CentredeRecherchesScientifiquesetTechniquessurlesRégionsArides.Biskra Effet des variations climatiques saisonnières, sur les caractéristiques floristiques et la composition chimique des parcours sahariens du Sudest algérien Chehma A.* Résumé Summary Le climat saharien est caractérisé notamment par la faiblesse et l'irrégularité des précipitations, des températures élevées, une luminosité intense et une forte évaporation. Ces conditions désertiques extrêmes, font que le maigre couvert végétal qui subsiste, développe des stratégies d’adaptation, lui permettant d’exploiter au maximum les moindres conditions climatiques favorables à sa prolifération. Pour connaître l’effet des variations climatiques sur le comportement floristique et nutritif du couvert végétal saharien, nous avons mené une étude temporelle de deux ans sur les différents parcours camelins du Sahara septentrional algérien. L’étude floristique nous a montré que les plantes éphémères, (acheb), n'apparaissent qu'après les pluies et effectuent tout leur cycle végétatif avant que le sol ne soit desséché ; nous avons enregistré que leur plus grande partie est présente au printemps (73 %) et en Hiver (30%), et la plus faible en automne (12%) et en été (9%). Pour les plantes vivaces, les variations climatiques saisonnières se traduisent sur leurs productions de biomasses. Pour la composition chimique des espèces, on enregistre une variation nette pour la teneur en MAT et en tanins qui sont plus élevés au printemps sous l’effet de l’augmentation du rapport feuilles/tige. D’autre part les fortes températures et la sécheresse de l’été, engendrent une augmentation des composés pariétaux et de la cellulose qui atteindrons leur maximum dans les saisons qui suivent. The Saharan climate is characterized by weakness and the irregular rainfall, high temperatures, brightness intense, and a strong evaporation. These conditions desert extremes are that the meager plant cover remains develops coping strategies, enabling him to exploit the maximum less favourable weather in proliferation. To know effect of climate variations on the behavior of floristique and nutritious vegetation Saharan we conducted a study of temporal two years on the different routes camelins of Algerian Sahara septentrionale. The floristical study we showed that the plants ephemeral, (acheb), appearing after the rain and perform all their vegetative cycle before the soil is parched, where we have registered their most is present in the Spring (73%) and in Winter (30%), and the lowest in Autumn (12%) and Summer (9%). For plants perennial, variations seasonal climate are reflected on their productions of biomass. For the chemical composition of species, we register a net change for the content and MAT in tannins that are higher in the spring under the effect of increasing the report leaves/stem. On the other hand high temperatures and dry summer, generate an increase of compounds and absent of cellulose which will reach their maximum in the seasons following. Mots clés : Climat / Variation / Floristique / composition chimique / Sahara algérien Keywords : Climate / Change/ Floristical / chemical composition/ Algerian Sahara <" => . !"#$ & * +- 456 8$! :!# R$! UV XY Z[\ Q ]^_#- ` j5! KNQ+ J # ? @:> B E& G$ I ?! 56 $Y $ =G {|_ $ :!! XN B!! BR$! _# }+ ~! N$! > .=!$ !{^! ZY => $ GY $ :!! !~ .{:JN !V E56 B~ @-\ B N# XN #$ ! $ XNY ZY $NJ > B~ .-# < @Q 5 G @ BG$ U - G" (VY)#Q ! $ $ !~ .(% 9) 6 (% 12) B~ >Y (%30)E#V (%73) - @6~ B~ G" $ =G _ $NJ ~ <$ =G {![ [!N $- Y .5 N#[N G# _ XN BN6 BR$! _# } !! / }+ j5 - B~ G KQ XNY jNJ 4| (Tanins ) !\ ! !