1 € CONCERT D’OUVERTURE DE LA GUERRE À LA PAIX JEUDI 25 SEPTEMBRE 2014 – 20H BRUXELLES – PALAIS DES BEAUX-ARTS SIBELIUS, Finlandia op. 26 avec chœur (1899, 1940) w env. 8’ MOZART, Concerto pour piano n° 27 K. 595 (1791) w env. 32’ 1. Allegro (cadence : Mozart) 2.Larghetto 3. Allegro (cadence : Mozart) Menahem Pressler, piano PAUSE JANÁCEK, Messe glagolitique (1926, 1928) w env. 40’ 1.Intrada 2. Úvod (Introduction) 3. Gospodi pomiluj (Kyrie) 4. Slava (Gloria) 5. Veruju (Credo) 6. Svet (Sanctus) 7. Agnece Božij (Agnus Dei) 8. Varhany solo (solo d’orgue) 9.Intrada Melanie Diener, soprano | Dagmar Peckova, mezzo-soprano Domagoj Dorotic, ténor | Peter Mikulas, basse Friedemann Winklhofer, orgue Chœur Philharmonique Tchèque de Brno | Petr Fiala, direction de chœur Orchestre Philharmonique Royal de Liège Christian Arming, direction En direct sur VENDREDI 26 SEPTEMBRE 2014 DE LA GUERRE À LA PAIX [PROGRAMME 01] VENDREDI 26 SEPTEMBRE 2014 – 20H I mmense chef-d’œuvre choral, à l’instar du Requiem de Verdi, la Messe glagolitique de Janácek (1926), doit son nom à un alphabet slave inventé au Moyen Âge pour rendre les Écritures Saintes accessibles ; elle exalte la Paix après les horreurs de la Première Guerre mondiale. Après son inoubliable récital en février dernier, Menahem Pressler joue l’un des plus beaux concertos de Mozart. SIBELIUS FINLANDIA (1899, 1940) SCISSION. Certes, son œuvre la plus connue est intimement liée à l’histoire de son pays. Finlandia, qui a connu plusieurs avatars, est d’abord l’un des volets d’une Musique pour la célébration de la presse, composée pour une manifestation de défense de la presse finnoise, le 3 novembre 1899, contre la censure du pouvoir russe. (La Finlande est tour à tour sous domination suédoise ou russe, avant d’obtenir son indépendance en 1905). Puis Sibelius scinde cette œuvre en deux parties, l’une regroupant des Scènes historiques, son opus 25, l’autre devenant Finlandia. ÉVEIL À LA LIBERTÉ. D’évidence, l’œuvre MUSIQUES NATALES. Peu de compositeurs incarnent leur pays comme Sibelius. Né en 1865, mort en 1957, Jean Sibelius a habité la même maison, dans la campagne au Nord d’Helsinki, Ainola (du prénom de sa femme Aino), de 1904 à sa mort. C’est de la nature environnante, et des innombrables ballades à pied qu’il y faisait, qu’il a tiré l’essentiel de son inspiration. Est-ce à dire que Sibelius est un musicien naturaliste, régional ou « folkloriste » ? Pas plus que Bartók ou Janaček, qui, nourris aux sources de leurs musiques natales, ont élaboré leur langage, construit une œuvre qui dépasse très largement les frontières nationales. Si Jean Sibelius est le « père » de la musique finlandaise et la référence vénérée par les générations successives de compositeurs et d’interprètes d’un pays extraordinairement prolifique en talents musicaux, son œuvre est universelle. 2 résonne depuis son origine comme un hymne national. Une première partie, un Andante sostenuto menaçant et solennel représente une Finlande dans les ténèbres et sous le joug russe, une seconde partie Allegro, dramatique et éclatante, marque l’éveil du pays à la liberté. Sibelius rappelle un hymne patriotique de 1882 « Éveille-toi, Finlande ». En 1907, on adapte des paroles à Finlandia. Plusieurs versions pour chœur d’hommes seul, puis chœur mixte, se succéderont, à l’initiative de frères en maçonnerie de Sibelius, qui souhaitaient que Finlandia devienne l’hymne officiel du pays. Ce ne sera jamais le cas. La dernière version, de 1940, intègre le beau poème de Veikko Antero Koskenniemi (1885-1962) (voir ci-contre). JEAN-PIERRE ROUSSEAU Oi Suomi, katso, Sinun päiväs koittaa, yön uhka karkoitettu on jo pois, ja aamun kiuru kirkkaudessa soittaa kuin itse taivahan kansi sois. Yön vallat aamun valkeus jo voittaa, sun päiväs koittaa, oi synnyinmaa. Tiens, Finlande, ton jour se lève désormais, la menace de la nuit a été écartée. L’alouette appelle à travers la lumière du matin, le bleu du ciel lui donne son chemin, et maintenant avec le jour, les pouvoirs de la nuit s’effritent : le jour se lève, ô notre Finlande ! Oi nouse, Suomi, nosta korkealle pääs seppälöimä suurten muistojen, oi nouse, Suomi, näytit maailmalle sä että karkoitit orjuuden ja ettet taipunut sä sorron alle, on aamus alkanut, synnyinmaa. Finlande, debout, et élève-toi vers le plus haut. Ta tête désormais couronnée avec une mémoire puissante. Finlande, debout, parce que tu as crié au monde que tu t’es débarrassée de ton esclavage, sous le joug de l’oppression tu ne demeureras plus. Ton matin est arrivé, ô notre Finlande ! MOZART CONCERTO POUR PIANO N° 27 (1791) LE DERNIER. Le Concerto n° 27 en si bémol majeur est le dernier des Concertos pour piano de Mozart (1756-1791). Achevé le 5 janvier 1791, soit moins d’un an avant la mort du compositeur, il fut créé le 4 mars suivant, lors d’un concert donné chez le clarinettiste Joseph Bähr, avec Mozart au piano. Son élaboration remonte toutefois à 1788 ; elle est donc contemporaine des trois dernières Symphonies. L’orchestre y est de taille relativement modeste, délaissant trompettes et timbales pour ne conserver qu’une flûte, deux