FATCA : une loi américaine pour renforcer la lutte contre l’évasion fiscale des contribuables US. OPIC : un portefeuille de près de quatre milliards de Dollars de financement pour l’Afrique. SOMMET AMCHAM AFRIQUE : 4ème rencontre annuelle, Accra, Ghana. SAVE THE DATE USA WEEK DAKAR NOV. 2014 : thème central dédié à l’énergie et le développement durable. Les Mécanismes de Fonctionnement du Marché Financier Régional de L’UEMOA Les Avantages d’une Introduction en Bourse La Bourse, une Alternative au Financement des Entreprises Rôles des Sociétés de Gestion et d’Intermédiation Performances 2013 et Opportunités de Placements en Bourse La Notation Financière comme Catalyseur du Dynamisme du Marché Financier Comment “JOUER” et Gagner en Bourse? Le marché financier et la Bourse Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? S 6 LES ENTREPRISES DE LA REGION ONT COMPRIS LES AVANTAGES QU’ELLES POUVAIENT TIRER D’UNE INTRODUCTION EN BOURSE Gabriel FAL Président Directeur Général BRVM O M M 10 LES MECANISMES DE FONCTIONNEMENT DU MARCHE FINANCIER REGIONAL DE L’UEMOA EDOH KOSSI AMENOUNVE Directeur Général BRVM A 4 I R E EDITORIAL 30 NOUVELLES ET ACTIVITES DES MEMBRES PUBLIREPORTAGE : LANCEMENT DU NOUVEAU JOYAU DE L’AFRICAINE DE L’AUTOMOBILE 40 ACTUALITES FATCA (FOREIGN ACCOUNT TAX COMPLIANCE ACT) LA RÈGLEMENTATION QUI CHANGE LA DONNE POUR LES INSTITUTIONS FINANCIÈRES, LEURS CLIENTS ET LEURS CONTREPARTIES 43 NOUVELLES ET ACTIVITES DE LA CHAMBRE BACK TO BUSINESS COCKTAIL REPORT MONTHLY BREAKFAST MEETING REPORT AFRICA AMCHAM SUMMIT REPORT SERVICES PRIVILEGES ENTRE MEMBRES BIENVENUE AUX NOUVEAUX MEMBRES COMMENT ADHERER A L’AMCHAM SENEGAL? REPERTOIRE DES MEMBRES DE L’AMCHAM SENEGAL 14 LA BOURSE, UNE ALTERNATIVE AU FINANCEMENT DES ENTREPRISES Yves GUAM-DESSOU COFFI Directeur Général ECOBANK SENEGAL 16 ROLES DES SOCIETES DE GESTION ET D’INTERMEDIATION DANS LE FINANCEMENT DES ENTREPRISES ET DES ETATS Marie Odile SENE KANTOUSSAN Directeur Général CGF BOURSE 18 INVESTIR SON ARGENT DANS UN FONDS COMMUN DE PLACEMENT DOIT ETRE UNE DEMARCHE D’EPARGNE A INTEGRER DANS NOS HABITUDES Astou Diop Directeur Général CGF -GESTION 20 L’AFRIQUE PEUT ELLE-MEME CONTRIBUER POUR 70% AU FINANCEMENT DE SON DECOLLAGE ECONOMIQUE Fabien PAQUET Senior Director Corporates WEST AFRICAN RATING AGENCY 24 LA NOTATION FINANCIERE COMME CATALYSEUR DU DYNAMISME DU MARCHE FINANCIER Zézé STANISLAS Président Directeur Général BLOOMFIELD INVESTMENT 26 PERFORMANCES DU MARCHE DE LA BRVM EN 2013 Alioune SAO Trader IMPAXIS SECURITIES 32 LES OPPORTUNITES DE PLACEMENTS EN BOURSE Ousmane DIAKHATE APPORTEUR D’AFFAIRES EN BOURSE 34 COMMENT “JOUER” ET GAGNER EN BOURSE Ousmane BIRAM SANE Ancien Directeur ANTENNE NATIONALE DE BOURSE DU SENEGAL 36 LA GESTION DE NOS ENTREPRISES EST AU COEUR DE LA CRAINTE DES INVESTISSEURS PRIVES Francis TOKO Responsable Informatique WÄRTSILÄ WEST & CENTRAL AFRICA 38 LA LIBERTE DES DETENTEURS DE CAPITAUX DE JUGER DE LA VALEUR DE L’ENTREPRISE Aziz DIEYE Directeur Général CABINET AZIZ DIEYE How to join American Chamber of Commerce in Senegal ? Please, find the membership form in the end of pages. EDITO AMCHAM NEWS est un magazine de la Chambre de Commerce Américaine au Sénégal (AmCham) publié à l’intention de ses membres et de la communauté des affaires. RÉALISATION, CONCEPTION, INFOGRAPHIE Marème Khady KANTE, Coordinatrice et Chargée de Communication de l’AmCham Sénégal. Tel: (+221) 77 656 5948 - Email : [email protected] CONTACTS Adresse : Sotrac Mermoz (ancienne piste d’aviation), Lot 130, N°4, Dakar - SENEGAL. Tél : (+221) 77 656 5948 Fax : (+221) 33 823 8032 Email : [email protected] Site Web : www..amchamsen.org LE CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’AMCHAM SENEGAL LE CONSEIL EXÉCUTIF : Président : Makha Racine SY : (Directeur Associé : Ernst & Young Sénégal ) 1er Vice-Président : Mamadou NDIAYE : (Directeur Général : IBM Sénégal ) 2eme Vice-Président : Joseph AZAR : (Directeur Général - L’Africaine de l’Automobile - Ford) Secrétaire Général : Ndiaga SARR : (Directeur Associé - Kpmg Sénégal ) Secrétaire Gén. Adjoint: Alexander GROUET : (Business Dev. Manager Google Sénégal) Responsable des Admissions : Simplice NICOUÉ: (Directeur Général - UPS Sénégal) Trésorière : Coura FALL : (ancien Directeur Général - Computer Frontiers Sénégal) Trésorier Adjoint : Alioune BA: (Directeur financier - Microsoft West & Central Africa) AUTRES MEMBRES DU CONSEIL D’’ADMINISTRATION : Général Mansour SECK : (ancien Ambassadeur du Sénégal à Washington) Claude SEBRE : (Directeur Général - South African Airways) Oumou NIANG TOURE : (Directeur Général - Askia Assurances) Papa Ware GUEYE : (Directeur Régional Commercial - Catalyst Business Solutions) MEMBRES D’HONNEUR DE L’AMBASSADE DES ETATS-UNIS: Alexander C GAZIS : (Conseiller Economique & Commercial ) Elisabeth EL KHODARY : (Conseiller Economique & Commercial ) Youhanidou WANE BA : (Spécialiste Commerciale ) Medina SY : (Self-Help & DHRF Coordinator) COMMISSAIRES AUX COMPTES Djibril DIAW : (Responsable Audit - Consortium d’Entreprises - CDE) Taboule SYLLA : (Directeur Général - Holding Nabi SA. ********* UN GRAND MERCI A tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce dossier spécial sur la bourse et le marché financier, notamment les structures suivantes : Marème Khady KANTÉ Coordinatrice et Chargée de Communication AMCHAM SÉNÉGAL De Wall Street à Paris, en passant par Tokyo ou Londres, la bourse et le marché financier constituent les symboles du monde des affaires. C'est là où transitent en grande partie les capitaux qui font bouger l’économie de la planète. Un espace qui réunit des actionnaires, à savoir : des investisseurs (qui peuvent être des épargnants individuels, des banques et des sociétés d'investissement), des entreprises, des Etats et Collectivités locales à la recherche de financements. Quand le marché financier va tout va. Car sa fonction première est le développement de l'économie. A l’heure des débats sur l’émergence du Sénégal, la question du financement des entreprises se pose avec plus d’acuité que jamais. L’émergence économique d’un pays repose en grande partie sur ses entreprises qui contribuent à l’amélioration de sa croissance en créant constamment de nouveaux emplois et en augmentant la production de biens et services. Pour accroître ces différentes activités et les développer, nos entreprises ont besoin de financement. Aussi, il est généralement observé que la satisfaction de 33% du besoin en financement des économies émergentes se fait par le marché des capitaux. Une entreprise qui s’autofinance pour développer ses activités pourrait être confrontée à une croissance à dos d’âne. C’est pourquoi quand une entreprise veut connaître un véritable essor, elle est encouragée à recourir au marché financier qui lui offre deux possibilités. La première, elle emprunte de l'argent auprès des investisseurs (épargnants, institutions financières et autres investisseurs institutionnels) moyennant un taux d'intérêt à verser périodiquement sur la durée de l’emprunt et le remboursement du capital à la fin. La deuxième solution qui est un mécanisme alternatif au crédit, consiste à ouvrir son capital à de nouveaux actionnaires pour ainsi mobiliser de l’argent frais, puis se faire coter en bourse pour offrir la possibilité de suivre l’évolution du titre et permettre les échanges sur un marché secondaire. Mais que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? Quelles sont les opportunités? Quelles sont les entreprises éligibles? Et quelles sont les attentes des investisseurs? L’objet de ce présent numéro d’AmCham news Magazine est de recueillir les contributions des acteurs de la bourse afin de mieux connaître son organisation et son mode de fonctionnement : s’imprégner des conditions de sécurité et de rentabilité exigées par les investisseurs pour placer leur argent dans une entreprise émettrice d’actions ou d’obligations. Comment fonctionnent les marchés financiers? Quelles sont les révolutions dans la levée de fonds sur le marché financier régional, les performances, les opportunités de placements offertes aux entreprises? Que pouvons-nous apprendre de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM)? Et qui sont les intervenants ? Qu’en est-il de la notation des émetteurs qui est aussi une autre forme de perception des risques que la BRVM offre aux investisseurs ? En résumè, que pouvons nous attendre d’un tel instrument financier dans nos pays qui aspirent à l’émergence ? Comment adhérer à la Chambre de Commerce Américaine au Sénégal ? Trouvez le formulaire de demande d’adhésion en fin de pages. AmCham News 6 Mai/Juillet. 2014 LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? nstallée à Abidjan, la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) rassemble huit pays (Bénin, Burkina, Guinée-Bissau, Côte d'Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo). Depuis la fin de la longue crise ivoirienne, elle a doublé sa capitalisation et connaît un regain intérêt. Président de son Conseil d’Administration depuis janvier 2013, le Sénégalais Gabriel FAL évoque les nouvelles introductions de sociétés, le rapprochement avec les autres bourses africaines et le financement des infrastructures. I La Côte d’Ivoire représente 40% du PIB de l’UEMOA, le Sénégal 18%. La BRVM n'a jamais réellement pu prendre son envol durant la longue crise ivoirienne. Comment se porte telle trois ans après la fin des hostilités ? Elle se porte bien. Le marché des actions est passé de 3600 milliards de FCFA au début de l'année 2012 à 6 024 milliards de FCFA au 29 janvier dernier. Et à cela, s’ajoutent les produits de taux qui dépassent les 1 000 milliards de F CFA. En tout, la capitalisation a connu une progression record de 37,9 % en 2013. En termes de liquidité, Le temps moyen de liquidation des positions a été considérablement réduit. Cela pouvait prendre un mois pour les gros volumes financiers, il ne faut plus qu'une à deux semaines à présent. Et même si le volume des transactions reste encore limité, il a progressé de 60,5 % en 2013. A la BRVM, Les investisseurs cherchent surtout le rendement sur la durée. Donc, les titres circulent moins que dans les places occidentales. (...) Le marché des actions est passé de 3600 milliards de FCFA au début de l'année 2012 à 6 024 milliards de FCFA au 29 janvier dernier. Et à cela, s’ajoutent les produits de taux qui dépassent les 1000 milliards de F CFA. Quelles sont les valeurs phares ? Les entreprises de la région ont compris les avantages qu’elles pouvaient tirer d’une introduction en bourse Monsieur GABRIEL FALL Président Directeur Général BRVM (BOURSE RÉGIONALE DES VALEURS MOBILÈRES) Elles font partie de l'indice BRVM 10, rassemblant les dix sociétés les plus actives sur le marché (+33,8 % en 2013). La plus forte capitalisation est la Sonatel (télécoms, 40 % de la capitalisation). Il y a ensuite les établissements financiers comme Ecobank, Bank of Africa, des groupes agroalimentaires comme Unilever et Palmci et des titres qui restaient sous valorisés comme Uniwax. L’action de cette société textile a progressé de 550 % en 2013. L'usine avait du fermer durant la guerre post électorale ivoirienne. Ses carnets de commande sont aujourd'hui pleins. De nouvelles introductions sont-elles prévues en 2014 ? Trente sept sociétés sont aujourd'hui cotées à Abidjan. Mais cela va évoluer rapidement. Le gouvernement ivoirien a prévu de privatiser 15 sociétés et a opté pour le marché boursier. Ainsi, on AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE AmCham News 7 Mai/Juillet. 2014 Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? devrait accueillir prochainement deux grandes banques, la BIAO et la SIB. Une autre banque, sénégalaise, et une société d'assurance ont aussi fait une demande d’introduction en bourse. Nous sommes également sollicité par d’importantes PME ivoiriennes, maliennes, sénégalaises, burkinabés… Il y a notamment un groupe hôtelier régional présent dans les pays d'Afrique de l'ouest. Nous sommes également en discussion avec la filiale de Total au Sénégal (...) La BRVM est aussi un régulateur. Les entreprises cotées en bourse doivent recourir à la notation, communiquer leurs informations financières et se montrer très transparente. On ne peut prendre le risque de flouer un épargnant avec une société qui ferait faillite juste après son introduction. Ces nouveaux critères permettent de déceler rapidement la qualité de l'entrepreneur, sa vision, son système de gouvernance. Cet intérêt soudain pour la BRVM est nouveau... Les entreprises de la région ont compris les avantages qu’elles pouvaient tirer d'une introduction en bourse. Avant, elles cherchaient essentiellement à acquérir des ressources longues auprès des banques mais ce n’est pas simple et les taux sont élevés. Parallèlement, le processus de décision de la BRVM, qui nécessite l'aval des autorités de tutelle sous-régionales, était un peu long. Nous travaillons donc pour faciliter l’entrée en Bourse et améliorer l'environnement en baissant les coûts introduction, notamment pour les PME que nous conseillons. L’arrivée du private equity constitue également un relais de croissance. Et puis, esprit des entrepreneurs évolue. Cela requiert de nouvelles exigences... La BRVM est aussi un régulateur. Les entreprises cotées en bourse doivent avoir recours à la notification, communiquer leurs informations financières et se montrer très transparente. On ne peut prendre le risque de flouer un épargnant avec une société qui ferait faillite juste après son introduction. Ces nouveaux critères permettent de déceler rapidement la qualité de l'entrepreneur, sa vision, son système de gouvernance. Le recours aux marchés boursiers va demander des efforts en matière de passation des marchés. En retour, l'environnement des affaires s'améliore et cela nous permettra de nous développer. Proposez-vous des produits à risques avec un fort retour sur investissement ? Non. Ici, il n'y a pas de produits dérivés, de titrisation que personne ne comprend ou de produits toxiques. On est conservateur en termes de risque financier. Les bourses africaines sont des instruments de financement de l'économie réelle, pas des places spéculatives. La BRVM représente 10 % du PIB de la région. Aux États-Unis, le volume des bourses est largement supérieur au PIB. Quand les marchés dérapent, les conséquences sont tragiques pour les activités. Pas chez nous. On parle toutefois de produits spéculatifs comme les titres agro-industriels ? Il y a toujours des acteurs intéressés par la spéculation et des aventuriers. Mais prenez le temps de regarder les indicateurs macroéconomiques, la BRVM est une mer tranquille. (...) On est conservateur en termes de risque financier. Les bourses africaines sont des instruments de financement de l'économie réelle, pas des places spéculatives. La BRVM représente 10 % du PIB de la région. Aux États-Unis, le volume des bourses est largement supérieur au PIB. Quand les marchés dérapent, les conséquences sont tragiques pour les activités. Pas chez nous. Quel est le profil des investisseurs étrangers ? Une vingtaine de fonds britanniques et américains ont investi à la BRVM. Les Anglais sont à la recherche de titres sous valorisés. Une sorte de pépite qui serait cachée aux confins du Continent. L'Américain lui répartit internationalement ses risques entre les différentes régions du monde. Il cherche en Afrique des brokers qui puissent l’aider à trouver les meilleures actions africaines qu'il introduira ensuite dans son panier. En revanche, un seul fonds français, HMG est à Abidjan. Il n'investit que dans des filiales du CAC. Voilà encore un paradoxe « françafricain » compte tenu des liens qui nous unissent avec l'ancienne puissance coloniale ! Il y un frein culturel, peut-être la longue tradition du Livret A sécurisé. Les Français font aussi l’amalgame avec l'insécurité politique résultant des crises politiques. On essaye de les convaincre que l'environnement en zone franc est stable. On a une monnaie commune, une inflation annuelle tournant autour de 2 %, une parité fixe euro/FCFA. Nos produits sont rentables. Nos obligations rapportent de 6 à 7 % l'an, les fonds de placements peuvent atteindre 20 %. Cela devrait les inciter à venir. AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org AmCham News 8 Mai/Juillet. 2014 LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? L'Afrique de l’ouest est potentiellement la 20e puissance économique mondiale. L’intégration régionale est en marche autour du poids lourd nigérian. Où en est le projet de rapprochement des bourses de Lagos, Accra et Abidjan ? La dynamique est en marche. On se retrouve une fois par an pour discuter des questions institutionnelles. Nos équipes font le point tous les mois sur le plan technique. L'idée est de faire converger nos législations boursières et financières alors que nous n'avons pas les mêmes monnaies ni les mêmes systèmes juridiques. On travaille déjà à la réciprocité des visas des régulateurs et on cherche à donner un passeport commun aux brokers, ce qui leur permettrait à faire du trading sur les trois bourses. Ecobank est côté à Abidjan, Lagos et Accra. On espère que nos dirigeants politiques vont aussi accélérer le processus d'intégration avec l'adoption d'une monnaie commune en 2020. On essaye enfin de promouvoir un rapprochement avec les places de Libreville et de Douala, dans l'espace du Franc CFA. L'Afrique de l'ouest exporte de nombreux produits agricoles (cacao, café, coton, caoutchouc...). On parle aussi d'un projet de bourses de matières premières ? Cela n'est pas simple à réaliser. Ces produits d’exportation ne sont pas échangés dans la région mais vendus en Europe, en Asie ou en Amérique. Ils se vendent souvent en direct et ne font pas l'objet de contrat à terme. Par contre, il existe une réelle opportunité sur les permis miniers. Dans toute l’Afrique, 145 permis sont en exploration contre 650 au Canada. Avant, ces mis en valeur par des sociétés publiques. Elles n'en ont plus les moyens. Les permis sont donc attribués à des sociétés locales ou des groupes étrangers, mais le processus manque de transparence. In fine, ces permis sont sous valorisés. D'où l'intérêt de les regrouper dans une bourse minière continentale pour informer les investisseurs. Cela permettra de sécuriser les transactions, de lever des fonds localement et d’accélérer le processus entre l’exploration, la valorisation du site et l’exploitation finale. L'idée fait son chemin. On devrait prochainement lancer une étude de faisabilité de ce projet. (...) Une vingtaine de fonds britanniques et américains ont investi à la BRVM. Les Anglais sont à la recherche de titres sous valorisés. Une sorte de pépite qui serait cachée aux confins du Continent. L'Américain lui répartit internationalement ses risques entre les différentes régions du monde. Il cherche en Afrique des brokers qui puissent l’aider à trouver les meilleures actions africaines qu'il introduira ensuite dans son panier. Les bourses africaines sont aussi de plus en plus sollicitées pour accompagner les projets d’infrastructure ? Les États empruntent pour leurs besoins fonctionnels et le financement des infrastructures. Ils se regroupent aussi autour de projets régionaux comme le chemin de fer, les routes ou les barrages… Avec le développement des partenariats public-privé (PPP), les marchés sont de plus en plus sollicités et les opérateurs privés peuvent intervenir dans le tour de table. Nous avons un exemple au Sénégal avec une autoroute à péage mise sous concession. En Afrique, les besoins annuels pour le financement des infrastructures sont évalués à 70 milliards de dollars. La capitalisation boursière sur le continent dépasse les 1 300 milliards. Il suffit de dévier une partie de ces fonds. Le schéma des bailleurs traditionnels avec l’aide publique au développement, ses conditionnalités, ses suspensions… a vécu. L'avenir, ce sont les financements public-privé. (...) Avec le développement des partenariats public-privé (PPP), les marchés sont de plus en plus sollicités et les opérateurs privés peuvent intervenir dans le tour de table...(...) La capitalisation boursière sur le continent dépasse les 1 300 milliards. Il suffit de dévier une partie de ces fonds. Le schéma des bailleurs traditionnels avec l’aide publique au développement, ses conditionnalités, ses suspensions… a vécu. L'avenir, ce sont les financements public-privé. Vous avez réalisé toute votre carrière dans la Finance de marché (Chase Manhattan Bank, Citibank, BRVM). Aviez-vous un plan prédéfini ou avez-vous su saisir les opportunités qui se présentaient à vous ? Quel regard portez-vous sur votre parcours d’excellence et le fait d’être devenu l’une des personnages clé du marché financier régional ouest-africain ? Je n’ai rien pré-défini. C’est une carrière totalement opportuniste. Je dirais que le lien entre les différentes positions de ma carrière est la curiosité qui me poussait à tenter de nouvelles aventures dans des métiers connexes. A la Chase, je faisais surtout du « correspondant banking » j’y suis resté 2 années. J’ai ensuite passé 13 ans à la Citibank en « corporate banking » puis dans les financements structurés et la syndication bancaire. Ensuite, j’ai été invité par la Banque Centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest à piloter, en tant que membre du Comité Technique, le démarrage de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM). J’ai été un moment tenté d’en prendre la Direction mais j’ai préféré assouvir mon désir d’indépendance et d’entreprenariat en créant CGF Bourse, une des 22 Sociétés de Gestion et d’Intermédiation AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE AmCham News 9 Mai/Juillet. 