le programme en pdf - Orchestre Philharmonique Royal de Liège

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CONCERT D’OUVERTURE
DE LA GUERRE À
LA PAIX
JEUDI 25 SEPTEMBRE 2014 – 20H BRUXELLES – PALAIS DES BEAUX-ARTS
SIBELIUS, Finlandia op. 26 avec chœur (1899, 1940) w env. 8’
MOZART, Concerto pour piano n° 27 K. 595 (1791) w env. 32’
1. Allegro (cadence : Mozart)
2.Larghetto
3. Allegro (cadence : Mozart)
Menahem Pressler, piano
PAUSE
JANÁCEK, Messe glagolitique (1926, 1928) w env. 40’
1.Intrada
2. Úvod (Introduction)
3. Gospodi pomiluj (Kyrie)
4. Slava (Gloria)
5. Veruju (Credo)
6. Svet (Sanctus)
7. Agnece Božij (Agnus Dei)
8. Varhany solo (solo d’orgue)
9.Intrada
Melanie Diener, soprano | Dagmar Peckova, mezzo-soprano
Domagoj Dorotic, ténor | Peter Mikulas, basse
Friedemann Winklhofer, orgue
Chœur Philharmonique Tchèque de Brno | Petr Fiala, direction de chœur
Orchestre Philharmonique Royal de Liège
Christian Arming, direction
En direct sur
VENDREDI 26 SEPTEMBRE 2014 DE LA GUERRE À LA PAIX [PROGRAMME 01]
VENDREDI 26 SEPTEMBRE 2014 – 20H
I
mmense chef-d’œuvre choral, à l’instar du Requiem de Verdi, la Messe
glagolitique de Janácek (1926), doit son nom à un alphabet slave
inventé au Moyen Âge pour rendre les Écritures Saintes accessibles ;
elle exalte la Paix après les horreurs de la Première Guerre mondiale.
Après son inoubliable récital en février dernier, Menahem Pressler joue
l’un des plus beaux concertos de Mozart.
SIBELIUS FINLANDIA (1899, 1940)
SCISSION. Certes, son œuvre la plus connue est
intimement liée à l’histoire de son pays. Finlandia,
qui a connu plusieurs avatars, est d’abord l’un
des volets d’une Musique pour la célébration de
la presse, composée pour une manifestation de
défense de la presse finnoise, le 3 novembre
1899, contre la censure du pouvoir russe. (La
Finlande est tour à tour sous domination suédoise
ou russe, avant d’obtenir son indépendance en
1905). Puis Sibelius scinde cette œuvre en deux
parties, l’une regroupant des Scènes historiques,
son opus 25, l’autre devenant Finlandia.
ÉVEIL À LA LIBERTÉ. D’évidence, l’œuvre
MUSIQUES NATALES. Peu de compositeurs
incarnent leur pays comme Sibelius. Né en 1865,
mort en 1957, Jean Sibelius a habité la même
maison, dans la campagne au Nord d’Helsinki,
Ainola (du prénom de sa femme Aino), de 1904
à sa mort. C’est de la nature environnante, et des
innombrables ballades à pied qu’il y faisait, qu’il
a tiré l’essentiel de son inspiration. Est-ce à dire
que Sibelius est un musicien naturaliste, régional
ou « folkloriste » ? Pas plus que Bartók ou Janaček,
qui, nourris aux sources de leurs musiques
natales, ont élaboré leur langage, construit une
œuvre qui dépasse très largement les frontières
nationales. Si Jean Sibelius est le « père » de la
musique finlandaise et la référence vénérée
par les générations successives de compositeurs
et d’interprètes d’un pays extraordinairement
prolifique en talents musicaux, son œuvre est
universelle.
2
résonne depuis son origine comme un hymne
national. Une première partie, un Andante
sostenuto menaçant et solennel représente une
Finlande dans les ténèbres et sous le joug russe,
une seconde partie Allegro, dramatique et
éclatante, marque l’éveil du pays à la liberté.
Sibelius rappelle un hymne patriotique de 1882
« Éveille-toi, Finlande ». En 1907, on adapte des
paroles à Finlandia. Plusieurs versions pour chœur
d’hommes seul, puis chœur mixte, se succéderont,
à l’initiative de frères en maçonnerie de Sibelius,
qui souhaitaient que Finlandia devienne l’hymne
officiel du pays. Ce ne sera jamais le cas. La
dernière version, de 1940, intègre le beau poème
de Veikko Antero Koskenniemi (1885-1962) (voir
ci-contre).
JEAN-PIERRE ROUSSEAU
Oi Suomi, katso, Sinun päiväs koittaa,
yön uhka karkoitettu on jo pois,
ja aamun kiuru kirkkaudessa soittaa
kuin itse taivahan kansi sois.
Yön vallat aamun valkeus jo voittaa,
sun päiväs koittaa, oi synnyinmaa.
Tiens, Finlande, ton jour se lève désormais,
la menace de la nuit a été écartée.
L’alouette appelle à travers la lumière du matin,
le bleu du ciel lui donne son chemin,
et maintenant avec le jour, les pouvoirs de la nuit
s’effritent : le jour se lève, ô notre Finlande !
Oi nouse, Suomi, nosta korkealle
pääs seppälöimä suurten muistojen,
oi nouse, Suomi, näytit maailmalle
sä että karkoitit orjuuden
ja ettet taipunut sä sorron alle,
on aamus alkanut, synnyinmaa.
Finlande, debout, et élève-toi vers le plus haut.
Ta tête désormais couronnée avec une mémoire
puissante.
Finlande, debout, parce que tu as crié au monde
que tu t’es débarrassée de ton esclavage, sous le
joug de l’oppression tu ne demeureras plus.
Ton matin est arrivé, ô notre Finlande !
MOZART CONCERTO POUR PIANO N° 27 (1791)
LE DERNIER. Le Concerto n° 27 en si bémol majeur
est le dernier des Concertos pour piano de Mozart
(1756-1791). Achevé le 5 janvier 1791, soit moins
d’un an avant la mort du compositeur, il fut
créé le 4 mars suivant, lors d’un concert donné
chez le clarinettiste Joseph Bähr, avec Mozart
au piano. Son élaboration remonte toutefois à
1788 ; elle est donc contemporaine des trois
dernières Symphonies. L’orchestre y est de taille
relativement modeste, délaissant trompettes
et timbales pour ne conserver qu’une flûte,
deux hautbois, deux bassons, deux cors et les
cordes. La sonorité qui en résulte se distingue
par une intimité et un raffinement dont toute
ostentation semble écartée. Au contraire, le
langage de Mozart semble ici osciller entre
prodigalité rayonnante et mélancolie diffuse.