hautbois, deux bassons, deux cors et les cordes. La sonorité qui en résulte se distingue par une intimité et un raffinement dont toute ostentation semble écartée. Au contraire, le langage de Mozart semble ici osciller entre prodigalité rayonnante et mélancolie diffuse. DÉPOUILLÉ. « Jamais les moyens techniques [de Mozart] n’ont été plus simples, plus éloignés de toute virtuosité ou de toute innovation architecturale. Avec le Concerto en si bémol, commence cette période de dépouillement stylistique qui va s’étendre à toutes les dernières œuvres. » (B. et J. Massin) SURPRENANT. L’Allegro initial s’ouvre par une longue introduction orchestrale exposant plusieurs idées thématiques. Le piano reprend la première d’entre elles, la soumet à variation, puis donne écho à chaque élément du tutti, avant d’introduire un nouvel épisode plus intériorisé dans lequel la flûte et le hautbois donnent la réplique. La partie centrale donne lieu à un véritable développement reposant sur le premier thème présenté au travers d’un parcours tonal mouvant et surprenant. La réexposition accorde une place plus importante au piano. RECUEILLI. Le Larghetto procède d’un accompagnement en notes délicatement répétées. Il repose sur une forme lied (ABA) dans laquelle la reprise est variée. Le piano débute seul par le thème principal exposé avec une extrême délicatesse. L’orchestre lui emboîte le pas dans un recueillement d’une ineffable beauté. DU RIRE AUX LARMES. Il se trouve que le thème principal de l’Allegro final — un rondeau (forme reposant sur l’alternance refrain/couplets) — a été réutilisé, sous une présentation très proche, neuf jours après l’achèvement de ce Concerto, dans le lied de Mozart Sehnsucht nach dem Frühling (« Aspiration au printemps »). Traversé de traits virtuoses, d’apparence insouciante, ce finale résonne d’échos parfois poignants. Passant incidemment du rire aux larmes, il semble appeler de ses vœux un futur meilleur… Et pourtant, le printemps de l’année 1791 sera le dernier de Mozart ! ÉRIC MAIRLOT 3 JANÁCEK MESSE GLAGOLITIQUE (1926, 1928) On sait par ailleurs, que Janacek, dans ses vieux jours, ne serait plus entré pour rien au monde dans une église, même en cas d’averse. À sa nièce, il déclara : « Une église, c’est de la mort concentrée. Des images de tortures et de trépas. Les cérémonies, les prières, les chants : mort et encore mort. Je ne veux rien avoir à faire avec cela ! ». STRUCTURE. La Messe glagolitique de Janácek Janacek au sein du Club des compositeurs moraves, 1922. Alaphabet glagolitique. TRADITIONS POPULAIRES. À l’instar de ses compatriotes Smetana et Dvorák, Leoš Janácek (1854-1928) s’intéresse de près au folklore de son pays. Il se passionne pour les chants traditionnels de Moravie et étudie les inflexions et les rythmes de la langue parlée dans sa région natale, créant du même coup un style musical personnel fait de phrases courtes et irrégulières, aux puissants accents dramatiques. Son opéra Jenufa, créé à Prague en 1916, consacre tardivement sa réputation — il a 62 ans ! Et c’est pendant les 12 années qui suivent qu’il compose presque toutes ses œuvres majeures, Tarass Boulba, la Sinfonietta, la Messe glagolitique, et une succession étonnante d’opéras : Katia Kabanova, La Petite Renarde rusée, L’Affaire Makropoulos et De la Maison des morts (inachevé). aujourd’hui à la République tchèque, l’Est de l’Allemagne, la Slovaquie et le Nord-Ouest de la Hongrie. Pour cette messe atypique, Janácek choisit en effet d’utiliser l’ancien slavon (et non le latin), ce qui explique que l’on parle aussi de Messe slave ou de Messe slavonne. Pourquoi ce choix ? Tout simplement pour souligner son attachement à la culture slave, or on sait que l’avènement de la Grande-Moravie devait précisément marquer, par le début de l’écriture, l’avènement de l’histoire, de la littérature et de la culture slaves. ALPHABET. La musique chorale constitue la colonne vertébrale de tout l’œuvre de Janácek. Commencée le 2 août 1926, la Messe glagolitique fut achevée en trois semaines, puis orchestrée jusqu’au 15 octobre suivant. Janácek résidait alors à Luhacovice, petite ville d’eaux morave située dans l’Est de l’actuelle République tchèque, où le temps était obstinément pluvieux. La première audition eut lieu à Brno, le 5 décembre 1927. Le terme glagolitique fait référence à l’alphabet inventé au IXe siècle par les saints Cyrille et Méthode, évangélisateurs de la Grande-Moravie, une région correspondant 4 UNIVERSALISTE. Bien que s’appuyant sur les cinq parties traditionnelles de l’ordinaire de la messe, traduites en slavon, la Messe glagolitique n’est pas destinée à la liturgie d’une confession particulière. Elle est avant tout universaliste et panthéiste (Dieu est tout, ce n’est pas un être distinct du monde, mais il lui est immanent). Pendant qu’il travaillait à sa Messe, le compositeur n’écrivait-il pas « le doux parfum des forêts de Luhacovice devint encens, l’église s’agrandit aux dimensions colossales de la forêt et des espaces infinis de la voûte céleste. Un troupeau de moutons y sonna les clochettes de l’office. Les cierges étaient les hauts sapins, qu’allumaient les étoiles… » ? Après la création de l’œuvre, à un critique saluant « le vieux et vénérable maître » exaltant « sa foi profonde », Janácek répondit sèchement par ces quelques mots sur une carte postale : « Ni vieux ! Ni croyant ! Jusqu’à ce que je voie par moi-même ». comprend huit parties : une introduction orchestrale (Uvod), les cinq parties chantées habituelles (Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus, Agnus Dei), un solo d’orgue et un postlude orchestral curieusement intitulé Intrada. L’œuvre fait appel à quatre chanteurs solistes, un chœur mixte, un orchestre étendu (comportant notamment 4 trompettes, 3 trombones, tuba, célesta, de nombreuses cloches) et un grand orgue. 