2014 Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? (SGI) de l’Afrique de l’Ouest, dont la plupart sont des filiales de banques comme Société Générale, Ecobank ou BNP Paribas. En tant que nouveau PCA de la BRVM, quelles sont vos missions et vos responsabilités ? Quelles sont les qualités inhérentes d’un PCA ? A la BRVM, en étroite collaboration avec le Directeur Général, je fais du développement pour l’ensemble de la profession en me basant simplement sur ce qui se fait dans les pays plus développés que nous et sur notre estimation du taux d’absorption à l’innovation du marché régional ouest africain. (...) avant de devenir « patron » les jeunes cadres auront à maitriser des taches, un métier, une carrière. A partir de là, J’encourage tous les jeunes diplômés à choisir une « voie », à l’apprendre, avec toute la patience et la persévérance qu’il faut, et à exceller dans un métier. Que la jeune personne aie fait ou non des études poussées, ce n’est pas le plus important. Ce qui compte, c’est de maitriser un savoir ou une technique et essayer d’en devenir le meilleur pratiquant. Quels conseils donneriez-vous aux jeunes pour leur permettre de devenir les dirigeants de demain ? La maîtrise d’un savoir et « l’approche métier » sont-ils la clé d’une brillante réussite ? Vous avez réalisé toute votre carrière dans la Finance de marché (Chase Manhattan Bank, Citibank, BRVM). Aviez-vous un plan prédéfini ou avez-vous su saisir les opportunités qui se présentaient à vous ? Force est de constater que l’on devient très rarement chef d’entreprise au sortir de l’école. Il se trouve que l’enseignement du Management est assez généraliste puisqu’il vous met en position de prendre des décisions de direction générale au sein de l’entreprise. Or, avant de devenir « patron » les jeunes cadres auront à maitriser des taches, un métier, une carrière. A partir de là, J’encourage tous les jeunes diplômés à choisir une « voie », à l’apprendre, avec toute la patience et la persévérance qu’il faut, et à exceller dans un métier. Que la jeune personne aie fait ou non des études poussées, ce n’est pas le plus important. Ce qui compte, c’est de maitriser un savoir ou une technique et essayer d’en devenir le meilleur pratiquant. AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org 10 AmCham News Mai/Juillet. 2014 LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? es avantages liés à un tel choix sont nombreux. On pourrait retenir entre autres : - Le renforcement de la structure financière de l’entreprise : L’opération d’introduction en bourse permet à l’entreprise de capter des ressources longues à travers l’ouverture de son capital au public et de renforcer ses fonds propres. Cette sollicitation de l’épargne publique permet à la société d’assurer une diversification de ses sources de financement. L - L’amélioration et le renforcement de la gouvernance de l’entreprise : L’obligation de diffusion d’informations financières fiables et de qualité contribue à l’amélioration et au renforcement de la gouvernance de l’entreprise. - La valorisation permanente de l’entreprise : La cotation détermine en permanence la valeur marchande de l’entreprise. La valeur marchande intéresse en premier lieu, les actionnaires initiaux qui chercheraient à se désengager en faveur d’un ou plusieurs nouveaux actionnaires. Elle est également utile lors des augmentations/réductions de capital. - Une Meilleure visibilité de l’entreprise : La visibilité qu’offre la bourse aux sociétés cotées accroit l’intérêt des investisseurs pour des financements directs. (...) les avantages liés à un tel choix sont nombreux...Les bourses ont un effet catalyseur pour les Fonds d’investissement qui privilégient leur sortie par une offre au marché. Cet attrait des Fonds de Private Equity pour les marchés constitue un atout majeur pour le financement des entreprises dans une économie. La levée des fonds sur le marché revient beaucoup moins chère qu’un emprunt à la banque. Les mécanismes de fonctionnement du Marché Financier Régional (MRF) de l’UEMOA. Monsieur EDOH KOSSI AMENOUNVE Directeur Général BRVM (BOURSE RÉGIONALE DES VALEURS MOBILÈRES) Les bourses ont un effet catalyseur pour les Fonds d’investissement qui privilégient leur sortie par une offre au marché. Cet attrait des Fonds de Private Equity pour les marchés constitue un atout majeur pour le financement des entreprises dans une économie. La levée des fonds sur le marché revient beaucoup moins chère qu’un emprunt à la banque. Les entreprises éligibles sur le marché financier Les critères d’admission dans les deux compartiments actuels du marché des actions de la BRVM varient selon qu’elles appartiennent au 1er ou au 2nd compartiment, en dehors de quelques points relatifs au profil de l’entreprise (Société Anonyme), à l’opération d’introduction (Appel Public à l’Epargne) et à l’obligation de l’animation du marché qui sont communs aux deux compartiments. Pour être éligible au 1er compartiment, toute AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE AmCham News 11 Mai/Juillet. 2014 Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? entreprise doit présenter une capitalisation boursière minimale de 500 millions de FCFA, avoir une marge net sur chiffre d’affaires de 3% sur chacune des trois dernières années, diffuser au moins 20% de son capital dans le public et présenter 5 années de comptes certifiés. Ces conditions diffèrent sensiblement du 2nd compartiment. En effet, pour être éligible sur ce 2ème compartiment, l’entreprise doit présenter une capitalisation d’au moins 200 millions de FCFA, diffuser 20% de son capital dans le public dans un délai de deux ans ou 15% en cas d’augmentation du capital et présenter 2 années de comptes certifiés. Il n’y a aucune limite pour la marge nette sur chiffre d’affaires. La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières travaille actuellement à l’ouverture d’un troisième compartiment dédié aux Petites et Moyennes Entreprises (PME) et aux entreprises à fort potentiel de croissance. Notre zone économique est fortement dominée par la présence de PME qui ont besoin d’être accompagnées dans leur expansion. Ce nouveau compartiment leur permettra d’accéder au financement par le marché à des conditions beaucoup plus souples que sur les deux compartiments actuels de la BRVM. Conditions exigées par les investisseurs Ce qui attire les investisseurs sur un marché, ce sont essentiellement son attractivité et sa liquidité. Fonctionnement le Marché Financier Régional (MFR) de l’UEMOA Les missions statutaires en rapport avec le MFR sont de contribution à la mobilisation de l’épargne intérieure et à l’animation du marché financier régional. L’organisation institutionnelle du MFR permet de distinguer les structures centrales, les intervenants commerciaux et divers autres Acteurs du Marché: Les structures centrales (CREPMF, BRVM, DC BR) Le Conseil Régional de l'Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF) est le régulateur du MFR. Il est investi d’une mission générale de protection de l’épargne investie en valeurs mobilières, produits financiers négociables en bourse et en tout autre placement donnant lieu à une sollicitation de l’épargne de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). A ce titre, il est seul habilité à : - réglementer et à autoriser les opérations du marché ; - formuler le cas échéant, un veto sur l’introduction des sociétés à la cote de la Bourse Régional des Valeurs Mobilières (BRVM) ; - habiliter et contrôler l’ensemble des structures privées du marché, notamment la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), le Dépositaire Central / Banque Centrale (DC/BR), les intervenants commerciaux (SGI, les SGP, les Conseils en Valeurs Mobilières, les Apporteurs d’Affaires, les Démarcheurs) et les Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières. (...) Les critères d’admission dans les deux compartiments actuels du marché des actions de la BRVM varient selon qu’elles appartiennent au 1er ou au 2nd compartiment, en dehors de quelques points relatifs au profil de l’entreprise (Société Anonyme), à l’opération d’introduction (Appel Public à l’Epargne) et à l’obligation de l’animation du marché qui sont communs aux deux compartiments. Pour la réalisation des objectifs liés à sa mission, le Conseil Régional dispose des pouvoirs réglementaires, décisionnels, de contrôle, d’enquête et de sanctions. La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) est une Institution Financière Spécialisée constituée sous forme de Société Anonyme dotée d’une mission de service public communautaire avec une représentation dans chaque pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Elle est chargée d’organiser et d’assurer la bonne fin des transactions sur les valeurs mobilières et d’en informer le public. Pour ce faire, elle accomplit les missions suivantes : - L’organisation du marché ; - La cotation et la négociation des valeurs mobilières ; - La publication des cours et des informations boursières ; - La promotion et le développement du marché des valeurs mobilières. Le Dépositaire Central/Banque de Règlement est chargé de la conservation et de la circulation des valeurs mobilières aussi bien pour le compte des émetteurs que des intermédiaires financiers agréés par le CREPMF. Il fait office de banque de règlement et peut détenir des encaisses des négociateurs. Il assure, entre autres, les missions suivantes : - La centralisation de la conservation des comptes courants des valeurs mobilières pour ses adhérents ; - Le règlement et la livraison des opérations de bourse ; - La mise en action du Fonds de Garantie en cas de défaillance d’un opérateur. Les intervenants commerciaux Les Sociétés de Gestion et d'Intermédiation (SGI) sont les principaux animateurs du marché, elles bénéficient de l’exclusivité de la négociation des valeurs mobilières cotées à la BRVM et assurent en grande partie la conservation des titres, pour le compte de leurs clients. Elles sont constituées en sociétés anonymes ayant le statut d’établissement financier. AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org AmCham News 12 Mai/Juillet. 2014 LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? Les Sociétés de Gestion de Patrimoine (SGP) sont des personnes morales qui, par le biais de placements et négociations en bourse effectués par les Sociétés de Gestion et d'Intermédiation (SGI), interviennent de manière discrétionnaire dans la gestion des titres qui leur sont confiés sur la base d’un mandat de gestion établi avec leurs clients. Ces sociétés ne doivent pas détenir les titres et/ou les fonds de leurs clients. La gestion collective des valeurs mobilières s’effectue au niveau des Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM), regroupés en Sociétés d’Investissement à Capital Variable (SICAV), en Fonds Communs de Placement (FCP) ou toute autre forme d’organisme de placement collectif en valeurs mobilières agréé par le Conseil Régional. Un OPCVM est un organisme financier qui collecte l'épargne des agents économiques en émettant des actions ou des parts. L'épargne ainsi collectée est utilisée pour constituer un portefeuille de valeurs mobilières. L'Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) canalise ainsi cette épargne vers le financement des entreprises, participant par ce biais au développement des économies nationales. Les banques de l’Union sont habilitées à exercer les activités de teneurs de compte et de compensateurs pour le compte des clients. Elles sont soumises, dans le cadre de ces activités au contrôle du Conseil Régional. (...) La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières travaille actuellement à l’ouverture d’un troisième compartiment dédié aux Petites et Moyennes Entreprises (PME) et aux entreprises à fort potentiel de croissance. Notre zone économique est fortement dominée par la présence de PME qui ont besoin d’être accompagnées dans leur expansion. Ce nouveau compartiment leur permettra d’accéder au financement par le marché à des conditions beaucoup plus souples que sur les deux compartiments actuels de la BRVM. Autres Acteurs du Marché Parmi les autres Acteurs du marché, nous avons : • Les Apporteurs d’Affaires • Les démarcheurs • Les Conseils en Investissements Boursiers; Les Apporteurs d’Affaires sont des personnes physiques ou morales qui transmettent les ordres de leurs clients aux Sociétés de Gestion et d'Intermédiation (SGI) et/ou qui mettent en relation leurs clients avec les SGI ou les Sociétés de Gestion de Patrimoine (SGP), pour l’ouverture d’un compte de titres et pour les conseils en placements ou la gestion sous mandat. Ils sont habilités par le Conseil Régional. Les démarcheurs ont pour métier de faire des offres de service ou de donner des conseils, de façon habituelle, en vue de susciter la souscription, l’achat, l’échange, la vente de valeurs mobilières ou, la participation à des opérations sur ces valeurs. Ils sont habilités par le Conseil Régional. Les Conseils en Investissements Boursiers sont des personnes physiques ou morales, ils ont pour rôle d’orienter le choix de leurs clients sans se substituer à eux quant à leurs décisions finales. Ils sont habilités par le Conseil Régional. Révolution dans la levée de fonds sur le marché de la BRVM? La compétitivité du MFR s’est renforcée avec l’instauration de la notation au détriment de la garantie à première demande qui devient une exception, la baisse des coûts de tous les acteurs et le passage à la cotation en continu. Les performances et les opportunités de placements offertes Performances: - Évolution des indices de la BRVM De 2009 au 31 décembre 2013, les indices de la BRVM ont connu une évolution remarquable. Ainsi, l’indice BRVM 10 est passé de 143,6 à 246,34 et l’indice BRVM Composite de 132,05 à 232,02. - Evolution de la Capitalisation De 2009 au 31 décembre 2013, la Capitalisation boursière du marché des actions est passée de 2808 milliards de FCFA à 5633 milliards. Cette capitalisation a passé le cap des 6000 milliards le 29 janvier 2014. Sur la même période, la capitalisation boursière du marché des obligations est passée de 515 milliards FCFA à 1073 milliards ; soit le double. - La valeur des transactions Après une baisse en 2011, en raison de la crise politico-militaire en Côte d’Ivoire, la valeur des transactions sur le marché a connu une forte croissance, atteignant 193,49 milliards FCFA au 31 décembre 2013. Opportunités de placements En 2013: - 20 Entreprises cotées ont eu plus de 100 milliards de capitalisation boursière ; - 9 entreprises ont un PER (Price Earning Ratio) inférieur à 12, ce qui est signe d’un potentiel de croissance élevé. AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org coté émetteur avec une page de tombstones AmCham News 14 Mai/Juillet. 2014 LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? a bourse à travers ses deux compartiments : marché des obligations et marché des actions permet aux entreprises et collectivités publiques de financer leurs projets de croissance. En cela elle constitue une source de financement alternative et complémentaire au financement bancaire. Une introduction à la bourse améliore aussi la visibilité et la notoriété de l’entreprise. L Le Conseil Régional de l’Épargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF) joue le rôle du régulateur des marchés au niveau de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine, et a pour mission de protéger et d’informer les investisseurs. Il veille à la transparence des marchés et a un pouvoir de sanction en cas d’infraction (délit d’initié, manipulations des cours etc.). (...) Une contribution majeure du Groupe Ecobank sur le marché régional, a été le lancement en 2006 de la première et seule cotation multiple d’actions. Il s’agit des actions de Ecobank Transnational Incorporated (ETI) introduites sur les trois places boursières de l’Afrique de l’Ouest : le Ghana Stock Exchange (GSE), le Nigeria Stock Exchange (NSE) et la Bourse Régionale des valeurs Mobilières (BRVM). La BRVM, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières de la zone UEMOA, instruit et prononce l’admission des sociétés en bourse. Elle est le lieu de cotation des valeurs à travers un système central de cotation, facilite les négociations et favorise la diffusion de l’information (gage de transparence du marché). Le Dépositaire Central /Banque de Règlement (DC/BR), assure les services de règlement-livraison des titres, il fait office de banque de règlement donc détient des encaisses des négociateurs et actionne le fonds de garantie en cas de défaillance d’un adhérent. La Bourse une alternative au financement des Entreprises Monsieur YVES COFFI QUAM-DESSOU, Directeur Général ECOBANK SENEGAL Les intervenants commerciaux sont essentiellement constitués des Sociétés de Gestion et d’Intermédiation, Société de Gestion de Patrimoine, les Sociétés de Gestion d’OPCVM, les Apporteurs d’Affaires, les Teneurs de compte et conservateurs etc. Pour accompagner les investisseurs, les Etats, et les sociétés dans leurs projets de financement le groupe Ecobank a créé deux structures : - Ecobank Development Corporation à travers sa filiale EDC Investment Corporation propose une grande variété de solutions de financemen aux entreprises et aux gouvernements en les conseillant dans la structuration des outils de financementnécessaires à leur croissance. AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE AmCham News 15 Mai/Juillet. 2014 Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? - Ecobank Asset Management (EAM) est une société de gestion de portefeuille pour les investisseurs et les institutions. EAM gère aujourd’hui des fonds diversifiés avec plus de 70 millions de dollars US de fonds sous gestion. Une contribution majeure du Groupe Ecobank sur le marché régional, a été le lancement en 2006 de la première et seule cotation multiple d’actions. Il s’agit des actions de Ecobank Transnational Incorporated (ETI) introduites sur les trois places boursières de l’Afrique de l’Ouest : le Ghana Stock Exchange (GSE), le Nigeria Stock Exchange (NSE) et la Bourse Régionale des valeurs Mobilières (BRVM). La cotation multiple avait vocation à générer la flexibilité financière nécessaire aux futurs besoins en capitaux du Groupe. L’atteinte de cet objectif est parfaitement illustrée par la levée de fonds par ETI sur ces trois places boursières en 2008. (...) Les actions d’Ecobank restent aujourd’hui les titres les plus actifs en termes de volume au niveau de la BRVM. Avec un PER de 6 en 2013, les actions de ETI sont en tête en termes de potentiel de croissance des 20 premières sociétés par PER et deuxièmes en capitalisation boursière des Top 20 de la BRVM. Les actions d’Ecobank restent aujourd’hui les titres les plus actifs en termes de volume au niveau de la BRVM. Avec un PER de 6 en 2013, les actions de ETI sont en tête en termes de potentiel de croissance des 20 premières sociétés par PER et deuxièmes en capitalisation boursière des Top 20 de la BRVM. Quant aux investisseurs, ils cherchent avant tout des placements à rendement supérieur et à forte incitation fiscale par rapport aux placements classiques sous forme de dépôt à terme auprès des banques. Constitués essentiellement d’institutionnels, ces derniers ont généralement une obligation réglementaire, contractuelle ou statutaire de faire fructifier leur fonds afin de pouvoir verser lorsque requis, des indemnités, dans le cas des compagnies d'assurance, dans le cas des fonds de pension les retraites à leurs souscripteurs. Ils veulent surtout être assurés de retrouver la liquidité de leurs avoirs en titres en cas de besoin en vendant leurs valeurs mobilières. D’ où la nécessité d’un marché liquide. Ainsi, pour faciliter les décisions d’investissement, les investisseurs ont besoin des analyses pertinentes souvent effectuées par des agences de notation. Le rating ou la notation reflète la perception de la probabilité avec laquelle le service des intérêts d’un emprunt et son remboursement seront correctement effectués. En d’autres termes, plus le rating sera favorable et plus le taux d’intérêt à offrir sera bas. (...) Les progrès et performances récents de la BRVM constituent un encouragement certain pour le développement du marché financier sousrégional. Toutefois il devient impératif de dynamiser davantage ce marché afin d’en tirer les bénéfices sensés soutenir le développement de nos entreprises et de nos économies. (...) il convient certainement de s’interroger sur l’opportunité d’une vulgarisation plus poussée du fonctionnement de la BRVM. La prise en compte de la nécessité d’une évolution des approches micro-économiques des comportements des intervenants ainsi que les effets d’une fiscalité incitative pour les opérations en bourse demeurent des zones d’exploration pour avoir un marché financier dynamique et efficace. L’on considère, la plupart du temps que les meilleures signatures sont celles des gouvernements des pays développés, suivies par celles des banques et des entreprises. L’existence d’un rating confère une référence indépendante, synthétique et normalisée qui permet aux investisseurs de faire des comparaisons aisées et prendre des décisions rapides. Les progrès et performances récents de la BRVM constituent un encouragement certain pour le développement du marché financier sous-régional. Toutefois il devient impératif de dynamiser davantage ce marché afin d’en tirer les bénéfices sensés soutenir le développement de nos entreprises et de nos économies. Pour cela il convient certainement de s’interroger sur l’opportunité d’une vulgarisation plus poussée du fonctionnement de la BRVM. La prise en compte de la nécessité d’une évolution des approches micro-économiques des comportements des intervenants ainsi que les effets d’une fiscalité incitative pour les opérations en bourse demeurent des zones d’exploration pour avoir un marché financier dynamique et efficace. AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org AmCham News 16 Mai/Juillet. 