Mot du chef d’état-major des armées Paris, le 15 février 2014 L’ordre aux armées, directions et services 2014 – 2016 décline la mise en œuvre de la loi de programmation militaire, ainsi que celle de la modernisation du ministère, autour de notre projet commun Cap 2020. Fort du maintien d’un niveau d’ambition stratégique élevé pour la France, tout en contribuant au redressement des comptes publics, il traduit notre raison d’être : une armée qui gagne et qui protège. Afin de mettre en œuvre ce projet, ma priorité, pour ces années 2014 – 2016, est d’assurer la cohérence opérationnelle et organique des armées, directions et services, dans le cadre de la transformation du ministère, tout en adaptant la préparation opérationnelle et le modèle des ressources humaines. L’ordre aux armées, directions et services permet la mise en œuvre de cette cohérence autour des quatre piliers suivants : -- l’optimisation de notre capacité opérationnelle, notamment au travers de la priorisation de l’activité et de la modernisation de nos équipements, -- la valorisation des hommes et des femmes, militaires ou civils, d’active ou de réserve, qui sont la richesse de nos armées, -- l’adaptation de notre organisation générale et le renforcement de la performance des soutiens, afin de dégager les marges de manœuvre indispensables à la préservation des forces, -- la rénovation du commandement des armées, dans le cadre de la réforme de la gouvernance du ministère, dans une logique de primat de l’opérationnel, de simplification, de subsidiarité et de clarification des responsabilités. Cet ordre est construit selon le triptyque « un chef, une mission, des moyens » qui nous est familier. Cadre de la mise en œuvre de chacun de vos projets, il se veut simple, clair et opératoire. De ce fait : -- il met en cohérence les missions que je vous fixe et les ressources qui vous sont allouées, tout en subordonnant les premières aux secondes ; -- il hiérarchise, chaque fois que possible, les actions demandées ; -- enfin, il se substitue, dans une démarche volontariste de simplification, aux directives annuelles diffusées précédemment. En conséquence, il oriente les travaux d’actualisation du référentiel de programmation. L’ordre aux armées, directions et services est porteur d’un projet ambitieux, un projet nécessaire, un projet commun, fort de chacun de vos projets. Nous réussirons ensemble en réalisant l’ « union sacrée », en restaurant la confiance mutuelle et en mettant en œuvre les vertus d’unité, de cohésion, de force morale et de fraternité d’armes sur lesquelles reposent nos succès opérationnels. Assurer le succès de ce projet, c’est aussi faire autrement alors que nous avons atteint les limites de la rationalisation des armées, directions et services. C’est enfin faire au mieux, en faisant les bons choix au regard de ressources comptées. C’est donc « ensemble, autrement et au mieux » que je vous demande de mener à bien ce projet « Cap 2020 ». Général d’armée Pierre de Villiers Sommaire Première partie : un chef . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 Deuxième partie : une mission . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 - Vision stratégique du CEMA 2020 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 - Projets d’armées, directions et services 2014 – 2019. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Mission (rappel) : les contrats opérationnels. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 Axe 1 : garantir la défense de la France et la protection de ses intérêts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 honorer les nouveaux contrats opérationnels. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 maintenir un niveau qualitatif et adapter le niveau quantitatif de préparation opérationnelle . . . . . 13 renforcer l’interopérabilité et les partenariats opérationnels avec nos principaux alliés. . . . . . . . . . 17 17 25 29 Axe 2 : réussir la nouvelle transformation des armées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 adapter le modèle RH en valorisant la condition du personnel. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 accompagner le changement en veillant à l’adhésion à la réforme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 poursuivre les efforts de rationalisation des structures sans fragiliser l’efficacité opérationnelle de nos forces et de leur environnement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 mettre en place le nouveau commandement des armées rationalisé, dans le cadre de l’évolution de la gouvernance du ministère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 32 34 Axe 3 : placer la finalité opérationnelle au cœur des décisions de défense. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 préparer l’avenir (domaines opérationnels et capacitaires). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 faire valoir nos justes besoins capacitaires. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 participer à la sécurisation de notre niveau de ressources financières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 développer l’attractivité du métier des armes et en maintenir la spécificité. . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 41 41 43 44 Troisième - 36 40 partie : des moyens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 Prévisions de ressources hors T2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Activité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . DTO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Plan d’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Effectif et masse salariale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Programmation infrastructure. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Plan de stationnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Stocks logistiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 46 47 48 50 51 51 52 4 Première partie : un chef Vision stratégique du CEMA 2020 En vue de disposer en permanence d’un outil militaire complet et cohérent, apte à garantir nos intérêts de défense dans le cadre de l’ambition stratégique de la France, - tout en participant à l’effort national de redressement des comptes publics, - et en veillant au maintien du moral des armées, je veux maintenir le niveau de qualification opérationnelle nécessaire à l’atteinte des objectifs fixés dans le LBDSN 2013, au cours de la transition vers notre nouveau modèle d’armées. Pour cela, recherchant des synergies opérationnelles et capacitaires avec nos principaux alliés, • T1 (2014-2016) : sous forte contrainte de ressources, en s’appuyant sur la loi de programmation militaire 2014 – 2019, assurer la cohérence opérationnelle et organique des armées, directions et services dans le cadre de la transformation du ministère, tout en adaptant la préparation opérationnelle et le modèle des ressources humaines ; • T2 (2017-2018) : rallier le nouveau format des armées et maintenir leur cohérence capacitaire, en dépit d’un vieillissement consenti de nos équipements ; • T3 (2019-2020) : consolider le modèle d’armées. 5 La transformation des armées Une armée qui gagne et qui protège ! La transformation des armées sur la période 2014 – 2020 s’articule autour de 3 principes : Optimiser notre capacité opérationnelle : ¡¡ ¡¡ ¡¡ ¡¡ ¡¡ ¡¡ ¡¡ décliner les nouveaux contrats opérationnels, assurer la cohérence et la modernisation capacitaires, prioriser l’activité, mettre en œuvre les principes de mutualisation et de différenciation, maintenir le niveau de qualification, renforcer l’interopérabilité et les partenariats avec nos alliés, réformer les dispositifs des forces de présence et de souveraineté. Valoriser les hommes et les femmes des armées : ¡¡ ¡¡ ¡¡ ¡¡ ¡¡ ¡¡ rénover le modèle RH, accompagner le personnel tout au long des carrières, simplifier le dispositif indemnitaire, moderniser la concertation, fiabiliser le système de rémunération, améliorer la condition du personnel. Affûter notre organisation générale : ¡¡ ¡¡ ¡¡ ¡¡ 6 optimiser le fonctionnement des organisations centrales, en s’appuyant notamment sur le projet Balard, améliorer la performance des soutiens, densifier les emprises territoriales, simplifier les démarches administratives. Armée de terre 2014 – 2020 Renforcer la cohérence de l’armée de terre face à l’incertain Le projet de l’armée de terre prend en compte : ¡¡ un impératif : le maintien des forces au niveau d’effectif prévu par le nouveau contrat opérationnel ; ¡¡ une priorité : la nécessité de garantir à nos soldats le juste niveau de préparation opérationnelle et faciliter l’acceptabilité de la réforme, notamment en accordant une attention particulière aux problématiques de mobilité, et de prise en compte des droits individuels ; ¡¡ un effort : mettre en œuvre la rénovation de la gouvernance, - en confortant l’EMA dans son rôle de pilotage stratégique et d’arbitre, - mais aussi en offrant à l’armée de terre les leviers nécessaires pour construire sa préparation opérationnelle ; ¡¡ un état d’esprit : conserver, en permanence, sa capacité d’adaptation face à l’imprévu et sa réactivité capacitaire. Ce projet vise à garantir la qualité de la préparation opérationnelle nécessaire à l’engagement au cœur des populations : ¡¡ Gouvernance : s’insérer dans la nouvelle gouvernance du ministère en étant systématiquement associé aux décisions et en veillant à conserver les spécificités de l’armée de terre dans la contractualisation avec les directions et services interarmées ; ¡¡ R H : valoriser l’homme (notamment au travers des projets NEF, RIC-RID) dans un nouveau modèle RH sans remettre en cause les grands équilibres du modèle (principalement la cible RH 14-19), en mutualisant les énergies et les compétences (projet Écoles 2017) ; ¡¡ S outenabilité : faire correspondre l’organisation de l’armée de terre (commandement des armées et EMAT 2015) au double impératif de garantie des conditions d’exercice du métier (plans Camps 2020 – Régiments 2020) et de cohérence des soutiens interarmées optimisés (plan stratégique MCO, feuille de route ALAT) ; ¡¡ C ontrat-Équipements : adapter les flux RH de l’armée de terre à son nouveau contrat opérationnel (Force Terrestre 66 000) et promouvoir l’ensemble du spectre capacitaire (limitation des réductions temporaires de capacité prévues sur la période 2015-2019), garant de l’efficacité opérationnelle (SCORPION 2014-2019). 7 Marine nationale 2014 – 2020 La cohérence au service de l’efficacité opérationnelle de la Marine Améliorer l’efficacité de la Marine ¡¡ C onduire la manœuvre RH en maîtrisant la dépense financière et en portant une vigilance accrue sur l’impact de la déflation officiers dans le fonctionnement de la Marine ; ¡¡ o ptimiser l’activité et la préparation opérationnelle de manière à garantir la préservation de certains savoir-faire fragilisés, identifiés au préalable par les autorités de domaine transverse ; ¡¡ faire appel de manière pragmatique aux nouveaux outils de simulation pour le maintien de certaines compétences ; ¡¡ u tiliser efficacement les ressources physico-financières, avec une attention spécifique sur le MCO afin de stabiliser la disponibilité des parcs et générer le potentiel technique nécessaire au maintien de l’activité ; ¡¡ v eiller au respect de la programmation capacitaire pour conserver la cohérence de l’outil, en maîtrisant l’impact des retraits et tuilages induits par la trajectoire de ralliement du modèle en parc d’équipement. Préparer l’avenir en s’adaptant aux évolutions de la gouvernance du ministère ¡¡ Adapter l’organisation de la Marine au nouvel environnement ministériel ; ¡¡ o btenir l’adhésion des marins aux réformes nécessaires, en recherchant la simplification et l’harmonisation des processus ; ¡¡ p réparer l’accueil des capacités futures (FREMM, Barracuda), à travers un nouveau schéma directeur des ports et un plan optimisé de stationnement des forces, prioriser les travaux afférents sur les infrastructures portuaires et les installations aéroportuaires ; ¡¡ faire évoluer le modèle RH pour prendre en compte les exigences du nouveau contrat opérationnel ; ¡¡ c onsolider, pour en tirer profit, la coopération FR/GB, en cohérence avec FR/US, et renforcer la cohérence entre les actions de SOUTEX et les liens avec certaines marines partenaires ; ¡¡ assurer la sûreté de l’exploitation de la marine nucléaire sur le long terme ; ¡¡ rechercher un dialogue de gestion robuste et efficace avec les directions et services interarmées, de manière à garantir le soutien des marins ; ¡¡ a nticiper tout risque de désorganisation lié au déménagement de l’échelon central vers Balard pour assurer le moment venu la continuité de la gouvernance. 