : Format/paysage : marcher dans la peinture, Auberge Ganne à Barbizon ; Habiter la peinture. Expositions, fiction avec Jean Le Gac, Paris, L’Harmattan, coll. « Esthétiques », 2004 ; L’école dans l’art, Paris, L’Harmattan, 2011. Bruno Trentini est docteur en esthétique et sciences de l’art, Bruno Trentini enseigne la philosophie de l’art à la Sorbonne Paris 1. Ses articles se proposent de décrire les expériences esthétiques, notamment liées aux œuvres immersives et interactives, en se plaçant d’un point de vue d’une embodied aesthetic. Considérant que les sciences de la cognition et la philosophie de l’esprit sont pertinentes pour comprendre l’expérience esthétique, il s’intéresse également à l’épistémologie de l’esthétique. 205
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