DÉPOUILLÉ. « Jamais les moyens techniques
[de Mozart] n’ont été plus simples, plus éloignés
de toute virtuosité ou de toute innovation
architecturale. Avec le Concerto en si bémol,
commence cette période de dépouillement
stylistique qui va s’étendre à toutes les dernières
œuvres. » (B. et J. Massin)
SURPRENANT. L’Allegro initial s’ouvre par
une longue introduction orchestrale exposant
plusieurs idées thématiques. Le piano reprend la
première d’entre elles, la soumet à variation, puis
donne écho à chaque élément du tutti, avant
d’introduire un nouvel épisode plus intériorisé
dans lequel la flûte et le hautbois donnent la
réplique. La partie centrale donne lieu à un
véritable développement reposant sur le premier
thème présenté au travers d’un parcours tonal
mouvant et surprenant. La réexposition accorde
une place plus importante au piano.
RECUEILLI. Le Larghetto procède d’un
accompagnement en notes délicatement
répétées. Il repose sur une forme lied (ABA) dans
laquelle la reprise est variée. Le piano débute seul
par le thème principal exposé avec une extrême
délicatesse. L’orchestre lui emboîte le pas dans un
recueillement d’une ineffable beauté.
DU RIRE AUX LARMES. Il se trouve que le thème
principal de l’Allegro final — un rondeau (forme
reposant sur l’alternance refrain/couplets) — a
été réutilisé, sous une présentation très proche,
neuf jours après l’achèvement de ce Concerto,
dans le lied de Mozart Sehnsucht nach dem
Frühling (« Aspiration au printemps »). Traversé
de traits virtuoses, d’apparence insouciante, ce
finale résonne d’échos parfois poignants. Passant
incidemment du rire aux larmes, il semble
appeler de ses vœux un futur meilleur… Et
pourtant, le printemps de l’année 1791 sera le
dernier de Mozart !
ÉRIC MAIRLOT
3
JANÁCEK MESSE GLAGOLITIQUE (1926, 1928)
On sait par ailleurs, que Janacek, dans ses vieux
jours, ne serait plus entré pour rien au monde dans
une église, même en cas d’averse. À sa nièce, il
déclara : « Une église, c’est de la mort concentrée.
Des images de tortures et de trépas. Les
cérémonies, les prières, les chants : mort et encore
mort. Je ne veux rien avoir à faire avec cela ! ».
STRUCTURE. La Messe glagolitique de Janácek
Janacek au sein du Club des compositeurs moraves, 1922.
Alaphabet glagolitique.
TRADITIONS POPULAIRES. À l’instar de ses
compatriotes Smetana et Dvorák, Leoš Janácek
(1854-1928) s’intéresse de près au folklore de son
pays. Il se passionne pour les chants traditionnels
de Moravie et étudie les inflexions et les rythmes
de la langue parlée dans sa région natale, créant
du même coup un style musical personnel fait
de phrases courtes et irrégulières, aux puissants
accents dramatiques. Son opéra Jenufa, créé
à Prague en 1916, consacre tardivement sa
réputation — il a 62 ans ! Et c’est pendant les
12 années qui suivent qu’il compose presque
toutes ses œuvres majeures, Tarass Boulba, la
Sinfonietta, la Messe glagolitique, et une succession
étonnante d’opéras : Katia Kabanova, La Petite
Renarde rusée, L’Affaire Makropoulos et De la Maison
des morts (inachevé).
aujourd’hui à la République tchèque, l’Est de
l’Allemagne, la Slovaquie et le Nord-Ouest de la
Hongrie. Pour cette messe atypique, Janácek choisit
en effet d’utiliser l’ancien slavon (et non le latin),
ce qui explique que l’on parle aussi de Messe slave
ou de Messe slavonne. Pourquoi ce choix ? Tout
simplement pour souligner son attachement à
la culture slave, or on sait que l’avènement de la
Grande-Moravie devait précisément marquer, par
le début de l’écriture, l’avènement de l’histoire, de la
littérature et de la culture slaves.
ALPHABET. La musique chorale constitue
la colonne vertébrale de tout l’œuvre de
Janácek. Commencée le 2 août 1926, la Messe
glagolitique fut achevée en trois semaines, puis
orchestrée jusqu’au 15 octobre suivant. Janácek
résidait alors à Luhacovice, petite ville d’eaux
morave située dans l’Est de l’actuelle République
tchèque, où le temps était obstinément
pluvieux. La première audition eut lieu à Brno,
le 5 décembre 1927. Le terme glagolitique fait
référence à l’alphabet inventé au IXe siècle par
les saints Cyrille et Méthode, évangélisateurs de
la Grande-Moravie, une région correspondant
4
UNIVERSALISTE. Bien que s’appuyant sur les cinq
parties traditionnelles de l’ordinaire de la messe,
traduites en slavon, la Messe glagolitique n’est pas
destinée à la liturgie d’une confession particulière.
Elle est avant tout universaliste et panthéiste
(Dieu est tout, ce n’est pas un être distinct du
monde, mais il lui est immanent). Pendant qu’il
travaillait à sa Messe, le compositeur n’écrivait-il
pas « le doux parfum des forêts de Luhacovice
devint encens, l’église s’agrandit aux dimensions
colossales de la forêt et des espaces infinis de la
voûte céleste. Un troupeau de moutons y sonna
les clochettes de l’office. Les cierges étaient les
hauts sapins, qu’allumaient les étoiles… » ? Après la
création de l’œuvre, à un critique saluant « le vieux
et vénérable maître » exaltant « sa foi profonde »,
Janácek répondit sèchement par ces quelques
mots sur une carte postale : « Ni vieux ! Ni croyant !
Jusqu’à ce que je voie par moi-même ».
comprend huit parties : une introduction
orchestrale (Uvod), les cinq parties chantées
habituelles (Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus, Agnus
Dei), un solo d’orgue et un postlude orchestral
curieusement intitulé Intrada. L’œuvre fait appel
à quatre chanteurs solistes, un chœur mixte, un
orchestre étendu (comportant notamment
4 trompettes, 3 trombones, tuba, célesta, de
nombreuses cloches) et un grand orgue.
1.Intrada. Pour se conformer à la version
originale, l’exécution de ce soir s’ouvre par le
dernier mouvement (voir plus loin n° 9).
2.Úvod (Introduction). Entièrement confiée à
l’orchestre, cette introduction solennelle et
hiératique repose sur des thèmes de fanfares
obstinés confiés aux cuivres (trompettes).
Les lancinants motifs des cordes instillent
pourtant un côté étrange et mystérieux.
