VG_LEO_AG - SSP - Vaud / Syndicat des services publics

Syndicat des services publics – Enseignement
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Difficultés de mise en œuvre de la LEO en 9VG
Remarques et revendications du SSP-Enseignement
Après un semestre d’introduction de la nouvelle Loi sur l’école obligatoire (LEO), il est
nécessaire de faire un premier bilan, partiel évidemment, afin d’identifier les points qui posent
des problèmes et doivent être rectifiés. Cette démarche devra être poursuivie pendant les
prochaines années puisque la loi n’est pas encore totalement en vigueur.
Il faut évidemment relever les éléments positifs attendus, en particulier, la correction de
carences indéniables de la précédente loi scolaire, en particulier l’étanchéité très forte des
différentes filières secondaires et le système de promotion déficient, les améliorations
significatives obtenues dans le statut des maître-sse-s de classe du secteur primaire qui
couronnent des années de revendications syndicales du SSP-Enseignement et l’augmentation de
la dotation horaire. Malgré ces quelques éléments encourageants, il apparaît que la mise en
œuvre de la LEO pose des difficultés très importantes, en particulier dans la nouvelle Voie
générale. Des difficultés si importantes qu’elles attaquent directement les conditions de travail
des enseignant-e-s ainsi que les conditions d’apprentissage des élèves. S’il était envisageable
que l’apparition d’un nouveau système provoque une situation inconfortable dans un premier
temps, force est de constater que la situation est particulièrement grave et nécessite des
corrections au plus vite. Ces problèmes sont en effet de nature à mettre en péril certains des
bénéfices attendus.
Les enseignant-e-s se sont engagé-e-s avec énergie pour faire fonctionner le système mais on ne
peut compter sur leur seule bonne volonté et leurs compétences pour pallier ses défauts. Le
DFJC doit réagir rapidement et prendre des mesures permettant aux enseignant-e-s d’accomplir
leurs missions dans des conditions au minimum acceptables.
Quelques constats peuvent être posés :
•
La coexistence de groupes de niveau et d’options pose des difficultés aux maître-sse-s de
classe en particulier concernant le suivi des élèves. Les titulaires de maîtrise de classe font face à
une très forte charge de travail. Leurs tâches et le soutien dont ils bénéficient sont très variables
d’un établissement à l’autre.
•
Les enseignant-e-s des cours regroupant tous les élèves font face à des défis
pédagogiques complexes liés à l’hétérogénéité des classes.
•
Les effectifs sont souvent trop élevés, en particulier dans les groupes de niveau 1, ce qui
rend le suivi des élèves problématique. De plus, les mesures d’enseignement consolidé ne sont
pas très convaincantes voire parfois inexistantes.
•
Le système des OCOM ajoute de la complexité au dispositif et leur dotation horaire est
insuffisante pour permettre de construire des options complètes.
•
Le nouveau cadre général de l’évaluation fixe des règles trop exigeantes concernant le
nombre des évaluations, ce qui constitue un stress important pour les enseignant-e-s. Ces
contraintes sont particulièrement problématiques pour les disciplines à faible dotation horaire.
Le comité du SSP-Enseignement, à la suite de plusieurs séances et après avoir consulté ses
membres concerné-e-s lors d’une Assemblée générale, formule une série de revendications
qu’on trouvera dans ce document. Ces revendications complètent les demandes déjà formulées
concernant la grille horaire et les considérations sur la multiplication des directives par le
département et les directions d’établissement qui restreignent inutilement la marge de
manœuvre des enseignant-e-s.
Comité SSP-Enseignement - 3 mars 2014
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1. Renforcement de la maîtrise de classe à l’horaire
La coexistence de groupes de niveau et d’options implique un affaiblissement des possibilités
d’intervention du/de la titulaire de la maîtrise de classe. Cela pose des difficultés pour réaliser
les tâches liées à cette maîtrise, en particulier le suivi des élèves, et rend difficile la construction
d’une cohésion d’un groupe classe. Les titulaires de la maîtrise de classe doivent réaliser leurs
tâches sur un nombre très réduit de périodes. Il manque un moment consacré à ces questions.
