Amcham News | N° 18 - The American Chamber Of Commerce in

FATCA : une loi américaine
pour renforcer la lutte
contre l’évasion fiscale des
contribuables US.
OPIC : un portefeuille de
près de quatre milliards de
Dollars de financement pour
l’Afrique.
SOMMET AMCHAM
AFRIQUE : 4ème rencontre
annuelle, Accra, Ghana.
SAVE THE DATE
USA WEEK DAKAR NOV. 2014 :
thème central dédié à l’énergie et le
développement durable.
Les Mécanismes de
Fonctionnement du Marché
Financier Régional de
L’UEMOA
Les Avantages d’une
Introduction en Bourse
La Bourse, une Alternative
au Financement des
Entreprises
Rôles des Sociétés
de Gestion et d’Intermédiation
Performances 2013
et Opportunités de
Placements en Bourse
La Notation Financière
comme Catalyseur du
Dynamisme du Marché
Financier
Comment “JOUER”
et Gagner en Bourse?
Le marché financier
et la Bourse
Que peut gagner une entreprise à se faire
coter en bourse ou emprunter via le marché?
S
6 LES ENTREPRISES DE LA REGION
ONT COMPRIS LES AVANTAGES
QU’ELLES POUVAIENT TIRER D’UNE
INTRODUCTION EN BOURSE
Gabriel FAL
Président Directeur Général
BRVM
O
M
M
10 LES MECANISMES DE
FONCTIONNEMENT DU MARCHE
FINANCIER REGIONAL DE L’UEMOA
EDOH KOSSI AMENOUNVE
Directeur Général
BRVM
A
4
I
R
E
EDITORIAL
30 NOUVELLES ET ACTIVITES DES MEMBRES
PUBLIREPORTAGE :
LANCEMENT DU NOUVEAU JOYAU DE L’AFRICAINE DE
L’AUTOMOBILE
40 ACTUALITES
FATCA (FOREIGN ACCOUNT TAX COMPLIANCE ACT)
LA RÈGLEMENTATION QUI CHANGE LA DONNE POUR LES
INSTITUTIONS FINANCIÈRES, LEURS CLIENTS ET LEURS
CONTREPARTIES
43 NOUVELLES ET ACTIVITES DE LA CHAMBRE
BACK TO BUSINESS COCKTAIL REPORT
MONTHLY BREAKFAST MEETING REPORT
AFRICA AMCHAM SUMMIT REPORT
SERVICES PRIVILEGES ENTRE MEMBRES
BIENVENUE AUX NOUVEAUX MEMBRES
COMMENT ADHERER A L’AMCHAM SENEGAL?
REPERTOIRE DES MEMBRES DE L’AMCHAM SENEGAL
14 LA BOURSE, UNE ALTERNATIVE
AU FINANCEMENT DES
ENTREPRISES
Yves GUAM-DESSOU COFFI
Directeur Général
ECOBANK SENEGAL
16 ROLES DES SOCIETES DE
GESTION ET D’INTERMEDIATION
DANS LE FINANCEMENT DES
ENTREPRISES ET DES ETATS
Marie Odile SENE KANTOUSSAN
Directeur Général
CGF BOURSE
18 INVESTIR SON ARGENT DANS
UN FONDS COMMUN DE
PLACEMENT DOIT ETRE UNE
DEMARCHE D’EPARGNE A
INTEGRER DANS NOS HABITUDES
Astou Diop
Directeur Général
CGF -GESTION
20 L’AFRIQUE PEUT ELLE-MEME
CONTRIBUER POUR 70% AU
FINANCEMENT DE SON
DECOLLAGE ECONOMIQUE
Fabien PAQUET
Senior Director Corporates
WEST AFRICAN RATING AGENCY
24 LA NOTATION FINANCIERE
COMME CATALYSEUR DU
DYNAMISME DU MARCHE
FINANCIER
Zézé STANISLAS
Président Directeur Général
BLOOMFIELD INVESTMENT
26 PERFORMANCES DU MARCHE
DE LA BRVM EN 2013
Alioune SAO
Trader
IMPAXIS SECURITIES
32 LES OPPORTUNITES DE
PLACEMENTS EN BOURSE
Ousmane DIAKHATE
APPORTEUR D’AFFAIRES EN BOURSE
34 COMMENT “JOUER” ET GAGNER
EN BOURSE
Ousmane BIRAM SANE
Ancien Directeur
ANTENNE NATIONALE DE BOURSE
DU SENEGAL
36 LA GESTION DE NOS
ENTREPRISES EST AU COEUR DE
LA CRAINTE DES INVESTISSEURS
PRIVES
Francis TOKO
Responsable Informatique
WÄRTSILÄ
WEST & CENTRAL AFRICA
38 LA LIBERTE DES DETENTEURS
DE CAPITAUX DE JUGER DE LA
VALEUR DE L’ENTREPRISE
Aziz DIEYE
Directeur Général
CABINET AZIZ DIEYE
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EDITO
AMCHAM NEWS
est un magazine de la Chambre de Commerce Américaine au Sénégal (AmCham) publié à
l’intention de ses membres et de la communauté des affaires.
RÉALISATION, CONCEPTION, INFOGRAPHIE
Marème Khady KANTE, Coordinatrice et Chargée de Communication de l’AmCham Sénégal.
Tel: (+221) 77 656 5948 - Email : [email protected]
CONTACTS
Adresse : Sotrac Mermoz (ancienne piste d’aviation), Lot 130, N°4, Dakar - SENEGAL.
Tél : (+221) 77 656 5948
Fax : (+221) 33 823 8032
Email : [email protected]
Site Web : www..amchamsen.org
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’AMCHAM SENEGAL
LE CONSEIL EXÉCUTIF :
Président : Makha Racine SY : (Directeur Associé : Ernst & Young Sénégal )
1er Vice-Président : Mamadou NDIAYE : (Directeur Général : IBM Sénégal )
2eme Vice-Président : Joseph AZAR : (Directeur Général - L’Africaine de l’Automobile - Ford)
Secrétaire Général : Ndiaga SARR : (Directeur Associé - Kpmg Sénégal )
Secrétaire Gén. Adjoint: Alexander GROUET : (Business Dev. Manager Google Sénégal)
Responsable des Admissions : Simplice NICOUÉ: (Directeur Général - UPS Sénégal)
Trésorière : Coura FALL : (ancien Directeur Général - Computer Frontiers Sénégal)
Trésorier Adjoint : Alioune BA: (Directeur financier - Microsoft West & Central Africa)
AUTRES MEMBRES DU CONSEIL D’’ADMINISTRATION :
Général Mansour SECK : (ancien Ambassadeur du Sénégal à Washington)
Claude SEBRE : (Directeur Général - South African Airways)
Oumou NIANG TOURE : (Directeur Général - Askia Assurances)
Papa Ware GUEYE : (Directeur Régional Commercial - Catalyst Business Solutions)
MEMBRES D’HONNEUR DE L’AMBASSADE DES ETATS-UNIS:
Alexander C GAZIS : (Conseiller Economique & Commercial )
Elisabeth EL KHODARY : (Conseiller Economique & Commercial )
Youhanidou WANE BA : (Spécialiste Commerciale )
Medina SY : (Self-Help & DHRF Coordinator)
COMMISSAIRES AUX COMPTES
Djibril DIAW : (Responsable Audit - Consortium d’Entreprises - CDE)
Taboule SYLLA : (Directeur Général - Holding Nabi SA.
*********
UN GRAND MERCI
A tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce dossier spécial
sur la bourse et le marché financier, notamment les structures suivantes :
Marème Khady KANTÉ
Coordinatrice et Chargée de Communication
AMCHAM SÉNÉGAL
De Wall Street à Paris, en passant par Tokyo ou Londres, la bourse et le
marché financier constituent les symboles du monde des affaires. C'est là
où transitent en grande partie les capitaux qui font bouger l’économie de la
planète. Un espace qui réunit des actionnaires, à savoir : des investisseurs
(qui peuvent être des épargnants individuels, des banques et des sociétés
d'investissement), des entreprises, des Etats et Collectivités locales à la
recherche de financements.
Quand le marché financier va tout va. Car sa fonction première est le
développement de l'économie.
A l’heure des débats sur l’émergence du Sénégal, la question du financement
des entreprises se pose avec plus d’acuité que jamais. L’émergence
économique d’un pays repose en grande partie sur ses entreprises qui
contribuent à l’amélioration de sa croissance en créant constamment de
nouveaux emplois et en augmentant la production de biens et services. Pour
accroître ces différentes activités et les développer, nos entreprises ont
besoin de financement.
Aussi, il est généralement observé que la satisfaction de 33% du besoin en
financement des économies émergentes se fait par le marché des capitaux.
Une entreprise qui s’autofinance pour développer ses activités pourrait être
confrontée à une croissance à dos d’âne. C’est pourquoi quand une
entreprise veut connaître un véritable essor, elle est encouragée à recourir
au marché financier qui lui offre deux possibilités. La première, elle emprunte
de l'argent auprès des investisseurs (épargnants, institutions financières et
autres investisseurs institutionnels) moyennant un taux d'intérêt à verser
périodiquement sur la durée de l’emprunt et le remboursement du capital à
la fin. La deuxième solution qui est un mécanisme alternatif au crédit, consiste
à ouvrir son capital à de nouveaux actionnaires pour ainsi mobiliser de
l’argent frais, puis se faire coter en bourse pour offrir la possibilité de suivre
l’évolution du titre et permettre les échanges sur un marché secondaire.
Mais que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter
via le marché? Quelles sont les opportunités? Quelles sont les entreprises
éligibles? Et quelles sont les attentes des investisseurs? L’objet de ce présent
numéro d’AmCham news Magazine est de recueillir les contributions des
acteurs de la bourse afin de mieux connaître son organisation et son mode
de fonctionnement : s’imprégner des conditions de sécurité et de rentabilité
exigées par les investisseurs pour placer leur argent dans une entreprise
émettrice d’actions ou d’obligations. Comment fonctionnent les marchés
financiers? Quelles sont les révolutions dans la levée de fonds sur le marché
financier régional, les performances, les opportunités de placements offertes
aux entreprises? Que pouvons-nous apprendre de la Bourse Régionale des
Valeurs Mobilières (BRVM)? Et qui sont les intervenants ? Qu’en est-il de la
notation des émetteurs qui est aussi une autre forme de perception des risques
que la BRVM offre aux investisseurs ? En résumè, que pouvons nous attendre
d’un tel instrument financier dans nos pays qui aspirent à l’émergence ?
Comment adhérer à la Chambre de Commerce Américaine au Sénégal ? Trouvez le formulaire de demande d’adhésion en fin de pages.
AmCham News 6
Mai/Juillet. 2014
LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE
Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
nstallée à Abidjan, la Bourse régionale des valeurs mobilières
(BRVM) rassemble huit pays (Bénin, Burkina, Guinée-Bissau,
Côte d'Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo). Depuis la fin de la
longue crise ivoirienne, elle a doublé sa capitalisation et
connaît un regain intérêt. Président de son Conseil
d’Administration depuis janvier 2013, le Sénégalais Gabriel FAL
évoque les nouvelles introductions de sociétés, le rapprochement
avec les autres bourses africaines et le financement des
infrastructures.
I
La Côte d’Ivoire représente 40% du PIB de l’UEMOA, le
Sénégal 18%. La BRVM n'a jamais réellement pu prendre son
envol durant la longue crise ivoirienne. Comment se porte telle trois ans après la fin des hostilités ?
Elle se porte bien. Le marché des actions est passé de 3600
milliards de FCFA au début de l'année 2012 à 6 024 milliards de
FCFA au 29 janvier dernier. Et à cela, s’ajoutent les produits de
taux qui dépassent les 1 000 milliards de F CFA. En tout, la
capitalisation a connu une progression record de 37,9 % en 2013.
En termes de liquidité, Le temps moyen de liquidation des positions
a été considérablement réduit. Cela pouvait prendre un mois pour
les gros volumes financiers, il ne faut plus qu'une à deux semaines
à présent. Et même si le volume des transactions reste encore
limité, il a progressé de 60,5 % en 2013.
A la BRVM, Les investisseurs cherchent surtout le rendement sur
la durée. Donc, les titres circulent moins que dans les places
occidentales.
(...) Le marché des actions est passé de 3600
milliards de FCFA au début de l'année 2012 à 6
024 milliards de FCFA au 29 janvier dernier. Et à
cela, s’ajoutent les produits de taux qui
dépassent les 1000 milliards de F CFA.
Quelles sont les valeurs phares ?
Les entreprises de la région
ont compris les avantages
qu’elles pouvaient tirer d’une
introduction en bourse
Monsieur GABRIEL FALL
Président Directeur Général
BRVM
(BOURSE RÉGIONALE
DES VALEURS MOBILÈRES)
Elles font partie de l'indice BRVM 10, rassemblant les dix sociétés
les plus actives sur le marché (+33,8 % en 2013). La plus forte
capitalisation est la Sonatel (télécoms, 40 % de la capitalisation). Il
y a ensuite les établissements financiers comme Ecobank, Bank
of Africa, des groupes agroalimentaires comme Unilever et Palmci
et des titres qui restaient sous valorisés comme Uniwax. L’action
de cette société textile a progressé de 550 % en 2013. L'usine avait
du fermer durant la guerre post électorale ivoirienne. Ses carnets
de commande sont aujourd'hui pleins.
De nouvelles introductions sont-elles prévues en 2014 ?
Trente sept sociétés sont aujourd'hui cotées à Abidjan. Mais cela
va évoluer rapidement. Le gouvernement ivoirien a prévu de
privatiser 15 sociétés et a opté pour le marché boursier. Ainsi, on
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LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE
AmCham News 7
Mai/Juillet. 2014
Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
devrait accueillir prochainement deux grandes banques, la BIAO
et la SIB. Une autre banque, sénégalaise, et une société
d'assurance ont aussi fait une demande d’introduction en bourse.
Nous sommes également sollicité par d’importantes PME
ivoiriennes, maliennes, sénégalaises, burkinabés… Il y a
notamment un groupe hôtelier régional présent dans les pays
d'Afrique de l'ouest. Nous sommes également en discussion avec
la filiale de Total au Sénégal
(...) La BRVM est aussi un régulateur. Les
entreprises cotées en bourse doivent
recourir à la notation, communiquer leurs
informations financières et se montrer très
transparente. On ne peut prendre le risque
de flouer un épargnant avec une société
qui ferait faillite juste après son
introduction. Ces nouveaux critères
permettent de déceler rapidement la
qualité de l'entrepreneur, sa vision, son
système de gouvernance.
Cet intérêt soudain pour la BRVM est nouveau...
Les entreprises de la région ont compris les avantages qu’elles
pouvaient tirer d'une introduction en bourse. Avant, elles
cherchaient essentiellement à acquérir des ressources longues
auprès des banques mais ce n’est pas simple et les taux sont
élevés. Parallèlement, le processus de décision de la BRVM, qui
nécessite l'aval des autorités de tutelle sous-régionales, était un
peu long. Nous travaillons donc pour faciliter l’entrée en Bourse et
améliorer l'environnement en baissant les coûts introduction,
notamment pour les PME que nous conseillons. L’arrivée du private
equity constitue également un relais de croissance. Et puis, esprit
des entrepreneurs évolue.
Cela requiert de nouvelles exigences...
La BRVM est aussi un régulateur. Les entreprises cotées en bourse
doivent avoir recours à la notification, communiquer leurs
informations financières et se montrer très transparente. On ne peut
prendre le risque de flouer un épargnant avec une société qui ferait
faillite juste après son introduction. Ces nouveaux critères
permettent de déceler rapidement la qualité de l'entrepreneur, sa
vision, son système de gouvernance. Le recours aux marchés
boursiers va demander des efforts en matière de passation des
marchés. En retour, l'environnement des affaires s'améliore et cela
nous permettra de nous développer.
Proposez-vous des produits à risques avec un fort retour sur
investissement ?
Non. Ici, il n'y a pas de produits dérivés, de titrisation que personne
ne comprend ou de produits toxiques. On est conservateur en
termes de risque financier. Les bourses africaines sont des
instruments de financement de l'économie réelle, pas des places
spéculatives. La BRVM représente 10 % du PIB de la région. Aux
États-Unis, le volume des bourses est largement supérieur au PIB.
Quand les marchés dérapent, les conséquences sont tragiques
pour les activités. Pas chez nous.
On parle toutefois de produits spéculatifs comme les titres
agro-industriels ?
Il y a toujours des acteurs intéressés par la spéculation et des
aventuriers. Mais prenez le temps de regarder les indicateurs
macroéconomiques, la BRVM est une mer tranquille.
(...) On est conservateur en termes de risque
financier. Les bourses africaines sont des
instruments de financement de l'économie
réelle, pas des places spéculatives. La BRVM
représente 10 % du PIB de la région. Aux
États-Unis, le volume des bourses est
largement supérieur au PIB. Quand les
marchés dérapent, les conséquences sont
tragiques pour les activités. Pas chez nous.
Quel est le profil des investisseurs étrangers ?
Une vingtaine de fonds britanniques et américains ont investi à la
BRVM. Les Anglais sont à la recherche de titres sous valorisés.
Une sorte de pépite qui serait cachée aux confins du Continent.
L'Américain lui répartit internationalement ses risques entre les
différentes régions du monde. Il cherche en Afrique des brokers qui
puissent l’aider à trouver les meilleures actions africaines qu'il
introduira ensuite dans son panier. En revanche, un seul fonds
français, HMG est à Abidjan. Il n'investit que dans des filiales du
CAC. Voilà encore un paradoxe « françafricain » compte tenu des
liens qui nous unissent avec l'ancienne puissance coloniale ! Il y
un frein culturel, peut-être la longue tradition du Livret A sécurisé.
Les Français font aussi l’amalgame avec l'insécurité politique
résultant des crises politiques. On essaye de les convaincre que
l'environnement en zone franc est stable. On a une monnaie
commune, une inflation annuelle tournant autour de 2 %, une parité
fixe euro/FCFA. Nos produits sont rentables. Nos obligations
rapportent de 6 à 7 % l'an, les fonds de placements peuvent
atteindre 20 %. Cela devrait les inciter à venir.
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AmCham News 8
Mai/Juillet. 2014
LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE
Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
L'Afrique de l’ouest est potentiellement la 20e puissance
économique mondiale. L’intégration régionale est en marche
autour du poids lourd nigérian. Où en est le projet de
rapprochement des bourses de Lagos, Accra et Abidjan ?
La dynamique est en marche. On se retrouve une fois par an pour
discuter des questions institutionnelles. Nos équipes font le point
tous les mois sur le plan technique. L'idée est de faire converger
nos législations boursières et financières alors que nous n'avons
pas les mêmes monnaies ni les mêmes systèmes juridiques. On
travaille déjà à la réciprocité des visas des régulateurs et on cherche
à donner un passeport commun aux brokers, ce qui leur permettrait
à faire du trading sur les trois bourses. Ecobank est côté à Abidjan,
Lagos et Accra. On espère que nos dirigeants politiques vont aussi
accélérer le processus d'intégration avec l'adoption d'une monnaie
commune en 2020. On essaye enfin de promouvoir un
rapprochement avec les places de Libreville et de Douala, dans
l'espace du Franc CFA.
L'Afrique de l'ouest exporte de nombreux produits agricoles
(cacao, café, coton, caoutchouc...). On parle aussi d'un projet
de bourses de matières premières ?
Cela n'est pas simple à réaliser. Ces produits d’exportation ne sont
pas échangés dans la région mais vendus en Europe, en Asie ou
en Amérique. Ils se vendent souvent en direct et ne font pas l'objet
de contrat à terme. Par contre, il existe une réelle opportunité sur
les permis miniers. Dans toute l’Afrique, 145 permis sont en
exploration contre 650 au Canada. Avant, ces mis en valeur par
des sociétés publiques. Elles n'en ont plus les moyens. Les permis
sont donc attribués à des sociétés locales ou des groupes
étrangers, mais le processus manque de transparence. In fine, ces
permis sont sous valorisés. D'où l'intérêt de les regrouper dans une
bourse minière continentale pour informer les investisseurs. Cela
permettra de sécuriser les transactions, de lever des fonds
localement et d’accélérer le processus entre l’exploration, la
valorisation du site et l’exploitation finale. L'idée fait son chemin. On
devrait prochainement lancer une étude de faisabilité de ce projet.
(...) Une vingtaine de fonds britanniques et
américains ont investi à la BRVM. Les Anglais
sont à la recherche de titres sous valorisés.
Une sorte de pépite qui serait cachée aux
confins du Continent. L'Américain lui répartit
internationalement ses risques entre les
différentes régions du monde. Il cherche en
Afrique des brokers qui puissent l’aider à
trouver les meilleures actions africaines qu'il
introduira ensuite dans son panier.
Les bourses africaines sont aussi de plus en plus sollicitées
pour accompagner les projets d’infrastructure ?
Les États empruntent pour leurs besoins fonctionnels et le
financement des infrastructures. Ils se regroupent aussi autour de
projets régionaux comme le chemin de fer, les routes ou les
barrages… Avec le développement des partenariats public-privé
(PPP), les marchés sont de plus en plus sollicités et les opérateurs
privés peuvent intervenir dans le tour de table. Nous avons un
exemple au Sénégal avec une autoroute à péage mise sous
concession. En Afrique, les besoins annuels pour le financement
des infrastructures sont évalués à 70 milliards de dollars. La
capitalisation boursière sur le continent dépasse les 1 300 milliards.
Il suffit de dévier une partie de ces fonds. Le schéma des bailleurs
traditionnels avec l’aide publique au développement, ses
conditionnalités, ses suspensions… a vécu. L'avenir, ce sont les
financements public-privé.
(...) Avec le développement des partenariats
public-privé (PPP), les marchés sont de plus
en plus sollicités et les opérateurs privés
peuvent intervenir dans le tour de table...(...)
La capitalisation boursière sur le continent
dépasse les 1 300 milliards. Il suffit de dévier
une partie de ces fonds. Le schéma des
bailleurs traditionnels avec l’aide publique au
développement, ses conditionnalités, ses
suspensions… a vécu. L'avenir, ce sont les
financements public-privé.
