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The Lion of Juda
L’intégralité des Décrets présidentiels dans cette édition
SANTÉ
olitique / olitics
Lundi, 18 Août 2014 - N°174
Politique /Politics
Monday 18 th August, 2014 - N°174
LUTTE CONTRE BOKO HARAM ET LES COUPEURS DE ROUTE
C
omme cela n’a échappé
à plusieurs observateurs, le Président Paul
Biya a signé, pour la
première fois de l’extérieur, des
textes réorganisant de fond en
comble notre armée. En effet,
pour répondre aux défis sécuritaires de l’heure qui imposent
efficacité et célérité dans la
guerre engagée contre la secte
islamiste Boko Haram, Paul
Biya a décidé de doter le
Cameroun notre pays des textes
qui ouvrent une nouvelle perspective.
Ainsi, l’ancienne 3e Région militaire basée à Garoua et jugée
trop vaste et donc offrant peu de
possibilité opérationnelle, a
éclaté en deux, donnant naissance à une 4 e Région militaire
basée à Maroua. La 3e Région
militaire couvre ainsi la Région
de l’Adamaoua et celle du Nord,
excepté le département du
Mayo-Louti, tandis que la 4 e
Région militaire couvre la
Région de l’Extrême-Nord et le
département du Mayo-Louti.
Dans la même foulée, une Région
de gendarmerie est créée à
Maroua. De même, la 32e Brigade
d’Infanterie Motorisée disparaît
au profit de la 41e Brigade
d’Infanterie qui siègerait elle, et
c’est une particularité pleine de
signification, à Kousseri.
Enfin, dans cette logique d’efficacité, ce qu’on connaissait
autrefois sous le nom de Secteur
Militaire Terrestre, change d’appellation et devient tout simplement des Secteurs Militaires. On
comprend alors qu’il ‘agit désormais de mutualiser les moyens,
le matériel et les hommes.
Ces actes pris de l’extérieur, sont
une autre preuve s’il en était
encore besoin que la lutte contre
Boko Haram occupe une place
prépondérante dans l’esprit présidentiel. Et comme il aime à le
dire lui-même, le terrorisme n’a
pas de frontière et les distances
ne sont pas des handicaps pour
lui. C’est une autre démonstration que le Président de la
République vient de faire. Car
sur ce front là, et comme le disait
un observateur averti de la scène
politique
camerounaise,
le
Président ne baisse pas la garde,
au contraire, il surveille la
menace comme on surveillerait
du lait sur le feu. Puisqu’au
moindre faux pas, les effets
seront incommensurables. Ces
textes sont tout aussi bien la
preuve de la détermination présidentielle à tout mettre en
œuvre pour vaincre ce terrorisme qui sème la peur, le sang et
islamiste armé algérien (GIA)
devenir AQMI (Al-Qaïda au
Maghreb Islamique), avec certes
l’aval de Ben Laden, pour mieux
négocier
les
rançons. Au
Cameroun, la situation n’est pas
loin de là. En effet, depuis la
venue de Boko Haram et comme
par enchantement, les coupeurs
de route ont disparu. Où sont-ils
passés ? Question à 1F.
Certainement ils sont devenus
des Boko Haram. Car tous les
témoignages sont concordants,
le deuil dans les familles à
l’Extrême-Nord du Cameroun.
Pour autant que cette lutte
contre Boko Haram et surtout
contre les coupeurs de route
dans l’Extrême-Nord n’a pas fait
perdre du sommeil au Chef de
l’Etat. Il continue d’honorer ses
engagements à l’international
réduisant cette guerre contre un
ennemi invisible à sa juste proportion. Car, faut-il ameuter
toute la République pour ces
coupeurs de route et autres bandits de grand chemin qui ont qui
acheté la franchise « Boko
Haram » qui se vend mieux à
l’international et dont les rançons se négocient à coup de milliards de Fcfa contre autrefois
quelques millions et même parfois quelques centaines de mille
de Fcfa ? Nous disons non ! Dans
l’histoire récente de notre continent, nous avons vu le Groupe
ils connaissent nommément les
gens qu’ils enlèvent, ils s’expriment en français dans leur majorité, connaissent parfaitement les
lieux qu’ils attaquent, ne revendiquent jamais officiellement
leurs enlèvements et ne sous-tendent leurs actes par aucune idéologie politique sinon par l’appât
du gain. Car pour celui qui
connaît la région, l’extrémisme n’a
aucune chance de prospérer. Par
contre, une réponse économique
doit être apportée face à la pauvreté ambiante de la zone. Et les
45 milliards décidés par le Chef de
l’Etat vont dans le bon sens.
En clair, et comme à son habitude, le Président prend de la
hauteur, mais garde les pieds sur
terre. Car là où la secte islamiste
Boko H aram et ses adeptes
sèment le chaos et la désola tion, Paul Biya rassure tou jours et apporte de l’espoir.
D’où la déclaration du 03 août
dernier annonçant un renfor cement adéquat de la riposte
contre Boko Haram. A travers
ces derniers textes, le Chef de
l’Etat réaffirme depuis Paris, et de
manière spectaculaire, sa ferme
volonté d’en découdre avec Boko
Haram et ses affidés.
Sur le plan international, et cela
n’a d’ailleurs échappé à per sonne, la seule audience officielle accordée en France a été
réservée à Jean-Yves Le Drian,
Ministre français de la Défense.
Ce spécialiste des questions militaires et qui a coordonné la
rédaction d'un nouveau Livre
blanc de la défense et de la sécurité nationale en France est
devenu par la force des choses,
un fin limier dans la connaissance parfaite des agissements
des groupes terroristes isla mistes dans le monde, en
Afrique et particulièrement en
Afrique centrale. C’est donc un
interlocuteur de poids que le
Président de la République a reçu
en audience. Certes rien n’a filtré
de leur entretien, mais tous les
observateurs s’accordent à dire
que les questions de sécurité ont
occupé une place de choix dans
cette rencontre.L’on se souvient
que le Président Paul BIYA avait
déjà reçu en audience, le 6 décembre 2013 à Paris, le Ministre JeanYves Le Drian, en marge du
Sommet de l’Elysée pour la Paix
et la Sécurité en Afrique.
Autre dernière remarque faite
par les observateurs avertis, le
Chef de l’Etat camerounais a fait
à travers ces nouveaux textes le
pari de la jeunesse en promouvant majoritairement les jeunes
Officiers supérieurs de nos
forces de défense. A eux de se
montrer à la hauteur de la tâche
que tous les Camerounais attendent d’eux et en particulier le
Chef Suprême des Forces
Armées. Car aux âmes bien nées,
la valeur n’attend point le nombre des années. Comme on dit
chez les mariniers, « Bon vent ! »
Hamadou Bouba
Politique /Politics
Décret portant modification du décret N°
2001/180 du 25 juillet
2001, portant réorganisation du commandement militaire territorial
Leprésident de la république décrète :
Les dispositions des articles
1er, 3, 10, 25, 26 et 28 du
décret N° 2001/180 du 25
juillet 2001, portant réorganisation du commandement militaire territorial
sont modifiés ainsi qu'il
suit:
Chapitre 1er : Généralités,
Article 1er (nouveau) :
1°) Sur le plan militaire, le
territoire national est divisé
en quatre régions militaires
interarmées, quatre régions
de gendarmerie.
2°)A chaque région militaire interarmées, correspond une région de gendarmerie.
3°) L'organisation et le fonctionnement des régions de
gendarmerie font l'objet des
textes particuliers.
4°) Un arrêté du ministre
chargé de la défense fixe en
temps que de besoin, les
modalités de coordination
de services de garnison.
Chapitre 2 : des régions
militaires interarmées
Article 3 (nouveau) : Les
ressorts territoriaux et les
postes de commandement
des régions militaires interarmées sont fixés ainsi qu'il
suit :
1°)1ère région militaire
interarmées, ressort territorial : région du Centre,
région de l'Est, région du
Sud, poste de commandement Yaoundé.
2ème région militaire interarmées, ressort territorial :
région du littoral, région du
Sud-ouest,
région
de
l'ouest, région du Nordouest, poste de commandement Douala.
3ème région militaire interarmées, ressort territorial :
région de l'Adamaoua,
région du Nord, hormis le
département du Mayo
Louti, poste de commandement Garoua.