3.Gospodi pomiluj (Kyrie). Pour cette
demande de pardon, l’atmosphère se fait plus
sombre, tendue, presque dramatique. Le
chœur s’y fait implorant, puis insistant.
4.Slava (Gloria) Beaucoup plus extraverti,
ce morceau est conçu comme un vaste
crescendo. S’ouvrant par un solo de soprano,
il se poursuit par de vives interventions du
chœur. Plus loin, l’orgue ponctue le discours,
le ténor s’impose ; le tout culmine en une
exaltation collective sur le mot Amin
(« Amen ») qui n’est pas sans faire penser à
certaines pages d’Aaron Copland (1900-1990).
5.Věruju (Credo) – Construit à lui tout seul
comme une véritable cantate, cet acte de
foi est traversé par le retour régulier du mot
Věruju (« Je crois »), susurré de manière tendre.
Un vaste interlude instrumental, en trois
parties, précède le « Crucifixus ». Janácek y
symbolise la Méditation de Jésus au désert
(récitatif de flûte, puis de violoncelle), son
entrée triomphale à Jérusalem le dimanche
des Rameaux (cuivres en fanfares), enfin
les souffrances précédant la crucifixion
(tempétueux solo d’orgue). La fin consacre
l’affirmation solide de la foi.
6.Svet (Sanctus). Un délicat solo de violon
précède l’intervention des soprano, ténor et
basse, puis du chœur. Un motif obsessionnel
des violons dans l’aigu induit ensuite une
danse frénétique, « sorte de carnaval qui
transforme la gloire de Dieu en une fête
populaire de rue parfaitement laïque » (Guy
Erismann). On pense pourtant ici au mot
de Janácek : « Je veux montrer aux gens
comment il faut parler au Bon Dieu », c’est-àdire parfois avec violence et passion.
7.Agneče Božij (Agnus Dei). Exception faite
des interventions intenses du chœur (ici a
cappella) et des solistes, c’est peut-être le
mouvement le plus tendre, celui dans lequel
l’orchestre se fait le plus doux et limpide.
8.Varhany solo (solo d’orgue). En contraste
total, l’orgue semble clore cet ensemble
par un long solo développant un vif motif
répété avec frénésie au pédalier puis aux
claviers. S’agit-il vraiment, comme certains
l’ont suggéré, d’une allusion à une sortie de
messe ?
9.Intrada. Ce postlude (au nom paradoxal)
invite en réalité l’auditeur à « entrer dans
une vie rénovée », au travers d’une marche
tumultueuse de foule bigarrée, joyeuse,
carnavalesque, une marche où carillon et
fanfares accompagnent le défilé mais en
même temps purifient l’air qu’on respire… »
(Erismann).
L’œuvre sera retouchée en 1928, l’année même où
le compositeur prit froid en forêt et décéda d’une
congestion pulmonaire. C’est cette version qui est
interprétée ce soir.
ÉRIC MAIRLOT
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MŠA GLAGOLSKAJA
MESSE GLAGOLITIQUE
[2] GOSPODI POMILUJ
Gospodi, pomiluj
Chrste, pomiluj
Gospodi, pomiluj
[2] KYRIE
Seigneur, aie pitié
Christ, aie pitié
Seigneur, aie pitié
[3] SLAVA
Slava vo vyšńich Bogu
i na zeml’i mir
človĕkom blagovol’enija.
Chvalim Te,
blagoslovl’ajem Te,
klańajem Ti se,
Slavoslovim Te, Bože.
Chvali vozdajem Tebě
velikyje radi slavy Tvojeje.
Bože, otče vsemogyj,
Gospodi, Synu jedinorodnyj,
Isuse Chrste,
Gospodi Bože,
Agneče Božij,
Synu Oteč.
Vzeml’ej grěchy mira,
pomiluj nas,
primi mol’enija naša.
Sědej o desnuju Otca,
pomiluj nas.
Jako Ty jedin svět,
Ty jedin Gospod,
Ty jedin vyšńij,
Isuse Chrste.
Vo slavě Boga
so Svetym Duchom
Vo slavě Otca.
Amin.
[3] GLORIA
Gloire à Dieu au plus haut des cieux,
et paix sur la terre
aux hommes de bonne volonté.
Nous Te louons,
nous Te bénissons,
nous T’adorons,
nous Te glorifions, ô Dieu.
Nous Te rendons grâce,
pour Ton immense gloire.
Seigneur, Père tout-puissant.
Seigneur, Fils unique,
Jésus Christ,
Seigneur Dieu,
Agneau de Dieu,
Fils du Père.
Toi qui effaces les péchés du monde,
aie pitié de nous,
reçois notre prière.
Toi qui es assis à la droite du Père,
aie pitié de nous.
Car Toi seul es saint,
Toi seul es Seigneur,
Toi seul es le Très-Haut,
Jésus Christ,
Dans la gloire de Dieu,
avec le Saint Esprit,
dans la gloire du Père.
Ainsi soit-il.
[4] VĚRUJU
Věruju v jedinogo Boga,
Otca vsemoguštago,
tvorca nebu i zeml¬’i,
vidimym vsěm i nevidimym.
Amin, amin.
Věruju, věruju!
I v jedinogo Gospoda Isusa Chrsta,
Syna Božija jedinorodnago,
i ot Otca roždenago
prěžde vsěch věk.
Boga ot Boga,
Svět ot Světa,
Boga istina, ot Boga istinago,
roždena, ne stvoŕ¬ena,
jedinosuštna Otcu,
imže vsja byše
Iže nas radi člověk
i radi našego spasenja.
Snide s nebes
i voplti se
ot Ducha Sveta
iz Marije Děvy.
Věruju, věruju!
Raspet že zany,
mučen i pogreben byst.
I voskrse v tretij den
po Pisaniju,
I vzide na nebo,
sědit o desnuja Otca,
I paky imat priti sudit
žyvym mrtvym
so slavoju,
jegože cěsarstviju nebudet konca.
Věruju, věruju!
I v Ducha Svetago,
Gospoda i živototvoreštago,
ot Otca i Syna ischodeštago,
s Otcem že i Synom kupno,
poklanájema i soslavima,
Iže glagolal jest Proroky.
I jedinu Svetuju,
Katoličesku i Apostolsku Crkov.
I spovědaju jedino krštenije
v otpuštenije grěchov,
I čaju voskrsenija mrtvych,
I života buduštago věka.
Amin.
[4] CREDO
Je crois en un seul Dieu,
Père Tout-Puissant,
créateur du ciel et de la terre
de toutes les choses visibles et invisibles.