Des habitudes propres à chaque établissement ont souvent limité le choix des titulaires de
maîtrise de classe à un nombre réduit de discipline. De plus, des choix d’organisation de
certaines disciplines ont pour résultat un affaiblissement du groupe classe (enseignement de
l’éducation physique parfois réalisé de manière non-mixte, l’enseignement des sciences
exclusivement sous la forme de travaux pratiques,…).
Revendication : Adaptation de la grille horaire
! Une période de vie de classe est intégrée à l’horaire de la classe.
Revendication : Recrutement des titulaires de maîtrise de classe
! Le-la titulaire de la maîtrise de classe doit avoir au moins une branche avec tous les élèves en plus
de la période de vie de classe.
! Toutes les disciplines doivent être sollicitées pour les maîtrises de classe, y compris les disciplines qui
en étaient souvent exclues précédemment (musique, arts visuels, éducation physique, etc.). Les
modalités d’organisation de certaines disciplines sont revues pour le permettre.
Revendication : Forme de la maîtrise
! Les co-maîtrises sont encouragées sur une base volontaire. Des scénarios de double co-maîtrises sont
aussi proposés : soit l’idée d’appairer deux classes dans lesquelles deux maîtres enseignent leurs
disciplines dans les deux classes.
2. Soutien à la maîtrise de classe
Les titulaires de maîtrise de classe font face à une très forte charge de travail, charge qui est
augmentée par le système de groupes de niveau, les options et la mixité. D’autre part,
l’impossibilité d’adosser la maîtrise de classe à une forte dotation horaire rend particulièrement
insuffisante la décharge prévue.
Les tâches confiées aux maître-sse-s de classe sont très variables d’un établissement à l’autre
alors que la base légale et règlementaire de même que la rémunération est la même pour tout le
canton. Avec la fonction de chef-fe de file, il s’agit de la seule tâche particulière listée par la loi à
ne pas bénéficier d’un cahier des charges cantonal (c’est le cas des prafos, des animateur-trice-s
santé et des médiateur-trice-s).
Sur le plan administratif, de nombreux processus internes nécessitent des saisies multiples de
données qui compliquent le travail des maître-sse-s de classe. Le principe doit être qu’une
donnée n’est saisie qu’une seule fois.
Revendication : Adaptation de la décharge de maîtrise de classe
! La maîtrise de classe en VG fait l’objet d’une décharge de 2 périodes hebdomadaires. En plus de
permettre une juste rémunération, cette solution facilitera et encouragera les co-maîtrises.
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Revendication : Directives cantonales concernant la maîtrise de classe dans la scolarité obligatoire
! La DGEO, après négociations avec les organisations représentant les enseignant-e-s, édicte une
directive qui cadre les tâches liées à la maîtrise de classe.
Revendication : Mise à disposition d’outils informatiques adaptés
! La gestion des absences est informatisée sur la plateforme cantonale de manière à permettre une
saisie par chaque enseignant-e et la dématérialisation du travail du/de la maître-sse de classe. Il s’agit
de permettre une saisie des absences par les différents enseignant-e-s, une validation des justifications
d’absence par le-la maître-sse de classe et/ou le secrétariat directement en ligne et de générer
automatiquement les courriers aux parents le cas échéant.
! La gestion des sanctions devrait aussi pouvoir être gérée de manière informatisée sur la plateforme
cantonale afin d’éviter les saisies multiples. La transmission, le suivi et l’envoi aux parents seraient ainsi
gérés d’une manière automatisée.
! Pour toutes les opérations administratives, le principe est d’éviter la nécessité de renseigner des
informations figurant déjà dans la base de données. Par exemple : une passerelle est créée à l’intention
des psychologues conseiller-ère-s d’orientation dans le cadre de la procédure case management
« Transition T1 » afin d’éviter de demander aux maître-sse-s de classe de saisir à double certaines
données.
Ces différentes mesures permettront aussi un allégement significatif pour les secrétariats
d’établissement.
Revendication : Allégement des tâches administratives
! Sur le modèle de certains établissements, généralisation des encaissements des camps et voyages
par les secrétariats ou les services financiers avec édition de factures directement envoyées aux famille.
Suivi du paiement par les secrétariats. Le cas échéant, renforcement des secrétariats.