Vous avez réalisé toute votre carrière dans la Finance de marché
(Chase Manhattan Bank, Citibank, BRVM). Aviez-vous un plan
prédéfini ou avez-vous su saisir les opportunités qui se présentaient
à vous ? Quel regard portez-vous sur votre parcours d’excellence et
le fait d’être devenu l’une des personnages clé du marché financier
régional ouest-africain ?
Je n’ai rien pré-défini. C’est une carrière totalement opportuniste.
Je dirais que le lien entre les différentes positions de ma carrière
est la curiosité qui me poussait à tenter de nouvelles aventures
dans des métiers connexes. A la Chase, je faisais surtout du «
correspondant banking » j’y suis resté 2 années. J’ai ensuite passé
13 ans à la Citibank en « corporate banking » puis dans les
financements structurés et la syndication bancaire. Ensuite, j’ai été
invité par la Banque Centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest à
piloter, en tant que membre du Comité Technique, le démarrage
de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM). J’ai été
un moment tenté d’en prendre la Direction mais j’ai préféré
assouvir mon désir d’indépendance et d’entreprenariat en créant
CGF Bourse, une des 22 Sociétés de Gestion et d’Intermédiation
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LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE
AmCham News 9
Mai/Juillet. 2014
Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
(SGI) de l’Afrique de l’Ouest, dont la plupart sont des filiales de
banques comme Société Générale, Ecobank ou BNP Paribas.
En tant que nouveau PCA de la BRVM, quelles sont vos
missions et vos responsabilités ? Quelles sont les qualités
inhérentes d’un PCA ?
A la BRVM, en étroite collaboration avec le Directeur Général, je
fais du développement pour l’ensemble de la profession en me
basant simplement sur ce qui se fait dans les pays plus développés
que nous et sur notre estimation du taux d’absorption à l’innovation
du marché régional ouest africain.
(...) avant de devenir « patron » les jeunes
cadres auront à maitriser des taches, un
métier, une carrière. A partir de là,
J’encourage tous les jeunes diplômés à
choisir une « voie », à l’apprendre, avec toute
la patience et la persévérance qu’il faut, et à
exceller dans un métier. Que la jeune
personne aie fait ou non des études
poussées, ce n’est pas le plus important. Ce
qui compte, c’est de maitriser un savoir ou
une technique et essayer d’en devenir le
meilleur pratiquant.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes pour leur permettre
de devenir les dirigeants de demain ? La maîtrise d’un savoir
et « l’approche métier » sont-ils la clé d’une brillante réussite ?
Vous avez réalisé toute votre
carrière dans la Finance de
marché (Chase Manhattan
Bank, Citibank, BRVM).
Aviez-vous un plan prédéfini
ou avez-vous su saisir les
opportunités qui se
présentaient à vous ?
Force est de constater que l’on devient très rarement chef
d’entreprise au sortir de l’école. Il se trouve que l’enseignement du
Management est assez généraliste puisqu’il vous met en position
de prendre des décisions de direction générale au sein de
l’entreprise. Or, avant de devenir « patron » les jeunes cadres
auront à maitriser des taches, un métier, une carrière. A partir de
là, J’encourage tous les jeunes diplômés à choisir une « voie », à
l’apprendre, avec toute la patience et la persévérance qu’il faut, et
à exceller dans un métier. Que la jeune personne aie fait ou non
des études poussées, ce n’est pas le plus important. Ce qui
compte, c’est de maitriser un savoir ou une technique et essayer
d’en devenir le meilleur pratiquant.
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10 AmCham News
Mai/Juillet. 2014
LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE
Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
es avantages liés à un tel choix sont nombreux. On
pourrait retenir entre autres : - Le renforcement de la
structure financière de l’entreprise : L’opération
d’introduction en bourse permet à l’entreprise de capter
des ressources longues à travers l’ouverture de son
capital au public et de renforcer ses fonds propres. Cette
sollicitation de l’épargne publique permet à la société d’assurer
une diversification de ses sources de financement.
L
- L’amélioration et le renforcement de la gouvernance de
l’entreprise : L’obligation de diffusion d’informations financières
fiables et de qualité contribue à l’amélioration et au renforcement
de la gouvernance de l’entreprise.
- La valorisation permanente de l’entreprise : La cotation détermine
en permanence la valeur marchande de l’entreprise. La valeur
marchande intéresse en premier lieu, les actionnaires initiaux qui
chercheraient à se désengager en faveur d’un ou plusieurs
nouveaux actionnaires. Elle est également utile lors des
augmentations/réductions de capital.
- Une Meilleure visibilité de l’entreprise : La visibilité qu’offre la
bourse aux sociétés cotées accroit l’intérêt des investisseurs pour
des financements directs.
(...) les avantages liés à un tel choix sont
nombreux...Les bourses ont un effet catalyseur
pour les Fonds d’investissement qui privilégient
leur sortie par une offre au marché. Cet attrait
des Fonds de Private Equity pour les marchés
constitue un atout majeur pour le financement
des entreprises dans une économie. La levée
des fonds sur le marché revient beaucoup moins
chère qu’un emprunt à la banque.
Les mécanismes de
fonctionnement du Marché
Financier Régional (MRF) de
l’UEMOA.
Monsieur EDOH KOSSI AMENOUNVE
Directeur Général
BRVM
(BOURSE RÉGIONALE
DES VALEURS MOBILÈRES)
Les bourses ont un effet catalyseur pour les Fonds
d’investissement qui privilégient leur sortie par une offre au marché.
Cet attrait des Fonds de Private Equity pour les marchés constitue
un atout majeur pour le financement des entreprises dans une
économie. La levée des fonds sur le marché revient beaucoup
moins chère qu’un emprunt à la banque.
Les entreprises éligibles sur le marché financier
Les critères d’admission dans les deux compartiments actuels du
marché des actions de la BRVM varient selon qu’elles
appartiennent au 1er ou au 2nd compartiment, en dehors de
quelques points relatifs au profil de l’entreprise (Société Anonyme),
à l’opération d’introduction (Appel Public à l’Epargne) et à
l’obligation de l’animation du marché qui sont communs aux deux
compartiments. Pour être éligible au 1er compartiment, toute
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LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE
AmCham News 11
Mai/Juillet. 2014
Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
entreprise doit présenter une capitalisation boursière minimale de
500 millions de FCFA, avoir une marge net sur chiffre d’affaires de
3% sur chacune des trois dernières années, diffuser au moins 20%
de son capital dans le public et présenter 5 années de comptes
certifiés.
Ces conditions diffèrent sensiblement du 2nd compartiment. En effet,
pour être éligible sur ce 2ème compartiment, l’entreprise doit
présenter une capitalisation d’au moins 200 millions de FCFA,
diffuser 20% de son capital dans le public dans un délai de deux
ans ou 15% en cas d’augmentation du capital et présenter 2
années de comptes certifiés. Il n’y a aucune limite pour la marge
nette sur chiffre d’affaires.
La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières travaille actuellement
à l’ouverture d’un troisième compartiment dédié aux Petites et
Moyennes Entreprises (PME) et aux entreprises à fort potentiel de
croissance. Notre zone économique est fortement dominée par la
présence de PME qui ont besoin d’être accompagnées dans leur
expansion. Ce nouveau compartiment leur permettra d’accéder au
financement par le marché à des conditions beaucoup plus souples
que sur les deux compartiments actuels de la BRVM.
Conditions exigées par les investisseurs
Ce qui attire les investisseurs sur un marché, ce sont
essentiellement son attractivité et sa liquidité.
Fonctionnement le Marché Financier Régional (MFR) de
l’UEMOA
Les missions statutaires en rapport avec le MFR sont de
contribution à la mobilisation de l’épargne intérieure et à l’animation
du marché financier régional. L’organisation institutionnelle du MFR
permet de distinguer les structures centrales, les intervenants
commerciaux et divers autres
Acteurs du Marché: Les structures centrales (CREPMF, BRVM,
DC BR)
Le Conseil Régional de l'Epargne Publique et des Marchés
Financiers (CREPMF) est le régulateur du MFR. Il est investi d’une
mission générale de protection de l’épargne investie en valeurs
mobilières, produits financiers négociables en bourse et en tout
autre placement donnant lieu à une sollicitation de l’épargne de
l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
A ce titre, il est seul habilité à :
- réglementer et à autoriser les opérations du marché ;
- formuler le cas échéant, un veto sur l’introduction des sociétés à
la cote de la Bourse Régional des Valeurs Mobilières (BRVM) ;
- habiliter et contrôler l’ensemble des structures privées du marché,
notamment la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM),
le Dépositaire Central / Banque Centrale (DC/BR), les intervenants
commerciaux (SGI, les SGP, les Conseils en Valeurs Mobilières,
les Apporteurs d’Affaires, les Démarcheurs) et les Organismes de
Placement Collectif en Valeurs Mobilières.
(...) Les critères d’admission dans les deux
compartiments actuels du marché des actions
de la BRVM varient selon qu’elles appartiennent
au 1er ou au 2nd compartiment, en dehors de
quelques points relatifs au profil de l’entreprise
(Société Anonyme), à l’opération d’introduction
(Appel Public à l’Epargne) et à l’obligation de
l’animation du marché qui sont communs aux
deux compartiments.
Pour la réalisation des objectifs liés à sa mission, le Conseil
Régional dispose des pouvoirs réglementaires, décisionnels, de
contrôle, d’enquête et de sanctions.
La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) est une
Institution Financière Spécialisée constituée sous forme de Société
Anonyme dotée d’une mission de service public communautaire
avec une représentation dans chaque pays de l’Union Economique
et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
Elle est chargée d’organiser et d’assurer la bonne fin des
transactions sur les valeurs mobilières et d’en informer le public.
Pour ce faire, elle accomplit les missions suivantes :
- L’organisation du marché ;
- La cotation et la négociation des valeurs mobilières ;
- La publication des cours et des informations boursières ;
- La promotion et le développement du marché des valeurs
mobilières.
Le Dépositaire Central/Banque de Règlement est chargé de la
conservation et de la circulation des valeurs mobilières aussi bien
pour le compte des émetteurs que des intermédiaires financiers
agréés par le CREPMF. Il fait office de banque de règlement et peut
détenir des encaisses des négociateurs.
Il assure, entre autres, les missions suivantes :
- La centralisation de la conservation des comptes courants des
valeurs mobilières pour ses adhérents ;
- Le règlement et la livraison des opérations de bourse ;
- La mise en action du Fonds de Garantie en cas de défaillance
d’un opérateur.
Les intervenants commerciaux
Les Sociétés de Gestion et d'Intermédiation (SGI) sont les principaux
animateurs du marché, elles bénéficient de l’exclusivité de la négociation
des valeurs mobilières cotées à la BRVM et assurent en grande partie la
conservation des titres, pour le compte de leurs clients. Elles sont
constituées en sociétés anonymes ayant le statut d’établissement financier.
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Mai/Juillet. 2014
LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE
Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
Les Sociétés de Gestion de Patrimoine (SGP) sont des personnes
morales qui, par le biais de placements et négociations en bourse
effectués par les Sociétés de Gestion et d'Intermédiation (SGI),
interviennent de manière discrétionnaire dans la gestion des titres
qui leur sont confiés sur la base d’un mandat de gestion établi avec
leurs clients.
Ces sociétés ne doivent pas détenir les titres et/ou les fonds de
leurs clients. La gestion collective des valeurs mobilières s’effectue
au niveau des Organismes de Placement Collectif en Valeurs
Mobilières (OPCVM), regroupés en Sociétés d’Investissement à
Capital Variable (SICAV), en Fonds Communs de Placement (FCP)
ou toute autre forme d’organisme de placement collectif en valeurs
mobilières agréé par le Conseil Régional.
Un OPCVM est un organisme financier qui collecte l'épargne des
agents économiques en émettant des actions ou des parts.
L'épargne ainsi collectée est utilisée pour constituer un portefeuille
de valeurs mobilières. L'Organisme de Placement Collectif en
Valeurs Mobilières (OPCVM) canalise ainsi cette épargne vers le
financement des entreprises, participant par ce biais au
développement des économies nationales.
Les banques de l’Union sont habilitées à exercer les activités de
teneurs de compte et de compensateurs pour le compte des clients.
Elles sont soumises, dans le cadre de ces activités au contrôle du
Conseil Régional.
(...) La Bourse Régionale des Valeurs
Mobilières travaille actuellement à l’ouverture
d’un troisième compartiment dédié aux
Petites et Moyennes Entreprises (PME) et
aux entreprises à fort potentiel de croissance.
Notre zone économique est fortement
dominée par la présence de PME qui ont
besoin d’être accompagnées dans leur
expansion. Ce nouveau compartiment leur
permettra d’accéder au financement par le
marché à des conditions beaucoup plus
souples que sur les deux compartiments
actuels de la BRVM.
Autres Acteurs du Marché
Parmi les autres Acteurs du marché, nous avons :
• Les Apporteurs d’Affaires
• Les démarcheurs
• Les Conseils en Investissements Boursiers;
Les Apporteurs d’Affaires sont des personnes physiques ou
morales qui transmettent les ordres de leurs clients aux Sociétés
de Gestion et d'Intermédiation (SGI) et/ou qui mettent en relation
leurs clients avec les SGI ou les Sociétés de Gestion de Patrimoine
(SGP), pour l’ouverture d’un compte de titres et pour les conseils
en placements ou la gestion sous mandat. Ils sont habilités par le
Conseil Régional.
Les démarcheurs ont pour métier de faire des offres de service ou
de donner des conseils, de façon habituelle, en vue de susciter la
souscription, l’achat, l’échange, la vente de valeurs mobilières ou,
la participation à des opérations sur ces valeurs. Ils sont habilités
par le Conseil Régional.
Les Conseils en Investissements Boursiers sont des personnes
physiques ou morales, ils ont pour rôle d’orienter le choix de leurs
clients sans se substituer à eux quant à leurs décisions finales. Ils
sont habilités par le Conseil Régional.
Révolution dans la levée de fonds sur le marché de la BRVM?
La compétitivité du MFR s’est renforcée avec l’instauration de la
notation au détriment de la garantie à première demande qui
devient une exception, la baisse des coûts de tous les acteurs et
le passage à la cotation en continu.
Les performances et les opportunités de placements offertes
Performances:
- Évolution des indices de la BRVM
De 2009 au 31 décembre 2013, les indices de la BRVM ont connu
une évolution remarquable. Ainsi, l’indice BRVM 10 est passé de
143,6 à 246,34 et l’indice BRVM Composite de 132,05 à 232,02.
- Evolution de la Capitalisation
De 2009 au 31 décembre 2013, la Capitalisation boursière du
marché des actions est passée de 2808 milliards de FCFA à 5633
milliards. Cette capitalisation a passé le cap des 6000 milliards le
29 janvier 2014.
Sur la même période, la capitalisation boursière du marché des
obligations est passée de 515 milliards FCFA à 1073 milliards ; soit
le double.
- La valeur des transactions
Après une baisse en 2011, en raison de la crise politico-militaire
en Côte d’Ivoire, la valeur des transactions sur le marché a connu
une forte croissance, atteignant 193,49 milliards FCFA au 31
décembre 2013.
Opportunités de placements
En 2013: - 20 Entreprises cotées ont eu plus de 100 milliards de
capitalisation boursière ;
- 9 entreprises ont un PER (Price Earning Ratio) inférieur à 12, ce
qui est signe d’un potentiel de croissance élevé.
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coté émetteur avec
une page de tombstones
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LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE
Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
a bourse à travers ses deux compartiments : marché des
obligations et marché des actions permet aux entreprises et
collectivités publiques de financer leurs projets de croissance.
En cela elle constitue une source de financement alternative
et complémentaire au financement bancaire. Une
introduction à la bourse améliore aussi la visibilité et la notoriété de
l’entreprise.
L
Le Conseil Régional de l’Épargne Publique et des Marchés Financiers
(CREPMF) joue le rôle du régulateur des marchés au niveau de l’Union
Économique et Monétaire Ouest Africaine, et a pour mission de protéger
et d’informer les investisseurs. Il veille à la transparence des marchés
et a un pouvoir de sanction en cas d’infraction (délit d’initié,
manipulations des cours etc.).
(...) Une contribution majeure du Groupe
Ecobank sur le marché régional, a été le
lancement en 2006 de la première et seule
cotation multiple d’actions. Il s’agit des actions
de Ecobank Transnational Incorporated (ETI)
introduites sur les trois places boursières de
l’Afrique de l’Ouest : le Ghana Stock
Exchange (GSE), le Nigeria Stock Exchange
(NSE) et la Bourse Régionale des valeurs
Mobilières (BRVM).
La BRVM, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières de la zone
UEMOA, instruit et prononce l’admission des sociétés en bourse. Elle
est le lieu de cotation des valeurs à travers un système central de
cotation, facilite les négociations et favorise la diffusion de l’information
(gage de transparence du marché).
Le Dépositaire Central /Banque de Règlement (DC/BR), assure les
services de règlement-livraison des titres, il fait office de banque de
règlement donc détient des encaisses des négociateurs et actionne le
fonds de garantie en cas de défaillance d’un adhérent.
La Bourse une alternative au
financement des Entreprises
Monsieur YVES COFFI QUAM-DESSOU,
Directeur Général
ECOBANK SENEGAL
Les intervenants commerciaux sont essentiellement constitués des
Sociétés de Gestion et d’Intermédiation, Société de Gestion de
Patrimoine, les Sociétés de Gestion d’OPCVM, les Apporteurs
d’Affaires, les Teneurs de compte et conservateurs etc.
Pour accompagner les investisseurs, les Etats, et les sociétés dans leurs
projets de financement le groupe Ecobank a créé deux structures :
- Ecobank Development Corporation à travers sa filiale EDC Investment
Corporation propose une grande variété de solutions de financemen
aux entreprises et aux gouvernements en les conseillant dans la
structuration des outils de financementnécessaires à leur croissance.
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LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE
AmCham News 15
Mai/Juillet. 2014
Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
- Ecobank Asset Management (EAM) est une société de gestion
de portefeuille pour les investisseurs et les institutions. EAM gère
aujourd’hui des fonds diversifiés avec plus de 70 millions de dollars
US de fonds sous gestion.
Une contribution majeure du Groupe Ecobank sur le marché
régional, a été le lancement en 2006 de la première et seule
cotation multiple d’actions. Il s’agit des actions de Ecobank
Transnational Incorporated (ETI) introduites sur les trois places
boursières de l’Afrique de l’Ouest : le Ghana Stock Exchange
(GSE), le Nigeria Stock Exchange (NSE) et la Bourse Régionale
des valeurs Mobilières (BRVM). La cotation multiple avait vocation
à générer la flexibilité financière nécessaire aux futurs besoins en
capitaux du Groupe. L’atteinte de cet objectif est parfaitement
illustrée par la levée de fonds par ETI sur ces trois places
boursières en 2008.
(...) Les actions d’Ecobank restent
aujourd’hui les titres les plus actifs en
termes de volume au niveau de la BRVM.
Avec un PER de 6 en 2013, les actions de
ETI sont en tête en termes de potentiel de
croissance des 20 premières sociétés par
PER et deuxièmes en capitalisation
boursière des Top 20 de la BRVM.
Les actions d’Ecobank restent aujourd’hui les titres les plus actifs
en termes de volume au niveau de la BRVM. Avec un PER de 6 en
2013, les actions de ETI sont en tête en termes de potentiel de
croissance des 20 premières sociétés par PER et deuxièmes en
capitalisation boursière des Top 20 de la BRVM.
Quant aux investisseurs, ils cherchent avant tout des placements
à rendement supérieur et à forte incitation fiscale par rapport aux
placements classiques sous forme de dépôt à terme auprès des
banques. Constitués essentiellement d’institutionnels, ces derniers
ont généralement une obligation réglementaire, contractuelle ou
statutaire de faire fructifier leur fonds afin de pouvoir verser lorsque
requis, des indemnités, dans le cas des compagnies d'assurance,
dans le cas des fonds de pension les retraites à leurs souscripteurs.
Ils veulent surtout être assurés de retrouver la liquidité de leurs
avoirs en titres en cas de besoin en vendant leurs valeurs
mobilières. D’ où la nécessité d’un marché liquide.
Ainsi, pour faciliter les décisions d’investissement, les investisseurs ont
besoin des analyses pertinentes souvent effectuées par des agences
de notation. Le rating ou la notation reflète la perception de la probabilité
avec laquelle le service des intérêts d’un emprunt et son remboursement
seront correctement effectués. En d’autres termes, plus le rating
sera favorable et plus le taux d’intérêt à offrir sera bas.
(...) Les progrès et performances récents
de la BRVM constituent un
encouragement certain pour le
développement du marché financier sousrégional. Toutefois il devient impératif de
dynamiser davantage ce marché afin d’en
tirer les bénéfices sensés soutenir le
développement de nos entreprises et de
nos économies.
(...) il convient certainement de s’interroger
sur l’opportunité d’une vulgarisation plus
poussée du fonctionnement de la BRVM. La
prise en compte de la nécessité d’une
évolution des approches micro-économiques
des comportements des intervenants ainsi
que les effets d’une fiscalité incitative pour les
opérations en bourse demeurent des zones
d’exploration pour avoir un marché financier
dynamique et efficace.
L’on considère, la plupart du temps que les meilleures signatures
sont celles des gouvernements des pays développés, suivies par
celles des banques et des entreprises.
L’existence d’un rating confère une référence indépendante,
synthétique et normalisée qui permet aux investisseurs de faire
des comparaisons aisées et prendre des décisions rapides.
Les progrès et performances récents de la BRVM constituent un
encouragement certain pour le développement du marché financier
sous-régional. Toutefois il devient impératif de dynamiser
davantage ce marché afin d’en tirer les bénéfices sensés soutenir
le développement de nos entreprises et de nos économies.
Pour cela il convient certainement de s’interroger sur l’opportunité
d’une vulgarisation plus poussée du fonctionnement de la BRVM.
La prise en compte de la nécessité d’une évolution des approches
micro-économiques des comportements des intervenants ainsi que
les effets d’une fiscalité incitative pour les opérations en bourse
demeurent des zones d’exploration pour avoir un marché financier
dynamique et efficace.