2014 LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? n des rôles essentiels d’une société de gestion et d’intermédiation c’est la structuration des opérations de levée de fonds des entreprises et des Etats. Ces derniers sont les Emetteurs du marché financier. U L’accompagnement de la SGI se situe à plusieurs niveaux. Il s’agit tout d’abord de jouer son rôle de Conseil financier en vue de fixer les conditions d’émission de l’opération notamment le prix d’émission, le taux (cas d’emprunt), la périodicité de paiement des revenus, les mécanismes de sécurité de l’opération voire même la garantie de l’opération. (...) Depuis la création du marché financier, CGF a permis à l’Etat du Sénégal de lever plus de 250 milliards de Fcfa par appel public à l’épargne. Nous avons structuré plusieurs opérations d’envergure pour des entreprises publiques, privées, et institutions financières. Dans une seconde phase, la SGI va piloter le placement des titres émis auprès des investisseurs selon le mode d’émission par placement privé ou par appel public à l’épargne. C’est cette phase qui permet de faire l’intermédiation entre les épargnants et les Emetteurs. Cette étape est suivie de l’enregistrement des titres pour permettre aux souscripteurs de bénéficier de leurs actifs autant au niveau des revenus que la liquidité par des opérations de remboursement de l’Emetteur et de cessions. (...) Nous œuvrons également pour l’ouverture de capital des entreprises en amenant davantage d’entreprises à la bourse (...)Ces introductions en bourse permettront aux entreprises de renforcer leur crédibilité et d’accéder aux moyens de financement de manière plus optimale. Rôles des sociétés de gestion et d’intermédiation dans le financement des entreprises et des Etats Madame MARIE ODILE SENE KANTOUSSAN Directeur Général CGF BOURSE Depuis la création du marché financier, CGF a permis à l’Etat du Sénégal de lever plus de 250 milliards de Fcfa par appel public à l’épargne. Nous avons structuré plusieurs opérations d’envergure pour des entreprises publiques, privées, et Institutions financières. Toutes ces opérations ont reçus auparavant l’agrément du Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF), l’organe de régulation de notre marché financier. Nous œuvrons également pour l’ouverture de capital des entreprises en amenant davantage d’entreprises à la bourse. Ces AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE AmCham News 17 Mai/Juillet. 2014 Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? opérations de cession ou d’augmentation de capital permettront à l’entreprise d’instaurer une politique de transparence, d’avoir une plus grande notoriété, d’élargir son tour de table et surtout de se valoriser au quotidien. Ces introductions en bourse permettront aux entreprises de renforcer leur crédibilité et d’accéder aux moyens de financement de manière plus optimale. (...) Notre marché est très suivi au niveau international, ce qui nous amène à tenir compte des exigences de ces investisseurs qui sont pour la plupart des fonds d’investissement. Nous avons fait le choix en 2005 de faire certifier nos activités pour davantage répondre au niveau de rigueur requis par notre métier. (...) Le passage à la cotation en continu depuis septembre 2013 a rehaussé le niveau de notre bourse et nous travaillons activement sur le projet dénommé « Fix gateway » permettant à nos clients de passer des ordres en ligne. Madame Kantoussan, avez-vous une stratégie pour amener les investisseurs étrangers à investir dans les titres cotées à la BRVM ? Notre marché est très suivi au niveau international, ce qui nous amène à tenir compte des exigences de ces investisseurs qui sont pour la plupart des fonds d’investissement. Nous avons fait le choix en 2005 de faire certifier nos activités pour davantage répondre au niveau de rigueur requis par notre métier. Ainsi, la périodicité de nos publications a été renforcée pour leur apporter l’information à temps dans un délai optimal. Les sociétés cotées font également l’objet de notes de recherche pointues permettant de présenter l’analyse financière de la société, l’analyse risque, l’étude concurrentielle et notre avis sur ces valeurs cotées. Le passage à la cotation en continu depuis septembre 2013 a rehaussé le niveau de notre bourse et nous travaillons activement sur le projet dénommé « Fix gateway » permettant à nos clients de passer des ordres en ligne. invitées à renforcer la périodicité de publications de leurs états financiers intermédiaires (semestriels, trimestriels) dans les délais permettant une exploitation pertinente par les analystes financiers. (...) Depuis 2012, CGF Bourse a ouvert sa première agence commerciale rendant le front office plus accessible avec une volonté d’en faire un guichet unique de services financiers. (...) Nous encourageons fortement les banques à renseigner leurs clients notamment lors des appels publics à l’épargne en vue de vulgariser davantage les valeurs mobilières comme véhicule de placement. On dit souvent que l’Afrique de l’Ouest a un déficit de culture boursière, à votre avis comment y pallier ? Ce déficit de culture boursière se résorbe au fil des ans grâce à un investissement permanent nous permettant de nous rapprocher du grand public. Des ateliers sont régulièrement organisés en vue d’informer les investisseurs et instaurer une réelle volonté d’épargne investie en valeurs mobilières. Depuis 2012, CGF Bourse a ouvert sa première agence commerciale rendant le front office plus accessible avec une volonté d’en faire un guichet unique de services financiers. L’agence commerciale permet de bénéficier d’opérations sur le marché financier (actions, obligations, FCP), de service de guichet bancaire à travers un partenariat avec une banque de la place, de transfert d’argent (y compris le règlement de factures autorisées). Ainsi, le client qui se présente à notre agence intègre la dimension de marché des capitaux où tous les services sont complémentaires. Nous avons des publications régulières destinées au grand public, sans aucune facturation, les rendant accessibles à tous. Chaque année, nous organisons des journées portes ouvertes très médiatisées afin de renseigner davantage sur les opportunités offertes par notre marché. Cette démarche de sensibilisation se poursuit à travers plusieurs véhicules de communication de plus en plus innovants. Nous encourageons fortement les banques à renseigner leurs clients notamment lors des appels publics à l’épargne en vue de vulgariser davantage les valeurs mobilières comme véhicule de placement. L’effort supplémentaire est de renforcer la liquidité du marché en encourageant les entreprises cotées à procéder au fractionnement de leur titre, les rendant ainsi plus accessibles à un plus grand nombre d’actionnaires. Les entreprises cotées sont également AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org AmCham News 18 Mai/Juillet. 2014 LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? Mme DIOP vous dirigez la société de gestion de patrimoine CGF GESTION pouvez-vous nous décrire en quoi consiste votre cœur de métier ? Notre métier consiste à proposer des solutions de gestion de l’épargne des personnes physiques et morales dans un cadre collectif. Ce dernier permet de mutualiser les frais et d’offrir aux épargnants un environnement professionnel de gestion de leur épargne à des coûts extrêmement bas. Le professionnalisme qu’apporte CGF GESTION est le garant d’une gestion des placements dans un cadre réglementaire et technique rigoureux. (...) que chaque sénégalais puisse faire de l’épargne est un élément important du développement de notre pays. Tous les grands pays se sont d’abord développés à partir de leur capacité à se financer en grande partie à partir de l’épargne intérieure. Le véhicule le plus couramment utilisé est le fonds commun de placement (FCP). Un fonds commun de placement est simplement un fonds d’investissement qui collecte l’épargne pour l’investir sur les marchés financiers. Pourquoi investir son argent dans un fonds commun de placement doit être une démarche d’épargne à intégrer dans nos habitudes et que doit considérer l’épargnant pour mieux orienter son épargne dans vos produits ? Investir son argent dans un fonds commun de placement doit être une démarche d’épargne à intégrer dans nos habitues... Madame ASTOU DIOP Directeur Général CGF-GESTION Pour nous, que chaque sénégalais puisse faire de l’épargne est un élément important du développement de notre pays. Tous les grands pays se sont d’abord développés à partir de leur capacité à se financer en grande partie à partir de l’épargne intérieure. Il faut que l’argent « tourne » comme on dit et que les ménages sénégalais quelque soit le niveau de leur revenu, puisse acquérir le réflexe d’en garder une partie, modeste ou pas, car sur la durée, le temps est l’ami de l’épargne. Garder une partie de ses revenus permet également de respecter l’avenir en ayant la capacité de faire face aux aléas de notre vie moderne. Il faut que les sénégalais soient plus prévoyants et je pense qu’ils le sont de plus en plus. (...) Garder une partie de ses revenus permet également de respecter l’avenir en ayant la capacité de faire face aux aléas de notre vie moderne. Il faut que les sénégalais soient plus prévoyants et je pense qu’ils le sont de plus en plus. AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE AmCham News 19 Mai/Juillet. 2014 Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? (...) Il faut que l’argent « tourne » comme on dit et que les ménages sénégalais quelque soit le niveau de leur revenu, puisse acquérir le réflexe d’en garder une partie, modeste ou pas, car sur la durée, le temps est l’ami de l’épargne. Ceci est d’autant plus facile que maintenant, ils peuvent disposer auprès d’intermédiaires, comme CGF GESTION, agrées dans un marché règlementé, d’outils, tels que les fonds communs de placement, leur permettant de rentabiliser cette épargne. Epargner via un fonds commun de placement est la manière la plus simple, la moins couteuse et la plus rentable de gérer son épargne. (...) Epargner via un fonds commun de placement est la manière la plus simple, la moins couteuse et la plus rentable de gérer son épargne. Avez-vous des solutions pour aider les épargnants à préparer leur retraite ou les projets de leurs enfants ? Je pense qu’aujourd’hui ce sont les besoins les plus couramment exprimés par les sénégalais, en dehors bien sûr du projet immobilier. Oui, nous proposons des solutions pour épargner dans le temps en vue de financer différents projets tels que la retraite, les études des enfants et d’autres encore… (...) Notre principal objectif est de permettre à l’épargnant de rentabiliser son épargne et d’en retirer des bénéfices à la fin de la période d’épargne. Notre principal objectif est de permettre à l’épargnant de rentabiliser son épargne et d’en retirer des bénéfices à la fin de la période d’épargne. Nos fonds ont pu faire des rendements supérieurs de loin à 10% à la fin de l’année 2013 et il n’y a aucun frais à payer pour y accéder. Les fonds communs de placement sont des outils flexibles taillés de façon à répondre aux différents besoins. De manière générale, tout épargnant doit d’abord se poser des questions sur la durée de son épargne, sur la nécessité de diversifier car « ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier » est la règle d’or et, sur l’assurance de confier son épargne à des professionnels agrées et reconnus. (...) Les fonds communs de placement sont des outils flexibles taillés de façon à répondre aux différents besoins. De manière générale, tout épargnant doit d’abord se poser des questions sur la durée de son épargne, sur la nécessité de diversifier car « ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier » est la règle d’or.. Il doit également savoir dans quel but il épargne et quels sont les produits qui conviennent le mieux à son tempérament. C’est pour répondre à ces questions qu’à CGF GESTION, nos fonds permettent cette diversification et sont adaptés à différentes durées de placement. Nos conseillers financiers attachent également beaucoup d’importance aux besoins exprimés et aux objectifs de l’épargnant. AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org AmCham News 20 Mai/Juillet. 2014 LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? etit regard rétrospectif. Tout commence aux Etats-Unis d’Amérique, au début du 20ème siècle, moment de grande expansion, et plus exactement en 1909. Les chantiers de chemins de fer fleurissent. Le marché financier bat son plein et les possibilités d’enrichissement et de croissance du nouveau monde s’annoncent sans fin. Peu avant 1896, Charles Dow, fondateur d’une agence de presse avec Edward Jones, publie le premier indice des valeurs industrielles construit à partir d’une liste de douze titres (Dow Jones - un seul, General Electric, fait toujours partie). La liste sera portée à vingt en 1916 et à trente en 1928. « Le célèbre indice boursier est ainsi né », indique Fabien, « C’est dans ce contexte qu’un journaliste du nom de John Moody, régulièrement, écrit des papiers focalisant sur la capacité des entreprises de chemins de fer à tenir leurs engagements. Ainsi naquit la notation (financière). Il créât, Moody’s investors Service en 1900, et commence à noter les émissions obligataires des compagnies de chemin de fer en 1909 avec pour but, apprécier la capacité de l’émetteur d’un emprunt à honorer ses engagements, c’est-à-dire à rembourser en temps et en heure, et à respecter les échéances de paiements des intérêts. » P (...) Selon les Nations Unies, l’Afrique a transféré vers les marchés financiers occidentaux, pas moins de 187 milliards de dollars US entre 1976 et 2001. Soit au bas mot, 130 900 milliards de FCFA ! (...) faute de trouver des opportunités sur le continent ont préféré la sécurité sur les marchés mieux organisés. Depuis la crise de 1929, les chocs pétroliers, les crises boursières, la globalisation et l’intégration croissante des marchés financiers, l’expansion des dernières années de la fin de ce siècle, et plus récemment, l’émergence de nouveaux marchés financiers et les scandales boursiers à rebondissements inédits dans l’histoire des marchés financiers, l’impératif de la protection des investisseurs est devenu l’actualité. L’Afrique peut, elle-même, contribuer pour 70% au financement de son décollage économique. Monsieur FABIEN PAQUET Senior Director Corportates WEST AFRICAN RATING AGENCY Et depuis les années 1980, le rating ou notation a pris de l’ampleur, parce que le besoin graduel d’information s’est fortement développé chez les investisseurs au cours des trente dernières années. Faire la notation financière, c’est bien, mais qui accepte la note que l’agence donne ? Là se pose la question de la crédibilité de la note, tributaires de la méthodologie de l’agence, de la qualité de ses équipes, de son management, de l’indépendance de son actionnariat qui sont toutes deux primordiales sur le marché financier. Donc, l’équipe composant l’agence doit être constituée d’experts référencés et forcément exigeants qui donnent pas dans la complaisance. Il faut un code pratique professionnel et des procédures analytiques et de gestion des conflits d’intérêts robustes et convaincants. AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE AmCham News 21 Mai/Juillet. 2014 Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? Pourquoi très peu d’entreprises sont notées ? C’est parce que la culture de la notation n’est pas encore développée. Mais les choses bougent. Le Régulateur a notamment fixé la DATE du 31/12/2013 comme celle à laquelle doivent être notées toutes les entités cotées. Obligation de Notation des sociétés cotées sur la BRVM ? L’organe de régulation du marché financier régional , le CREPMF, après avoir pris les instructions : 36-2009 relative à l’appel public à l’épargne, 37/2009 relative aux conditions d’exercice de l’activité d’agence de notation dans la zone UEMOA, et 38/2009 relative à l’approbation des garants dans le cadre des opérations d’appel public à l’épargne sur le Marché financier régional, a institué au 31.12.2013, l’obligation de notation des sociétés cotées. Ces dernières, ainsi que les garants soumis à cette obligation ont demandé un délai, qui initialement fixé en décembre 2012 a été prorogé une seconde et dernière fois au 31.12.2013. (...) Une agence de notation travaille d’abord pour les investisseurs. Vous voulez réussir votre emprunt, vous allez demander à une agence de notation si elle veut bien vous noter, diffuser l’information de la manière la plus large possible afin d’attirer le maximum d’investisseurs. Ceci pour connaître votre risque de crédit et voir dans quelle mesure l’investissement dans ces obligations pourrait être une opération profitable. Toutes les entreprises cotées, ont ainsi l’obligation de diffuser à leurs actionnaires, au régulateur et au public leur notation par une agence de notation agréée par le CREPMF leur rapport de notation. Certaines d’entre elles ont déjà commencé à se conformer à cette obligation, nous pouvons citer (SAPH, la première à se plier à l’obligation de publication au bulletin officiel de la côte de la BRVM- Art 16 de l’instruction 37/2009), mais aussi PALMCI, CIE, SODECI, d’autres sont en cours comme CFAO. Les investisseurs consultés saluent cette initiative et attendent avec impatience enfin la publication de ces rapports pour connaître la réalité du risque des entreprises dans lesquelles elles investissent ou veulent investir. En outre, les investisseurs étrangers nous ont confirmé l’intérêt de disposer enfin d’une grille de lecture fiable des entreprises de la zone surtout au moment où celle-ci connait une croissance qui les intéresse. Gageons que ces entreprises, sauront respecter les règles du jeu et se plieront volontiers à cet examen périodique salutaire pour l’attrait des investisseurs dont nous avons bien besoin, la transparence et la bonne gouvernance des entreprises. Il ne faut jamais oublier que les agences de notation travaillent aussi pour les investisseurs. Ils disposent de l’épargne et ont besoin de l’investir. Ils ont besoin de toutes les informations sur un Etat ou une entreprise donnée. Prenons le cas simple d’un épargnant avec cinq millions de FCfa rémunérés autour de 3 % dans un compte bancaire. Vous pouvez laisser cet argent dormir là-bas, comme vous pouvez vous dire que vous êtes en mesure de le prêter à l’Etat de Côte d’Ivoire, là vous gagnez 6,75 %, ou à une entreprise qui est en train d’investir dans un secteur important pour l’économie nationale SIFCA, par exemple. Si l’épargnant lambda désirait prêter de l’argent à une entreprise comme CIE par exemple pour qu’elle construise de nouvelles centrales ou s’investisse dans le solaire, quelles sont les informations dont il disposerait à son sujet ? Quel est le risque de crédit de la CIE ? Est-ce qu’elle va rembourser ? Comment un épargnant individuel et investisseur éventuel aura accès à certaines informations stratégiques? (...) De grosses multinationales minières, pétrolières, dans les infrastructures à péages, d’assurances ou agro-industrielles exploitent les différentes richesses du sol et sous-sol ou de services, se développent, et deviennent rentables –trop même-. Certes, leurs activités contribuent à la croissance économique. (...) l’Etat pourrait leur imposer, dans la signature des contrats, leur entrée obligatoire en bourse sur le marché de la BRVM. Ainsi, elles seraient amenées à partager une partie des bénéfices amassés dans le pays d’accueil, permettant ainsi, aux nationaux (personnes physiques ou morales) ainsi que des caisses de retraite d’acheter, par l’intermédiaire de la bourse, leurs actions et de sécuriser même à long terme leur présence dans nos zones. Une agence de notation travaille d’abord pour les investisseurs. Ils sont sa raison d’être. L’agence leur donne l’information nécessaire, de manière fiable, sincère et surtout au bon moment. Mais vous vous imaginez tout de suite que pour un emprunteur sur les marchés, l’intérêt est clair. Si vous voulez réussir votre emprunt, vous allez demander à une agence de notation si elle veut bien vous noter, diffuser l’information de la manière la plus large possible afin d’attirer le maximum d’investisseurs. Ceci pour connaître votre risque de crédit et voir dans quelle mesure l’investissement dans ces obligations pourrait être une opération profitable. AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org AmCham News 22 Mai/Juillet. 