The Lion of Juda L’intégralité des Décrets présidentiels dans cette édition SANTÉ olitique / olitics Lundi, 18 Août 2014 - N°174 Politique /Politics Monday 18 th August, 2014 - N°174 LUTTE CONTRE BOKO HARAM ET LES COUPEURS DE ROUTE C omme cela n’a échappé à plusieurs observateurs, le Président Paul Biya a signé, pour la première fois de l’extérieur, des textes réorganisant de fond en comble notre armée. En effet, pour répondre aux défis sécuritaires de l’heure qui imposent efficacité et célérité dans la guerre engagée contre la secte islamiste Boko Haram, Paul Biya a décidé de doter le Cameroun notre pays des textes qui ouvrent une nouvelle perspective. Ainsi, l’ancienne 3e Région militaire basée à Garoua et jugée trop vaste et donc offrant peu de possibilité opérationnelle, a éclaté en deux, donnant naissance à une 4 e Région militaire basée à Maroua. La 3e Région militaire couvre ainsi la Région de l’Adamaoua et celle du Nord, excepté le département du Mayo-Louti, tandis que la 4 e Région militaire couvre la Région de l’Extrême-Nord et le département du Mayo-Louti. Dans la même foulée, une Région de gendarmerie est créée à Maroua. De même, la 32e Brigade d’Infanterie Motorisée disparaît au profit de la 41e Brigade d’Infanterie qui siègerait elle, et c’est une particularité pleine de signification, à Kousseri. Enfin, dans cette logique d’efficacité, ce qu’on connaissait autrefois sous le nom de Secteur Militaire Terrestre, change d’appellation et devient tout simplement des Secteurs Militaires. On comprend alors qu’il ‘agit désormais de mutualiser les moyens, le matériel et les hommes. Ces actes pris de l’extérieur, sont une autre preuve s’il en était encore besoin que la lutte contre Boko Haram occupe une place prépondérante dans l’esprit présidentiel. Et comme il aime à le dire lui-même, le terrorisme n’a pas de frontière et les distances ne sont pas des handicaps pour lui. C’est une autre démonstration que le Président de la République vient de faire. Car sur ce front là, et comme le disait un observateur averti de la scène politique camerounaise, le Président ne baisse pas la garde, au contraire, il surveille la menace comme on surveillerait du lait sur le feu. Puisqu’au moindre faux pas, les effets seront incommensurables. Ces textes sont tout aussi bien la preuve de la détermination présidentielle à tout mettre en œuvre pour vaincre ce terrorisme qui sème la peur, le sang et islamiste armé algérien (GIA) devenir AQMI (Al-Qaïda au Maghreb Islamique), avec certes l’aval de Ben Laden, pour mieux négocier les rançons. Au Cameroun, la situation n’est pas loin de là. En effet, depuis la venue de Boko Haram et comme par enchantement, les coupeurs de route ont disparu. Où sont-ils passés ? Question à 1F. Certainement ils sont devenus des Boko Haram. Car tous les témoignages sont concordants, le deuil dans les familles à l’Extrême-Nord du Cameroun. Pour autant que cette lutte contre Boko Haram et surtout contre les coupeurs de route dans l’Extrême-Nord n’a pas fait perdre du sommeil au Chef de l’Etat. Il continue d’honorer ses engagements à l’international réduisant cette guerre contre un ennemi invisible à sa juste proportion. Car, faut-il ameuter toute la République pour ces coupeurs de route et autres bandits de grand chemin qui ont qui acheté la franchise « Boko Haram » qui se vend mieux à l’international et dont les rançons se négocient à coup de milliards de Fcfa contre autrefois quelques millions et même parfois quelques centaines de mille de Fcfa ? Nous disons non ! Dans l’histoire récente de notre continent, nous avons vu le Groupe ils connaissent nommément les gens qu’ils enlèvent, ils s’expriment en français dans leur majorité, connaissent parfaitement les lieux qu’ils attaquent, ne revendiquent jamais officiellement leurs enlèvements et ne sous-tendent leurs actes par aucune idéologie politique sinon par l’appât du gain. Car pour celui qui connaît la région, l’extrémisme n’a aucune chance de prospérer. Par contre, une réponse économique doit être apportée face à la pauvreté ambiante de la zone. Et les 45 milliards décidés par le Chef de l’Etat vont dans le bon sens. En clair, et comme à son habitude, le Président prend de la hauteur, mais garde les pieds sur terre. Car là où la secte islamiste Boko H aram et ses adeptes sèment le chaos et la désola tion, Paul Biya rassure tou jours et apporte de l’espoir. D’où la déclaration du 03 août dernier annonçant un renfor cement adéquat de la riposte contre Boko Haram. A travers ces derniers textes, le Chef de l’Etat réaffirme depuis Paris, et de manière spectaculaire, sa ferme volonté d’en découdre avec Boko Haram et ses affidés. Sur le plan international, et cela n’a d’ailleurs échappé à per sonne, la seule audience officielle accordée en France a été réservée à Jean-Yves Le Drian, Ministre français de la Défense. Ce spécialiste des questions militaires et qui a coordonné la rédaction d'un nouveau Livre blanc de la défense et de la sécurité nationale en France est devenu par la force des choses, un fin limier dans la connaissance parfaite des agissements des groupes terroristes isla mistes dans le monde, en Afrique et particulièrement en Afrique centrale. C’est donc un interlocuteur de poids que le Président de la République a reçu en audience. Certes rien n’a filtré de leur entretien, mais tous les observateurs s’accordent à dire que les questions de sécurité ont occupé une place de choix dans cette rencontre.L’on se souvient que le Président Paul BIYA avait déjà reçu en audience, le 6 décembre 2013 à Paris, le Ministre JeanYves Le Drian, en marge du Sommet de l’Elysée pour la Paix et la Sécurité en Afrique. Autre dernière remarque faite par les observateurs avertis, le Chef de l’Etat camerounais a fait à travers ces nouveaux textes le pari de la jeunesse en promouvant majoritairement les jeunes Officiers supérieurs de nos forces de défense. A eux de se montrer à la hauteur de la tâche que tous les Camerounais attendent d’eux et en particulier le Chef Suprême des Forces Armées. Car aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. Comme on dit chez les mariniers, « Bon vent ! » Hamadou Bouba Politique /Politics Décret portant modification du décret N° 2001/180 du 25 juillet 2001, portant réorganisation du commandement militaire territorial Leprésident de la république décrète : Les dispositions des articles 1er, 3, 10, 25, 26 et 28 du décret N° 2001/180 du 25 juillet 2001, portant réorganisation du commandement militaire territorial sont modifiés ainsi qu'il suit: Chapitre 1er : Généralités, Article 1er (nouveau) : 1°) Sur le plan militaire, le territoire national est divisé en quatre régions militaires interarmées, quatre régions de gendarmerie. 2°)A chaque région militaire interarmées, correspond une région de gendarmerie. 3°) L'organisation et le fonctionnement des régions de gendarmerie font l'objet des textes particuliers. 4°) Un arrêté du ministre chargé de la défense fixe en temps que de besoin, les modalités de coordination de services de garnison. Chapitre 2 : des régions militaires interarmées Article 3 (nouveau) : Les ressorts territoriaux et les postes de commandement des régions militaires interarmées sont fixés ainsi qu'il suit : 1°)1ère région militaire interarmées, ressort territorial : région du Centre, région de l'Est, région du Sud, poste de commandement Yaoundé. 2ème région militaire interarmées, ressort territorial : région du littoral, région du Sud-ouest, région de l'ouest, région du Nordouest, poste de commandement Douala. 3ème région militaire interarmées, ressort territorial : région de l'Adamaoua, région du Nord, hormis le département du Mayo Louti, poste de commandement Garoua. 4ème région militaire interarmées, ressort territorial : région de l'Extrême-nord, département du Mayo Louti dans la région du Nord, poste de commande- ment Maroua. 