~ !N NN {V_ #5! XN 6 @6~ B~ <J 5 } RY G .Z .! ]6 B~ !G # X6QY X Z^6 Z|N {:J E56 / {! #5 / B / _ / 8$ : * Laboratoire Bio ressources saharienne, Préservation et Valorisation, Université de Ouargla, (Algérie). (Email : [email protected] / [email protected]). Fax : 029 71 26 97. 213 CentredeRechercheScientifiqueetTechniquesurlesRégionsArides.Biskra Introduction En dépit de la dureté des conditions auxquelles sont soumis les êtres qui vivent dans le milieu désertique, les espaces complètement dépourvus de vie, ou espaces abiotiques, sont relativement restreints. En dehors de ces espaces particuliers, la végétation existe, mais son importance est fonction directe de la quantité d'eau disponible. Les caractères du climat saharien sont dus, tout d'abord, à la situation en latitude, au niveau du tropique, ce qui entraîne de fortes températures, et au régime des vents qui se traduit par des courants chauds et secs. Ce climat est caractérisé notamment par la faiblesse et l'irrégularité des précipitations, une luminosité intense, une forte évaporation et de grands écarts de températures, (Ozenda, 1991). Les précipitations ont pratiquement toujours lieu sous forme de pluies. Elles sont caractérisées par leur faible importance quantitative et les pluies torrentielles sont rares. Elles sont liées aux perturbations soudano-sahariennes ou sahariennes (Dubief, 1953). Cette insuffisance de pluies sahariennes est accompagnée d'une irrégularité très marquée du régime pluviométrique et d'une variabilité inter annuelle considérable ; ce qui accentue la sécheresse (Ozenda, 1991). Les températures moyennes annuelles sont élevées, avec des maxima absolus pouvant atteindre et dépasser 50°c, et des minima de janvier variant de 2 à 9°c (Le Houerou, 1990). La température du sol en surface peut dépasser 70 ° c. Cependant, en profondeur, les températures vont diminuer rapidement et s'équilibrer. Il ne peut geler, normalement, que dans la partie Nord du Sahara et bien entendu sur les montagnes (Monod, 1992). A cause de la faible nébulosité de l'atmosphère, la quantité de lumière solaire est relativement forte, ce qui à un effet desséchant en augmentant la température (Ozenda, 1991). Les durées d'insolation sont évidemment très importantes au Sahara (de 9 à 10 heures par jour) : ce désert est avant tout le pays du soleil (Dubief, 1959). Au Sahara, comme partout ailleurs, la végétation est le plus fidèle témoin du climat (Gardi, 1973). Les conditions désertiques extrêmes, font que le maigre couvert végétal qui subsiste développe des stratégies d’adaptation lui permettant d’exploiter au maximum les moindres conditions climatiques favorables à sa prolifération (Chehma, 2006). Les seules plantes qui subsistent sont des plantes vivaces, capables de supporter les périodes de sécheresse prolongée. Et des plantes annuelles qui germent seulement immédiatement après la pluie. Ce sont des espèces éphémères capables de croître et de fleurir rapidement, recouvrant le sol pour de courtes périodes (MacKenzie & al., 2000 ; Chehma & al., 2005). C’est dans ce sens, et pour avoir une idée sur l’effet des variations climatiques saisonnières sur le comportement floristique et nutritif du couvert végétal saharien, que nous avons mené une étude temporelle, de deux ans, sur les différents parcours camelins du Sahara septentrional algérien. 214 CentredeRecherchesScientifiquesetTechniquessurlesRégionsArides.Biskra I. Matériel et méthodes 1. Localisation de l’étude Notre site d'étude est situé entre le 3ème et le 7ème degré Est de longitude et entre le 31ème et le 33ème degré Nord de latitude, divisée en trois zones représentatives des différents parcours camelins [Dépressions, Erg, Hamada, lits d’Oueds, Reg, Sols sableux et Sols salés (fig. 1)]. 