2014 LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? Autre chose : qu’est-ce qui va suivre l’investissement pour lequel les investisseurs vont s’engager ? C’est aussi du rôle d’une agence de notation de mettre périodiquement à jour ces notes pour informer les investisseurs à temps, pour dire : «attention à telle entreprise à qui vous avez prêté de l’argent, des orientations différentes sont en voie d’être prises par exemple». L’agence peut dire à peu près ceci à l’investisseur : «telle entreprise qui a levé tant de milliards sur le marché pour tel objectif risque de ne pas être en mesure de vous rembourser pour une raison ou une autre, ou bien au contraire, sera en mesure dans les délais de répondre en temps et en heure à ses obligations contractuelles». Y-a-t-il un lien ou des synergies entre les marchés émergents et celui de la notation financière ? L’Afrique peut, elle-même, contribuer pour 70% au financement de son décollage économique. Malheureusement, le NEPAD, ne l’a pas suffisamment mis en perspective. Selon les Nations Unies, l’Afrique a transféré vers les marchés financiers occidentaux, pas moins de 187 milliards de dollars US entre 1976 et 2001. Soit au bas mot, 130 900 milliards de FCFA ! Et contrairement à ce que l’on pense, ce n’est pas forcément pour blanchir des pots-de-vin, mais c’est l’épargne privée. Il ne s’agit pas des flux illégaux mais bien de capitaux de sociétés, de banques, d’institutionnels dont des assurances qui doivent gérer leurs passifs et faute de trouver des opportunités sur le continent ont préféré la sécurité sur les marchés mieux organisés. Nécessité d’une nouvelle régulation économique : Pays émergents, nos dirigeants en rêvent. Ici et ailleurs. Ce qui est une excellence chose. Mais pourrions-nous y parvenir lorsque des niches pouvant créeer de la valeur ajoutée abondante ne sont pas suffisamment exploitées ? De grosses multinationales minières, pétrolières, dans les infrastructures à péages, d’assurances ou agro-industrielles exploitent les différentes richesses du sol et sous-sol ou de services, se développent, et deviennent rentables –trop même-. Certes, leurs activités contribuent à la croissance économique. Mais le fait que ces grands groupes rapatrient la quasi-totalité de leurs bénéfices ne favorise pas une croissance durable et profitable à tous. Pour que leur présence soit véritablement profitable à l’économie et au bien-être des populations, au-delà de leur contribution fiscale –ce qui du reste, est normale – et de quelques écoles bâties çà et là, l’Etat pourrait leur imposer, dans la signature des contrats, leur entrée obligatoire en bourse sur le marché de la BRVM. Ainsi, elles seraient amenées à partager une partie des bénéfices amassés dans le pays d’accueil, permettant ainsi, aux nationaux (personnes physiques ou morales) ainsi que des caisses de retraite d’acheter, par l’intermédiaire de la bourse, leurs actions et de sécuriser même à long terme leur présence dans nos zones. Par cet acte, les populations ressentiraient davantage l’effet de la croissance dans leur vie quotidienne. Mieux, par leur cotation en bourse et leur participation à l’animation du marché financier régional, elles consolideraient la croissance endogène. Faute de quoi, les croissances économiques seront déclarées fortes, mais en réalité, elles seront fortement éphémères. Parce que les fruits de ces performances prennent plutôt les directions des maisons mères basées, en général, en Europe, aux Etats-Unis et en Asie, si ce n’est dans de douteux paradis fiscaux tant combattus de nos jours. (...) Un rapport des Nations Unies n’indiquentt-il pas que plus 103 900 milliards de Fcfa (187 milliards de dollars US) sont sortis de l’Afrique de 1976 à 2001, en direction de ces pays ? En fait, les populations sont dans une situation semblable à celle des veaux affamés alors que l’on extrait de leur «mère vache» du lait en quantité suffisante. Faut-il continuer à courir le risque de les crier famine et peut-être perturber l’extraction? Certainement non. C’est pourquoi, par une volonté politique, il faut penser à une nouvelle régulation économique dans nos pays et qui passe indubitablement par l’arrivée sur le marché soit par cotation ou emprunts des entreprises qui nous vendent tout ce que nous consommons au quotidien et qui extraient de nos terres les richesses partagées. Un rapport des Nations Unies n’indiquent-t-il pas que plus 103 900 milliards de Fcfa (187 milliards de dollars US) sont sortis de l’Afrique de 1976 à 2001, en direction de ces pays ? En fait, les populations sont dans une situation semblable à celle des veaux affamés alors que l’on extrait de leur «mère vache» du lait en quantité suffisante. Faut-il continuer à courir le risque de les crier famine et peut-être perturber l’extraction? Certainement non. C’est pourquoi, par une volonté politique, il faut penser à une nouvelle régulation économique dans nos pays et qui passe indubitablement par l’arrivée sur le marché soit par cotation ou emprunts des entreprises qui nous vendent tout ce que nous consommons au quotidien et qui extraient de nos terres les richesses partagées. AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org 24 AmCham News Mai/Juillet. 2014 LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? e marché financier de l’UEMOA connait une performance continue depuis plusieurs années (+68% sur le marché secondaire / +108% sur le marché primaire depuis 2008). La BRVM est la 6ème bourse du continent Africain en termes de capitalisation boursière. Plusieurs introductions à la bourse sont attendues entre 2014 et 2015. Les cotations des sociétés Total Sénégal, Matforce, les banques BOA Sénégal, BIAO-CI et SIB ainsi que plusieurs autres sociétés pourraient permettre à la BRVM de ravir la 5ème place à la bourse Kenyane de Nairobi d’ici 2016. L L’introduction de la notation financière et ses avantages pour les acteurs Les réformes du marché financier au cours des dernières années devraient permettre de jeter les bases d’un marché efficient avec notamment l’introduction de la notation financière dans la règlementation. (...) La BRVM est la 6ème bourse du continent Africain en termes de capitalisation boursière. Plusieurs introductions à la bourse sont attendues entre 2014 et 2015. Les cotations des sociétés Total Sénégal, Matforce, les banques BOA Sénégal, BIAO-CI et SIB ainsi que plusieurs autres sociétés pourraient permettre à la BRVM de ravir la 5ème place à la bourse Kenyane de Nairobi d’ici 2016. Il est, en effet, fait obligation à toute entité (à l’exception des Etats et des Collectivités Locales) faisant appel public à l’épargne de se faire noter. Cette obligation est également faite aux garants d’émetteurs d’instruments obligataires sur le marché financier sous régional. La notation financière est un outil qui permet d’évaluer la qualité de crédit d’une entité. Son introduction dans la réglementation apportera, à coup sûr, un dynamisme au marché sous deux angles : La notation financière comme catalyseur du dynamisme du marché financier Monsieur ZEZE STANISLAS Président Directeur Général BLOOMFIELD INVESTMENT • Du point de vue des investisseurs, la notation financière permet une réduction de l’asymétrie d’information entre les parties prenantes (les émetteurs et les investisseurs). Elle offre aux investisseurs un moyen supplémentaire pour se forger une opinion sur la qualité des opportunités d’investissements projetés et de décider en connaissance de cause. Ce faisant, ils pourront faire une meilleure allocation de leurs ressources, en fonction des risques qu’ils sont prêts à prendre. • Du point de vue des émetteurs, l’introduction de la notation financière devrait permettre d’améliorer, à terme, les conditions de levée de fonds sur le marché financière par la baisse du coût des émissions obligataires. AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE AmCham News 25 Mai/Juillet. 2014 Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? (...) Le rôle de Bloomfield Investment Corporation est d’émettre une opinion sur la qualité de crédit d’un émetteur afin d’apporter de la visibilité sur le risque de contrepartie sur le marché. Bloomfield Investment Corporation intervient sur toutes les catégories de risque (souverains, entités publiques et collectivités locales, institutions financières, corporates et instruments financiers). En effet, l’opinion émise par l’agence de notation contraint les conditions d’émissions (notamment le taux de coupon et la garantie de l’emprunt obligataire) de l’émetteur en fonction de la catégorie de risque dans laquelle il est inscrit. Cela a pour effet une réduction considérable du coût du financement (obligataire ou bancaire) pour les émetteurs les moins risqués. La notation financière devrait, à terme, contribuer à la détermination d’une courbe de taux sur le marché financier, condition nécessaire pour améliorer l’efficience du marché et son attractivité auprès d’acteurs locaux et internationaux. L’inexistence actuelle de cette courbe de taux entraine l’inadéquation entre le risque de contrepartie et les conditions d’émission (niveau de risque et taux de coupon) La Ville de Dakar (en tant qu’entité publique) profite, ainsi, aujourd’hui de l’opportunité offerte par le marché financier pour révolutionner le mode de financement historique des collectivités locales dans l’UEMOA. Notée par Bloomfield Investment en catégorie d’investissement (BBB+) la Ville de Dakar prévoit, en effet, son entrée sur le marché financier afin de financer son développement. Le District d’Abidjan et la Commune du plateau en Côte d’Ivoire sont aussi en cours de notation financière par Bloomfield Investment et devraient suivre le même processus. Cet exercice de transparence permet non seulement d’accéder au marché financier mais constitue aussi un bon moyen de promotion de l’entité auprès de bailleurs de fonds internationaux. Bien que non contraintes par la réglementation actuelle, ces entités se soumettent volontairement à l’exercice de la notation financière, pour aussi disposer d’outil de gouvernance et présenter aux marchés financiers leurs atouts. Certaines sociétés notées par Bloomfield Investment Corporation ont utilisé l’opinion de l’agence dans l’intention de lever des fonds sur les marchés financiers européens et pour une réduction significative de leur taux d’intérêts sur le marché bancaire. Sur ce dernier aspect, la BRVM est dans le processus de la mise en place des moyens d’une compétition transparente, avec l’introduction de la notation financière. Le rôle de Bloomfield Investment Corporation est d’émettre une opinion sur la qualité de crédit d’un émetteur afin d’apporter de la visibilité sur le risque de contrepartie sur le marché. Bloomfield Investment Corporation intervient sur toutes les catégories de risque (souverains, entités publiques et collectivités locales, institutions financières, corporates et instruments financiers). Ce niveau de couverture permet à l’ensemble des acteurs de recourir au marché financier. (...) La Ville de Dakar (en tant qu’entité publique) profite, ainsi, aujourd’hui de l’opportunité offerte par le marché financier pour révolutionner le mode de financement historique des collectivités locales dans l’UEMOA. Notée par Bloomfield Investment en catégorie d’investissement (BBB+) la Ville de Dakar prévoit, en effet, son entrée sur le marché financier afin de financer son développement. AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org AmCham News 26 Mai/Juillet. 2014 LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? u terme de l’année 2013, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) qui regroupe 8 pays d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo) présente une bonne progression malgré une évolution en dents de scie. A Le marché de la BRVM affiche un rendement de +39,3%, une performance meilleure que celle du marché boursier américain. Aux Etats-Unis, l’année fut marquée par les multiples spéculations autour de la politique monétaire de la Fed. En 2013, le Dow Jones a gagné 26,5% (meilleure performance depuis 1995), le S&P 500 s’est apprécié de 29,6% tandis que le Nasdaq augmentait de 38,3%. (...) Au cours de l’année 2013, l’ensemble des secteurs du marché ont enregistré un rendement positif à l’exception de l’Agriculture. Le secteur Transport termine l’année à 789,0 points (+126,2%) et affiche la meilleure performance sectorielle grâce à ses deux composantes de petite capitalisation. A la différence du marché américain qui capitalise plusieurs siècles de culture boursière et des milliers de sociétés cotées, le marché financier de l'UEMOA a été créé en 1998 et ne compte que 37 sociétés inscrites à la cote. Elles sont ivoiriennes en majorité et font le succès du moment. En début d’année 2014, la capitalisation boursière du marché des actions de la BRVM a atteint 6 024,41 milliards FCFA. Fin décembre 2012, elle se chiffrait à 4031,38 milliards, soit une progression de 49,4% en un peu plus d’une année. Cette bonne performance de la BRVM traduit l'attractivité du marché boursier de l’UEMOA pour les investisseurs régionaux et internationaux, en raison du fort potentiel de croissance des sociétés cotées et du niveau de rentabilité constaté des placements en valeurs mobilières au sein de notre Union. Performance du marché de la BRVM en 2013 Monsieur ALIOUNE SAO Trader IMPAXIS SECURITIES 2010 2011 2012 2013 Vol total transactions, Mns FCFA 137 821 58 229 75 017 140 931 Rendement Indice BRVM10 27.4% -13.4% 16.1% 33.8% Rendement Indice BRVM Composite 20.5% -12.7% 19.9% 39.3% Source: Données BRVM & estimations Impaxis Securities AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org AmCham News 27 LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE Mai/Juillet. 2014 Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? En termes de volume de transactions, la BRVM est certes en croissance, mais reste une bourse avec des performances modestes par rapport aux marchés internationaux. Le montant des transactions s’élève à 140,9 milliards FCFA en 2013, en amélioration de 87,9% comparativement à l’année précédente. Le volume mensuel moyen ressort, quant à lui, à 11,7 milliards FCFA contre 6,2 milliards FCFA à fin décembre 2012. Le marché a été principalement animé par les échanges sur les valeurs du secteur Services Publics. Ce secteur représente 72,0% des négociations. Le géant des télécoms Sonatel SN, SNTS reste le titre le plus transigé sur le marché avec un volume de 84,6 milliards FCFA; la valeur représente 60,0% du volume total. Son concurrent du même secteur, Onatel BF, ONTBF représente 9,0% (12,9 Mds FCFA) des négociations. Dans une proportion moindre, SGB CI, SGBC (Finance), représente 5,0% du flux annuel avec 7,2 milliards FCFA. (...) Le géant des télécoms Sonatel SN, SNTS reste le titre le plus transigé sur le marché avec un volume de 84,6 milliards FCFA; la valeur représente 60,0% du volume total. Son concurrent du même secteur, Onatel BF, ONTBF représente 9,0% (12,9 Mds FCFA) des négociations. Au cours de l’année 2013, l’ensemble des secteurs du marché ont enregistré un rendement positif à l’exception de l’Agriculture. Le secteur Transport termine l’année à 789,0 points (+126,2%) et affiche la meilleure performance sectorielle grâce à ses deux composantes de petite capitalisation. La société de transit, manutention, consignation, groupage et transports lourds Bolloré Africa Logistics CI, SDSC affiche un rendement de +128,6% (+90 000 FCFA) au cours de l’année. En décembre 2013, l’entreprise a décroché le contrat de réalisation et de concession du deuxième terminal à conteneur du Port d’Abidjan en partenariat avec APM Terminal et Bouygues construction. (...) La société de transit, manutention, consignation, groupage et transports lourds Bolloré Africa Logistics CI, SDSC affiche un rendement de +128,6% (+90 000 FCFA) au cours de l’année. Pour sa part, la société de manutention portuaire et consignation Movis CI, SVOC, signe une ascension de +72,5% (+2 900 FCFA). Bien positionnée dans le transport et le transit maritime, Movis CI profite de l’embellie actuelle de la Côte d’Ivoire et confirme les tendances de 2012. Loin derrière, l’indicateur Industriel se positionne au second rang à 147,3 points, affichant ainsi une performance annuelle de +55,8%, grâce à l’évolution impressionnante du titre Uniwax CI, UNXC (+550% ; +33 000 FCFA). Derrière Uniwax CI, la société d‘édition NEI-CEDA CI, NEIC progresse de 133,5% (+3 430 FCFA) et termine à la 3éme place du palmarès des meilleurs rendements. RENDEMENTS SECTORIELS ET PERFORMANCE DES TITRES Source: Données BRVM & estimations Impaxis Securities AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org AmCham News 28 Mai/Juillet. 2014 LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? On note aussi la contribution positive d’autres titres dans le secteur notamment : le fabriquant de câbles basse tension Sicable CI, CABC (+95,8%; +49 800 FCFA), le producteur de gaz à des fins industrielles ou médicales Air Liquide CI, SIVC (+77,2%; +6 945 FCFA) et la brasserie Solibra CI, SLBC (+73,9% ; +170 000 FCFA). Cette dernière établit un nouveau record en clôturant l’année à 400 000 FCFA et reste incontestablement le titre le plus onéreux du marché. (...) Le secteur Finance (+42,9%) affiche une bonne performance en 2013. Les filiales de la Bank of Africa ont bien performé en particulier celle du Burkina Faso qui présente la meilleure performance du secteur avec une progression de 84,3% (+37 000 FCFA). La filiale de la Côte d’Ivoire enregistre une hausse de 74,3% (+27 500 FCFA). Quant aux autres filiales, elles affichent des rendements de +9,4% au Bénin et +18,4% au Niger. Le secteur Distribution (+52,6%) affiche la troisième meilleure performance sectorielle de l’année 2013. La filiale en Côte d’Ivoire du groupe Vivo Energy, SHEC, distributeur de produits pétroliers, clôture l’année sur une bonne progression de 120,5% (+32 900 FCFA) malgré des résultats mitigés au cours du premier semestre 2013. Total CI, TTLC suit la même tendance et termine l’année à 187 000 FCFA (+103,2% ; +94 995 FCFA). Enfin, le distributeur de matériaux de construction et matériels industriels Bernabé CI, BNBC gagne 37 500 FCFA (+75,0%) et clôture l’année à 87 500 FCFA. Source: Données BRVM & estimations Impaxis Securities Le secteur Finance (+42,9%) affiche une bonne performance en 2013. Les filiales de la Bank of Africa ont bien performé en particulier celle du Burkina Faso qui présente la meilleure performance du secteur avec une progression de 84,3% (+37 000 FCFA). La filiale de la Côte d’Ivoire enregistre une hausse de 74,3% (+27 500 FCFA). Quant aux autres filiales, elles affichent des rendements de +9,4% au Bénin et +18,4% au Niger. La société spécialisée dans le financement par crédit bail des biens meubles, SAFCA CI, SAFC obtient un rendement de +71,4% (+15 000 FCFA) malgré sa faible liquidité (34,2 Mns FCFA de négociations pour toute l’année). En dépit des problèmes de gouvernance qu’elle a connue, la banque panafricaine Ecobank TG, ETIT affiche un gain de 45,7%. La filiale de la BNP Paribas, BICI CI, BICC clôture l’année à 60 000 FCFA soit un rendement de +63,9% (+23 400 FCFA). (...) L’année 2013 aura été synonyme de belles performances sur le marché de la BRVM, autant au niveau des actions que des obligations. Les principaux moteurs de la performance du marché resteront présents en 2014 : croissance du bénéfice des entreprises, contexte économique favorable... Quant à la banque SGB CI, SGBC, malgré l’annonce d’un résultat semestriel en chute de -55,4%, elle termine l’année sur une performance de +27,1% (+16 000 FCFA). Le secteur Services Publics (+39,9%) est fortement dépendant de la performance de Sonatel SN, SNTS. Le titre a connu une tendance haussière tout au long de l’année, terminant à 20 050 FCFA (+38,3%). AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE AmCham News 29 Mai/Juillet. 