2°) Toutefois, le président de la république peut par décret modifier en temps que de besoin le ressort territorial d'une région militaire interarmées, il peut également par décret modifier l'implantation du poste de commandement d'une région militaire interarmées. Article 10 (nouveau) : sont directement rattachés au commandant de la région militaire interarmées : -Lesecrétariat particulier, -Lebureau des relations publiques, -L'antenne de la sécurité militaire, -Lebureau judiciaire et finance, -Lebureau du sport et des activités culturelles, -Lebureau de la communication, -Le service social, -Lacellule des transmissions. 2°)Sont fixés par des textes particuliers, l'organisation et le fonctionnement de la cellule des transmissions de l'informatique et de la télé informatique. Chapitre 3 (nouveau) : des secteurs militaires Article 25 (nouveau) : 1°) Les secteurs militaires constituent des subdivisions de la région militaire interarmées. 2°) Chaque secteur militaire couvre le ressort territorial d'une région administrative. Article 26 (nouveau) : 1°) Les ressorts territoriaux et les postes de commandement des secteurs militaires sont fixés ainsi qu'il suit : 1ère région militaire interarmées Yaoundé, 1ersecteur militaire (SM1), ressort territorial région du centre, poste de commandement Yaoundé. 7ème secteur militaire (SM7), ressort territorial région du Sud, poste de commandement Ebolowa. 8ème secteur militaire interarmées Bertoua, 8ème secteur militaire (SM8), ressort territorial région de l'Est, poste de commandement Bertoua. 2ème secteur militaire interarmées Douala, 2ème secteur militaire (SM2), ressort territorial Lundi, 18 Août 2014 - N°174 région du Littoral, poste de commandement Douala. 6ème secteur militaire (SM6), ressort territorial région du Nord-ouest, poste de commandement Bamenda. 9ème secteur militaire (SM9), ressort territorial région de l'ouest, poste de c o m m a n d e m e n t Bafoussam. 10ème secteur militaire, (SM10) ressort territorial région du Sud-ouest, poste de commandement Buéa. 3ème région militaire interarmées (SM3) ressort territorial région du Nord, poste de commandement Garoua. 5ème secteur militaire (SM5), ressort territorial région de l'Adamaoua, poste de commandement Ngaoundéré. 4ème région militaire interarmées Maroua (SM4), ressort territorial région de l'Extrême-nord, poste de commandement Maroua. 2°) Toutefois, le président de la république peut par décret modifier en temps que de besoin le ressort territorial d'un secteur militaire, il peut également par décret modifier l'implantation du poste de commandement d'un secteur militaire. Article 28 (nouveau) : 1°) Le commandant d'un secteur militaire est chargé : -Dela discipline générale des personnels militaires et civils du secteur, -De l'organisation matérielle des opérations de recrutement des personnels et en liaison avec la légion de gendarmerie, du suivi de la mobilisation des réserves, -Durecueil, de la centralisation et de la diffusion des renseignements militaires et des renseignements de défense. 2°) Le commandant d'un secteur militaire par délégation du commandant de la région militaire interarmées, assure le contrôle, la surveillance et la protection des organismes, des établissements, des ateliers des magasins, des dépôts et des infrastructures militaires ministériels communs ou spécialisés implantés dans le secteur est placé sous sa responsabilité. Le reste sans changement. Article 2 : Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense est chargé de l’application du présent décret qui sera enregistré, puis publié au journal officiel en français et en anglais. Fait à Yaoundé, le 14 août 2014 Le Président de la République, (é) Paul Biya Décret portant modification du décret N° 2001/ 181 du 25 juillet 2001, portant organisation de la gendarmerie nationale Le président de la république, décrète : Article 1er : les dispositions des articles 5, 56, 59 et 72 du décret N° 2001/180 du 25 juillet 2001, portant réorganisation du commandement militaire territorial sont modifiées ainsi qu'il suit : Titre 2 : de l'organisation de la gendarmerie nationale Article 5 (nouveau) : placé sous l'autorité du secrétaire d'Etat auprès du ministre de la défense chargé de la gendarmerie nationale, la gendarmerie nationale comprend : les services centraux, les commandements territoriaux, les commandements et formations spécialisées. Chapitre 3 : des commandements territoriaux Section 1 : généralités Article 56 (nouveau) : sur le plan territorial, la gendarmerie nationale est organisée en quatre commandements territoriaux, dénommés régions de gendarmerie, chaque région de gendarmerie a le même ressort territorial que la région militaire interarmées correspondante. Article 59 (nouveau) : 1°) Les ressorts territoriaux et les postes de commandement de la région de gendarmerie sont fixés ainsi qu'il suit : 1ère région de gendarmerie (RG1), ressort territorial région du centre, région de l'Est, région du Sud, poste de commandement Yaoundé. 2ème région de gendarme- rie (RG2), ressort territorial, région du littoral, région du Sud-ouest, région de l'Ouest, région du Nord-ouest, poste de commandement Douala. 3ème région de gendarmerie (RG3), ressort territorial, région de l'Adamaoua, région du Nord, hormis le département du Mayo Louti, poste de commandement Garoua. 4ème région de gendarmerie (RG4), ressort territorial région de l'Extrêmenord, département du Mayo Louti, poste de commandement Maroua. 2°) Toutefois, le président de la république peut par décret modifier en temps que de besoin par décret, le ressort territorial d'une région de gendarmerie, il peut également par décret, en modifier l'implantation du poste de commandement. Sous-section 2: de la légion de gendarmerie Article 72 (nouveau) : 1°) Les ressorts territoriaux et les postes de commandement des légions de gendarmerie sont fixés ainsi qu'il suit: 1ère légion de gendarmerie : 1ère région de gendarmerie Yaoundé, Légionde gendarmerie du centre, ressort territorial région du centre, poste de commandement Yaoundé. Légion de gendarmerie du Sud, ressort territorial région du Sud, poste de commandement Ebolowa. Légion de gendarmerie de l'Est, ressort territorial, région de l'Est, poste de commandement Bertoua. 2ème région de gendarmerie Douala, Légionde gendarmerie du littoral, ressort territorial région du littoral, poste de commandement Douala. Légion de gendarmerie du Nord-ouest, ressort territorial région du Nord-ouest, poste de commandement Bamenda. Légion de gendarmerie de l'ouest, ressort territorial région de l'ouest, poste de commandement Bafoussam. Légion de gendarmerie du Sud-ouest, ressort territorial région du Sud-ouest, poste de commandement Buéa. 3ème région de gendarmerie Garoua, Légionde gendarmerie du Nord, ressort territorial région du Nord, poste de commandement Garoua. Légion de gendarmerie de l'Adamaoua, ressort territorial région de l'Adamaoua, poste de commandement Ngaoundéré. 