Ainsi soit-il, ainsi soit-il.
Je crois, je crois !
Et en un seul Seigneur Jésus Christ,
Fils unique de Dieu,
et né du Père
avant tous les siècles.
Dieu de Dieu,
lumière de lumière,
vrai Dieu, de vrai Dieu,
engendré, non pas fait,
consubstantiel au Père,
par qui tout a été fait ;
qui pour nous hommes,
et pour notre salut,
est descendu des cieux
et par le Saint Esprit
a pris chair
de la Vierge Marie.
Je crois, je crois !
Crucifié pour nous,
il est mort et a été enseveli.
Il est ressuscité le troisième jour,
selon les Écritures.
Il est monté au ciel ;
assis à la droite du Père.
Il reviendra
dans la gloire,
juger les vivants et les morts,
et son règne n’aura pas de fin.
Je crois, je crois !
Et en l’Esprit Saint,
Seigneur et qui donne la vie,
qui procède du Père et du Fils,
avec le Père et le Fils,
il reçoit même adoration et même gloire ;
il a parlé par les prophètes.
Et en une, Sainte,
Catholique et Apostolique Église.
Je confesse un seul baptême
pour la rémission des péchés.
Et j’attends la résurrection des morts
et la vie du monde à venir.
Ainsi soit-il.
7
[5] SVET
Svet, svet, svet,
Gospod, Bog Sabaoth!
Plna sut nebo, zeml’a
slavy tvojeje!
Blagoslovl’¬en gredyj
vo ime Gospodńe.
Osanna vo vyšńich!
[5] SANCTUS
Saint, saint, saint,
est le Seigneur Dieu des armées !
Le ciel et la terre
sont emplis de Ta gloire !
Béni soit celui qui vient
au nom du Seigneur.
Hosanna au plus haut des cieux !
[6] AGNEČE BOŽIJ
Agneče Božij, pomiluj nas!
Agneče Božij,
vzeml¬ej grěchy mira,
pomiluj nas!
Agneče Božij, pomiluj nas!
[6] AGNEAU DE DIEU
Agneau de Dieu, aie pitié de nous !
Agneau de Dieu,
qui effaces les péchés du monde,
aie pitié de nous !
Agneau de Dieu, aie pitié de nous !
de Salzbourg et à Cincinnati (Le Tour d’écrou de
Britten), Trieste (Le Chevalier à la rose de R. Strauss),
Lucerne (La Bohème), Vérone (Salomé, Elektra),
Strasbourg (Le Prince Igor), Francfort (Le Vaisseau
Fantôme, Don Giovanni, Jenufa), Tokyo (Leonore,
Jeanne d’Arc, Lohengrin, La Chauve-Souris), Nancy
(Le Nain), Hambourg (Le Prince Igor)…
À ÉCOUTER
SIBELIUS, FINLANDIA (AVEC CHŒUR)
• Chœur d’hommes Polytec, Orchestre Philharmonique d’Helsinki, dir. Leif Segerstam (ONDINE)
SIBELIUS, FINLANDIA (SANS CHŒUR)
• Orchestre Philharmonique de Berlin, dir. Herbert von Karajan (DGG)
• Orchestre Symphonique de Göteborg, dir. Neeme Järvi (DGG)
• Orchestre Symphonique d’Islande, dir. Petri Sakari (NAXOS)
MOZART, CONCERTO POUR PIANO N° 27
• Mitsuko Uchida, Orchestre de Cleveland, dir. M. Uchida (DECCA)
• Maria-João Pires, Orchestre Mozart, dir. Claudio Abbado (DGG)
• Alfred Brendel, Academy of St. Martin in the Fields, dir. Neville Marriner (DECCA)
JANAČEK, MESSE GLAGOLITIQUE
•T. Kubiak, A. Collins, R. Tear, W. Schöne, J. Birch, Brighton Festival Chorus,
Royal Philharmonic Orchestra, dir. Rudolf Kempe (DECCA)
•G. Beňačková, F. Palmer, G. Lakes, A. Kotcherga, J. Scott,
Chœurs et Orchestre Symphoniques de Londres, dir. Michael Tilson Thomas (SONY)
•E. Lear, H. Rössel-Majdan, E. Haefliger, Fr. Crass,
Chœurs et Orchestres Symphoniques de la Radio Bavaroise, dir. Rafael Kubelik (DGG)
8
CHRISTIAN ARMING
DIRECTION
NÉ EN 1971 À VIENNE, Christian Arming a
grandi à Hambourg. Disciple de Leopold Hager, il
collabore étroitement, de 1992 à 1998, avec Seiji
Ozawa et travaille régulièrement avec l’Orchestre
Symphonique de Boston à Tanglewood et avec
le New Japan Philharmonic à Tokyo.
EN 1995, À 24 ANS, Christian Arming est le
plus jeune chef nommé à la tête de l’Orchestre
Philharmonique Janácek d’Ostrava (1995-2002).
De 2001 à 2004, il est aussi le Directeur musical
de l’Orchestre Symphonique de Lucerne,
puis de 2003 à 2013, il occupe les fonctions de
directeur musical du New Japan Philharmonic
(Tokyo), où il succède à Seiji Ozawa. En 2011, il
prend ses fonctions de Directeur musical de
l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège.
Christian Arming a dirigé plus d’une cinquantaine
d’orchestres dans le monde (Berlin, Vienne,
Francfort, Leipzig, Stuttgart, Strasbourg, Munich,
Rome, Genève, Boston, Cincinnati, Houston…)
dans des répertoires classique, romantique
mais aussi contemporain. Il est également très
demandé à l’opéra, notamment au Festival
DANS SA VILLE NATALE, Christian Arming avoue
sa chance d’avoir pu entendre des orchestres à la
sonorité typiquement viennoise, mondialement
réputés dans le grand répertoire germanique
(R. Strauss, Bruckner, Mahler…), mais aussi
découvrir les apports de Nikolaus Harnoncourt
dans l’interprétation de la musique plus ancienne.
À Liège, il met l’accent sur le répertoire d’Europe
centrale, profite de la tradition que cultive l’OPRL
dans le domaine de la musique contemporaine,
transmet sa connaissance de la musique slave
(tchèque en particulier), et enrichit le répertoire
français cher à l’Orchestre.
DURANT LA SAISON 2014-2015, placée sous le
signe Guerre(s) & Paix, il dirige une nouvelle
série intitulée Les concerts du chef (Tchaikovski 5,
Brahms 4, Wagner, La Pathétique), le Gala Piano
(Mozart, Poulenc, Schumann, Mendelssohn),
le Concert de Nouvel An (Haydn, Mozart,
R. Strauss), un concert pour le Centenaire de
la Première Guerre mondiale (Debussy, Ravel,
Nielsen), le Festival « Guerre(s) & Paix » (Janácek,
Holst, Elgar, Beethoven 9), et les concerts de gala
des 1er, 2e et 3e lauréats du Concours Reine
Élisabeth 2015 (violon).