2014 Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? De taille plus réduite, Le fournisseur national d’énergie électrique de la Côte d’Ivoire CIE CI, CIEC affiche un rendement de +47,6% et gagne 20 000 FCFA au cours de l’année. Le fournisseur national d’eau potable SODECI, SDCC affiche une excellente performance avec une hausse de 94,3% (+39 600 FCFA). Le fractionnement du titre Onatel BF, ONTBF n’a pas eu d’effet positif à court terme sur le prix de l’action. En effet, le titre se situait autour de 63 000 FCFA (pré fractionnement), avant de stagner à 6 100 FCFA après le fractionnement. Néanmoins, l’action gagne 35,6% (+4 500 FCFA) au cours de l’année. (...) Aujourd’hui, le plus grand défi de la BRVM reste l’accroissement du nombre de sociétés inscrites à la cote du marché des actions. L’institution souffre encore de la faible généralisation de la culture boursière dans la sous-région.... Ces admissions au marché des actions sont attendues des secteurs de la finance, de la distribution, des télécommunications et de l’industrie. A l’opposé, L’Agriculture est le seul secteur sous-performant de la BRVM au cours de cette année. Le secteur a été affecté par la baisse de ses principales valeurs. SOGB CI, SOGC recule de 17,7 % (-11 500 FCFA), et SAPH CI, SPHC décroît de -15,0% (- 6 000 FCFA). En effet, La Société des Caoutchoucs de Grand Bereby (SOGB CI) et la Société Africaine des Plantations d'Hévéas (SAPH CI) subissent la chute des cours du caoutchouc. La demande mondiale est en grande partie alimentée par l’industrie du pneumatique, elle-même soutenue par l’industrie de l’automobile. Bien que la production des véhicules ait progressé, cela n’a pas suffi à absorber toute la production de caoutchouc devenue surabondante. Les stocks se sont accumulés alors que la demande a significativement chuté du fait du ralentissement économique mondial. Le producteur d’huile de palme, PALM CI, PALC termine l’année sur une note positive avec un gain de 17,3% (+ 3 100 FCFA). Aujourd’hui, le plus grand défi de la BRVM reste l’accroissement du nombre de sociétés inscrites à la cote du marché des actions. L’institution souffre encore de la faible généralisation de la culture boursière dans la sous-région. Selon le Président du Conseil d’Administration, M. Gabriel Fal, la BRVM pourrait accueillir neuf nouvelles entreprises en 2014. Ces admissions au marché des actions sont attendues des secteurs de la finance, de la distribution, des télécommunications et de l’industrie. Il est à noter que la BRVM en 15 années de fonctionnement, est passée de 35 entreprises cotées héritées de la Bourse des Valeurs d’Abidjan (BVA) à seulement 37. 10 sociétés sont rentrées à la cote alors que 8 en sont sorties. La BRVM annonce aussi l’ouverture du 3ème compartiment dédié aux PME et aux entreprises à fort potentiel de croissance pour cette année. Par ailleurs, sous l’égide de la Communauté Economique des Etas de l’Afrique de l’Ouest (CDEAO), la BRVM et les bourses nationales du Ghana, du Nigéria travaillent à l’intégration des différentes places boursières dont la première phase est de faciliter dès 2014 les partenariats entre intermédiaires de ces différents marchés. Toutes ces perspectives devraient permettre à la BRVM d’accroître son dynamisme et son attractivité pour les investisseurs sousrégionaux, africains et internationaux. L’année 2013 aura été synonyme de belles performances sur le marché de la BRVM, autant au niveau des actions que des obligations. Les principaux moteurs de la performance du marché resteront présents en 2014 : croissance du bénéfice des entreprises, contexte économique favorable... Le Comité de Politique Monétaire (CPM) de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) prévoit, pour les pays membres de l’UEMOA, une croissance du PIB de 7,0% en 2014. La poursuite des investissements publics ainsi que le regain de dynamisme attendu des investissements privés seraient les principaux leviers de cette croissance. AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org 30 AmCham News e représentant exclusif de la grande marque automobile américaine a célébré le 5 mars dernier, à la Place du Souvenir, le lancement de son tout nouveau joyau, il s’agit du FORD Ecosport. Un nouveau modèle qui vient se rajouter à sa large gamme de véhicules, notamment, la marque Taurus, Fiesta, Escape, Figo, Edge, Explorer, Ranger, pour la gamme FORD. L Près de 300 personnes ont répondu à l’invitation de l’AFRICAINE DE L’AUTOMOBILE, un public ravi de cette belle découverte! Le nouveau Ford Ecosport, enfin disponible au Sénégal ! Il faut dire que le nouveau Ford Ecosport, parle de lui-même tant par sa fière allure que par sa robustesse! Deux modèles étaient exposés : le style 4x4 et le style Berline. La soirée a été animée par de très beaux spectacles. Au delà du lancement, ce grand événement a permis à l’AFRICAINE DE L’AUTOMOBILE d’être entouré de tous partenaires notamment, Axa, Oilibya, Maroc Food, SEBO, Budget. AmCham News 31 Comme l’a si bien dit Henry FORD, le célèbre industriel américain, fondateur de la marque Ford : “se réunir est un début; rester ensemble est un progrès; travailler ensemble est une réussite”. En effet, en faisant référence aux propos de cet illustre personnage qui a su révolutionné l’univers industriel automobile, le Directeur général de L’Africaine de l’Automobile, Joseph AZAR, a voulu partagé avec le public la réussite d’une équipe qui voilà bientôt 15 ans a réussi le pari de faire de ce modèle américain, une marque de référence au Sénégal et dans la sous région. Depuis 1998, la société a réussi à gagner la confiance de ses clients grâce à une stratégie de communication bien rodée et une équipe commerciale, administrative et technique très qualifiée qui a su être à l’écoute du client, jouer la proximité, respecter les délais dans les prestations et un SAV irréprochable. Une belle équipe de 150 collaborateurs! Avec le nouveau Ford Ecosport, le changement c’est maintenant! Toute l’équipe de l’AFRICAINE DE L’AUTOMOBILE est à votre disposition pour concrétiser votre projet automobile. Pour plus d’information, appelez le 33 889 7500 ou envoyer un email à l’adresse suivante : [email protected]. Joseph AZAR Directeur Général de l’Africaine de L’Automobile AmCham News 32 Mai/Juillet. 2014 LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? ue peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ? Q D’abord de la notoriété puisque la bourse lui permet de se faire connaitre sur le plan international; de financer sa croissance par une augmentation de capital en créant de nouvelles actions vendues aux investisseurs, ce qui génère de l’argent pour faire face à ses investissements ; la bourse lui permet d’emprunter de l’argent sur le Marché Financier sous forme d’emprunt obligataire à des taux d’intérêts incomparables au marché bancaire. Quelles sont les entreprises éligibles sur le marché financier ? - ce sont celles cotées en bourse qui peuvent émettre des emprunts obligataires pour financer leurs projets, celles qui présentent des garanties solides, fait rare avec le coût élevé des garanties offertes par les agences de garantie et celles qui sont bien notées par les agences de notation agréées. Et enfin les Etats qui n’ont pas besoin de garantie pour émettre un emprunt obligataire (un Etat n’étant jamais défaillant). (...) La manne financière des épargnants du Marché Financier Régional est énorme, ce qui explique la sursouscription de la majorité des emprunts obligataires qui sont émis avec des taux d’intérêts intéressants qui dépassent le taux bancaire de placement des dépôts à terme (DAT)... Les opportunités de placements en bourse Monsieur Ousmane DIAKHATÉ, Apporteur d’affaires agréé par le CREPMF DIRECTEUR DE BOUNAMZA FINANCES, Quelles sont les conditions exigées par les investisseurs ? Conformément aux textes de l’OHADA, toute société cotée doit remplir les conditions exigées par la bourse en mettant à la disposition des investisseurs toutes les informations financières utiles : • en publiant le bilan ou rapport d’activités au premier semestre de chaque année; • en publiant les résultats annuels de l’entreprise à la fin de chaque exercice; • en organisant une Assemblée Générale à la fin de chaque exercice où sont conviés tous les actionnaires de l’entreprise qui peuvent donner un avis sur l’activité de l’entreprise et voter les projets de résolutions qui leur seront soumis. AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE AmCham News 33 Mai/Juillet. 2014 Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? Comment fonctionne le Marché Financier Régional (MFR) de l’UEMOA? Le marché fonctionne sous le contrôle et la régulation du Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF). Toute société ou Etat qui émet un emprunt obligataire via les Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (SGI) est tenue de respecter ses engagements pour le remboursement intégral des montants avancés par les épargnants qui ont la possibilité de récupérer à tout moment leur mise avec la cotation des obligations sur le marché primaire qui les rend liquides. En dehors des actions et des obligations, il existe d’autres opportunités de placement rentables que sont les OPCVM (organismes de placement collectif en valeurs mobilières) : les Sociétés d’Investissement à Capital Variable (SICAV) et les Fonds Communs de Placement (FCP) qui peuvent regrouper des milliers de personnes dont la gestion collective est confiée à un gérant professionnel qu’est la Société de Gestion agréé par le CREPMF(avec partage des frais de fonctionnement, rentabilité avec les économies d’échelle, exonérations fiscales, disponibilité de l’information et transparence). Révolution dans la levée de fonds sur le marché de la BRVM ? Donnez-nous un exemple concret d’entreprises sénégalaises cotées en bourse ? La notation. C’est la nouveauté qui permet aux entreprises qui n’ont pas de garantie de lever des fonds sur le Marché Financier Régional, cette nouveauté devrait permettre aux PME, PMI de résoudre un problème majeur dans le financement de leur croissance. Sur les 37 sociétés cotées à la BRVM, seule une est Sénégalaise « la Sonatel » qui a osé plonger en 1998 et qui ne le regrette pas aujourd’hui avec une évolution de son cours des plus spectaculaires et une notoriété incontestable dans le milieu des Télécoms. Quelles sont les performances et les opportunités de placements offertes ? Mais il faut remarquer que le frein majeur à l’entrée en bourse de nos sociétés est la transparence. Bien qu’elle offre beaucoup d’avantages, nos entreprises réchignent à dévoiler au public leur chiffre d’affaires et bénéfice et surtout évitent d’être exposées au Fisc. La manne financière des épargnants du Marché Financier Régional est énorme, ce qui explique la sursouscription de la majorité des emprunts obligataires qui sont émis avec des taux d’intérêts intéressants qui dépassent le taux bancaire de placement des dépôts à terme (DAT) et offre une garantie totale de remboursement du capital et paiement des intérêts sous le contrôle de l’organe de régulation qu’est le Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF). (...) Sur les 37 sociétés cotées à la BRVM, seule une est Sénégalaise « la Sonatel » qui a osé plonger en 1998 et qui ne le regrette pas aujourd’hui avec une évolution de son cours des plus spectaculaires et une notoriété incontestable dans le milieu des Télécoms il faut remarquer que le frein majeur à l’entrée en bourse de nos sociétés est la transparence. Bien qu’elle offre beaucoup d’avantages, nos entreprises réchignent à dévoiler au public leur chiffre d’affaires et bénéfice et surtout évitent d’être exposées au Fisc. AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org AmCham News 34 Mai/Juillet. 2014 LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? a BRVM (Bourse régionale des valeurs mobilières) affiche une belle performance mais elle n’est toujours pas entrée dans nos mœurs de placement de nos épargnes. On se demande même si elle mobilise 1% des actifs financiers de l’UEMOA ? Ce qui reste certain c’est que l’immobilier et les dépôts à terme dans les banques lui porte une rude concurrence. L Avec un rendement moyen du marché en hausse à 7,30% (source Bloomfield Investment) dans la première quinzaine du mois d’avril 2014, la Bourse régionale arrive comme une alternative plus rentable que les banques pour les placements financiers. (...) aucune banque de l’Union Monétaire Ouest Africaine n’offre une telle rémunération pour les dépôts fussent-ils à terme. A titre comparatif le taux moyen de rémunération des Dépôts à Terme (DAT) dans les pays membres de la BCEAO ne dépasse guère 4,5% brut l’an. En effet, aucune banque de l’Union Monétaire Ouest Africaine n’offre une telle rémunération pour les dépôts fussent-ils à terme. A titre comparatif le taux moyen de rémunération des Dépôts à Terme (DAT) dans les pays membres de la BCEAO ne dépasse guère 4,5% brut l’an. Comme conséquence d’une telle analyse, votre conseiller en investissement vous dira mieux vaux acheter des actions cotées à la BRVM que de placer votre épargne dans les banques. Mais sachez qu’on ne va pas à la Bourse comme on irait à sa banque car autant la banque est visible et ses opérations sont tangibles, autant la bourse est invisible et ses opérations dématérialisées donc non tangibles. Comment “jouer” et gagner en bourse? Monsieur OUSMANE BIRAM SANE Economiste-Financier Consultant ANCIEN DIRECTEUR DE L’ANTENNE NATIONALE DE BOURSE DU SÉNÉGAL (...) des intermédiaires, en l’occurrence des Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (SGI) vous apportent toute l’assistance nécessaire pour ouvrir un compte, l’alimenter en argent liquide ou par virement et enfin commencer à donner des ordres d’achat d’actions ou d’obligations cotées. Pas de panique néanmoins car des intermédiaires, en l’occurrence des Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (SGI) vous apportent toute l’assistance nécessaire pour ouvrir un compte, l’alimenter en argent liquide ou par virement et enfin commencer à donner des ordres d’achat d’actions ou d’obligations cotées. AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE AmCham News 35 Mai/Juillet. 2014 Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? Ce sont là vos premiers pas pour "jouer" ou plus sérieusement investir en Bourse et se mettre sur la bonne voie pour chercher du rendement. de l’agriculture et des finances. Curieusement ces secteurs ont semble t’il mieux résisté à la faible croissance de l’économie régionale ! Justement, les SGI et les Sociétés de Gestion de Patrimoine (SGP) sont là pour vous aider à faire les bons choix afin de mieux orienter votre épargne. Pour revenir à notre conseil de départ c’est-à-dire comment investir et s’enrichir en Bourse, nous savons qu’il faut que vous vous armiez de patience et d’abnégation. (...) votre conseiller en investissement vous dira mieux vaux acheter des actions cotées à la BRVM que de placer votre épargne dans les banques. Mais sachez qu’on ne va pas à la Bourse comme on irait à sa banque car autant la banque est visible et ses opérations sont tangibles, autant la bourse est invisible et ses opérations dématérialisées donc non tangibles. (...) moins d’un Ouest-africain sur deux est capable de dire c’est quoi la Bourse à plus forte raison d’expliquer ce que deviennent après 1 an 100 000 FCFA placés à 3,5% ! Ajoutez-y le fait que beaucoup de nos compatriotes ne sont pas à l’aise avec les calculs ! Voilà qui doit nous amener à réfléchir sur l’éducation boursière ou plus généralement financière. C’est connu, en Bourse il y’a deux principaux produits, les actions et les obligations. Les premiers donnent droit à un dividende en cas de distribution de résultats positifs enregistrés par les sociétés dont vous êtes détenteurs des actions. Le montant de vos dividendes rapporté à la valeur de vos actions donne un ratio qu’on appelle le rendement. Un exemple, la SONATEL a distribué cette année un dividende de 1550 FCFA/action or le cours de son titre a été de 22000 FCFA donc son rendement est de 7,04%. Bien entendu n’est pas SONATEL qui veut car si ce poids lourd de l’indice BRVM 10 qui regroupe le top 10 des meilleurs sociétés cotées du marché boursier de l’Afrique de l’Ouest offre de bons rendement, il faut savoir aussi qu’en Bourse on peut récolter aussi des rendements médiocres. C’est pourquoi le marché des actions est qualifié de plus risqué que celui des obligations. En effet, les actions sont un titre de copropriété d’une société, donc le détenteur d’une action prend des risques de gains ou de pertes en fonction des performances de sa société. Ainsi il peut s’attendre à des dividendes ou pas mais aussi à des plus ou moins values constituées par les écarts positifs ou négatifs entre le prix auquel il a acheté ses titres et les cours qu’ils affichent au jour le jour. Tout le contraire des seconds, les obligations qui comme leur nom l’indique oblige l’émetteur à rembourser les détenteurs. Autrement dit, l’obligation, second produit le plus courant à la BRVM est un titre de créance que son détenteur détient vis-à-vis de la société ou de l’Etat qui l’émet. Il donne droit à versement d’un taux d’intérêt annuel fixé dès le départ et au remboursement intégral du capital placé dans l’emprunt auquel vous avez souscrit. Comparativement à l’action, l’obligation est un placement plus sûr mais souvent moins rentable. Paradoxalement à la BRVM les obligations en affichant un rendement moyen de l’ordre de 6% brut sont très proches du marché des actions. C’est parce que sur notre jeune marché l’obligataire attire plus les gros épargnants malgré la bonne tenue des actions des secteurs des services publics, En effet, moins d’un Ouest-africain sur deux est capable de dire c’est quoi la Bourse à plus forte raison d’expliquer ce que deviennent après 1 an 100 000 FCFA placés à 3,5% ! Ajoutez-y le fait que beaucoup de nos compatriotes ne sont pas à l’aise avec les calculs ! Voilà qui doit nous amener à réfléchir sur l’éducation boursière ou plus généralement financière. Alors notre conseil pour jouer et gagner en Bourse, même si la Bourse est tout sauf un jeu : d’abord bien s’informer sur la matière en faisant confiance pour commencer à ce que vous avez appris à l’école sinon à votre entourage ! Ensuite allez voir sans complexe votre banquier mais n’attendez pas grand-chose de lui, il peut être aussi ignorant que vous de la Bourse. Enfin, le meilleur endroit pour bien se familiariser c’est la SGI, la SGP, le Conseil en Investissements ou les Antennes de la BRVM installées dans tous ses pays membres. Bien entendu complétez tout ce qui précède par vos propres recherches dans l’internet et suivez les médias spécialisés. En tout état de cause apprendre la bourse c’est comme apprendre le vélo, il va falloir pédaler et remonter la pente…jusqu’à savoir se tenir droit et aller bien droit…au but c'est-à-dire gagner de l’argent. AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org AmCham News 36 Mai/Juillet. 2014 LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? n néophyte de la Finance et des systèmes boursiers, Mr. TOKO livre son point de vue critique de ce secteur encore mal connu du grand public Africain. E (...) J’ai toujours été étonné que la notion de solidarité africaine ne serve pas le développement de l’Afrique. (...) Si développement de l’économie = (emploi, santé, sécurité, prospérité…pour tous), il y’a donc là une vraie question qui mérite d’être posée : les Africains sont-ils économiquement solidaires ? J’ai toujours été étonné que la notion de solidarité africaine ne serve pas le développement de l’Afrique. En Afrique, la solidarité s’arrête à la porte de l’économie. A contrario, en occident, on est solidaire quand il s’agit de mettre les moyens et les ressources en commun pour le développement et l’intérêt mutuel. Si développement de l’économie = (emploi, santé, sécurité, prospérité… pour tous), il y’a donc là une vraie question qui mérite d’être posée : les Africains sont-ils économiquement solidaires ? (...) Les mécanismes de lever de fonds et le système boursier sont pourtant les passages obligés de nos économies vers le chemin de la l’émergence. (...) On entend souvent dire que nos banques sont sur-liquides, mais ne financent pas suffisamment l’économie. Normal, car qui risquerait d’investir dans une entreprise qui ne respecte pas un minimum de règles de gestion, d’organisation et de normes ? La gestion de nos entreprises est au cœur de la crainte des investisseurs privés. Monsieur FRANCIS TOKO Responsable Informatique WÄRTSILÄ WEST & CENTRAL AFRICA Les mécanismes de lever de fonds et le système boursier sont pourtant les passages obligés de nos économies vers le chemin de l’émergence. Il est clair qu’il faut respecter un minimum de règles et de normes pour tirer avantage des investisseurs via les mécanismes financiers. On entend souvent dire que nos banques sont sur-liquides, mais ne financent pas suffisamment l’économie. Normal, car qui risquerait d’investir dans une entreprise qui ne respecte pas un minimum de règles de gestion, d’organisation et de normes ? Ce serait un suicide économique. Se développer est capital certes, mais c’est plus une question de capital qu’autre chose. Nos PME sont capables de grandes choses avec plus de capitaux. Elles ont besoin d’être accompagnées dans leurs recherches de financements auprès des investisseurs. De ce point, la création d’agences spécialisées est nécessaire en vue de leur mise aux normes du marché financier. AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE AmCham News 37 Mai/Juillet. 