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Mai/Juillet. 2014
LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE
Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
n des rôles essentiels d’une société de gestion et
d’intermédiation c’est la structuration des opérations
de levée de fonds des entreprises et des Etats. Ces
derniers sont les Emetteurs du marché financier.
U
L’accompagnement de la SGI se situe à plusieurs niveaux. Il s’agit
tout d’abord de jouer son rôle de Conseil financier en vue de fixer
les conditions d’émission de l’opération notamment le prix
d’émission, le taux (cas d’emprunt), la périodicité de paiement des
revenus, les mécanismes de sécurité de l’opération voire même la
garantie de l’opération.
(...) Depuis la création du marché financier,
CGF a permis à l’Etat du Sénégal de lever
plus de 250 milliards de Fcfa par appel
public à l’épargne. Nous avons structuré
plusieurs opérations d’envergure pour des
entreprises publiques, privées, et
institutions financières.
Dans une seconde phase, la SGI va piloter le placement des titres
émis auprès des investisseurs selon le mode d’émission par
placement privé ou par appel public à l’épargne. C’est cette phase
qui permet de faire l’intermédiation entre les épargnants et les
Emetteurs. Cette étape est suivie de l’enregistrement des titres pour
permettre aux souscripteurs de bénéficier de leurs actifs autant au
niveau des revenus que la liquidité par des opérations de
remboursement de l’Emetteur et de cessions.
(...) Nous œuvrons également pour
l’ouverture de capital des entreprises en
amenant davantage d’entreprises à la
bourse (...)Ces introductions en bourse
permettront aux entreprises de renforcer
leur crédibilité et d’accéder aux moyens de
financement de manière plus optimale.
Rôles des sociétés de gestion et
d’intermédiation dans le financement
des entreprises et des Etats
Madame MARIE ODILE SENE KANTOUSSAN
Directeur Général
CGF BOURSE
Depuis la création du marché financier, CGF a permis à l’Etat du
Sénégal de lever plus de 250 milliards de Fcfa par appel public à
l’épargne. Nous avons structuré plusieurs opérations d’envergure
pour des entreprises publiques, privées, et Institutions financières.
Toutes ces opérations ont reçus auparavant l’agrément du Conseil
Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers
(CREPMF), l’organe de régulation de notre marché financier.
Nous œuvrons également pour l’ouverture de capital des
entreprises en amenant davantage d’entreprises à la bourse. Ces
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LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE
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Mai/Juillet. 2014
Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
opérations de cession ou d’augmentation de capital permettront à
l’entreprise d’instaurer une politique de transparence, d’avoir une
plus grande notoriété, d’élargir son tour de table et surtout de se
valoriser au quotidien.
Ces introductions en bourse permettront aux entreprises de
renforcer leur crédibilité et d’accéder aux moyens de financement
de manière plus optimale.
(...) Notre marché est très suivi au niveau
international, ce qui nous amène à tenir
compte des exigences de ces
investisseurs qui sont pour la plupart des
fonds d’investissement. Nous avons fait le
choix en 2005 de faire certifier nos
activités pour davantage répondre au
niveau de rigueur requis par notre métier.
(...) Le passage à la cotation en continu
depuis septembre 2013 a rehaussé le
niveau de notre bourse et nous travaillons
activement sur le projet dénommé « Fix
gateway » permettant à nos clients de
passer des ordres en ligne.
Madame Kantoussan, avez-vous une stratégie pour amener
les investisseurs étrangers à investir dans les titres cotées à
la BRVM ?
Notre marché est très suivi au niveau international, ce qui nous
amène à tenir compte des exigences de ces investisseurs qui sont
pour la plupart des fonds d’investissement. Nous avons fait le choix
en 2005 de faire certifier nos activités pour davantage répondre au
niveau de rigueur requis par notre métier. Ainsi, la périodicité de
nos publications a été renforcée pour leur apporter l’information à
temps dans un délai optimal. Les sociétés cotées font également
l’objet de notes de recherche pointues permettant de présenter
l’analyse financière de la société, l’analyse risque, l’étude
concurrentielle et notre avis sur ces valeurs cotées.
Le passage à la cotation en continu depuis septembre 2013 a
rehaussé le niveau de notre bourse et nous travaillons activement
sur le projet dénommé « Fix gateway » permettant à nos clients de
passer des ordres en ligne.
invitées à renforcer la périodicité de publications de leurs états
financiers intermédiaires (semestriels, trimestriels) dans les délais
permettant une exploitation pertinente par les analystes financiers.
(...) Depuis 2012, CGF Bourse a ouvert sa
première agence commerciale rendant le front
office plus accessible avec une volonté d’en
faire un guichet unique de services financiers.
(...) Nous encourageons fortement les
banques à renseigner leurs clients notamment
lors des appels publics à l’épargne en vue de
vulgariser davantage les valeurs mobilières
comme véhicule de placement.
On dit souvent que l’Afrique de l’Ouest a un déficit de culture
boursière, à votre avis comment y pallier ?
Ce déficit de culture boursière se résorbe au fil des ans grâce à
un investissement permanent nous permettant de nous rapprocher
du grand public. Des ateliers sont régulièrement organisés en vue
d’informer les investisseurs et instaurer une réelle volonté
d’épargne investie en valeurs mobilières. Depuis 2012, CGF
Bourse a ouvert sa première agence commerciale rendant le front
office plus accessible avec une volonté d’en faire un guichet unique
de services financiers. L’agence commerciale permet de bénéficier
d’opérations sur le marché financier (actions, obligations, FCP),
de service de guichet bancaire à travers un partenariat avec une
banque de la place, de transfert d’argent (y compris le règlement
de factures autorisées). Ainsi, le client qui se présente à notre
agence intègre la dimension de marché des capitaux où tous les
services sont complémentaires.
Nous avons des publications régulières destinées au grand public,
sans aucune facturation, les rendant accessibles à tous. Chaque
année, nous organisons des journées portes ouvertes très
médiatisées afin de renseigner davantage sur les opportunités
offertes par notre marché. Cette démarche de sensibilisation se
poursuit à travers plusieurs véhicules de communication de plus
en plus innovants. Nous encourageons fortement les banques à
renseigner leurs clients notamment lors des appels publics à
l’épargne en vue de vulgariser davantage les valeurs mobilières
comme véhicule de placement.
L’effort supplémentaire est de renforcer la liquidité du marché en
encourageant les entreprises cotées à procéder au fractionnement
de leur titre, les rendant ainsi plus accessibles à un plus grand
nombre d’actionnaires. Les entreprises cotées sont également
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AmCham News 18
Mai/Juillet. 2014
LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE
Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
Mme DIOP vous dirigez la société de gestion de patrimoine
CGF GESTION pouvez-vous nous décrire en quoi consiste
votre cœur de métier ?
Notre métier consiste à proposer des solutions de gestion de
l’épargne des personnes physiques et morales dans un cadre
collectif. Ce dernier permet de mutualiser les frais et d’offrir aux
épargnants un environnement professionnel de gestion de leur
épargne à des coûts extrêmement bas. Le professionnalisme
qu’apporte CGF GESTION est le garant d’une gestion des
placements dans un cadre réglementaire et technique rigoureux.
(...) que chaque sénégalais puisse faire de
l’épargne est un élément important du
développement de notre pays. Tous les
grands pays se sont d’abord développés à
partir de leur capacité à se financer en grande
partie à partir de l’épargne intérieure.
Le véhicule le plus couramment utilisé est le fonds commun de
placement (FCP). Un fonds commun de placement est simplement
un fonds d’investissement qui collecte l’épargne pour l’investir sur
les marchés financiers.
Pourquoi investir son argent dans un fonds commun de
placement doit être une démarche d’épargne à intégrer dans
nos habitudes et que doit considérer l’épargnant pour mieux
orienter son épargne dans vos produits ?
Investir son argent dans un
fonds commun de placement
doit être une démarche d’épargne à
intégrer dans nos habitues...
Madame ASTOU DIOP
Directeur Général
CGF-GESTION
Pour nous, que chaque sénégalais puisse faire de l’épargne est
un élément important du développement de notre pays. Tous les
grands pays se sont d’abord développés à partir de leur capacité
à se financer en grande partie à partir de l’épargne intérieure. Il
faut que l’argent « tourne » comme on dit et que les ménages
sénégalais quelque soit le niveau de leur revenu, puisse acquérir
le réflexe d’en garder une partie, modeste ou pas, car sur la durée,
le temps est l’ami de l’épargne. Garder une partie de ses revenus
permet également de respecter l’avenir en ayant la capacité de
faire face aux aléas de notre vie moderne. Il faut que les sénégalais
soient plus prévoyants et je pense qu’ils le sont de plus en plus.
(...) Garder une partie de ses revenus
permet également de respecter l’avenir en
ayant la capacité de faire face aux aléas
de notre vie moderne. Il faut que les
sénégalais soient plus prévoyants et je
pense qu’ils le sont de plus en plus.
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LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE
AmCham News 19
Mai/Juillet. 2014
Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
(...) Il faut que l’argent « tourne » comme on dit et
que les ménages sénégalais quelque soit le
niveau de leur revenu, puisse acquérir le réflexe
d’en garder une partie, modeste ou pas, car sur
la durée, le temps est l’ami de l’épargne.
Ceci est d’autant plus facile que maintenant, ils peuvent disposer
auprès d’intermédiaires, comme CGF GESTION, agrées dans un
marché règlementé, d’outils, tels que les fonds communs de
placement, leur permettant de rentabiliser cette épargne. Epargner
via un fonds commun de placement est la manière la plus simple,
la moins couteuse et la plus rentable de gérer son épargne.
(...) Epargner via un fonds commun de
placement est la manière la plus simple,
la moins couteuse et la plus rentable de
gérer son épargne.
Avez-vous des solutions pour aider les épargnants à préparer
leur retraite ou les projets de leurs enfants ?
Je pense qu’aujourd’hui ce sont les besoins les plus couramment
exprimés par les sénégalais, en dehors bien sûr du projet
immobilier. Oui, nous proposons des solutions pour épargner dans
le temps en vue de financer différents projets tels que la retraite,
les études des enfants et d’autres encore…
(...) Notre principal objectif est de permettre
à l’épargnant de rentabiliser son épargne
et d’en retirer des bénéfices à la fin de la
période d’épargne.
Notre principal objectif est de permettre à l’épargnant de rentabiliser
son épargne et d’en retirer des bénéfices à la fin de la période
d’épargne.
Nos fonds ont pu faire des rendements supérieurs de loin à 10% à
la fin de l’année 2013 et il n’y a aucun frais à payer pour y accéder.
Les fonds communs de placement sont des outils flexibles taillés
de façon à répondre aux différents besoins. De manière générale,
tout épargnant doit d’abord se poser des questions sur la durée de
son épargne, sur la nécessité de diversifier car « ne pas mettre
tous ses œufs dans le même panier » est la règle d’or et, sur
l’assurance de confier son épargne à des professionnels agrées
et reconnus.
(...) Les fonds communs de placement sont des
outils flexibles taillés de façon à répondre aux
différents besoins. De manière générale, tout
épargnant doit d’abord se poser des questions
sur la durée de son épargne, sur la nécessité de
diversifier car « ne pas mettre tous ses œufs
dans le même panier » est la règle d’or..
Il doit également savoir dans quel but il épargne et quels sont les
produits qui conviennent le mieux à son tempérament. C’est pour
répondre à ces questions qu’à CGF GESTION, nos fonds
permettent cette diversification et sont adaptés à différentes durées
de placement. Nos conseillers financiers attachent également
beaucoup d’importance aux besoins exprimés et aux objectifs de
l’épargnant.
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AmCham News 20
Mai/Juillet. 2014
LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE
Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
etit regard rétrospectif. Tout commence aux Etats-Unis
d’Amérique, au début du 20ème siècle, moment de grande
expansion, et plus exactement en 1909. Les chantiers de
chemins de fer fleurissent. Le marché financier bat son plein
et les possibilités d’enrichissement et de croissance du
nouveau monde s’annoncent sans fin. Peu avant 1896, Charles Dow,
fondateur d’une agence de presse avec Edward Jones, publie le premier
indice des valeurs industrielles construit à partir d’une liste de douze
titres (Dow Jones - un seul, General Electric, fait toujours partie). La liste
sera portée à vingt en 1916 et à trente en 1928. « Le célèbre indice
boursier est ainsi né », indique Fabien, « C’est dans ce contexte qu’un
journaliste du nom de John Moody, régulièrement, écrit des papiers
focalisant sur la capacité des entreprises de chemins de fer à tenir leurs
engagements. Ainsi naquit la notation (financière). Il créât, Moody’s
investors Service en 1900, et commence à noter les émissions
obligataires des compagnies de chemin de fer en 1909 avec pour but,
apprécier la capacité de l’émetteur d’un emprunt à honorer ses
engagements, c’est-à-dire à rembourser en temps et en heure, et à
respecter les échéances de paiements des intérêts. »
P
(...) Selon les Nations Unies, l’Afrique a
transféré vers les marchés financiers
occidentaux, pas moins de 187 milliards de
dollars US entre 1976 et 2001. Soit au bas mot,
130 900 milliards de FCFA ! (...) faute de trouver
des opportunités sur le continent ont préféré la
sécurité sur les marchés mieux organisés.
Depuis la crise de 1929, les chocs pétroliers, les crises boursières, la
globalisation et l’intégration croissante des marchés financiers,
l’expansion des dernières années de la fin de ce siècle, et plus
récemment, l’émergence de nouveaux marchés financiers et les
scandales boursiers à rebondissements inédits dans l’histoire des
marchés financiers, l’impératif de la protection des investisseurs est
devenu l’actualité.
L’Afrique peut, elle-même,
contribuer pour 70% au
financement de son
décollage économique.
Monsieur FABIEN PAQUET
Senior Director Corportates
WEST AFRICAN RATING AGENCY
Et depuis les années 1980, le rating ou notation a pris de l’ampleur,
parce que le besoin graduel d’information s’est fortement développé
chez les investisseurs au cours des trente dernières années.
Faire la notation financière, c’est bien, mais qui accepte la note
que l’agence donne ?
Là se pose la question de la crédibilité de la note, tributaires de la
méthodologie de l’agence, de la qualité de ses équipes, de son
management, de l’indépendance de son actionnariat qui sont toutes
deux primordiales sur le marché financier. Donc, l’équipe composant
l’agence doit être constituée d’experts référencés et forcément exigeants
qui donnent pas dans la complaisance. Il faut un code pratique
professionnel et des procédures analytiques et de gestion des conflits
d’intérêts robustes et convaincants.
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LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE
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Mai/Juillet. 2014
Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
Pourquoi très peu d’entreprises sont notées ?
C’est parce que la culture de la notation n’est pas encore développée.
Mais les choses bougent. Le Régulateur a notamment fixé la DATE du
31/12/2013 comme celle à laquelle doivent être notées toutes les entités
cotées.
Obligation de Notation des sociétés cotées sur la BRVM ?
L’organe de régulation du marché financier régional , le CREPMF, après
avoir pris les instructions : 36-2009 relative à l’appel public à l’épargne,
37/2009 relative aux conditions d’exercice de l’activité d’agence de
notation dans la zone UEMOA, et 38/2009 relative à l’approbation des
garants dans le cadre des opérations d’appel public à l’épargne sur le
Marché financier régional, a institué au 31.12.2013, l’obligation de
notation des sociétés cotées. Ces dernières, ainsi que les garants
soumis à cette obligation ont demandé un délai, qui initialement fixé en
décembre 2012 a été prorogé une seconde et dernière fois au
31.12.2013.
(...) Une agence de notation travaille d’abord
pour les investisseurs. Vous voulez réussir
votre emprunt, vous allez demander à une
agence de notation si elle veut bien vous
noter, diffuser l’information de la manière la
plus large possible afin d’attirer le maximum
d’investisseurs. Ceci pour connaître votre
risque de crédit et voir dans quelle mesure
l’investissement dans ces obligations pourrait
être une opération profitable.
Toutes les entreprises cotées, ont ainsi l’obligation de diffuser à leurs
actionnaires, au régulateur et au public leur notation par une agence de
notation agréée par le CREPMF leur rapport de notation. Certaines
d’entre elles ont déjà commencé à se conformer à cette obligation, nous
pouvons citer (SAPH, la première à se plier à l’obligation de publication
au bulletin officiel de la côte de la BRVM- Art 16 de l’instruction 37/2009),
mais aussi PALMCI, CIE, SODECI, d’autres sont en cours comme
CFAO.
Les investisseurs consultés saluent cette initiative et attendent avec
impatience enfin la publication de ces rapports pour connaître la réalité
du risque des entreprises dans lesquelles elles investissent ou veulent
investir. En outre, les investisseurs étrangers nous ont confirmé l’intérêt
de disposer enfin d’une grille de lecture fiable des entreprises de la zone
surtout au moment où celle-ci connait une croissance qui les intéresse.
Gageons que ces entreprises, sauront respecter les règles du jeu et se
plieront volontiers à cet examen périodique salutaire pour l’attrait des
investisseurs dont nous avons bien besoin, la transparence et la bonne
gouvernance des entreprises.
Il ne faut jamais oublier que les agences de notation travaillent aussi
pour les investisseurs. Ils disposent de l’épargne et ont besoin de
l’investir. Ils ont besoin de toutes les informations sur un Etat ou une
entreprise donnée.
Prenons le cas simple d’un épargnant avec cinq millions de FCfa
rémunérés autour de 3 % dans un compte bancaire. Vous pouvez
laisser cet argent dormir là-bas, comme vous pouvez vous dire que
vous êtes en mesure de le prêter à l’Etat de Côte d’Ivoire, là vous
gagnez 6,75 %, ou à une entreprise qui est en train d’investir dans un
secteur important pour l’économie nationale SIFCA, par exemple.
Si l’épargnant lambda désirait prêter de l’argent à une entreprise
comme CIE par exemple pour qu’elle construise de nouvelles
centrales ou s’investisse dans le solaire, quelles sont les
informations dont il disposerait à son sujet ? Quel est le risque de
crédit de la CIE ? Est-ce qu’elle va rembourser ? Comment un
épargnant individuel et investisseur éventuel aura accès à
certaines informations stratégiques?
(...) De grosses multinationales minières,
pétrolières, dans les infrastructures à péages,
d’assurances ou agro-industrielles exploitent
les différentes richesses du sol et sous-sol ou
de services, se développent, et deviennent
rentables –trop même-. Certes, leurs activités
contribuent à la croissance économique. (...)
l’Etat pourrait leur imposer, dans la signature
des contrats, leur entrée obligatoire en bourse
sur le marché de la BRVM. Ainsi, elles
seraient amenées à partager une partie des
bénéfices amassés dans le pays d’accueil,
permettant ainsi, aux nationaux (personnes
physiques ou morales) ainsi que des caisses
de retraite d’acheter, par l’intermédiaire de la
bourse, leurs actions et de sécuriser même à
long terme leur présence dans nos zones.
Une agence de notation travaille d’abord pour les investisseurs.
Ils sont sa raison d’être. L’agence leur donne l’information nécessaire,
de manière fiable, sincère et surtout au bon moment. Mais vous vous
imaginez tout de suite que pour un emprunteur sur les marchés, l’intérêt
est clair. Si vous voulez réussir votre emprunt, vous allez demander à
une agence de notation si elle veut bien vous noter, diffuser l’information
de la manière la plus large possible afin d’attirer le maximum
d’investisseurs. Ceci pour connaître votre risque de crédit et voir dans
quelle mesure l’investissement dans ces obligations pourrait être une
opération profitable.
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LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE
Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
Autre chose : qu’est-ce qui va suivre l’investissement pour lequel
les investisseurs vont s’engager ?
C’est aussi du rôle d’une agence de notation de mettre périodiquement
à jour ces notes pour informer les investisseurs à temps, pour dire :
«attention à telle entreprise à qui vous avez prêté de l’argent, des
orientations différentes sont en voie d’être prises par exemple». L’agence
peut dire à peu près ceci à l’investisseur : «telle entreprise qui a levé
tant de milliards sur le marché pour tel objectif risque de ne pas être en
mesure de vous rembourser pour une raison ou une autre, ou bien au
contraire, sera en mesure dans les délais de répondre en temps et en
heure à ses obligations contractuelles».
Y-a-t-il un lien ou des synergies entre les marchés émergents et
celui de la notation financière ?
L’Afrique peut, elle-même, contribuer pour 70% au financement de son
décollage économique. Malheureusement, le NEPAD, ne l’a pas
suffisamment mis en perspective. Selon les Nations Unies, l’Afrique a
transféré vers les marchés financiers occidentaux, pas moins de 187
milliards de dollars US entre 1976 et 2001. Soit au bas mot, 130 900
milliards de FCFA ! Et contrairement à ce que l’on pense, ce n’est pas
forcément pour blanchir des pots-de-vin, mais c’est l’épargne privée. Il
ne s’agit pas des flux illégaux mais bien de capitaux de sociétés, de
banques, d’institutionnels dont des assurances qui doivent gérer leurs
passifs et faute de trouver des opportunités sur le continent ont préféré
la sécurité sur les marchés mieux organisés.
Nécessité d’une nouvelle régulation économique :
Pays émergents, nos dirigeants en rêvent.
Ici et ailleurs. Ce qui est une excellence chose. Mais pourrions-nous y
parvenir lorsque des niches pouvant créeer de la valeur ajoutée
abondante ne sont pas suffisamment exploitées ?
De grosses multinationales minières, pétrolières, dans les infrastructures
à péages, d’assurances ou agro-industrielles exploitent les différentes
richesses du sol et sous-sol ou de services, se développent, et
deviennent rentables –trop même-.
Certes, leurs activités contribuent à la croissance économique. Mais le
fait que ces grands groupes rapatrient la quasi-totalité de leurs bénéfices
ne favorise pas une croissance durable et profitable à tous. Pour que
leur présence soit véritablement profitable à l’économie et au bien-être
des populations, au-delà de leur contribution fiscale –ce qui du reste,
est normale – et de quelques écoles bâties çà et là, l’Etat pourrait leur
imposer, dans la signature des contrats, leur entrée obligatoire en bourse
sur le marché de la BRVM. Ainsi, elles seraient amenées à partager une
partie des bénéfices amassés dans le pays d’accueil, permettant ainsi,
aux nationaux (personnes physiques ou morales) ainsi que des caisses
de retraite d’acheter, par l’intermédiaire de la bourse, leurs actions et de
sécuriser même à long terme leur présence dans nos zones.