1.Intrada. Pour se conformer à la version originale, l’exécution de ce soir s’ouvre par le dernier mouvement (voir plus loin n° 9). 2.Úvod (Introduction). Entièrement confiée à l’orchestre, cette introduction solennelle et hiératique repose sur des thèmes de fanfares obstinés confiés aux cuivres (trompettes). Les lancinants motifs des cordes instillent pourtant un côté étrange et mystérieux. 3.Gospodi pomiluj (Kyrie). Pour cette demande de pardon, l’atmosphère se fait plus sombre, tendue, presque dramatique. Le chœur s’y fait implorant, puis insistant. 4.Slava (Gloria) Beaucoup plus extraverti, ce morceau est conçu comme un vaste crescendo. S’ouvrant par un solo de soprano, il se poursuit par de vives interventions du chœur. Plus loin, l’orgue ponctue le discours, le ténor s’impose ; le tout culmine en une exaltation collective sur le mot Amin (« Amen ») qui n’est pas sans faire penser à certaines pages d’Aaron Copland (1900-1990). 5.Věruju (Credo) – Construit à lui tout seul comme une véritable cantate, cet acte de foi est traversé par le retour régulier du mot Věruju (« Je crois »), susurré de manière tendre. Un vaste interlude instrumental, en trois parties, précède le « Crucifixus ». Janácek y symbolise la Méditation de Jésus au désert (récitatif de flûte, puis de violoncelle), son entrée triomphale à Jérusalem le dimanche des Rameaux (cuivres en fanfares), enfin les souffrances précédant la crucifixion (tempétueux solo d’orgue). La fin consacre l’affirmation solide de la foi. 6.Svet (Sanctus). Un délicat solo de violon précède l’intervention des soprano, ténor et basse, puis du chœur. Un motif obsessionnel des violons dans l’aigu induit ensuite une danse frénétique, « sorte de carnaval qui transforme la gloire de Dieu en une fête populaire de rue parfaitement laïque » (Guy Erismann). On pense pourtant ici au mot de Janácek : « Je veux montrer aux gens comment il faut parler au Bon Dieu », c’est-àdire parfois avec violence et passion. 7.Agneče Božij (Agnus Dei). Exception faite des interventions intenses du chœur (ici a cappella) et des solistes, c’est peut-être le mouvement le plus tendre, celui dans lequel l’orchestre se fait le plus doux et limpide. 8.Varhany solo (solo d’orgue). En contraste total, l’orgue semble clore cet ensemble par un long solo développant un vif motif répété avec frénésie au pédalier puis aux claviers. S’agit-il vraiment, comme certains l’ont suggéré, d’une allusion à une sortie de messe ? 9.Intrada. Ce postlude (au nom paradoxal) invite en réalité l’auditeur à « entrer dans une vie rénovée », au travers d’une marche tumultueuse de foule bigarrée, joyeuse, carnavalesque, une marche où carillon et fanfares accompagnent le défilé mais en même temps purifient l’air qu’on respire… » (Erismann). L’œuvre sera retouchée en 1928, l’année même où le compositeur prit froid en forêt et décéda d’une congestion pulmonaire. C’est cette version qui est interprétée ce soir. ÉRIC MAIRLOT 5 6 MŠA GLAGOLSKAJA MESSE GLAGOLITIQUE [2] GOSPODI POMILUJ Gospodi, pomiluj Chrste, pomiluj Gospodi, pomiluj [2] KYRIE Seigneur, aie pitié Christ, aie pitié Seigneur, aie pitié [3] SLAVA Slava vo vyšńich Bogu i na zeml’i mir človĕkom blagovol’enija. Chvalim Te, blagoslovl’ajem Te, klańajem Ti se, Slavoslovim Te, Bože. Chvali vozdajem Tebě velikyje radi slavy Tvojeje. Bože, otče vsemogyj, Gospodi, Synu jedinorodnyj, Isuse Chrste, Gospodi Bože, Agneče Božij, Synu Oteč. Vzeml’ej grěchy mira, pomiluj nas, primi mol’enija naša. Sědej o desnuju Otca, pomiluj nas. Jako Ty jedin svět, Ty jedin Gospod, Ty jedin vyšńij, Isuse Chrste. Vo slavě Boga so Svetym Duchom Vo slavě Otca. Amin. [3] GLORIA Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. Nous Te louons, nous Te bénissons, nous T’adorons, nous Te glorifions, ô Dieu. Nous Te rendons grâce, pour Ton immense gloire. Seigneur, Père tout-puissant. Seigneur, Fils unique, Jésus Christ, Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, Fils du Père. Toi qui effaces les péchés du monde, aie pitié de nous, reçois notre prière. Toi qui es assis à la droite du Père, aie pitié de nous. Car Toi seul es saint, Toi seul es Seigneur, Toi seul es le Très-Haut, Jésus Christ, Dans la gloire de Dieu, avec le Saint Esprit, dans la gloire du Père. Ainsi soit-il. [4] VĚRUJU Věruju v jedinogo Boga, Otca vsemoguštago, tvorca nebu i zeml¬’i, vidimym vsěm i nevidimym. Amin, amin. Věruju, věruju! I