4ème région militaire interarmées, Maroua. Légion de gendarmerie de l'Extrêmenord, ressort territorial, région de l'Extrême-nord, poste de commandement Maroua. Toutefois, le président de la république peut par décret modifier en temps que de besoin par décret, le ressort territorial d'une région de gendarmerie, il peut également par décret, en modifier l'implantation du poste de commandement. Le reste sans changement. Article 2 : Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense est chargé de l’application du présent décret qui sera enregistré, puis publié au journal officiel en français et en anglais. Fait à Yaoundé, le 14 août 2014 Le Président de la République, (é) Paul Biya Politique /Politics Monday 18 th August, 2014 - N°174 Décret N° 2014/310 du 14 août 2014 Le président de la République décrète : Article 1er : Sont, pour compter de la date de signature du présent décret, nommés aux postes ci-après au ministère de la Défense : Commandements territoriaux Régions militaires interarmées Troisième région militaire interarmées Commandant par intérim Colonel Ndjonkep Meyomhy Fréderic Quatrième région militaire interarmées Décret N° 2014/311 du 14 août 2014 Le président de la République décrète : Article 1er : est, pour compter de la date de signature du présent décret, nommé au poste ci-après au ministère de la Défense : Gendarmerie nationale Commandements territoriaux Quatrième région de gendarmerie Commandant Colonel SouleymanouMassakano Article 2 : L’intéressé aura droit aux Décret N° 2014/313 du 14 août 2014 Le président de la République décrète : Article 1er : sont, pour compter de la date de signature du présent décret, nommés aux postes ci-après au ministère de la Défense : Commandements territoriaux Régions militaires interarmées 31ème Brigade d’infanterie motorisée Commandant Colonel Kuitche Roger Article 2 : L’ intéressé a droit aux Arrêté N° 852/CAB/PR du 14 août 2014 Le président de la République décrète : Article 1er : Le personnel officier dont le nom suit est, pour compter de la date de signature du présent arrêté, nommé au poste ci-après au ministère de la Défense : Commandements territoriaux Région militaire interarmées N°3 Armée de terre Secteurs militaires terrestres Secteurs militaires terrestres N°3 Commandant en second Commandant par intérim Colonel Kodji Jacob Article 2 : Les intéressés auront droit aux avantages de toute nature prévus par la réglementation en vigueur. Article 3 : Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense et le ministre des Finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent décret qui sera enregistré, puis publié suivant la procédure d’urgence puis inséré au journal officiel en français et en anglais. Fait Yaoundé, le 14 août 2014 Le président de la République, (é) Paul Biya avantages de toute nature prévus par la réglementation en vigueur. Article 3 : Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense et le ministre des Finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent décret qui sera enregistré, puis publié suivant la procédure d’urgence puis inséré au journal officiel en français et en anglais. Fait Yaoundé, le 14 août 2014 Le président de la République, (é) Paul Biya avantages de toute nature prévus par la réglementation en vigueur. Article 3 : Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense et le ministre des Finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent décret qui sera enregistré, puis publié suivant la procédure d’urgence puis inséré au journal officiel en français et en anglais. Fait Yaoundé, le 14 août 2014 Le président de la République, (é) Paul Biya Colonel Komo Georges Article 2 : L’intéressé aura droit aux avantages de toute nature prévus par la réglementation en vigueur. Article 3 : Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense et le ministre des Finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera enregistré, puis publié suivant la procédure d’urgence puis inséré au journal officiel en français et en anglais. Fait Yaoundé, le 14 août 2014 Le président de la République, (é) Paul Biya Décret n°2014/314 du 14 août 2014 Le président de la République, décrète : Article 1er : Les personnels officiers dont les noms suivent sont, pour compter de la date de signature du présent décret, nommés aux postes ci-après au ministère de la Défense : I-Administration centrale A-Structure placée sous l’autorité directe du Ministre Délégué à la Présidence Chargé de la Défense Inspection Générale des armées Inspecteur Adjoint chargé des opérations Colonel Tsilla Barthélémy, cumulativement avec ses fonctions de commandant de la Base aérienne 301 Adjoint chargé des forces terrestres Colonel Simo Romain Etat major Chef d’Etat Major Colonel Koue Emmanuel D-Région militaire interarmées N°4 Adjoint chargé des opérations Colonel Agha Robinson Ndong Adjoint chargé des forces terrestres Colonel Mbendou Ernest Adjoint chargé des forces aériennes Colonel Etoundi Nsoe Raymond Colonel Djella Yaoundje Parfait Conseiller Technique Adjoint chargé des forces navales Colonel Haman Djam Dadji Capitaine de vaisseau Omballa Minso B-Etats Majors Centraux 1-Etat Major des armées Etat Major Chef d’Etat Major Services et organismes directement rattachés au Chef d’EtatMajor des armées Colonel Tiga Colbert Commandement des opérations militaires Commandant Colonel Bindepbe Daniel Colonel Gabriel Metogo Atangana Commandement de l’école et centres d’instruction interarmées Direction des examens et concours Directeur Colonel Embiid Thomas Services rattachés au MajorGénéral de l’Etat-Major des Armées Sous-Chef « Etudes Générales et Relations Internationales » Division Afrique Chef de Division Lieutenant Colonel Mabally Christian Jolly Nguiamba Division reste du monde Chef de Division Lieutenant Abraham Colonel Onguene II-Commandements territoriaux A-Région militaire interarmées N°1 Etat Major Premier Bureau Chef de Bureau Colonel Sumbu Biyo’o B-Région militaire interarmées n°2 Adjoint chargé des Forces Terrestres Colonel Nji Formukong Félix C-Région Militaire interarmées N°3 Premier bureau Chef de bureau Troisième bureau Chef de bureau Colonel Kenmegne Léandre Armée de terre Brigardes d’infanterie motorisée 41ème brigarde d’infanterie motorisée Commandant en Second Colonel Mpwandina Emmanuel Abel Etat Major Chef d’etat major Lieutenant Colonel Kankeu Jean Paul Article 2 : Les intéressés auront droit aux avantages de toute nature prévus par le réglementation en vigueur. Article 3 : Le ministre délégué à la présidence chargé de la défense et le ministre des Finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent décret qui sera enregistré, puis publié au journal officiel en français et en anglais. Fait Yaoundé, le 14 août 2014 Le président de la République, (é) Paul Biya Actualités /News Lundi, 18 Août 2014 - N°174 SOUVERAINETÉ TERRITORIALE 1 4 août 2013 - 14 août 2014. Cela fait effectivement un an. Cet intervalle de temps marque la souveraineté totale du Cameroun sur la presqu’île de Bakassi. Ceci, à l’issue de la période transitoire de cinq ans fixée par l’accord de Greentree du 12 juin 2006. Une étape qui intervient après le transfert d’autorité sur la presqu’île survenu le 14 août 2008 au cours d’une cérémonie qui avait eu lieu dans la localité de Calabar, capitale de l’Etat de Cross River au Nigeria voisin. Depuis lors, et comme l’a indiqué Mme le Conseiller spécial du Premier ministre et par ailleurs présidente du Comité de coordination et de suivi des projets prioritaires dans la péninsule de Bakassi, Bertha DOH, les pouvoirs publics n’ont cessé de s’investir et d’investir pour faire de cette zone un lieu habitable. A ce jour, et qu’il s’agisse des localités d’Idabato, Isangele, Kombo Abedimo, Ngosso et autres, des centres de santé, des écoles, des brigades de gendarmerie, des commissariats de sécurité publique, et les autres services administratifs n’ont cessé de voir le jour. Le Cameroun met tout en œuvre pour asseoir son autorité sur la péninsule. Ces investissements de l’Etat se sont faits avec l’appui des partenaires au développement, notamment la Coopération française, l’Union Européenne (UE) et l’Organisation des Nations-Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO). La construction des services administratifs va de pair avec celle des voies de communication, outils indispensables pour accéder dans la zone. De nombreux départements ministériels sont impliqués pour faire de la presqu’île de Bakassi, une zone où les Camerounais de tous les bords, pourront vivre. Les projets mis en place par l’Etat du Cameroun visent donc à faire de la péninsule, un pôle de développement à l’instar du projet de « poisson fumé de Bakassi », que conduit l’Etat à travers le Comité de coordination et de suivi des projets prioritaires ; projet qui devrait être de ceux qui feront connaître la péninsule dans les autres parties du territoire