8 Armée de l’air 2014 – 2020 « Unis pour faire face » : un plan stratégique pour une armée de l’air opérationnelle, modernisée, partenaire et portée par ses aviateurs. Permanence et réactivité caractérisent l’engagement de l’armée de l’air pour protéger, dissuader et intervenir. Pour préserver sa cohérence, elle structure ses actions autour de ce plan. Il identifie 4 axes d’effort pour réaliser son activité, donner un sens aux réformes et mobiliser les énergies : Moderniser les capacités opérationnelles L’objectif est de conforter la capacité de combat en intégrant les nouveaux systèmes, mais aussi d’acquérir et d’entretenir les compétences requises. Cette démarche inclut la préparation de la future composante nucléaire aéroportée. Elle se décline autour des 5 capacités-socle : ¡¡ l’accroissement de ses aptitudes dans le domaine du C2 (Projet CDAOA 2014, SCCOA, ACCS), ¡¡ le nouveau modèle d’intégration et de fusion des capacités de renseignement Air (drones, ISR léger), ¡¡ le renforcement de sa maîtrise de l’intervention immédiate dans tout le spectre des opérations aériennes (équipement et préparation des forces, action depuis la métropole, nouveaux principes de déploiement…), ¡¡ l’intégration des nouvelles capacités (A400M, MRTT) dans un modèle de mobilité rénové, ¡¡ définition de nouveaux principes d’entraînement, notamment avec différenciation (projet Cognac 2016…). Simplifier les structures Afin d’accompagner les réformes, et garantir leur alignement sur le besoin opérationnel, les structures « air » seront adaptées selon les principes suivants : ¡¡ cohérence des organisations, responsabilité du commandement à tous les niveaux, ¡¡ innovation (penser et concevoir la mission autrement), ¡¡ l’humain au cœur de l’activité (avec l’évolution de la gestion des RH). De plus, la rejointe du projet Balard du commandement des armées sera préparée, le commandement organique modernisé (projet CFA 2015) et la maîtrise du MCO aéronautique accrue autour de la SIMMAD (CAP2016). Développer les partenariats L’élargissement des partenariats est incontournable pour renforcer les capacités de l’armée de l’air : ¡¡ en interarmées (développement de nouvelles synergies, notamment forces spéciales), ¡¡ en interministériel (nouvelles coopérations liées l’expertise aéronautique de l’armée de l’air), ¡¡ à l’international (extension et consolidation des partenariats internationaux et coopération bilatérale), ¡¡ avec la société civile (projet Jeunesse et égalité des chances, partenariats avec l’industrie). Valoriser l’aviateur Le commandement doit garantir en permanence la motivation de ses aviateurs dont les leviers sont l’adhésion et la reconnaissance. Dans ce domaine, le plan « Unis pour faire face » a notamment pour objectifs : ¡¡ une nouvelle approche de la gestion des compétences ¡¡ et le renforcement de l’identité de l’aviateur. 9 Direction du renseignement militaire 2014 – 2020 Autonomie d’appréciation de situation, de la veille stratégique au renseignement opérationnel, pour décider et vaincre Afin de consolider l’autonomie d’appréciation du chef d’état-major des armées, la DRM fera effort, dans les prochaines années, dans les domaines suivants : ¡¡ T irant profit du regroupement sur Balard de la sous-direction exploitation, elle modernisera son organisation pour l’adapter aux mutations stratégiques, opérationnelles et technologiques (anticipation – prospective, renseignement d’intérêt cyber, traitement de masse et management de l’information…). Dans ce cadre une relocalisation du CFIAR à Creil sera étudiée. ¡¡ A utant dans sa mission de veille stratégique que pour l’appui aux opérations, elle cherchera à optimiser son dispositif de recherche, à renforcer sa capacité d’analyse et à consolider son aptitude à animer l’ensemble du cycle du renseignement d’intérêt militaire (RIM). ¡¡ E lle consolidera la gouvernance de la fonction interarmées du renseignement (FIR) en développant les synergies nécessaires dans les domaines de la doctrine, de la formation, de la cohérence capacitaire et de la mise en œuvre opérationnelle. ¡¡ L a coopération avec les autres services français de renseignement sera renforcée, notamment en poursuivant la mutualisation de ses moyens techniques avec la DGSE, avec le souci d’optimiser l’autonomie d’appréciation du CEMA. Elle consolidera ses coopérations bilatérales avec ses partenaires étrangers ainsi que sa stratégie d’influence nationale au sein de l’OTAN. ¡¡ E lle cherchera à favoriser l’émergence d’une capacité militaire de renseignement « géospatial » et à renforcer sa contribution au dispositif national de « ciblage ». ¡¡ L es conditions d’engagement des capacités militaires de recherche humaine spécialisée, seront perfectionnées en tirant profit des savoir-faire du COS. ¡¡ E nfin, une optimisation de la gestion des ressources humaines dédiées au RIM sera proposée, en valorisant les métiers, renforçant l’attractivité des carrières, adaptant la gestion des spécialités rares, recherchant une simplification des statuts et en favorisant la mobilité interservices. 10 Service du commissariat des armées 2014 – 2020 SCA 21 : le soutien du combattant du XXIe siècle Afin de maintenir les capacités opérationnelles des armées en dépit d’un contexte budgétaire exigeant, la rationalisation de la fonction « administration générale et soutien commun » (AGSC) sera menée, à qualité de service constant. Elle s’inscrira dans une double évolution : ¡¡ l’optimisation globale de la chaîne AGSC par le biais d’une organisation en filières « de bout en bout » garantissant la priorité à la préparation et au soutien des activités opérationnelles ; ¡¡ l’établissement, pour le 1er septembre 2014, de l’autorité hiérarchique du SCA sur les groupements de soutien des bases de défense (GSBdD). À cet effet, le SCA mettra en œuvre un plan de transformation qui, en lien avec les projets des armées et des autres directions et services, devra : ¡¡ couvrir l’ensemble des filières de l’AGSC, notamment les domaines nouveaux issus du rattachement des GSBdD ; ¡¡ d éfinir un modèle reposant sur la complémentarité entre un soutien de proximité allégé de ses tâches complexes et une administration centrale dédiée à l’expertise ; ¡¡ a dapter le dispositif de soutien et le niveau des actifs détenus aux conséquences du Livre Blanc 2013 sur l’évolution du contrat opérationnel du SCA ; ¡¡ a tteindre un objectif global de déflation des effectifs de 5 750 postes sur le périmètre actuel du SCA et des GSBdD (2014 – 2019). 11 Service de santé des armées 2014 – 2020 SSA 2020 : vers une plus grande performance technique, économique et opérationnelle Afin de répondre aux enjeux des armées et de la santé, le Service de santé va changer de modèle. Il mettra en œuvre un projet centré sur sa mission opérationnelle, qui permettra ainsi aux armées de conserver leur capacité à entrer en premier sur un théâtre d’opérations et de s’adapter à la diversité des engagements potentiels. Cette mission s’étend de la préparation opérationnelle médicale du combattant à la reprise du service du personnel blessé ou malade, et au-delà, sa réinsertion professionnelle et sociale. Ce projet concernera toutes les composantes du service. Il reposera sur les principes de concentration sur ses missions, d’ouverture au service public de santé, de coopérations internationales, de participation à la résilience de la nation, et de simplification. Il s’articulera autour des axes suivants : ¡¡ en matière opérationnelle, la chaîne santé réaffirmera sa capacité de commandement et de contrôle essentielle à la conduite du soutien santé ; ¡¡ le Service rénovera son dispositif de veille opérationnelle, fera porter son effort sur les unités médicales opérationnelles de rôles 1 et 2 et accroîtra sa réserve opérationnelle ; ¡¡ e n matière de préparation opérationnelle, il maintiendra un équilibre entre la logique de milieu et l’accentuation du caractère interarmées en améliorant sa capacité de soutien médical aux unités isolées ou petites, pour répondre aux impératifs de soutien des forces spéciales ; ¡¡ le service renforcera sa position d’acteur majeur en interministériel et au niveau international ; ¡¡ la médecine des forces verra ses centres médicaux des armées prendre une dimension régionale en les ouvrant sur les territoires de santé, dans le respect de la proximité avec les forces ; ¡¡ la médecine hospitalière adaptera son offre de soins de manière à mieux répondre à sa mission opérationnelle et à s’insérer justement dans son territoire de santé, dans le cadre d’un modèle hospitalier bâti autour de platesformes hospitalières et d’une gouvernance rénovée : ¡¡ la recherche du Service, tout en restant concentrée sur sa mission au profit des forces, s’inscrira dans le dynamisme de la stratégie nationale de recherche. Le SSA devra atteindre un objectif global de déflation des effectifs de 2 000 postes sur le périmètre actuel du SSA (2014 – 2019). Ce projet associera les forces armées à sa mise en œuvre. La conduite de ce projet reposera sur le respect de l’identité du Service et des personnels qui s’y investissent au quotidien. 12 DIRISI 2014 – 2020 Le projet QUARTZ : moderniser par les SIC Dans la continuité de la transformation déjà engagée, tout en garantissant la disponibilité des moyens pour l’exercice du commandement opérationnel et en veillant à la qualité de service requise, la DIRISI contribuera à la modernisation des armées dans une logique de maîtrise de bout en bout et de pérennisation des SIC d’infrastructure. Dans le cadre du projet de service QUARTZ, elle veillera plus particulièrement à : ¡¡ soutenir une dynamique de modernisation permanente, ¡¡ construire un opérateur et une offre de confiance, ¡¡ capitaliser sur les hommes et les compétences, ¡¡ renforcer la culture du service et de l’efficience. Elle s’attachera à atteindre un objectif global de déflation des effectifs de 1 086 postes (2014 – 2019). 13 Service des essences des armées 2014 – 2020 SERVICE DES ESSENCES DES ARMÉES Une expertise opérationnelle au service de l’État Le projet de service du SEA a pour objectif principal de maintenir la qualité du soutien pétrolier au profit des forces armées et en interministériel, tout en prenant en compte l’objectif de déflation de 250 postes sur son périmètre en métropole (2014 – 2019). Cet objectif s’articule autour de 4 axes stratégiques : ¡¡ m aintenir l’essentiel de la capacité de soutien des forces en projection, afin de consolider la capacité de la France à réaliser une entrée en premier sur un théâtre ; ¡¡ maintenir à son juste besoin la capacité de soutien des forces en métropole ; ¡¡ conforter l’ancrage interministériel dans un contexte de réduction des moyens de l’État ; ¡¡ consolider les actions du SEA sur le plan international. Cette réorganisation s’accompagnera d’une rationalisation du dispositif actuel des dépôts, en lien avec le projet global CAP 2020 et l’implantation des forces sur le territoire national. 14 Service interarmées des munitions 2014 – 2020 SIMu 2019 : la force de l’engagement, pour l’engagement des forces. Le projet « SIMu 2019 » positionnera le service, modernisé, au sein des armées en opérateur de haute valeur ajoutée dans le domaine des munitions, en opérations comme sur le territoire national. Quatre facteurs clés de succès ont été identifiés pour le service : ¡¡ assurer sa participation à la définition de la stratégie de soutien en opérations et accompagner l’évolution des politiques de soutien des munitions ; ¡¡ g arantir sa participation à la réalisation du contrat opérationnel des armées, en étant en mesure de projeter son personnel et en mettant à disposition des stocks de munitions dans des conditions de délais et de qualité qui répondent aux besoins des armées ; ¡¡ renforcer et pérenniser une capacité d’action réactive performante, afin de répondre aux besoins opérationnels urgents des armées ; ¡¡ consolider les partenariats avec les industriels privés, pour le MCO de munitions spécifiques. En lien avec les armées, les principaux objectifs du SIMu sur la période 2014 – 2019 sont : ¡¡ la finalisation de l’interarmisation des référentiels, ¡¡ la concentration de ses moyens, permettant notamment l’atteinte d’un objectif global de déflation des effectifs de 257 postes sur le périmètre actuel du SIMu, ¡¡ la spécialisation de son outil de production. 