IL A ENREGISTRÉ des œuvres de Brahms,
Beethoven, Mahler, Janacek et Schmidt
(notamment avec le New Japan Philharmonic),
chez Fontec et Arte Nova/BMG, et Escaich avec
l’Orchestre National de Lyon (Universal Accord).
Son premier enregistrement avec l’OPRL, consacré
à César Franck (Symphonie et deux inédits, Ce
qu’on entend sur la montagne et le Ballet de l’hiver
et du printemps extrait de Hulda, Fuga Libera) a
suscité de très belles critiques. D’autres disques,
parus en 2013 (Saint-Saëns, intégrale des œuvres
concertantes pour violon et violoncelle) et 2014
(Gouvy), ont été très bien accueillis.
9
10
MENAHEM
PRESSLER PIANO
MELANIE DIENER
SOPRANO
DAGMAR PECKOVA
MEZZO-SOPRANO
DOMAGOJ DOROTIĆ
TÉNOR
NÉ À MAGDEBURG en 1923, c’est en Israël, où il
FORMÉE À STUTTGART, Mannheim et à
DIPLÔMÉE DU CONSERVATOIRE DE PRAGUE,
NÉ EN CROATIE EN 1979, Domagoj Dorotić étudie
fut élevé, que Menahem Pressler reçoit l’essentiel
de sa formation. Pianiste-fondateur du mythique
Beaux Arts Trio (1955-2009), il est considéré
comme l’un des plus remarquables musiciens,
avec, à son actif, une carrière de près de 70
ans ! Sa renommée internationale commence
après l’obtention du Premier Prix de piano au
Concours Debussy à San Francisco en 1946,
immédiatement suivie par ses débuts américains
avec l’Orchestre de Philadelphie et Eugène
Ormandy. Dès lors, les tournées s’enchaînent
sans relâche, le conduisant de l’Amérique (où il
joue avec les orchestres de New York, Chicago,
Cleveland, Pittsburgh, Dallas, San Francisco) à
l’Europe (Londres, Bruxelles, Vienne, Salzbourg,
Oslo, Stockholm, Helsinki et bien d’autres) ou au
Japon. Cette saison, il sera notamment le soliste
de l’Orchestre Philharmonique de Londres et de
l’Orchestre Philharmonique de Berlin. Professeur
à l’Université d’Indiana (à Bloomington) dès
1955, Menahem Pressler a enregistré plus de
30 disques qui vont de Bach à Ben-Haim. Son
plus récent enregistrement est un CD consacré
à Mozart, Beethoven et Schubert publié par La
dolce Volta. Après un récital à Liège, le 1er février
dernier, il revient ce dimanche 28 septembre
dans Mozart, Debussy et le Quintette n° 2 de
Dvořák, avec des musiciens de l’OPRL.
l’Université d’Indiana, Melanie Diener a remporté
le Concours Mozart de Salzbourg et le
Concours Reine Sonja d’Oslo. Après des débuts
sensationnels en 1996 dans Idoménée de Mozart,
à l’Opéra de Garsington (près d’Oxford), elle est
rapidement considérée comme une spécialiste
de Mozart et se voit invitée par les Opéras de
Londres, New York, Vienne, Salzbourg, Aix-enProvence, Paris, Dubaï, Tokyo… En 1999, sa
présence très remarquée à Bayreuth (Lohengrin,
Elsa) lui vaut une reconnaissance majeure, de
même que dans Katya Kabanova de Janácek à
Berlin en 2005. Elle chante régulièrement dans
Tannhäuser de Wagner, Euryanthe de Weber,
Leonore de Beethoven, et dans plusieurs
opéras de R. Strauss (notamment le rôle de La
Maréchale dans Le Chevalier à la rose). En 2010, son
interprétation d’Ursula dans Mathis der Mahler de
Hindemith, à l’Opéra-Bastille, est acclamée tant
par le public que par la critique. En 2013, elle fait
des débuts retentissants dans Tristan et Isolde
de Wagner, à l’Opéra de Toronto. Elle chante
également avec les formations symphoniques
et les chefs d’orchestre les plus prestigieux en
Europe, aux États-Unis et au Japon. Avec l’OPRL
et Jean Deroyer, elle a enregistré Am Rande der
Nacht II de Bernard Foccroulle.
Dagmar Peckova a remporté le Premier Prix
du Concours Dvořák. Après une première
saison à l’Opéra de Dresde, elle intègre pour de
nombreuses années la troupe de l’Opéra National
de Berlin, avant d’être l’invitée des opéras de
Salzbourg, Munich, Dresde, Hambourg, Paris,
Stuttgart, Prague, Zurich, Genève, Bruxelles, Lyon,
Barcelone, Lisbonne, Londres, Amsterdam, San
Francisco… Ces dernières années, elle a chanté
notamment les Chants bibliques de Dvořák avec
l’Orchestre Philharmonique de Vienne, la Messe
glagolitique aux BBC Proms, le Stabat Mater
de Dvořák avec l’Orchestre Philharmonique de
Londres et Neeme Järvi, les Kindertoten lieder de
Mahler avec l’Orchestre Philharmonique Royal
des Flandres et Philippe Herreweghe, le Chant de
la terre à Montpellier, la 2e Symphonie à Hambourg,
la 3e Symphonie à Vienne avec Christian Arming,
les Wunderhorn-Lieder à Barcelone avec Pablo
Gonzalez, et la 9e de Beethoven à Lille avec JeanClaude Casadesus. En 2013, elle a chanté Sibelius
et Wagner au Festival de Bonn. En 2014, elle
participe à une version concertante de l’opéra Les
Soldats de Zimmermann avec l’Orchestre de Radio
France. Elle enregistre également des extraits
d’opéras de Massenet, Berlioz, Strauss, Wagner
et Stravinsky. Elle chante pour la première fois
avec l’OPRL.