national. B.M.W. SÉCURITÉ ET SÛRETÉ NATIONALES L e Cameroun, comme l’ensemble des pays développés dignes de ce groupe de mots, s’arrime désormais au système de vidéo surveillance. Des démonstrations concernant ce nouveau dispositif sécuritaire, ont été mises en évidence, le 07 août dernier en fin de matinée, à la Délégation Générale à la Sûreté Nationale (DGSN), sise à Yaoundé, sous les yeux attentifs du Secrétaire général à la Présidence de la République, Ferdinand NGOH NGOH, des nombreux membres du gouvernement, du DGSN, Martin MBARGA NGUELE et de l’Ambassadeur de Chine au Cameroun, WO RUIDI. Ces derniers assistaient ainsi en direct, à la mise à l’essai du système de vidéo-surveillance intelligent déployé par la police camerounaise. Dans un environnement sécuritaire en pleine mutation, et dont les principaux maux, pour le Cameroun sont : la recrudescence de la délinquance juvénile, la montée en puissance des nouvelles formes de criminalité, l’afflux des réfugiés et ses corollaires à nos frontières, la guerre ouverte contre la secte Boko Haram, « Il s’est avéré impérieux pour notre pays de s’ar- rimer aux méthodes de prévention et de lutte contre ces nouvelles formes de criminalité et de terrorisme en améliorant au quotidien nos capacités opérationnelles pour des résultats plus efficaces » a relevé le DGSN, Martin MBARGA NGUELE. D’où la décision des autorités camerounaises d’installer le dispositif qui est dans sa phasepilote en vue de la collecte des données visuelles en temps réel, en vue d’une prise de décision adéquate. Pour cette première expérimentation du 07 août dernier, ce sont environ 70 caméras de quatre types (dont certaines ont une portée de cinq kilomètres), qui ont été installées à travers les localités-pilotes du projet pour la fourniture d’images qui peuvent être utilisées de façon active ou passive. Pour ce dernier cas, le chef de la division des transmissions à la DGSN, le Commissaire principal Christian NDOUA ZIE a permis à Ferdinand NGOH NGOH et à sa suite, de suivre le processus de récupération d’une moto volée par des malfrats dans la ville de Yaoundé et l’interpellation des auteurs de cet acte. Le système de vidéo-surveillance, technologie de 4e génération, installée avec l’appui d’une Entreprise chinoise et la Cameroon Telecommunications (CAMTEL), intègre les deux principales métropoles camerounaises (Douala et Yaoundé), les villes de Kyé-Osi, Kousséri, Waza et Garoua-Boulaï. L’ambition des autorités camerounaises étant de connecter tout le pays à cette technologie qui, de l’avis du DGSN, devrait à la fois permettre d’accroître les capacités opérationnelles de nos forces de défense et de sécurité, et renforcer le dispositif en place. J-C.O.O. Actualités /News Monday 18 th August, 2014 - N°174 T he ululations, singing, dancing and merrymaking that gripped Azam Hotel on Friday August 15, 2014 were enormous and justified. It was Assumption Day; the day Catholic faithful believe the Blessed Mary the mother of our Saviour Jesus Christ was lifted to heaven body and soul by his son Jesus Christ. The singing and dancing on August 15, 2014 at Azam Hotel was not in the celebration of Assumption Day but meritocracy by the Chronicle Newspaper which was celebrating its 400 edition in 16 years of consistent journalistic excellence that coincided with its Pioneer Trailblazer Awards. And just as the Biblical saying that many are called and few are chosen, the Chronicle Trailblazer Awards was an event to highlight and reward with trophies and certificates some selfless Cameroonians who through their actions and interventions have contributed to nation building and the advancement of society. People came from far and wide to participate as laureates or special invitees or just as well-wishers or curious onlookers who wanted to be eye witnesses of those that were singled out for honours. Amongst the highbrow laureates were Barrister Akere Muna, former Bar Council President, President of the Pan African Lawyers Union and Vice President of Transparency International, H.E Atanga Nji Paul, Minister of Special Duties at the Presidency of the Republic, Permanent Secretary of the National Security Council who is also Section President, CPDM Mezam I, Ntumfor Nico Halle, International Peace Crusader and legal icon, Madame Regina Mundi, CPDM Politburo member and many others. Prominent amongst those who received Chronicle accolades on August 15, 2014 were Senators Paul Maounde and Djoel Nguiebe, both of the Social Democratic Front, SDF, from the Adamawa Region, precisely the Constituencies of Mbere and Vina. The two Senators travelled all the way from the Adamawa Region were to Bamenda, North West Region accompanied by their spouses, their Director of Cabinet, Pierre Yene, Notable of Dja and Lobo Division, who is a World Bank Expert on Sustainable Development, Initiator of the trilogy model, MTD2, for Rural Development, Director of CRD/DDP-PAMMED and his Assistant Ousmanou Tanlaka Edouard, who is a Technical Cadre in Participative Decentralized Development. Senators Paul Mauonde and Djoel Nguiebe received Chronicle’s Most Proactive Politician Awards. If the two Senators, Paul Maounde and Djoel Nguiebe were singled out by Chronicle Newspaper, it was because they have within a short period implanted the ideals of President Paul Biya in line with Vision 2035 for an emergent Cameroon nation. Also Senators Paul Maounde and Djoel Nguiebe have relied on President Paul Biya’s enunciation in his book Communal Liberalism which on page 67 states that, “The rural world must be organized in village communities capable of enjoying economic autonomy and minimal industrialization.” Senators Paul Maounde and Djoel Nguiebe drawing inspiration from this decided to set up a dynamic to encourage local and participative development in line with the decentralization drive in Cameroon. They have formed a synergy that aims at propelling local development in Mbere and Vina Divisions through the creation of Mbere Vision 2035 and Vina Vision 2035 in partnership with the projects, ECOLSA-MERE/VINA-PEFER-SIPS. The two Senators with the Technical Assistance of Pierre Yene, an Expert in Decentralized local development intent to transform the councils in the two divisions into veritable pools of development. It s for this reason that they intent to reorganize the villages into successful family businesses through the change of mentality and thus eradicate poverty. In order to succeed in this the Mbere/Vina Vision 2035 aims at diversification and increasing agricultural productivity, the development of social habitats, the provision of potable water, energy and a minimum social security for the rural masses, especially those who cultivate the soil. This is in line with President Paul Biya’s vision of making agriculture the catalysts for economic development. For these reasons, Senators Paul Maounder and Djoel Nguiebe have been working with the local councils, with Dir and Mbe as focal points of their actions. They intend to extend to the other councils like Djohog, Ngang-Ha and Ngaoui. Actually, in the focal points a dynamic has already been put in place through the resolutions of the council deliberations. It is worthy to note that through their proactive politics, Senators Paul Maounde and Djoel Nguiebe have signed numerous conventions with different partners of rural and local development. Equally, they have made several contacts with the Diaspora; especially with Turkey were they intent to twin the councils of Turkey with those of Vina and Mbere Divisions in order to reap more development. One of the partnerships with IRAD and MINADER yielded fruits as they distributed 2 tonnes of maize planting seeds in the Dir municipality. Their actions as purveyors of local decentralized development has given credit to the young Senate of Cameroon that has come to concretized the Advanced Democracy preached by