Par cet acte, les populations ressentiraient davantage l’effet de la
croissance dans leur vie quotidienne. Mieux, par leur cotation en bourse
et leur participation à l’animation du marché financier régional, elles
consolideraient la croissance endogène. Faute de quoi, les croissances
économiques seront déclarées fortes, mais en réalité, elles seront
fortement éphémères. Parce que les fruits de ces performances
prennent plutôt les directions des maisons mères basées, en général,
en Europe, aux Etats-Unis et en Asie, si ce n’est dans de douteux
paradis fiscaux tant combattus de nos jours.
(...) Un rapport des Nations Unies n’indiquentt-il pas que plus 103 900 milliards de Fcfa
(187 milliards de dollars US) sont sortis de
l’Afrique de 1976 à 2001, en direction de ces
pays ? En fait, les populations sont dans une
situation semblable à celle des veaux affamés
alors que l’on extrait de leur «mère vache» du
lait en quantité suffisante. Faut-il continuer à
courir le risque de les crier famine et peut-être
perturber l’extraction? Certainement non.
C’est pourquoi, par une volonté politique, il
faut penser à une nouvelle régulation
économique dans nos pays et qui passe
indubitablement par l’arrivée sur le marché
soit par cotation ou emprunts des entreprises
qui nous vendent tout ce que nous
consommons au quotidien et qui extraient de
nos terres les richesses partagées.
Un rapport des Nations Unies n’indiquent-t-il pas que plus 103 900
milliards de Fcfa (187 milliards de dollars US) sont sortis de l’Afrique
de 1976 à 2001, en direction de ces pays ? En fait, les populations sont
dans une situation semblable à celle des veaux affamés alors que l’on
extrait de leur «mère vache» du lait en quantité suffisante. Faut-il
continuer à courir le risque de les crier famine et peut-être perturber
l’extraction? Certainement non. C’est pourquoi, par une volonté
politique, il faut penser à une nouvelle régulation économique dans nos
pays et qui passe indubitablement par l’arrivée sur le marché soit par
cotation ou emprunts des entreprises qui nous vendent tout ce que
nous consommons au quotidien et qui extraient de nos terres les
richesses partagées.
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24 AmCham News
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Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
e marché financier de l’UEMOA connait une performance
continue depuis plusieurs années (+68% sur le marché
secondaire / +108% sur le marché primaire depuis 2008).
La BRVM est la 6ème bourse du continent Africain en
termes de capitalisation boursière.
Plusieurs introductions à la bourse sont attendues entre 2014 et
2015. Les cotations des sociétés Total Sénégal, Matforce, les
banques BOA Sénégal, BIAO-CI et SIB ainsi que plusieurs autres
sociétés pourraient permettre à la BRVM de ravir la 5ème place à la
bourse Kenyane de Nairobi d’ici 2016.
L
L’introduction de la notation financière et ses avantages pour
les acteurs
Les réformes du marché financier au cours des dernières
années devraient permettre de jeter les bases d’un marché
efficient avec notamment l’introduction de la notation financière
dans la règlementation.
(...) La BRVM est la 6ème bourse du continent
Africain en termes de capitalisation boursière.
Plusieurs introductions à la bourse sont
attendues entre 2014 et 2015. Les cotations
des sociétés Total Sénégal, Matforce, les
banques BOA Sénégal, BIAO-CI et SIB ainsi
que plusieurs autres sociétés pourraient
permettre à la BRVM de ravir la 5ème place à
la bourse Kenyane de Nairobi d’ici 2016.
Il est, en effet, fait obligation à toute entité (à l’exception des Etats
et des Collectivités Locales) faisant appel public à l’épargne de se
faire noter. Cette obligation est également faite aux garants
d’émetteurs d’instruments obligataires sur le marché financier sous
régional.
La notation financière est un outil qui permet d’évaluer la qualité de crédit
d’une entité. Son introduction dans la réglementation apportera, à coup
sûr, un dynamisme au marché sous deux angles :
La notation financière comme
catalyseur du dynamisme du
marché financier
Monsieur ZEZE STANISLAS
Président Directeur Général
BLOOMFIELD INVESTMENT
• Du point de vue des investisseurs, la notation financière permet
une réduction de l’asymétrie d’information entre les parties
prenantes (les émetteurs et les investisseurs).
Elle offre aux investisseurs un moyen supplémentaire pour se
forger une opinion sur la qualité des opportunités d’investissements
projetés et de décider en connaissance de cause. Ce faisant, ils
pourront faire une meilleure allocation de leurs ressources, en
fonction des risques qu’ils sont prêts à prendre.
• Du point de vue des émetteurs, l’introduction de la notation
financière devrait permettre d’améliorer, à terme, les conditions de
levée de fonds sur le marché financière par la baisse du coût des
émissions obligataires.
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LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE
AmCham News 25
Mai/Juillet. 2014
Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
(...) Le rôle de Bloomfield Investment
Corporation est d’émettre une opinion sur la
qualité de crédit d’un émetteur afin d’apporter de
la visibilité sur le risque de contrepartie sur le
marché. Bloomfield Investment Corporation
intervient sur toutes les catégories de risque
(souverains, entités publiques et collectivités
locales, institutions financières, corporates et
instruments financiers).
En effet, l’opinion émise par l’agence de notation contraint les
conditions d’émissions (notamment le taux de coupon et la garantie
de l’emprunt obligataire) de l’émetteur en fonction de la catégorie
de risque dans laquelle il est inscrit. Cela a pour effet une réduction
considérable du coût du financement (obligataire ou bancaire) pour
les émetteurs les moins risqués.
La notation financière devrait, à terme, contribuer à la détermination
d’une courbe de taux sur le marché financier, condition nécessaire
pour améliorer l’efficience du marché et son attractivité auprès
d’acteurs locaux et internationaux.
L’inexistence actuelle de cette courbe de taux entraine
l’inadéquation entre le risque de contrepartie et les conditions
d’émission (niveau de risque et taux de coupon)
La Ville de Dakar (en tant qu’entité publique) profite, ainsi,
aujourd’hui de l’opportunité offerte par le marché financier pour
révolutionner le mode de financement historique des collectivités
locales dans l’UEMOA. Notée par Bloomfield Investment en
catégorie d’investissement (BBB+) la Ville de Dakar prévoit, en
effet, son entrée sur le marché financier afin de financer son
développement.
Le District d’Abidjan et la Commune du plateau en Côte d’Ivoire
sont aussi en cours de notation financière par Bloomfield
Investment et devraient suivre le même processus.
Cet exercice de transparence permet non seulement d’accéder au
marché financier mais constitue aussi un bon moyen de promotion
de l’entité auprès de bailleurs de fonds internationaux.
Bien que non contraintes par la réglementation actuelle, ces entités
se soumettent volontairement à l’exercice de la notation financière,
pour aussi disposer d’outil de gouvernance et présenter aux
marchés financiers leurs atouts.
Certaines sociétés notées par Bloomfield Investment Corporation
ont utilisé l’opinion de l’agence dans l’intention de lever des fonds
sur les marchés financiers européens et pour une réduction
significative de leur taux d’intérêts sur le marché bancaire.
Sur ce dernier aspect, la BRVM est dans le processus de la mise
en place des moyens d’une compétition transparente, avec
l’introduction de la notation financière.
Le rôle de Bloomfield Investment Corporation est d’émettre une
opinion sur la qualité de crédit d’un émetteur afin d’apporter de la
visibilité sur le risque de contrepartie sur le marché. Bloomfield
Investment Corporation intervient sur toutes les catégories de
risque (souverains, entités publiques et collectivités locales,
institutions financières, corporates et instruments financiers).
Ce niveau de couverture permet à l’ensemble des acteurs de
recourir au marché financier.
(...) La Ville de Dakar (en tant qu’entité
publique) profite, ainsi, aujourd’hui de
l’opportunité offerte par le marché financier
pour révolutionner le mode de financement
historique des collectivités locales dans
l’UEMOA. Notée par Bloomfield Investment
en catégorie d’investissement (BBB+) la Ville
de Dakar prévoit, en effet, son entrée sur le
marché financier afin de financer son
développement.
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AmCham News 26
Mai/Juillet. 2014
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Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
u terme de l’année 2013, la Bourse Régionale des
Valeurs Mobilières (BRVM) qui regroupe 8 pays
d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte
d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo)
présente une bonne progression malgré une évolution
en dents de scie.
A
Le marché de la BRVM affiche un rendement de +39,3%, une
performance meilleure que celle du marché boursier américain.
Aux Etats-Unis, l’année fut marquée par les multiples spéculations
autour de la politique monétaire de la Fed. En 2013, le Dow Jones
a gagné 26,5% (meilleure performance depuis 1995), le S&P 500
s’est apprécié de 29,6% tandis que le Nasdaq augmentait de
38,3%.
(...) Au cours de l’année 2013, l’ensemble
des secteurs du marché ont enregistré un
rendement positif à l’exception de
l’Agriculture. Le secteur Transport termine
l’année à 789,0 points (+126,2%) et affiche la
meilleure performance sectorielle grâce à ses
deux composantes de petite capitalisation.
A la différence du marché américain qui capitalise plusieurs siècles
de culture boursière et des milliers de sociétés cotées, le marché
financier de l'UEMOA a été créé en 1998 et ne compte que 37
sociétés inscrites à la cote. Elles sont ivoiriennes en majorité et
font le succès du moment.
En début d’année 2014, la capitalisation boursière du marché des
actions de la BRVM a atteint 6 024,41 milliards FCFA. Fin
décembre 2012, elle se chiffrait à 4031,38 milliards, soit une
progression de 49,4% en un peu plus d’une année.
Cette bonne performance de la BRVM traduit l'attractivité du
marché boursier de l’UEMOA pour les investisseurs régionaux et
internationaux, en raison du fort potentiel de croissance des
sociétés cotées et du niveau de rentabilité constaté des placements
en valeurs mobilières au sein de notre Union.
Performance du marché
de la BRVM en 2013
Monsieur ALIOUNE SAO
Trader
IMPAXIS SECURITIES
2010
2011
2012
2013
Vol total transactions,
Mns FCFA
137 821
58 229
75 017
140 931
Rendement Indice BRVM10
27.4%
-13.4%
16.1%
33.8%
Rendement Indice BRVM
Composite
20.5%
-12.7%
19.9%
39.3%
Source: Données BRVM & estimations Impaxis Securities
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LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE
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Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
En termes de volume de transactions, la BRVM est certes en
croissance, mais reste une bourse avec des performances
modestes par rapport aux marchés internationaux. Le montant des
transactions s’élève à 140,9 milliards FCFA en 2013, en
amélioration de 87,9% comparativement à l’année précédente. Le
volume mensuel moyen ressort, quant à lui, à 11,7 milliards FCFA
contre 6,2 milliards FCFA à fin décembre 2012.
Le marché a été principalement animé par les échanges sur les
valeurs du secteur Services Publics. Ce secteur représente 72,0%
des négociations. Le géant des télécoms Sonatel SN, SNTS reste
le titre le plus transigé sur le marché avec un volume de 84,6
milliards FCFA; la valeur représente 60,0% du volume total. Son
concurrent du même secteur, Onatel BF, ONTBF représente 9,0%
(12,9 Mds FCFA) des négociations. Dans une proportion moindre,
SGB CI, SGBC (Finance), représente 5,0% du flux annuel avec 7,2
milliards FCFA.
(...) Le géant des télécoms Sonatel SN,
SNTS reste le titre le plus transigé sur le
marché avec un volume de 84,6 milliards
FCFA; la valeur représente 60,0% du
volume total. Son concurrent du même
secteur, Onatel BF, ONTBF représente
9,0% (12,9 Mds FCFA) des négociations.
Au cours de l’année 2013, l’ensemble des secteurs du marché ont
enregistré un rendement positif à l’exception de l’Agriculture. Le
secteur Transport termine l’année à 789,0 points (+126,2%) et
affiche la meilleure performance sectorielle grâce à ses deux
composantes de petite capitalisation.
La société de transit, manutention, consignation, groupage et
transports lourds Bolloré Africa Logistics CI, SDSC affiche un
rendement de +128,6% (+90 000 FCFA) au cours de l’année.
En décembre 2013, l’entreprise a décroché le contrat de réalisation
et de concession du deuxième terminal à conteneur du Port
d’Abidjan en partenariat avec APM Terminal et Bouygues
construction.
(...) La société de transit, manutention,
consignation, groupage et transports
lourds Bolloré Africa Logistics CI, SDSC
affiche un rendement de +128,6% (+90
000 FCFA) au cours de l’année.
Pour sa part, la société de manutention portuaire et consignation
Movis CI, SVOC, signe une ascension de +72,5% (+2 900 FCFA).
Bien positionnée dans le transport et le transit maritime, Movis CI
profite de l’embellie actuelle de la Côte d’Ivoire et confirme les
tendances de 2012.
Loin derrière, l’indicateur Industriel se positionne au second rang
à 147,3 points, affichant ainsi une performance annuelle de
+55,8%, grâce à l’évolution impressionnante du titre Uniwax CI,
UNXC (+550% ; +33 000 FCFA).
Derrière Uniwax CI, la société d‘édition NEI-CEDA CI, NEIC
progresse de 133,5% (+3 430 FCFA) et termine à la 3éme place du
palmarès des meilleurs rendements.
RENDEMENTS SECTORIELS ET PERFORMANCE DES TITRES
Source: Données BRVM & estimations Impaxis Securities
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AmCham News 28
Mai/Juillet. 2014
LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE
Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
On note aussi la contribution positive d’autres titres dans le secteur
notamment : le fabriquant de câbles basse tension Sicable CI,
CABC (+95,8%; +49 800 FCFA), le producteur de gaz à des fins
industrielles ou médicales Air Liquide CI, SIVC (+77,2%; +6 945
FCFA) et la brasserie Solibra CI, SLBC (+73,9% ; +170 000 FCFA).
Cette dernière établit un nouveau record en clôturant l’année à 400
000 FCFA et reste incontestablement le titre le plus onéreux du
marché.
(...) Le secteur Finance (+42,9%) affiche une
bonne performance en 2013. Les filiales de la
Bank of Africa ont bien performé en particulier
celle du Burkina Faso qui présente la meilleure
performance du secteur avec une progression
de 84,3% (+37 000 FCFA). La filiale de la Côte
d’Ivoire enregistre une hausse de 74,3% (+27
500 FCFA). Quant aux autres filiales, elles
affichent des rendements de +9,4% au Bénin et
+18,4% au Niger.
Le secteur Distribution (+52,6%) affiche la troisième meilleure
performance sectorielle de l’année 2013. La filiale en Côte d’Ivoire
du groupe Vivo Energy, SHEC, distributeur de produits pétroliers,
clôture l’année sur une bonne progression de 120,5% (+32 900
FCFA) malgré des résultats mitigés au cours du premier semestre
2013. Total CI, TTLC suit la même tendance et termine l’année à
187 000 FCFA (+103,2% ; +94 995 FCFA). Enfin, le distributeur de
matériaux de construction et matériels industriels Bernabé CI,
BNBC gagne 37 500 FCFA (+75,0%) et clôture l’année à 87 500
FCFA.
Source: Données BRVM & estimations Impaxis Securities
Le secteur Finance (+42,9%) affiche une bonne performance en
2013. Les filiales de la Bank of Africa ont bien performé en
particulier celle du Burkina Faso qui présente la meilleure
performance du secteur avec une progression de 84,3% (+37 000
FCFA). La filiale de la Côte d’Ivoire enregistre une hausse de
74,3% (+27 500 FCFA).
Quant aux autres filiales, elles affichent des rendements de +9,4%
au Bénin et +18,4% au Niger. La société spécialisée dans le
financement par crédit bail des biens meubles, SAFCA CI, SAFC
obtient un rendement de +71,4% (+15 000 FCFA) malgré sa faible
liquidité (34,2 Mns FCFA de négociations pour toute l’année). En
dépit des problèmes de gouvernance qu’elle a connue, la banque
panafricaine Ecobank TG, ETIT affiche un gain de 45,7%. La filiale
de la BNP Paribas, BICI CI, BICC clôture l’année à 60 000 FCFA
soit un rendement de +63,9% (+23 400 FCFA).
(...) L’année 2013 aura été synonyme de
belles performances sur le marché de la
BRVM, autant au niveau des actions que des
obligations. Les principaux moteurs de la
performance du marché resteront présents en
2014 : croissance du bénéfice des entreprises,
contexte économique favorable...
Quant à la banque SGB CI, SGBC, malgré l’annonce d’un résultat
semestriel en chute de -55,4%, elle termine l’année sur une
performance de +27,1% (+16 000 FCFA).
Le secteur Services Publics (+39,9%) est fortement dépendant de
la performance de Sonatel SN, SNTS. Le titre a connu une
tendance haussière tout au long de l’année, terminant à 20 050
FCFA (+38,3%).
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LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE
AmCham News 29
Mai/Juillet. 2014
Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
De taille plus réduite, Le fournisseur national d’énergie électrique
de la Côte d’Ivoire CIE CI, CIEC affiche un rendement de +47,6%
et gagne 20 000 FCFA au cours de l’année. Le fournisseur national
d’eau potable SODECI, SDCC affiche une excellente performance
avec une hausse de 94,3% (+39 600 FCFA). Le fractionnement du
titre Onatel BF, ONTBF n’a pas eu d’effet positif à court terme sur
le prix de l’action. En effet, le titre se situait autour de 63 000 FCFA
(pré fractionnement), avant de stagner à 6 100 FCFA après le
fractionnement. Néanmoins, l’action gagne 35,6% (+4 500 FCFA)
au cours de l’année.
(...) Aujourd’hui, le plus grand défi de la BRVM
reste l’accroissement du nombre de sociétés
inscrites à la cote du marché des actions.
L’institution souffre encore de la faible
généralisation de la culture boursière dans la
sous-région.... Ces admissions au marché des
actions sont attendues des secteurs de la
finance, de la distribution, des
télécommunications et de l’industrie.
A l’opposé, L’Agriculture est le seul secteur sous-performant de la
BRVM au cours de cette année. Le secteur a été affecté par la
baisse de ses principales valeurs. SOGB CI, SOGC recule de 17,7 % (-11 500 FCFA), et SAPH CI, SPHC décroît de -15,0% (- 6
000 FCFA). En effet, La Société des Caoutchoucs de Grand
Bereby (SOGB CI) et la Société Africaine des Plantations d'Hévéas
(SAPH CI) subissent la chute des cours du caoutchouc. La
demande mondiale est en grande partie alimentée par l’industrie
du pneumatique, elle-même soutenue par l’industrie de
l’automobile. Bien que la production des véhicules ait progressé,
cela n’a pas suffi à absorber toute la production de caoutchouc
devenue surabondante. Les stocks se sont accumulés alors que
la demande a significativement chuté du fait du ralentissement
économique mondial.
Le producteur d’huile de palme, PALM CI, PALC termine l’année
sur une note positive avec un gain de 17,3% (+ 3 100 FCFA).
Aujourd’hui, le plus grand défi de la BRVM reste l’accroissement
du nombre de sociétés inscrites à la cote du marché des actions.
L’institution souffre encore de la faible généralisation de la culture
boursière dans la sous-région.
Selon le Président du Conseil d’Administration, M. Gabriel Fal, la
BRVM pourrait accueillir neuf nouvelles entreprises en 2014.
Ces admissions au marché des actions sont attendues des
secteurs de la finance, de la distribution, des télécommunications
et de l’industrie. Il est à noter que la BRVM en 15 années de
fonctionnement, est passée de 35 entreprises cotées héritées de
la Bourse des Valeurs d’Abidjan (BVA) à seulement 37. 10 sociétés
sont rentrées à la cote alors que 8 en sont sorties.
La BRVM annonce aussi l’ouverture du 3ème compartiment dédié
aux PME et aux entreprises à fort potentiel de croissance pour cette
année. Par ailleurs, sous l’égide de la Communauté Economique
des Etas de l’Afrique de l’Ouest (CDEAO), la BRVM et les bourses
nationales du Ghana, du Nigéria travaillent à l’intégration des
différentes places boursières dont la première phase est de faciliter
dès 2014 les partenariats entre intermédiaires de ces différents
marchés.
Toutes ces perspectives devraient permettre à la BRVM d’accroître
son dynamisme et son attractivité pour les investisseurs sousrégionaux, africains et internationaux.
L’année 2013 aura été synonyme de belles performances sur le
marché de la BRVM, autant au niveau des actions que des
obligations. Les principaux moteurs de la performance du marché
resteront présents en 2014 : croissance du bénéfice des
entreprises, contexte économique favorable...
Le Comité de Politique Monétaire (CPM) de la Banque Centrale
des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) prévoit, pour les pays
membres de l’UEMOA, une croissance du PIB de 7,0% en 2014.
La poursuite des investissements publics ainsi que le regain de
dynamisme attendu des investissements privés seraient les
principaux leviers de cette croissance.
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30 AmCham News
e représentant
exclusif de la grande
marque automobile
américaine a célébré le 5
mars dernier, à la Place
du Souvenir, le lancement de son tout
nouveau joyau, il s’agit du FORD
Ecosport. Un nouveau modèle qui vient se
rajouter à sa large gamme de véhicules,
notamment, la marque Taurus, Fiesta,
Escape, Figo, Edge, Explorer, Ranger,
pour la gamme FORD.
L
Près de 300 personnes ont répondu à
l’invitation de l’AFRICAINE DE
L’AUTOMOBILE, un public ravi de cette
belle découverte!
Le nouveau
Ford Ecosport,
enfin disponible
au Sénégal !
Il faut dire que le nouveau Ford Ecosport,
parle de lui-même tant par sa fière allure
que par sa robustesse! Deux modèles
étaient exposés : le style 4x4 et le style
Berline.