15 16 Deuxième partie : une mission Mission (rappel) : les contrats opérationnels Trois niveaux de description sont utilisés pour définir les capacités opérationnelles en action, nécessaires et disponibles pour remplir les missions des armées : ¡¡ le niveau modèle : déclinaison des capacités à l’horizon du modèle décrit dans le LBDSN (horizon 2025 pour certaines capacités). ¡¡ le niveau requis : adaptation du modèle aux capacités en service (horizon lié à la trajectoire capacitaire) ou aux contraintes organiques structurelles. Il constitue le contrat opérationnel des armées, actualisable annuellement. ¡¡ le niveau prévisions : établi dans le cadre du cycle budgétaire annuel, il formalise, le cas échéant, l’écart prévisionnel avec le requis, compte tenu des ressources allouées pour l’année à venir. Il a vocation à constituer le référentiel de tendance pour éclairer les processus d’ajustement budgétaire, essentiellement au P 178. L’objectif est que ces trois niveaux soient fusionnés, que le modèle capacitaire soit atteint (absence de RTC), et qu’il soit compatible avec les contraintes organiques structurelles. De même, les ressources programmées doivent permettre de maintenir la capacité au niveau requis. Axe 1 : garantir la défense de la France et la protection de ses intérêts 11. Honorer les nouveaux contrats opérationnels 111. Participer à l’élaboration et à l’actualisation des nouveaux contrats opérationnels Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Contribuer à la rédaction des nouveaux contrats opérationnels, en précisant les modules capacitaires et les stocks objectifs requis par niveaux de disponibilité ainsi que les prévisions A+1. Intégrer les besoins de soutiens mutuels. 2014 2015 Définir les besoins en soutien permanent lors des montées en puissance des forces en vue des opérations ou lors des entraînements (posture socle du soutien). Mettre à jour les nouveaux contrats opérationnels. En particulier, actualiser l’appréciation de tenue de ces contrats. 17 112. Garantir une ressource humaine motivée et adaptée aux contrats opérationnels 2014 Armée de terre Marine nationale Disposer d’un modèle d’armée qui privilégie la jeunesse du personnel militaire, la logique de flux, la promotion interne et la diversité du recrutement. 2015 2016 18 Armée de l’air Directions et services Disposer de militaires formés et entraînés. Déterminer le volume de militaires nécessaire à la tenue des contrats opérationnels. Idem Idem Étudier, sur les niveaux fonctionnels, le regroupement de spécialités. Idem Idem 113. Mettre en œuvre le renouvellement capacitaire Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Assurer les retraits/tuilages induits par la trajectoire de ralliement du modèle en parc d’équipements : XL, AMX 10 RC, ERC90, Puma, Gazelle, TRM 10000 et 2000, VAB, VLRA, VTL, P4. Assurer les retraits/tuilages induits par la trajectoire de ralliement du modèle en parc d’équipements : Alouette Marine, F70, SEM. Assurer les retraits/tuilages induits par la trajectoire de ralliement du modèle en parc d’équipements : C160, SIDM, Mirage 2000-5, Mirage 2000C, Mirage F1, radar de détection. Identifier les capacités dont la pérennité est menacée/ critique d’ici 2017 (drones tactiques, missiles, ..). Mettre en œuvre un remplacement des flottes logistiques les plus éprouvées (priorité : OPEX et TSIA). 2014 Consolider les mesures (PEGP, entraînement différencié) mises en œuvre pour optimiser l’emploi de capacités opérationnelles dégradées et fortement employées. Prioriser des alternatives à leur vieillissement P1 : VAB et AMX 10RC. Retirer du service la FASM Dupleix. Préparer une première capacité opérationnelle ASM de la FREMM Aquitaine. Poursuivre les tuilages induits par la trajectoire de ralliement du modèle: Caïman, Rafale Marine. C2 : accroître les capacités de « command and control » (SCCOA et ACCS) : mise en service du JFAC « rear » et « forward ». Directions et services DIRISI : Engager la mise à niveau des réseaux pour un fonctionnement nominal des systèmes et applications. Optimiser les dispositifs SIC en Afrique, aux EAU et dans l’océan Indien. Renseignement : développer les moyens de surveillance aérospatiale (dont Reaper). Projection : - remonter en puissance la capacité permise par l’A400M : premières missions logistiques, création des unités de formation, de mise en œuvre et de soutien ; - préparer la pérennisation des capacités de combat de la flotte de transport (lancement de la rénovation tactique des C130) ; - préparer l’arrivée du MRTT (contractualisation en 2014). Formation – entraînement : préparer la mise en place de l’entraînement différencié et le renouvellement de la formation des pilotes de chasse dans le cadre de « Cognac 2016 ». Protection : poursuivre la montée en puissance de Mamba vers la pleine capacité opérationnelle, pour consolider la protection du territoire et des forces. 19 Poursuivre les retraits/tuilages induits par la trajectoire de ralliement du modèle en parc d’équipements : ERC90, Puma, Gazelle, TRM 10000 et 2000, VAB, VLRA, VTL, P4 Remplacer des flottes logistiques les plus éprouvées (priorité : brigade logistique). 2015 Assurer les tuilages : SDTi/ SDT et MILAN / MMP. Mettre en œuvre les mesures d’adaptation du soutien des flottes tactiques légères (P4, VLRA, Defender…). Poursuivre les tuilages induits par la trajectoire de ralliement du modèle: NH90, Rafale Marine. Désarmer le TCD SIROCO. Mettre en réserve le PR MEUSE et maintenir une flotte de 3 PR en attendant le programme FLOTLOG. Préparer l’ASA de la FREMM Normandie (+ Aquitaine) et la MSO du missile de croisière naval. Assurer les tuilages : BATRAL - B2M capacité hélicoptère léger -AL316 Poursuivre les retraits/tuilages induits par la trajectoire de ralliement du modèle en parc d’équipements : C160, Mirage 2000D-R3, SAMP/T (MAMBA). C2 : MSO du CARS (centre d’opération modernisé au standard OTAN) de Lyon. Projection : - préparer l’arrivée du MRTT afin, à terme, d’améliorer la projection de puissance ; - engager la montée en puissance des capacités tactiques de l’A400M. flotte des BSR et RHM avec le programme BSAH. Poursuivre les retraits/tuilages induits par la trajectoire de ralliement du modèle en parc d’équipements : AUF1, ERC90, Puma, Gazelle, VAB, TRM 10000 et 2000, VLRA, VTL, P4. 2016 Appui Feux : maintenir un volume d’AUF1 limité au besoin SJO en anticipant le retrait des TRF1. Remplacer les flottes logistiques les plus éprouvées : (priorité : brigade logistique). Adapter l’équilibre entre flottes anciennes et de nouvelle génération de HM/HA en fonction des cadences de livraison. 20 Poursuivre les tuilages induits par la trajectoire de ralliement du modèle : NH90, Alouette 3 Marine. Poursuivre le tuilage des frégates ASM F70-FREMM. Assurer les tuilages : BATRAL - B2M, P400 de Guyane avec les patrouilleurs légers de Guyane, flotte des BSR et RHM avec le programme BSAH. Gérer la fin de vie du SEM et le passage au « tout Rafale ». Poursuivre les retraits/tuilages induits par la trajectoire de ralliement du modèle en parc d’équipements : C160, SIDM, Mirage 2000D-R3, Mirage 2000N. C2 : MSO de l’ARS (centre d’opération modernisé au standard OTAN) de Cinq Mars La Pile. SSA : moderniser la capacité de recherche NRBC (montée en puissance de l’IRBA). 114. Améliorer la disponibilité technique opérationnelle et accroître l’efficience du MCO Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Mettre en œuvre des directives publiées par les différentes MOAd en matière de gestion logistique des biens et de contrôle interne logistique. Accompagner le projet CAP 2016 de la SIMMAD et consolider la gouvernance du MCO du milieu aéronautique. Assurer le MCO selon les priorités suivantes : 2014 P1 OPEX : maintenir une DTO supérieure à 90 %. Assurer la disponibilité et régénérer le potentiel technique nécessaire à la réalisation de l’activité programmée. P2 métropole : faire effort sur la disponibilité des parcs en exploitation. Poursuivre la mise en œuvre de la feuille de route MCO ALAT. Poursuivre l’effort sur le soutien des activités et achever l’alignement des formations sur leurs dotations. 2015 Consolider la disponibilité technique des parcs en exploitation (effort PSP). Stabiliser la disponibilité des parcs. Rechercher la maîtrise des coûts afin de générer l’activité aérienne nécessaire à la tenue des contrats opérationnels, à compter de 2016. SCA : mettre en œuvre le schéma directeur de maintenance des matériels de projection adapté aux contrats opérationnels. Assurer la disponibilité requise, tant des aéronefs que des systèmes concourant aux capacités de surveillance, de commandement et de contrôle en recherchant une coordination technico-opérationnelle optimale. SEA : étudier l’instrumentalisation du suivi du MCO des équipements via SIMM@T. Idem 21 115. R égénérer le potentiel des matériels engagés en opérations et adapter les stocks aux priorités opérationnelles Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Etablir les stocks objectifs soutenant les contrats opérationnels, tant pour les missions opérationnelles que l’entraînement (munitions, équipements, CARBOPS…). Régénérer les parcs rapatriés d’opération extérieure. (priorités : VAB, AMX 10RC). 2014 Remettre à hauteur les stocks opérationnels et ressources en approvisionnement consommés lors des dernières opérations (P1 : stock d’alerte, en particulier les munitions ALAT, P2 : stock engagement majeur). Optimiser la gestion des stocks, notamment dans le cadre du schéma directeur LOG21 du SSF et du plan d’actions MCO AERO. Disposer de capacités d’intervention depuis les bases aériennes et mettre en œuvre le projet STOMUBA. Maintenir un nombre de Lynx en ligne suffisant pour armer les F70 ainsi que d’ATL2. Améliorer la performance du niveau de soutien industriel (NSI). Proposer un plan de régénération du potentiel des matériels engagés en opérations et une adaptation du niveau des stocks (y compris les stocks stratégiques pétroliers) au juste besoin. Définir une liste de ressources logistiques cruciales et mettre en place un dispositif permettant une meilleure visibilité de ces ressources Adapter les stocks opérationnels et les ressources en approvisionnement aux nouveaux contrats opérationnels (cf 3ème partie §6). 2015 Poursuivre la régénération des parcs rapatriés d’OPEX. Stocks : faire effort sur le soutien du combattant (priorité : équipements de protection et FELIN). Poursuivre la régénération des 2016 parcs rapatriés d’OPEX. 22 Mettre en œuvre la régénération. Idem. Maintenir un nombre d’ATL2 et Lynx en ligne suffisant (pour armer les F70). Idem Idem Optimiser la rejointe des stocks . objectifs. 116. Contribuer au développement des capacités interarmées Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Contribuer à la montée en puissance de l’ENU à travers l’ensemble de ses composantes (terrestre, maritime, aérienne, forces spéciales) ainsi que des capacités interarmées (logistiques, mise sur pied et soutien du PCIAT national). Contribuer au développement des capacités interarmées nécessitant une expertise poussée dans les domaines jugés prioritaires : forces spéciales, connaissance/anticipation et ciblage. Cibler et préserver les savoir- faire spécifiques indispensables à la capacité nationale d’entrée en premier et ceux liés à une expertise intercomposantes (amphibie, OAP, CTM, appui aérien, RESCO/PR, gestion de la troisième dimension). S’approprier et déployer le réseau FrOps, accroître l’interopérabilité et poursuivre la rationalisation des systèmes d’information opérationnels et leur convergence vers le système d’information des armées (SIA). Participer à la réalisation du système SILRIA (système d’information logistique des ressources en interarmées). 2014 Contribuer au développement des capacités d’actions d’influence, NRBC (monter en puissance le centre NRBC) et préacheminement. Mettre en réseau les SIOC tactiques de l’AdT ; les rendre compatibles avec les systèmes de commandement 3D, ainsi que les niveaux opératif et stratégique. Adapter les capacités SIC AdT aux nouvelles architectures de commandement. 