President Paul Biya. What attracted most people at the Chronicle Awards was the compendium of activities published in a 560 pages book by the Senators Paul Maounde and Djoel Nguiebe under the guidance of Pierre Yene. Those who saw the book, doffed their hearts to the two Senators who have been in the Senate for just over a year and have been able to do so much in so less a time frame. Most observers were of the opinion that such a publication should be presented –publicly and recommended to all ministerial departments and administration as an example of what participative and transparent development is supposed to be. Many wished the two Senators well in their daunting mission and hoped that they will do more in 5 years to spur the economic development of the Adamawa Region. Che Lucson Actualités /News Lundi, 18 Août 2014 - N°174 EIFORCES L ’Ecole Internationale des Forces de Sécurité (EIFORCES), vient de livrer sa troisième cuvée de diplômés d’état-major des forces de sécurité. La cérémonie y relative s’est tenue le 12 août dernier à Yaoundé, sur la présidence du Secrétaire d’Etat à la Défense (SED), chargé de la Gendarmerie Nationale, Jean-Baptiste BOKAM. Au cours des vingt dernières semaines, ces officiers de gendarmerie et hauts fonctionnaires de police de 13 pays d’Afrique noire francophone, ont suivi un ensemble d’enseignements théoriques et pratiques. Ils se sont singulièrement formés à comprendre l’environnement d’un état-major, à organiser une communication opérationnelle ou encore à connaître de manière globale les enjeux de sécurité actuels. Ce qui leur permettra d’être des cadres aptes à servir des opérations de soutien à la paix ainsi qu’à la sécurité intérieure. Le commissaire division- naire de police Patrice NDOUM NDONGO, Directeur général adjoint de l’EIFORCES, a souligné au moment de remettre à leurs pays respectifs ses derniers pensionnaires, que l’actualité démontre à suffisance combien le type de compétences qu’ils ont acquises est recherché. Les menaces nouvelles à la paix, comme les attaques terroristes, justifient largement la création de l’EIFORCES, a observé à sa suite le SED. Une mutation sécuritaire face à laquelle la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC), a souhaité que l’EIFORCES offre davantage de places à la formation d’auditeurs civils et se consacre plus encore à la recherche fondamentale de solutions pour maintenir la paix. Cette cérémonie de sortie s’est tenue sans occulter la disparition précoce du Général de Brigade, MOHAMADOU HAMADICKO, par ailleurs Directeur général de l’EIFORCES jusqu’au moment de sa disparition. Pour rendre hommage au pionnier de la formation de cet établissement d’enseignement militaire supérieur, l’assistance par deux fois, s’est levée. Le souvenir indélébile, triste mais satisfait du Général de Brigade MOHAMADOU HAMADICKO, Directeur général de l’Ecole disparu il y a deux semaines, a marqué la sortie de cette cuvée de 24 diplômés venant de 13 pays africains. J-C.O.O. MÉDIAS / PRESSE ÉCRITE R éfléchir ensemble sur les problèmes liés à la Presse écrite. Mieux encore, évoluer dans la même direction. C’est ce à quoi renvoi la première rencontre entre l’Organe régulateur de la Communication au Cameroun, le Conseil National de la Communication (CNC) pour ne pas le nommer, et l’ensemble des éditeurs de presse. Réunies à Bastos le 11 août dernier au siège du CNC, les deux parties étaient respectivement représentées d’une part, par le vice-président du CNC, Peter ESSOKA et d’autre part, par le président de la Fédération des Editeurs de Presse du Cameroun (FEDIPRESSE), HAMAN MANA. Ce n’est pas chaque jour que des rencontres de ce genre se produisent car, dans un contexte marqué par des sanctions du CNC à l’endroit de certains médias, notamment certains tabloïdes de la place, il était impérieux de « mettre les points sur les i » sur des questions fondamentales ; ceci, entre les deux parties. Au cours de ce premier face à face, la question de la responsabilité sociale des journalistes a été soulevée au regard des cas d’égarements (diffamation, injure, propagation de fausses nouvelles…), régulièrement constatés. Le CNC a saisi l’occasion pour inviter les Journalistes à se ressaisir afin que la liberté d’expression ne piétine pas d’autres libertés. Les éditeurs de presse ont posé sur la table le problème de la distribution des journaux. Souhaitant que l’Instance de régulation y accorde aussi une attention particulière, de peur de ne plus rien avoir à réguler. Si jamais les médias étaient emportés par les conditions économiques extrêmement difficiles dans lesquelles ils survivent. Au terme de la rencontre organisée le 11 août dernier par le vice-président du CNC, c’est le visage détendu et le sourire aux lèvres, que les membres des deux parties sont sortis d’un huis clos de plusieurs heures. « Nous pensons que c’était une réunion pour briser cette glace que tout le monde connaît. Au début, le CNC s’est illustré par l’interdiction et la suspension de certains de nos confrères. Nous lui avons demandé un certain nombre de choses. Donc, il existait toujours cette glace-là entre nous. Et nous pensons que le fait qu’il nous invite formellement pour venir discuter, est une manière de souhaiter que cette glace soit brisée et elle l’a été », a assuré le président de la FEDIPRESSE. C’est justement ce que recherchait Peter ESSOKA. Il explique qu’il a tendu la main aux éditeurs de presse parce qu’il voudrait que les deux parties se retrouvent plus souvent, pour échanger. Et surtout parce que d’aucuns considéraient le CNC comme l’ennemi des médias, de la Communication. « Non », a répliqué le vice-président du CNC. « Nous sommes un régulateur. Notre rôle n’est pas de punir mais de mettre en place un système qui va aider au développement de nos médias », a-t-il expliqué. Et d’ajouter : « Dans tout jeu, il y a un arbitre. Il y a des règles et lorsqu’elles ne sont pas respectées, le contrevenant peut être sanctionné. Mais ce n’est pas l’objectif premier d’une Instance de régulation ». Ce dernier souhaiterait un échange régulier avec les éditeurs de presse avant d’arriver aux sanctions. Cette rencontre, la première du genre, ne sera donc certainement pas la dernière. Car d’après Peter ESSOKA, le CNC et les éditeurs de presse, se retrouveront désormais tous les trois mois. J-C.O.O. Actualités /News Monday 18 th August, 2014 - N°174 T he Bafut Junior Football Tournament has come to an end with players of all participating teams going home with a tree each so as to make Bafut Sub division a green environment. The month-long football tournament ended on August 16, 2014 with the final played bet ween Nchum FC and Veteran FC, both of Bafut sub division. The match ended on a three goals to one score, in favour of Nchum FC. By half time, the Nchum boys from Lower Bafut who were dressed in green Tshirts were already two goals up. Their opponents, Veteran FC who were dressed in blue, reduced the tally by one goal, at resumption of the second half of the game. However, Nchum FC proved their supremacy when they scored the third goal midway into the second half of the game. The scores remained at three goals to one till the end of the ninety minutes game. It should be noted that the over 2000 man crowd watched spectacular play styles as demons trated by both teams. Some football observers said the type of football demonstrated by both teams can rival any team anywhere, be it in Bamenda, Douala or Yaounde. Speaking at the end of the match, at the Bafut Municipal Stadium, the cup donor, Ngwakongho Lawrence, said he was seeing his dream of making Bafut division, a green environ ment come true. He said he had carefully kept some environ mentally friendly trees to be planted in Bafut Sub division, through football. He said his plan to pass through Bafut Council to make the sub divi sion green, failed as the trees he donated some years