d’abord la trompette à l’École supérieure « Elly
Bašić » de Zagreb, où il est diplômé en 1999. Entretemps, encouragé par de nombreuses personnes
ayant remarqué ses qualités vocales, il décide de
prendre des cours privés de chant. Il mène ensuite
des études professionnelles au Conservatoire
de Zagreb (classe de Vlatka Oršanić) où il est
diplômé en 2008, avec les félicitations du recteur
de l’Université. Durant ses études, Domagoj
Dorotić participe à de nombreux concours :
Rijeka (2e Prix, 2005), Dubrovnik (1er Prix, 2007),
Concours « Renata Tebaldi » à Saint-Marin (2007),
17e Académie Prague-Vienne-Budapest avec le
Prof. Rotraud Hansmann (1er Prix, 2008), Château
de Laubach (1er Prix, 2008). Soliste du Théâtre
National de Zagreb depuis septembre 2010,
Domagoj Dorotić a chanté l’hymne croate lors des
célébrations officielle d’adhésion de la Croatie à
l’Union Européenne, le 1er juillet 2013. Au concert,
il a chanté notamment dans le Requiem de Mozart,
la Messe en mi bémol de Schubert, Le Bourgeois
gentilhomme de Molière/Lully, la Missa solemnis
et la 9e Symphonie de Beethoven, le Magnificat
de Bach, le Messie de Haendel, le Stabat Mater de
Dvořák et la Missa di gloria de Puccini. Il chante
pour la première fois avec l’OPRL.
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Photo Rainer Wirth
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PETER MIKULÁŠ
BASSE
FRIEDEMANN
WINKLHOFER ORGUE
DIPLÔMÉ DU CONSERVATOIRE DE BRATISLAVA
APRÈS AVOIR ÉTUDIÉ L’ORGUE, le piano et
(classe de Viktória Stracenská), Peter Mikuláš est
lauréat des Concours Dvořák de Karlovy Vary
(1978), Tchaikovski de Moscou (1982) et Miriam
Helin d’Helsinki (1984). Depuis 1978, il est soliste
du Théâtre National National Slovaque à Bratislava
où il a fait ses débuts dans La Bohème de Puccini.
Il est aujourd’hui l’invité du Théâtre National
de Prague, du Metropolitan de New York et
de nombreux opéras européens dans Simon
Boccanegra, Don Carlo et Falstaff de Verdi, Mefisto
de Boito, Faust de Gounod, Wozzeck de Berg,
Don Giovanni de Mozart, L’Élixir d’amour de
Donizetti, Cendrillon de Rossini, Eugène Onéguine
de Tchaikovski, Boris Godounov de Moussorgski…
Au concert, il chante régulièrement avec les
orchestres de Prague, Bratislava, Paris, Vienne,
Madrid, Monte-Carlo… sous la baguette de chefs
tels que Gerd Albrecht, Vladimir Ashkenazi, Jiŕí
Bělohlávek, Semyon Bychkov, Charles Dutoit, Carlo
Maria Giullini, Theodor Guschlbauer, Simon Rattle
ou Helmuth Rilling… dans des salles comme
le Musikverein de Vienne, le Royal Albert Hall de
Londres, le Gewandhaus de Leipzig ou l’Académie
Sainte-Cécile de Rome. Il participe aux festivals
les plus prestigieux (Printemps de Prague, Festival
de Salzbourg, BBC Proms de Londres…). Il chante
pour la première fois avec l’OPRL.
la direction d’orchestre au Conservatoire de
Munich, Friedemann Winklhofer se perfectionne
à Paris auprès de Jean Guillou. Assistant de Karl
Richter à la tête du Chœur Bach de Munich de
1977 à 1981, il est lauréat du Concours d’orgue
de l’Académie Sainte-Cécile de Rome en
1981. Il a joué sous la direction de chefs tels
que Leonard Bernstein, Lorin Maazel, Georg
Solti, Carlo Maria Giulini, Bernard Haitink, Franz
Welser-Möst, Krzysztof Penderecki, Marcello Viotti,
Roger Norrington, Kent Nagano, Zubin Mehta,
Semyon Bychkov, Yehudi Menuhin et Christian
Thielemann. Ses tournées l’ont conduit dans
le monde entier. En tant qu’expert, il a testé en
2007 et inauguré en 2008 le grand orgue Klais
de 114 jeux du Grand Théâtre National de
Pékin (Symphonie avec orgue de Copland, avec
l’Orchestre Philharmonique de Shanghai). Depuis
2011, il joue régulièrement avec l’Orchestre
Philharmonique du Qatar à Doha (Concerto de
Poulenc, Prélude festif de R. Strauss…). Professeur
au Conservatoire de Munich, producteur à la
Radio bavaroise, expert pour l’archidiocèse de
Munich-Freising, Friedemann Winklhofer est
également conservateur du grand orgue Klais
de la Salle Philharmonique de Munich depuis
2001. Il joue pour la première fois avec l’OPRL.
CHŒUR PHILHARMONIQUE
TCHÈQUE DE BRNO
FONDÉ EN 1990 PAR PETR FIALA, le Chœur Philharmonique Tchèque de Brno est l’un des meilleurs
chœurs professionnels actuels. Abordant les oratorios, cantates et opéras de toutes les époques, il donne
plus de 70 concerts par an, sous la baguette de chefs tels que Jiří Bělohlávek, Charles Mackerras, Marc
Soustrot, Leopold Hager, Charles Dutoit, Jean-Claude Casadesus, Zubin Mehta, Nikolaus Harnoncourt,
Kurt Masur, Emanuel Krivine, Kristjan Järvi, Paavo Järvi, Neeme Järvi, Jukka-Pekka Saraste, Walter Weller,
Christoph Eschenbach, Marek Janowski, Simon Rattle, Iván Fischer, Christian Thielemann… Divers
enregistrements ont été primés en 2007 par la revue allemande Echo Klassik, en 2010 par le MIDEM
(Marché international du disque et de l’édition musicale), et en 2011 par le site japonais Geijutsu (Requiem
de Dvořák). En 2014, il chante notamment à Vienne (Missa solemnis de Beethoven, dir. M. Haselböck), à
Prague (Requiem de Dvořák, dir. H. Rilling), à Berlin (Cloches de Rachmaninov, dir. D. Kitajenko), en Pologne
(Missa solemnis, dir. J. Rhorer), au Festival de Rheingau (Roméo et Juliette de Berlioz, dir. L. Svárovský)... Le
Chœur bénéficie du soutien de la Moravie-du-Sud, du Ministre de la Culture de la République tchèque
et de la Ville Brno. Il chante pour la première fois avec l’OPRL.