2. Etude floristique Pour faciliter les études quantitatives, dans chaque station nous avons échantillonné 06 sous stations de 100 m2 dans lesquelles nous avons appliqué les différents relevés floristiques, à partir desquels ont été déterminés : l’inventaire, le recouvrement, la densité et le poids des espèces. Les observations temporelles ont été réalisées pour la première année selon 09 relevés, régulièrement, comme l’indique le tableau 1. Pour la deuxième année, des observations saisonnières ont été effectuées. Tableau 1: Planning des relevés des trois zones d’étude Relevé 1 Relevé 2 2/01/02 27/12/01 5/12/01 Zone 1 14/11/02 Zone 2 21/11/01 Zone 3 7/ 11/01 Relevé 3 29/01/02 22/01/02 15/01/02 Relevé 4 18/03/02 20/02/02 27/2/02 Relevé 5 4/05/02 29/03/02 2/04/02 Relevé 6 5/06/02 2/05/02 4/06/02 Relevé 7 5/07/02 1/07/02 4/07/02 Relevé 8 21/08/02 22/08/02 22/08/02 Relevé 9 05/10/02 9/10/02 7/10/02 3. Estimation des poids des espèces Pour l'estimation du poids frais des espèces vivaces étudiées, nous avons utilisé des courbes de régression, développées par Chehma (2005), qui nous ont donné des fonctions du type : y = a x + b, reliant le poids (en kg) au recouvrement (en m2). 4. Composition chimique des espèces étudiées Les analyses de la composition chimique ont porté sur la détermination de la matière sèche (MS), la matière organique (MO), la matière minérale (MM) les matières azotées totales (MAT), la cellulose brute (CB), les composés pariétaux et les phénols totaux, selon les méthodes de référence. Toutes les analyses ont été réalisées au Laboratoire d’Alimentation Animale du Département de l’EMVT du CIRAD de Montpellier/France. 215 CentredeRechercheScientifiqueetTechniquesurlesRégionsArides.Biskra Figure 1 : Carte géographique représentative de la région d’étude 216 CentredeRecherchesScientifiquesetTechniquessurlesRégionsArides.Biskra II. Résultats et discussions 1. Effet des variations climatiques sur la composante floristique D’une façon générale, l’étude floristique nous a démontré que le nombre d’espèces est relativement faible, puisque nous n’avons pu recenser, au total, que 112 espèces. Cette faiblesse est d’autant plus marquée par le fait que la plus grande partie de ces espèces (88 des 112) est dans la catégorie biologique des plantes éphémères, qui ne peuvent être présentes que lors de périodes très succinctes de l’année, lorsque les conditions climatiques, et plus spécialement pluviométriques le permettent (Barry & al., 1985 ; MacKenzie & al., 2000 ; Ozenda, 1991 et Chehma, 2005). L’étude temporelle effectuée nous a démontré que l’effet des variations climatiques saisonnières sur la composante floristique se traduit différemment suivant les deux catégories biologiques (éphémères et vivaces). 1.1. Les plantes éphémères Pour les espèces éphémères, et suivant leur stratégie d’adaptation, à la sécheresse (Ozenda, 1991) et leur dépendance directe des précipitations (Boudet & al., 1983 ; Carrière, 1989 et Grouzi, 1992), cette variation se traduit par leur présence ou absence, suivant les périodes de l’année, dans le sens où, selon les relevés effectués, nous avons noté que la plus grande partie de ces espèces est présente au printemps (73 %) et en hiver (30 %), tandis qu’on a enregistré des taux de présence faibles pour l’automne (12 %) et pour l’été (9 %),(fig. 2). Eté 10% Hiver 24% Autom ne 7% Printem ps 59% Figure 2 : Répartition saisonnière des plantes éphémères 217 CentredeRechercheScientifiqueetTechniquesurlesRégionsArides.Biskra Cette variation quantitative est étroitement liée aux variations climatiques saisonnières des zones sahariennes qui sont caractérisées par une pluviométrie