ago to Bafut Council were abandoned. “This time around, I am convin ced that through football, Bafut Sub division will become green, as my own contribution to pro tect the ozone layer,” Ngwakongho said. The Fon of Bafut kingdom, Abumbi II who handed the cup to the captain of Nchum FC said he was a happy man to see the youths of Bafut, united through football. He urged other sons and daughters of the village to copy the example of Ngwakongho Lawrence. Several prizes were handed at the level of individuals and also at clubs level. Veteran FC got the prize for the most disciplined team of the tournament. The best player of the tournament went Mofor Genesis of Nchum FC while Che Malachi, still of Nchum FC emerged the highest goal scorer. Ta lking ab out his f in an cial inv olv emen t in th e to ur na ment, Cup Donor , Ngw akon gh o L awr en ce said initially he b ud geted FC FA on e millio n b ut en ded up spend in g FC FA 1.3 million . H e said h e did not r egret spending the additional FCFA 300.000 b ec ause the tourna ment deserved the expendi ture. In the meantime, the final of another tournament, still on the sponsorship of Ngwakongho Lawrence, was played on August 10, 2014 at BuweBukari, between Chelsea FC and Yong Sports of BuweBukari. The match ended after the second round of penalty shootout as Chelsea FC carried the day after scoring five goals as against two for Yong Sports. YUSUF YERIMA Message /Message Lundi, 18 Août 2014 - N°174 Société /Society Monday 18 th August, 2014 - N°174 F The Fon declared to Journalists at his palace in Akum. on George Ndikum II, traditional ruler of Akum village in Santa Sub division, Mezam division, North West Region, has reiterated that Santa-Akum is a quarter in Akum village, and not an independent village of its own, as some individuals have erroneously claimed. The Fon of Akum spoke to Journalists at his palace on August 13, 2014. Fon Ndikum cited a 1918 document that demarcated the boundary between English and French Cameroon. The Fon said in that document, the territory which is today called Santa-Akum is clearly and totally a part and parcel of Akum village. Akum village consists of 14 quarters, with SantaAkum being one of them, Fon Ndikum insisted. According to the Fon, in the colonial days, Akum and several other fondoms in the area were pegged to Bamenda Central but after independence and with the subsequent creation of Santa Sub division, some fondoms were carved out with Akum inclusive, to constitute Santa Sub division. He said Akum is one of the big- gest villages, in Santa Sub division, population wise, with about 65.000 inhabitants. Talking about the origin of the name Santa, that has become the name of the sub division, Fon Ndikum said Santa is a word in the Akum dialect, which means “a stretch of land without any rivers.” He said the genesis of the problem between Akum and Santa-Akum started with the egoism of the one whom his late father appointed as Quarter Head to assist him for easy administration. According to the Fon, after tasting power as quarter head, Pa Chiya Boma poisoned the minds of his children when he made them to believe that he was the founder of SantaAkum. Posing as Chief instead of Quarter Head, Boma unilaterally transformed the quarter into a village and crowned himself Chief, Fon Ndikum said. At his death, Boma named a successor in the person of Alari Boma, and today, another son, Achiri Boma is posing as Chief, the Fon of Akum said. Things have gone out of hand to the extent that he even accuses me of interfering in his administration, the Fon went on. Fon Ndikum explained that issues were made worse when the outgoing Divisional Officer, DO, for Santa Sub division, gave a type of recognition by issuing invitations to Santa-Akum, alongside other villages, to official meetings and programmes. Despite this action of the DO, the inhabitants of Santa-Akum do not believe in Boma as a chief, but rather understand that he is one of the quarter heads of Akum village, Fon Ndikum stressed. The Fon said he has no problem with neighbouring villages who all acknowledge that Santa-Akum is part and parcel of Akum. He cited some of his neighbours to include Baligham, Matazem, Pinyin, Mankon, Alatening, Babadjou, amongst others. Fon Ndikum said, as a show of solidarity, all the nine villages of Santa Sub division have jointly written to the Minister of Territorial Administration and Decentralization, distancing their various villages from the activities of the Bomas who have been posing as the family governing Santa-Akum. The villages include Akum, Awing, Alatening, Baba, Baligham, Mbei, Mbuh, Njong, and Pinyin. It should be noted that immediate attempts at getting across to SantaAkum for the other side of the story failed. However we will do all at our disposal to get the other side of the story in subsequent editions. YUSUF YERIMA in Akum ECOTOURISME ET LOISIRS L e ministère du Tourisme et des Loisirs (MINTOUL) et celui des Forêts et de la Faune (MINFOF), désormais main dans la main pour favoriser l’essor de l’Ecotourisme. La matérialisation de cet engagement s’est traduite dans les faits, par la signature d’une plate-forme de collaboration, le 11 août dernier à Yaoundé, entre BELLO BOUBA MAÏGARI d’une part et NGOLE Philip NGWESE d’autre part ceci, dans le but de développer l’Ecotourisme et les loisirs dans et autour des aires protégées. L’Ecotourisme est considéré comme un outil efficace de valorisation économique pour des zones naturelles ou des sites culturels menacés y compris pour le développement des emplois locaux, sans détruire l'environnement. C’est ainsi que l’engagement du MIN TOUL et du MINFOF ambitionne de contribuer au développement des stratégies pour la promotion des produits écotouristiques et des loisirs issus de la faune et des aires protégées du Cameroun. Puis par la suite, ledit engagement permettra de mettre en place des points focaux pour le suivi et l’évaluation de l’exécution de la plate-forme signée entre les deux ministères. La collaboration entre les deux administrations s’impose dans la mesure où le Cameroun dispose d’un vaste réseau d’aires protégées (Parcs de Waza, de la Benoué, de Boubandjida…) qui sont autant de terrains favorables au développe- ment de l’Ecotourisme. Seulement, ce riche potentiel d’aires protégées subit de plus en plus des menaces et des pressions diverses, des dégâts causés par les animaux qui y vivent (Eléphants, Hippopotames, Gorilles, Chimpanzés), des situa tions conflictuelles fréquentes entre les communautés locales et les services de conservation. Toutes choses qui, d’après le ministre d’Etat BELLO BOUBA MAÏGARI, affectent considérablement la ges- tion durable et la promotion à des fins touristiques des aires protégées. D’où la nécessité pour le MINTOUL et le MINFOF de se donner la main pour faire face à ces nombreux défis. Bon à savoir, le Tourisme est la plus grande industrie du monde. Avec plus de 10% du marché mondial de l’emploi, 11% du Produit Intérieur Brut (PIB) mondial et, selon les prévisions de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), le nombre de voyages touristiques dépassera 1,5 milliard en 2020. Il faut cependant reconnaître que le développement croissant et rapide de ce secteur ne se fait pas sans impacts défavorables sur l’environnement, notam ment avec l’épuisement des res sources naturelles (eau, sol, énergie), la pollution (air, bruits, déchets solides et chimiques, eaux usées), la dégradation de la biodiversité et des infrastructures (routes, aéroports, hôtels et restaurants). J-C.O.O. Société /Society Lundi, 18 Août 2014 - N°174 BOKO HARAM Retrouvez les solutions des jeux dans le prochain numéro. Les soldats tchadiens auraient intercepté un convoi de bus transportant une centaine d’otages. Il s’agirait de Nigérians enlevés la semaine dernière dans la région de Borno, dans le nord-est du Nigeria, par le groupe