4ème région militaire interarmées, ressort territorial :
région de l'Extrême-nord,
département du Mayo
Louti dans la région du
Nord, poste de commande-
ment Maroua.
2°) Toutefois, le président de
la république peut par décret
modifier en temps que de
besoin le ressort territorial
d'une région militaire interarmées, il peut également par
décret modifier l'implantation du poste de commandement d'une région militaire
interarmées.
Article 10 (nouveau) : sont
directement rattachés au
commandant de la région
militaire interarmées :
-Lesecrétariat particulier,
-Lebureau des relations
publiques,
-L'antenne de la sécurité
militaire,
-Lebureau judiciaire et
finance,
-Lebureau du sport et des
activités culturelles,
-Lebureau de la communication,
-Le service social,
-Lacellule des transmissions.
2°)Sont fixés par des
textes particuliers, l'organisation et le fonctionnement de la cellule des
transmissions de l'informatique et de la télé
informatique.
Chapitre 3 (nouveau) : des
secteurs militaires
Article 25 (nouveau) :
1°) Les secteurs militaires
constituent des subdivisions de la région militaire
interarmées.
2°) Chaque secteur militaire
couvre le ressort territorial
d'une région administrative.
Article 26 (nouveau) :
1°) Les ressorts territoriaux
et les postes de commandement des secteurs militaires
sont fixés ainsi qu'il suit :
1ère région militaire interarmées Yaoundé,
1ersecteur militaire (SM1),
ressort territorial région du
centre, poste de commandement Yaoundé.
7ème secteur militaire
(SM7), ressort territorial
région du Sud, poste de
commandement Ebolowa.
8ème secteur militaire interarmées Bertoua,
8ème secteur militaire
(SM8), ressort territorial
région de l'Est, poste de
commandement Bertoua.
2ème secteur militaire interarmées Douala,
2ème secteur militaire
(SM2), ressort territorial
Lundi, 18 Août 2014 - N°174
région du Littoral, poste de
commandement Douala.
6ème secteur militaire
(SM6), ressort territorial
région du Nord-ouest,
poste de commandement
Bamenda.
9ème secteur militaire
(SM9), ressort territorial
région de l'ouest, poste de
c o m m a n d e m e n t
Bafoussam.
10ème secteur militaire,
(SM10) ressort territorial
région du Sud-ouest, poste
de commandement Buéa.
3ème région militaire interarmées (SM3) ressort territorial région du Nord, poste
de commandement Garoua.
5ème secteur militaire
(SM5), ressort territorial
région de l'Adamaoua,
poste de commandement
Ngaoundéré.
4ème région militaire interarmées Maroua (SM4), ressort territorial région de
l'Extrême-nord, poste de
commandement Maroua.
2°) Toutefois, le président
de la république peut par
décret modifier en temps
que de besoin le ressort territorial d'un secteur militaire, il peut également par
décret modifier l'implantation du poste de commandement d'un secteur militaire.
Article 28 (nouveau) :
1°) Le commandant d'un
secteur militaire est chargé :
-Dela discipline générale
des personnels militaires et
civils du secteur,
-De l'organisation matérielle des opérations de
recrutement des personnels
et en liaison avec la légion
de gendarmerie, du suivi
de la mobilisation des
réserves,
-Durecueil, de la centralisation et de la diffusion des
renseignements militaires
et des renseignements de
défense.
2°) Le commandant d'un
secteur militaire par délégation du commandant de la
région militaire interarmées, assure le contrôle, la
surveillance et la protection
des organismes, des établissements, des ateliers des
magasins, des dépôts et des
infrastructures militaires
ministériels communs ou
spécialisés implantés dans
le secteur est placé sous sa
responsabilité.
Le reste sans changement.
Article 2 : Le ministre délégué à la présidence chargé
de la Défense est chargé de
l’application du présent
décret qui sera enregistré,
puis publié au journal officiel en français et en
anglais.
Fait à Yaoundé, le 14
août 2014
Le Président de la
République,
(é) Paul Biya
Décret portant modification du décret N°
2001/ 181 du 25 juillet
2001, portant organisation de la gendarmerie
nationale
Le président de la république, décrète :
Article 1er : les dispositions
des articles 5, 56, 59 et 72 du
décret N° 2001/180 du 25
juillet 2001, portant réorganisation du commandement militaire territorial
sont modifiées ainsi qu'il
suit :
Titre 2 : de l'organisation de
la gendarmerie nationale
Article 5 (nouveau) : placé
sous l'autorité du secrétaire
d'Etat auprès du ministre
de la défense chargé de la
gendarmerie nationale, la
gendarmerie
nationale
comprend : les services centraux, les commandements
territoriaux, les commandements et formations spécialisées.
Chapitre 3 : des commandements territoriaux
Section 1 : généralités
Article 56 (nouveau) : sur le
plan territorial, la gendarmerie nationale est organisée en quatre commandements territoriaux, dénommés régions de gendarmerie, chaque région de gendarmerie a le même ressort
territorial que la région
militaire interarmées correspondante.
Article 59 (nouveau) :
1°) Les ressorts territoriaux et
les postes de commandement
de la région de gendarmerie
sont fixés ainsi qu'il suit :
1ère région de gendarmerie
(RG1), ressort territorial
région du centre, région de
l'Est, région du Sud, poste
de
commandement
Yaoundé.
2ème région de gendarme-
rie (RG2), ressort territorial, région du
littoral, région du Sud-ouest, région
de l'Ouest, région du Nord-ouest,
poste de commandement Douala.
3ème région de gendarmerie (RG3),
ressort
territorial,
région
de
l'Adamaoua, région du Nord, hormis
le département du Mayo Louti, poste
de commandement Garoua.
4ème région de gendarmerie (RG4),
ressort territorial région de l'Extrêmenord, département du Mayo Louti,
poste de commandement Maroua.
2°) Toutefois, le président de la république peut par décret modifier en
temps que de besoin par décret, le ressort territorial d'une région de gendarmerie, il peut également par décret, en
modifier l'implantation du poste de
commandement.
Sous-section 2: de la légion de gendarmerie
Article 72 (nouveau) :
1°) Les ressorts territoriaux et les postes de
commandement des légions de gendarmerie sont fixés ainsi qu'il suit:
1ère légion de gendarmerie : 1ère région
de gendarmerie Yaoundé,
Légionde gendarmerie du centre, ressort
territorial région du centre, poste de commandement Yaoundé.
Légion de gendarmerie du Sud, ressort
territorial région du Sud, poste de commandement Ebolowa.
Légion de gendarmerie de l'Est, ressort
territorial, région de l'Est, poste de commandement Bertoua.
2ème région de gendarmerie Douala,
Légionde gendarmerie du littoral, ressort
territorial région du littoral, poste de commandement Douala.
Légion de gendarmerie du Nord-ouest,
ressort territorial région du Nord-ouest,
poste de commandement Bamenda.
Légion de gendarmerie de l'ouest, ressort
territorial région de l'ouest, poste de commandement Bafoussam.
Légion de gendarmerie du Sud-ouest, ressort territorial région du Sud-ouest, poste
de commandement Buéa.
3ème région de gendarmerie Garoua,
Légionde gendarmerie du Nord, ressort
territorial région du Nord, poste de commandement Garoua.
Légion de gendarmerie de l'Adamaoua,
ressort territorial région de l'Adamaoua,
poste de commandement Ngaoundéré.
4ème région militaire interarmées,
Maroua.
Légion de gendarmerie de l'Extrêmenord, ressort territorial, région de
l'Extrême-nord, poste de commandement
Maroua.
Toutefois, le président de la république
peut par décret modifier en temps que de
besoin par décret, le ressort territorial
d'une région de gendarmerie, il peut également par décret, en modifier l'implantation du poste de commandement.
Le reste sans changement.
Article 2 : Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense est chargé de
l’application du présent décret qui sera
enregistré, puis publié au journal officiel
en français et en anglais.