PETR FIALA DIRECTION DE CHŒUR
NÉ EN 1943, PETR FIALA étudie le piano, la composition et la direction d’orchestre au Conservatoire
de Brno et à l’Académie Janáček de Brno. Professeur au Conservatoire de Brno, il consacre sa vie
depuis plus de 40 ans à l’enseignement, à la composition (plus de 180 œuvres) et à la direction de
chœur. Lauréat de nombreux concours internationaux, Petr Fiala donne également des conférences
et des cours de direction. Il est membre de plusieurs jurys internationaux. En 1990, il fonde le
Chœur Philharmonique Tchèque de Brno, l’un des plus réputés en Europe dans son domaine de
prédilection : la musique sacrée (messes, motets, oratorios, cantates…). Il est fréquemment invité à
diriger d’autres chœurs tchèques et étrangers. Assistant : Jan Ocetek.
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ORCHESTRE
PHILHARMONIQUE
ROYAL DE LIÈGE
L’ORCHESTRE PHILHARMONIQUE ROYAL DE
LIÈGE est la seule formation symphonique de la
Belgique francophone. Soutenu par la Fédération
Wallonie-Bruxelles (avec le concours de la
Loterie Nationale), la Ville de Liège, la Province
de Liège, l’Orchestre se produit à Liège, dans le
cadre prestigieux de la Salle Philharmonique, dans
tout le Royaume (à Anvers, Bruxelles, Charleroi,
Hasselt, Namur, Saint-Hubert, Sankt-Vith, Verviers,
Virton etc.) et dans les grandes salles d’Europe
(Amsterdam, Espagne, France...). Depuis près de
15 ans, l’OPRL a pris le parti d’offrir le meilleur de la
musique au plus grand nombre, avec des formules
originales comme les Concerts du chef, Music
Factory, ou les Samedis en famille. L’ambition
de l’orchestre est de porter la musique toujours
plus près et toujours plus loin : plus près des
publics défavorisés ou isolés, plus loin grâce à tous
les moyens de diffusion d’aujourd’hui (internet,
télévision, radio, CD, DVD…).
GUERRE ET PAIX. Après des chefs comme
Fernand Quinet, Paul Strauss, Pierre Bartholomée
ou Louis Langrée qui ont forgé l’identité
de l’Orchestre, au carrefour des influences
germanique et latine, Christian Arming, directeur
musical depuis septembre 2011, pousse les feux
de l’excellence et élargit les horizons de l’OPRL.
À l’occasion du centenaire de la Première Guerre
mondiale, la saison 2014-2015 a pour thème
« Guerre(s) & Paix », thème évoqué par Magnard
(Hymne à la justice), Debussy (Berceuse héroïque),
Ravel (Concerto pour la main gauche), Nielsen
(Symphonie n° 4 « L’inextinguible »), Chostakovitch
(Symphonie n° 7 « Leningrad ») Khatchaturian
(Symphonie n° 3 avec orgue), Jongen (Sérénades),
Beethoven (Symphonie n° 9), Holst (Les Planètes),
Respighi (Sinfonia drammatica), etc.
FESTIVALS, TOURNÉE. Poursuivant une tradition
désormais bien établie, l’OPRL propose plusieurs
temps forts. En mars 2015, le Festival « Guerre(s)
& Paix… Alle Menschen werden Brüder »
invoque l’idéal de paix et de fraternité développé
par Holst (Les Planètes), Janacek (Sinfonietta), Elgar
(Concerto pour violoncelle) et bien sûr Beethoven
dans sa 9e Symphonie. Du même Beethoven,
François Salque et Éric Le Sage donnent l’intégrale
des Sonates pour violoncelle et piano. Enfin, en mai
2015, l’OPRL et Christian Arming s’envolent pour
une tournée en Espagne.
DIRECTEUR GÉNÉRAL
Reni MANOLOVA
FLÛTES
CORS
Jean-Pierre ROUSSEAU
Emilio MECENERO
Lieve GOOSSENS***
Nico DE MARCHI***
Aude MILLER
Valérie DEBAELE**
Bruce RICHARDS**
Astrid STEVANT
Liesbet DRIEGELINCK*
Geoffrey GUÉRIN*
Miriam ARNOLD*
David LEFÈVRE*
DIRECTEUR MUSICAL
Christian ARMING
DÉLÉGUÉ À LA
PROGRAMMATION
Robert COHEUR
ALTOS
Ning SHI***
PICCOLO
Corentin BORDELOT**
Miriam Arnold**
Patrick HESELMANS*
CONCERTMEISTER
Artur TOTH*
Marian TACHÉ
Corinne CAMBRON
de soutien aux jeunes artistes, qu’ils soient
belges Alain De Rudder, Tristan Driessens, Eliz
Erkalp, Lorenzo Gatto, Alexander Gurning*, Robbe
Kieckens, Anneleen Leenaerts, Simon Leleux,
Lionel Meunier, Jan Smets, Bernd Van Echelpoel,
Jan Vermeire, Steven Verhaert, Bl!ndman Sax,
Quatuor Ardente, Vox luminis) ou étrangers
(Iveta Apkalna*, Lidy Blijdorp*, Elina Buksha,
Melanie Diener, Isabelle Georges, Lillit Grigorian*,
Alexandre Kantorow*, Harriet Langley, Cédric
Meckler, Peter Mikulas*, Bruno Procopio*, Beatrice
Rana*, Frederik Steenbrink, Dagmar Peckova*,
Jorge Luis Prats, Cédric Tiberghien, Olivier Vernet,
Chœur Philharmonique Tchèque de Brno*,
Quatuor Debussy). De nombreux artistes reconnus
internationalement témoignent également de
leur fidélité à l’orchestre : Nicholas Angelich,
Philippe Cassard, Patrick Davin, Nelson Freire,
Anne Gastinel, Nelson Goerner, Pablo Gonzalez,
Jean-Pierre Haeck, Jean-Jacques Kantorow, Fayçal
Karoui, Florence et Isabelle Lafitte, Éric Le Sage,
Benedetto Lupo, John Neschling, Evgeny Nikitin*,
Tedi Papavrami, George Pehlivanian, Menahem
Pressler*, François Salque, Jordi Savall.
George TUDORACHÉ
Sarah CHARLIER
LA VIE DE L’ORCHESTRE. Un petit Marco est
GÉNÉRATION OPRL. L’OPRL poursuit sa politique
né chez Émilie Belaud (premiers violons). Nous
avons chaleureusement félicité ses parents.