v jedinogo Gospoda Isusa Chrsta, Syna Božija jedinorodnago, i ot Otca roždenago prěžde vsěch věk. Boga ot Boga, Svět ot Světa, Boga istina, ot Boga istinago, roždena, ne stvoŕ¬ena, jedinosuštna Otcu, imže vsja byše Iže nas radi člověk i radi našego spasenja. Snide s nebes i voplti se ot Ducha Sveta iz Marije Děvy. Věruju, věruju! Raspet že zany, mučen i pogreben byst. I voskrse v tretij den po Pisaniju, I vzide na nebo, sědit o desnuja Otca, I paky imat priti sudit žyvym mrtvym so slavoju, jegože cěsarstviju nebudet konca. Věruju, věruju! I v Ducha Svetago, Gospoda i živototvoreštago, ot Otca i Syna ischodeštago, s Otcem že i Synom kupno, poklanájema i soslavima, Iže glagolal jest Proroky. I jedinu Svetuju, Katoličesku i Apostolsku Crkov. I spovědaju jedino krštenije v otpuštenije grěchov, I čaju voskrsenija mrtvych, I života buduštago věka. Amin. [4] CREDO Je crois en un seul Dieu, Père Tout-Puissant, créateur du ciel et de la terre de toutes les choses visibles et invisibles. Ainsi soit-il, ainsi soit-il. Je crois, je crois ! Et en un seul Seigneur Jésus Christ, Fils unique de Dieu, et né du Père avant tous les siècles. Dieu de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu, de vrai Dieu, engendré, non pas fait, consubstantiel au Père, par qui tout a été fait ; qui pour nous hommes, et pour notre salut, est descendu des cieux et par le Saint Esprit a pris chair de la Vierge Marie. Je crois, je crois ! Crucifié pour nous, il est mort et a été enseveli. Il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures. Il est monté au ciel ; assis à la droite du Père. Il reviendra dans la gloire, juger les vivants et les morts, et son règne n’aura pas de fin. Je crois, je crois ! Et en l’Esprit Saint, Seigneur et qui donne la vie, qui procède du Père et du Fils, avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire ; il a parlé par les prophètes. Et en une, Sainte, Catholique et Apostolique Église. Je confesse un seul baptême pour la rémission des péchés. Et j’attends la résurrection des morts et la vie du monde à venir. Ainsi soit-il. 7 [5] SVET Svet, svet, svet, Gospod, Bog Sabaoth! Plna sut nebo, zeml’a slavy tvojeje! Blagoslovl’¬en gredyj vo ime Gospodńe. Osanna vo vyšńich! [5] SANCTUS Saint, saint, saint, est le Seigneur Dieu des armées ! Le ciel et la terre sont emplis de Ta gloire ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Hosanna au plus haut des cieux ! [6] AGNEČE BOŽIJ Agneče Božij, pomiluj nas! Agneče Božij, vzeml¬ej grěchy mira, pomiluj nas! Agneče Božij, pomiluj nas! [6] AGNEAU DE DIEU Agneau de Dieu, aie pitié de nous ! Agneau de Dieu, qui effaces les péchés du monde, aie pitié de nous ! Agneau de Dieu, aie pitié de nous ! de Salzbourg et à Cincinnati (Le Tour d’écrou de Britten), Trieste (Le Chevalier à la rose de R. Strauss), Lucerne (La Bohème), Vérone (Salomé, Elektra), Strasbourg (Le Prince Igor), Francfort (Le Vaisseau Fantôme, Don Giovanni, Jenufa), Tokyo (Leonore, Jeanne d’Arc, Lohengrin, La Chauve-Souris), Nancy (Le Nain), Hambourg (Le Prince Igor)… À ÉCOUTER SIBELIUS, FINLANDIA (AVEC CHŒUR) • Chœur d’hommes Polytec, Orchestre Philharmonique d’Helsinki, dir. Leif Segerstam (ONDINE) SIBELIUS, FINLANDIA (SANS CHŒUR) • Orchestre Philharmonique de Berlin, dir. Herbert von Karajan (DGG) • Orchestre Symphonique de Göteborg, dir. Neeme Järvi (DGG) • Orchestre Symphonique d’Islande, dir. Petri Sakari (NAXOS) MOZART, CONCERTO POUR PIANO N° 27 • Mitsuko Uchida, Orchestre de Cleveland, dir. M. Uchida (DECCA) • Maria-João Pires, Orchestre Mozart, dir. Claudio Abbado (DGG) • Alfred Brendel, Academy of St. Martin in the Fields, dir. Neville Marriner (DECCA) JANAČEK, MESSE GLAGOLITIQUE •T. Kubiak, A. Collins, R. Tear, W. Schöne, J. Birch, Brighton Festival Chorus, Royal Philharmonic Orchestra, dir. Rudolf Kempe (DECCA) •G. Beňačková, F. Palmer, G. Lakes, A. Kotcherga, J. Scott, Chœurs et Orchestre Symphoniques de Londres, dir. Michael Tilson Thomas (SONY) •E. Lear, H. Rössel-Majdan, E. Haefliger, Fr. Crass, Chœurs et Orchestres Symphoniques de la Radio Bavaroise, dir. Rafael Kubelik (DGG) 8 CHRISTIAN ARMING DIRECTION NÉ EN 1971 À VIENNE, Christian Arming a grandi à Hambourg. Disciple de Leopold Hager, il collabore étroitement, de 1992 à 1998, avec Seiji Ozawa et travaille régulièrement avec l’Orchestre Symphonique de Boston à Tanglewood et avec le New Japan Philharmonic à Tokyo. EN 1995, À 24 ANS, Christian Arming est le plus jeune chef nommé à la tête de l’Orchestre Philharmonique Janácek d’Ostrava (1995-2002). De 2001 à 2004, il est aussi le Directeur musical de l’Orchestre Symphonique de Lucerne, puis de 2003 à 2013, il occupe les fonctions de directeur musical du New Japan Philharmonic (Tokyo), où il succède à Seiji Ozawa. En 2011, il prend ses fonctions de Directeur musical de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège. Christian Arming a dirigé plus d’une cinquantaine d’orchestres dans le monde (Berlin, Vienne, Francfort, Leipzig, Stuttgart, Strasbourg, Munich, Rome, Genève, Boston, Cincinnati, Houston…) dans des répertoires classique, romantique mais aussi contemporain. Il