Fait à Yaoundé, le 14 août 2014
Le Président de la République,
(é) Paul Biya
Politique /Politics
Monday 18 th August, 2014 - N°174
Décret N° 2014/310 du 14
août 2014
Le président de la République
décrète :
Article 1er : Sont, pour compter de
la date de signature du présent
décret, nommés aux postes ci-après
au ministère de la Défense :
Commandements territoriaux
Régions militaires interarmées
Troisième région militaire interarmées
Commandant par intérim
Colonel Ndjonkep Meyomhy
Fréderic
Quatrième région militaire interarmées
Décret N° 2014/311 du 14
août 2014
Le président de la République
décrète :
Article 1er : est, pour compter de la
date de signature du présent décret,
nommé au poste ci-après au ministère de la Défense :
Gendarmerie nationale
Commandements territoriaux
Quatrième région de gendarmerie
Commandant
Colonel SouleymanouMassakano
Article 2 : L’intéressé aura droit aux
Décret N° 2014/313 du 14
août 2014
Le président de la République
décrète :
Article 1er : sont, pour compter de
la date de signature du présent
décret, nommés aux postes ci-après
au ministère de la Défense :
Commandements territoriaux
Régions militaires interarmées
31ème Brigade d’infanterie motorisée
Commandant
Colonel Kuitche Roger
Article 2 : L’ intéressé a droit aux
Arrêté N° 852/CAB/PR du 14
août 2014
Le président de la République
décrète :
Article 1er : Le personnel officier
dont le nom suit est, pour compter
de la date de signature du présent
arrêté, nommé au poste ci-après au
ministère de la Défense :
Commandements territoriaux
Région militaire interarmées N°3
Armée de terre
Secteurs militaires terrestres
Secteurs militaires terrestres N°3
Commandant en second
Commandant par intérim
Colonel Kodji Jacob
Article 2 : Les intéressés auront
droit aux avantages de toute nature
prévus par la réglementation en
vigueur.
Article 3 : Le ministre délégué à la
présidence chargé de la Défense et
le ministre des Finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne,
de l’application du présent décret
qui sera enregistré, puis publié suivant la procédure d’urgence puis
inséré au journal officiel en français
et en anglais.
Fait Yaoundé, le 14 août 2014
Le président de la République,
(é) Paul Biya
avantages de toute nature prévus
par la réglementation en vigueur.
Article 3 : Le ministre délégué à la
présidence chargé de la Défense et
le ministre des Finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne,
de l’application du présent décret
qui sera enregistré, puis publié suivant la procédure d’urgence puis
inséré au journal officiel en français
et en anglais.
Fait Yaoundé, le 14 août 2014
Le président de la République,
(é) Paul Biya
avantages de toute nature prévus
par la réglementation en vigueur.
Article 3 : Le ministre délégué à la
présidence chargé de la Défense et
le ministre des Finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne,
de l’application du présent décret
qui sera enregistré, puis publié suivant la procédure d’urgence puis
inséré au journal officiel en français
et en anglais.
Fait Yaoundé, le 14 août 2014
Le président de la République,
(é) Paul Biya
Colonel Komo Georges
Article 2 : L’intéressé aura droit aux
avantages de toute nature prévus
par la réglementation en vigueur.
Article 3 : Le ministre délégué à la
présidence chargé de la Défense et
le ministre des Finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne,
de l’exécution du présent arrêté qui
sera enregistré, puis publié suivant
la procédure d’urgence puis inséré
au journal officiel en français et en
anglais.
Fait Yaoundé, le 14 août 2014
Le président de la République,
(é) Paul Biya
Décret n°2014/314 du 14
août 2014
Le président de la République,
décrète :
Article 1er : Les personnels officiers dont les noms suivent sont,
pour compter de la date de signature du présent décret, nommés
aux postes ci-après au ministère
de la Défense :
I-Administration centrale
A-Structure placée sous l’autorité
directe du Ministre Délégué à la
Présidence Chargé de la Défense
Inspection Générale des armées
Inspecteur
Adjoint chargé des opérations
Colonel Tsilla Barthélémy, cumulativement avec ses fonctions de commandant de la Base aérienne 301
Adjoint chargé des forces terrestres
Colonel Simo Romain
Etat major
Chef d’Etat Major
Colonel Koue Emmanuel
D-Région militaire interarmées N°4
Adjoint chargé des opérations
Colonel Agha Robinson Ndong
Adjoint chargé des forces terrestres
Colonel Mbendou Ernest
Adjoint chargé des forces aériennes
Colonel Etoundi Nsoe Raymond
Colonel Djella Yaoundje Parfait
Conseiller Technique
Adjoint chargé des forces navales
Colonel Haman Djam Dadji
Capitaine de vaisseau Omballa Minso
B-Etats Majors Centraux
1-Etat Major des armées
Etat Major
Chef d’Etat Major
Services et organismes directement rattachés au Chef d’EtatMajor des armées
Colonel Tiga Colbert
Commandement des opérations
militaires
Commandant
Colonel Bindepbe Daniel
Colonel
Gabriel
Metogo
Atangana
Commandement de l’école et centres d’instruction interarmées
Direction des examens et concours
Directeur
Colonel Embiid Thomas
Services rattachés au MajorGénéral de l’Etat-Major des
Armées
Sous-Chef « Etudes Générales et
Relations Internationales »
Division Afrique
Chef de Division
Lieutenant Colonel Mabally
Christian Jolly Nguiamba
Division reste du monde
Chef de Division
Lieutenant
Abraham
Colonel
Onguene
II-Commandements territoriaux
A-Région militaire interarmées N°1
Etat Major
Premier Bureau
Chef de Bureau
Colonel Sumbu Biyo’o
B-Région militaire interarmées n°2
Adjoint chargé des Forces
Terrestres
Colonel Nji Formukong Félix
C-Région Militaire interarmées N°3
Premier bureau
Chef de bureau
Troisième bureau
Chef de bureau
Colonel Kenmegne Léandre
Armée de terre
Brigardes d’infanterie motorisée
41ème brigarde d’infanterie motorisée
Commandant en Second
Colonel Mpwandina Emmanuel Abel
Etat Major
Chef d’etat major
Lieutenant Colonel Kankeu Jean
Paul
Article 2 : Les intéressés auront
droit aux avantages de toute
nature prévus par le réglementation en vigueur.
Article 3 : Le ministre délégué à la
présidence chargé de la défense et
le ministre des Finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne,
de l’application du présent décret
qui sera enregistré, puis publié au
journal officiel en français et en
anglais.
Fait Yaoundé, le 14 août 2014
Le président de la République,
(é) Paul Biya
Actualités /News
Lundi, 18 Août 2014 - N°174
SOUVERAINETÉ TERRITORIALE
1
4 août 2013 - 14 août 2014.
Cela fait effectivement un
an. Cet intervalle de temps
marque la souveraineté
totale du Cameroun sur la
presqu’île de Bakassi. Ceci, à l’issue de la période transitoire de
cinq ans fixée par l’accord de
Greentree du 12 juin 2006. Une
étape qui intervient après le transfert d’autorité sur la presqu’île survenu le 14 août 2008 au cours
d’une cérémonie qui avait eu lieu
dans la localité de Calabar, capitale
de l’Etat de Cross River au Nigeria
voisin. Depuis lors, et comme l’a
indiqué Mme le Conseiller spécial
du Premier ministre et par ailleurs
présidente du Comité de coordination et de suivi des projets prioritaires dans la péninsule de Bakassi,
Bertha DOH, les pouvoirs publics
n’ont cessé de s’investir et d’investir pour faire de cette zone un lieu
habitable. A ce jour, et qu’il
s’agisse des localités d’Idabato,
Isangele,
Kombo
Abedimo,
Ngosso et autres, des centres de
santé, des écoles, des brigades de
gendarmerie, des commissariats
de sécurité publique, et les autres
services administratifs n’ont cessé
de voir le jour. Le Cameroun met
tout en œuvre pour asseoir son
autorité sur la péninsule. Ces
investissements de l’Etat se sont
faits avec l’appui des partenaires
au développement, notamment la
Coopération française, l’Union
Européenne (UE) et l’Organisation
des
Nations-Unies
pour
l’Education, la Science et la Culture
(UNESCO). La construction des
services administratifs va de pair
avec celle des voies de communication, outils indispensables pour
accéder dans la zone. De nombreux départements ministériels
sont impliqués pour faire de la
presqu’île de Bakassi, une zone où
les Camerounais de tous les bords,
pourront vivre. Les projets mis en
place par l’Etat du Cameroun
visent donc à faire de la péninsule,
un pôle de développement à l’instar du projet de « poisson fumé de
Bakassi », que conduit l’Etat à travers le Comité de coordination et
de suivi des projets prioritaires ;
projet qui devrait être de ceux qui
feront connaître la péninsule dans
les autres parties du territoire
national.