islamiste du même pays, Boko Haram. Dirigé par six hommes du groupe islamiste, le convoi a été arrêté à la frontière tchadienne pour un contrôle de routine. "Le très grand nombre de personnes du convoi a soulevé des soupçons"; a expliqué un haut responsable des services de sécurité à Maiduguri, la capitale du Borno. Les suspects auraient donné des informations contradictoires concernant les otages qu'ils accompagnaient et leur destination. Près de 85 otages ont été libérés, mais 30 personnes seraient toujours aux mains des islamistes qui se seraient enfuis en bateau à moteur lorsqu’ils ont vu que leur convoi avait été arrêté. Les otages libérés sont néanmoins toujours sous la garde des autorités tchadiennes. Pour le moment, aucune information sur leur retour au Nigeria n’a été transmise. Les islamistes avaient, dimanche dernier, attaqué un village dans la région de Borno, et enlevé une centaine de jeunes hommes et quelques femmes. En avril, les insurgés de Boko Haram avaient enlevé, dans cette même région, 220 lycéenes. Quatre mois après, elles n'ont toujours pas été retrouvées. MOTS Thème: ‘‘ESPACE ’’ Sudoku EUROPE L 'hebdomadaire Der Speigel révèle, samedi 16 août dernier, que les services allemands ont espionné au moins une conversation téléphonique du secrétaire d'Etat américain. Dans son édition hier dimanche, le magazine affirme, sans citer ses sources, que celle-ci a été interceptée « par accident » en 2013 par les services secrets allemands (BND). Le secrétaire d'Etat américain évoquait alors les tensions au ProcheOrient sur une liaison par satellite. Der Spiegel croit également savoir que le gouvernement allemand a mandaté les services secrets depuis 2009 pour espionner la Turquie, son partenaire au sein de l'OTAN. Selon ses journalistes, les cibles d'espionnage sont actualisées tous les quatre ans par le gouvernement allemand. Mais les priorités actuelles n'ont pas été modifiées après l'affaire d'espionnage avec les Etats-Unis, et la Turquie serait toujours sur écoute. Ces révélations interviennent après que plusieurs médias allemands se sont faits l'écho vendredi dernier d'une écoute de l'ex-secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton par les services secrets allemands. Une de ses conversations aurait été interceptée, là encore « par erreur », alors que la ministre se trouvait dans un avion du gouvernement américain. Ces mêmes médias affirmaient déjà que les écoutes de personnalités politiques américaines ne seraient « pas un cas isolé ». L'espionnage international est devenu un sujet polémique en Allemagne ces derniers mois. Les révélations l'an dernier du piratage du téléphone portable de la chancelière Angela Merkel par le renseignement américain avaient profondément choqué le pays. La découverte d'agents doubles au service des Américains a également entraîné le renvoi du chef de la CIA en Allemagne, et plombe encore aujourd'hui la relation germano-américaine, traditionnellement très forte. Mots cachés WORDS Le mot-mystère est : ‘‘ ? ’’ Santé /Health Monday 18 th August, 2014 - N°174 Les progrès des techniques de diagnostic ont abouti à l'élaboration de méthodes non invasives (sur des échantillons de salive ou d'urine) et à des tests sur des échantillons inactivés qui accélèrent le diagnostic au laboratoire et contribuent ainsi à la prise en charge des cas et à la lutte contre les flambées. Traitements et vaccin L e virus Ébola, de la famille des Filoviridae, souvent très mortelle, compte quatre sous-types à savoir : le type Zaïre ; le type Soudan ; le type Côte d'Ivoire et le type Reston. Trois des sous-types viraux, présents en République démocratique du Congo (anciennement Zaïre), au Soudan et en Côte d'Ivoire, sont pathogènes pour l'Homme. La fièvre hémorragique à virus Ébola est une maladie hémorragique qui provoque la mort chez 50 % à 90 % des malades présentant des manifestations cliniques. L'infection de l'Homme par le sous-type Reston du virus Ébola, que l'on trouve dans le Pacifique occidental, est toujours restée silencieuse à ce jour : ceux qui la contractent ne présentent aucun symptôme. Le réservoir naturel semble se trouver dans les forêts tropicales du continent africain et du Pacifique occidental. Cette maladie est l'une des plus graves connues chez l'homme : son taux de létalité peut atteindre 90%. La dernière manifestation du virus date de 2012, en République démocratique du Congo où il a tué 69 personnes. Depuis sa découverte en 1976 dans ce même pays, le nombre de décès total qui y sont liés avoisine les 1 600. Son origine exacte demeure encore inconnue, mais le virus a été introduit dans la population humaine via des animaux sauvages, vivants ou morts. "En Afrique, l’infection a été constatée après la manipulation de chimpanzés, de gorilles, de chauves-souris frugivores, de singes retrouvés malades ou morts dans la forêt tropicale", précise l'Organisation mondiale de la santé. Il se propage ensuite dans les communautés par transmission interhumaine, Il suffit pour cela d'un contact avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques (urine, sperme) de personnes infectées ou par l’intermédiaire d’environnements contaminés. Les patients qui en sont atteints souffrent brutalement de fièvre intense, de douleurs musculaires, de céphalées. Ces premiers symptômes, qui ressemblent à ceux du paludisme, sont suivis de vomissements, de diarrhée, d’une éruption cutanée, d’une insuffisance rénale et, dans certains cas, d’hémorragies. "L’Ebola est d’autant plus redoutable que ses virus ne sont pas tout de suite repérés par l’organisme. Quand ce dernier réagit, il est souvent trop tard. Les virus ont créé des caillots, bloquant les organes vitaux et provoquant d’importantes hémorragies. Les malades peuvent saigner abondamment, y compris par le nez ou via leur urine", explique Médecins sans Frontières (MSF). Les sujets restent contagieux tant que le virus est présent dans leur sang et leurs sécrétions. Transmission Le virus Ébola se transmet par contact direct avec le sang, les sécrétions, les organes ou des liquides biologiques des sujets infectés. Les rituels funéraires, au cours desquels les parents et amis sont en contact direct avec le corps du défunt, jouent un rôle important dans la transmission. On a constaté que le virus Ébola pouvait se transmettre à l'Homme lors de la manipulation d'animaux porteurs du virus, vivants ou morts : chimpanzés, gorilles et antilopes des bois. On a aussi signalé la transmission de la souche Reston lors de la manipulation de macaques de Buffon. Des agents de santé ont été souvent contaminés au contact des malades qu'ils traitaient sans prendre les précautions anti-infectieuses nécessaires et sans appliquer les techniques de soins en isolement. La période d'incubation varie entre 2 et 21 jours. Symptômes La fièvre hémorragique à Ébola se caractérise souvent par une brusque montée de température, avec une faiblesse intense, des myalgies, des céphalées et des maux de g orge . Cette fièvre est souvent suivie de vomissements, de diarrhées, d'éruptions cutanées, d'insuffisance rénale et hépatique et d'hémorragies internes et externes. Les analyses de laboratoire révèlent une baisse de la numération des leucocytes et des plaquettes, ainsi qu'une élévation des enzymes hépatiques. Diagnostic Des tests spécialisés sur les échantillons de sang mettent en évidence des antigènes spécifiques ou des gènes du virus. Il est possible de détecter des anticorps contre le virus et d'isoler celui-ci en culture cellulaire. Ces examens de laboratoire présentent un risque biologique extrême et ne doivent être pratiqués que dans les conditions de confinement les plus rigoureuses possibles. Les cas graves doivent être placés en unité de soins intensifs, car les malades sont souvent déshydratés et doivent être mis sous perfusion ou réhydratés par voie orale avec des solutions d'électrolytes. Il n’existe pas de