est également très demandé à l’opéra, notamment au Festival DANS SA VILLE NATALE, Christian Arming avoue sa chance d’avoir pu entendre des orchestres à la sonorité typiquement viennoise, mondialement réputés dans le grand répertoire germanique (R. Strauss, Bruckner, Mahler…), mais aussi découvrir les apports de Nikolaus Harnoncourt dans l’interprétation de la musique plus ancienne. À Liège, il met l’accent sur le répertoire d’Europe centrale, profite de la tradition que cultive l’OPRL dans le domaine de la musique contemporaine, transmet sa connaissance de la musique slave (tchèque en particulier), et enrichit le répertoire français cher à l’Orchestre. DURANT LA SAISON 2014-2015, placée sous le signe Guerre(s) & Paix, il dirige une nouvelle série intitulée Les concerts du chef (Tchaikovski 5, Brahms 4, Wagner, La Pathétique), le Gala Piano (Mozart, Poulenc, Schumann, Mendelssohn), le Concert de Nouvel An (Haydn, Mozart, R. Strauss), un concert pour le Centenaire de la Première Guerre mondiale (Debussy, Ravel, Nielsen), le Festival « Guerre(s) & Paix » (Janácek, Holst, Elgar, Beethoven 9), et les concerts de gala des 1er, 2e et 3e lauréats du Concours Reine Élisabeth 2015 (violon). IL A ENREGISTRÉ des œuvres de Brahms, Beethoven, Mahler, Janacek et Schmidt (notamment avec le New Japan Philharmonic), chez Fontec et Arte Nova/BMG, et Escaich avec l’Orchestre National de Lyon (Universal Accord). Son premier enregistrement avec l’OPRL, consacré à César Franck (Symphonie et deux inédits, Ce qu’on entend sur la montagne et le Ballet de l’hiver et du printemps extrait de Hulda, Fuga Libera) a suscité de très belles critiques. D’autres disques, parus en 2013 (Saint-Saëns, intégrale des œuvres concertantes pour violon et violoncelle) et 2014 (Gouvy), ont été très bien accueillis. 9 10 MENAHEM PRESSLER PIANO MELANIE DIENER SOPRANO DAGMAR PECKOVA MEZZO-SOPRANO DOMAGOJ DOROTIĆ TÉNOR NÉ À MAGDEBURG en 1923, c’est en Israël, où il FORMÉE À STUTTGART, Mannheim et à DIPLÔMÉE DU CONSERVATOIRE DE PRAGUE, NÉ EN CROATIE EN 1979, Domagoj Dorotić étudie fut élevé, que Menahem Pressler reçoit l’essentiel de sa formation. Pianiste-fondateur du mythique Beaux Arts Trio (1955-2009), il est considéré comme l’un des plus remarquables musiciens, avec, à son actif, une carrière de près de 70 ans ! Sa renommée internationale commence après l’obtention du Premier Prix de piano au Concours Debussy à San Francisco en 1946, immédiatement suivie par ses débuts américains avec l’Orchestre de Philadelphie et Eugène Ormandy. Dès lors, les tournées s’enchaînent sans relâche, le conduisant de l’Amérique (où il joue avec les orchestres de New York, Chicago, Cleveland, Pittsburgh, Dallas, San Francisco) à l’Europe (Londres, Bruxelles, Vienne, Salzbourg, Oslo, Stockholm, Helsinki et bien d’autres) ou au Japon. Cette saison, il sera notamment le soliste de l’Orchestre Philharmonique de Londres et de l’Orchestre Philharmonique de Berlin. Professeur à l’Université d’Indiana (à Bloomington) dès 1955, Menahem Pressler a enregistré plus de 30 disques qui vont de Bach à Ben-Haim. Son plus récent enregistrement est un CD consacré à Mozart, Beethoven et Schubert publié par La dolce Volta. Après un récital à Liège, le 1er février dernier, il revient ce dimanche 28 septembre dans Mozart, Debussy et le Quintette n° 2 de Dvořák, avec des musiciens de l’OPRL. l’Université d’Indiana, Melanie Diener a remporté le Concours Mozart de Salzbourg et le Concours Reine Sonja d’Oslo. Après des débuts sensationnels en 1996 dans Idoménée de Mozart, à l’Opéra de Garsington (près d’Oxford), elle est rapidement considérée comme une spécialiste de Mozart et se voit invitée par les Opéras de Londres, New York, Vienne, Salzbourg, Aix-enProvence, Paris, Dubaï, Tokyo… En 1999, sa présence très remarquée à Bayreuth (Lohengrin, Elsa) lui vaut une reconnaissance majeure, de même que dans Katya Kabanova de Janácek à Berlin en 2005. Elle chante régulièrement dans Tannhäuser de Wagner, Euryanthe de Weber, Leonore de Beethoven, et dans plusieurs opéras de R. Strauss (notamment le rôle de La Maréchale dans Le Chevalier à la rose). En 2010, son interprétation d’Ursula dans Mathis der Mahler de Hindemith, à l’Opéra-Bastille, est acclamée tant par le public que par la critique. En 2013, elle fait des débuts retentissants dans Tristan et Isolde de Wagner, à l’Opéra de Toronto. Elle chante également avec les formations symphoniques et les chefs d’orchestre les plus prestigieux en Europe, aux États-Unis et au Japon. Avec l’OPRL et Jean Deroyer, elle a enregistré Am Rande der Nacht II de Bernard Foccroulle. Dagmar Peckova a remporté le Premier Prix du Concours Dvořák. Après une première saison à l’Opéra de Dresde, elle intègre pour de nombreuses années la troupe de l’Opéra National de Berlin, avant d’être l’invitée des opéras de Salzbourg, Munich, Dresde, Hambourg, Paris, Stuttgart, Prague, Zurich, Genève, Bruxelles, Lyon, Barcelone, Lisbonne, Londres, Amsterdam, San Francisco… Ces dernières années, elle a chanté notamment les Chants bibliques de Dvořák avec l’Orchestre Philharmonique de Vienne, la Messe glagolitique