B.M.W.
SÉCURITÉ ET SÛRETÉ NATIONALES
L
e Cameroun, comme l’ensemble des pays développés
dignes de ce groupe de mots,
s’arrime désormais au système de
vidéo surveillance. Des démonstrations concernant ce nouveau dispositif sécuritaire, ont été mises en
évidence, le 07 août dernier en fin
de matinée, à la Délégation
Générale à la Sûreté Nationale
(DGSN), sise à Yaoundé, sous les
yeux attentifs du Secrétaire général
à la Présidence de la République,
Ferdinand NGOH NGOH, des
nombreux membres du gouvernement, du DGSN, Martin MBARGA
NGUELE et de l’Ambassadeur de
Chine au Cameroun, WO RUIDI.
Ces derniers assistaient ainsi en
direct, à la mise à l’essai du système
de vidéo-surveillance intelligent
déployé par la police camerounaise. Dans un environnement
sécuritaire en pleine mutation, et
dont les principaux maux, pour le
Cameroun sont : la recrudescence
de la délinquance juvénile, la montée en puissance des nouvelles
formes de criminalité, l’afflux des
réfugiés et ses corollaires à nos
frontières, la guerre ouverte contre
la secte Boko Haram, « Il s’est avéré
impérieux pour notre pays de s’ar-
rimer aux méthodes de prévention
et de lutte contre ces nouvelles
formes de criminalité et de terrorisme en améliorant au quotidien
nos capacités opérationnelles pour
des résultats plus efficaces » a
relevé le DGSN, Martin MBARGA
NGUELE. D’où la décision des
autorités camerounaises d’installer
le dispositif qui est dans sa phasepilote en vue de la collecte des données visuelles en temps réel, en vue
d’une prise de décision adéquate.
Pour cette première expérimentation du 07 août dernier, ce sont
environ 70 caméras de quatre types
(dont certaines ont une portée de
cinq kilomètres), qui ont été installées à travers les localités-pilotes du
projet pour la fourniture d’images
qui peuvent être utilisées de façon
active ou passive. Pour ce dernier
cas, le chef de la division des transmissions
à
la
DGSN,
le
Commissaire principal Christian
NDOUA ZIE a permis à Ferdinand
NGOH NGOH et à sa suite, de suivre le processus de récupération
d’une moto volée par des malfrats
dans la ville de Yaoundé et l’interpellation des auteurs de cet acte. Le
système de vidéo-surveillance,
technologie de 4e génération, installée avec l’appui d’une Entreprise
chinoise
et
la
Cameroon
Telecommunications (CAMTEL),
intègre les deux principales métropoles camerounaises (Douala et
Yaoundé), les villes de Kyé-Osi,
Kousséri, Waza et Garoua-Boulaï.
L’ambition des autorités camerounaises étant de connecter tout le
pays à cette technologie qui, de
l’avis du DGSN, devrait à la fois
permettre d’accroître les capacités
opérationnelles de nos forces de
défense et de sécurité, et renforcer
le dispositif en place.
J-C.O.O.
Actualités /News
Monday 18 th August, 2014 - N°174
T
he ululations, singing, dancing
and merrymaking that gripped
Azam Hotel on Friday August 15,
2014 were enormous and justified. It was Assumption Day; the day
Catholic faithful believe the Blessed Mary
the mother of our Saviour Jesus Christ was
lifted to heaven body and soul by his son
Jesus Christ. The singing and dancing on
August 15, 2014 at Azam Hotel was not in
the celebration of Assumption Day but
meritocracy by the Chronicle Newspaper
which was celebrating its 400 edition in 16
years of consistent journalistic excellence
that coincided with its Pioneer Trailblazer
Awards. And just as the Biblical saying
that many are called and few are chosen,
the Chronicle Trailblazer Awards was an
event to highlight and reward with trophies and certificates some selfless
Cameroonians who through their actions
and interventions have contributed to
nation building and the advancement of
society. People came from far and wide to
participate as laureates or special invitees
or just as well-wishers or curious onlookers who wanted to be eye witnesses of
those that were singled out for honours.
Amongst the highbrow laureates were
Barrister Akere Muna, former Bar Council
President, President of the Pan African
Lawyers Union and Vice President of
Transparency International, H.E Atanga
Nji Paul, Minister of Special Duties at the
Presidency of the Republic, Permanent
Secretary of the National Security Council
who is also Section President, CPDM
Mezam I, Ntumfor
Nico
Halle,
International Peace Crusader and legal
icon, Madame Regina Mundi, CPDM
Politburo member and many others.
Prominent amongst those who received
Chronicle accolades on August 15, 2014
were Senators Paul Maounde and Djoel
Nguiebe, both of the Social Democratic
Front, SDF, from the Adamawa Region,
precisely
the
Constituencies
of
Mbere and Vina. The
two Senators travelled all the way from
the Adamawa Region
were to Bamenda,
North West Region
accompanied by their
spouses,
their
Director of Cabinet,
Pierre Yene, Notable
of Dja and Lobo
Division, who is a
World Bank Expert
on
Sustainable
Development,
Initiator of the trilogy
model, MTD2, for
Rural Development,
Director of CRD/DDP-PAMMED and his
Assistant Ousmanou Tanlaka Edouard,
who is a Technical Cadre in Participative
Decentralized Development.
Senators Paul Mauonde and Djoel
Nguiebe received Chronicle’s Most
Proactive Politician Awards. If the two
Senators, Paul Maounde and Djoel
Nguiebe were singled out by Chronicle
Newspaper, it was because they have
within a short period implanted the ideals
of President Paul Biya in line with Vision
2035 for an emergent Cameroon nation.
Also Senators Paul Maounde and Djoel
Nguiebe have relied on President Paul
Biya’s enunciation in his book Communal
Liberalism which on page 67 states that,
“The rural world must be organized in village communities capable of enjoying economic autonomy and minimal industrialization.” Senators Paul Maounde and Djoel
Nguiebe drawing inspiration from this
decided to set up a dynamic to encourage
local and participative development in line
with the decentralization drive in
Cameroon. They have formed a synergy
that aims at propelling local development
in Mbere and Vina Divisions through the
creation of Mbere Vision 2035 and Vina
Vision 2035 in partnership with the projects, ECOLSA-MERE/VINA-PEFER-SIPS.
The two Senators with the Technical
Assistance of Pierre Yene, an Expert in
Decentralized local development intent to
transform the councils in the two divisions
into veritable pools of development. It s for
this reason that they intent to reorganize
the villages into successful family businesses through the change of mentality
and thus eradicate poverty. In order to
succeed in this the Mbere/Vina Vision
2035 aims at diversification and increasing
agricultural productivity, the development
of social habitats, the provision of potable
water, energy and a minimum social security for the rural masses, especially those
who cultivate the soil. This is in line with
President Paul Biya’s vision of making
agriculture the catalysts for economic
development. For these reasons, Senators
Paul Maounder and Djoel Nguiebe have
been working with the local councils, with
Dir and Mbe as focal points of their
actions. They intend to extend to the other
councils like Djohog, Ngang-Ha and
Ngaoui. Actually, in the focal points a
dynamic has already been put in place
through the resolutions of the council deliberations.