2014 Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? (...) Se développer est capital certes, mais c’est plus une question de capital qu’autre chose. Nos PME sont capables de grandes choses avec plus de capitaux. Elles ont besoin d’être accompagnées dans leurs recherches de financement auprès des investisseurs. De ce point, la création d’agences spécialisées est nécessaire en vue de leur mise aux normes du marché financier. La gestion de nos entreprises est au cœur de la crainte des investisseurs privés. Les mauvaises pratiques dans la gestion des affaires, les luttes de pouvoir, les cercles fermés de monopoles, le non-respect des engagements, la corruption, l’impunité, le manque de transparence, les lois inadaptées…sont autant d’obstacles qui ne favorisent pas le développement des entreprises et n’encouragent pas les investisseurs privés. En Afrique, personne ne veut vendre son entreprise à cause de la mentalité : « C’est mon Entreprise ». (...) La gestion de nos entreprises est au cœur de la crainte des investisseurs privés. Les mauvaises pratiques dans la gestion des affaires, les luttes de pouvoir, les cercles fermés de monopoles, le non-respect des engagements, la corruption, l’impunité, le manque de transparence, les lois inadaptées…sont autant d’obstacles qui ne favorisent pas le développement des entreprises et n’encouragent pas les investisseurs privés. (...) Dans nos pays, les entreprises naissent, respirent et meurent aux rythmes des nominations ministérielles. Pas de ressources humaines de qualité là où il faut, pas de plan d’affaire, pas d’analyse du marché, pas de communication ni de publicités, pas de soucis de la clientèle…Ils comptent sur les relations et la chance.. (*) Les citoyens pourraient investir via la bourse dans des PME locales côtées en bourse qui ont un impact positif sur le développement de leur communauté. Dans un pays où les citoyens sont actionnaires de leurs entreprises de téléphonie, d’électricité, eaux, de BTP….. Il y a plus de stabilité sociale, plus de transparences et moins de corruption. Sur le plan éducatif il y a des choses à faire. Une réforme des programmes académiques avec plus d’accent sur la création d’entreprises, les mécanismes de levée de fonds et des notions de BOURSE, pourrait susciter l’émergence d’une nouvelle citoyenneté avec un sens aigu de la solidarité économique. (...) En conclusion, toutes ces mesures incitatives citées ci-haut pourraient nous conduire vers une économie émergente. Sur le plan institutionnel, il faut poursuivre les réformes pour répondre aux besoins réels des entreprises, par exemple, adopter des lois qui favorisent les entreprises cotées en bourse avec une capitalisation et un nombre d’actionnaires minimum. En conclusion, toutes ces mesures incitatives citées ci-haut pourraient nous conduire vers une économie émergente. Pourtant, on peut citer de nombreux avantages à l’utilisation des outils et mécanismes financiers pour nos pays, comme par exemple : (*) Plusieurs restaurants de Dakar pourraient se mettre ensemble en vue d’émettre un emprunt obligataire qu’ils se partageraient entre eux en vue de financer leur croissance. (*) Les entreprises de construction de logements sociaux pourraient augmenter leur capital pour plus d’investissement immobilier à travers des ventes d’actions au public. (*) Un groupe d’entreprises dont les activités sont dépendantes de l’électricité pourrait levée des fonds pour construire et exploiter ensemble une centrale électrique, si la réglementation du secteur le permet. AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org AmCham News 38 Mai/Juillet. 2014 LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? a mise en Bourse constitue un engagement à faire apprécier l’entreprise non pas seulement par ceux qui l’ont fondée ou qui en sont les dirigeants mais par des personnes indépendantes que sont les boursicoteurs qui à tout moment peuvent arbitrer en décidant d’acheter ou de vendre les actions représentatives de la société en bourse ; les détenteurs de capitaux procèdent à un jugement, une appréciation quasi quotidienne de ce que vaut l’entreprise. L (...) Cette liberté de juger détenue par des anonymes fait que rien ne peut plus être décidé en vase clos, en catimini par les dirigeants qui savent que s’ils ne prennent pas les bonnes stratégies, s’ils laissent subsister le moindre doute sur l’état de leur entreprise et la qualité de leur gestion, leur société va être sanctionnée sans état d’âme. Cette liberté de juger détenue par des anonymes fait que rien ne peut plus être décidé en vase clos, en catimini par les dirigeants qui savent que s’ils ne prennent pas les bonnes stratégies, s’ils laissent subsister le moindre doute sur l’état de leur entreprise et la qualité de leur gestion, leur société va être sanctionnée sans état d’âme. (...) s’ils laissent subsister le moindre doute sur l’état de leur entreprise et la qualité de leur gestion, leur société va être sanctionnée sans état d’âme. La liberté des détenteurs de capitaux de juger de la valeur d’une entreprise Monsieur Serigne Abdoul Aziz DIEYE Directeur général CABINET AZIZ DIEYE Les obligations imposées par les Bourses tant au niveau national régional et mondial via l’IOSCO (Organisation Internationale des Bourses de Changes) qui en adoptant les IFRS (Normes internationale de publication financière) a permis une même grille de lecture et d’appréciation des modes et formats de présentation des états financiers de toutes les sociétés listées dans toutes les bourses du monde ; il est à cet égard particulièrement remarquable que la plus grande bourse du monde NYSE et son organe de police, la SEC (Stock Excchange Commission) ait accepté depuis les accords de Glean Egale d’accepter que les états financiers établis en IFRS soient admis à la Bourse de New York sans être convertis en US GAP Normes comptables américaines. Ce qu’il faut retenir c’est que les montants de ressources requises pour développer et maintenir en bon état de compétitivité mondiale les grandes sociétés ne peuvent pas être réunies par les seuls initiateurs des sociétés ce qui impose que dès l’atteinte d’une certaine taille, elles soient obligées à s’introduire en Bourse. AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org AmCham News 39 LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE Mai/Juillet. 2014 Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché? SERVICES AUX MEMBRES POUR VOS DOMICILIATION - CONFERENCES - ATELIERS DE FORMATION VISIO-CONFERENCE AVEC VOS PARTENAIRES - REUNION D’AFFAIRES PROFITEZ DES NOUVEAUX ESPACES DE L’AMCHAM (Service Traiteur en option) LOCATION DE LA SALLE DE CONFERENCE LOCATION DE BUREAUX (POUR LA VISIO-CONFERENCE OU CENTRE MULTIMEDIA) LA DOMICILIATION DE MON ENTREPRISE (Demandez les tarifs en appellant : le (00 221) 77 656 5948 ou envoyez un mail à : [email protected], en cc: [email protected]) AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org AmCham News 40 ACTUALITES Mai/Juillet. 2014 FATCA la règlementation qui change la donne pour les institutions financières, leurs clients et leurs contreparties Le Foreign Account Tax Compliance Act (FATCA) est une loi américaine promulguée le 18 Mars 2010. Elle fait suite au scandale qui opposa les autorités américaines à UBS, la banque Suisse qui s’est vue contraindre de livrer aux Etats Unis les noms de milliers de clients, contribuables américains ayant ouvert des comptes secrets pour échapper au fisc américain. La loi américaine dite FATCA ( Foreign Account Tax Compliance Act) votée le 18 mars 2010 a pour objectif de renforcer la lutte contre l’évasion fiscale des contribuables US. Elle vise à imposer aux institutions financières étrangères (ie hors USA) des obligations déclaratives sur les revenus versés aux contribuables américains permettant ainsi le recoupement automatisé des données avec les déclarations individuelles de ces derniers. A cet effet ces institutions financières qualifiées de PFFI ( Participating Foreign Financial Institution) doivent s’engager à identifier et à documenter tous les comptes de leurs clients susceptibles d’être des contribuables US. Lorsque le pays du FFI a conclu un accord de coopération avec l’IRS, le statut de PFFI est réputé acquis; dans le cas contraire le FFI doit conclure un contrat directement avec l’IRS. A noter que les sociétés de gestion et les OPCVM sont inclues dans le scope des institutions financières visées par FATCA. Les informations sur les paiements effectués par les PFFI aux contribuables US doivent ensuite être transmises annuellement à l'administration fiscale américaine (Internal Revenue Service ou "IRS") soit par l’intermédiaire de leur propre administration fiscale en cas de partenariat inter-états avec l’IRS soit directement à l’IRS en l’absence d’un tel partenariat. L’IRS demande aux PFFI de prélever une taxe punitive de 30% sur tous les revenus et produits de cession de source US , perçus directement ou indirectement, destinés aux contreparties n’ayant pas le statut de PFFI et aux clients dits « récalcitrants » ie soit des clients susceptibles d’être des US persons et n’ayant pas apporté la justification du contraire soit ayant reconnu leur statut de US persons mais ayant refusé la levée du secret bancaire. Dans le cas où l’institution financière n’a pas le statut de PFFI, c’est elle-même qui ferait l’objet d’un prélèvement en amont de la taxe punitive de 30% sur tous les paiements reçus de source US (directe ou indirecte) versés pour compte propre ou compte de tiers. AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org AmCham News 41 ACTUALITES Mai/Juillet. 2014 ATCA est une règlementation extrêmement complexe qui vise à renforcer la lutte contre les montages d’évasion fiscale impliquant des comptes ou entités étrangères détenus par des contribuables américains. Elle met en place un mécanisme de délégation ingénieux à travers lequel elle fait obligation à toutes les institutions financières du monde entier d’identifier et de communiquer au fisc américain les données personnelles, les avoirs et les transactions de leurs clients identifiés comme contribuables américains (en anglais US person). F La loi américaine dite FATCA ( Foreign Account Tax Compliance Act) votée le 18 mars 2010 a pour objectif de renforcer la lutte contre l’évasion fiscale des contribuables US. Elle vise à imposer aux institutions financières étrangères (ie hors USA) des obligations déclaratives sur les revenus versés aux contribuables américains permettant ainsi le recoupement automatisé des données avec les déclarations individuelles de ces derniers. La totalité des services financiers mondiaux se trouve impactés par la nouvelle règlementation FATCA, intelligemment conçue pour déléguer la collecte des taxes américaines. FATCA ne se limitera pas seulement au secteur traditionnel de la banque, mais impactera également d’autres acteurs tels que les brokers, les chambres de compensation et de règlements-livraison, les fonds de private equity, les Exchange Traded Funds, les fonds de fonds, les hedge funds et SPVs, les fiducies et fondations, ainsi que certains assureurs émetteurs de contrats d’assurance vie. Aux fins de la législation FATCA, le fisc entend par contribuable américain : - Un citoyen des Etats Unis (y compris les personnes nées aux Etats Unis, mais qui demeurent dans un autre pays et n’ont pas renoncé à leur citoyenneté américaine); - Un résident régulier aux Etats Unis (y compris les titulaires de la green card aux Etats Unis); - Une personne résidant aux Etats Unis; - Une personne morale, une succession ou une fiducie des Etats Unis. La loi FATCA s’applique à partir de 50 000 dollars US d’avoirs en compte ou d’un certain nombre de virements et paiements vers les Etats Unis. Elle inclut également toutes les participations de plus de 10% dans une société étrangère détenue par un Américain. Le 17 janvier 2013, le Trésor américain et l'administration fiscale américaine (IRS - Internal Revenue Service) ont publié les règlements définitifs de la loi FATCA, qui établissent les exigences détaillées auxquelles seront assujetties les institutions financières américaines et les institutions financières étrangères qui signeront une convention directement avec l'IRS. Les institutions financières étrangères se conformeront à FATCA de l'une des trois façons suivantes : 1) dans les pays ayant signé le premier modèle de convention intergouvernementale (IGA – InterGovernmental Agreement), les institutions financières étrangères se conformeront aux lois locales et communiqueront les renseignements requis aux autorités fiscales locales, qui les transmettront alors à l'IRS; 2) dans les pays ayant signé le deuxième modèle de convention intergouvernementale, les institutions financières étrangères se conformeront aux lois locales en vue de conclure des conventions avec l'IRS et de lui communiquer directement les renseignements requis ; La loi FATCA s’applique à partir de 50 000 dollars US d’avoirs en compte ou d’un certain nombre de virements et paiements vers les Etats Unis. Elle inclut également toutes les participations de plus de 10% dans une société étrangère détenue par un Américain. 3) dans les pays n'ayant pas conclu de convention intergouvernementale, les institutions financières étrangères concluront des conventions avec l'IRS et lui communiqueront directement les renseignements requis. Une retenue fiscale de 30 % sera appliquée aux paiements de source américaine reçus par les institutions financières étrangères n’ayant pas signé de convention avec l'IRS, et n’étant également pas d’un pays ayant conclu une convention intergouvernementale avec les Etats Unis. Une institution financière ne répondant pas aux différentes exigences de FATCA ou ne passant pas d’accord avec le fisc américain sera considérée comme non participante aux yeux de l’IRS (Non-Participating FFI ou NPFFI) et se verra imposer une retenue à la source de 30% sur ses flux et revenus d’origine américaine. Cette taxe punitive (withholding tax) sera mise en place en plusieurs étapes successives, touchant dans un premier temps les revenus de type Fixe ou Déterminable, ou Annuel ou Périodique (FDAP), tels les dividendes ou les intérêts. En février 2012, les pays du G5 (France, Italie, Allemagne, Espagne et Royaume-Uni) ont signé un protocole avec les Etats-Unis dans lequel ils s’engagent à faire appliquer le dispositif FATCA à leurs propres institutions financières. La plupart des grands pays du monde s’organisent pour négocier une convention intergouvernementale avec les États-Unis d'ici juillet 2014 ; la plupart de ces conventions seront établies sous la forme du premier modèle. L’Afrique n’est pas en marge de cette évolution règlementaire. L’Ile Maurice, l’Afrique du Sud et Seychelles sont en ordre de marche AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org 42 AmCham News ACTUALITES Mai/Juillet. 2014 pour signer dans les prochains mois le premier modèle de convention intergouvernementale avec les Etats-Unis. Au Nigéria, aucune position n’a encore été officialisée par le gouvernement. Toutefois, la Central Bank of Nigeria et les représentants des banques locales échangent activement sur FATCA. Plusieurs banques dont UBA, ACCESS Bank, Fidelity Bank s’organisent pour mener une analyse d’impacts de la nouvelle règlementation. Au Ghana, le gouvernement, le fisc Ghanéen et la Bank of Ghana étudient l’opportunité de signer une convention avec les Etats Unis. En Afrique Francophone, les filiales de banques internationales (Société Générale, Citi, BNP Paribas, Standard Chartered Bank, etc) s’activent également en attendant une position officielle des autorités et régulateurs locaux. L’Afrique n’est pas en marge de cette évolution règlementaire. (...) Plusieurs banques dont UBA, ACCESS Bank, Fidelity Bank s’organisent pour mener une analyse d’impacts de la nouvelle règlementation. processus opérationnels et systèmes d’information des institutions financières afin de définir et mettre en œuvre un plan d’action au plus vite. FATCA n’est plus une utopie. Le cadre est désormais posé, consolidé et approuvé sur la scène internationale et il est urgent pour chaque institution financière d’avancer de façon pragmatique sur le sujet. La nonconformité à FATCA a en effet des impacts particulièrement lourds. Audelà des coûts associés, ce sont également la réputation et l’image même de l’institution financière auprès de ses clients et contreparties qui sont en jeu. En Afrique Francophone, les filiales de banques internationales (Société Générale, Citi, BNP Paribas, Standard Chartered Bank, etc) s’activent également en attendant une position officielle des autorités et régulateurs locaux. La quasi-totalité des institutions financières au monde est touchée par les exigences de FATCA. Les impacts opérationnels de la nouvelle règlementation pour les institutions financières étrangères sont significatifs. La mise en conformité par rapport à FATCA requiert la transformation des processus opérationnels et la mise en place d’un système de reporting fiable avec des investissements importants pour l’adoption de solutions automatisées. La première échéance fixée par FATCA s’applique aux procédures d’acceptation clients qui devront être opérationnelles avant le 1er Juillet 2014. Des efforts doivent être consacrés rapidement à la mise en place de nouvelles procédures AML/KYC, sans oublier les développements informatiques (outils CRM notamment) que FATCA peut impliquer. Les institutions financières impactées devront rapidement nommer un Responsible Officer (souvent, mais pas obligatoirement, le Compliance Officer) qui devra certifier au cours de la première année suivant la signature de l’agrément avec l’IRS que l’institution financière a bien réalisé la revue des comptes dont les avoirs sont supérieurs à 1 million de dollars, et au bout de la deuxième année que toutes les procédures d’identification et de documentation sont bien remplies. Les coûts associés à l’implémentation de FATCA restent élevés et le bénéfice premier de cette nouvelle règlementation ira à l’administration fiscale américaine. Quoi qu’il en soit, et à l’instar de la loi Sarbanes-Oxley à ses débuts, les institutions financières à travers le monde ne pourront pas échapper à FATCA. En conséquence, pour elles, il ne s’agit plus de se demander s’il faut se préparer à FATCA ou non. Les impacts de cette nouvelle réglementation doivent être évalués de manière extrêmement fine et précise, en passant en revue les entités juridiques, les produits, les lignes de métiers, les clients, les Vous voulez participer aux petits déjeuners de lʼAmCham? INSCRIVEZ-VOUS au 77 656 5948 ou envoyez un email à [email protected] cc: [email protected] AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org NOUVELLES ET ACTIVITES DE LA CHAMBRE AmCham News 43 Mai/Juillet. 2014 Back to Business Cocktail 2014 Report L’Ambassadeur des Etats-Unis, Lewis Lukens et les membres du Conseil d’Administration Cocktail de Rentrée 2013-2014 de la Chambre de Commerce Américaine au Sénégal à la Résidence de l’Ambassadeur des Etats-Unis, S.E. Lewis LUKENS. T out en se réjouissant de nous recevoir encore une fois à sa Résidence, l’Ambassadeur Lukens, en nous souhaitant la Bienvenue et une Belle Rentrée 2013/2014, a encore félicité l’engagement de l’AmCham pour ses efforts incessants de promotion du commerce et de l’investissement américains ainsi que pour le renforcement des relations économiques entre les Etats-Unis et le Sénégal. L’Ambassadeur Lukens a appuyé ses propos, en signalant dans l’assemblée la présence de deux représentants de l’OPIC: Micheal McNulty et Mark Paist en visite au Sénégal. L’OPIC qui est une agence indépendante du Gouvernement des Etats-Unis, offre des financements, des assurances en risques politiques et d’autres services financiers afin de promouvoir les investissements américains à l’étranger. Il est revenu sur la récente visite du Président Obama au Sénégal en soulignant que celle-ci a boosté les relations bilatérales entre le Sénégal et les Etats-Unis. En effet, le Président Obama a parlé de la création d’opportunités en Afrique, laquelle passe par la libération du pouvoir de l’entreprenariat et des marchés. Ainsi, l’Ambassadeur Lukens a affirmé que depuis cette visite, un intérêt fort s’est fait ressentir de la part de Washington et de la communauté des affaires américaines à étendre le commerce et l’investissement au Sénégal. L’Ambassadeur Lukens a aussi félicité l’AmCham pour son rôle actif dans la mise en place du “Club AGOA” avec le Service Commercial et Economique de l’Ambassade des Etats-Unis et les agences représentant le Gouvernement du Sénégal. La mission de ce Club est de mettre en place une série de rencontres avec les acteurs concernés, en vue d’explorer les possibilités pouvant permettre d’augmenter les exportations sénégalaises vers les Etats-Unis, sous la Loi AGOA de Croissance et d’Opportunités pour l’Afrique. AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org AmCham News 44 NOUVELLES ET ACTIVITES DE LA CHAMBRE Mai/Juillet. 2014 L’AmCham se préparant à une nouvelle saison bien remplie, l’Ambassadeur Lukens a réitéré sa joie de travailler avec elle notamment dans l’organisation prochaine de la Semaine Américaine “USA Week Dakar” qui aura lieu en 2014. Quant au Président de l’AmCham, Monsieur Makha Racine Sy, il a mis l’accent sur le rôle que joue l’AmCham dans la promotion des relations d’affaires entre le Sénégal et les EtatsUnis, et particulièrement dans le soutien des intérêts de ses membres, notamment : promouvoir leurs activités, les soutenir et protéger (lobby auprès des autorités), les informer sur les actualités et agendas économiques et les opportunités d’affaires, ce, à travers les séries d’activités de Networking qu’organise l’AmCham (Cocktails de Rentrée, Monthly Breakfast Meetings, Semaine américaine et Rencontres BtoB avec les hommes d’affaires américains en visite au Sénégal). Afin de mieux servir la communauté des affaires, plus particulièrement ses membres, le Président a annoncé à l’assemblée que l’AmCham a renforcé ses ressources. Pour cela, la Chambre s’est dotée de nouveaux locaux alliant fonctionnalité et qualité de service au bénéfice de ses membres et pour le renforcement des relations de partenariat avec le Service Commercial et Economique de l’Ambassade des Etats-Unis, le Gouvernement du Sénégal et avec également le monde Universitaire, notamment des grandes écoles membres de l’AmCham (BEM DAKAR, SUP DE CO, et l’UNIVERSITE DU SAHEL). De g. à d. : Makha Racine Sy: Président de l’AmCham, Directeur Associé d’ERNST & YOUNG Sénégal, S.E. Lewis Lukens: Ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Ndiaga Sarr : Secrétaire Général de l’AmCham, DG de KPMG, et Simplice Nicoué: Responsable des Admissions, DG de UPS Sénégal. De g. à d. : Babacar Ngom: Président Directeur Général (Sedima), S.E. Lewis Lukens, Ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Ndiaga Sarr: Secrétaire Général de l’AmCham, DG (Kpmg Sénégal). MERCI à nos sponsors de la Rentréé 2014 ! De g. à d. : Djibril Chimère Diaw, Directeur Financier (CDE - Consortium d’Entreprises) et Papa Ware Guèye : Dir. Commercial Régional (Catalyst Business Solutions). De g. à d. : Alexander C. Gazis, Conseiller Economique de l’Ambassade des Etats-Unis et SUSAN FINE, Directrice de l’USAID. De g. à d. : Bouna FAll (IBM SENEGAL), Ludovic LIMA (3W) et Alex GROUET (GOOGLE SENEGAL). AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org NOUVELLES ET ACTIVITES DE LA CHAMBRE AmCham News 45 Mai/Juillet. 