aux BBC Proms, le Stabat Mater de Dvořák avec l’Orchestre Philharmonique de Londres et Neeme Järvi, les Kindertoten lieder de Mahler avec l’Orchestre Philharmonique Royal des Flandres et Philippe Herreweghe, le Chant de la terre à Montpellier, la 2e Symphonie à Hambourg, la 3e Symphonie à Vienne avec Christian Arming, les Wunderhorn-Lieder à Barcelone avec Pablo Gonzalez, et la 9e de Beethoven à Lille avec JeanClaude Casadesus. En 2013, elle a chanté Sibelius et Wagner au Festival de Bonn. En 2014, elle participe à une version concertante de l’opéra Les Soldats de Zimmermann avec l’Orchestre de Radio France. Elle enregistre également des extraits d’opéras de Massenet, Berlioz, Strauss, Wagner et Stravinsky. Elle chante pour la première fois avec l’OPRL. d’abord la trompette à l’École supérieure « Elly Bašić » de Zagreb, où il est diplômé en 1999. Entretemps, encouragé par de nombreuses personnes ayant remarqué ses qualités vocales, il décide de prendre des cours privés de chant. Il mène ensuite des études professionnelles au Conservatoire de Zagreb (classe de Vlatka Oršanić) où il est diplômé en 2008, avec les félicitations du recteur de l’Université. Durant ses études, Domagoj Dorotić participe à de nombreux concours : Rijeka (2e Prix, 2005), Dubrovnik (1er Prix, 2007), Concours « Renata Tebaldi » à Saint-Marin (2007), 17e Académie Prague-Vienne-Budapest avec le Prof. Rotraud Hansmann (1er Prix, 2008), Château de Laubach (1er Prix, 2008). Soliste du Théâtre National de Zagreb depuis septembre 2010, Domagoj Dorotić a chanté l’hymne croate lors des célébrations officielle d’adhésion de la Croatie à l’Union Européenne, le 1er juillet 2013. Au concert, il a chanté notamment dans le Requiem de Mozart, la Messe en mi bémol de Schubert, Le Bourgeois gentilhomme de Molière/Lully, la Missa solemnis et la 9e Symphonie de Beethoven, le Magnificat de Bach, le Messie de Haendel, le Stabat Mater de Dvořák et la Missa di gloria de Puccini. Il chante pour la première fois avec l’OPRL. 11 Photo Rainer Wirth 12 PETER MIKULÁŠ BASSE FRIEDEMANN WINKLHOFER ORGUE DIPLÔMÉ DU CONSERVATOIRE DE BRATISLAVA APRÈS AVOIR ÉTUDIÉ L’ORGUE, le piano et (classe de Viktória Stracenská), Peter Mikuláš est lauréat des Concours Dvořák de Karlovy Vary (1978), Tchaikovski de Moscou (1982) et Miriam Helin d’Helsinki (1984). Depuis 1978, il est soliste du Théâtre National National Slovaque à Bratislava où il a fait ses débuts dans La Bohème de Puccini. Il est aujourd’hui l’invité du Théâtre National de Prague, du Metropolitan de New York et de nombreux opéras européens dans Simon Boccanegra, Don Carlo et Falstaff de Verdi, Mefisto de Boito, Faust de Gounod, Wozzeck de Berg, Don Giovanni de Mozart, L’Élixir d’amour de Donizetti, Cendrillon de Rossini, Eugène Onéguine de Tchaikovski, Boris Godounov de Moussorgski… Au concert, il chante régulièrement avec les orchestres de Prague, Bratislava, Paris, Vienne, Madrid, Monte-Carlo… sous la baguette de chefs tels que Gerd Albrecht, Vladimir Ashkenazi, Jiŕí Bělohlávek, Semyon Bychkov, Charles Dutoit, Carlo Maria Giullini, Theodor Guschlbauer, Simon Rattle ou Helmuth Rilling… dans des salles comme le Musikverein de Vienne, le Royal Albert Hall de Londres, le Gewandhaus de Leipzig ou l’Académie Sainte-Cécile de Rome. Il participe aux festivals les plus prestigieux (Printemps de Prague, Festival de Salzbourg, BBC Proms de Londres…). Il chante pour la première fois avec l’OPRL. la direction d’orchestre au Conservatoire de Munich, Friedemann Winklhofer se perfectionne à Paris auprès de Jean Guillou. Assistant de Karl Richter à la tête du Chœur Bach de Munich de 1977 à 1981, il est lauréat du Concours d’orgue de l’Académie Sainte-Cécile de Rome en 1981. Il a joué sous la direction de chefs tels que Leonard Bernstein, Lorin Maazel, Georg Solti, Carlo Maria Giulini, Bernard Haitink, Franz Welser-Möst, Krzysztof Penderecki, Marcello Viotti, Roger Norrington, Kent Nagano, Zubin Mehta, Semyon Bychkov, Yehudi Menuhin et Christian Thielemann. Ses tournées l’ont conduit dans le monde entier. En tant qu’expert, il a testé en 2007 et inauguré en 2008 le grand orgue Klais de 114 jeux du Grand Théâtre National de Pékin (Symphonie avec orgue de Copland, avec l’Orchestre Philharmonique de Shanghai). Depuis 2011, il joue régulièrement avec l’Orchestre Philharmonique du Qatar à Doha (Concerto de Poulenc, Prélude festif de R. Strauss…). Professeur au Conservatoire de Munich, producteur à la Radio bavaroise, expert pour l’archidiocèse de Munich-Freising, Friedemann Winklhofer est également conservateur du grand orgue Klais de la Salle Philharmonique de Munich depuis 2001. Il joue pour la première fois avec l’OPRL. CHŒUR PHILHARMONIQUE TCHÈQUE DE BRNO FONDÉ EN 1990 PAR PETR FIALA, le Chœur Philharmonique Tchèque de Brno est l’un des meilleurs chœurs professionnels actuels. Abordant les oratorios, cantates et opéras de toutes les époques, il donne plus de 70 concerts par an, sous la baguette de chefs tels que Jiří Bělohlávek, Charles Mackerras, Marc Soustrot, Leopold Hager, Charles Dutoit, Jean-Claude Casadesus, Zubin Mehta, Nikolaus Harnoncourt, Kurt