It is worthy to note that through their
proactive politics, Senators Paul Maounde
and Djoel Nguiebe have signed numerous
conventions with different partners of
rural and local development. Equally, they
have made several contacts with the
Diaspora; especially with Turkey were
they intent to twin the councils of Turkey
with those of Vina and Mbere Divisions in
order to reap more development. One of
the partnerships with IRAD and MINADER yielded fruits as they distributed 2
tonnes of maize planting seeds in the Dir
municipality. Their actions as purveyors of
local decentralized development has given
credit to the young Senate of Cameroon
that has come to concretized the Advanced
Democracy preached by President Paul
Biya. What attracted most people at the
Chronicle Awards was the compendium of
activities published in a 560 pages book by
the Senators Paul Maounde and Djoel
Nguiebe under the guidance of Pierre
Yene. Those who saw the book, doffed
their hearts to the two Senators who have
been in the Senate for just over a year and
have been able to do so much in so less a
time frame. Most observers were of the
opinion that such a publication should be
presented –publicly and recommended to
all ministerial departments and administration as an example of what participative
and transparent development is supposed
to be. Many wished the two Senators well
in their daunting mission and hoped that
they will do more in 5 years to spur the
economic development of the Adamawa
Region.
Che Lucson
Actualités /News
Lundi, 18 Août 2014 - N°174
EIFORCES
L
’Ecole Internationale des
Forces
de
Sécurité
(EIFORCES), vient de
livrer sa troisième cuvée
de diplômés d’état-major des
forces de sécurité. La cérémonie y
relative s’est tenue le 12 août dernier à Yaoundé, sur la présidence
du Secrétaire d’Etat à la Défense
(SED), chargé de la Gendarmerie
Nationale, Jean-Baptiste BOKAM.
Au cours des vingt dernières
semaines, ces officiers de gendarmerie et hauts fonctionnaires de
police de 13 pays d’Afrique noire
francophone, ont suivi un ensemble d’enseignements théoriques et
pratiques. Ils se sont singulièrement formés à comprendre l’environnement d’un état-major, à
organiser une communication
opérationnelle ou encore à connaître de manière globale les enjeux
de sécurité actuels. Ce qui leur
permettra d’être des cadres aptes
à servir des opérations de soutien
à la paix ainsi qu’à la sécurité intérieure. Le commissaire division-
naire de police Patrice NDOUM
NDONGO, Directeur général
adjoint de l’EIFORCES, a souligné
au moment de remettre à leurs
pays respectifs ses derniers pensionnaires, que l’actualité démontre à suffisance combien le type de
compétences qu’ils ont acquises
est recherché. Les menaces nouvelles à la paix, comme les
attaques terroristes, justifient largement
la
création
de
l’EIFORCES, a observé à sa suite le
SED. Une mutation sécuritaire
face à laquelle la Communauté
Economique des Etats de l’Afrique
Centrale (CEMAC), a souhaité que
l’EIFORCES offre davantage de
places à la formation d’auditeurs
civils et se consacre plus encore à
la recherche fondamentale de
solutions pour maintenir la paix.
Cette cérémonie de sortie s’est
tenue sans occulter la disparition
précoce du Général de Brigade,
MOHAMADOU HAMADICKO,
par ailleurs Directeur général de
l’EIFORCES jusqu’au moment de
sa disparition. Pour rendre hommage au pionnier de la formation
de cet établissement d’enseignement militaire supérieur, l’assistance par deux fois, s’est levée. Le
souvenir indélébile, triste mais
satisfait du Général de Brigade
MOHAMADOU HAMADICKO,
Directeur général de l’Ecole disparu il y a deux semaines, a marqué la sortie de cette cuvée de 24
diplômés venant de 13 pays africains.
J-C.O.O.
MÉDIAS / PRESSE ÉCRITE
R
éfléchir ensemble sur les
problèmes liés à la
Presse écrite. Mieux
encore, évoluer dans la
même direction. C’est ce à quoi
renvoi la première rencontre entre
l’Organe
régulateur
de
la
Communication au Cameroun, le
Conseil
National
de
la
Communication (CNC) pour ne
pas le nommer, et l’ensemble des
éditeurs de presse. Réunies à
Bastos le 11 août dernier au siège
du CNC, les deux parties étaient
respectivement
représentées
d’une part, par le vice-président
du CNC, Peter ESSOKA et d’autre
part, par le président de la
Fédération des Editeurs de Presse
du Cameroun (FEDIPRESSE),
HAMAN MANA. Ce n’est pas
chaque jour que des rencontres de
ce genre se produisent car, dans
un contexte marqué par des sanctions du CNC à l’endroit de certains médias, notamment certains
tabloïdes de la place, il était impérieux de « mettre les points sur les
i » sur des questions fondamentales ; ceci, entre les deux parties.
Au cours de ce premier face à face,
la question de la responsabilité
sociale des journalistes a été soulevée au regard des cas d’égarements (diffamation, injure, propagation de fausses nouvelles…),
régulièrement constatés. Le CNC
a saisi l’occasion pour inviter les
Journalistes à se ressaisir afin que
la liberté d’expression ne piétine
pas d’autres libertés. Les éditeurs
de presse ont posé sur la table le
problème de la distribution des
journaux.
Souhaitant
que
l’Instance de régulation y accorde
aussi une attention particulière, de
peur de ne plus rien avoir à réguler. Si jamais les médias étaient
emportés par les conditions économiques extrêmement difficiles
dans lesquelles ils survivent. Au
terme de la rencontre organisée le
11 août dernier par le vice-président du CNC, c’est le visage
détendu et le sourire aux lèvres,
que les membres des deux parties
sont sortis d’un huis clos de plusieurs heures. « Nous pensons que
c’était une réunion pour briser
cette glace que tout le monde
connaît. Au début, le CNC s’est
illustré par l’interdiction et la suspension de certains de nos
confrères. Nous lui avons
demandé un certain nombre de
choses. Donc, il existait toujours
cette glace-là entre nous. Et nous
pensons que le fait qu’il nous
invite formellement pour venir
discuter, est une manière de souhaiter que cette glace soit brisée et
elle l’a été », a assuré le président
de la FEDIPRESSE. C’est justement ce que recherchait Peter
ESSOKA. Il explique qu’il a tendu
la main aux éditeurs de presse
parce qu’il voudrait que les deux
parties se retrouvent plus souvent,
pour échanger. Et surtout parce
que d’aucuns considéraient le
CNC comme l’ennemi des médias,
de la Communication. « Non », a
répliqué le vice-président du
CNC. « Nous sommes un régulateur. Notre rôle n’est pas de punir
mais de mettre en place un système qui va aider au développement de nos médias », a-t-il expliqué. Et d’ajouter : « Dans tout jeu,
il y a un arbitre. Il y a des règles et
lorsqu’elles ne sont pas respectées,
le contrevenant peut être sanctionné. Mais ce n’est pas l’objectif
premier d’une Instance de régulation ». Ce dernier souhaiterait un
échange régulier avec les éditeurs
de presse avant d’arriver aux
sanctions. Cette rencontre, la première du genre, ne sera donc certainement pas la dernière. Car
d’après Peter ESSOKA, le CNC et
les éditeurs de presse, se retrouveront désormais tous les trois mois.
J-C.O.O.
Actualités /News
Monday 18 th August, 2014 - N°174
T
he Bafut Junior Football
Tournament has come
to an end with players
of all participating
teams going home with a tree
each so as to make Bafut Sub
division a green environment.
The month-long football tournament ended on August 16,
2014 with the final played bet ween Nchum FC and Veteran
FC, both of Bafut sub division.
The match ended on a three
goals to one score, in favour of
Nchum FC. By half time, the
Nchum boys from Lower Bafut
who were dressed in green Tshirts were already two goals
up. Their opponents, Veteran
FC who were dressed in blue,
reduced the tally by one goal, at
resumption of the second half
of the game. However, Nchum
FC proved their supremacy
when they scored the third goal
midway into the second half of
the game. The scores remained
at three goals to one till the end
of the ninety minutes game.
It should be noted that the over
2000 man crowd watched spectacular play styles as demons trated by both teams. Some
football observers said the type
of football demonstrated by
both teams can rival any team
anywhere, be it in Bamenda,
Douala or Yaounde.
Speaking at the end of the
match, at the Bafut Municipal
Stadium,
the cup
donor,
Ngwakongho Lawrence, said he
was seeing his dream of making
Bafut division, a green environ ment come true. He said he had
carefully kept some environ mentally friendly trees to be
planted in Bafut Sub division,
through football. He said his
plan to pass through Bafut
Council to make the sub divi sion green, failed as the trees he
donated some years ago to
Bafut Council were abandoned.
“This time around, I am convin ced that through football, Bafut
Sub division will become green,
as my own contribution to pro tect
the
ozone
layer,”
Ngwakongho said.