2015 Poursuivre la mise en réseau des SIOC et leur mise en compatibilité avec les niveaux opératif et stratégique. Poursuivre l’intégration des FDA dans les DPSA à partir de la mer. Approfondir le domaine des opérations aériennes depuis les BPC Développer le prépositionnement stratégique de forces sur les BPC. Mettre en place la structure de préparation des frappes dans la profondeur par missiles de croisières En tant que responsable de la coordination 3D, poursuivre l’intégration des capteurs et des effecteurs aux exigences des opérations aériennes, en particulier dans le domaine de la DSA. Développer l’emploi des liaisons de données tactiques et des moyens associés (gestion, formation, entraînement, simulation…). Développer les modes opératoires permettant l’emploi d’ATL2 armés dans les opérations de coercition. Poursuivre l’intégration des FDA dans les DPSA à partir de la mer. Déployer SIC21 dans une SIA BOX à bord d’un BPC. Assurer la fusion CMT – CICLO et la montée en puissance du CSOA. SCA : - développer la mutualisation des moyens et matériels de soutien (matériel du soutien de l’homme). - harmoniser les dotations et les articles d’équipement du combattant. - proposer des outils financiers adaptés au déploiement des forces. Assurer la prise du tour NRF AIR avec le déploiement du SIA et des liaisons et moyens C2 de la 3e dimension. Assurer le développement des modes opératoires aéroportés sur A400M. 2016 Atteindre le 1er niveau de capacité pour les SIOC de l’armée de terre. Disposer d’une première capacité SIA embarquée (BPC/FDA). 23 117. Renforcer nos capacités dans le domaine de la cybersécurité Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Consolider la cohérence de l’organisation et du fonctionnement de la cybersécurité, en lien avec la montée en puissance de ses effectifs. Mettre en place un processus de contrôle de l’état de préparation et d’entraînement à la cyberdéfense, et insérer un volet de cyberdéfense dans les exercices de composante, pour valider l’articulation avec la chaîne opérationnelle CPCO CYBER. Améliorer la capacité d’évaluation de l’impact opérationnel d’une cyber-agression et renforcer la capacité d’intervention rapide. Finaliser les plans de continuité d’activité. Mettre en place des processus internes de contrôle et de vérification des prestataires extérieurs au ministère. Créer le centre de cyberprotection des armées. Préparer la création à partir de 2015 d’une capacité cyberdéfense interarmées projetée de théâtre. 2014 Expérimenter le système intérimaire MTLID tactique. Participer au renforcement du pôle d’excellence de Bretagne. Améliorer la cybersécurité des plates-formes navales, (notamment pour les nouveaux programmes). Disposer d’une première capacité de cyberdéfense (bâtiment pilote). Améliorer la cybersécurité des opérations aériennes. Préparer le volet projection de la capacité de cyberdéfense des moyens Air, en coordination avec la capacité interarmées projetée. Améliorer les capacités de cybersécurité spécifiques (nucléaire et infrastructures portuaires). DIRISI : - Consolider la supervision de la cybersécurité des réseaux du ministère. Finaliser les plans de continuité et de reprise informatique et réduire l’obsolescence des systèmes d’exploitation. Poursuivre les efforts dans le domaine de la préparation opérationnelle des forces. Mettre en place une première capacité de simulation distribuée pour la formation et l’entraînement du personnel cybersécurité. Poursuivre l’homologation des systèmes définis comme prioritaires. Assurer la première formation 2015 de mastère spécialisé en cybersécurité du pôle d’excellence de Bretagne. Développer une capacité d’intervention rapide sur les systèmes spécifiques Terre. Développer l’offre de formation. 2016 Assurer la capacité cyberdéfense interarmées de théâtre. 24 Contribuer au pôle d’excellence cybersécurité de Bretagne. Renforcer la supervision de cybersécurité des plates-formes navales. Disposer d’une capacité de cyberdéfense pour l’ensemble des bâtiments majeurs. Développer la recherche académique en lien avec le pôle d’excellence. Consolider le volet projection de la capacité cyberdéfense des moyens Air. Disposer d’une capacité de cyberdéfense pour l’ensemble des systèmes d’information Air. DIRISI : Renforcer la capacité d’intervention rapide sur les réseaux du ministère. DIRISI : Assurer la capacité d’intervention rapide sur les réseaux du ministère. 12. Maintenir un niveau qualitatif et adapter le niveau quantitatif de préparation opérationnelle 121. Maintenir le niveau qualitatif de préparation opérationnelle par une priorisation accrue de l’activité 2014 2015 2016 Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Déterminer une norme qualitative et un niveau critique propre à chaque contrat, intégrant le profil d’emploi des matériels majeurs et la simulation (P1 : mise en condition avant projection, P2 : PO générique des unités programmées pour ENU ou gestion de crise, P3 : entraînement IA multinational, P4 : coercition). Préserver et optimiser la gestion des espaces d’entraînement, (priorités : formation, POD, adossement interarmées). Pour l’entraînement de niveau supérieur, faire effort sur la lutte sous-marine. Disposer des capacités indispensables aux missions d’entrée en premier, en cohérence avec les contrats opérationnels. La priorité sera donnée aux exercices permettant de conserver et de développer les savoir-faire en matière d’entry force, CSAR, appui-feu, C3D (DACAS, LDT) et C2. Evaluer les ressources nécessaires à la préparation individuelle du combattant, dans le cadre de l’adossement de la préparation ops des soutiens aux armées. Conduire cette préparation au juste niveau. Mettre en œuvre des parcours de PO nécessaires à la tenue chaque contrat opérationnel. Poursuivre la synergie de programmation des entraînements dans les domaines interarmées notamment CTM et DSA. Ajuster les parcours au regard du RETEX des opérations conduites et de l’évaluation des parcours normés. Mener des actions d’entraînement spécifiques pour les unités à l’autodéfense insuffisante. SCA : mettre à disposition des armées des équipements similaires ou proches de ceux utilisés en opération. SSA : disposer de praticiens et infirmiers préparés à l’urgence. SIMU : poursuivre la montée en puissance de la zone d’entraînement de Brienne le Château. Idem Idem Atteindre 70% d’effectifs satisfaisant aux critères complets d’entraînement. Rechercher le retour à un niveau d’activité cohérent avec les normes LPM. Atteindre 90% d’effectifs satisfaisant aux critères complets d’entraînement. 25 122. Rétablir les savoir-faire fragilisés 2014 Armée de terre Décrire un calendrier de rétablissement de ces savoir-faire, en y associant les capacités nécessaires (effort sur l’aérocombat, le combat de contact, SIC d’appui au commandement). Marine nationale Retrouver un niveau de fonctionnement satisfaisant des torpilles d’exercice. Retrouver un niveau d’entraînement satisfaisant des jeunes équipages. Faire porter l’effort sur l’entraînement ASM de la composante ATL2 en Méditerranée. Garantir le niveau socle dans le domaine du ravitaillement en vol. Valider la capacité ASM des Caïman à bord de la FREMM Aquitaine. Faire effort sur le maintien des savoir-faire des blindés légers qui, à terme, seront renouvelés par le programme SCORPION. 2015 Consolider la capacité de frappe dans la profondeur (Air Interdiction) Directions et services SSA : renforcer les savoir-faire en matière de la pratique de l’urgence. DIRISI : mettre en œuvre un schéma directeur de gestion des capacités critiques. Renforcer les capacités dans le domaine de la CSAR et du PR. Maintenir la performance des moyens lutte sous la mer (LSM). Consolider la capacité de frappe dans la profondeur. Consolider l’organisation en liaison de données tactiques. Maintenir les capacités dans le domaine de l’appui aérien. Poursuivre la montée en puissance Garantir le niveau socle dans le domaine du ravitaillement en vol. des détachements Caïman embarqués à bord des frégates FREMM et FDA. Accroître les compétences en matière de transport tactique (montée en puissance A400M). Poursuivre la transition du savoirfaire LSM entre FASM, FREMM et Lynx Caïman. 2016 Armée de l’air Idem 123. Décliner et mettre en œuvre le principe de différenciation des forces 2014 2016 26 Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Poursuivre la mise en œuvre du principe de différenciation pour les espaces d’entraînement, pour les moyens (équipement des espaces d’entraînement, PEGP) et pour les niveaux à acquérir. Poursuivre la rationalisation des entraînements spécifiques. Les réserver aux unités dont la mission programmée prévoit leur mise en œuvre. Etudier les modalités d’évolution de la formation des pilotes de chasse et de mise en œuvre de l’entraînement différencié selon les principes prévus dans le plan « Cognac 2016 ». SSA : appliquer la différenciation au dispositif hospitalier. Préserver les savoir-faire nécessaires pour l’entraînement socle. Lancer la mise en œuvre du projet « Cognac 2016 ». SCA : identifier avec les armées si un niveau d’équipement individuel différencié doit être mis en place et mettre en œuvre une politique de maintenance différenciée. 124. D écliner et mettre en œuvre le principe de mutualisation des capacités rares entre fonctions stratégiques Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Fonction stratégique (FS) prévention – intervention- anticipation : contribuer à l’adaptation du dispositif des forces de présence et de souveraineté en recherchant un équilibre optimal entre effectifs et moyens permanents ou tournants. 2014 FS protection - intervention : maintenir l’aptitude de la FOT à engager des capacités de commandement et des capacités (effort HM, NBC, Gen, sol-air) tant au profit des dispositifs de protection que des forces engagées en intervention. FS anticipation - intervention : maintenir la contribution au renseignement d’intérêt stratégique des détachements appui renseignement tactiques et opératifs déployés en opération. FS dissuasion – intervention : maintenir la priorité de la participation des forces conventionnelles à la mission de dissuasion ou à son soutien. Suivre l’impact potentiel sur la tenue des contrats intervention (HEM en particulier) des RTC-RCO des capacités rares partagées au titre de la mutualisation entre ces 2 fonctions stratégiques. FS prévention – intervention : Permettre un emploi du GAN tant dans le cadre de la prévention, que du renforcement des gestions de crise dans la durée ou pour une opération de coercition majeure. FS protection – interventiondissuasion : cf ci-dessus, en particulier pour les capacités ravitaillement en vol et de défense surface-air. FS protection - intervention : contribution à ces deux FS des nouvelles capacités de « command and control » (SCCOA et ACCS). 27 125. L imiter au juste besoin le niveau d’entraînement des forces (simulation, substitution…) afin de maximiser leur potentiel d’emploi opérationnel Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Sanctuariser le niveau seuil d’entraînement réel lié à des impératifs de sécurité. Accroître le recours aux marchés d’entraînement externalisés. Poursuivre l’optimisation de l’entraînement aérien (équipements de missions et espaces d’entraînement) Renforcer la part de la substitution. 2014 Décliner le concept d’emploi de la simulation de l’armée de terre en directives pour l’emploi de la simulation. Maîtriser l’utilisation des moyens de simulation pour les FREMM pendant la phase transitoire. Arrêter la définition du socle organique par type d’unité. Directions et services SSA : appliquer le principe de développement de la simulation dans le cadre de l’entraînement des équipes chirurgicales. Améliorer l’emploi de la simulation (simulation distribuée, serious game), en mesurer l’utilisation et développer les synergies interarmées (appui aérien, Rafale, MCO). Mettre en place le simulateur intérimaire rafale à Mont-deMarsan. Débuter l’activité simulation de l’A400M. Disposer d’une capacité d’entraînement tactique à quai via la simulation distribuée entre FREMM, PA, simulateurs Caïman et ESPADON NG. 2015 Renouveler la capacité d’entraîner à terre la chaîne d’autoprotection des bâtiments (simulateur SIMDAV). 126. Développer la synergie interarmées dans les activités d’entraînement. Armée de terre P1 : Intégrer systématiquement les appuis et coopérations interarmées dans les exercices des centres de préparation des forces. 2014 P2 : Participer aux exercices IA mettant en œuvre des moyens de commandement C3D. P3 : Contribuer au développement de l’entraînement IA des FAC et de la DSA. P4 : Poursuivre la synergie des entraînements dans le domaine de l’amphibie. 