Masur, Emanuel Krivine, Kristjan Järvi, Paavo Järvi, Neeme Järvi, Jukka-Pekka Saraste, Walter Weller, Christoph Eschenbach, Marek Janowski, Simon Rattle, Iván Fischer, Christian Thielemann… Divers enregistrements ont été primés en 2007 par la revue allemande Echo Klassik, en 2010 par le MIDEM (Marché international du disque et de l’édition musicale), et en 2011 par le site japonais Geijutsu (Requiem de Dvořák). En 2014, il chante notamment à Vienne (Missa solemnis de Beethoven, dir. M. Haselböck), à Prague (Requiem de Dvořák, dir. H. Rilling), à Berlin (Cloches de Rachmaninov, dir. D. Kitajenko), en Pologne (Missa solemnis, dir. J. Rhorer), au Festival de Rheingau (Roméo et Juliette de Berlioz, dir. L. Svárovský)... Le Chœur bénéficie du soutien de la Moravie-du-Sud, du Ministre de la Culture de la République tchèque et de la Ville Brno. Il chante pour la première fois avec l’OPRL. PETR FIALA DIRECTION DE CHŒUR NÉ EN 1943, PETR FIALA étudie le piano, la composition et la direction d’orchestre au Conservatoire de Brno et à l’Académie Janáček de Brno. Professeur au Conservatoire de Brno, il consacre sa vie depuis plus de 40 ans à l’enseignement, à la composition (plus de 180 œuvres) et à la direction de chœur. Lauréat de nombreux concours internationaux, Petr Fiala donne également des conférences et des cours de direction. Il est membre de plusieurs jurys internationaux. En 1990, il fonde le Chœur Philharmonique Tchèque de Brno, l’un des plus réputés en Europe dans son domaine de prédilection : la musique sacrée (messes, motets, oratorios, cantates…). Il est fréquemment invité à diriger d’autres chœurs tchèques et étrangers. Assistant : Jan Ocetek. 13 ORCHESTRE PHILHARMONIQUE ROYAL DE LIÈGE L’ORCHESTRE PHILHARMONIQUE ROYAL DE LIÈGE est la seule formation symphonique de la Belgique francophone. Soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles (avec le concours de la Loterie Nationale), la Ville de Liège, la Province de Liège, l’Orchestre se produit à Liège, dans le cadre prestigieux de la Salle Philharmonique, dans tout le Royaume (à Anvers, Bruxelles, Charleroi, Hasselt, Namur, Saint-Hubert, Sankt-Vith, Verviers, Virton etc.) et dans les grandes salles d’Europe (Amsterdam, Espagne, France...). Depuis près de 15 ans, l’OPRL a pris le parti d’offrir le meilleur de la musique au plus grand nombre, avec des formules originales comme les Concerts du chef, Music Factory, ou les Samedis en famille. L’ambition de l’orchestre est de porter la musique toujours plus près et toujours plus loin : plus près des publics défavorisés ou isolés, plus loin grâce à tous les moyens de diffusion d’aujourd’hui (internet, télévision, radio, CD, DVD…). GUERRE ET PAIX. Après des chefs comme Fernand Quinet, Paul Strauss, Pierre Bartholomée ou Louis Langrée qui ont forgé l’identité de l’Orchestre, au carrefour des influences germanique et latine, Christian Arming, directeur musical depuis septembre 2011, pousse les feux de l’excellence et élargit les horizons de l’OPRL. À l’occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale, la saison 2014-2015 a pour thème « Guerre(s) & Paix », thème évoqué par Magnard (Hymne à la justice), Debussy (Berceuse héroïque), Ravel (Concerto pour la main gauche), Nielsen (Symphonie n° 4 « L’inextinguible »), Chostakovitch (Symphonie n° 7 « Leningrad ») Khatchaturian (Symphonie n° 3 avec orgue), Jongen (Sérénades), Beethoven (Symphonie n° 9), Holst (Les Planètes), Respighi (Sinfonia drammatica), etc. FESTIVALS, TOURNÉE. Poursuivant une tradition désormais bien établie, l’OPRL propose plusieurs temps forts. En mars 2015, le Festival « Guerre(s) & Paix… Alle Menschen werden Brüder » invoque l’idéal de paix et de fraternité développé par Holst (Les Planètes), Janacek (Sinfonietta), Elgar (Concerto pour violoncelle) et bien sûr Beethoven dans sa 9e Symphonie. Du même Beethoven, François Salque et Éric Le Sage donnent l’intégrale des Sonates pour violoncelle et piano. Enfin, en mai 2015, l’OPRL et Christian Arming s’envolent pour une tournée en Espagne. DIRECTEUR GÉNÉRAL Reni MANOLOVA FLÛTES CORS Jean-Pierre ROUSSEAU Emilio MECENERO Lieve GOOSSENS*** Nico DE MARCHI*** Aude MILLER Valérie DEBAELE** Bruce RICHARDS** Astrid STEVANT Liesbet DRIEGELINCK* Geoffrey GUÉRIN* Miriam ARNOLD* David LEFÈVRE* DIRECTEUR MUSICAL Christian ARMING DÉLÉGUÉ À LA PROGRAMMATION Robert COHEUR ALTOS Ning SHI*** PICCOLO Corentin BORDELOT** Miriam Arnold** Patrick HESELMANS* CONCERTMEISTER Artur TOTH* Marian TACHÉ Corinne CAMBRON de soutien aux jeunes artistes, qu’ils soient belges Alain De Rudder, Tristan Driessens, Eliz Erkalp, Lorenzo Gatto, Alexander Gurning*, Robbe Kieckens, Anneleen Leenaerts, Simon Leleux, Lionel Meunier, Jan Smets, Bernd Van Echelpoel, Jan Vermeire, Steven Verhaert, Bl!ndman Sax, Quatuor Ardente, Vox luminis) ou étrangers (Iveta Apkalna*, Lidy Blijdorp*, Elina Buksha, Melanie Diener, Isabelle Georges, Lillit Grigorian*, Alexandre Kantorow*, Harriet Langley, Cédric Meckler, Peter Mikulas*, Bruno Procopio*, Beatrice Rana*, Frederik Steenbrink, Dagmar Peckova*, Jorge Luis Prats, Cédric Tiberghien, Olivier Vernet, Chœur