The Fon of Bafut kingdom,
Abumbi II who handed the cup
to the captain of Nchum FC said
he was a happy man to see the
youths of Bafut, united through
football. He urged other sons
and daughters of the village to
copy
the
example
of
Ngwakongho Lawrence.
Several prizes were handed at
the level of individuals and also
at clubs level. Veteran FC got
the prize for the most disciplined team of the tournament.
The best player of the tournament went Mofor Genesis of
Nchum FC while Che Malachi,
still of Nchum FC emerged the
highest goal scorer.
Ta lking ab out his f in an cial
inv olv emen t in th e to ur na ment,
Cup
Donor ,
Ngw akon gh o L awr en ce said
initially he b ud geted FC FA
on e millio n b ut en ded up
spend in g FC FA 1.3 million .
H e said h e did not r egret
spending the additional FCFA
300.000 b ec ause the tourna ment deserved the expendi ture.
In the meantime, the final of
another tournament, still on the
sponsorship of Ngwakongho
Lawrence, was played on
August 10, 2014 at BuweBukari, between Chelsea FC
and Yong Sports of BuweBukari. The match ended after
the second round of penalty
shootout as Chelsea FC carried
the day after scoring five goals
as against two for Yong Sports.
YUSUF YERIMA
Message /Message
Lundi, 18 Août 2014 - N°174
Société /Society
Monday 18 th August, 2014 - N°174
F
The Fon declared to Journalists at his palace in Akum.
on George Ndikum II, traditional ruler of Akum village in Santa Sub division,
Mezam division, North
West Region, has reiterated that
Santa-Akum is a quarter in Akum
village, and not an independent
village of its own, as some individuals have erroneously claimed.
The Fon of Akum spoke to
Journalists at his palace on August
13, 2014. Fon Ndikum cited a 1918
document that demarcated the
boundary between English and
French Cameroon. The Fon said in
that document, the territory which
is today called Santa-Akum is
clearly and totally a part and parcel of Akum village. Akum village
consists of 14 quarters, with SantaAkum being one of them, Fon
Ndikum insisted.
According to the Fon, in the
colonial days, Akum and several
other fondoms in the area were
pegged to Bamenda Central but
after independence and with the
subsequent creation of Santa Sub
division, some fondoms were
carved out with Akum inclusive,
to constitute Santa Sub division.
He said Akum is one of the big-
gest villages, in Santa Sub division, population wise, with
about 65.000 inhabitants.
Talking about the origin of the
name Santa, that has become the
name of the sub division, Fon
Ndikum said Santa is a word in the
Akum dialect, which means “a
stretch of land without any rivers.”
He said the genesis of the problem
between Akum and Santa-Akum
started with the egoism of the one
whom his late father appointed as
Quarter Head to assist him for
easy administration. According to
the Fon, after tasting power as
quarter head, Pa Chiya Boma poisoned the minds of his children
when he made them to believe that
he was the founder of SantaAkum. Posing as Chief instead of
Quarter Head, Boma unilaterally
transformed the quarter into a village and crowned himself Chief,
Fon Ndikum said. At his death,
Boma named a successor in the
person of Alari Boma, and today,
another son, Achiri Boma is posing
as Chief, the Fon of Akum said.
Things have gone out of hand to
the extent that he even accuses me
of interfering in his administration,
the Fon went on.
Fon Ndikum explained that issues
were made worse when the outgoing Divisional Officer, DO, for
Santa Sub division, gave a type of
recognition by issuing invitations
to Santa-Akum, alongside other
villages, to official meetings and
programmes. Despite this action
of the DO, the inhabitants of
Santa-Akum do not believe in
Boma as a chief, but rather
understand that he is one of the
quarter heads of Akum village,
Fon Ndikum stressed.
The Fon said he has no problem
with neighbouring villages who all
acknowledge that Santa-Akum is
part and parcel of Akum. He cited
some of his neighbours to include
Baligham, Matazem,
Pinyin,
Mankon, Alatening, Babadjou,
amongst others.
Fon Ndikum said, as a show of
solidarity, all the nine villages of
Santa Sub division have jointly
written to the Minister of
Territorial Administration and
Decentralization, distancing their
various villages from the activities
of the Bomas who have been
posing as the family governing
Santa-Akum. The villages include
Akum, Awing, Alatening, Baba,
Baligham, Mbei, Mbuh, Njong,
and Pinyin.
It should be noted that immediate
attempts at getting across to SantaAkum for the other side of the
story failed. However we will do
all at our disposal to get the other
side of the story in subsequent editions.
YUSUF YERIMA in Akum
ECOTOURISME ET LOISIRS
L
e ministère du Tourisme et
des Loisirs (MINTOUL) et
celui des Forêts et de la Faune
(MINFOF), désormais main dans la
main pour favoriser l’essor de
l’Ecotourisme. La matérialisation de
cet engagement s’est traduite dans
les faits, par la signature d’une
plate-forme de collaboration, le 11
août dernier à Yaoundé, entre
BELLO BOUBA MAÏGARI d’une
part et NGOLE Philip NGWESE
d’autre part ceci, dans le but de
développer l’Ecotourisme et les loisirs dans et autour des aires protégées. L’Ecotourisme est considéré
comme un outil efficace de valorisation économique pour des zones
naturelles ou des sites culturels
menacés y compris pour le développement des emplois locaux, sans
détruire l'environnement. C’est
ainsi que l’engagement du MIN TOUL et du MINFOF ambitionne de
contribuer au développement des
stratégies pour la promotion des
produits écotouristiques et des loisirs issus de la faune et des aires
protégées du Cameroun. Puis par la
suite, ledit engagement permettra
de mettre en place des points focaux
pour le suivi et l’évaluation de l’exécution de la plate-forme signée
entre les deux ministères. La collaboration entre les deux administrations s’impose dans la mesure où le
Cameroun dispose d’un vaste
réseau d’aires protégées (Parcs de
Waza,
de
la
Benoué,
de
Boubandjida…) qui sont autant de
terrains favorables au développe-
ment de l’Ecotourisme. Seulement,
ce riche potentiel d’aires protégées
subit de plus en plus des menaces et
des pressions diverses, des dégâts
causés par les animaux qui y vivent
(Eléphants,
Hippopotames,
Gorilles, Chimpanzés), des situa tions conflictuelles fréquentes entre
les communautés locales et les services de conservation. Toutes
choses qui, d’après le ministre
d’Etat BELLO BOUBA MAÏGARI,
affectent considérablement la ges-
tion durable et la promotion à des
fins touristiques des aires protégées.
D’où la nécessité pour le MINTOUL
et le MINFOF de se donner la main
pour faire face à ces nombreux
défis. Bon à savoir, le Tourisme est
la plus grande industrie du monde.
Avec plus de 10% du marché mondial de l’emploi, 11% du Produit
Intérieur Brut (PIB) mondial et,
selon
les
prévisions
de
l’Organisation
Mondiale
du
Tourisme (OMT), le nombre de
voyages touristiques dépassera 1,5
milliard en 2020. Il faut cependant
reconnaître que le développement
croissant et rapide de ce secteur ne
se fait pas sans impacts défavorables sur l’environnement, notam ment avec l’épuisement des res sources naturelles (eau, sol, énergie), la pollution (air, bruits, déchets
solides et chimiques, eaux usées), la
dégradation de la biodiversité et des
infrastructures (routes, aéroports,
hôtels et restaurants).
J-C.O.O.
Société /Society
Lundi, 18 Août 2014 - N°174
BOKO HARAM
Retrouvez les solutions des jeux dans le prochain numéro.
Les soldats tchadiens auraient
intercepté un convoi de bus transportant une centaine d’otages. Il
s’agirait de Nigérians enlevés la
semaine dernière dans la région de
Borno, dans le nord-est du Nigeria,
par le groupe islamiste du même
pays, Boko Haram.
Dirigé par six hommes du groupe
islamiste, le convoi a été arrêté à la
frontière tchadienne pour un
contrôle de routine. "Le très grand
nombre de personnes du convoi a
soulevé des soupçons"; a expliqué
un haut responsable des services de
sécurité à Maiduguri, la capitale du
Borno. Les suspects auraient donné
des informations contradictoires
concernant les otages qu'ils accompagnaient et leur destination.