28 Marine nationale Armée de l’air Directions et services P1 : Participer à l’exercice TOLL. Chercher à le coupler avec CATAMARAN. P1 : Participer aux exercices IA mettant en œuvre des moyens de commandement C3D. P2 : Contribuer à la synergie des programmations des entraînements pour les domaines de luttes inter-armées notamment CTM et DSA. P3 : Réaliser un exercice sur BPC de mise en œuvre d’un centre de reconditionnement du personnel en collaboration avec le régiment NRBC. P2 : Intégrer la 3D et les capacités prioritaires dans les entraînements interarmées (ciblage dynamique, fusion des capteurs de renseignement et d’appréciation du champ de bataille / liaison de données tactiques) Veiller à une participation adaptée des services de soutien aux entraînements collectifs des armées. P3 : Dégager des synergies IA sur les exercices de niveau tactique organisés par chaque composante. Mettre sur pied un entraînement collectif adapté au soutien en opérations. 13. Renforcer l’interopérabilité et les partenariats opérationnels avec nos principaux alliés 131. Maintenir une relation forte avec nos principaux partenaires potentiels en opération Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Développer l’interopérabilité avec les pays susceptibles de s’inscrire avec nous dans une logique expéditionnaire. Poursuivre en particulier la montée en puissance du CJEF franco-britannique jusqu’à la validation complète du concept en 2016. Faire effort sur les relations de défense avec nos grands partenaires occidentaux et ceux du GAP. Soutenir le développement de savoir-faire opérationnels des pays francophones en Afrique. Vis-à-vis de l’OTAN, faire des propositions en matière d’interopérabilité en soutenant la connected forces intiative dans le cadre de l’Alliance post 2014. Approfondir les possibilités de partenariats avec les Britanniques au sein de la CJEF comme dans le domaine des drones tactiques. 2014 Développer la coopération avec les armées africaines à nos côtés dans les opérations en Afrique (Serval, Sangaris) et avec l’armée libanaise. Assurer l’alerte NRF 14. Mettre en œuvre les décisions résultant du mandat relatif à l’évolution de la BFA. Développer les interactions et le partage des moyens avec les marines européennes, en particulier dans le domaine de l’entraînement et notamment avec celles disposant de moyens rares ou fortement sollicités (FDA, CM, sous-marins) ou d’expertises spécifiques. Réussir l’intégration du GAN dans le dispositif aéronaval allié dans le golfe arabo-persique. Saisir toutes les occasions pour activer une force navigante franco-allemande (FNFA), si possible dans le cadre d’une activité à caractère opérationnel ou à forte visibilité. Rechercher les opportunités d’entraînement avec une FDA allemande en vue de préparer son éventuelle intégration dans une TF française en opérations (2017-18). 2015 Idem 2016 Adapter le CRR-FR pour assurer, avec l’EMIAFE, la capacité JTFHQ pour l’alerte 2017-18. Préparer l’alerte NRF 2015. Privilégier la participation aux grands exercices multinationaux à forte plus-value opérationnelle. Poursuivre les qualifications opérationnelles sur les avions ravitailleurs étrangers en particulier MRTT. Contribuer à la mise en œuvre de l’état-major d’un JLSG pour l’alerte NRF 14. Accroître le benchmark fonctionnel avec vos homologues GB et ALL. Renforcer l’interaction avec l’EATC Définir le Level Of Ambition (LOA) avec les Britanniques. Etre force de proposition au sein du GAE (Drone male, personal recovery). Assurer l’alerte NRF 2015 Saisir toutes les opportunités d’interaction et de partage des moyens avec les marines européennes (en particulier entraînement avec celles disposant de moyens rares, fortement sollicités ou d’expertises spécifiques). Idem Préparer l’alerte JTF 2017-2018 par la certification de l’EM d’un JLSG. 29 132. Développer la mutualisation de capacités et l’interopérabilité Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Renforcer notre influence au sein de l’OTAN et de l’UE. Promouvoir les partages et mutualisations, tout en conservant le contrôle des financements, la maîtrise des capacités-clés et en adaptant notre contribution en ressources humaines au juste besoin. Soutenir l’application des décisions du Conseil européen défense de décembre 2013, notamment vis-à-vis de l’engagement de l’UE vers l’Afrique, de la stratégie de sécurité maritime, de l’espace, des drones, des ravitailleurs, de l’élargissement fonctionnel et géographique de l’EATC. Vis-à-vis de l’OTAN, finaliser la transition vers la nouvelle NCS en marquant l’effort sur la qualité du personnel désigné. Faire des propositions en matière d’adaptation des structures et de développement capacitaire (JISR notamment, DAMB, ACCS). Soutenir les initiatives bilatérales visant à établir des synergies opérationnelle et capacitaire avec les partenaires européens susceptibles de s’engager en opérations avec nous. Avec les Britanniques, approfondir les acquis du traité de Lancaster House afin d’engranger des avancées concrètes dans les domaines capacitaires et opérationnels. Avec l’Allemagne, maintenir une coopération capacitaire dynamique et approfondir le domaine de la formation. Soutenir les initiatives visant à rendre opérationnelle l’architecture africaine de paix et de sécurité dans l’esprit du sommet de l’Élysée. Développer l’interopérabilité avec les pays européens participant aux opérations en Afrique. 2014 Développer l’interopérabilité avec nos partenaires non OTAN/ UE (dans l’ordre EAU, Arabie Saoudite, Qatar, Brésil, Australie, Inde). Veiller à l’interopérabilité technique des moyens aéroterrestres et SIOC (prise en compte des normes liées à un engagement en coalition) dès leur définition. Approfondir les possibilités de partenariats avec les Allemands (formation). Rechercher un dialogue bilatéral avec les partenaires européens intéressés (notamment l’Espagne), afin de dégager des pistes de coopération dans le domaine du drone VTOL embarqué et du drone MALE maritime, sur la base d’analyses capacitaires partagées. Approfondir les possibilités de partenariats sur l’A400M (formation et soutien). Mutualiser les moyens avec des partenaires privilégiés en opération, dans le développement capacitaire : Coopérer avec les USA sur le Reaper. Capacitaire : V22 et LCAC sur BPC, Crossdeck F18/RFL M, CSG FR/GB, MPA EAU. Matériel : L16, Hawkeye, Catapulte avec US. Soutenir le développement d’EATC et son élargissement à l’Espagne. Promouvoir la coopération sur les drones Male (GB, ALL, IT). Développer les capacités de nos centres de formation au profit des pays étrangers en recherchant des partenariats. Développer l’interopérabilité des moyens C2 et des liaisons de données tactiques. Programme : ANL et GDM avec GB, drones S100 avec EAU. Poursuivre les partenariats avec GB. 2015 2016 30 Idem Concrétiser les possibilités de partenariats avec les ALL (formation aéroportée ?). Proposer d’intégrer une FDA allemande dans le GAN FR. Finaliser la démarche de coopération dans le domaine des drones tactiques avec les GB (en vue d’une mise en service dès que possible). Développer l’interopérabilité avec la GB dans le cadre de la montée en puissance CJEF, notamment lors du LIVEX de validation du concept. Harmoniser les normes françaises et OTAN. Développer les coopérations dans le domaine logistique et les acheminements (P1 : optimiser SALIS, SEOS, ATARES, MCCE). SSA : approfondir avec nos partenaires GB et ALL les capacités de mutualisation et d’interopérabilité. SCA : prendre en compte les STANAG en matière d’équipement individuel et participer à la montée en puissance du Combined Joint Support Group ainsi que du Binational Support Group en lien avec les GB. DIRISI : participer aux démarches de mutualisation capacitaire. Etudier la candidature de l’Italie à l’EATC. Être en mesure de déclarer une IOC NATINADS. Idem Etudier les autres candidatures à l’EATC. 133. Prioriser les exercices multinationaux Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Privilégier les exercices à forte plus-value opérationnelle. P 1 : Rochambeau (GB /CJEF + US), Catamaran et Toll, Pearl of the West, Joint Spearhead. 2014 P 2 : Cold Response, Trident Joust, CWIX. P 1 : Catamaran (phases nationales), Pearl of the West. P2 : Catamaran (volet international) Trident Juncture, Joint Warrior, Noble Mariner, Unified Vision. P3 : Poursuivre le développement des capacités autonomes de sécurité maritime des pays du sud de la Méditerranée (priorité 5+5). 2015 2016 P1 : Griffin Rise, PCIAT ENU (exercice de prise d’alerte), Alma. P1 : Griffin Rise (validation initiale du concept de CJEF), PCIAT ENU (exercice de prise d’alerte), Trident Juncture. P1 : Maple flag, Angel Thunder, Noble Arrow, Kukri, Serpentex, Pearl of the West, Garuda. P2: CJPRSC, Red flag (FS), TLP, ATLC, Unified vision. P3 : CJPRSC, EATT, JAWTEX. Faire effort sur le CJEF. P1 : Red flag, Serpentex, Griffin Rise, Trident Juncture, Bold quest, EAATTC. Capable Logistician 2015. P2 : Mapple flag (ATT), Urubu, CJPRC, EATT, DACT. P1 : Griffin Strike (interopérabilité FR/GB), Gulf, JTFHQ FRA (certification nationale), Mapple flag. P2 : Red flag (ATT). 31 Axe 2 : réussir la nouvelle transformation des armées 21. Adapter le modèle RH en valorisant la condition du personnel 211. Participer à la conception et à l’adaptation du modèle RH 2014 Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services En lien avec la DRHMD et l’EMA, adapter les équilibres (jeunesse / temps long et incompressible dans les forces / équilibre contrat-carrière / diversité des recrutements / valorisation de l’expérience et promotion interne / formation initiale et continue / carrière courte-carrière longue/ poursuivre l’analyse fonctionnelle des postes dans la perspective d’une civilianisation accrue) afin d’améliorer l’adéquation emploi-responsabilitérémunération-grade, tout en préservant la souplesse du modèle, sa résilience et sa soutenabilité financière. 212. Exprimer le juste besoin RH et s’assurer de sa satisfaction Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Mettre en cohérence la GPEEC et les objectifs de déflation pour 2014, tout en garantissant la ressource au sein des spécialités critiques (piloter les flux d’entrée et de sortie, sur les plans quantitatif et qualitatif). Dynamiser le dialogue employeurs – pourvoyeurs sous couvert de l’EMA et de la DRHMD. 2014 Préparer le transfert de la masse salariale hors du P178. DIRISI : assurer la cohérence entre les missions et la ressource RH. 213. Assurer la déflation d’effectifs prévue Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Accroître le nombre de départs, avec effort sur les cadres. Assurer la cible de déflation des postes à supprimer dans les SIAs. 2014 Réaliser les déflations. SCA : conduire la déflation annuelle en apportant une attention particulière à celle des GSBDD et en préservant la fonction RH-solde. SEA : assurer la déflation en prenant en compte la transition entre les corps des OCTA et des OLE. 2015 32 Analyser l’impact des mesures d’incitation au départ mises en œuvre en 2014. Réaliser les déflations prévues par la LPM - 2e annuité. 214. Accompagner le personnel militaire à chaque étape de sa carrière Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Accroître la lisibilité de chacun sur son déroulement de carrière. 2014 Adapter au juste besoin et au juste moment les actions de formation en cohérence avec le niveau et le type d’emploi. Dynamiser la reconversion lors les étapes charnières de la carrière, en lien avec l’ARD. Favoriser l’ouverture des militaires au monde civil dans une logique de préparation d’une seconde carrière. 215. Améliorer la condition du personnel (PACP et SDIM) Armée de terre 2014 Marine nationale Armée de l’air Directions et services Porter une attention particulière à toutes les mesures relatives à la condition du personnel, en priorité dans les domaines suivants : logement/ hébergement, emploi du conjoint, soutien aux familles et à la petite enfance, conditions de vie et de travail, conditions de mise en œuvre de la mobilité. Participer aux travaux relatifs à la simplification du dispositif indemnitaire des militaires. Préserver des conditions satisfaisantes d’exercice du métier et veiller à la préservation de l’équilibre vie professionnelle/vie privée. 