très faible accentuée par une très grande irrégularité temporelle [intra et inter annuelle : Dubief (1953) ; Thierriot & Matari (1998)]. En effet, à travers la synthèse climatique que nous avons réalisé pour les 20 dernières années sur les trois zones d’étude (Chehma, 2005), nous avons enregistré des moyennes de précipitations annuelles de 65.67, 64.22 et 34.03 mm de pluie successivement et des variations inter annuelles très marquées, allant de 11.5 à 146, 6 mm pour la zone 1, de 6.5 à 164.5 mm pour la zone 2 et de 9.6 à 102.7 mm pour la zone 3. La variation des moyennes mensuelles est elle aussi très marquée : elle varie d’une façon générale dans le sens où les précipitations les plus faibles sont enregistrées en été (juillet-août) et les plus fortes en hiver printemps (de janvier à mars). 1.2. Les plantes vivaces Pour les espèces vivaces, même si leur mode d’adaptation leur permet d’être présentes durant toute l’année, les variations climatiques saisonnières se traduisent par des variations enregistrées pour les paramètres quantitatifs (densités, recouvrement, …) se répercutant directement sur les quantités de phytomasse produites par ces espèces. En effet, les résultats obtenues pour le recouvrement de ces espèces et leurs productions de Phytomasse des différents parcours étudiés nous ont démontés qu’il y a une certaine variation saisonnière, dans le sens où les plus grandes productions sont enregistrées au printemps et en été avec une moyenne avoisinant les 1200 kg de MS/ha et la plus faible pour l’hiver avec moins de 840 kg de MS/ha (tab. 2 et fig. 3). Tableau 2 : Recouvrement et production de phytomasse des plantes vivaces par parcours et par saison Recouvrement 2 (m /ha) Automne Phytomasse (kgMS/ha) Recouvrement (m2/ha) Hiver Phytomasse (kgMS/ha) Recouvrement (m2/ha) Printemps Phytomasse (kgMS/ha) Recouvrement (m2/ha) Eté 218 Phytomasse (kgMS/ha) Lits d'Oueds Sols sableux Dépressions Hamada Reg Sols salés Total 1221,36 1802,55 65,34 42,71 32,35 45,93 3210,24 2702,6 2572,86 86,11 44,84 55,94 51,98 5514,33 1206,13 1531,07 70,08 47,62 32,55 47,35 2934,8 2632,59 2148,96 95,94 48,47 56,69 52,27 5034,92 1437,26 2487,2 91,73 54,26 39,78 56,68 4166,91 3230,78 3509,67 124,7 55,7 69,67 62,35 7052,87 1427,2 2903,21 92,17 52,08 36,39 52,35 4563,4 3162,46 4170,16 132,79 54,87 63,22 59,52 7643,02 CentredeRecherchesScientifiquesetTechniquessurlesRégionsArides.Biskra Cette variation saisonnière confirme les travaux menés en milieu aride en Tunisie, (Le Houerou & Pontanier, 1987 et Saadani & El Ghezal, 1989). Cette variation est directement liée aux caractéristiques du cycle floristique et au mode d’adaptation des espèces vivaces désertiques (Ozenda, 1991), qui développent leur partie aérienne en fonction des conditions climatiques (Gardi, 1973 ; Poupon, 1980), et plus spécialement de l’apport d’humidité et de la faiblesse de l’intensité des vents. En effet, Butterworth (1967) admet que la diversité des climats et des sols suscite des adaptations particulières des espèces et pour Isbell & Mc Cown (1976), ce sont surtout les ressources en eau qui constituent le facteur limitant essentiel pour le développement de la végétation Dans notre cas, ces productions peuvent s’expliquer par les caractéristiques du climat du Sahara septentrional algérien caractérisé par une période pluvieuse irrégulière et s’étalant de la fin de l’automne à la fin du printemps, avec une intensité souvent remarquée en hiver (Selzer, 1946 ; Dubief, 1959, 1963 ; Toutain, 1979 et ONM, 1991). En effet, nos plantes commencent à développer leur partie aérienne en fin d’hiver (période la plus pluviale) et continuent pendant le printemps, pour