PREMIERS VIOLONS
Olivier GIOT***
Émilie BELAUD**
Izumi OKUBO*
Maria BARANOWSKA
Ann BOSSCHEM
Éric GERSTMANS
Isabelle HERBIN
HAUTBOIS
Juan Antonio MARTÍNEZ
ESCRIBANO**
Sébastien GUEDJ**
Philippe RANALLO*
Alain LOVENBERG*
Sébastien LEMAIRE*
NN.*
COR ANGLAIS
Juliette MARICHAL
NN.**
Violaine MILLER
TROMPETTES
François RUELLE***
Sylvain CREMERS***
Emil LAVRENOV
Jean-Christophe MICHALLEK
Nigel MUNISAMY*
TROMBONES
Alain PIRE***
Alain JANTI**
CLARINETTES
Gérald EVRARD**
Jean-Luc VOTANO***
Yinlai CHEN
VIOLONCELLES
Théo VANHOVE**
Sophie COHEN
Thibault LAVRENOV***
Pierre XHONNEUX*
Rossella CONTARDI
Jean-Pierre BORBOUX*
Martine LEBLANC*
Pierre COX
Étienne CAPELLE
Anne-Marie DENUTTE
Ger CHAPPIN
Hanxiang GONG
Cécile CORBIER
Hélène LIEBEN
Rémy DEGROOTE
CLARINETTE BASSE
Barbara MILEWSKA
Marie-Nadège DESY
Martine LEBLANC**
Philippe PAROTTE
Théo SCHEPERS
Payambé REYES-VERMOT
Olivier VANDERSCHAEGHE
Laurence RONVEAUX
NN.
SECONDS VIOLONS
CONTREBASSES
Philippe UYTTEBROUCK*
Aleš ULRICH***
Hristina FARTCHANOVA***
Bernd WIRTHLE*
Quentin JAUSSAUD**
Zhaoyang CHANG**
Martine BOTTE*
Mario MAURANO*
Maria OSINSKA*
Francis BRUYÈRE
Michèle COMPÈRE
Francis DANLOY
Audrey GALLEZ
Gérard DOUEZ
Christian GERSTMANS
François HAAG
Marianne GILLARD
Koen TOTÉ
TROMBONE BASSE
Pierre SCHYNS**
TUBA
Carl DELBART**
CLARINETTE MI BÉMOL
Pierre XHONNEUX**
TIMBALES
Stefan MAIRESSE***
Geert VERSCHRAEGEN**
PERCUSSIONS
BASSONS
Jean-Marc LECLERCQ***
Pierre KERREMANS***
Peter VAN TICHELEN**
Joanie CARLIER**
Arne LAGATIE*
HARPES
Annelies BOODTS
CONTREBASSONS
Aurore GRAILET
Philippe UYTTEBROUCK**
Bernd WIRTHLE*
CÉLESTA
Geoffrey BAPTISTE
Roland HEUKMES
* Pour la première fois avec l’OPRL.
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L’ORCHESTRE
**** Chef de pupitre
*** Premier soliste, Chef de pupitre
** Premier soliste
*
Second soliste
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SALLE PHILHARMONIQUE
PROCHAINS CONCERTS
SAMEDI 27 SEPTEMBRE 2014 – 16H
SAMEDI 11 OCTOBRE 2014 – 16H
CHŒUR PHILHARMONIQUE DE BRNO
LES SAMEDIS EN FAMILLE
POULENC,
Quatre petites prières de saint François d’Assise
Quatre motets pour un temps de pénitence
GÓRECKI, Totus Tuus
MARTINŮ, Messe « Au Champ d’honneur »
BRUCKNER, Motets
FIALA, Gratia Musa tibi
Eva Daňhelová, soprano | Tomáš Badura, baryton
Prěmysl Kšica, orgue
Chœur Philharmonique Tchèque de Brno
Petr Fiala, direction
DIMANCHE 28 SEPTEMBRE 2014 – 16H
PRESSLER / DVOŘÁK
MOZART, Rondo en la mineur K. 511
DEBUSSY, Estampes
DVOŘÁK, Quintette pour piano et cordes n° 2
Menahem Pressler, piano
George Tudoraché | Aleš Ulrich, violon
Corentin Bordelot, alto | Thibault Lavrenov, violoncelle
JEUDI 16 OCTOBRE 2014 – 19H
GALA PIANO
MOZART, Concerto pour 2 pianos
POULENC, Concerto pour 2 pianos
SCHUMANN, Introduction et Allegro
appassionato op. 92
MOZART, Concerto pour piano n° 20
(2e et 3e mouvements)
MENDELSSOHN, Fantaisie « Sonate écossaise »
Avec la participation généreuse de
Nelson Goerner, Benedetto Lupo, Alexander Gurning,
Philippe Cassard, piano
OPRL | Christian Arming, direction
AVEC LE SOUTIEN DES AMIS DE L’ORCHESTRE
VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 – 20H
VOO RIRE FESTIVAL
DIMANCHE 5 OCTOBRE 2014 – 16H
THE INCREDIBLE DRUM SHOW
LES CONCERTS DU CHEF
Fills Monkey
TCHAIKOVSKI 5
DANS LE CADRE DU VOO RIRE DE LIÈGE / WWW.VOORIRE.BE
TCHAIKOVSKI, Symphonie n° 5
OPRL | Christian Arming, direction
MERCREDI 8 OCTOBRE 2014 – 12H30
MUSIQUE À MIDI CAPRICE VIENNOIS [GRATUIT]
KREISLER, Liebesfreud
KREISLER, Caprice viennois
SCHUBERT, Rondo brillant en si mineur
DINICU, Hora staccato
WAXMAN, Fantaisie sur « Carmen »
George Tudoraché, violon | Claudia Bara, piano
AVEC LE SOUTIEN DES AMIS DE L’ORCHESTRE
JEUDI 23 OCTOBRE 2014 – 20H
À TRAVERS SONS BACH & SAX
Liège, Salle Philharmonique
BACH, œuvres pour orgue transcrites
pour cinq saxophones et électronique
Bl!ndman Sax
Koen Maas, Roeland Vanhoorne, Piet Rebel, Raf Minten,
Eric Sleichim, saxophones
MERCREDI 29 OCTOBRE 2014 – 18H30
MUSIC FACTORY BONJOUR L’ANGOISSE !
VENDREDI 10 OCTOBRE 2014 – 20H
HERRMANN, Psychose, suite
OPRL | Fayçal Karoui, direction et présentation
SYMPHONIE FANTASTIQUE
AVEC LE SOUTIEN D’ETHIAS
MAGNARD, Hymne à la justice
MARTINŮ, Concerto pour violoncelle n° 1
BERLIOZ, Symphonie fantastique
Anne Gastinel, violoncelle
OPRL | Christian Arming, direction
16
LA SYMPHONIE FANTASTIQUE
BERLIOZ, Symphonie fantastique
OPRL | Christian Arming, direction
MERCREDI 5 NOVEMBRE 2014 – 18H30
RENCONTRE AVEC… [GRATUIT]
Jean-Jacques KANTOROW,
chef d’orchestre