Près de 85 otages ont été libérés,
mais 30 personnes seraient toujours
aux mains des islamistes qui se
seraient enfuis en bateau à moteur
lorsqu’ils ont vu que leur convoi
avait été arrêté. Les otages libérés
sont néanmoins toujours sous la
garde des autorités tchadiennes.
Pour le moment, aucune information sur leur retour au Nigeria n’a
été transmise.
Les islamistes avaient, dimanche
dernier, attaqué un village dans la
région de Borno, et enlevé une centaine de jeunes hommes et quelques
femmes.
En avril, les insurgés de Boko
Haram avaient enlevé, dans cette
même région, 220 lycéenes. Quatre
mois après, elles n'ont toujours pas
été retrouvées.
MOTS
Thème:
‘‘ESPACE ’’
Sudoku
EUROPE
L
'hebdomadaire Der Speigel
révèle, samedi 16 août dernier,
que les services allemands ont
espionné au moins une conversation
téléphonique du secrétaire d'Etat
américain. Dans son édition hier
dimanche, le magazine affirme, sans
citer ses sources, que celle-ci a été
interceptée « par accident » en 2013
par les services secrets allemands
(BND). Le secrétaire d'Etat américain
évoquait alors les tensions au ProcheOrient sur une liaison par satellite.
Der Spiegel croit également savoir
que le gouvernement allemand a
mandaté les services secrets depuis
2009 pour espionner la Turquie, son
partenaire au sein de l'OTAN. Selon
ses journalistes, les cibles d'espionnage sont actualisées tous les quatre
ans par le gouvernement allemand.
Mais les priorités actuelles n'ont pas
été modifiées après l'affaire d'espionnage avec les Etats-Unis, et la Turquie
serait toujours sur écoute.
Ces révélations interviennent après
que plusieurs médias allemands se
sont faits l'écho vendredi dernier
d'une écoute de l'ex-secrétaire d'Etat
américaine Hillary Clinton par les
services secrets allemands. Une de ses
conversations aurait été interceptée,
là encore « par erreur », alors que la
ministre se trouvait dans un avion du
gouvernement américain.
Ces mêmes médias affirmaient déjà
que les écoutes de personnalités politiques américaines ne seraient « pas
un cas isolé ». L'espionnage international est devenu un sujet polémique
en Allemagne ces derniers mois. Les
révélations l'an dernier du piratage
du téléphone portable de la chancelière Angela Merkel par le renseignement américain avaient profondément choqué le pays. La découverte
d'agents doubles au service des
Américains a également entraîné le
renvoi du chef de la CIA en
Allemagne, et plombe encore
aujourd'hui la relation germano-américaine, traditionnellement très forte.
Mots cachés
WORDS
Le mot-mystère est :
‘‘ ? ’’
Santé /Health
Monday 18 th August, 2014 - N°174
Les progrès des techniques de diagnostic ont abouti à l'élaboration de
méthodes non invasives (sur des
échantillons de salive ou d'urine) et
à des tests sur des échantillons inactivés qui accélèrent le diagnostic au
laboratoire et contribuent ainsi à la
prise en charge des cas et à la lutte
contre les flambées.
Traitements et vaccin
L
e virus Ébola, de la famille
des Filoviridae, souvent
très mortelle, compte quatre sous-types à savoir : le
type Zaïre ; le type Soudan ; le
type Côte d'Ivoire et le type
Reston.
Trois des sous-types viraux, présents en République démocratique
du Congo (anciennement Zaïre),
au Soudan et en Côte d'Ivoire, sont
pathogènes pour l'Homme. La fièvre hémorragique à virus Ébola est
une maladie hémorragique qui
provoque la mort chez 50 % à 90 %
des malades présentant des manifestations cliniques.
L'infection de l'Homme par le
sous-type Reston du virus Ébola,
que l'on trouve dans le Pacifique
occidental, est toujours restée
silencieuse à ce jour : ceux qui la
contractent ne présentent aucun
symptôme. Le réservoir naturel
semble se trouver dans les forêts
tropicales du continent africain et
du Pacifique occidental.
Cette maladie est l'une des plus
graves connues chez l'homme : son
taux de létalité peut atteindre 90%.
La dernière manifestation du virus
date de 2012, en République démocratique du Congo où il a tué 69
personnes. Depuis sa découverte
en 1976 dans ce même pays, le
nombre de décès total qui y sont
liés avoisine les 1 600.
Son origine exacte demeure encore
inconnue, mais le virus a été introduit dans la population humaine
via des animaux sauvages, vivants
ou morts. "En Afrique, l’infection a
été constatée après la manipulation
de chimpanzés, de gorilles, de
chauves-souris frugivores, de
singes retrouvés malades ou morts
dans la forêt tropicale", précise
l'Organisation mondiale de la
santé. Il se propage ensuite dans
les communautés par transmission
interhumaine, Il suffit pour cela
d'un contact avec du sang, des
sécrétions, des organes ou des
liquides
biologiques
(urine,
sperme) de personnes infectées ou
par l’intermédiaire d’environnements contaminés. Les patients qui
en sont atteints souffrent brutalement de fièvre intense, de douleurs
musculaires, de céphalées. Ces
premiers symptômes, qui ressemblent à ceux du paludisme, sont
suivis de vomissements, de diarrhée, d’une éruption cutanée,
d’une insuffisance rénale et, dans
certains cas, d’hémorragies.
"L’Ebola est d’autant plus redoutable que ses virus ne sont pas tout
de suite repérés par l’organisme.
Quand ce dernier réagit, il est souvent trop tard. Les virus ont créé
des caillots, bloquant les organes
vitaux et provoquant d’importantes hémorragies. Les malades
peuvent saigner abondamment, y
compris par le nez ou via leur
urine", explique Médecins sans
Frontières (MSF). Les sujets restent
contagieux tant que le virus est
présent dans leur sang et leurs
sécrétions.
Transmission
Le virus Ébola se transmet par
contact direct avec le sang, les
sécrétions, les organes ou des
liquides biologiques des sujets
infectés.
Les rituels funéraires, au cours
desquels les parents et amis sont
en contact direct avec le corps du
défunt, jouent un rôle important
dans la transmission.
On a constaté que le virus Ébola
pouvait se transmettre à l'Homme
lors de la manipulation d'animaux
porteurs du virus, vivants ou
morts : chimpanzés, gorilles et
antilopes des bois. On a aussi
signalé la transmission de la
souche Reston lors de la manipulation de macaques de Buffon.
Des agents de santé ont été souvent contaminés au contact des
malades qu'ils traitaient sans prendre les précautions anti-infectieuses nécessaires et sans appliquer les techniques de soins en isolement.
La période d'incubation varie entre
2 et 21 jours.
Symptômes
La fièvre hémorragique à Ébola se
caractérise souvent par une
brusque montée de température,
avec une
faiblesse
intense,
des myalgies, des
céphalées
et
des
maux de
g orge .
Cette fièvre est souvent suivie de vomissements, de diarrhées, d'éruptions
cutanées, d'insuffisance rénale et
hépatique
et
d'hémorragies
internes et externes. Les analyses
de laboratoire révèlent une baisse
de la numération des leucocytes et
des plaquettes, ainsi qu'une élévation des enzymes hépatiques.
Diagnostic
Des tests spécialisés sur les échantillons de sang mettent en évidence
des antigènes spécifiques ou des
gènes du virus. Il est possible de
détecter des anticorps contre le virus
et d'isoler celui-ci en culture cellulaire. Ces examens de laboratoire
présentent un risque biologique
extrême et ne doivent être pratiqués
que dans les conditions de confinement les plus rigoureuses possibles.
Les cas graves doivent être placés en
unité de soins intensifs, car les
malades sont souvent déshydratés
et doivent être mis sous perfusion
ou réhydratés par voie orale avec
des solutions d'électrolytes.
Il n’existe pas de vaccin, ni pour
l'homme ni pour les animaux.