atteindre leur maximum au début de l’été. 1400,00 1200,00 1000,00 800,00 600,00 400,00 200,00 Et é ps ive r H Pr in te m Au to m ne 0,00 Figure 3 : Production de biomasse (en kg de MS/ha) de l'ensemble des parcours en fonction des saisons 219 CentredeRechercheScientifiqueetTechniquesurlesRégionsArides.Biskra 2. Effet des variations climatiques sur la composition chimique des espèces La composition chimique des espèces récoltées au cours des quatres saisons est présentée dans le tableau 3. Pour la composition chimique des 20 espèces vivaces broutées par le dromadaire, les valeurs obtenues reflètent les conditions de l’environnement désertique dans lesquelles elles vivent (Ozenda, 1991 et Faye, 1997). En effet, et d’une façon générale, on a enregistré une richesse en composés pariétaux et en cellulose brute qui peut être liée au mode d’adaptation de ces espèces au milieu saharien, en limitant au maximum leur vitesse d’évaporation, par la diminution de leur proportion feuilles/tiges (aussi bien en nombre qu’en surface), et par la formation d’une cuticule épaisse sur les stomates, en plus de l’effet des fortes températures sur la stimulation de la lignification des tissus de soutien (Denium & Dirven, 1975 ; Wilson & al., 1976 et Demarquilly, 1982 ). De la même façon, et pour les mêmes raisons, la faiblesse générale de ces espèces enregistrée pour les MAT et les tanins peut toujours être attribuée à leur stratégie d’adaptation à la sécheresse, du fait que ces composants chimiques sont surtout des contenus cytoplasmiques et chlorophylliens (composants essentiels des feuilles). (Demarquilly & al., 1981 ; Schultz & al.,1981 & Haslam, 1982). Afin d’avoir une idée de la variation de la composition chimique en fonction des saisons, nous avons réalisé une ACP interclasses, le facteur saison constituant les classes. La superposition des projections des variables (composantes chimique) et celle des centres de classes (les saisons) sur le plan factoriel 1-2 de l’ACP est représentée dans la figure 4. Figure 4 : Représentation superposée des composantes chimiques et des saisons sur le plan factoriel 1-2 de l’ACP (axe 1 = 60% d’inertie, axe 2 = 20%) 220 CentredeRecherchesScientifiquesetTechniquessurlesRégionsArides.Biskra A partir de cette représentation graphique, il ressort que : Le printemps est caractérisé par de fortes teneurs en MAT et en tanins et des teneurs faibles en composés pariétaux (NDF, ADF et ADL) et CBW. | L’été est caractérisé par des teneurs plus élevées en MM et plus faibles en MO et MAT. | L’automne et l’hiver sont caractérisés par de fortes teneurs en composés pariétaux (NDF, ADF et ADL) et en CBW et par des valeurs faibles de tanins et de MAT. A partir de ces données, on remarque qu’il y a une variation saisonnière sur les différentes composantes chimiques étudiées. D’ailleurs, l’effet de saison sur la composition chimique des plantes a été mentionné par plusieurs auteurs (Oyenuga, 1966 ; Moore & Russel, 1976 ; Richard, 1987 et Ickowicz, 1995). Cet effet saison s’exerce par les variations climatiques qui lui sont associées (Faye, 1980). La forte teneur en MAT et en tanins au printemps est liée directement à l’augmentation du rapport feuille/tige, qui est très marquée en cette saison (Chenost, 1972 ; Johnson & al., 1973 ; Andrieu & Weiss, 1981 ; Demarquilly & al., 1981 et Schultz & al., 1981). La forte teneur en MM et la faiblesse en MO et MAT en été peut être attribuée à l’effet climatique et surtout aux fortes températures en cette saison qui fait perdre aux plantes toutes leurs parties vertes et tendres (Hagar & Ahmed, 1970 et Jarrige, 1981). Les fortes teneurs en composés pariétaux et en CBW en automne