La soirée a été animée par de très beaux
spectacles.
Au delà du lancement, ce grand
événement a permis à l’AFRICAINE DE
L’AUTOMOBILE d’être entouré de tous
partenaires notamment, Axa, Oilibya,
Maroc Food, SEBO, Budget.
AmCham News 31
Comme l’a si bien dit Henry FORD, le célèbre industriel
américain, fondateur de la marque Ford : “se réunir est un
début; rester ensemble est un progrès; travailler ensemble
est une réussite”.
En effet, en faisant référence aux propos de cet illustre
personnage qui a su révolutionné l’univers industriel automobile,
le Directeur général de L’Africaine de l’Automobile, Joseph
AZAR, a voulu partagé avec le public la réussite d’une équipe
qui voilà bientôt 15 ans a réussi le pari de faire de ce modèle
américain, une marque de référence au Sénégal et dans la sous
région. Depuis 1998, la société a réussi à gagner la confiance de
ses clients grâce à une stratégie de communication bien rodée
et une équipe commerciale, administrative et technique très
qualifiée qui a su être à l’écoute du client, jouer la proximité,
respecter les délais dans les prestations et un SAV
irréprochable.
Une belle équipe de 150 collaborateurs!
Avec le nouveau Ford Ecosport, le changement c’est
maintenant!
Toute l’équipe de l’AFRICAINE DE L’AUTOMOBILE est à votre
disposition pour concrétiser votre projet automobile.
Pour plus d’information, appelez le 33 889 7500 ou envoyer un
email à l’adresse suivante : [email protected].
Joseph AZAR
Directeur Général
de l’Africaine de L’Automobile
AmCham News 32
Mai/Juillet. 2014
LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE
Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
ue peut gagner une entreprise à se faire coter
en bourse ?
Q
D’abord de la notoriété puisque la bourse lui permet de se faire
connaitre sur le plan international; de financer sa croissance
par une augmentation de capital en créant de nouvelles actions
vendues aux investisseurs, ce qui génère de l’argent pour faire
face à ses investissements ; la bourse lui permet d’emprunter
de l’argent sur le Marché Financier sous forme d’emprunt
obligataire à des taux d’intérêts incomparables au marché
bancaire.
Quelles sont les entreprises éligibles sur le marché
financier ?
- ce sont celles cotées en bourse qui peuvent émettre des
emprunts obligataires pour financer leurs projets, celles qui
présentent des garanties solides, fait rare avec le coût élevé
des garanties offertes par les agences de garantie et celles qui
sont bien notées par les agences de notation agréées.
Et enfin les Etats qui n’ont pas besoin de garantie pour émettre
un emprunt obligataire (un Etat n’étant jamais défaillant).
(...) La manne financière des
épargnants du Marché Financier
Régional est énorme, ce qui explique la
sursouscription de la majorité des
emprunts obligataires qui sont émis
avec des taux d’intérêts intéressants
qui dépassent le taux bancaire de
placement des dépôts à terme (DAT)...
Les opportunités
de placements en bourse
Monsieur Ousmane DIAKHATÉ,
Apporteur d’affaires agréé par le CREPMF
DIRECTEUR DE BOUNAMZA FINANCES,
Quelles sont les conditions exigées par les investisseurs ?
Conformément aux textes de l’OHADA, toute société cotée doit
remplir les conditions exigées par la bourse en mettant à la
disposition des investisseurs toutes les informations financières
utiles :
• en publiant le bilan ou rapport d’activités au premier semestre
de chaque année;
• en publiant les résultats annuels de l’entreprise à la fin de
chaque exercice;
• en organisant une Assemblée Générale à la fin de chaque
exercice où sont conviés tous les actionnaires de l’entreprise
qui peuvent donner un avis sur l’activité de l’entreprise et voter
les projets de résolutions qui leur seront soumis.
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LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE
AmCham News 33
Mai/Juillet. 2014
Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
Comment fonctionne le Marché Financier Régional (MFR) de
l’UEMOA?
Le marché fonctionne sous le contrôle et la régulation du Conseil
Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers
(CREPMF). Toute société ou Etat qui émet un emprunt obligataire
via les Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (SGI) est tenue de
respecter ses engagements pour le remboursement intégral des
montants avancés par les épargnants qui ont la possibilité de
récupérer à tout moment leur mise avec la cotation des obligations
sur le marché primaire qui les rend liquides.
En dehors des actions et des obligations, il existe d’autres
opportunités de placement rentables que sont les OPCVM
(organismes de placement collectif en valeurs mobilières) : les
Sociétés d’Investissement à Capital Variable (SICAV) et les Fonds
Communs de Placement (FCP) qui peuvent regrouper des milliers
de personnes dont la gestion collective est confiée à un gérant
professionnel qu’est la Société de Gestion agréé par le
CREPMF(avec partage des frais de fonctionnement, rentabilité
avec les économies d’échelle, exonérations fiscales, disponibilité
de l’information et transparence).
Révolution dans la levée de fonds sur le marché de la BRVM ?
Donnez-nous un exemple concret d’entreprises sénégalaises
cotées en bourse ?
La notation. C’est la nouveauté qui permet aux entreprises qui
n’ont pas de garantie de lever des fonds sur le Marché Financier
Régional, cette nouveauté devrait permettre aux PME, PMI de
résoudre un problème majeur dans le financement de leur
croissance.
Sur les 37 sociétés cotées à la BRVM, seule une est Sénégalaise
« la Sonatel » qui a osé plonger en 1998 et qui ne le regrette pas
aujourd’hui avec une évolution de son cours des plus
spectaculaires et une notoriété incontestable dans le milieu des
Télécoms.
Quelles sont les performances et les opportunités de
placements offertes ?
Mais il faut remarquer que le frein majeur à l’entrée en bourse de
nos sociétés est la transparence. Bien qu’elle offre beaucoup
d’avantages, nos entreprises réchignent à dévoiler au public leur
chiffre d’affaires et bénéfice et surtout évitent d’être exposées au
Fisc.
La manne financière des épargnants du Marché Financier
Régional est énorme, ce qui explique la sursouscription de la
majorité des emprunts obligataires qui sont émis avec des taux
d’intérêts intéressants qui dépassent le taux bancaire de
placement des dépôts à terme (DAT) et offre une garantie totale
de remboursement du capital et paiement des intérêts sous le
contrôle de l’organe de régulation qu’est le Conseil Régional de
l’Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF).
(...) Sur les 37 sociétés cotées à la BRVM,
seule une est Sénégalaise « la Sonatel » qui a
osé plonger en 1998 et qui ne le regrette pas
aujourd’hui avec une évolution de son cours
des plus spectaculaires et une notoriété
incontestable dans le milieu des Télécoms il
faut remarquer que le frein majeur à l’entrée en
bourse de nos sociétés est la transparence.
Bien qu’elle offre beaucoup d’avantages, nos
entreprises réchignent à dévoiler au public leur
chiffre d’affaires et bénéfice et surtout évitent
d’être exposées au Fisc.
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AmCham News 34
Mai/Juillet. 2014
LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE
Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
a BRVM (Bourse régionale des valeurs mobilières) affiche
une belle performance mais elle n’est toujours pas entrée
dans nos mœurs de placement de nos épargnes. On se
demande même si elle mobilise 1% des actifs financiers de
l’UEMOA ? Ce qui reste certain c’est que l’immobilier et les
dépôts à terme dans les banques lui porte une rude concurrence.
L
Avec un rendement moyen du marché en hausse à 7,30% (source
Bloomfield Investment) dans la première quinzaine du mois d’avril 2014,
la Bourse régionale arrive comme une alternative plus rentable que les
banques pour les placements financiers.
(...) aucune banque de l’Union Monétaire Ouest
Africaine n’offre une telle rémunération pour les
dépôts fussent-ils à terme. A titre comparatif le
taux moyen de rémunération des Dépôts à
Terme (DAT) dans les pays membres de la
BCEAO ne dépasse guère 4,5% brut l’an.
En effet, aucune banque de l’Union Monétaire Ouest Africaine n’offre
une telle rémunération pour les dépôts fussent-ils à terme. A titre
comparatif le taux moyen de rémunération des Dépôts à Terme (DAT)
dans les pays membres de la BCEAO ne dépasse guère 4,5% brut
l’an.
Comme conséquence d’une telle analyse, votre conseiller en
investissement vous dira mieux vaux acheter des actions cotées à la
BRVM que de placer votre épargne dans les banques. Mais sachez
qu’on ne va pas à la Bourse comme on irait à sa banque car autant la
banque est visible et ses opérations sont tangibles, autant la bourse
est invisible et ses opérations dématérialisées donc non tangibles.
Comment “jouer”
et gagner en bourse?
Monsieur OUSMANE BIRAM SANE
Economiste-Financier Consultant
ANCIEN DIRECTEUR DE L’ANTENNE
NATIONALE DE BOURSE DU SÉNÉGAL
(...) des intermédiaires, en l’occurrence des
Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (SGI)
vous apportent toute l’assistance nécessaire
pour ouvrir un compte, l’alimenter en argent
liquide ou par virement et enfin commencer à
donner des ordres d’achat d’actions ou
d’obligations cotées.
Pas de panique néanmoins car des intermédiaires, en l’occurrence des
Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (SGI) vous apportent toute
l’assistance nécessaire pour ouvrir un compte, l’alimenter en argent
liquide ou par virement et enfin commencer à donner des ordres d’achat
d’actions ou d’obligations cotées.
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LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE
AmCham News 35
Mai/Juillet. 2014
Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
Ce sont là vos premiers pas pour "jouer" ou plus sérieusement investir
en Bourse et se mettre sur la bonne voie pour chercher du rendement.
de l’agriculture et des finances. Curieusement ces secteurs ont semble
t’il mieux résisté à la faible croissance de l’économie régionale !
Justement, les SGI et les Sociétés de Gestion de Patrimoine (SGP)
sont là pour vous aider à faire les bons choix afin de mieux orienter
votre épargne.
Pour revenir à notre conseil de départ c’est-à-dire comment investir et
s’enrichir en Bourse, nous savons qu’il faut que vous vous armiez de
patience et d’abnégation.
(...) votre conseiller en investissement vous
dira mieux vaux acheter des actions cotées à la
BRVM que de placer votre épargne dans les
banques. Mais sachez qu’on ne va pas à la
Bourse comme on irait à sa banque car autant
la banque est visible et ses opérations sont
tangibles, autant la bourse est invisible et ses
opérations dématérialisées donc non tangibles.
(...) moins d’un Ouest-africain sur deux est
capable de dire c’est quoi la Bourse à plus
forte raison d’expliquer ce que deviennent
après 1 an 100 000 FCFA placés à 3,5% !
Ajoutez-y le fait que beaucoup de nos
compatriotes ne sont pas à l’aise avec les
calculs ! Voilà qui doit nous amener à réfléchir
sur l’éducation boursière ou plus
généralement financière.
C’est connu, en Bourse il y’a deux principaux produits, les actions et
les obligations.
Les premiers donnent droit à un dividende en cas de distribution de
résultats positifs enregistrés par les sociétés dont vous êtes détenteurs
des actions. Le montant de vos dividendes rapporté à la valeur de vos
actions donne un ratio qu’on appelle le rendement. Un exemple, la
SONATEL a distribué cette année un dividende de 1550 FCFA/action
or le cours de son titre a été de 22000 FCFA donc son rendement est
de 7,04%. Bien entendu n’est pas SONATEL qui veut car si ce poids
lourd de l’indice BRVM 10 qui regroupe le top 10 des meilleurs sociétés
cotées du marché boursier de l’Afrique de l’Ouest offre de bons
rendement, il faut savoir aussi qu’en Bourse on peut récolter aussi des
rendements médiocres. C’est pourquoi le marché des actions est
qualifié de plus risqué que celui des obligations. En effet, les actions
sont un titre de copropriété d’une société, donc le détenteur d’une action
prend des risques de gains ou de pertes en fonction des performances
de sa société. Ainsi il peut s’attendre à des dividendes ou pas mais
aussi à des plus ou moins values constituées par les écarts positifs ou
négatifs entre le prix auquel il a acheté ses titres et les cours qu’ils
affichent au jour le jour.
Tout le contraire des seconds, les obligations qui comme leur nom
l’indique oblige l’émetteur à rembourser les détenteurs. Autrement dit,
l’obligation, second produit le plus courant à la BRVM est un titre de
créance que son détenteur détient vis-à-vis de la société ou de l’Etat
qui l’émet. Il donne droit à versement d’un taux d’intérêt annuel fixé dès
le départ et au remboursement intégral du capital placé dans l’emprunt
auquel vous avez souscrit. Comparativement à l’action, l’obligation est
un placement plus sûr mais souvent moins rentable. Paradoxalement
à la BRVM les obligations en affichant un rendement moyen de l’ordre
de 6% brut sont très proches du marché des actions. C’est parce que
sur notre jeune marché l’obligataire attire plus les gros épargnants
malgré la bonne tenue des actions des secteurs des services publics,
En effet, moins d’un Ouest-africain sur deux est capable de dire c’est
quoi la Bourse à plus forte raison d’expliquer ce que deviennent après
1 an 100 000 FCFA placés à 3,5% ! Ajoutez-y le fait que beaucoup de
nos compatriotes ne sont pas à l’aise avec les calculs ! Voilà qui doit
nous amener à réfléchir sur l’éducation boursière ou plus généralement
financière.
Alors notre conseil pour jouer et gagner en Bourse, même si la Bourse
est tout sauf un jeu : d’abord bien s’informer sur la matière en faisant
confiance pour commencer à ce que vous avez appris à l’école sinon à
votre entourage ! Ensuite allez voir sans complexe votre banquier mais
n’attendez pas grand-chose de lui, il peut être aussi ignorant que vous
de la Bourse.
Enfin, le meilleur endroit pour bien se familiariser c’est la SGI, la SGP,
le Conseil en Investissements ou les Antennes de la BRVM installées
dans tous ses pays membres.
Bien entendu complétez tout ce qui précède par vos propres recherches
dans l’internet et suivez les médias spécialisés. En tout état de cause
apprendre la bourse c’est comme apprendre le vélo, il va falloir pédaler
et remonter la pente…jusqu’à savoir se tenir droit et aller bien droit…au
but c'est-à-dire gagner de l’argent.
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AmCham News 36
Mai/Juillet. 2014
LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE
Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
n néophyte de la Finance et des systèmes boursiers,
Mr. TOKO livre son point de vue critique de ce secteur
encore mal connu du grand public Africain.
E
(...) J’ai toujours été étonné que la notion de
solidarité africaine ne serve pas le
développement de l’Afrique. (...)
Si développement de l’économie = (emploi,
santé, sécurité, prospérité…pour tous), il y’a
donc là une vraie question qui mérite d’être
posée : les Africains sont-ils
économiquement solidaires ?
J’ai toujours été étonné que la notion de solidarité africaine ne serve
pas le développement de l’Afrique. En Afrique, la solidarité s’arrête à la
porte de l’économie. A contrario, en occident, on est solidaire quand il
s’agit de mettre les moyens et les ressources en commun pour le
développement et l’intérêt mutuel.
Si développement de l’économie = (emploi, santé, sécurité, prospérité…
pour tous), il y’a donc là une vraie question qui mérite d’être posée : les
Africains sont-ils économiquement solidaires ?
(...) Les mécanismes de lever de fonds et le
système boursier sont pourtant les passages
obligés de nos économies vers le chemin de la
l’émergence. (...) On entend souvent dire que
nos banques sont sur-liquides, mais ne financent
pas suffisamment l’économie. Normal, car qui
risquerait d’investir dans une entreprise qui ne
respecte pas un minimum de règles de gestion,
d’organisation et de normes ?
La gestion de nos entreprises
est au cœur de la crainte des
investisseurs privés.
Monsieur FRANCIS TOKO
Responsable Informatique
WÄRTSILÄ WEST & CENTRAL AFRICA
Les mécanismes de lever de fonds et le système boursier sont pourtant
les passages obligés de nos économies vers le chemin de l’émergence.
Il est clair qu’il faut respecter un minimum de règles et de normes pour
tirer avantage des investisseurs via les mécanismes financiers. On
entend souvent dire que nos banques sont sur-liquides, mais ne
financent pas suffisamment l’économie. Normal, car qui risquerait
d’investir dans une entreprise qui ne respecte pas un minimum de règles
de gestion, d’organisation et de normes ? Ce serait un suicide
économique.
Se développer est capital certes, mais c’est plus une question de capital
qu’autre chose. Nos PME sont capables de grandes choses avec plus
de capitaux. Elles ont besoin d’être accompagnées dans leurs
recherches de financements auprès des investisseurs. De ce point, la
création d’agences spécialisées est nécessaire en vue de leur mise aux
normes du marché financier.
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LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE
AmCham News 37
Mai/Juillet. 2014
Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
(...) Se développer est capital certes, mais
c’est plus une question de capital qu’autre
chose. Nos PME sont capables de grandes
choses avec plus de capitaux. Elles ont besoin
d’être accompagnées dans leurs recherches de
financement auprès des investisseurs. De ce
point, la création d’agences spécialisées est
nécessaire en vue de leur mise aux normes du
marché financier.
La gestion de nos entreprises est au cœur de la crainte des investisseurs
privés. Les mauvaises pratiques dans la gestion des affaires, les luttes
de pouvoir, les cercles fermés de monopoles, le non-respect des
engagements, la corruption, l’impunité, le manque de transparence, les
lois inadaptées…sont autant d’obstacles qui ne favorisent pas le
développement des entreprises et n’encouragent pas les investisseurs
privés.
En Afrique, personne ne veut vendre son entreprise à cause de la
mentalité : « C’est mon Entreprise ».
(...) La gestion de nos entreprises est au
cœur de la crainte des investisseurs privés.
Les mauvaises pratiques dans la gestion des
affaires, les luttes de pouvoir, les cercles
fermés de monopoles, le non-respect des
engagements, la corruption, l’impunité, le
manque de transparence, les lois
inadaptées…sont autant d’obstacles qui ne
favorisent pas le développement des
entreprises et n’encouragent pas les
investisseurs privés.
(...) Dans nos pays, les entreprises naissent,
respirent et meurent aux rythmes des
nominations ministérielles. Pas de ressources
humaines de qualité là où il faut, pas de plan
d’affaire, pas d’analyse du marché, pas de
communication ni de publicités, pas de soucis
de la clientèle…Ils comptent sur les relations
et la chance..
(*) Les citoyens pourraient investir via la bourse dans des PME locales
côtées en bourse qui ont un impact positif sur le développement de leur
communauté.
Dans un pays où les citoyens sont actionnaires de leurs entreprises de
téléphonie, d’électricité, eaux, de BTP….. Il y a plus de stabilité sociale,
plus de transparences et moins de corruption.
Sur le plan éducatif il y a des choses à faire. Une réforme des
programmes académiques avec plus d’accent sur la création
d’entreprises, les mécanismes de levée de fonds et des notions de
BOURSE, pourrait susciter l’émergence d’une nouvelle citoyenneté avec
un sens aigu de la solidarité économique.
(...) En conclusion, toutes ces mesures
incitatives citées ci-haut pourraient nous
conduire vers une économie émergente.
Sur le plan institutionnel, il faut poursuivre les réformes pour répondre
aux besoins réels des entreprises, par exemple, adopter des lois qui
favorisent les entreprises cotées en bourse avec une capitalisation et
un nombre d’actionnaires minimum.
En conclusion, toutes ces mesures incitatives citées ci-haut pourraient
nous conduire vers une économie émergente.
Pourtant, on peut citer de nombreux avantages à l’utilisation des outils
et mécanismes financiers pour nos pays, comme par exemple :
(*) Plusieurs restaurants de Dakar pourraient se mettre ensemble en
vue d’émettre un emprunt obligataire qu’ils se partageraient entre eux
en vue de financer leur croissance.
(*) Les entreprises de construction de logements sociaux pourraient
augmenter leur capital pour plus d’investissement immobilier à travers
des ventes d’actions au public.
(*) Un groupe d’entreprises dont les activités sont dépendantes de
l’électricité pourrait levée des fonds pour construire et exploiter ensemble
une centrale électrique, si la réglementation du secteur le permet.
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AmCham News 38
Mai/Juillet. 2014
LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE
Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
a mise en Bourse constitue un engagement à faire apprécier
l’entreprise non pas seulement par ceux qui l’ont fondée ou
qui en sont les dirigeants mais par des personnes
indépendantes que sont les boursicoteurs qui à tout moment
peuvent arbitrer en décidant d’acheter ou de vendre les
actions représentatives de la société en bourse ; les détenteurs de
capitaux procèdent à un jugement, une appréciation quasi quotidienne
de ce que vaut l’entreprise.
L
(...) Cette liberté de juger détenue par des
anonymes fait que rien ne peut plus être
décidé en vase clos, en catimini par les
dirigeants qui savent que s’ils ne prennent
pas les bonnes stratégies, s’ils laissent
subsister le moindre doute sur l’état de leur
entreprise et la qualité de leur gestion, leur
société va être sanctionnée sans état d’âme.
Cette liberté de juger détenue par des anonymes fait que rien ne peut
plus être décidé en vase clos, en catimini par les dirigeants qui savent
que s’ils ne prennent pas les bonnes stratégies, s’ils laissent subsister
le moindre doute sur l’état de leur entreprise et la qualité de leur
gestion, leur société va être sanctionnée sans état d’âme.
(...) s’ils laissent subsister le moindre doute
sur l’état de leur entreprise et la qualité de
leur gestion, leur société va être sanctionnée
sans état d’âme.
La liberté des détenteurs de
capitaux de juger de la valeur
d’une entreprise
Monsieur Serigne Abdoul Aziz DIEYE
Directeur général
CABINET AZIZ DIEYE
Les obligations imposées par les Bourses tant au niveau national
régional et mondial via l’IOSCO (Organisation Internationale des
Bourses de Changes) qui en adoptant les IFRS (Normes
internationale de publication financière) a permis une même grille de
lecture et d’appréciation des modes et formats de présentation des
états financiers de toutes les sociétés listées dans toutes les bourses
du monde ; il est à cet égard particulièrement remarquable que la plus
grande bourse du monde NYSE et son organe de police, la SEC
(Stock Excchange Commission) ait accepté depuis les accords de
Glean Egale d’accepter que les états financiers établis en IFRS soient
admis à la Bourse de New York sans être convertis en US GAP
Normes comptables américaines.