"Plusieurs vaccins en sont au stade
des essais dont un qui aurait sauvé
la vie d'un chercheur accidentellement contaminé, mais qui n'a pas
encore été validé et a ce jour, aucun
n’est disponible pour un usage clinique", précise l'OMS. Ni même de
traitement spécifique, mais il est
possible de réduire sa mortalité en
s’attaquant : les patients ont besoin
d’une réhydratation au moyen à ses
symptômes de solutions d’électrolytes ou par voie intraveineuse. "Des
vitamines et des anti-douleurs peuvent aussi être utiles", affirme MSF.
Les études expérimentales portant
sur l'utilisation de sérums hyperimmuns qui ont été effectuées sur des
animaux de laboratoire n'ont mis en
évidence aucune protection contre la
maladie.
Cette absence de traitement efficace,
de vaccin et de connaissances sur
l'origine du virus montre que les
recherches sur le sujet sont très limitées, "même si plusieurs pays s’y
intéressent pour parer des menaces
de guerre bactériologique ou de bioterrorisme", ajoute MSF. Le nombre
peu élevé d’épidémies et de malades
ne facilite pas les investigations. Les
principaux gestes de prévention
consistent à éviter tout contact avec
des animaux sauvages et à respecter
les règles d'hygiène de base.
Etranger /Foreign
Lundi, 18 Août 2014 - N°174
PROCHE-ORIENT
EBOLA
L
e pays de Uhuru Kenyata a
annoncé samedi dernier l’interdiction de l'entrée sur son
territoire aux voyageurs venant de
Guinée, du Liberia et de Sierra
Leone, principaux foyers du virus
Ebola, à compter du 19 août.
Cette mesure qui ne concerne pas
les citoyens kényans de retour a été
annoncée par le ministère de la
Santé kényan. Elle vise à interdire
l'entrée sur son territoire aux voyageurs venant de Guinée, du Liberia
et de Sierra Leone. Ces trois
pays sont les principaux foyers
de l'épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola qui sévit
depuis le mois de février.
Cette décision temporaire doit
prendre effet à compter du
mardi 19 août à minuit. Elle ne
concerne toutefois pas les
citoyens kényans en provenance de ces trois pays qui
souhaiteraient rentrer chez
eux. Ces derniers seront tout de
même soumis à des examens médicaux approfondis et pourront être
placés en quarantaine si nécessaire.
La compagnie nationale Kenya
Airways a d'ores et déjà annoncé la
suspension de ses vols à destination
de ces pays. Plus de 1 200 personnes
ont succombé au virus, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé.
RDC
«
Les peshmergas [combattants kurdes], avec un
soutien aérien américain,
ont pris le contrôle du côté est
du barrage » à la faveur de
cette offensive, a annoncé le
général
Abdel
RahmaneKorini. « Nous avons
tué plusieurs membres de l'EI.
Nous continuons à avancer et
devrions annoncer de bonnes
nouvelles dans les prochaines
heures. »
Selon des témoins, les frappes
aériennes américaines contre
les djihadistes ont commencé
tôt samedi matin et se sont
poursuivies toute la journée.
Un barrage très stratégique
Etienne Tshisekedi est arrivé à Bruxelles à bord d’un avion
médicalisé qui a quitté Kinshasa samedi 16 août dans la matinée
D
epuis plusieurs semaines,
l’état de santé de l'opposant congolais de 81 ans
fait l'objet de spéculations à
Kinshasa. La voiture de l'opposant
a été amenée jusque sur le tarmac,
tout près de l'avion, l’ancien
Premier ministre étant trop faible
pour marcher. L’avion médicalisé à
bord duquel a pris place Etienne
Tshisekedi a décollé tôt le matin de
Kinshasa
à
destination
de
Bruxelles. Le leader de l’Union
pour la démocratie et le progrès
social (UDPS) était accompagné de
son épouse, Marthe KasaluJibikila,
de l’un de ses enfants et d’un
médecin. Avant la Belgique, l’avion
a une escale à Douala, au
Cameroun.
« Etienne Tshisekedi n’est pas dans
un état critique, il va poursuivre sa
convalescence pendant quelques
semaines avant de reprendre ses
activités politiques et diplomatiques avec les partenaires de la
RDC », affirme l’UDPS dans un
communiqué publié dans la mati-
née du même samedi. Le parti
d’Etienne Tshisekedi y annonce
également que son président rencontrera aussi la diaspora congolaise de Belgique pour « fixer l’opinion sur les enjeux politiques ».
L’évacuation sanitaire d’Etienne
Tshisekedi a fait l’objet d’une
controverse au sein de l’opinion
publique congolaise : la famille de
l’opposant, et même son parti,
l’UDPS, a plusieurs fois réfuté les
allégations selon lesquelles l’exPremier ministre était malade. La
semaine dernière, cependant, un de
ses proches collaborateurs avait
affirmé qu’une évacuation sanitaire
était envisagée et que la santé de
l'opposant s’était beaucoup dégradée. Sur des documents datés du 8
août – une demande déposée par la
société chargée du transport
d’Etienne Tshisekedi auprès de
l'autorité de l'aéronautique civile
congolaise – le leader de l’UDPS
était décrit comme un « patient
asthénique avec perte de force »,
présentant des « difficultés à marcher seul », et évoque la « nécessité d'une chaise roulante ». Le
document faisait également état
de « paramètres hémodyna miques stables » (état de circulation sanguine, ndlr), d’un « état
cardiorespiratoire normal » et
d’un « diabète de type 2 ».
Il s'agit de la première tentative des Kurdes de reprendre
ce barrage dont ils ont perdu
le contrôle le 7 août. L'EI, qui
s'est emparé de vastes pans du
territoire irakien en deux mois
d'offensive fulgurante, a lancé
début août une série d'at taques dans le nord de l'Irak,
s'emparant de nombreux vil lages et d'infrastructures stra tégiques, comme ce barrage,
ou des puits de pétrole.
Le barrage sur le fleuve Tigre,
situé sur la rive sud du lac de
Mossoul, à quelque 50 km au
nord de la ville, fournit de
l'eau et de l'électricité à la
majeure partie de la région et
est indispensable à l'irrigation
de vastes zones de culture
dans la province de Ninive.
En 2007, l'ambassadeur améri cain Ryan Crocker et le com mandant des forces améri caines en Irak David Petraeus
avaient mis en garde contre
les conséquences d'une catas trophe au barrage, affirmant
qu'il menaçait de s'effondrer
et d'inonder « le long du
fleuve Tigre jusqu'à Bagdad ».
« Dans le pire scénario, une
rupture instantanée du bar rage de Mossoul, rempli à sa
capacité maximale pourrait
provoquer une vague de 20
mètres sur la ville de Mossoul,
ce qui provoquerait des pertes
humaines et des dommages
considérables », avaient-ils
écrit dans une lettre au pre mier ministre irakien Nouri
al-Maliki.
Des barrages utilisés comme
des armes
L'EI utilise les barrages qu'il
contrôle comme des armes
pouvant lui permettre d'inonder de vastes zones. Plus tôt
cette année, les djihadistes ont
ainsi inondé d'importants secteurs
aux
alentours
de
Fallouja, à l'ouest de Bagdad.
Mais Mossoul est la place forte
des insurgés en Irak et son
barrage est important à l'économie de l'EI et à sa volonté
de construction d'un Etat
incarné par le « califat » proclamé fin juin.
Ces djihadistes, qui sèment
également la terreur en Syrie
voisine en proie à la guerre
civile, ont réussi à s'emparer
de larges pans du territoire
irakien au nord, à l'ouest et à
l'est face à une armée en
déroute. Les forces kurdes
peinent aussi à freiner leur
progression en direction de
leur région autonome du
Kurdistan après des attaques
lancées par l'EI début août
dans le Nord.
A plus de 150 km au sud-ouest
de Mossoul et alors que l'EI
accentue sa campagne contre
les minorités dans le Nord, ses
membres sont entrés vendredi
dernier dans le village de
Kocho et « y ont commis un
massacre », a accusé le responsable irakien Hoshyar Zebari.
« Environ 80 personnes ont été
tuées. Ils s'en sont pris aux
habitants qui n'avaient pas fui
leurs foyers, en majorité des
Yézidis », une ethnie kurdophone et non musulmane, a-til ajouté. Harim Kamal Agha,
un responsable kurde a
confirmé ce bilan.
Monday 18 th August, 2014 - N°174
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Lundi, 18 Août 2014 - N°174