et en hiver sont toujours liées aux variations climatiques, du fait que ces saisons qui suivent l’été font que la plante reste encore sous l’effet des périodes sèches et chaudes antérieures. La forte teneur en parois et en CBW caractérise surtout la fin de l'été et l'automne sous l’effet des fortes chaleurs (Denium & Dirven, 1975 ; Wilson & al., 1976 et Richard, 1987). De la même façon enregistrée pour la composante floristique, la variation saisonnière de la composante chimique est étroitement influencée par les variations climatiques qui s’en suivent (notamment la pluviométrie et la température), dans le sens où les précipitations les plus fortes accompagnées des températures les plus douces sont enregistrées en hiver printemps (de janvier à mars) et les pluviométries les plus faibles accompagnées des températures les plus fortes en été (juillet-août). | 221 222 Espèce Aristida pungens Haloxylon scoparium Zilla spinosa Retama retam Piturantus chlorantus Thymelia microphylla Rantherium adpressum Randonia africana Genista saharae Traganum nudatum Zygophylum album Tamarix articulata Tamarix aphylla Limonastrium guynianum Ephedra alata Calligonum comosum Anabasis articulata Cornulaca monocantha Salsola tetragona Sueda fructicosa Oudneya africana Aristida pungens Haloxylon scoparium Zilla spinosa Retama retam Piturantus chlorantus Thymelia microphylla Aristida pungens Rantherium adpressum Randonia africana Genista saharae Traganum nudatum Zygophylum album Tamarix articulata Tamarix aphylla Eté 8,02 16,91 5,91 3,84 5,51 5,73 26,47 4,22 3,10 25,17 27,18 26,93 38,23 35,21 11,88 11,99 19,97 18,63 28,13 20,21 ** 74,43 39,47 67,6 52,74 63,35 58,32 74,43 45,32 63,87 58,77 42,63 22,89 29,25 27,68 Aut 7,18 10,66 5,08 4,13 5,38 4,78 10,37 4,17 2,69 17,27 21,70 15,43 25,65 25,58 8,81 11,53 16,23 15,60 24,69 23,77 ** 73,11 39,7 59,49 54,95 60,25 62,08 73,11 53,57 70,53 63,38 56,85 27,13 30,61 28,79 MM Hiver 7,58 14,79 5,78 4,06 4,67 6,27 8,03 4,00 2,44 15,31 25,86 13,50 20,37 20,12 10,37 ** 17,99 18,09 24,80 31,94 15,83 70,60 43,84 60,28 49,57 64,38 54,43 70,60 54,44 63,87 61,61 57,67 24,03 37,87 39,3 Print 8,11 14,90 6,80 4,57 5,09 6,39 10,84 4,49 2,55 17,12 21,18 18,20 16,57 20,06 9,88 8,03 19,27 13,59 26,37 27,26 13,69 71,48 31,62 56,14 48,51 55,51 52,47 71,48 50,19 60,33 59,61 48,63 21,87 34,1 41,93 Moyenne 7,72 14,32 5,89 4,15 5,16 5,79 13,93 4,22 2,69 18,72 23,98 18,52 25,21 25,24 10,24 10,51 18,36 16,48 26,00 25,80 14,76 72,40 38,66 60,88 51,44 60,87 56,83 72,40 50,88 64,65 60,84 51,45 23,98 32,96 34,43 Eté 91,98 83,09 94,09 96,17 94,49 94,27 73,54 95,79 96,91 74,83 72,82 73,07 61,77 64,79 88,12 88,02 80,04 81,37 71,87 79,79 ** 48,46 20,83 54,64 41,69 46,33 45,82 48,46 36,25 49,72 48,52 26,48 15,85 19,3 18,74 Aut 92,82 89,34 94,92 95,87 94,62 95,22 89,64 95,84 97,31 82,73 78,30 84,57 74,35 74,43 91,19 88,47 83,78 84,40 75,31 76,23 ** 47,02 23,97 46,88 42,88 46,84 47,96 47,02 44,05 55,84 51,59 39,22 18,59 22,36 19,24 MO Hiver 92,42 85,22 94,23 95,95 95,33 93,73 91,98 96,01 97,57 84,69 74,14 86,50 79,63 79,88 89,63 ** 82,02 81,91 75,20 68,06 84,18 41,84 25,65 45,99 36,50 45,25 39,08 41,84 41,71 46,78 47,56 35,74 15,77 22,91 23,81 Print 92,14 85,06 93,32 95,46 95,14 93,75 89,14 95,54 97,54 83,06 76,86 81,56 83,35 80,02 90,17 91,09 80,78 86,39 73,47 71,82 86,39 42,88 15,1 41,34 35,88 38,82 36,63 42,88 38,07 43,80 45,99 30,45 14,59 20,42 23,09 Moyenne 92,34 85,68 94,14 95,86 94,90 94,24 86,07 95,79 97,33 81,33 75,53 81,43 74,78 74,78 89,78 89,19 81,65 83,52 73,96 73,98 85,29 45,05 21,39 47,21 39,24 44,31 42,37 45,05 40,02 49,03 48,41 32,97 16,20 21,25 21,22 Eté 3,83 15,86 5,19 9,95 5,61 4,57 4,34 6,86 6,59 6,64 9,71 