Ce qu’il faut retenir c’est que les montants de ressources requises
pour développer et maintenir en bon état de compétitivité mondiale
les grandes sociétés ne peuvent pas être réunies par les seuls
initiateurs des sociétés ce qui impose que dès l’atteinte d’une certaine
taille, elles soient obligées à s’introduire en Bourse.
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AmCham News 39
LE MARCHE FINANCIER ET LA BOURSE
Mai/Juillet. 2014
Que peut gagner une entreprise à se faire coter en bourse ou emprunter via le marché?
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AmCham News 40
ACTUALITES
Mai/Juillet. 2014
FATCA
la règlementation qui change la donne pour les institutions
financières, leurs clients et leurs contreparties
Le Foreign Account Tax Compliance Act (FATCA) est une loi américaine promulguée le 18 Mars 2010.
Elle fait suite au scandale qui opposa les autorités américaines à UBS, la banque Suisse qui s’est vue
contraindre de livrer aux Etats Unis les noms de milliers de clients, contribuables américains ayant
ouvert des comptes secrets pour échapper au fisc américain.
La loi américaine dite FATCA ( Foreign Account Tax
Compliance Act) votée le 18 mars 2010 a pour objectif de
renforcer la lutte contre l’évasion fiscale des contribuables
US. Elle vise à imposer aux institutions financières
étrangères (ie hors USA) des obligations déclaratives sur les
revenus versés aux contribuables américains permettant
ainsi le recoupement automatisé des données avec les
déclarations individuelles de ces derniers. A cet effet ces
institutions financières qualifiées de PFFI ( Participating
Foreign Financial Institution) doivent s’engager à identifier
et à documenter tous les comptes de leurs clients
susceptibles d’être des contribuables US. Lorsque le pays
du FFI a conclu un accord de coopération avec l’IRS, le
statut de PFFI est réputé acquis; dans le cas contraire le FFI
doit conclure un contrat directement avec l’IRS. A noter que
les sociétés de gestion et les OPCVM sont inclues dans le
scope des institutions financières visées par FATCA. Les
informations sur les paiements effectués par les PFFI aux
contribuables US doivent ensuite être transmises
annuellement à l'administration fiscale américaine (Internal
Revenue Service ou "IRS") soit par l’intermédiaire de leur
propre administration fiscale en cas de partenariat inter-états
avec l’IRS soit directement à l’IRS en l’absence d’un tel
partenariat. L’IRS demande aux PFFI de prélever une taxe
punitive de 30% sur tous les revenus et produits de cession
de source US , perçus directement ou indirectement,
destinés aux contreparties n’ayant pas le statut de PFFI et
aux clients dits « récalcitrants » ie soit des clients
susceptibles d’être des US persons et n’ayant pas apporté
la justification du contraire soit ayant reconnu leur statut de
US persons mais ayant refusé la levée du secret bancaire.
Dans le cas où l’institution financière n’a pas le statut de
PFFI, c’est elle-même qui ferait l’objet d’un prélèvement en
amont de la taxe punitive de 30% sur tous les paiements
reçus de source US (directe ou indirecte) versés pour
compte propre ou compte de tiers.
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AmCham News 41
ACTUALITES
Mai/Juillet. 2014
ATCA est une règlementation extrêmement complexe qui vise
à renforcer la lutte contre les montages d’évasion fiscale
impliquant des comptes ou entités étrangères détenus par des
contribuables américains. Elle met en place un mécanisme de
délégation ingénieux à travers lequel elle fait obligation à toutes
les institutions financières du monde entier d’identifier et de
communiquer au fisc américain les données personnelles, les
avoirs et les transactions de leurs clients identifiés comme
contribuables américains (en anglais US person).
F
La loi américaine
dite FATCA ( Foreign
Account Tax
Compliance Act)
votée le 18 mars
2010 a pour objectif
de renforcer la lutte
contre l’évasion
fiscale des
contribuables US.
Elle vise à imposer
aux institutions
financières
étrangères (ie hors
USA) des
obligations
déclaratives sur les
revenus versés aux
contribuables
américains
permettant ainsi le
recoupement
automatisé des
données avec les
déclarations
individuelles de ces
derniers.
La totalité des services financiers
mondiaux se trouve impactés par la
nouvelle règlementation FATCA,
intelligemment conçue pour déléguer
la collecte des taxes américaines.
FATCA ne se limitera pas seulement
au secteur traditionnel de la banque,
mais impactera également d’autres
acteurs tels que les brokers, les
chambres de compensation et de
règlements-livraison, les fonds de
private equity, les Exchange Traded
Funds, les fonds de fonds, les hedge
funds et SPVs, les fiducies et
fondations, ainsi que certains
assureurs émetteurs de contrats
d’assurance vie. Aux fins de la
législation FATCA, le fisc entend par
contribuable américain :
- Un citoyen des Etats Unis (y
compris les personnes nées aux
Etats Unis, mais qui demeurent dans
un autre pays et n’ont pas renoncé à
leur citoyenneté américaine);
- Un résident régulier aux Etats Unis
(y compris les titulaires de la green
card aux Etats Unis);
- Une personne résidant aux Etats
Unis;
- Une personne morale, une
succession ou une fiducie des Etats
Unis.
La loi FATCA s’applique à partir de 50
000 dollars US d’avoirs en compte ou d’un certain nombre de
virements et paiements vers les Etats Unis. Elle inclut également
toutes les participations de plus de 10% dans une société étrangère
détenue par un Américain.
Le 17 janvier 2013, le Trésor américain et l'administration fiscale
américaine (IRS - Internal Revenue Service) ont publié les
règlements définitifs de la loi FATCA, qui établissent les exigences
détaillées auxquelles seront assujetties les institutions financières
américaines et les institutions financières étrangères qui signeront
une convention directement avec l'IRS.
Les institutions financières étrangères se conformeront à FATCA
de l'une des trois façons suivantes :
1) dans les pays ayant signé le
premier modèle de convention
intergouvernementale (IGA – InterGovernmental Agreement), les
institutions financières étrangères se
conformeront aux lois locales et
communiqueront les renseignements
requis aux autorités fiscales locales,
qui les transmettront alors à l'IRS;
2) dans les pays ayant signé le
deuxième modèle de convention
intergouvernementale, les institutions
financières
étrangères
se
conformeront aux lois locales en vue
de conclure des conventions avec
l'IRS et de lui communiquer
directement les renseignements
requis ;
La loi FATCA
s’applique à partir
de 50 000 dollars
US d’avoirs en
compte ou d’un
certain nombre de
virements et
paiements vers les
Etats Unis. Elle
inclut également
toutes les
participations de
plus de 10% dans
une société
étrangère détenue
par un Américain.
3) dans les pays n'ayant pas conclu
de convention intergouvernementale,
les institutions financières étrangères
concluront des conventions avec l'IRS et lui communiqueront
directement les renseignements requis. Une retenue fiscale de 30
% sera appliquée aux paiements de source américaine reçus par
les institutions financières étrangères n’ayant pas signé de
convention avec l'IRS, et n’étant également pas d’un pays ayant
conclu une convention intergouvernementale avec les Etats Unis.
Une institution financière ne répondant pas aux différentes
exigences de FATCA ou ne passant pas d’accord avec le fisc
américain sera considérée comme non participante aux yeux de
l’IRS (Non-Participating FFI ou NPFFI) et se verra imposer une
retenue à la source de 30% sur ses flux et revenus d’origine
américaine. Cette taxe punitive (withholding tax) sera mise en place
en plusieurs étapes successives, touchant dans un premier temps
les revenus de type Fixe ou Déterminable, ou Annuel ou Périodique
(FDAP), tels les dividendes ou les intérêts.
En février 2012, les pays du G5 (France, Italie, Allemagne, Espagne
et Royaume-Uni) ont signé un protocole avec les Etats-Unis dans
lequel ils s’engagent à faire appliquer le dispositif FATCA à leurs
propres institutions financières. La plupart des grands pays du
monde s’organisent pour négocier une convention
intergouvernementale avec les États-Unis d'ici juillet 2014 ; la
plupart de ces conventions seront établies sous la forme du premier
modèle.
L’Afrique n’est pas en marge de cette évolution règlementaire. L’Ile
Maurice, l’Afrique du Sud et Seychelles sont en ordre de marche
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42 AmCham News
ACTUALITES
Mai/Juillet. 2014
pour signer dans les prochains mois
le premier modèle de convention
intergouvernementale avec les
Etats-Unis. Au Nigéria, aucune
position n’a encore été officialisée
par le gouvernement. Toutefois, la
Central Bank of Nigeria et les
représentants des banques locales
échangent activement sur FATCA.
Plusieurs banques dont UBA,
ACCESS Bank, Fidelity Bank
s’organisent pour mener une
analyse d’impacts de la nouvelle
règlementation. Au Ghana, le
gouvernement, le fisc Ghanéen et la
Bank of Ghana étudient l’opportunité
de signer une convention avec les
Etats Unis. En Afrique Francophone,
les filiales de banques internationales (Société Générale, Citi, BNP
Paribas, Standard Chartered Bank, etc) s’activent également en
attendant une position officielle des autorités et régulateurs locaux.
L’Afrique n’est pas
en marge de cette
évolution
règlementaire. (...)
Plusieurs banques
dont UBA,
ACCESS Bank,
Fidelity Bank
s’organisent pour
mener une analyse
d’impacts de la
nouvelle
règlementation.
processus opérationnels et systèmes
d’information
des
institutions
financières afin de définir et mettre en
œuvre un plan d’action au plus vite.
FATCA n’est plus une utopie. Le cadre
est désormais posé, consolidé et
approuvé sur la scène internationale
et il est urgent pour chaque institution
financière d’avancer de façon
pragmatique sur le sujet. La nonconformité à FATCA a en effet des
impacts particulièrement lourds. Audelà des coûts associés, ce sont
également la réputation et l’image
même de l’institution financière
auprès de ses clients et contreparties
qui sont en jeu.
En Afrique
Francophone, les
filiales de banques
internationales
(Société Générale, Citi,
BNP Paribas, Standard
Chartered Bank, etc)
s’activent également
en attendant une
position officielle des
autorités et régulateurs
locaux.
La quasi-totalité des institutions financières au monde est touchée
par les exigences de FATCA. Les impacts opérationnels de la
nouvelle règlementation pour les institutions financières étrangères
sont significatifs. La mise en conformité par rapport à FATCA
requiert la transformation des processus opérationnels et la mise
en place d’un système de reporting fiable avec des investissements
importants pour l’adoption de solutions automatisées. La première
échéance fixée par FATCA s’applique aux procédures d’acceptation
clients qui devront être opérationnelles avant le 1er Juillet 2014. Des
efforts doivent être consacrés rapidement à la mise en place de
nouvelles procédures AML/KYC, sans oublier les développements
informatiques (outils CRM notamment) que FATCA peut impliquer.
Les institutions financières impactées devront rapidement nommer
un Responsible Officer (souvent, mais pas obligatoirement, le
Compliance Officer) qui devra certifier au cours de la première
année suivant la signature de l’agrément avec l’IRS que l’institution
financière a bien réalisé la revue des comptes dont les avoirs sont
supérieurs à 1 million de dollars, et au bout de la deuxième année
que toutes les procédures d’identification et de documentation sont
bien remplies.
Les coûts associés à l’implémentation de FATCA restent élevés et
le bénéfice premier de cette nouvelle règlementation ira à
l’administration fiscale américaine. Quoi qu’il en soit, et à l’instar
de la loi Sarbanes-Oxley à ses débuts, les institutions financières
à travers le monde ne pourront pas échapper à FATCA. En
conséquence, pour elles, il ne s’agit plus de se demander s’il faut
se préparer à FATCA ou non.
Les impacts de cette nouvelle réglementation doivent être évalués
de manière extrêmement fine et précise, en passant en revue les
entités juridiques, les produits, les lignes de métiers, les clients, les
Vous voulez participer
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NOUVELLES ET ACTIVITES DE LA CHAMBRE
AmCham News 43
Mai/Juillet. 2014
Back to Business Cocktail 2014
Report
L’Ambassadeur des Etats-Unis, Lewis Lukens et les membres du Conseil d’Administration
Cocktail de Rentrée 2013-2014 de la Chambre de Commerce Américaine au Sénégal
à la Résidence de l’Ambassadeur des Etats-Unis, S.E. Lewis LUKENS.
T
out en se réjouissant de nous recevoir encore une fois à sa
Résidence, l’Ambassadeur Lukens, en nous souhaitant la
Bienvenue et une Belle Rentrée 2013/2014, a encore félicité
l’engagement de l’AmCham pour ses efforts incessants de
promotion du commerce et de l’investissement américains ainsi
que pour le renforcement des relations économiques entre les
Etats-Unis et le Sénégal.
L’Ambassadeur Lukens a appuyé ses propos, en signalant dans
l’assemblée la présence de deux représentants de l’OPIC: Micheal
McNulty et Mark Paist en visite au Sénégal. L’OPIC qui est une
agence indépendante du Gouvernement des Etats-Unis, offre des
financements, des assurances en risques politiques et d’autres
services financiers afin de promouvoir les investissements
américains à l’étranger.
Il est revenu sur la récente visite du Président Obama au Sénégal
en soulignant que celle-ci a boosté les relations bilatérales entre
le Sénégal et les Etats-Unis. En effet, le Président Obama a parlé
de la création d’opportunités en Afrique, laquelle passe par la
libération du pouvoir de l’entreprenariat et des marchés. Ainsi,
l’Ambassadeur Lukens a affirmé que depuis cette visite, un intérêt
fort s’est fait ressentir de la part de Washington et de la
communauté des affaires américaines à étendre le commerce et
l’investissement au Sénégal.
L’Ambassadeur Lukens a aussi félicité l’AmCham pour son rôle
actif dans la mise en place du “Club AGOA” avec le Service
Commercial et Economique de l’Ambassade des Etats-Unis et les
agences représentant le Gouvernement du Sénégal. La mission
de ce Club est de mettre en place une série de rencontres avec
les acteurs concernés, en vue d’explorer les possibilités pouvant
permettre d’augmenter les exportations sénégalaises vers les
Etats-Unis, sous la Loi AGOA de Croissance et d’Opportunités pour
l’Afrique.
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AmCham News 44
NOUVELLES ET ACTIVITES DE LA CHAMBRE
Mai/Juillet. 2014
L’AmCham se préparant à une nouvelle saison bien remplie,
l’Ambassadeur Lukens a réitéré sa joie de travailler avec elle
notamment dans l’organisation prochaine de la Semaine
Américaine “USA Week Dakar” qui aura lieu en 2014.
Quant au Président de l’AmCham, Monsieur Makha Racine
Sy, il a mis l’accent sur le rôle que joue l’AmCham dans la
promotion des relations d’affaires entre le Sénégal et les EtatsUnis, et particulièrement dans le soutien des intérêts de ses
membres, notamment : promouvoir leurs activités, les soutenir
et protéger (lobby auprès des autorités), les informer sur les
actualités et agendas économiques et les opportunités
d’affaires, ce, à travers les séries d’activités de Networking
qu’organise l’AmCham (Cocktails de Rentrée, Monthly
Breakfast Meetings, Semaine américaine et Rencontres BtoB
avec les hommes d’affaires américains en visite au Sénégal).
Afin de mieux servir la communauté des affaires, plus
particulièrement ses membres, le Président a annoncé à
l’assemblée que l’AmCham a renforcé ses ressources. Pour
cela, la Chambre s’est dotée de nouveaux locaux alliant
fonctionnalité et qualité de service au bénéfice de ses
membres et pour le renforcement des relations de partenariat
avec le Service Commercial et Economique de l’Ambassade
des Etats-Unis, le Gouvernement du Sénégal et avec
également le monde Universitaire, notamment des grandes
écoles membres de l’AmCham (BEM DAKAR, SUP DE CO, et
l’UNIVERSITE DU SAHEL).
De g. à d. : Makha Racine Sy: Président de l’AmCham, Directeur Associé d’ERNST & YOUNG Sénégal,
S.E. Lewis Lukens: Ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Ndiaga Sarr : Secrétaire Général de
l’AmCham, DG de KPMG, et Simplice Nicoué: Responsable des Admissions, DG de UPS Sénégal.
De g. à d. : Babacar Ngom: Président Directeur Général (Sedima),
S.E. Lewis Lukens, Ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal,
Ndiaga Sarr: Secrétaire Général de l’AmCham, DG (Kpmg Sénégal).
MERCI à nos sponsors de la Rentréé 2014 !
De g. à d. : Djibril Chimère Diaw, Directeur Financier (CDE - Consortium d’Entreprises)
et Papa Ware Guèye : Dir. Commercial Régional (Catalyst Business Solutions).
De g. à d. : Alexander C. Gazis, Conseiller Economique de l’Ambassade
des Etats-Unis et SUSAN FINE, Directrice de l’USAID.
De g. à d. : Bouna FAll (IBM SENEGAL),
Ludovic LIMA (3W) et Alex GROUET (GOOGLE SENEGAL).
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NOUVELLES ET ACTIVITES DE LA CHAMBRE
AmCham News 45
Mai/Juillet. 2014
Back to Business Cocktail 2014
Report
De g. à d. : Patrick Brochet, (Impaxis Capital Group)
et Baïdy Dieng, (Ernst & Young Sénéal)
Marem Kanté (Coordinatrice et Chargée de Communication AmCham Sénégal),
S.E. Lewis Lukens (Ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal).
De g. à d. : Ndèye Coumba Diaité, DG (Prestations Plus)
et Sandra Clark : Premier Conseiller de l’Ambassade des Etats-Unis au Sénégal.
De g. à d. : Papa Ware Guèye : Dir. Commercial Régional
(Catalyst Business Solutions), Makha Racine Sy: Président de l’AmCham,
Saer Niang : DG de l’ARM, Cheikh Thiam, DG (Le Soleil).
De g. à d. : Makha Racine Sy: Président de l’AmCham, Directeur Associé d’Ernst & Young,
Micheal McNulty (Opic) et Oumou Niang Touré, DG (Askia Assurances)
De g. à d. : Souleymane Niang de l’Africaine de l’Automobile
et Amadou BA, Directeur Général de Promo Import
De g. à d. : Mame Khary DIENE, Dg des Laboratoires Bioessence
et Mme Sagar DIOUF TRAORE, Ancien Dg de l’Asepex
De g. à d. : Simplice NICOUE, Dg de UPS SENEGAL
et Sylvie PEYROTTES de KPMG SENEGAL.
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AmCham News 46
NOUVELLES ET ACTIVITES DE LA CHAMBRE
Mai/Juillet. 2014
Monthly Breakfast Meeting
Report
de g. à d. : John MORTON, Chief of Staff - Elizabeth LITTLEFIELD, PDG - (OPIC) - Makha Racine SY, Président AmCham
- S.E. Lewis LUKENS, Ambassadeur des Etats-Unis, Mountaga SY, DG de l’APIX.
« A la suite de sa visite au Sénégal, le Président Barack Obama m’a demandé de venir voir
ce que je pourrais faire en vue d’encourager les investisseurs américains à s’intéresser au
Sénégal. Nous avons également échangé avec le Président Macky Sall sur l’importance de
ce partenariat lors de son séjour aux Etats-Unis».
Elizabeth LITTLEFIELD, PDG - (OPIC)
a Société de promotion des investissements du secteur privé à
l’étranger (Opic), une institution de financement de développement
du gouvernement des Etats-Unis, a été le guest speaker de l’AmCham
au petit déjeuner du 3 décembre 2013.
reste du travail à faire vu la concurrence des autres pays qui veulent aussi
faire des progrès pour attirer les investisseurs».
Elizabeth Littlefield, Président Directrice Générale de la Société de
promotion des investissements du secteur privé à l’étranger (Opic) du
gouvernement des Etats-Unis, a fait part, de l’engagement de son
institution à encourager les investisseurs américains à s’intéresser au
Sénégal. Elle s’exprimait à l’occasion du traditionnel petit déjeuner
thématique mensuel de la Chambre de commerce américaine au
Sénégal (AmCham).
Ayant pour principale mission d’encourager les investissements
internationaux vers les pays en voie de développement en ciblant des
secteurs tels que l’énergie, l’agriculture et les infrastructures, l’Opic reste
aujourd’hui très intéressée par l’Afrique qui est devenue une priorité pour
cette institution. C’est dans cette optique, a rappelé Mme Littlefield, que
les investissements dans ce continent sont passés, l’année dernière, de
5 à 25 % du portefeuille. «Nous avons un portefeuille d’à peu près quatre
milliards de dollars de financement dans le continent, ce qui fait de notre
institution l’une des plus grandes sociétés de financement en Afrique », a-t-elle
soutenu.
L
Il s’agit, à travers cette initiative, d’aider le Sénégal à renforcer son
économie, à propulser une croissance économique durable et à créer
des emplois. L’objet de son déplacement à Dakar est d’encourager et
de souligner les opportunités qui sont sur place en vue d’attirer les
investisseurs dans les secteurs ciblés par le Président de la République.
Mme Littlefield a magnifié les efforts du gouvernement pour rendre le
climat d’investissement beaucoup plus performant. « Il faut reconnaître
qu’il y a un grand dynamisme. Depuis trois ou quatre ans, beaucoup de
choses ont changé. Nombreux sont ceux qui sont revenus pour investir
dans leur pays, ce dynamisme m’a beaucoup encouragée. Toutefois, il
Un portefeuille de plus de 4 milliards de dollars.
L’Opic fournit des investissements à long terme, des garanties ainsi que
l’assurance contre les risques politiques pour que les investisseurs soient
à l’aise. D’où la nécessité d’une bonne connaissance de l’environnement
dans lequel l’investisseur envisage d’investir. La cérémonie qui a eu pour
thème : « Investir dans l’avenir de l’Afrique », a été rehaussée par la
présence de Lewis Lukens, Ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal.