vaccin, ni pour l'homme ni pour les animaux. "Plusieurs vaccins en sont au stade des essais dont un qui aurait sauvé la vie d'un chercheur accidentellement contaminé, mais qui n'a pas encore été validé et a ce jour, aucun n’est disponible pour un usage clinique", précise l'OMS. Ni même de traitement spécifique, mais il est possible de réduire sa mortalité en s’attaquant : les patients ont besoin d’une réhydratation au moyen à ses symptômes de solutions d’électrolytes ou par voie intraveineuse. "Des vitamines et des anti-douleurs peuvent aussi être utiles", affirme MSF. Les études expérimentales portant sur l'utilisation de sérums hyperimmuns qui ont été effectuées sur des animaux de laboratoire n'ont mis en évidence aucune protection contre la maladie. Cette absence de traitement efficace, de vaccin et de connaissances sur l'origine du virus montre que les recherches sur le sujet sont très limitées, "même si plusieurs pays s’y intéressent pour parer des menaces de guerre bactériologique ou de bioterrorisme", ajoute MSF. Le nombre peu élevé d’épidémies et de malades ne facilite pas les investigations. Les principaux gestes de prévention consistent à éviter tout contact avec des animaux sauvages et à respecter les règles d'hygiène de base. Etranger /Foreign Lundi, 18 Août 2014 - N°174 PROCHE-ORIENT EBOLA L e pays de Uhuru Kenyata a annoncé samedi dernier l’interdiction de l'entrée sur son territoire aux voyageurs venant de Guinée, du Liberia et de Sierra Leone, principaux foyers du virus Ebola, à compter du 19 août. Cette mesure qui ne concerne pas les citoyens kényans de retour a été annoncée par le ministère de la Santé kényan. Elle vise à interdire l'entrée sur son territoire aux voyageurs venant de Guinée, du Liberia et de Sierra Leone. Ces trois pays sont les principaux foyers de l'épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola qui sévit depuis le mois de février. Cette décision temporaire doit prendre effet à compter du mardi 19 août à minuit. Elle ne concerne toutefois pas les citoyens kényans en provenance de ces trois pays qui souhaiteraient rentrer chez eux. Ces derniers seront tout de même soumis à des examens médicaux approfondis et pourront être placés en quarantaine si nécessaire. La compagnie nationale Kenya Airways a d'ores et déjà annoncé la suspension de ses vols à destination de ces pays. Plus de 1 200 personnes ont succombé au virus, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé. RDC « Les peshmergas [combattants kurdes], avec un soutien aérien américain, ont pris le contrôle du côté est du barrage » à la faveur de cette offensive, a annoncé le général Abdel RahmaneKorini. « Nous avons tué plusieurs membres de l'EI. Nous continuons à avancer et devrions annoncer de bonnes nouvelles dans les prochaines heures. » Selon des témoins, les frappes aériennes américaines contre les djihadistes ont commencé tôt samedi matin et se sont poursuivies toute la journée. Un barrage très stratégique Etienne Tshisekedi est arrivé à Bruxelles à bord d’un avion médicalisé qui a quitté Kinshasa samedi 16 août dans la matinée D epuis plusieurs semaines, l’état de santé de l'opposant congolais de 81 ans fait l'objet de spéculations à Kinshasa. La voiture de l'opposant a été amenée jusque sur le tarmac, tout près de l'avion, l’ancien Premier ministre étant trop faible pour marcher. L’avion médicalisé à bord duquel a pris place Etienne Tshisekedi a décollé tôt le matin de Kinshasa à destination de Bruxelles. Le leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) était accompagné de son épouse, Marthe KasaluJibikila, de l’un de ses enfants et d’un médecin. Avant la Belgique, l’avion a une escale à Douala, au Cameroun. « Etienne Tshisekedi n’est pas dans un état critique, il va poursuivre sa convalescence pendant quelques semaines avant de reprendre ses activités politiques et diplomatiques avec les partenaires de la RDC », affirme l’UDPS dans un communiqué publié dans la mati- née du même samedi. Le parti d’Etienne Tshisekedi y annonce également que son président rencontrera aussi la diaspora congolaise de Belgique pour « fixer l’opinion sur les enjeux politiques ». L’évacuation sanitaire d’Etienne Tshisekedi a fait l’objet d’une controverse au sein de l’opinion publique congolaise : la famille de l’opposant, et même son parti, l’UDPS, a plusieurs fois réfuté les allégations selon lesquelles l’exPremier ministre était malade. La semaine dernière, cependant, un de ses proches collaborateurs avait affirmé qu’une évacuation sanitaire était envisagée et que la santé de l'opposant s’était beaucoup dégradée. Sur des documents datés du 8 août – une demande déposée par la société chargée du transport d’Etienne Tshisekedi auprès de l'autorité de l'aéronautique civile congolaise – le leader de l’UDPS était décrit comme un « patient asthénique avec perte de force », présentant des « difficultés à marcher seul », et évoque la « nécessité d'une chaise roulante ». Le document faisait également état de « paramètres hémodyna miques stables » (état de circulation sanguine, ndlr), d’un « état cardiorespiratoire normal » et d’un « diabète de type 2 ». Il s'agit de la première tentative des Kurdes de reprendre ce barrage dont ils ont perdu le contrôle le 7 août. L'EI, qui s'est emparé de vastes pans du territoire irakien en deux mois d'offensive fulgurante, a lancé début août une série d'at taques dans le nord de l'Irak, s'emparant de nombreux vil lages et d'infrastructures stra tégiques, comme ce barrage, ou des puits de pétrole. Le barrage sur le fleuve Tigre, situé sur la rive sud du lac de Mossoul, à quelque 50 km au nord de la ville, fournit de l'eau et de l'électricité à la majeure partie de la région et est indispensable à l'irrigation de vastes zones de culture dans la province de Ninive. En 2007, l'ambassadeur améri cain Ryan Crocker et le com mandant des forces améri caines en Irak David Petraeus avaient mis en garde contre les conséquences d'une catas trophe au barrage, affirmant qu'il menaçait de s'effondrer et d'inonder « le long du fleuve Tigre jusqu'à Bagdad ». « Dans le pire scénario, une rupture instantanée du bar rage de Mossoul, rempli à sa capacité maximale pourrait provoquer une vague de 20 mètres sur la ville de Mossoul, ce qui provoquerait des pertes humaines et des dommages considérables », avaient-ils écrit dans une lettre au pre mier ministre irakien Nouri al-Maliki. Des barrages utilisés comme des armes L'EI utilise les barrages qu'il contrôle comme des armes pouvant lui permettre d'inonder de vastes zones. Plus tôt cette année, les djihadistes ont ainsi inondé d'importants secteurs aux alentours de Fallouja, à l'ouest de Bagdad. Mais Mossoul est la place forte des insurgés en Irak et son barrage est important à l'économie de l'EI et à sa volonté de construction d'un Etat incarné par le « califat » proclamé fin juin. Ces djihadistes, qui sèment également la terreur en Syrie voisine en proie à la guerre civile, ont réussi à s'emparer de larges pans du territoire irakien au nord, à l'ouest et à l'est face à une armée en déroute. Les forces kurdes peinent aussi à freiner leur progression en direction de leur région autonome du Kurdistan après des attaques lancées par l'EI début août dans le Nord. A plus de 150 km au sud-ouest de Mossoul et alors que l'EI accentue sa campagne contre les minorités dans le Nord, ses membres sont entrés vendredi dernier dans le village de Kocho et « y ont commis un massacre », a accusé le responsable irakien Hoshyar Zebari. « Environ 80 personnes ont été tuées. Ils s'en sont pris aux habitants qui n'avaient pas fui leurs foyers, en majorité des Yézidis », une ethnie kurdophone et non musulmane, a-til ajouté. Harim Kamal Agha, un responsable kurde a confirmé ce bilan. Monday 18 th August, 2014 - N°174 Message /Message Message /Message Lundi, 18 Août 2014 - N°174
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