6,90 5,18 8,85 9,14 6,26 7,97 8,90 5,58 20,77 ** 7,41 6,87 17,16 18,27 9,56 11,84 7,41 10,36 12,46 13,34 6,51 5,43 9,4 7,94 Tableau 4 : Composition chimique des espèces vivaces analysées CentredeRechercheScientifiqueetTechniquesurlesRégionsArides.Biskra Aut 4,07 18,26 8,64 11,75 5,47 4,48 7,35 7,49 8,44 8,23 9,15 8,77 7,41 9,70 10,02 6,59 7,26 8,79 7,61 19,00 ** 9,11 8,57 13,18 21,39 11,79 25,15 9,11 25,95 21,54 19,53 14,81 10,68 10,23 9,82 MAT Hiver 3,76 13,78 8,66 12,04 4,71 8,44 7,86 8,02 6,78 8,12 9,01 9,86 6,94 9,43 8,33 ** 8,91 6,93 6,37 14,91 16,05 5,10 10,29 17,56 17,07 9,41 12,07 5,10 16,06 11,09 14,00 11,62 4,41 7,87 10,73 Print 5,69 22,11 9,57 12,37 6,27 8,09 9,47 9,16 7,48 8,69 12,15 8,56 13,71 10,10 7,29 8,46 8,05 7,86 7,78 17,49 17,42 5,72 3,27 9,12 14,73 7,06 9,94 5,72 10,78 12,08 15,26 9,39 4,27 8,06 10,3 Moyenne 4,34 17,50 8,02 11,53 5,52 6,40 7,25 7,88 7,32 7,92 10,01 8,52 8,31 9,52 8,70 7,10 8,04 8,12 6,84 18,04 16,74 6,84 7,25 14,26 17,86 9,45 14,75 6,84 15,79 14,29 15,53 10,58 6,20 8,89 9,70 MO Aut 23,55 62,56 53,08 47,185 37,84 35,29 29,92 *** Espèce Aristida pungens Haloxylon scoparium Zilla spinosa Retama retam Piturantus chlorantus Thymelia microphylla Rantherium adpressum Randonia africana Genista saharae Traganum nudatum Zygophylum album Tamarix articulata Tamarix aphylla Limonastrium guynianum Ephedra alata Calligonum comosum Anabasis articulata Cornulaca monocantha Salsola tetragona Sueda fructicosa Oudneya africana MM Eté 33,12 61,94 58,85 49,86 41,84 45,61 40,76 *** MAT Hiver 45,87 54,27 *** 39,675 49,14 32,53 29,92 33,71 NB : (**) Les plantes sont totalement sèches. Espèce Limonastrium guynianum Ephedra alata Calligonum comosum Anabasis articulata Cornulaca monocantha Salsola tetragona Sueda fructicosa Oudneya africana Eté 44,19 21,98 52,14 36,80 38,13 35,44 32,92 45,06 47,33 26,33 15,48 14,89 16,31 13,96 29,00 20,19 27,39 23 14,22 18,5 44,19 Print 43,18 49,38 46,78 42,28 51,75 29,69 31,86 32,04 Autom 43,40 24,63 49,08 35,50 40,77 39,16 36,26 45,06 48,75 36,09 17,32 20,44 16,18 15,13 35,23 19,34 27,32 23,16 15,56 17,82 43,40 Print 41,40 19,92 46,08 32,02 39,89 33,59 34,85 43,75 47,13 32,67 13,62 20,15 21,38 19,98 30,92 22,78 25,88 33,75 14,36 16,93 41,40 MO Eté 26,28 48,85 38,98 26,95 23,46 17,32 24,21 *** CBW Hiver 41,95 26,77 47,02 33,18 40,47 33,87 38,50 44,50 50,81 36,29 16,84 20,62 21,59 20,34 33,00 ** 28,24 34,69 19,66 17,47 41,95 MM Moyenne 36,43 57,04 52,90 44,75 45,14 35,78 33,12 32,88 (Suite tableau 4 : Composition chimique des espèces vivaces analysées) Hiver 34,28 40,80 *** 24,83 33,27 17,01 18,59 25,03 Moyenne 42,73 23,33 48,58 34,37 39,81 35,52 35,63 44,59 48,50 32,85 15,82 19,03 18,87 17,35 32,04 20,77 27,21 28,65 15,95 17,68 42,73 MAT Aut 16,93 49,24 38,68 29 22,82 16,77 19,99 *** Eté 0,58 7,18 0,76 4,85 1,13 2,08 1,99 0,83 1,39 0,58 0,81 2,35 5,27 3,18 6,14 13,42 0,59 0,49 0,3 6,87 0,58 MAT Eté 17,72 25,73 18,41 9,69 5,91 6,87 10,04 *** Phénols totaux Hiver Print 0,60 0,59 3,33 7,19 0,51 0,71 3,93 4,46 0,97 1,11 1,38 1,51 3,75 3,84 0,67 0,58 1,43 1,38 0,79 0,6 0,66 0,82 6,21 3,58 7,74 5,93 4,76 5,11 6,05 6,39 15,90 ** 0,80 0,57 0,62 0,56 0,41 0,36 4,15 6,64 0,60 0,59 MO Moyenne 27,73 43,95 37,57 26,36 28,11 16,52 20,17 23,89 Autom 0,64 4,37 0,63 3,56 0,50 0,77 1,30 0,34 1,13 0,53 0,8 1,96 11,97 1,33 5,21 15,94 0,65 0,74 0,45 5,46 0,64 MM Print 33,42 36,92 35,06 24,675 32,87 14,97 17,87 22,75 CentredeRecherchesScientifiquesetTechniquessurlesRégionsArides.Biskra MM Hiver 20,98 18,86 *** 7,92 12,17 5,77 8,52 6,44 Moyenne 0,60 5,52 0,65 4,20 0,92 1,44 2,72 0,60 1,33 0,63 0,77 3,53 7,73 3,59 5,95 15,08 0,65 0,60 0,38 5,78 0,60 Aut 9,52 23,39 18,26 10,325 6,78 4,9 