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NOUVELLES ET ACTIVITES DE LA CHAMBRE
AmCham News 47
Mai/Juillet. 2014
«Le pays a une bonne image malgré son
classement au Doing business »
elon le président de la Chambre de commerce américaine au
Sénégal (AmCham), Makha Racine Sy, l’Afrique est
actuellement à la mode. C’est pourquoi,les entrepreneurs
sénégalais doivent saisir cette occasion. «Ce qui est ressorti de
cette journée, c’est que l’Opic a une bonne image du Sénégal
malgré notre classement au «Doing business» qui était un peu
faible. Globalement, le constat est qu’il y a une amélioration notable.
Depuis 2012, il y a eu un renforcement de la lutte contre la corruption,
point sur lequel les investisseurs sont très sensibles », a-t-il expliqué.
S
Quant aux taux d’intérêt qui seront appliqués par l’OPIC, M. Sy les juge
très intéressants, se situant aux taux de base américain plus une marge
de 3 à 6%. «On peut se retrouver avec des taux d’intérêt inférieurs à
7% mais avec un risque de change du dollar », affirme-t-il. Il préconise,
de faire des montages avec des organismes financiers locaux ou
régionaux de manière à faire des couvertures de change.
«L’AmCham invite les entrepreneurs
sénégalais à saisir les opportunités
d’investissement des américains».
A l’en croire, aujourd’hui des centaines de millions de dollars de
financement qui sont disponibles pour les entrepreneurs sénégalais
qui sont prêts à travailler de manière directe ou indirecte avec les
investisseurs américains. Ces derniers, a-t-il souligné, sont prêts
à appuyer des projets de la taille de deux à trois millions de dollars
avec des taux d’intérêt très intéressants.
L’AMCHAM invite les entrepreneurs sénégalais à saisir les
opportunités d’investissement des américains. Selon le Président
de l’AMCHAM (qui regroupe près de 125 entreprises sénégalaises
et américaines) cette manière de travailler peut se faire de
différentes manières.
Elizabeth LITTLEFIELD, PDG - (OPIC) et Makha Racine SY, Président AmCham Sénégal
Par exemple pour un investissement de 10 millions de dollars
(environ 5 milliards FCFA), il estime qu’il suffit que l’entrepreneur
sénégalais apporte un capital de 40% (environ 2 milliards FCFA).
«Sur ces 2 milliards FCFA, il faut que 25% soit détenu par un
partenaire américain, soit qu’il y ait une franchise avec une
entreprise américaine, soit que ce soit un contrat dans lequel une
entreprise américaine vient construire », avance Makha Racine Sy.
« (...) aujourd’hui des centaines de millions
de dollars de financement qui sont
disponibles pour les entrepreneurs
sénégalais qui sont prêts à travailler de
manière directe ou indirecte avec les
investisseurs américains».
Makha Racine SY, Président - (AmCham)
ONT PARTICIPÉ À CETTE IMPORTANTE RENCONTRE :
AMBASSADE DES ETATS-UNIS - APIX SA. - USAID - DELTA AIRLINES - BRUSSELS AIRLINES - GENERAL
ELECTRIC (GE) SENEGAL - CITIBANK - ECOBANK - CBAO ATTIJARI BANK - GRAS SAVOYE SENEGAL - ADVENTURA INVESTMENT PARTNER - AFRICA
CONSULTING & TRADING - EIFFAGE - DELOITTE SENEGAL - ERNST & YOUNG - KPMG - ETC COMMODITIES SÉNÉGAL SARL - UPS SENEGAL - BEM DAKAR EQUANYM SARL - GAINDE 2000 - BUREAU DE MISE À NIVEAU - AFRICAN BUSINESS NETWORKS - PRESTATIONS PLUS - WEST AFRICAN RESEARCH CENTER RAPID PERFORMANE SENEGAL , ETC. DES CONSULTANTS ET ECONOMISTES INTERNATIONAUX - LA PRESSE ECONOMIQUE (LE SOLEIL - APANEWS - NOUVEL
HORIZONS - REUSSIR MAGAZINE - GOUVERNANCE MAGAZINE - AFRICA 7 - WALFADDJRI - ECONFINANCE - RTS, ETC.
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AmCham News 48
NOUVELLES ET ACTIVITES DE LA CHAMBRE
Mai/Juillet. 2014
Elizabeth LITTLEFIELD, Pdg - (OPIC)
S.E. Lewis LUKENS, ambassadeur des Etats-Unis
Elizabeth LITTLEFIELD, PDG - (OPIC) - Makha Racine SY, Président AmCham - S.E.
Lewis LUKENS, Ambassadeur des Etats-Unis et Mountaga SY, DG de l’APIX
e Directeur Général de l’Agence nationale chargée de la
promotion de l'investissement et des grands travaux (Apix),
Mountaga Sy, qui a pris par à la cérémonie, a souligné la nécessité,
pour le Sénégal de travailler à l’amélioration de l’environnement
des affaires et de la compétitivité, eu égard à sa notation dans le
dernier classement du rapport « Doing business ». Selon M. Sy,
cette dernière notation n’a pas mesuré l’impact des mesures qui
ont été prises par le gouvernement du Sénégal. C’est pourquoi, at-il ajouté, instruction a été donnée, par le président de la
République, pour la mise en place d’un plan d’action d’urgence,
lequel commencera à avoir des impacts en début 2014. « C’est
notre programme prioritaire, et nous pensons que notre copie sera
claire », a-t-il soutenu.
L
«La nécessite pour le Sénégal de travailler à
l’amélioration de l’environnement des
affaires...c’est notre programme prioritaire».
Mme Oumou NIANG TOUTRE, DG d’Askia Assurances,
Mr. Abou Sow et un représentant de l’OPIC
Simplice NICOUE, Directeur général (UPS SENEGAL) - Yves COFFI, Directeur général
(ECOBANK), Cheikh THIAM, Directeur général (LE SOLEIL).
Mountaga SY, Directeur Général (APIX SA.)
« Le Service Commercial et Economique
de l’Ambassade des Etats-Unis est prêt à
accompagner les entreprises
sénégalaises qui cherchent des jointventure avec des compagnies
américaines »
S.E. Lewis LUKENS, Ambassadeur des Etats-Unis
Elisabeth EL-KHODARY, Conseiller économique
Ace GAZIS, conseiller économiquede l’Ambassade des Etats-Unis.
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NOUVELLES ET ACTIVITES DE LA CHAMBRE
AmCham News 49
Mai/Juillet. 2014
Africa AmCham Summit
Report
Photo de famille des représentants des AmCham de l’Afrique sub-saharienne avec les représentants de la Chambre de Commerce de Washington :
(Ghana - Sénégal - Côte d’Ivoire - Mozambique - RDC Congo - Nigéria - Kenya - Ouganda - Madagascar - South Africa - Tanzanie - Zambie..)
SOMMET DES AMCHAM AFRIQUE
Les 11 et 12 février 2014, le Bureau “African Business Initiative” de la U.S. Chamber of Commerce de Washington a
organisé le 4ème Sommet des AmCham de l’Afrique Sub-saharienne à Accra, au Ghana. Après le Nigéria, le Kenya et
l’Afrique du Sud, l’AmCham Ghana est la 4ème chambre hôte à accueillir cette grande rencontre annuelle qui a eu lieu à
l'hôtel Golden Tulip d'Accra, sous le thème : "Building the American Brand in Africa”.
rganisé par la U.S. Chamber of Commerce de Washington, le Sommet
a reçu plus de 200 participants notamment une dizaine de représentants
des pays africains membres des AmCham, les représentants du
Gouvernement fédéral américain, les représentants officiels de la République
du Ghana ainsi qu’un parterre d’hommes d’affaires du secteur privé ghanéen.
O
La cérémonie officielle a été présidée par le Vice-président de la République
du Ghana, S.E. Kwesi Bekoe Amissah-Arthur et l'Ambassadeur des ÉtatsUnis à Accra, S.E. Gene Cretz. Le Ministre ghanéen du Commerce et de
l’Industrie, Mr Haruna Iddrisu ainsi que son homologue, la Ministre des Affaires
Etrangères et de l'Intégration régionale, Mme Hannah Tetteh ont quant à eux
présidé et animé des conférences sur les thèmes : (1)“ Approaches to
Promoting Investment & Bilateral Trade between U.S & Africa : the Case of
Ghana” - (2) “Efforts at Regional Integration across Africa & how achieving
that Goal could contribute to increasing Investment Opportunities for U.S
Companies” .
Le thème de cette année "Building the American Brand in Africa"a été
l'occasion pour les participants de discuter des opportunités d'affaires entre
l'Afrique et les États-Unis d'Amérique; entre autres, sur diverses stratégies
visant à stimuler la croissance de l'investissement privé américain en Afrique
ainsi que le commerce bilatéral.
Danielle Walker, Director of African Affairs - U.S. Chamber of Commerce, Washington
Phillipe Ayivor, President of AmCham Ghana
Les officiels du Gouvernement américain notamment l'Ambassadeur des
États-Unis et les représentants de l’USAID/ West Africa ont parlé du rôle des
Etats-Unis dans le financement et l'atténuation des risques, ainsi que,
comment les organismes gouvernementaux américains travaillent pour
promouvoir le commerce, l'investissement et le développement.
Deux journées entières de discussion durant lesquelles diverses thématiques
ont été débattues par des conférenciers de haut niveau tels que les
représentants du Gouvernement fédéral américain, du Gouvernement de la
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AmCham News 50
NOUVELLES ET ACTIVITES DE LA CHAMBRE
Mai/Juillet. 2014
République du Ghana, de l’African Development Bank, des directeurs de
grandes compagnies américaines installées au Ghana, telles que Delta Air
Line, Coca-Cola, PwC, Kosmos Energy Ghana HC, Dow Chemical, qui ont
apporté leur soutien pour la réussite de ce Sommet.
Au dernier jour du Sommet, le Bureau de la U.S. Chamber of Commerce a
donné un bref aperçu des nouvelles de Washington sur les affaires africaines.
Ensuite, les représentants des AmCham Afrique ont chacun donné un
aperçu de la situation politique et économique de leur pays, présenté les
activités de leurs chambres respectives, échangé et partagé des expériences
de doing business.
S.E. Kwesi Bekoe Amissah-Arthur, Vice-présient de la République du Ghana.
Enfin, l'ambassadeur des États-Unis a, dans la soirée, offert aux participants
un cocktail dînatoire dans sa résidence.
Autres thèmes présentés à ce Sommet :
- (*) “Efforts at Regional Integration across Africa & how achieving that Goal
could contribute to increasing Investment Opportunities for U.S Companies”
- (par la Ministre des Affaires etrangères et de l’Intégration régionale ).
- (*) “ Leveraging U.S. government agencies to advance Trade, Investement
& Development” - (par Peter Trenchard, Director, office of Economic Growth
Ghana, USAID - Larry Farris, Foreign Commercial Service Officer,
Department of Commerce - Roslyn Waters-Jensen, Acting Dupety Mission
Director, USAID/ West Africa - Jim Wilson, Senior Coordinator for Trade
Promotion and Commercial Policy, U.S. Department of State - Danielle
Walker, Director, African Affairs, US Chamber of Commerce).
- (*) “Lions on the Move : the Progress and Potential of African Economies”
- (par Marie-Laure Akin-Olugbade, African Development Bank, Ghana
Country representative).
- (*) “ Thoughts on Trade & Doing Business in Africa” - (par les représentants
des entreprises (Kosmos Energy Ghana HC, S.C Johnson, Coca-Cola,
Dow Chemical, PwC, Delta Air Lines).
- (*) “ Approaches to Promoting Investment & Bilateral Trade Between U.S
& Africa : the Case of Ghana” - (par le Ministre du Commerce et de l’Industrie,
Mr. Haruna Iddrisu).
- (*) “Promoting the U.S. Brand and Investments on the Continent” - (par Mr
Kwame Pianim, U.S. trained economist).
- (*) “What’s Happening in Washington” - (par Scott Eisner, Vice president of
African Affairs, U.S. Chamber of Commerce).
- (*) “ What’s Happening in the Region” - (par les représentants des
différentes AmCham Afrique).
Représentants de l’AmCham Senegal au Sommet:
Mareme Kante, Coordinatrice et Chargée de Communication
Djibril Diaw, membre du Conseil d’Administration
et Responsable Audit de CDE.
Mme Hannah Tetteh, Ministre des Affaires ètrangères et de l’Intégration régionale
Peter Trenchard, Director, office of Economic Growth Ghana, USAID - Larry
Farris, Foreign Commercial Service Officer, Department of Commerce Roslyn Waters-Jensen, Acting Dupety Mission Director, USAID/ West Africa Jim Wilson, Senior Coordinator for Trade Promotion and Commercial Policy,
U.S. Department of State - Danielle Walker, Director, African Affairs, US
Chamber of Commerce.
Photo de famille des représentants de la U.S. Chamber of Commerce de Washington
avec les représentants de l’AmCham Ghana et les officiels de la République du Ghana.
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Comment adhérer à l’AmCham Sénégal ? / How to join AmCham Senegal?
Mai/Juillet. 2014
FORMULAIRE DE DEMANDE D’ADHESION
JAN.2014 -DEC.2014
COMMENT ADHERER A L’AMCHAM SENEGAL ?
VEUILLEZ REMPLIR ET NOUS RETOURNER CE FORMULAIRE PAR EMAIL OU PAR FAX
Fax : (00 221) 33 823 8032 / Email : [email protected] : (en copie) : [email protected]
COORDONNEES DE LA STRUCURE
NOM : ..................................................................................................................................................................................................
TEL : ....................................................................FAX: ....................................................................................
EMAIL : .................................................................... SITE WEB: ......................................................................
ADRESSE :.......................................................................................................................................................
COORDONNEES DES REPRESENTANTS
NOMS ET PRENOMS
TITRES
TELEPHONES
EMAILS
DG
DGA
FINANCE
COMMUNICATION
ACTIVITES
DOMAINES D’ACTIVITES: ....................................................................................................................................................................
.........................................................................................................................................................................................................
PROFIL DE VOTRE ACTIVITE: ...............................................................................................................................................................
REFERENCES: Très important !
Comment avez-vous entendu parler de l’AmCham Sénégal ? ....................................................................................................................................................
Votre adhésion a été recommandée par qui ? ..............................................................................................................................................
Svp, rajoutez deux contacts professionnels qui pourraient être intéressés par l’AmCham Sénégal (Noms, Structures et adresses emails) :
..........................................................................................................................................................................................................
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FORMULAIRE DE DEMANDE D’ADHESION
JAN.2014 -DEC.2014
COMMENT ADHERER A L’AMCHAM SENEGAL ?
VEUILLEZ REMPLIR ET NOUS RETOURNER CE FORMULAIRE PAR EMAIL OU PAR FAX
Fax : (00 221) 33 823 8032 / Email : [email protected] : (en copie) : [email protected]
COORDONNEES DU RESPONSABLE DE LA STRUCUTRE
NOM DU RESPONSABLE DE LA STRUCTURE: ..........................................................................................................................
TEL DIRECT : .......................................................TEL MOBILE : .................................................................
EMAIL DIRECT : ............................................................................................................................................
EMAIL ET TEL DE LA SECRETAIRE :..............................................................................................................
CATEGORIES D’ADHESION
Veuillez cocher la catégorie qui vous correspond :
CATEGORIES DE MEMBRES
CATEGORIE A
1)- Entreprise à capitaux américains et/ou
Entreprise représentant une marque ou une
entreprise américaine.
COTISATIONS
ANNUELLES
600.000 FCFA
- Inscription sur la liste des membres, diffusée sur le site
web et le magazine de la Chambre;
- Participation à toutes les activités de la Chambre;
- 1 insertion pub gratuite dans l’année dans le magazine;
- 1 visibilité offerte dans l’annèe lors d’un petit déjeuner
mensuel de l’AmCham.
- 1 page entière de publicité offerte dans l’année dans le
magazine de l’AmCham.
2)- Entreprises non américaines souhaitant avoir
les mêmes avantages.
CATEGORIE B
Entreprise non américaine, ne représentant pas
de capitaux américains.
AVANTAGES OFFERTS
300.000 FCFA
- Inscription sur la liste des membres, diffusée sur le site
web et le magazine de la Chambre;
- Participation à toutes les activités de la Chambre.
CATEGORIE C
ONG, Association et Personne individuelle (non
propriètaire, ni dirigeant d’une entreprise).
150.000 FCFA
- Inscription sur la liste des membres, diffusée sur le site
web et le magazine de la Chambre;
- Participation à toutes les acitivités de la Chambre.
..............................................................................................................................................................................................................................................
Approbation des données
Je confirme que les informations fournies ci-dessus sont vraies et exactes. Je suis d’accord que durant toute la durée de l’ adhésion à la Chambre de Commerce Américaine au Sénégal, les informations inscristes
dans ce formulaire peuvent être utilisées dans les supports de l’AmCham. Le souscripteur de cette demande d’adhésion est le responsable qui sera chargé d’informer l’AmCham de tout changement de
cironstances. L’adhésion est active à partir du premier paiement de la cotisation et est automatiquement renouvellable chaque début Janvier.
Nom du Responsable
Date, Cachet et Signature (lu et approuvé)
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Mai/Juillet. 2014
SERVICES PRIVILEGES “ENTRE MEMBRES”
Vous êtes membre et vous voulez à travers la promotion de vos produits ou services,
augmenter votre visibilité et votre activité commerciale auprès du réseau de l’AmCham;
Proposez un avantage et/ou un privilège aux membres en complétant le formulaire ci-dessous.
Cette nouvelle sera diffusée auprès des membres par email et publiée dans le magazine de la Chambre.
NOM DE LA STRUCTURE : ...................................................................................................................................................
NOM DE L’INTERLOCUTEUR DIRECT : ..............................................................................................................................
TEL: .................................................................. EMAIL : .......................................................................................................
J’accepte d’offrir un service “privilège” aux membres de l’AmCham Sénégal:
Description du service : .............................................................................................................................
..............................................................................................................................................................
(le pourcentage de la remise).............................Restriction s’il y a lieu :.......................................................
..............................................................................................................................................................
offert seulement au représentant officiel de la structure membre de l’AmCham.
offert à tous les employés de la structure membre de l’AmCham.
SERVICES “AUX ENTREPRISES”
PROFITEZ DES NOUVEAUX ESPACES DE L`AMCHAM A DES PRIX COMPETITIFS
Pour vos réunions, conférences, ateliers de formation,
visio-conférences avec vos partenaires, vos rendez-vous d’affaires
NOM DE LA STRUCTURE : ..............................................................................................................................................................
NOM DE L’INTERLOCUTEUR : ........................................................................................................................................................
TEL: ............................................................................ EMAIL : .......................................................................................................
(Veuillez cocher le service qui vous intéresse). Je suis intéressé par les services de :
LOCATION DE LA SALLE DE CONFERENCE
LOCATION DE BUREAUX (POUR LA VISIO-CONFERENCE OU CENTRE MULTIMEDIA
LA DOMICILIATION DE MON ENTREPRISE
(Demandez les tarifs
en appellant : le (00 221) 77 656 5948
ou envoyez un mail à : [email protected], en cc: [email protected])
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AmCham News 54
NOUVELLES ADHESIONS
Mai/Juillet. 2014
Espace membres
SERVICES ENTRE MEMBRES
JOIGNEZ-VOUS AU RESEAU “SERVICES
PRIVILEGES ENTRE MEMBRES”
Profitez des avantages accordés aux membres
ENVOI DE COLIS
(25% DE RÉDUCTION)
offert par
UPS SENEGAL
Contact
Sacre Coeur 3 Pyrotechnie Lot 3,
Cité Iba Ndiaye Diadji Dakar
Tel: (+221) 33 832 1474 - 33 832 1138
Fax: (+221) 33 832 1464
www.ups.com
Simplice NICOUE : General Manager
ACHAT DE BILLET D’AVION
A TITRE INDIVIDUEL
FRAIS D’AGENCE (50% DE RÉDUCTION)
offert par
BCD TRAVEL
Contact
45, Avenue Georges Pompidou
BP 23110 - Dakar
Tel: (+ 221) 33 823 7577
Fax: (+ 221) 33 842 9979
www.worldv.net
www.bcdtravel.sn
Racine BA, Deputy Manager Director
Souhaite la BIENVENUE
aux nouveaux membres
GRANDS DOMAINES DU SENEGAL
ACTIVITES : AGRICULTURE EXPORTATRICE
PRODUCTION, CONDITIONNEMENT ET EXPORTATION DE PRODUITS
MARAÎCHERS FRAIS EN CONTRE SAISON.
CONTACT :
NDIANDOUNE - BP 934 Saint-Louis
Tel: (+221) 33 869 7949
Fax: (+221) 33 820 1161
www.fruitiere.fr
Jean-Christophe SAULAY : Directeur Général
ETG EXPORT TRADIND GROUP
ETC COMMODITIES SENEGAL
ACTIVITES : AGRICULTURE, AGRO INDUSTRIE, IMPORT-EXPORT
CONTACT :
Hann Fort B, Route des Pères Maristes Dakar - Senegal
Tel: (+221) 33 832 0313
www.etgworld.com
Ali ZAIDAN: Head Country Manager
FORMATION SAGE (40% DE RÉDUCTION)
LOGICIELS OFFICE ET DROITS D’ENTREE
(20% DE RÉDUCTION)
offert par
ATOMIUM GESTION SUARL
CGA (CENTRE DE GESTION AGREE)
Contact
Centre de Compétence SAGE
APPT 242 Espaces Mamelles Bat.2
4ème Etage, Extension Aéroport,
Près Terminus Bus P7
BP 64571 Dakar Fann
Tel: (+221) 33.8693600
Fax : (+221) 33.8602778
[email protected]
www.atomium-gestion.com
Papa Amadou DIAGNE: General. Manager
ACTIVITES : ASSISTANCE FISCALE, AIDE A LA GESTION DES PME
CONTACT :
01, Cité ISRA, Castor Bourguiba Prolongé,
Immeuble Thiouth 4ème étage - Dakar
BP 23341 Dakar-Ponty
Tel: (+221) 33 864 2202
Fax: (+221) 33 864 2201
www.cgadakar.sn
Abdoul Aziz DIENG: Directeur
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AMCHAM Directory of Members / Répertoire des Membres de l’AMCHAM
AmCham News 55
Mai/Juillet. 2014
Companies members
Aviation Transport
Air Transport
DELTA AIRLINES
47, Avenue Hassan II
BP 1814 Dakar – Sénégal
Sénégal Travel Services
GSA-Delta Air Lines, Inc.