Philharmonique Tchèque de Brno*, Quatuor Debussy). De nombreux artistes reconnus internationalement témoignent également de leur fidélité à l’orchestre : Nicholas Angelich, Philippe Cassard, Patrick Davin, Nelson Freire, Anne Gastinel, Nelson Goerner, Pablo Gonzalez, Jean-Pierre Haeck, Jean-Jacques Kantorow, Fayçal Karoui, Florence et Isabelle Lafitte, Éric Le Sage, Benedetto Lupo, John Neschling, Evgeny Nikitin*, Tedi Papavrami, George Pehlivanian, Menahem Pressler*, François Salque, Jordi Savall. George TUDORACHÉ Sarah CHARLIER LA VIE DE L’ORCHESTRE. Un petit Marco est GÉNÉRATION OPRL. L’OPRL poursuit sa politique né chez Émilie Belaud (premiers violons). Nous avons chaleureusement félicité ses parents. PREMIERS VIOLONS Olivier GIOT*** Émilie BELAUD** Izumi OKUBO* Maria BARANOWSKA Ann BOSSCHEM Éric GERSTMANS Isabelle HERBIN HAUTBOIS Juan Antonio MARTÍNEZ ESCRIBANO** Sébastien GUEDJ** Philippe RANALLO* Alain LOVENBERG* Sébastien LEMAIRE* NN.* COR ANGLAIS Juliette MARICHAL NN.** Violaine MILLER TROMPETTES François RUELLE*** Sylvain CREMERS*** Emil LAVRENOV Jean-Christophe MICHALLEK Nigel MUNISAMY* TROMBONES Alain PIRE*** Alain JANTI** CLARINETTES Gérald EVRARD** Jean-Luc VOTANO*** Yinlai CHEN VIOLONCELLES Théo VANHOVE** Sophie COHEN Thibault LAVRENOV*** Pierre XHONNEUX* Rossella CONTARDI Jean-Pierre BORBOUX* Martine LEBLANC* Pierre COX Étienne CAPELLE Anne-Marie DENUTTE Ger CHAPPIN Hanxiang GONG Cécile CORBIER Hélène LIEBEN Rémy DEGROOTE CLARINETTE BASSE Barbara MILEWSKA Marie-Nadège DESY Martine LEBLANC** Philippe PAROTTE Théo SCHEPERS Payambé REYES-VERMOT Olivier VANDERSCHAEGHE Laurence RONVEAUX NN. SECONDS VIOLONS CONTREBASSES Philippe UYTTEBROUCK* Aleš ULRICH*** Hristina FARTCHANOVA*** Bernd WIRTHLE* Quentin JAUSSAUD** Zhaoyang CHANG** Martine BOTTE* Mario MAURANO* Maria OSINSKA* Francis BRUYÈRE Michèle COMPÈRE Francis DANLOY Audrey GALLEZ Gérard DOUEZ Christian GERSTMANS François HAAG Marianne GILLARD Koen TOTÉ TROMBONE BASSE Pierre SCHYNS** TUBA Carl DELBART** CLARINETTE MI BÉMOL Pierre XHONNEUX** TIMBALES Stefan MAIRESSE*** Geert VERSCHRAEGEN** PERCUSSIONS BASSONS Jean-Marc LECLERCQ*** Pierre KERREMANS*** Peter VAN TICHELEN** Joanie CARLIER** Arne LAGATIE* HARPES Annelies BOODTS CONTREBASSONS Aurore GRAILET Philippe UYTTEBROUCK** Bernd WIRTHLE* CÉLESTA Geoffrey BAPTISTE Roland HEUKMES * Pour la première fois avec l’OPRL. 14 L’ORCHESTRE **** Chef de pupitre *** Premier soliste, Chef de pupitre ** Premier soliste * Second soliste 15 SALLE PHILHARMONIQUE PROCHAINS CONCERTS SAMEDI 27 SEPTEMBRE 2014 – 16H SAMEDI 11 OCTOBRE 2014 – 16H CHŒUR PHILHARMONIQUE DE BRNO LES SAMEDIS EN FAMILLE POULENC, Quatre petites prières de saint François d’Assise Quatre motets pour un temps de pénitence GÓRECKI, Totus Tuus MARTINŮ, Messe « Au Champ d’honneur » BRUCKNER, Motets FIALA, Gratia Musa tibi Eva Daňhelová, soprano | Tomáš Badura, baryton Prěmysl Kšica, orgue Chœur Philharmonique Tchèque de Brno Petr Fiala, direction DIMANCHE 28 SEPTEMBRE 2014 – 16H PRESSLER / DVOŘÁK MOZART, Rondo en la mineur K. 511 DEBUSSY, Estampes DVOŘÁK, Quintette pour piano et cordes n° 2 Menahem Pressler, piano George Tudoraché | Aleš Ulrich, violon Corentin Bordelot, alto | Thibault Lavrenov, violoncelle JEUDI 16 OCTOBRE 2014 – 19H GALA PIANO MOZART, Concerto pour 2 pianos POULENC, Concerto pour 2 pianos SCHUMANN, Introduction et Allegro appassionato op. 92 MOZART, Concerto pour piano n° 20 (2e et 3e mouvements) MENDELSSOHN, Fantaisie « Sonate écossaise » Avec la participation généreuse de Nelson Goerner, Benedetto Lupo, Alexander Gurning, Philippe Cassard, piano OPRL | Christian Arming, direction AVEC LE SOUTIEN DES AMIS DE L’ORCHESTRE VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 – 20H VOO RIRE FESTIVAL DIMANCHE 5 OCTOBRE 2014 – 16H THE INCREDIBLE DRUM SHOW LES CONCERTS DU CHEF Fills Monkey TCHAIKOVSKI 5 DANS LE CADRE DU VOO RIRE DE LIÈGE / WWW.VOORIRE.BE TCHAIKOVSKI, Symphonie n° 5 OPRL | Christian Arming, direction MERCREDI 8 OCTOBRE 2014 – 12H30 MUSIQUE À MIDI CAPRICE VIENNOIS [GRATUIT] KREISLER, Liebesfreud KREISLER, Caprice viennois SCHUBERT, Rondo brillant en si mineur DINICU, Hora staccato WAXMAN, Fantaisie sur « Carmen » George Tudoraché, violon | Claudia Bara, piano AVEC LE SOUTIEN DES AMIS DE L’ORCHESTRE JEUDI 23 OCTOBRE 2014 – 20H À TRAVERS SONS BACH & SAX Liège, Salle Philharmonique BACH, œuvres pour orgue transcrites pour cinq saxophones et électronique Bl!ndman Sax Koen Maas, Roeland Vanhoorne, Piet Rebel, Raf Minten, Eric Sleichim, saxophones MERCREDI 29 OCTOBRE 2014 – 18H30 MUSIC FACTORY BONJOUR L’ANGOISSE ! VENDREDI 10 OCTOBRE 2014 – 20H HERRMANN, Psychose, suite OPRL | Fayçal Karoui, direction et présentation SYMPHONIE FANTASTIQUE AVEC LE SOUTIEN D’ETHIAS MAGNARD, Hymne à la justice MARTINŮ, Concerto pour violoncelle n° 1 BERLIOZ, Symphonie fantastique Anne Gastinel, violoncelle OPRL | Christian Arming, direction 16 LA SYMPHONIE FANTASTIQUE BERLIOZ, Symphonie fantastique OPRL | Christian Arming, direction MERCREDI 5 NOVEMBRE 2014 – 18H30 RENCONTRE AVEC… [GRATUIT] Jean-Jacques KANTOROW, chef d’orchestre
© Copyright 2024 ExpyDoc