10,14 *** MO Print 20,63 16,72 15,84 7,925 11,83 4,98 3,61 6,25 223 MAT Moyenne 17,21 21,18 17,50 8,97 9,17 5,63 8,08 6,35 CentredeRechercheScientifiqueetTechniquesurlesRégionsArides.Biskra Conclusion A travers notre étude menée sur les parcours camelins du Sahara septentrional algérien, il ressort que le couvert végétal spontané de ces zones est totalement dépendant des caractéristiques climatiques très rudes, très irrégulières est très contraignantes caractérisant ces régions. En effet, et d’une façon générale, les résultats obtenus nous ont montré que la composante floristique localisée dans ces parcours est très caractéristique puisqu’elle arrive, quand même, à survivre et à proliférer dans des conditions climatiques extrêmes. Cela se traduit quantitativement par le faible nombre d’espèces inventoriées dans ce vaste espace, et qualitativement par leur richesse en composés pariétaux et en cellulose brute qui leur permet de limiter au maximum leur vitesse d’évaporation, par la diminution de leur proportion feuilles/tiges (aussi bien en nombre qu’en surface), et par la formation d’une cuticule épaisse sur les stomates, en plus de la stimulation de la lignification des tissus de soutien sous l’effet des fortes températures. L’étude temporelle nous a montré que les variations climatiques saisonnières enregistrées dans la région d’étude se traduit par des variations de la composante floristiques et chimique du couvert floristique dans le sens où : - Du point de vue floristique, les plantes éphémères sont le meilleur indice des conditions climatiques, puisque leur stratégie d’adaptation aux variations du climat se base sur la présence ou l’absence, suivant les périodes de l’année ; les résultats d’inventaires effectués reflète très bien l’influence directe de l’irrégularité climatique temporelle sur ces espèces. Pour les espèces vivaces, même si leur mode d’adaptation leur permet d’être présentes durant toute l’année, les variations climatiques saisonnières se traduisent par des variations enregistrées pour les paramètres quantitatifs de densité de recouvrement et de biomasse. - Du point de vue chimique, les variations temporelles démontrent que l’effet saison sur les différents résultats obtenus est significatif. Cet effet s’exerce par les variations climatiques qui lui sont associées. En effet, on a enregistré une variation nette pour la teneur en MAT et en tanins qui sont plus élevés au printemps, sous l’effet de l’augmentation du rapport feuilles/tige en cette saison. D’autre part les fortes températures et la sécheresse de l’été engendrent une augmentation des composés pariétaux et de la cellulose brute. A partir de ces résultats, on peut noter et déduire que, malgré les caractéristiques exceptionnelles d’adaptation de la flore spontanée saharienne aux conditions climatiques très rudes de leur milieu désertique, il est évident que leur survie, leur prolifération et leurs compositions chimiques dépendent étroitement des variations climatiques qui, selon les spécialistes, ne cessent d’empirer d’une année à l’autre. 224 CentredeRechercheScientifiqueetTechniquessurlesRégionsArides.Biskra Bibliographie Andrieu J. & Weiss P.H., (1981) : « Prévision de la digestibilité et de la valeur énergétique des fourrages verts de graminées et de légumineuses ». In, ‘‘Prévision de la valeur nutritive des aliments des ruminants’’. Ed : INRA publications, Versailles. pp. 60 à 79. Barry J.P., Celles J.C. & Musso J., (1985) : « Le problème des divisions bioclimatiques et floristiques du Sahara algérien ». Note IV : ‘‘Le plateau de Tadmaït et ses alentours (Carte Ouargla)’’. 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