216. Veiller au moral du personnel et à la cohésion 2014 Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Consolider la politique de l’armée de terre permettant à chacun de bien vivre son métier, en s’appuyant notamment sur les relais hiérarchique, de représentation du personnel ou de concertation. Porter une attention particulière aux actions/crédits de cohésion et en particulier aux formations navales basées ou déployées en outre-mer et à l’étranger. Veiller à ce que l’activité aérienne reste un des vecteurs principaux de cohésion et un facteur clé du moral. Porter une attention particulière au moral du personnel des services, dans le cadre de la transformation. Renforcer le dialogue interne à tous les niveaux hiérarchiques en prévention des risques psychosociaux. Mettre en place un dispositif pour mesurer le moral dans les services de soutien. Porter une attention particulière à : - la compensation des exigences du statut au quotidien ; - l’adaptation aux évolutions sociétales. Mesurer le moral des militaires et des civils servant dans l’armée de terre et des militaires «Terre » servant dans des services interarmées et interministériels. 2015 Porter une attention particulière au moral des jeunes engagés Porter une attention particulière à la conciliation de la vie professionnelle et de la vie privée. Porter une attention particulière à l’accompagnement du personnel concerné par des mesures de restructuration durant la période 2014-2019. Directions et services Assurer un niveau de service satisfaisant dans les domaines participant au moral du personnel et à sa cohésion. Porter une attention particulière aux conditions de vie et de travail des catégories les plus fragiles et notamment des jeunes aviateurs engagés. Adapter l’accompagnement du changement, suite aux analyses de la compréhension des réformes en cours. 33 217. Optimiser l’emploi de la réserve Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Participer à la dynamique ministérielle lancée par le LBDSN pour construire un grand projet pour la réserve (augmenter la part tenue par les ab initio dans la réserve opérationnelle de premier niveau, valoriser l’emploi de la réserve, faire évoluer le cadre juridique, …). 2014 Participer aux réflexions relatives à la définition des nouveaux besoins induits par le LBDSN 2013. Conserver une réserve adaptée au besoin en complément de l’active (postes, grades, volumes d’activité). Centrer les ressources budgétaires sur les missions opérationnelles. Améliorer son attractivité (recrutement, fidélisation, valorisation des missions). Optimiser et valoriser l’emploi des réserves. Garantir l’attractivité de la réserve. Favoriser un emploi des réserves pour les pics d’activité afin de limiter au mieux les effectifs en temps plein. SSA : initier les actions présentées dans le contrat de service visant à confier un rôle accru à la réserve. 22. Accompagner le changement en veillant à l’adhésion à la réforme (commandement, concertation, communication) 221. Rechercher l’adhésion de tous à la nouvelle réforme, notamment en communiquant et informant Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Concevoir et mettre en œuvre un plan de communication interne, interarmées visant à : - au travers des projets d’armées, directions et service, donner du sens à la réforme ; - expliquer les implications RH de la réforme et l’évolution du plan de stationnement ; - impliquer l’ensemble des échelons du commandement dans l’explication de la réforme. 2014 2015 34 Porter une attention particulière sur l’évolution des réformes concernant le soutien aux marins et à leurs familles et à tout ce qui touche à la condition du personnel. Actualiser le discours sur l’accompagnement du changement au nouveau dispositif de l’ADT et à ses points sensibles. Développer un esprit de service. 222. Participer à la rénovation de la concertation Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Participer activement et de façon constructive aux débats relatifs à la rénovation de la concertation, en veillant à ce que les axes de travail soient en adéquation avec les attentes des militaires. Valoriser la qualité de membre des instances de concertation. 2014 Associer aux travaux, par l’information et par l’expression de propositions, les instances de concertation. Améliorer le dialogue interne (liens représentation/ participation/concertation et notamment harmonisation et amélioration du fonctionnement des Conseils locaux de la fonction militaire marine). Renforcer la participation des membres de la concertation aux travaux portant sur les conditions de vie et de travail des aviateurs. Veiller à la représentation de tous les services de soutien aux instances de concertation. Intégrer dans le dialogue Air la diversité des métiers exercés par l’ensemble des aviateurs. Associer les membres des instances de concertation aux réflexions locales. 223. P oursuivre l’harmonisation et la simplification des procédures administratives et des processus décisionnels Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Participer à l’élaboration et à la mise en œuvre du plan d’action de simplification des soutiens (PASS) aux cotés de la MATS. 2014 Constituer un réseau simplification et lancer une démarche spécifique propre à chaque armée, direction et service. Contribuer à l’harmonisation des procédures RH dans le cadre du projet SOURCE. 2015 Mettre en œuvre la démarche simplification dans les processus et instances de gouvernance. 35 23. Poursuivre les efforts de rationalisation des structures sans fragiliser l’efficacité opérationnelle de nos forces et de leur environnement 231. M aintenir la conformité du soutien (des forces engagées en opérations ou en activités de préparation opérationnelle), au regard des contrats opérationnels et de service des DSIA Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Finaliser les travaux de déclinaison de la doctrine interarmées (DIA 4) relative au soutien des forces engagées en opérations. Définir, en liaison avec les DSIA, les besoins en soutien des forces en missions opérationnelles (permanente, OPEX) ou en activité de préparation opérationnelle. 2014 Réviser les instructions des données de base avec les DSIA. Modéliser les contrats ops en y intégrant les modules opérationnels des soutiens. Participer à la prépa ops individuelle et collective des DSIA par la mise en œuvre du plan d’adossement. 2015 36 Procéder aux adaptations nécessaires du plan d’adossement. Redéfinir le plan de stationnement des forces navales et en déduire les nouveaux objectifs de soutien. Les traduire dans les contrats d’objectifs (des services) ou dans des schémas directeurs (infrastructure notamment). S’assurer que les évolutions en matière de soutien prennent en compte les exigences de permanence et de réactivité liées aux missions de dissuasion, de PPS et d’intervention à partir du territoire national. Prévoir un dispositif de soutien, capable d’être opérationnel H24, pour chaque service. Mettre en cohérence des approches « bout en bout » avec les besoins opérationnels des armées. 232. Améliorer la performance du soutien dans une logique de « bout en bout » Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Améliorer la formalisation du dialogue soutenant – soutenu (aide à l’expression du besoin – programmation – suivi d’exécution). S’assurer d’un soutien optimum des forces dès la prépa ops par la mise à jour de contrats de services avec les DSIA. Evaluer les conséquences des transformations des armées directions et services sur le soutien des forces en opération (intégration des soutiens dans la manœuvre terrestre, optimisation de la logistique amont). Exploiter et suivre les appréciations de la qualité des services rendus en BdD via l’outil CHEOPS. Adapter les structures et rendre les organisations plus efficientes (QSR). Mettre en œuvre les projets de service et plus particulièrement : SCA : Mettre en place les échelons de préfiguration de prise d’autorité des GSBDD à partir de septembre, mettre en place une approche filière/métier, mettre en œuvre la nouvelle gouvernance de la filière habillement, 2014 poursuivre la transformation de la fonction RHL. SEA : poursuivre l’étude sur l’opportunité de l’extension du compte de commerce, en liaison avec EMA/PPE et la DAF. SSA : finaliser les nouveaux projets d’établissements et mettre en place les expérimentations des CMA NG. SIMu : améliorer la protection des dépôts de munitions. Décrire un cadre doctrinal pour les nouvelles logiques de soutien. 2015 Adapter les structures et rendre les organisations plus efficientes. SIMu : améliorer la protection des dépôts de munitions. Procéder aux adaptations nécessaires des contrats de service. 37 233. Assurer la coordination des soutiens, du niveau local jusqu’au niveau central Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Renforcer le rôle du comBdD en tant que coordonnateur local des soutiens communs et spécialisés. Organiser le suivi du soutien commun dans les BdD. 2014 Adapter le commandement organique Terre au niveau intermédiaire, en cohérence avec les évolutions IA. Adapter l’expression du besoin en soutien à la permanence de l’activité air et en vérifier la bonne exécution. Etendre l’expérimentation relative au « double – casquettage » des commandants de BdD. Mettre en œuvre le nouveau dispositif de pilotage des soutiens. Consolider l’expression des besoins infrastructures à partir des schémas directeurs, des priorités fonctionnelles et des propositions locales. DIRISI : finaliser l’embasement. 234. Optimiser la chaîne logistique des armées, directions et services Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Accompagner le projet CAP 2016 de la SIMMAD visant à améliorer l’organisation, l’expertise et la maîtrise des coûts du MCO aéronautique. Accroître l’intégration des services dans le projet supply chain. Participer aux travaux de conception d’une supply chain optimisée. Poursuivre la rationalisation des structures de MCO Terrestre (Transfert de subordination des CMMT de la SIMMT au CFT). 2014 Consolider la politique d’emploi du RSC et du RMED en liaison avec la DCSCA et la DCSSA. Poursuivre la mise en œuvre des SD LOG21 et entreposage ainsi que les actions relatives à la logistique du plan d’actions MCO AERO. Optimiser l’organisation du SLM. Améliorer le fonctionnement des transports de surface interarmées. SCA : relancer les études sur la réduction de l’empreinte logistique et des opérations de maintenance. DIRISI : supprimer le niveau intermédiaire logistique et déployer COBALT. 2015 38 Conduire la mise en œuvre de la supply chain optimisée 235. S’assurer des évolutions des systèmes d’information juste nécessaires Armée de terre S’assurer de la cohérence du Système d’Information de l’armée de terre et poursuivre sa rationalisation. Marine nationale Suivre l’évolution des outils SIGLe et SL@M pour le milieu naval. Armée de l’air Assurer le déploiement du système COMP@S. 2014 Directions et services Accompagner la dématérialisation des processus, rechercher la convergence des SI et prioriser les SIAG. DIRISI : engager le schéma directeur SI et promouvoir les services nouveaux à forte valeur ajoutée. SIMU : déployer GTSM II. 236. Poursuivre les restructurations en recherchant la densification des emprises Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Maintenir un haut niveau de protection des installations militaires et du secret de la Défense nationale. Dans la mise en œuvre des restructurations, préserver une capacité à faire face aux défaillances constatées et rendre compte des éventuelles difficultés d’ordre administratif ou juridique. 2014 Conformément à la DM 2014, dissoudre principalement : Préparer le transfert du CNIGM de Toulon vers Saint-Mandrier. 4e RD, 110e RI, 5e compagnie du 2e REI, CFIM de la 7e BB Préparer la manœuvre de ralliement au format Tours de la DPMM/MEO. Collège et école primaire de Donaueschingen et Villingen. Conformément à la DM 2014 : Conformément à la DM 2014 : initier la fermeture du DA 277, fermer la plate-forme aérienne de la BA 102, transformer les BA 279 et 722 en élément air rattaché. fermer le dépôt de munitions de Crépey, le CPA de Mérignac, le DEA de Dijon, Définir le modèle CFA 2015. Transférer le 1er REC d’Orange à Carpiagne. Réaliser le premier jalon de la fusion CFA/CSFA. Consolider les mesures de restructurations à venir : projet STATIONN’AIR 2019. regrouper CICLO et CMT pour créer le CSOA, adapter le soutien des unités dissoutes. DIRISI : appuyer les évolutions de stationnement. Les éléments ci-dessous seront à préciser, en fonction des conclusions des études actuellement menées dans le cadre des 31 groupes de travail sur la transformation. Dissolution de 1 à 2 régiments et d’un EM de brigade. 