! Clarification par la DGEO de la répartition des tâches entre les enseignant-e-s et les dépositaires des
fournitures scolaires. Ces derniers doivent être en charge de la totalité du processus de distribution et de
reddition du matériel. Le cas échéant, renforcement des dotations.
3. Horaires et locaux
Les différents alignements découlant du système de la VG impliquent de grosses contraintes
dans la confection des horaires. Ces contraintes pèsent sur la qualité des horaires du corps
enseignant et rendent le travail à plein temps particulièrement difficile. Les personnes à temps
partiel se retrouvent parfois avec des horaires répartis sur l’entier de la semaine.
Sans remettre en cause les principes de la LEO, des marges de manœuvres existent. Il s’agit en
particulier de clarifier les contraintes objectives (et dont le SSP souhaite qu’elles soient le moins
nombreuses possibles) et les habitudes.
De plus, la pénurie de locaux à disposition entraîne une forte péjoration dans la confection des
horaires. Ainsi, il n’est pas rare que les salles de gymnastique et les laboratoires de sciences
soient en nombre insuffisant.
Par ailleurs, le SSP ne saurait accepter que l’introduction de la LEO soit utilisée pour généraliser
les séances collectives les mercredis après-midi. Ce moment constitue clairement du temps de
travail librement géré.
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Revendication : Clarification des contraintes liées à l’organisation de certains disciplines
!Les contraintes liées aux différentes disciplines sont clarifiées dans une annexe à la grille horaire.
Revendication : Adéquation des locaux
! Le règlement sur les constructions scolaires est adapté afin de définir de manière adéquate le
nombre de salles spéciales nécessaires dans les degrés secondaires. Il doit aussi prévoir les éléments de
mobilier adéquats pour faciliter la vie des élèves, en particulier les casiers.
Revendication : Travail à temps partiel ou temps plein
!Grâce à la mise à disposition de locaux suffisants et à la simplification des contraintes nonimpératives, la possibilité de travailler à temps plein est maintenue.
! Pour les temps partiels dans les degrés 7 à 11, des règles sont établies concernant la disponibilité du
personnel sur un modèle du genre :
86 à 100% = 9 demi-journées (mercredi après-midi librement géré)
76 à 85% = 8 démi-journées (mercredi après-midi et une autre demi-journée librement gérés)
66 à 75% = 7 demi-journées (etc.)
51 à 65% = 6 demi-journées
41 à 50% = 5 demi-journées
31 à 40% = 4 demi-journées
30% et moins = 3 demi-journées
Dans les cas de double affectation, ces règles restent valables globalement.
Revendication : Organisation des séances collectives
! Les conseils de classes de 9VG sont organisés sur une journée en fin de chaque semestre pendant
laquelle les élèves concernés sont libérés.
4. Effectifs des classes
Les effectifs sont souvent trop élevés et, malgré les indications figurant dans les directives, de
trop nombreux cas de dépassements subsistent. C’est en particulier vrai dans les groupes de
niveaux 1, dans lesquels l’hétérogénéité des élèves est souvent très importante, et qui sont
parfois surchargés, ce qui rend le suivi personnalisé dont ces élèves ont besoin difficile.
Revendication : Respect des directives sur les effectifs de classes
! La DGEO donne un signal clair dans le sens d’un respect des directives sur les effectifs des classes.
Au 1er octobre, les directions d’établissement communiquent un plan d’enclassement et justifie chaque
dépassement ainsi que les mesures prises.
Revendication : Publication des statistiques sur les effectifs
! Les données agrégées concernant les effectifs des classes sont transmises aux organisations
représentant les enseignant-e-s.
5. Enseignement des branches à niveaux
Les mesures d’enseignement consolidé ne sont pas très convaincantes voire parfois
inexistantes. Contrairement à ce que prescrivent les textes, aucun cadre cantonal n’existe. Par
ailleurs, l’enseignement des deux langues secondes pose de grosses difficultés aux élèves les
plus faibles.
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Revendication : Co-enseignement dans les groupes de niveau 1
! Les groupes de niveau 1 bénéficient d’une à deux périodes de co-enseignement.
Revendication : Renoncement à l’enseignement de deux langues secondes dans certaines
situations.