2014 Back to Business Cocktail 2014 Report De g. à d. : Patrick Brochet, (Impaxis Capital Group) et Baïdy Dieng, (Ernst & Young Sénéal) Marem Kanté (Coordinatrice et Chargée de Communication AmCham Sénégal), S.E. Lewis Lukens (Ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal). De g. à d. : Ndèye Coumba Diaité, DG (Prestations Plus) et Sandra Clark : Premier Conseiller de l’Ambassade des Etats-Unis au Sénégal. De g. à d. : Papa Ware Guèye : Dir. Commercial Régional (Catalyst Business Solutions), Makha Racine Sy: Président de l’AmCham, Saer Niang : DG de l’ARM, Cheikh Thiam, DG (Le Soleil). De g. à d. : Makha Racine Sy: Président de l’AmCham, Directeur Associé d’Ernst & Young, Micheal McNulty (Opic) et Oumou Niang Touré, DG (Askia Assurances) De g. à d. : Souleymane Niang de l’Africaine de l’Automobile et Amadou BA, Directeur Général de Promo Import De g. à d. : Mame Khary DIENE, Dg des Laboratoires Bioessence et Mme Sagar DIOUF TRAORE, Ancien Dg de l’Asepex De g. à d. : Simplice NICOUE, Dg de UPS SENEGAL et Sylvie PEYROTTES de KPMG SENEGAL. AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org AmCham News 46 NOUVELLES ET ACTIVITES DE LA CHAMBRE Mai/Juillet. 2014 Monthly Breakfast Meeting Report de g. à d. : John MORTON, Chief of Staff - Elizabeth LITTLEFIELD, PDG - (OPIC) - Makha Racine SY, Président AmCham - S.E. Lewis LUKENS, Ambassadeur des Etats-Unis, Mountaga SY, DG de l’APIX. « A la suite de sa visite au Sénégal, le Président Barack Obama m’a demandé de venir voir ce que je pourrais faire en vue d’encourager les investisseurs américains à s’intéresser au Sénégal. Nous avons également échangé avec le Président Macky Sall sur l’importance de ce partenariat lors de son séjour aux Etats-Unis». Elizabeth LITTLEFIELD, PDG - (OPIC) a Société de promotion des investissements du secteur privé à l’étranger (Opic), une institution de financement de développement du gouvernement des Etats-Unis, a été le guest speaker de l’AmCham au petit déjeuner du 3 décembre 2013. reste du travail à faire vu la concurrence des autres pays qui veulent aussi faire des progrès pour attirer les investisseurs». Elizabeth Littlefield, Président Directrice Générale de la Société de promotion des investissements du secteur privé à l’étranger (Opic) du gouvernement des Etats-Unis, a fait part, de l’engagement de son institution à encourager les investisseurs américains à s’intéresser au Sénégal. Elle s’exprimait à l’occasion du traditionnel petit déjeuner thématique mensuel de la Chambre de commerce américaine au Sénégal (AmCham). Ayant pour principale mission d’encourager les investissements internationaux vers les pays en voie de développement en ciblant des secteurs tels que l’énergie, l’agriculture et les infrastructures, l’Opic reste aujourd’hui très intéressée par l’Afrique qui est devenue une priorité pour cette institution. C’est dans cette optique, a rappelé Mme Littlefield, que les investissements dans ce continent sont passés, l’année dernière, de 5 à 25 % du portefeuille. «Nous avons un portefeuille d’à peu près quatre milliards de dollars de financement dans le continent, ce qui fait de notre institution l’une des plus grandes sociétés de financement en Afrique », a-t-elle soutenu. L Il s’agit, à travers cette initiative, d’aider le Sénégal à renforcer son économie, à propulser une croissance économique durable et à créer des emplois. L’objet de son déplacement à Dakar est d’encourager et de souligner les opportunités qui sont sur place en vue d’attirer les investisseurs dans les secteurs ciblés par le Président de la République. Mme Littlefield a magnifié les efforts du gouvernement pour rendre le climat d’investissement beaucoup plus performant. « Il faut reconnaître qu’il y a un grand dynamisme. Depuis trois ou quatre ans, beaucoup de choses ont changé. Nombreux sont ceux qui sont revenus pour investir dans leur pays, ce dynamisme m’a beaucoup encouragée. Toutefois, il Un portefeuille de plus de 4 milliards de dollars. L’Opic fournit des investissements à long terme, des garanties ainsi que l’assurance contre les risques politiques pour que les investisseurs soient à l’aise. D’où la nécessité d’une bonne connaissance de l’environnement dans lequel l’investisseur envisage d’investir. La cérémonie qui a eu pour thème : « Investir dans l’avenir de l’Afrique », a été rehaussée par la présence de Lewis Lukens, Ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal. AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org NOUVELLES ET ACTIVITES DE LA CHAMBRE AmCham News 47 Mai/Juillet. 2014 «Le pays a une bonne image malgré son classement au Doing business » elon le président de la Chambre de commerce américaine au Sénégal (AmCham), Makha Racine Sy, l’Afrique est actuellement à la mode. C’est pourquoi,les entrepreneurs sénégalais doivent saisir cette occasion. «Ce qui est ressorti de cette journée, c’est que l’Opic a une bonne image du Sénégal malgré notre classement au «Doing business» qui était un peu faible. Globalement, le constat est qu’il y a une amélioration notable. Depuis 2012, il y a eu un renforcement de la lutte contre la corruption, point sur lequel les investisseurs sont très sensibles », a-t-il expliqué. S Quant aux taux d’intérêt qui seront appliqués par l’OPIC, M. Sy les juge très intéressants, se situant aux taux de base américain plus une marge de 3 à 6%. «On peut se retrouver avec des taux d’intérêt inférieurs à 7% mais avec un risque de change du dollar », affirme-t-il. Il préconise, de faire des montages avec des organismes financiers locaux ou régionaux de manière à faire des couvertures de change. «L’AmCham invite les entrepreneurs sénégalais à saisir les opportunités d’investissement des américains». A l’en croire, aujourd’hui des centaines de millions de dollars de financement qui sont disponibles pour les entrepreneurs sénégalais qui sont prêts à travailler de manière directe ou indirecte avec les investisseurs américains. Ces derniers, a-t-il souligné, sont prêts à appuyer des projets de la taille de deux à trois millions de dollars avec des taux d’intérêt très intéressants. L’AMCHAM invite les entrepreneurs sénégalais à saisir les opportunités d’investissement des américains. Selon le Président de l’AMCHAM (qui regroupe près de 125 entreprises sénégalaises et américaines) cette manière de travailler peut se faire de différentes manières. Elizabeth LITTLEFIELD, PDG - (OPIC) et Makha Racine SY, Président AmCham Sénégal Par exemple pour un investissement de 10 millions de dollars (environ 5 milliards FCFA), il estime qu’il suffit que l’entrepreneur sénégalais apporte un capital de 40% (environ 2 milliards FCFA). «Sur ces 2 milliards FCFA, il faut que 25% soit détenu par un partenaire américain, soit qu’il y ait une franchise avec une entreprise américaine, soit que ce soit un contrat dans lequel une entreprise américaine vient construire », avance Makha Racine Sy. « (...) aujourd’hui des centaines de millions de dollars de financement qui sont disponibles pour les entrepreneurs sénégalais qui sont prêts à travailler de manière directe ou indirecte avec les investisseurs américains». Makha Racine SY, Président - (AmCham) ONT PARTICIPÉ À CETTE IMPORTANTE RENCONTRE : AMBASSADE DES ETATS-UNIS - APIX SA. - USAID - DELTA AIRLINES - BRUSSELS AIRLINES - GENERAL ELECTRIC (GE) SENEGAL - CITIBANK - ECOBANK - CBAO ATTIJARI BANK - GRAS SAVOYE SENEGAL - ADVENTURA INVESTMENT PARTNER - AFRICA CONSULTING & TRADING - EIFFAGE - DELOITTE SENEGAL - ERNST & YOUNG - KPMG - ETC COMMODITIES SÉNÉGAL SARL - UPS SENEGAL - BEM DAKAR EQUANYM SARL - GAINDE 2000 - BUREAU DE MISE À NIVEAU - AFRICAN BUSINESS NETWORKS - PRESTATIONS PLUS - WEST AFRICAN RESEARCH CENTER RAPID PERFORMANE SENEGAL , ETC. DES CONSULTANTS ET ECONOMISTES INTERNATIONAUX - LA PRESSE ECONOMIQUE (LE SOLEIL - APANEWS - NOUVEL HORIZONS - REUSSIR MAGAZINE - GOUVERNANCE MAGAZINE - AFRICA 7 - WALFADDJRI - ECONFINANCE - RTS, ETC. AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org AmCham News 48 NOUVELLES ET ACTIVITES DE LA CHAMBRE Mai/Juillet. 2014 Elizabeth LITTLEFIELD, Pdg - (OPIC) S.E. Lewis LUKENS, ambassadeur des Etats-Unis Elizabeth LITTLEFIELD, PDG - (OPIC) - Makha Racine SY, Président AmCham - S.E. Lewis LUKENS, Ambassadeur des Etats-Unis et Mountaga SY, DG de l’APIX e Directeur Général de l’Agence nationale chargée de la promotion de l'investissement et des grands travaux (Apix), Mountaga Sy, qui a pris par à la cérémonie, a souligné la nécessité, pour le Sénégal de travailler à l’amélioration de l’environnement des affaires et de la compétitivité, eu égard à sa notation dans le dernier classement du rapport « Doing business ». Selon M. Sy, cette dernière notation n’a pas mesuré l’impact des mesures qui ont été prises par le gouvernement du Sénégal. C’est pourquoi, at-il ajouté, instruction a été donnée, par le président de la République, pour la mise en place d’un plan d’action d’urgence, lequel commencera à avoir des impacts en début 2014. « C’est notre programme prioritaire, et nous pensons que notre copie sera claire », a-t-il soutenu. L «La nécessite pour le Sénégal de travailler à l’amélioration de l’environnement des affaires...c’est notre programme prioritaire». Mme Oumou NIANG TOUTRE, DG d’Askia Assurances, Mr. Abou Sow et un représentant de l’OPIC Simplice NICOUE, Directeur général (UPS SENEGAL) - Yves COFFI, Directeur général (ECOBANK), Cheikh THIAM, Directeur général (LE SOLEIL). Mountaga SY, Directeur Général (APIX SA.) « Le Service Commercial et Economique de l’Ambassade des Etats-Unis est prêt à accompagner les entreprises sénégalaises qui cherchent des jointventure avec des compagnies américaines » S.E. Lewis LUKENS, Ambassadeur des Etats-Unis Elisabeth EL-KHODARY, Conseiller économique Ace GAZIS, conseiller économiquede l’Ambassade des Etats-Unis. Vous voulez participer aux petits déjeuners de lʼAmCham? INSCRIVEZ-VOUS en envoyant un email à [email protected] cc: [email protected] Le Vice-président de CITIBANK et les reprsésentants d’AVENTURA INVEST PARTNERS AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org NOUVELLES ET ACTIVITES DE LA CHAMBRE AmCham News 49 Mai/Juillet. 2014 Africa AmCham Summit Report Photo de famille des représentants des AmCham de l’Afrique sub-saharienne avec les représentants de la Chambre de Commerce de Washington : (Ghana - Sénégal - Côte d’Ivoire - Mozambique - RDC Congo - Nigéria - Kenya - Ouganda - Madagascar - South Africa - Tanzanie - Zambie..) SOMMET DES AMCHAM AFRIQUE Les 11 et 12 février 2014, le Bureau “African Business Initiative” de la U.S. Chamber of Commerce de Washington a organisé le 4ème Sommet des AmCham de l’Afrique Sub-saharienne à Accra, au Ghana. Après le Nigéria, le Kenya et l’Afrique du Sud, l’AmCham Ghana est la 4ème chambre hôte à accueillir cette grande rencontre annuelle qui a eu lieu à l'hôtel Golden Tulip d'Accra, sous le thème : "Building the American Brand in Africa”. rganisé par la U.S. Chamber of Commerce de Washington, le Sommet a reçu plus de 200 participants notamment une dizaine de représentants des pays africains membres des AmCham, les représentants du Gouvernement fédéral américain, les représentants officiels de la République du Ghana ainsi qu’un parterre d’hommes d’affaires du secteur privé ghanéen. O La cérémonie officielle a été présidée par le Vice-président de la République du Ghana, S.E. Kwesi Bekoe Amissah-Arthur et l'Ambassadeur des ÉtatsUnis à Accra, S.E. Gene Cretz. Le Ministre ghanéen du Commerce et de l’Industrie, Mr Haruna Iddrisu ainsi que son homologue, la Ministre des Affaires Etrangères et de l'Intégration régionale, Mme Hannah Tetteh ont quant à eux présidé et animé des conférences sur les thèmes : (1)“ Approaches to Promoting Investment & Bilateral Trade between U.S & Africa : the Case of Ghana” - (2) “Efforts at Regional Integration across Africa & how achieving that Goal could contribute to increasing Investment Opportunities for U.S Companies” . Le thème de cette année "Building the American Brand in Africa"a été l'occasion pour les participants de discuter des opportunités d'affaires entre l'Afrique et les États-Unis d'Amérique; entre autres, sur diverses stratégies visant à stimuler la croissance de l'investissement privé américain en Afrique ainsi que le commerce bilatéral. Danielle Walker, Director of African Affairs - U.S. Chamber of Commerce, Washington Phillipe Ayivor, President of AmCham Ghana Les officiels du Gouvernement américain notamment l'Ambassadeur des États-Unis et les représentants de l’USAID/ West Africa ont parlé du rôle des Etats-Unis dans le financement et l'atténuation des risques, ainsi que, comment les organismes gouvernementaux américains travaillent pour promouvoir le commerce, l'investissement et le développement. Deux journées entières de discussion durant lesquelles diverses thématiques ont été débattues par des conférenciers de haut niveau tels que les représentants du Gouvernement fédéral américain, du Gouvernement de la AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org AmCham News 50 NOUVELLES ET ACTIVITES DE LA CHAMBRE Mai/Juillet. 2014 République du Ghana, de l’African Development Bank, des directeurs de grandes compagnies américaines installées au Ghana, telles que Delta Air Line, Coca-Cola, PwC, Kosmos Energy Ghana HC, Dow Chemical, qui ont apporté leur soutien pour la réussite de ce Sommet. Au dernier jour du Sommet, le Bureau de la U.S. Chamber of Commerce a donné un bref aperçu des nouvelles de Washington sur les affaires africaines. Ensuite, les représentants des AmCham Afrique ont chacun donné un aperçu de la situation politique et économique de leur pays, présenté les activités de leurs chambres respectives, échangé et partagé des expériences de doing business. S.E. Kwesi Bekoe Amissah-Arthur, Vice-présient de la République du Ghana. Enfin, l'ambassadeur des États-Unis a, dans la soirée, offert aux participants un cocktail dînatoire dans sa résidence. Autres thèmes présentés à ce Sommet : - (*) “Efforts at Regional Integration across Africa & how achieving that Goal could contribute to increasing Investment Opportunities for U.S Companies” - (par la Ministre des Affaires etrangères et de l’Intégration régionale ). - (*) “ Leveraging U.S. government agencies to advance Trade, Investement & Development” - (par Peter Trenchard, Director, office of Economic Growth Ghana, USAID - Larry Farris, Foreign Commercial Service Officer, Department of Commerce - Roslyn Waters-Jensen, Acting Dupety Mission Director, USAID/ West Africa - Jim Wilson, Senior Coordinator for Trade Promotion and Commercial Policy, U.S. Department of State - Danielle Walker, Director, African Affairs, US Chamber of Commerce). - (*) “Lions on the Move : the Progress and Potential of African Economies” - (par Marie-Laure Akin-Olugbade, African Development Bank, Ghana Country representative). - (*) “ Thoughts on Trade & Doing Business in Africa” - (par les représentants des entreprises (Kosmos Energy Ghana HC, S.C Johnson, Coca-Cola, Dow Chemical, PwC, Delta Air Lines). - (*) “ Approaches to Promoting Investment & Bilateral Trade Between U.S & Africa : the Case of Ghana” - (par le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Mr. Haruna Iddrisu). - (*) “Promoting the U.S. Brand and Investments on the Continent” - (par Mr Kwame Pianim, U.S. trained economist). - (*) “What’s Happening in Washington” - (par Scott Eisner, Vice president of African Affairs, U.S. Chamber of Commerce). - (*) “ What’s Happening in the Region” - (par les représentants des différentes AmCham Afrique). Représentants de l’AmCham Senegal au Sommet: Mareme Kante, Coordinatrice et Chargée de Communication Djibril Diaw, membre du Conseil d’Administration et Responsable Audit de CDE. Mme Hannah Tetteh, Ministre des Affaires ètrangères et de l’Intégration régionale Peter Trenchard, Director, office of Economic Growth Ghana, USAID - Larry Farris, Foreign Commercial Service Officer, Department of Commerce Roslyn Waters-Jensen, Acting Dupety Mission Director, USAID/ West Africa Jim Wilson, Senior Coordinator for Trade Promotion and Commercial Policy, U.S. Department of State - Danielle Walker, Director, African Affairs, US Chamber of Commerce. Photo de famille des représentants de la U.S. Chamber of Commerce de Washington avec les représentants de l’AmCham Ghana et les officiels de la République du Ghana. AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org Comment adhérer à l’AmCham Sénégal ? / How to join AmCham Senegal? Mai/Juillet. 2014 FORMULAIRE DE DEMANDE D’ADHESION JAN.2014 -DEC.2014 COMMENT ADHERER A L’AMCHAM SENEGAL ? VEUILLEZ REMPLIR ET NOUS RETOURNER CE FORMULAIRE PAR EMAIL OU PAR FAX Fax : (00 221) 33 823 8032 / Email : [email protected] : (en copie) : [email protected] COORDONNEES DE LA STRUCURE NOM : .................................................................................................................................................................................................. TEL : ....................................................................FAX: .................................................................................... EMAIL : .................................................................... SITE WEB: ...................................................................... ADRESSE :....................................................................................................................................................... COORDONNEES DES REPRESENTANTS NOMS ET PRENOMS TITRES TELEPHONES EMAILS DG DGA FINANCE COMMUNICATION ACTIVITES DOMAINES D’ACTIVITES: .................................................................................................................................................................... ......................................................................................................................................................................................................... PROFIL DE VOTRE ACTIVITE: ............................................................................................................................................................... REFERENCES: Très important ! Comment avez-vous entendu parler de l’AmCham Sénégal ? .................................................................................................................................................... Votre adhésion a été recommandée par qui ? .............................................................................................................................................. Svp, rajoutez deux contacts professionnels qui pourraient être intéressés par l’AmCham Sénégal (Noms, Structures et adresses emails) : .......................................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................................... AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org Comment adhérer à l’AmCham Sénégal ? / How to join AmCham Senegal? Mai/Juillet. 2014 FORMULAIRE DE DEMANDE D’ADHESION JAN.2014 -DEC.2014 COMMENT ADHERER A L’AMCHAM SENEGAL ? VEUILLEZ REMPLIR ET NOUS RETOURNER CE FORMULAIRE PAR EMAIL OU PAR FAX Fax : (00 221) 33 823 8032 / Email : [email protected] : (en copie) : [email protected] COORDONNEES DU RESPONSABLE DE LA STRUCUTRE NOM DU RESPONSABLE DE LA STRUCTURE: .......................................................................................................................... TEL DIRECT : .......................................................TEL MOBILE : ................................................................. EMAIL DIRECT : ............................................................................................................................................ EMAIL ET TEL DE LA SECRETAIRE :.............................................................................................................. CATEGORIES D’ADHESION Veuillez cocher la catégorie qui vous correspond : CATEGORIES DE MEMBRES CATEGORIE A 1)- Entreprise à capitaux américains et/ou Entreprise représentant une marque ou une entreprise américaine. COTISATIONS ANNUELLES 600.000 FCFA - Inscription sur la liste des membres, diffusée sur le site web et le magazine de la Chambre; - Participation à toutes les activités de la Chambre; - 1 insertion pub gratuite dans l’année dans le magazine; - 1 visibilité offerte dans l’annèe lors d’un petit déjeuner mensuel de l’AmCham. - 1 page entière de publicité offerte dans l’année dans le magazine de l’AmCham. 