Tél: (+221) 33 849 69 55 / 56
Fax: +221 33 822 77 96
www.senegaltravelservices.com
Marc DURAND : Manager
SOUTH AFRICAN AIRWAYS
14, Bd Djily Mbaye,
Immeuble Pinet Laprade
BP 29805 Dakar Yoff - Dakar
Tel: (+221) 33 889 0089
Fax: (+221) 33 821 7161
www.flysaa.com
Claude SEBRE : General Manager
RMA SENEGAL
Point E, Rue P x rue de Kaolack.
BP 25959 Dakar-Fann.
Tel : (+221) 33 869 7979
Fax : (+221) 33 824 3828
www.rmasenegal.com
Papa Alboury NDAO : Managing Partner
Assistance fiscale aux pme
Accounting & fiscal assistance
CENTRE DE GESTION AGREE
01, Cité ISRA, Castor Bourguiba Prolongé,
Immeuble Thiouth 4ème étage - Dakar
BP 23341 Dakar-Ponty
Tel: (+221) 33 864 2202
Fax: (+221) 33 864 2201
www.cgadakar.sn
Abdoul Aziz DIENG: Manager
Automotive / Automobile
BRUSSELS AIRLINES
Immeuble La Rotonde
Rue St-Michel x A. Assane Ndoye Dakar, Senegal.
Tel: (+221) 33 823 0460
Fax: (+221) 33 821 2442
www.brusselsairlines.com
Frederic STIELS : General Manager
L’AFRICAINE DE L’AUTOMOBILE
(FORD)
30, Av. Lamine Guèye x Autoroute
Prolongée. BP 2092 18524 - Dakar
Tel: (+221) 33 889 7500
Fax: (+221) 33 283 3480
www.laa.sn
Joseph AZAR : General Manager
Audit, Tax Consultant & Legal Adviser
Audit, Conseil Juridique & Fiscal
SILCAR-GROUPE NECOTRANS
Km 3,5 Bd. du Centenaire de la
Commune de Dakar. BP 313
Tel: (+221) 33 859 0080
Fax: (+221) 33 859 0074
www.necotrans.com
Anne Marie Santana : General Manager
CABINET AZIZ DIEYE
2, Place de l’Indépendance
BP 188 - Dakar
Tel : (+221) 33 821 8588
Fax : (+221) 33 821 7594
www.cabinetazizdiey.sn
Aziz DIEYE : General Manager
EY SENEGAL
22, rue Ramez Bourgi.
BP 545, Dakar
Tel : (+221) 33 849 2202
Fax : (+221) 33 823 8032
www.ey.com
Makha Racine SY : Managing Partner
KPMG SENEGAL
83, Bd de la République,
Immeuble Horizons
BP 2068 - Dakar.
Tel : (+221) 33 849 2727
Fax : (+221) 33 822 1702
www.kpmg.sn - www.kpmg.com
Ndiaga SARR : Managing Partner
PWC TAX & LEGAL
3 , Place de l'Indépendance - Dakar
BP 6454 Dakar-étoile
Tel: (+221) 33 849 0500
Fax: (+221) 33 849 1750
www.pwc.com/africa
Mathias HUBERT : Senior Manager
DELOITTE SENEGAL
1, Place de l’Indépendance, Immeuble.
Clairafrique - Dakar
Tel : (+221) 33 849 6505
Fax : (+221) 33 849 6510
www.deloitte.fr
Thiaba CAMARA SY : Managing Partner
Companies members
CFAO MOTORS SENEGAL
(TOYATA - SUZUKI... dealer)
Km 2,5 Bd. du Centenaire de la
Commune de Dakar. BP 2631
Tel: (+221) 33 849 7777
Fax: (+221) 33 849 7759
www.cfao.com
Fabrice DE CREISQUER : Gen. Manager
Agriculture / Agriculture
WEST AFRICAN OILS
Boulevard de la République 47,
Dakar Senegal.
Tel : (+221) 78 635 6148
[email protected]
Rodrigo Jaen: General Manager
GRANDS DOMAINES DU SENEGAL
NDIANDOUNE
BP 934 Saint-Louis
Tel: (+221) 33 869 7949
Fax: (+221) 33 820 1161
www.fruitiere.fr
Jean-Christophe SAULAY : Gen.
Manager
ETG EXPORT TRADIND GROUP / ETC
COMMODITIES SENEGAL
Hann Fort B, Route des Pères Maristes
Dakar - Senegal
Tel: (+221) 33 832 0313
www.etgworld.com
Ali ZAIDAN: Head Country Manager
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AmCham News 56
AMCHAM Directory of Members / Répertoire des Membres de l’AMCHAM
Mai/Juillet. 2014
Companies members
Architecture & Design
Architecture& Aménagement
ART INGENIERIE
101, Av. Peytavin,
Immeuble Air France 7 étage - Dakar
Tel : (+221) 33 821 6568
Fax : (+221 33 821 6570
Fodé DIOP : General Manager
ème
CABINET E.C.E
Km1, Av. Cheikh Anta Diop
x Rue FA 13. BP 1938 - Dakar
Tel : (+221) 33 823 9800
Fax : (+221) 33 842 9326
Mamadou BERTHE : General Manager
CABINET D’ARCHITECTURE
PATHE GAYE
35 D HLM Fass Paillotte
BP 17635 - Dakar
Tél : (+221) 33 842 2450
Fax : (+221) 33 842 0553
Pathé Gaye : Architect DPLG
Bank & Finance
Banque & Finance
CITIBANK SENEGAL
2, Place de l’Indépendance.
BP 3391- Dakar
Tel: (+221) 33 849 1111
Fax: (+221) 33 849 1105
www.citigroup.com
Khady NDIAYE: General Manager
ECOBANK SENEGAL
8, Av. Cheikh Anta Diop - Dakar
Tel: (+221) 33 849 2000
Fax: (+221) 33 823 4707
www.ecobank.com
Yves COFFI : General Manager
UBA SENEGAL
Route des Almadies - Zone 12
Lot D - Dakar
Tel : (+221) 33 859 5151
Fax : (+221) 33 820 6010
www.ubasenegal.com
Amie Sow NDIAYE : General Manager
Beverages Production
Production de Boissons
COCA-COLA WEST AFRICA
www.afr.ko.com
Prosper TCHOUAMBE, General
Manager West Africa Franchise
Bakery Products
Améliorants Boulangerie
EUROGERM SENEGAL
140 Rue Moussé Diop x Bd de la
République BP 6938 - 11524 - Dakar
Tel : (+221) 33 842 2278
Fax : (+221) 33 842 2279
www.eurogerm.com
Amadou Seck : General Manager
Civil Ingineering
Grands Travaux Publics
CONSORTIUM D’ENTREPRISES
Avenue Félix Ebouè
BP 2384 - Dakar
Tel : (+221) 33 839 5959
Fax : (+221) 33 832 8610
Djibril Chimère DIAW : Chef du Service
Contrôle Financier & Audit
Cosmetic / Personal Hygiene
Cosmétiques / Hygiène
PROMO IMPORT
4, Av. Cheikh Anta Diop - Dakar
Tel : (+221) 33 889 0077
Fax : (+221) 33 849 6925
ww.promoimportafrique.com
Amadou BA : General Manager
LABORATOIRES BIO ESSSENCE
15 ZI Sonepi Dakar Sodida,
BP 30010 - Dakar
Tel : (+221) 33 864 7341
Fax : (+221) 33 864 7341
www.bioessencelabs.com
Mame Khary DIENE : Gen. Manager
COLGATE PALMOLIVE SENEGAL
Point E, rue de Diourbel - Dakar
Tel : (+221) 33 859 2424 /10
Fax : (+221) 33 825 3390
www.colpal.com
Contact : Mamadou Sall
Cleaning Services
Services de nettoiement
CLEAN LAND SARL
62 x 64 Baie de Soumbédioune
Tel : (+22) 33 823 66 08
Fax : (+221) 33 823 97 08
Seydou Nourou NDOYE : Gen.Manager
MAX CLEAN
VDN, Ouest-Foire
(Face Impôts & Domaines) - Dakar
Tel : (+221) 77 819 2429
Tel : (+221) 77 829 3398
Makebe KEBE : Manager
Education / Education
UNIVERSITE DU SAHEL
33, rue M2-198 Mermoz
BP 5355 Dakar-Fann
Tel : (+221) 33 860 9975
Fax : (+221) 33 860 9978
www.unis.sn
Pr. El Hadji SALL : President
GROUPE SUPDECO DAKAR
7, Av. Faidherbe, BP 21354 - Dakar
Tel : (+221) 833 849 6919
Fax : (+221) 33 33 821 5074
www.supdeco.sn
Abdoul Aziz SY : Chargé de mission
BEM DAKAR
(Bordeaux Management School)
Sacré-Coeur III Pyrotechnie - BP : 2508
Dakar-Fann
Tel : (+221) 33 869 8281
Fax : (+221) 33 824 0063
Kodé NIANE: Chief of project
SPECIAL OLYMPICS SENEGAL
Siège : (INSEPS) Institut National
Supérieur d'Education Populaire et
Sportive.
Stade Iba Mar Diop,
http ://www.specialolympics.sn
Tél : 77 332 59 09 / 77 332 5909
Email : sosenegaldirector
Rajah SY : Directrice Nationale
Environment / Public Health
Environnement / Santé Publique
LQT CONSULTING SARL
3, Bis Nord Foire,
BP 28768 - Dakar
Tel : (+221) 33 820 5415
Fax : (+221) 33 820 5414
www.lqtconsulting.com
Papa Landing MANE : General Manager
EQUANYM
Bureau d'études d'ingenierie : Eau,
Energie et Environnement
50, Bd Félix Houphouet Boigny - Corniche
Ouest - Dakar
Tel : (+221) 33 825 5547
Fax : (+221) 33 825 5549
www.equanym.net
Ibrahim TOURE: Manager
Energie / Energy
FORTESA INT'L SENEGAL
Cité des Cadres Lébous,
N° 73 Bis,Yoff Toundoup Rya, Dakar
Tel: (+221) 33 820 1655
Fax: (+221) 33 820 4613
www.fortesa.com
Rogers BEALL : General Manager
GE INTERNATIONAL INC.
12, Bd Djily Mbaye Immeuble Azur 15 - Dakar
Tel : (+221) 33 829 6460
Fax : (+221) 33 829 6400
www.ge.com
Pierre Karim LY
Regional Sales Manager
Finance & Investment
Finance & Investissement
AFIG GROUP
83, Bld de La République,
Immeuble Horizons - Dakar
Tel : (+221) 33 869 8082
Fax : (+221) 33 864 6555
www.afigfunds.com
Madiaw NDIAYE : Gen. Manager
Freight & Transit
Fret & Transit
UPS SENEGAL
Sacre Coeur 3 Pyrotechnie Lot 3, Cite
Iba Ndiaye Diadji Dakar
Tel: (+221) 33 832 1474
33 832 1138
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AmCham News 57
Mai/Juillet. 2014
Companies members
Fax: (+221) 33 832 1464
www.ups.com
Simplice NICOUE : General Manager
SIMAR S.A.
1, Place de l’indépendance
Immeuble SDIH - Dakar
Tel : (+221) 33 823 6996
Fax : (+221) 33 823 6995
Sima FATY DIOUF: General Manager
TRANS FRET SA.
Rue Huart x A. Assane Ndoye,
Immeuble Fayçal - Dakar
Tel : (+221) 33 823 4668 / 70
Fax : (+221) 33 823 4673
www.transfret.sn
Baba TRAORE : General Manager
Health / Santé
PFIZER AFRIQUE DE L’OUEST
ZFI - Km 18, Route de Rufisque.
BP : 3857 Dakar RP
Tél : (+221) 33 839 84 84
Fax : (+221) 33 834 2525
www.pfizer.sn
Cheikh Tidiane BA : General Manager
SPEAK UP AFRICA
18, Leopold Sedar Senghor x Jules Ferry
- N°87B - Dakar
Tél : (+221) 33 822 49 22
Fax : (+221) 33 822 49 22
www.speakupafrica.org
Yacine Djibo : Director
Insurances / Assurances
CGA ASSURANCES
10, Av. L.S.Senghor x Rue Félix Faure. BP
50184 RP - Dakar
Tel: (+221) 33 889 6200
Fax : (+221) 33 821 3363
Mamadou M. NOBA : General Manager
SAAR VIE
16, Rue de Thiong x Moussé Diouf
BP 1359 - Dakar
Tél : (+221) 33 889 8787
Fax: (+221) 33 822 0449
www.ilico.sn
Cheikh Tidiane KAMARA : Gen. Manager
GRAS SAVOYE SENEGAL
Point E, Rue de Diourbel x Rond point de
L’Ellipse,Immeuble Isocèle.
BP 9 - Dakar
Tél : (+221) 33 859 4052
Fax : (+221) 33 859 4099
Christophe ROUDAUT : Gen. Manager
ASKIA ASSURANCES
25, Bd de la République - Dakar
Tel :(+221) 33 889 4041
Fax : (+221) 33 821 3060
www.askiaassurances.com
Oumou N. TOURE : Gen. Manager
International Consulting
Consultance internationale
AFRICAN CONSULTING & TRADING
Adresse : Immeuble NA 12,
2ème étage, Rue Birago Diop x Rue H,
Point E - Dakar, Sénégal.
Tel. : +221 33 867 9598
Fax : +221 33 867 9500
E-mail : [email protected]
Site Web : www.act-afrique.com
Ibrahima Cheikh Diong, Président
Directeur Général.
Laws Firms / Avocats d’Affaires
Conseil en Propriété Intellectuelle
SCP GENI SANKALE & KEBE
47, Bd de la République,
Résidence Daniel Sorano.
BP 14392 - 15 023. Dakar
Tel : (+221) 33 821 1916
Fax : (+221) 33 842 6275
E-mail : [email protected]
Mouhamed KEBE : Attorney
SCP MAME ADAMA GUEYE &
ASSOCIES
107-109, Rue Moussé Diop x A. Ndoye.
BP 11443, Dakar
Tel: (+221) 33 849 2800
Fax: (+221) 33 821 4809
www.avocats-maga.sn
Me Mame Adama GUEYE : Attorney
SCP ME CHEIKH FALL
48, rue Vincens x Abdou Karim Bourgi,
Dakar
Tel : (+221) 33 821 7579
Fax : (+221) 33 821 0557
www.avocat-cheikhfall.com
Me Cheikh FALL : Attorney
SCP KANJO, KOITA & HOUDA
66 Boulevard de la République
BP 11417 - Dakar
Tel : (+221) 33 821 4722
Fax : (+221) 33 821 4543
E-mail : [email protected]
Me KHALED El Houda : Attorney
IT Solutions
Solutions Informatiques
CATALYST BUSINESS SOLUTIONS
Ngor - Cité Adama Diop.
BP 45787 Dakar-Fann
Tel : (+221) 33 820 8177
Fax : (+221) 33 820 8074
www.catalyst-us.com
Cheikh DRAME : General Manager
WARTSILA
Mermoz Place OMVS,
Immeuble Le Thiargane,
BP 21861 Dakar-Ponty
Tel : (+221) 33 865 41 20
www.wartsila.com/westafrica
Mamadou GOUMBLE : Manager
GOOGLE SENEGAL
12, Bd Djily Mbaye,
Immeuble Azur 15 - Dakar
Tel : (+221) 33 829 6414
http://google-africa.blogspot.com
Tidjane DEME, Directeur Général Google
Afrique Francophone.
MICROSOFT
Av. Amadou A. Assane Ndoye x Rue Dr.
Thèze - Immeuble La Rotonde - Dakar
Tel : (+221) 33 889 9050
Fax : (+221) 33 821 0235
www.microsoft.com
Alioune BA : Financial Director
IBM SENEGAL
12, Bd Djily Mbaye
Immeuble Azur 15 - Dakar
Tel : (+221) 33 829 6472
Fax : (+221) 33 829 6400
www.ibm.com
Mamadou NDIAYE: Gen. Manager
ATOMIUM GESTION SUARL
Centre de Compétence SAGE
APPT 242 Espaces Mamelles Bat.2
4ème Etage, Extension Aéroport,
Près Terminus Bus P7
BP 64571 Dakar Fann
Tel: (+221) 33.8693600
Fax : (+221) 33.8602778
[email protected]
www.atomium-gestion.com
Papa Amadou DIAGNE: Gen. Manager
Notary / Notaire
SCP NDIAYE & DIAGNE
83, Bd de la République,
Immeuble Horizons,
BP: 11045 - CP 15023 - Dakar
Tel : (+221) 33 849 4040
Fax : (+221) 33 822 3223
www.groupe.monassier.com
Aîda DIAWARA. DIAGNE: Notary
National & International Removal
Déménagement International
MAXI - MOVE
212, Sacré-Coeur 3, VDN Extension
Tel : (221) 33 860 7171 / 73
Fax : (+221) 33 860 7172
www.maxi-move.com
Alain JOURDAN : General Manager
Real estate & Property Business
Promotion Immobilière
HOLDING NABI S.A.
50 Bis, Sotrac Mermoz.
B.P : 4182 - Dakar
Tél. : (+221) 33 864 6007
Fax :(+221) 33 864 6006
www.holding-nabi.com
Taboule SYLLA : President
AFRISYSTEMS
1361 Sicap Liberté 2 - Dakar
Tel : (+221) 33 825 5696
Fax : (+221) 33 825 5694
www.afrisystems.com
Bamba THIAM : Manager
AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org
AmCham News 58
AMCHAM Directory of Members / Répertoire des Membres de l’AMCHAM
Mai/Juillet. 2014
Companies members
Printing Press
Imprimerie de presse
SSPP “LE SOLEIL”
Route du Service géographique,
Hann - Dakar, Sénégal.
Tel : (+221) 33 859 5900
Fax : (+221) 33 32 0886
www.lesoleil.sn
Cheikh THIAM : Gen. Manager
Telecommunication /
Télécommunications
TIGO
15, Route de Ngor, BP 146 Dakar
Tel: (+221) 33 869 7420
Fax: (+221) 33 820 6788
www.tigo.sn
Pape Abdoul BA : Chairman of Board
Diego CAMBEROS: General Manager
Reseach & Development
Recherche et Etudes
WEST AFRICAN RESEARCH CENTER
(WARC)
Rue E x Leon Gontran Damas,
Fann Résidence,
BP5456 Dakar Fann
Tel : (+221) 33 865 2227
Fax: (+221) 33 824 2058
www.warccroa.org
Ousmane SENE : Director
Tourism , Tours operator
Tourisme, Tours operators
HERTZ SENEGAL
Rue Joseph Gomis x A. Assane Ndoye
BP 2302 Dakar
Tel : (+221) 33 889 8181
Fax : (+221) 33 821 1721
www.hertz.sn
Aime SENE : General Manager
AFRICA CONNECTION TOURS
3, rue Mass Diokhané,
BP 11446 - Dakar
Tel : (+221) 33 849 5200
Fax : (+221) 33 821 8326
www.actours-senegal.com
Salif BADIANE : General Manager
BCD TRAVEL
45, Avenue Georges Pompidou
BP 23110 - Dakar
Tel: (+ 221) 33 823 7577
Fax: (+ 221) 33 842 9979
www.worldv.net
www.bcdtravel.sn
Racine BA, Deputy Manager Director
Tobacco Manufacturing
Manufacture de Tabac
Philip Morris Manufacturing Senegal
(PMMSN)
Bureau Regional: Route de l'aéroport x
Rue Ng 96 Zone 16 - Ngor-Almadies
Tel: (+221) 33 859 7878
Tel: (+221) 33 859 8281
www.pmi.com
Guillaume SENNEQIER
Companies members
Individuals members
Membres individuels
MAMADOU MANSOUR SECK
Ancien ambassadeur du Sénégal
à Washington
Consultant en diplomatie
BP 25 501 - Dakar - Fann
Email : [email protected]
ABDOULAYE AGNE
Consultant Expert Maritime
[email protected]
AMADOU THIAM
Administrator
INTERACT, SARL
1, Place de l’Indépendance
Dakar Senegal
Tel. (+221) 33 823-6677
Cell: (+221) 77 501-8000
Email:[email protected]
www.discoversenegal.com
MAMADOU SAKHO
Directeur Général (AGRISOUF)
3079 Av. Bourguiba Sicap Amitié 1,
Dakar - Sénégal
BRAHIMA NOUR EDDINE DIAGNE
General Manager
GAINDE 2000
3, Bd Djily Mbaye, Immeuble FADH
BP: 6859 - Dakar étoile
Tel: (+221) 33 889 3030
Fax: (+221) 33 842 4338
www.gainde2000.sn
SAMIR JARMACHE
Administrator
GLOBAL MARKETING ALLIANCE
79, Rue Galandou Diouf
BP 469 - Dakar
Tel: (+221) 33 842 8372
Fax: 33 823 65 50
Email: [email protected]
OUMAR NDIAYE
President
PROPELLER CLUB OF THE UNITED
STATES
Email: [email protected]
MAITRE FALL ABOUBACAR
Conseiller Juridique /Consultant
BP 17295 Dakar Liberte
Email : [email protected]
GIE SENMOBILE
VILLA 42 BP 1447
SUD LAT DIOR- Thiès – Sénégal Tel :
(+221) 33 954 1078
77 200 77 54
Christelle SCHARFF - Gérante
AmCham Senegal - “OPEN FOR BUSINESS” - www.amchamsen.org
EXPOSITIONS - CONFERENCES - DINER DE GALA
SAVE THE DATE
NOVEMBRE 2014
( ils ont participé à l’édition de 2012)
ORGANISATEURS
AMCHAM SENEGAL - US. COMMERCIAL & ECONOMIQUE SERVICE
CONTACT : (+221) 77 656 5948 / 77 658 1533 - [email protected]