2015 Effectuer le ralliement de la DPMM/ MEO à Tours en adaptant son organisation. Fermer le DA 277. DIRISI : mettre en service le centre de Rennes et réintégrer le datacenter rénové de SURESNES. mettre en œuvre le centre national de mise en œuvre du chiffre de Maisons-Laffitte. 2016 Idem Consolider le fonctionnement de la DPMM en mode Balard/Tours. DIRISI : mettre en œuvre le datacenter de Bordeaux. 39 24. Mettre en place le nouveau commandement des armées rationalisé, dans le cadre de l’évolution de la gouvernance du ministère Réorganiser le commandement des armées dans le cadre de la nouvelle gouvernance ministérielle Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Vérifier l’adaptation de l’organisation et du fonctionnement des EMx et DCSIA avec le nouvel EMA 600. Sous couvert de l’EMA, consolider les relations bilatérales entre les armées et les services de soutien. 2014 En liaison avec l’EMA, mettre en place un MCO de milieu. Garantir la place de chacun des EMx dans son rôle d’expert de milieu au profit de l’EMA. Dans le cadre de la primauté à l’opérationnel, favoriser l’intégration des soutiens (réorganisés selon une logique fonctionnelle) au cœur des forces. En liaison avec le SCA, définir les modalités de l’autorité fonctionnelle des DRH d’armées sur les GSBdD. 2015 Poursuivre la mise en œuvre des chantiers de réforme de la gouvernance ministérielle. 242. Rationaliser les outils de commandement existants dans une logique de subsidiarité Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Assurer la cohérence et la lisibilité de la maîtrise des activités en poursuivant le déploiement du contrôle interne, sans redondance avec les dispositifs pré existants, et en garantir la faisabilité. Consolider l’ordre aux armées, directions et services et participer à son actualisation 2015 – 2017. 2014 2015 Accroitre la décentralisation des décisions (préciser les attributions des instances régionales et locales). Poursuivre l’intégration entre les différents processus de gouvernance (contrôle de gestion, maîtrise des risques). Améliorer leur articulation avec les outils d’évaluation (audit, inspection, QSR). 243. R éussir le déménagement des états-majors centraux et les directions centrales concernées sur le site de Balard Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Finaliser le transfert des EMx et DCSIA concernés vers Balard ou leur déménagement en Île-de-France. Concevoir un projet d’hébergement dans Paris ou à proximité immédiate, au profit du personnel impacté par les cessions d’emprise. DIRISI : valider le volet SIC du transfert sur Balard (priorité : CPCO). 2014 veiller à ce que les conditions d’infrastructure permettent de conduire le chantier SIC de Balard. 40 2015 Achever le ralliement en mode Balard et réaliser la manœuvre de mise en place. 2016 Conduire les adaptations nécessaires à un fonctionnement stabilisé en mode Balard. Axe 3 : p lacer la finalité opérationnelle au cœur des décisions de défense 31. Préparer l’avenir (domaines opérationnels et capacitaires) 311. Contribuer à l’optimisation de la méthode ministérielle de construction de modèle d’armées Armée de terre 2014 Marine nationale Armée de l’air Directions et services Participer aux travaux ministériels contribuant à l’optimisation de la méthode existante. 312. Établir des partenariats stratégiques dans un but de mutualisation des capacités futures Armée de terre 2014 Marine nationale Armée de l’air Directions et services Développer des projets avec GB, ALL et autres partenaires européens dans des domaines où nos capacités atteindront des seuils critiques. 313. Participer à la prospective stratégique Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Contribuer aux analyses prospectives conduites par l’EMA et la DAS. 2014 Adapter la vision stratégique de chacune des armées aux décisions entérinées par le nouveau LBDSN, prenant en compte les dimensions européenne et otanienne. 314. Préparer la clause de « revoyure » de la LPM Armée de terre 2014 Marine nationale Armée de l’air Directions et services Participer aux travaux ministériels de préparation du premier bilan de la LPM et à l’élaboration d’éventuelles adaptations. 32. Faire valoir nos justes besoins capacitaires 321. M ettre en place des processus, compréhensibles et convaincants en externe, de suivi de l’état capacitaire des armées Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Participer à la mise en place d’un outil de pilotage de la régénération du potentiel des équipements. 2014 Au niveau de chaque armée, contribuer à l’actualisation annuelle de la programmation de mise en service et de retrait des équipements, en décrivant les modifications de l’équilibre contrat ops – capacités en service – ressources de fonctionnement. Elaborer un outil permettant de mesurer les conséquences de variation d’activité ou de potentiel utilisable, sur les contrats de disponibilité de capacités. 41 322. Exprimer le besoin capacitaire Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Définir l’expression du besoin en COMSAT NG. 2014 Faire aboutir et valider la démarche d’ensemble SCORPION dans ses objectifs de modernisation des capacités du GTIA (agression, protection, combat collaboratif) et d’économie globale (modularité des plates-formes, concept de soutien, simulation…). Contribuer à l’initialisation de l’évolution du TIGRE en rédigeant l’OEM du TIGRE standard 3. Contribuer à définir les mesures palliatives au report du programme HIL post 2030. Contribuer à définir le besoin pour moderniser les capacités opérationnelles : Formaliser le besoin de la capacité de soutien et d’assistance hauturière (programme BSAH) en vue de la commande pour une livraison impérative en 2017. - adapter le Rafale au missile air-air METEOR et PDL NG, Contribuer à la définition et à la commande des patrouilleurs légers Guyane (PLG). - définir une doctrine d’emploi des drones MALE, Equiper les forces prépositionnées de moyens de communication NEB. - rénover les Mirage 2000 D, - rédiger un schéma directeur de la simulation, - préciser le besoin de francisation de la flotte drone REAPER, - définir le périmètre de SCCOA 5 (dossier d’orientation). Contribuer à la rédaction de l’expression de besoin HIL 2015 Adapter la capacité de raccordement et de desserte des PC au contrat opérationnel. Contribuer à la commande de 2 BSAH « patrimoniaux » pour une livraison impérative en 2017. Contribuer à formaliser le besoin en système de drone tactique. Participer aux travaux d’orientation du programme RMV FLF. Finaliser le besoin pour l’AIF. Mettre à jour le besoin de l’étape 2 du programme PPT. 2016 42 Contribuer à l’initialisation du besoin des étapes futures du programme SCORPION (poursuite des livraisons VBMR, EBRC et XL-R ; évolutions SICS, FELIN et VBCI ; nouvelles opérations : VBAE, MAC, capacité TAVD). Contribuer à la définition du besoin global frégates (FREMM, RMV FLF/FTI). Contribuer au lancement de la réalisation du programme SLAMF. Contribuer à finaliser le besoin pour les bâtiments de soutien logistique (FLOTLOG). Actualiser les travaux d’orientation capacitaire BATSIMAR et AVSIMAR en vue des choix capacitaires. Contribuer à élaboration du dossier de choix SCCOA 5. Contribuer au dossier de choix « successeur MICA ». Contribuer à la définition du besoin de la capacité universelle de guerre électronique (CUGE). Garantir la cohérence des besoins des soutiens avec le besoin capacitaire, notamment dans le domaine de l’infrastructure. 33. Participer à la sécurisation de notre niveau de ressources financières 331. Développer des outils d’aide à la décision pertinents (analyse des coûts) Armée de terre Assurer un suivi précis de la réalisation et du coût des objectifs d’activité et du fonctionnement (dont restructurations). 2014 Marine nationale Armée de l’air Directions et services Formaliser le lien entre les volets « soutien » et « programme » afin de permettre une approche plus globale des coûts de possession. Contribuer à l’amélioration des outils de connaissance des coûts : Gérer au mieux la ressource en améliorant le lien physicofinancier. Développer une analyse de la valeur par filière. Consolider l’exploitabilité et le coût de possession du support terrestre. Consolider les échanges de restitution, de gestion et de programmation physicofinancières avec les services. 2015 Construire des indicateurs rationalisés de coûts, en distinguant les coûts fixes à court terme des coûts variables. 2016 Produire des simulations scénarisées selon des hypothèses (déflations, dissolutions, renoncements capacitaires, etc.). participer aux travaux du GT Aramis. Poursuivre le développement du système d’information décisionnel du milieu aéronautique « REPAIR ». SCA : renforcer le centre expert d’analyse et de contrôle interne comptable, développer les capacités d’évaluation des coûts AGSC (DAMIER). Consolider les échanges de restitution, de gestion et de programmation physicofinancières avec les services. Contribuer aux travaux des armées dans le domaine de l’évaluation des coûts. Idem Idem 332. Dynamiser la cession des matériels retirés du service actif Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services Dans un contexte de fortes contraintes budgétaires et de réduction des formats, rechercher à céder à titre onéreux les matériels retirés du service actif. Contribuer à la mise en place d’un projet global de gestion de la fin de vie des aéronefs (en cohérence avec le mandat de la SIMMAD). Améliorer le suivi des demandes de cession de matériels terrestres. 2014 Réduire les délais de traitement des demandes en liaison avec les gestionnaires de biens. Optimiser les cessions de matériels terrestres identifiés au sein des parcs excédentaires en clarifiant la procédure et valorisant les cessions réalisées. Optimiser les cessions de matériels et équipements navals identifiés au sein des parcs excédentaires. Finaliser l’instruction relative à la préparation et à la conduite de la cession d’un bâtiment à l’export. Optimiser, avec la DGA, les cessions de matériels et les équipements de l’armée de l’air identifiés au sein des parcs excédentaires, sans compromettre le maintien des capacités existantes (gestion des rechanges). SCA : identifier les stocks cessibles. 43 333. Participer au soutien des exportations d’armement Armée de terre Marine nationale Armée de l’air Directions et services En soutien de la BITD et des hypothèses de construction de la LPM, promouvoir les équipements français et accompagner les exports d’armement en mettant à disposition des industriels français, à titre payant, les moyens et les spécialistes demandés, tout en veillant à limiter au maximum l’impact sur la préparation opérationnelle de nos forces. Privilégier les partenaires stratégiques et utiliser le soutien aux exportations pour développer des partenariats adaptés avec des puissantes émergentes présentant un intérêt militaire et sécuritaire. 2014 Ordre de priorité : EAU, Qatar, Arabie Saoudite, Inde, Malaisie, Danemark, Pologne. Ordre de priorité : Inde, Brésil, Malaisie et Arabie saoudite. Ordre de priorité : Qatar, Inde, Malaisie, EAU, Arabie Saoudite. Exercices P1 : Varuna (Inde) Red Shark et White Shark (Arabie Saoudite) P2 : Chebec (Maroc). Chaque fois que possible, déployer des bâtiments récents et emblématiques (FREMM BPC FDA) dans les régions d’intérêt SOUTEX. 34. Développer l’attractivité du métier des armes et en maintenir la spécificité Armée de terre Réaliser les campagnes de communication et de recrutement permettant l’atteinte des cibles fixées. Marine nationale Armée de l’air Directions et services Entretenir des parcours professionnels valorisants proposant alternance terre/mer compatible avec l’acquisition des compétences. Assurer des parcours de carrière dynamiques et attractifs, permettant le développement et la valorisation des compétences. Valoriser les métiers du soutien. Relancer le plan d’action sur les spécialités opérations. 2014 Améliorer la stabilité géographique. Allonger la durée moyenne des services des marins sous contrat. 