! Afin d’assurer les meilleures conditions de réussite aux élèves en difficulté, le renoncement à
l’enseignement d’un langue seconde est simplifié pour les élèves bénéficiant de l’enseignement
consolidé, lorsque cela s’avère pertinent.
Revendication : Aide aux élèves qui changent de niveau ou de voie au semestre
! Afin de permettre aux élèves qui passent, au semestre, de niveau 1 au niveau 2 ou de VG à VP de
combler les éventuelles lacunes dues aux différences d’exigence d’un niveau ou d’une voie à l’autre, des
appuis ou aide à la transition doivent leur être proposés.
6. Enseignement des branches en groupe hétérogène
Les enseignant-e-s de branches données à des groupes hétérogènes, en particulier en anglais,
annoncent des difficultés dans l’enseignement de leur discipline liées à la mixité, à la
généralisation de l’anglais et aux effectifs des classes. En cohérence avec les positions défendues
pendant les travaux ayant conduit à l’élaboration de la LEO, le SSP-E s’oppose à l’introduction
de niveaux pour l’anglais.
Revendication : Dédoublement de l’enseignement de l’anglais
! En 9VG, l’enseignement de l’anglais est réalisé pendant une période par semaine par demi-groupe
de manière à faciliter l’expression orale et de permettre une différenciation.
Sur le modèle du canton du Valais, en 10 et 11VG, l’enseignement est réalisé systématiquement en
demi-groupe pour les trois périodes.
Revendication : Formation des enseignant-e-s
! Des modules de formation adaptés sont proposés pour renforcer la capacité des enseignant-e-s à
gérer les groupes hétérogènes.
! La thématique de l’hétérogénéité est intégrée fortement dans la formation initiale.
7. Respect de l’autonomie pédagogique
Les niveaux et leur perméabilité semestrielle requièrent une bonne collaboration entre les
enseignant-e-s d'une même discipline. S'il est nécessaire que celles-ci / ceux-ci s'accordent sur
les objectifs d’apprentissage à atteindre à l'échéance semestrielle, il nous paraît tout aussi
indispensable que chaque enseignant-e puisse jouir de son autonomie pédagogique dans ce
cadre et ne soit pas bridé par des critères trop contraignants, notamment en matière de
contenus d'enseignement. De plus, une telle manière de procéder ne tiendrait plus compte des
besoins et rythme spécifiques à chaque groupe d’élèves, péjorant ainsi les conditions
d’apprentissage de certain-e-s.
Le SSP rappelle que ce sont les enseignant-e-s qui décident du niveau de coordination qu’ils
souhaitent concernant le nombre, la fréquence et la répartition des travaux. La responsabilité de
la direction se borne elle à s’assurer que cette coordination ait lieu. Elle ne peut ni décider
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d’autres règles concernant le nombre des travaux, ni décréter que les tests doivent être
communs ou imposer que tous les travaux d’une volée se déroulent simultanément.
Revendication : Respect de l’autonomie pédagogique de l’enseignant-e
! L’harmonisation des objectifs généraux d'apprentissages des élèves par semestre dans les différents
groupes de niveaux d’une même discipline ne doit pas empêcher l'autonomie pédagogique de chaque
enseignant-e.
8. Simplification du système des options
Le système des OCOM ajoute de la complexité au système et le rend particulièrement illisible.
Par ailleurs, la dotation de 2 heures hebdomadaires est insuffisante pour permettre de
construire des options complètes, d’autant que le cadre général impose un nombre minimal
d’évaluations. De plus, l’évaluation des options de renforcement a rendu celles-ci peu attractives
pour les élèves qui bénéficieraient d’un tel renforcement puisqu’ils ont choisi leur branche forte.
Revendication : Fusion des différentes OCOM
! Les options de renforcement et des options artisanales, artistiques ou technologiques en un seul
groupe dans lequel les élèves choisiraient une seule option de 3 périodes. La quatrième période étant
consacrée à l’approche du monde professionnel.
La fusion des OCOM a aussi pour avantage de rapprocher la grille horaire de VG de celle de VP.