2)- Entreprises non américaines souhaitant avoir les mêmes avantages. CATEGORIE B Entreprise non américaine, ne représentant pas de capitaux américains. AVANTAGES OFFERTS 300.000 FCFA - Inscription sur la liste des membres, diffusée sur le site web et le magazine de la Chambre; - Participation à toutes les activités de la Chambre. CATEGORIE C ONG, Association et Personne individuelle (non propriètaire, ni dirigeant d’une entreprise). 150.000 FCFA - Inscription sur la liste des membres, diffusée sur le site web et le magazine de la Chambre; - Participation à toutes les acitivités de la Chambre. .............................................................................................................................................................................................................................................. Approbation des données Je confirme que les informations fournies ci-dessus sont vraies et exactes. Je suis d’accord que durant toute la durée de l’ adhésion à la Chambre de Commerce Américaine au Sénégal, les informations inscristes dans ce formulaire peuvent être utilisées dans les supports de l’AmCham. Le souscripteur de cette demande d’adhésion est le responsable qui sera chargé d’informer l’AmCham de tout changement de cironstances. L’adhésion est active à partir du premier paiement de la cotisation et est automatiquement renouvellable chaque début Janvier. Nom du Responsable Date, Cachet et Signature (lu et approuvé) AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org Comment adhérer à l’AmCham Sénégal ? / How to join AmCham Senegal? Mai/Juillet. 2014 SERVICES PRIVILEGES “ENTRE MEMBRES” Vous êtes membre et vous voulez à travers la promotion de vos produits ou services, augmenter votre visibilité et votre activité commerciale auprès du réseau de l’AmCham; Proposez un avantage et/ou un privilège aux membres en complétant le formulaire ci-dessous. Cette nouvelle sera diffusée auprès des membres par email et publiée dans le magazine de la Chambre. NOM DE LA STRUCTURE : ................................................................................................................................................... NOM DE L’INTERLOCUTEUR DIRECT : .............................................................................................................................. TEL: .................................................................. EMAIL : ....................................................................................................... J’accepte d’offrir un service “privilège” aux membres de l’AmCham Sénégal: Description du service : ............................................................................................................................. .............................................................................................................................................................. (le pourcentage de la remise).............................Restriction s’il y a lieu :....................................................... .............................................................................................................................................................. offert seulement au représentant officiel de la structure membre de l’AmCham. offert à tous les employés de la structure membre de l’AmCham. SERVICES “AUX ENTREPRISES” PROFITEZ DES NOUVEAUX ESPACES DE L`AMCHAM A DES PRIX COMPETITIFS Pour vos réunions, conférences, ateliers de formation, visio-conférences avec vos partenaires, vos rendez-vous d’affaires NOM DE LA STRUCTURE : .............................................................................................................................................................. NOM DE L’INTERLOCUTEUR : ........................................................................................................................................................ TEL: ............................................................................ EMAIL : ....................................................................................................... (Veuillez cocher le service qui vous intéresse). Je suis intéressé par les services de : LOCATION DE LA SALLE DE CONFERENCE LOCATION DE BUREAUX (POUR LA VISIO-CONFERENCE OU CENTRE MULTIMEDIA LA DOMICILIATION DE MON ENTREPRISE (Demandez les tarifs en appellant : le (00 221) 77 656 5948 ou envoyez un mail à : [email protected], en cc: [email protected]) AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org AmCham News 54 NOUVELLES ADHESIONS Mai/Juillet. 2014 Espace membres SERVICES ENTRE MEMBRES JOIGNEZ-VOUS AU RESEAU “SERVICES PRIVILEGES ENTRE MEMBRES” Profitez des avantages accordés aux membres ENVOI DE COLIS (25% DE RÉDUCTION) offert par UPS SENEGAL Contact Sacre Coeur 3 Pyrotechnie Lot 3, Cité Iba Ndiaye Diadji Dakar Tel: (+221) 33 832 1474 - 33 832 1138 Fax: (+221) 33 832 1464 www.ups.com Simplice NICOUE : General Manager ACHAT DE BILLET D’AVION A TITRE INDIVIDUEL FRAIS D’AGENCE (50% DE RÉDUCTION) offert par BCD TRAVEL Contact 45, Avenue Georges Pompidou BP 23110 - Dakar Tel: (+ 221) 33 823 7577 Fax: (+ 221) 33 842 9979 www.worldv.net www.bcdtravel.sn Racine BA, Deputy Manager Director Souhaite la BIENVENUE aux nouveaux membres GRANDS DOMAINES DU SENEGAL ACTIVITES : AGRICULTURE EXPORTATRICE PRODUCTION, CONDITIONNEMENT ET EXPORTATION DE PRODUITS MARAÎCHERS FRAIS EN CONTRE SAISON. 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Manager ACTIVITES : ASSISTANCE FISCALE, AIDE A LA GESTION DES PME CONTACT : 01, Cité ISRA, Castor Bourguiba Prolongé, Immeuble Thiouth 4ème étage - Dakar BP 23341 Dakar-Ponty Tel: (+221) 33 864 2202 Fax: (+221) 33 864 2201 www.cgadakar.sn Abdoul Aziz DIENG: Directeur AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org AMCHAM Directory of Members / Répertoire des Membres de l’AMCHAM AmCham News 55 Mai/Juillet. 2014 Companies members Aviation Transport Air Transport DELTA AIRLINES 47, Avenue Hassan II BP 1814 Dakar – Sénégal Sénégal Travel Services GSA-Delta Air Lines, Inc. Tél: (+221) 33 849 69 55 / 56 Fax: +221 33 822 77 96 www.senegaltravelservices.com Marc DURAND : Manager SOUTH AFRICAN AIRWAYS 14, Bd Djily Mbaye, Immeuble Pinet Laprade BP 29805 Dakar Yoff - Dakar Tel: (+221) 33 889 0089 Fax: (+221) 33 821 7161 www.flysaa.com Claude SEBRE : General Manager RMA SENEGAL Point E, Rue P x rue de Kaolack. BP 25959 Dakar-Fann. Tel : (+221) 33 869 7979 Fax : (+221) 33 824 3828 www.rmasenegal.com Papa Alboury NDAO : Managing Partner Assistance fiscale aux pme Accounting & fiscal assistance CENTRE DE GESTION AGREE 01, Cité ISRA, Castor Bourguiba Prolongé, Immeuble Thiouth 4ème étage - Dakar BP 23341 Dakar-Ponty Tel: (+221) 33 864 2202 Fax: (+221) 33 864 2201 www.cgadakar.sn Abdoul Aziz DIENG: Manager Automotive / Automobile BRUSSELS AIRLINES Immeuble La Rotonde Rue St-Michel x A. Assane Ndoye Dakar, Senegal. Tel: (+221) 33 823 0460 Fax: (+221) 33 821 2442 www.brusselsairlines.com Frederic STIELS : General Manager L’AFRICAINE DE L’AUTOMOBILE (FORD) 30, Av. Lamine Guèye x Autoroute Prolongée. BP 2092 18524 - Dakar Tel: (+221) 33 889 7500 Fax: (+221) 33 283 3480 www.laa.sn Joseph AZAR : General Manager Audit, Tax Consultant & Legal Adviser Audit, Conseil Juridique & Fiscal SILCAR-GROUPE NECOTRANS Km 3,5 Bd. du Centenaire de la Commune de Dakar. BP 313 Tel: (+221) 33 859 0080 Fax: (+221) 33 859 0074 www.necotrans.com Anne Marie Santana : General Manager CABINET AZIZ DIEYE 2, Place de l’Indépendance BP 188 - Dakar Tel : (+221) 33 821 8588 Fax : (+221) 33 821 7594 www.cabinetazizdiey.sn Aziz DIEYE : General Manager EY SENEGAL 22, rue Ramez Bourgi. BP 545, Dakar Tel : (+221) 33 849 2202 Fax : (+221) 33 823 8032 www.ey.com Makha Racine SY : Managing Partner KPMG SENEGAL 83, Bd de la République, Immeuble Horizons BP 2068 - Dakar. Tel : (+221) 33 849 2727 Fax : (+221) 33 822 1702 www.kpmg.sn - www.kpmg.com Ndiaga SARR : Managing Partner PWC TAX & LEGAL 3 , Place de l'Indépendance - Dakar BP 6454 Dakar-étoile Tel: (+221) 33 849 0500 Fax: (+221) 33 849 1750 www.pwc.com/africa Mathias HUBERT : Senior Manager DELOITTE SENEGAL 1, Place de l’Indépendance, Immeuble. Clairafrique - Dakar Tel : (+221) 33 849 6505 Fax : (+221) 33 849 6510 www.deloitte.fr Thiaba CAMARA SY : Managing Partner Companies members CFAO MOTORS SENEGAL (TOYATA - SUZUKI... dealer) Km 2,5 Bd. du Centenaire de la Commune de Dakar. BP 2631 Tel: (+221) 33 849 7777 Fax: (+221) 33 849 7759 www.cfao.com Fabrice DE CREISQUER : Gen. Manager Agriculture / Agriculture WEST AFRICAN OILS Boulevard de la République 47, Dakar Senegal. Tel : (+221) 78 635 6148 [email protected] Rodrigo Jaen: General Manager GRANDS DOMAINES DU SENEGAL NDIANDOUNE BP 934 Saint-Louis Tel: (+221) 33 869 7949 Fax: (+221) 33 820 1161 www.fruitiere.fr Jean-Christophe SAULAY : Gen. Manager ETG EXPORT TRADIND GROUP / ETC COMMODITIES SENEGAL Hann Fort B, Route des Pères Maristes Dakar - Senegal Tel: (+221) 33 832 0313 www.etgworld.com Ali ZAIDAN: Head Country Manager AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org AmCham News 56 AMCHAM Directory of Members / Répertoire des Membres de l’AMCHAM Mai/Juillet. 2014 Companies members Architecture & Design Architecture& Aménagement ART INGENIERIE 101, Av. Peytavin, Immeuble Air France 7 étage - Dakar Tel : (+221) 33 821 6568 Fax : (+221 33 821 6570 Fodé DIOP : General Manager ème CABINET E.C.E Km1, Av. Cheikh Anta Diop x Rue FA 13. BP 1938 - Dakar Tel : (+221) 33 823 9800 Fax : (+221) 33 842 9326 Mamadou BERTHE : General Manager CABINET D’ARCHITECTURE PATHE GAYE 35 D HLM Fass Paillotte BP 17635 - Dakar Tél : (+221) 33 842 2450 Fax : (+221) 33 842 0553 Pathé Gaye : Architect DPLG Bank & Finance Banque & Finance CITIBANK SENEGAL 2, Place de l’Indépendance. BP 3391- Dakar Tel: (+221) 33 849 1111 Fax: (+221) 33 849 1105 www.citigroup.com Khady NDIAYE: General Manager ECOBANK SENEGAL 8, Av. Cheikh Anta Diop - Dakar Tel: (+221) 33 849 2000 Fax: (+221) 33 823 4707 www.ecobank.com Yves COFFI : General Manager UBA SENEGAL Route des Almadies - Zone 12 Lot D - Dakar Tel : (+221) 33 859 5151 Fax : (+221) 33 820 6010 www.ubasenegal.com Amie Sow NDIAYE : General Manager Beverages Production Production de Boissons COCA-COLA WEST AFRICA www.afr.ko.com Prosper TCHOUAMBE, General Manager West Africa Franchise Bakery Products Améliorants Boulangerie EUROGERM SENEGAL 140 Rue Moussé Diop x Bd de la République BP 6938 - 11524 - Dakar Tel : (+221) 33 842 2278 Fax : (+221) 33 842 2279 www.eurogerm.com Amadou Seck : General Manager Civil Ingineering Grands Travaux Publics CONSORTIUM D’ENTREPRISES Avenue Félix Ebouè BP 2384 - Dakar Tel : (+221) 33 839 5959 Fax : (+221) 33 832 8610 Djibril Chimère DIAW : Chef du Service Contrôle Financier & Audit Cosmetic / Personal Hygiene Cosmétiques / Hygiène PROMO IMPORT 4, Av. Cheikh Anta Diop - Dakar Tel : (+221) 33 889 0077 Fax : (+221) 33 849 6925 ww.promoimportafrique.com Amadou BA : General Manager LABORATOIRES BIO ESSSENCE 15 ZI Sonepi Dakar Sodida, BP 30010 - Dakar Tel : (+221) 33 864 7341 Fax : (+221) 33 864 7341 www.bioessencelabs.com Mame Khary DIENE : Gen. Manager COLGATE PALMOLIVE SENEGAL Point E, rue de Diourbel - Dakar Tel : (+221) 33 859 2424 /10 Fax : (+221) 33 825 3390 www.colpal.com Contact : Mamadou Sall Cleaning Services Services de nettoiement CLEAN LAND SARL 62 x 64 Baie de Soumbédioune Tel : (+22) 33 823 66 08 Fax : (+221) 33 823 97 08 Seydou Nourou NDOYE : Gen.Manager MAX CLEAN VDN, Ouest-Foire (Face Impôts & Domaines) - Dakar Tel : (+221) 77 819 2429 Tel : (+221) 77 829 3398 Makebe KEBE : Manager Education / Education UNIVERSITE DU SAHEL 33, rue M2-198 Mermoz BP 5355 Dakar-Fann Tel : (+221) 33 860 9975 Fax : (+221) 33 860 9978 www.unis.sn Pr. El Hadji SALL : President GROUPE SUPDECO DAKAR 7, Av. Faidherbe, BP 21354 - Dakar Tel : (+221) 833 849 6919 Fax : (+221) 33 33 821 5074 www.supdeco.sn Abdoul Aziz SY : Chargé de mission BEM DAKAR (Bordeaux Management School) Sacré-Coeur III Pyrotechnie - BP : 2508 Dakar-Fann Tel : (+221) 33 869 8281 Fax : (+221) 33 824 0063 Kodé NIANE: Chief of project SPECIAL OLYMPICS SENEGAL Siège : (INSEPS) Institut National Supérieur d'Education Populaire et Sportive. Stade Iba Mar Diop, http ://www.specialolympics.sn Tél : 77 332 59 09 / 77 332 5909 Email : sosenegaldirector Rajah SY : Directrice Nationale Environment / Public Health Environnement / Santé Publique LQT CONSULTING SARL 3, Bis Nord Foire, BP 28768 - Dakar Tel : (+221) 33 820 5415 Fax : (+221) 33 820 5414 www.lqtconsulting.com Papa Landing MANE : General Manager EQUANYM Bureau d'études d'ingenierie : Eau, Energie et Environnement 50, Bd Félix Houphouet Boigny - Corniche Ouest - Dakar Tel : (+221) 33 825 5547 Fax : (+221) 33 825 5549 www.equanym.net Ibrahim TOURE: Manager Energie / Energy FORTESA INT'L SENEGAL Cité des Cadres Lébous, N° 73 Bis,Yoff Toundoup Rya, Dakar Tel: (+221) 33 820 1655 Fax: (+221) 33 820 4613 www.fortesa.com Rogers BEALL : General Manager GE INTERNATIONAL INC. 12, Bd Djily Mbaye Immeuble Azur 15 - Dakar Tel : (+221) 33 829 6460 Fax : (+221) 33 829 6400 www.ge.com Pierre Karim LY Regional Sales Manager Finance & Investment Finance & Investissement AFIG GROUP 83, Bld de La République, Immeuble Horizons - Dakar Tel : (+221) 33 869 8082 Fax : (+221) 33 864 6555 www.afigfunds.com Madiaw NDIAYE : Gen. Manager Freight & Transit Fret & Transit UPS SENEGAL Sacre Coeur 3 Pyrotechnie Lot 3, Cite Iba Ndiaye Diadji Dakar Tel: (+221) 33 832 1474 33 832 1138 AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org AMCHAM Directory of Members / Répertoire des Membres de l’AMCHAM AmCham News 57 Mai/Juillet. 2014 Companies members Fax: (+221) 33 832 1464 www.ups.com Simplice NICOUE : General Manager SIMAR S.A. 1, Place de l’indépendance Immeuble SDIH - Dakar Tel : (+221) 33 823 6996 Fax : (+221) 33 823 6995 Sima FATY DIOUF: General Manager TRANS FRET SA. Rue Huart x A. Assane Ndoye, Immeuble Fayçal - Dakar Tel : (+221) 33 823 4668 / 70 Fax : (+221) 33 823 4673 www.transfret.sn Baba TRAORE : General Manager Health / Santé PFIZER AFRIQUE DE L’OUEST ZFI - Km 18, Route de Rufisque. BP : 3857 Dakar RP Tél : (+221) 33 839 84 84 Fax : (+221) 33 834 2525 www.pfizer.sn Cheikh Tidiane BA : General Manager SPEAK UP AFRICA 18, Leopold Sedar Senghor x Jules Ferry - N°87B - Dakar Tél : (+221) 33 822 49 22 Fax : (+221) 33 822 49 22 www.speakupafrica.org Yacine Djibo : Director Insurances / Assurances CGA ASSURANCES 10, Av. L.S.Senghor x Rue Félix Faure. BP 50184 RP - Dakar Tel: (+221) 33 889 6200 Fax : (+221) 33 821 3363 Mamadou M. NOBA : General Manager SAAR VIE 16, Rue de Thiong x Moussé Diouf BP 1359 - Dakar Tél : (+221) 33 889 8787 Fax: (+221) 33 822 0449 www.ilico.sn Cheikh Tidiane KAMARA : Gen. Manager GRAS SAVOYE SENEGAL Point E, Rue de Diourbel x Rond point de L’Ellipse,Immeuble Isocèle. BP 9 - Dakar Tél : (+221) 33 859 4052 Fax : (+221) 33 859 4099 Christophe ROUDAUT : Gen. Manager ASKIA ASSURANCES 25, Bd de la République - Dakar Tel :(+221) 33 889 4041 Fax : (+221) 33 821 3060 www.askiaassurances.com Oumou N. TOURE : Gen. Manager International Consulting Consultance internationale AFRICAN CONSULTING & TRADING Adresse : Immeuble NA 12, 2ème étage, Rue Birago Diop x Rue H, Point E - Dakar, Sénégal. Tel. : +221 33 867 9598 Fax : +221 33 867 9500 E-mail : [email protected] Site Web : www.act-afrique.com Ibrahima Cheikh Diong, Président Directeur Général. Laws Firms / Avocats d’Affaires Conseil en Propriété Intellectuelle SCP GENI SANKALE & KEBE 47, Bd de la République, Résidence Daniel Sorano. BP 14392 - 15 023. Dakar Tel : (+221) 33 821 1916 Fax : (+221) 33 842 6275 E-mail : [email protected] Mouhamed KEBE : Attorney SCP MAME ADAMA GUEYE & ASSOCIES 107-109, Rue Moussé Diop x A. Ndoye. BP 11443, Dakar Tel: (+221) 33 849 2800 Fax: (+221) 33 821 4809 www.avocats-maga.sn Me Mame Adama GUEYE : Attorney SCP ME CHEIKH FALL 48, rue Vincens x Abdou Karim Bourgi, Dakar Tel : (+221) 33 821 7579 Fax : (+221) 33 821 0557 www.avocat-cheikhfall.com Me Cheikh FALL : Attorney SCP KANJO, KOITA & HOUDA 66 Boulevard de la République BP 11417 - Dakar Tel : (+221) 33 821 4722 Fax : (+221) 33 821 4543 E-mail : [email protected] Me KHALED El Houda : Attorney IT Solutions Solutions Informatiques CATALYST BUSINESS SOLUTIONS Ngor - Cité Adama Diop. BP 45787 Dakar-Fann Tel : (+221) 33 820 8177 Fax : (+221) 33 820 8074 www.catalyst-us.com Cheikh DRAME : General Manager WARTSILA Mermoz Place OMVS, Immeuble Le Thiargane, BP 21861 Dakar-Ponty Tel : (+221) 33 865 41 20 www.wartsila.com/westafrica Mamadou GOUMBLE : Manager GOOGLE SENEGAL 12, Bd Djily Mbaye, Immeuble Azur 15 - Dakar Tel : (+221) 33 829 6414 http://google-africa.blogspot.com Tidjane DEME, Directeur Général Google Afrique Francophone. MICROSOFT Av. Amadou A. Assane Ndoye x Rue Dr. Thèze - Immeuble La Rotonde - Dakar Tel : (+221) 33 889 9050 Fax : (+221) 33 821 0235 www.microsoft.com Alioune BA : Financial Director IBM SENEGAL 12, Bd Djily Mbaye Immeuble Azur 15 - Dakar Tel : (+221) 33 829 6472 Fax : (+221) 33 829 6400 www.ibm.com Mamadou NDIAYE: Gen. Manager ATOMIUM GESTION SUARL Centre de Compétence SAGE APPT 242 Espaces Mamelles Bat.2 4ème Etage, Extension Aéroport, Près Terminus Bus P7 BP 64571 Dakar Fann Tel: (+221) 33.8693600 Fax : (+221) 33.8602778 [email protected] www.atomium-gestion.com Papa Amadou DIAGNE: Gen. Manager Notary / Notaire SCP NDIAYE & DIAGNE 83, Bd de la République, Immeuble Horizons, BP: 11045 - CP 15023 - Dakar Tel : (+221) 33 849 4040 Fax : (+221) 33 822 3223 www.groupe.monassier.com Aîda DIAWARA. DIAGNE: Notary National & International Removal Déménagement International MAXI - MOVE 212, Sacré-Coeur 3, VDN Extension Tel : (221) 33 860 7171 / 73 Fax : (+221) 33 860 7172 www.maxi-move.com Alain JOURDAN : General Manager Real estate & Property Business Promotion Immobilière HOLDING NABI S.A. 50 Bis, Sotrac Mermoz. B.P : 4182 - Dakar Tél. : (+221) 33 864 6007 Fax :(+221) 33 864 6006 www.holding-nabi.com Taboule SYLLA : President AFRISYSTEMS 1361 Sicap Liberté 2 - Dakar Tel : (+221) 33 825 5696 Fax : (+221) 33 825 5694 www.afrisystems.com Bamba THIAM : Manager AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org AmCham News 58 AMCHAM Directory of Members / Répertoire des Membres de l’AMCHAM Mai/Juillet. 2014 Companies members Printing Press Imprimerie de presse SSPP “LE SOLEIL” Route du Service géographique, Hann - Dakar, Sénégal. Tel : (+221) 33 859 5900 Fax : (+221) 33 32 0886 www.lesoleil.sn Cheikh THIAM : Gen. Manager Telecommunication / Télécommunications TIGO 15, Route de Ngor, BP 146 Dakar Tel: (+221) 33 869 7420 Fax: (+221) 33 820 6788 www.tigo.sn Pape Abdoul BA : Chairman of Board Diego CAMBEROS: General Manager Reseach & Development Recherche et Etudes WEST AFRICAN RESEARCH CENTER (WARC) Rue E x Leon Gontran Damas, Fann Résidence, BP5456 Dakar Fann Tel : (+221) 33 865 2227 Fax: (+221) 33 824 2058 www.warccroa.org Ousmane SENE : Director Tourism , Tours operator Tourisme, Tours operators HERTZ SENEGAL Rue Joseph Gomis x A. Assane Ndoye BP 2302 Dakar Tel : (+221) 33 889 8181 Fax : (+221) 33 821 1721 www.hertz.sn Aime SENE : General Manager AFRICA CONNECTION TOURS 3, rue Mass Diokhané, BP 11446 - Dakar Tel : (+221) 33 849 5200 Fax : (+221) 33 821 8326 www.actours-senegal.com Salif BADIANE : General Manager BCD TRAVEL 45, Avenue Georges Pompidou BP 23110 - Dakar Tel: (+ 221) 33 823 7577 Fax: (+ 221) 33 842 9979 www.worldv.net www.bcdtravel.sn Racine BA, Deputy Manager Director Tobacco Manufacturing Manufacture de Tabac Philip Morris Manufacturing Senegal (PMMSN) Bureau Regional: Route de l'aéroport x Rue Ng 96 Zone 16 - Ngor-Almadies Tel: (+221) 33 859 7878 Tel: (+221) 33 859 8281 www.pmi.com Guillaume SENNEQIER Companies members Individuals members Membres individuels MAMADOU MANSOUR SECK Ancien ambassadeur du Sénégal à Washington Consultant en diplomatie BP 25 501 - Dakar - Fann Email : [email protected] ABDOULAYE AGNE Consultant Expert Maritime [email protected] AMADOU THIAM Administrator INTERACT, SARL 1, Place de l’Indépendance Dakar Senegal Tel. (+221) 33 823-6677 Cell: (+221) 77 501-8000 Email:[email protected] www.discoversenegal.com MAMADOU SAKHO Directeur Général (AGRISOUF) 3079 Av. Bourguiba Sicap Amitié 1, Dakar - Sénégal BRAHIMA NOUR EDDINE DIAGNE General Manager GAINDE 2000 3, Bd Djily Mbaye, Immeuble FADH BP: 6859 - Dakar étoile Tel: (+221) 33 889 3030 Fax: (+221) 33 842 4338 www.gainde2000.sn SAMIR JARMACHE Administrator GLOBAL MARKETING ALLIANCE 79, Rue Galandou Diouf BP 469 - Dakar Tel: (+221) 33 842 8372 Fax: 33 823 65 50 Email: [email protected] OUMAR NDIAYE President PROPELLER CLUB OF THE UNITED STATES Email: [email protected] MAITRE FALL ABOUBACAR Conseiller Juridique /Consultant BP 17295 Dakar Liberte Email : [email protected] GIE SENMOBILE VILLA 42 BP 1447 SUD LAT DIOR- Thiès – Sénégal Tel : (+221) 33 954 1078 77 200 77 54 Christelle SCHARFF - Gérante AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org EXPOSITIONS - CONFERENCES - DINER DE GALA SAVE THE DATE NOVEMBRE 2014 ( ils ont participé à l’édition de 2012) ORGANISATEURS AMCHAM SENEGAL - US. COMMERCIAL & ECONOMIQUE SERVICE CONTACT : (+221) 77 656 5948 / 77 658 1533 - [email protected]
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