Revendication : Intégration de l’approche du monde professionnel dans les OCOM
! L’heure d’approche du monde professionnel à la grille horaire de 10VG est intégrée dans les
OCOM. Les élèves fréquentant une OS ne suivraient donc plus d’approche du monde professionnel, ce
qui ne poserait pas de difficultés particulières puisque ceux-ci se destinent plutôt à des études au
gymnase. Cette intégration a aussi pour avantage de rapprocher la grille horaire de VG de celle de VP.
9. Charge liée au nouveau Cadre général de l’évaluation
Le nouveau cadre général de l’évaluation (CGE) fixe des règles particulièrement exigeantes pour
le nombre des évaluations qui constitue une charge importante pour les enseignant-e-s. Ces
contraintes sont particulièrement difficiles à réaliser pour les disciplines à faible dotation
horaire. La simplification des options est une partie de la solution.
La nouvelle procédure liée aux programmes personnalisés (chapitre 5.2 du CGE) est souvent
inutilement chronophage. Par ailleurs, ce chapitre a été inséré après la consultation du
printemps 2013 et n’a donc jamais fait l’objet de discussions.
Par ailleurs, la période dévolue aux évaluations du premier semestre est souvent plus courte que
celle du deuxième semestre. En effet, la mise en route en début d’année prend quelques
semaines et elle est ensuite amputée d’une ou deux semaines pour procéder aux opérations de
fin de semestre (calcul des moyennes, conseils de classe,…). Cette situation inconfortable se
produit y compris quand les deux semestres ont la même longueur (puisque la période dévolue
aux évaluations est forcément plus courte que le semestre).
Revendication : Réorganisation du calcul des moyennes
! Sur le modèle des ACT/TM en 7-8P, les disciplines du domaine Sciences humaines et sociales font
l’objet d’une moyenne unique. Les notes de géographie, histoire et citoyenneté restent de la
responsabilité des maître-sse-s respectifs. Le logiciel NEO pouvant réaliser cette opération
automatiquement. La question est ouverte pour le domaine des arts.
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Revendication : Révision des nombres de notes prévus dans le CGE
! Le nombre minimal annuel pour les disciplines à 1 ou 2 périodes est ramené à 3 travaux.
! A l’exception des années où la moyenne semestrielle a une portée (soit les groupes 1 et 2 des 9, 10 et
11VG), il est renoncé à fixer un nombre minimal de notes par semestre.
Revendication : Durée du semestre
! Afin de rendre la règle du nombre minimal de notes par semestre possible, le CGE est complété par
une disposition prévoyant que la période dévolue aux évaluations du premier semestre est au moins
aussi longue que celle dévolue aux évaluations du deuxième semestre.
Revendication : Révision du chapitre 5 du CGE
! Les différents dispositifs prévus au chapitre 5 du CGE sont revus de manière à les simplifier.
10. Formation initiale des enseignant-e-s
La suppression de la formation initiale des semi-généralistes, l’introduction de la possibilité
d’une formation monodisciplinaire dans le secteur secondaire I et le transfert des spécialistes
travaillant dans les années 7-8P provoquent une transformation très importante du corps
enseignant travaillant en 9-11. Il devient de plus en plus difficile de respecter les domaines de
formation de chaque enseignant-e et, de plus, cela entraine des difficultés dans la répartition des
heures.
Par ailleurs, la formation de semi-généraliste constituait un des seuls débouchés pour les
enseignant-e-s généralistes.
Certains établissements procèdent à des transferts d’enseignant-e-s généralistes actuellement
en charge d’élèves de 9-11VG vers le secteur primaire. Ces personnes ont démontré leurs
compétences et bénéficient d’un profil particulièrement utile pour la nouvelle voie générale. Le
SSP-Enseignement s’était opposé à de tels procédés et continue à revendiquer qu’elles / ils
bénéficient d’une garantie de maintien en 9-11VG.
Revendication : Droits acquis pour les enseignant-e-s généralistes en 9-11
! Les personnes actuellement engagées en 9-11 et titulaires d’un titre de généraliste ne voient pas leur
engagement dans ce secteur remis en question.
Revendication : Création d’une filière semi-généraliste
! La HEP Vaud, dans le respect des directives de la CDIP, introduit une filière d’enseignant-e-s semigénéralistes.