44 Réaliser les campagnes de communication et de recrutement. Mettre en œuvre les orientations des États généraux de la mobilité organisés à l’automne 2013. Consolider les liens avec le réseau de la réserve citoyenne, les acteurs économiques locaux les services déconcentrés de l’État et les collectivités territoriales. Troisième partie : les moyens 1. Prévision de ressources hors T2 (M€ courants) PLF 2014 LPM 2014 - 2019 2014 2015* 2016* CP AE CP CP 1 356,5 1 401,6 1 387,9 1 424,1 4,2 4,2 4,2 4,3 1 966,9 2 116,2 1 922,6 2 019,6 1,2 1,2 1,1 1,1 1 822,7 1 934,7 1 964,3 2 024,6 1,3 1,3 1,4 1,4 240,8 242,4 233,9 235,5 OPEX 280 280 280 280 SSA 140 237,9 140,1 138,1 DIRISI 196,6 169,4 177,3 157,8 DRM 36,3 36,7 36,8 37,5 917,8 1025,1 902,2 896,2 6 964,5 7 450,7 7 051,8 7 220,1 BOP Terre Spécifique Terre Marine Spécifique Marine Air Spécifique Air Emploi des forces Soutien Total général * Données 2015 et 2016 hors mesures arrêtées en RIM le 03/09/13 (applicabilité non arbitrée au 18/11/13). La problématique particulière de l’affrètement par la marine des moyens d’assistance hauturiers rendus nécessaires par l’évolution du programme BSAH sera traitée lors de la VAR 2014. 45 2. Activité Terre JPO Heures de vol par pilote d’hélicoptère Marine Jours de mer par bâtiment Bâtiments >1 000 t Tous bâtiments Heures de vol par pilote de chasse Pilotes qualifiés appontage de nuit Tous pilotes Heures de vol par pilote d’hélicoptère Heures de vol par pilote de patrouille maritime Unité Norme d’activité j h 90 180 Unité Norme d’activité j j j 100 (110) 110 100 h h h h 220 180 220 350 Unité Norme d’activité Air Heures de vol par pilote de chasse Air Heures de vol par pilote de transport Air Heures de vol par pilote d’hélicoptère Air h h h 180 400 200 Cible PAP 2014 83 156 Cible PAP 2014 86 (94) 94 86 180 150 180 288 Cible PAP 2014 150 230 160 3. Priorités de préparation opérationnelle interarmées 2014-2015 Les priorités fixées aux armées dans le cadre du cycle normé sont précisées dans la PIA-7.1. Cette directive annuelle, pose les objectifs suivants pour le cycle 2014-2015 : ¡¡ la préservation du socle organique des armées pour l’intervention : savoir-faire déterminants pour une opération d’entrée en premier (sans distinction de dominante de milieu), sanctuarisation des acquis fondamentaux, régénération et retour d’expérience après une période d’engagement intense ; ¡¡ la consolidation interarmées et interalliés des capacités d’intervention : préparation opérationnelle nationale (échelon national d’urgence – ENU), bilatérale dans le cadre de la CJEF et multinationale dans le cadre OTAN ; capacités et aptitudes clés interarmées et transverses, notamment de commandement pour l’ENU (PCIAT), la NRF ou la CJEF (JTFHQ) ; effort sur le ciblage et l’accélération de la boucle OODA ; ¡¡ la valorisation des capacités militaires dans le cadre de la gestion de crise, en interministériel, sur le territoire national ; ¡¡ le développement de l’interopérabilité : avec les alliés de l’OTAN (dont US, GB), mais également avec les partenaires liés par des accords ou plans de défense ; ¡¡ un effort particulier pour la cyberdéfense. 46 3. DTO Prévision 2014* Cible 2015* Synthèse matériels terrestres de l’armée de terre 49 % 56 % Armée de terre char Leclerc 60 % 65 % Armée de terre AMX 10 RCR 35 % 40 % Armée de terre VAB 40 % 50 % Armée de terre VBCI + AMX 10 P 75 % 80 % Armée de terre pièces de 155 mm 45 % 55 % Synthèse matériels aéronautiques de l’armée de terre 62 % 65 % Armée de terre hélicoptères de manœuvre 50 % 55 % Armée de terre hélicoptères d’attaque ou de reconnaissance 75 % 75 % Marine nationale porte-avions 47 % 47 % Marine nationale SNA 70 % 62 % Synthèse autres bâtiments de la marine 55 % 57 % Marine nationale composante frégates 49 % 53 % Marine nationale composante guerre des mines 73 % 71 % Marine nationale bâtiments amphibie 73 % 78 % Marine nationale bâtiments de souveraineté et de présence 46 % 48 % Synthèse matériels aéronautiques de la marine 50 % 50 % Marine nationale aéronefs embarqués 48 % 48 % Marine nationale hélicoptères (service public et combat) 51 % 51 % Marine nationale patrouille maritime 41 % 42 % Matériels aéronautiques de l’armée de l’air 70 % 72 % Armée de l’air avions de combat 76 % 77 % Armée de l’air avions de transport tactique 59 % 64 % Armée de l’air avions d’appui opérationnel 62 % 63 % Armée de l’air avions à usage gouvernemental 90 % 90 % Armée de l’air hélicoptères de manœuvre et de combat 71 % 73 % *Chiffres issus du PAP 2014 47 4. Plan d’équipement Les prévisions de parc (ligne) sont rappelées ci-après. Le DJB 2014 permettra, par ailleurs, de compléter ces données par des objectifs précis de ligne, d’activité et de DTO pour la période 2014-2016. Matériel parc (ligne) 2014 XL non rénovés AMX 10 RC ERC90 VBCI VAB VHM TRM 10000 APD + CLD TRM 10000 CLD VTL PPT VBL PVP LRU AUF1 CAESAR TRF1 FELIN SPRAT Gazelle Terre TIGRE Puma Terre Caracal (Terre) COUGAR Terre NH90 TTH Fennec Terre 200 248 95 604 3084 53 1150 205 700 187 1470 1183 13 37 77 12 18242 10 116 49 80 8 26 13 18 2015 2016 200 248 80 629 2895 53 1100 195 600 200 1470 1183 13 29 77 12 18552 10 110 51 75 8 26 17 18 200 248 55 629 2661 53 1050 155 500 347 1470 1183 13 29 77 12 18552 10 102 53 70 8 26 21 18 Matériel parc (ligne) 2014 2015 2016 21 (10) 30 (24) 73 (63) 30 (23) 8 (6) 47 (35) 45 (41) 11 3 3 2 6 14 28 27 2 4 1 2 40 22 4 3 11 10 175 21 (10) 30 (24) 71 (63) 30 (23) 8 (6) 54 (35) 45 (41) 11 3 3 2 10 14 24 27 2 4 1 1 2 40 21 4 3 2 11 8 200 21 (10) 30 (24) 69 (55) 27 (23) 8 (6) 55 (35) 47 (41) 11 3 3 2 13 14 21 27 2 4 3 2 1 40 20 4 3 2 11 8 200 Mirage 2000C Mirage 2000-5 Mirage 2000D-R3 Mirage 2000N Mirage 2000B Rafale B Rafale C C135FR KC135 A310 TLRA A400M C130 C160 CN235 C160G SDCA ISR léger MALE - Systèmes SIDM Fennec Air Puma Air Super Puma (SAR) Super Puma VIP EC225 Caracal (Air) SAMP/T (syst) SAMP/T (Aster 30) 48 Matériel parc (ligne) 2014 2015 2016 1 6 3 1 2 2 2 5 5 4 6 9 4 5 1 2 3 4 2 11 29 (23) 16 (15) 1 6 3 2 2 3 5 5 3 6 9 4 5 1* 1 2 4 2 1 11 36 (29) 9 (7) 1 6 3 2 2 3 4 5 3 6 9 3 2 5 1* 1 2 5 0 3 11 41 (32) 8 (7) PA CDG Rubis BPC TCD FDA FAA FREMM ASM F70 FLF non rénovées P. Ravitailleurs FS A69 P400 PLG PSP Albatros B3M-Aust RHM RR-BSR** BSAD BATRAL B2M CMT Rafale M SEM Matériel parc (ligne) 2014 2015 2016 3 19 4 4 2 5 6 21 8 3 2 16 20 14 tbc 3 19 4 4 4 5 6 20 8 3 2 16 18 16 tbc 43 0 60 20 53 482 1436 650 43 20 100 30 41 482 1656 850 3 19 4 4 4 5 6 20 8 3 À l’étude 16 16 18 tbc 6 43 50 100 40 41 452 1748 850 Hawkeye ATL2 non rénové ATL2 SURMAR Falcon 50M Falcon 50S Gardian F 200 G Falcon 10 Alouette Marine DPN SP (Métro & Polyn) DPN Pedro EC225 Panther Lynx NH90 NFH Artemis Exocet MM40 Block3 MDCN (BARRACUDA) MDCN (FREMM) Aster15 FREMM -FREDA Aster15 PA CdG SCALP EG AASM (tous types) MISTRAL Réno1/2 vie *La participation du MINDEF au projet interministériel B3M à La Réunion se limite à l’équipage. Ce projet reste cependant à confirmer et le relais envisagé après le retrait de l’Albatros n’est donc pas consolidé à ce stade. ** Trajectoire à consolider début 2014 après décision du ministre sur le programme BSAH. 49 5. Effectif et masse salariale Les déflations d’effectif au cours de la LPM 2014-2019 vont globalement se poursuivre à un rythme similaire à celui de la LPM précédente. La manœuvre d’organisation va consister à préserver l’essentiel des capacités de nos forces tout en réalisant la charge de déflation prévue, dans le respect du cadencement annuel et des mesures de restructuration, imposant notamment de contenir strictement le pyramidage des effectifs. La déflation attendue au ministère de la Défense au cours de la LPM s’élève à 33 600 postes (78 % concernant le personnel militaire et 22 % le personnel civil), dont 10 000 environ au titre du « reste à faire » de la LPM 20082015. Les armées, pour leur part, vont supprimer environ 30 000 postes. Pour atteindre ces objectifs, 15 300 déflations ont été attribuées aux BOP d’armées (9 300 à l’armée de terre, 1 800 à la marine et 4 200 à l’armée de l’air). Une part importante des déflations restantes devra reposer sur des projets de transformation transverses (outre-mer, formation, états-majors, etc.) auxquels sont affectées des déflations entrant dans le total des 30 000 postes à supprimer. À ce stade, environ 2 500 déflations1 n’ont pas encore été attribuées. Un effort particulièrement important doit être réalisé sur la catégorie de population des officiers (de l’ordre de 5 800 postes devraient être supprimés entre 2014 et 2019, soit près de 1 000 par an). L’année d’organisation 2014 constitue la première étape de cette nouvelle transformation, à la charnière entre les réorganisations 2008-2015 et 2014-2019. La charge de déflation reposant sur le programme 178 s’élève à 7 148 postes en organisation (hors gages et créations RENS, SSI, etc.), auxquels il convient d’ajouter le coût en effectifs de l’externalisation du projet Balard (864 postes sur la LPM, dont une partie pourra être utilisée dès 2014). La suppression en 2014 de 774 postes d’officiers sur le seul périmètre du programme 178 constitue par ailleurs un enjeu très important. Dans le courant de l’année 2014, un REO cible 2019 sera réalisé de façon à modéliser de la manière la plus réaliste possible l’organisation des armées post-transformation. Effectifs moyens réalisés et masse salariale autorisés 2014 effectifs (LFI 14) Terre AE et CP (LFI 14) 101 270 6 163,62 551 30,35 35 026 2 488,91 213 10,64 40 546 2 509,30 672 27,78 3 852 479,85 OPEX 170,00 MISSINT 11,00 16 529 794,70 DIRISI 8 074 495,77 DRM 1 609 131,09 34 428 2 001,27 242 770 1 5314,28* spécifique Terre Marine spécifique Marine Air spécifique Air Emploi des forces SSA Soutien Total général *Pensions comprises 1. à la date du 15 février 2014 50 Priorisation de l’armement en effectif des OIA – OVIA (EIA : entités interarmées) La charge de déflation imposée aux armées, directions et services est susceptible de se traduire, si elle n’est pas anticipée, par une situation inacceptable d’armement en effectifs des OIA - OVIA. Pour tenir compte de la réalité qui s’impose aux organismes gestionnaires sans obérer l’aptitude du chef d’état-major des armées à conduire son action, un travail de priorisation a été effectué. Il a conduit, pour 2014, à répartir les OIA/OVIA entre les catégories suivantes : Catégorie 1 : E IA prioritaires car leur action contribue aujourd’hui directement à l’efficacité et à la cohérence de celle du CEMA (à honorer à 100 % des effectifs prévus) : EMIA FF Gabon, EMIA/FE, COS, CNC, CIAE/ Paris, CF3I, CF3E, CI3RH, CSOA.-Catégorie 2 : EIA nécessitant en 2014 une attention particulière (le non-armement en effectif devra faire l’objet de négociations au cas par cas). Catégorie 3 : Autres EIA (concernés en priorité, si nécessaire). Cette catégorisation des organismes interarmées du domaine des opérations ne préjuge pas des conséquences de la mise en œuvre, à partir de 2014, de l’échelon central interarmées (ECIA). 6. Programmation infrastructure Dans la continuité des efforts entrepris ces deux dernières années dans le cadre de la rénovation de la gouvernance haute de l’infrastructure, le dialogue entre les différents acteurs (SGA, DMPA, SID, BdD, armées, directions et services) sera amélioré. Face à l’insuffisance des crédits et afin de garantir la disponibilité « infrastructure » des capacités opérationnelles, il sera nécessaire de hiérarchiser les priorités en fonction des spécificités d’armées et de milieu, dans les trois domaines ci-dessous : ¡¡ les infrastructures contribuant à l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel ; ¡¡ l’accompagnement des manœuvres de transformation (Balard) et de restructuration (plan de stationnement) en s’appuyant sur les projets des armées, directions et services ; ¡¡ la conduite des opérations relatives aux infrastructures opérationnelles, au sein desquelles une attention particulière sera portée : - aux programmes d’infrastructure MRTT, accueil et soutien Barracuda et Scorpion, - sur les pistes aéronautiques, ouvrages portuaires, espaces et ouvrages dédiés à l’entraînement des forces terrestres. 7. Plan de stationnement Le plan de stationnement des armées, directions et services (A,D,S) devra continuer à assurer la synthèse entre : ¡¡ l’efficacité opérationnelle dans l’engagement, la préparation et le soutien des forces, ¡¡ la diminution des coûts de fonctionnement par la concentration des unités et la diminution du nombre d’emprises, ¡¡ l’amélioration des conditions de vie du personnel et des familles, 51 ¡¡ le maintien d’un maillage territorial minimum compatible avec les exigences du recrutement et de la fidélisation du personnel militaire. Post-2014, le stationnement sera adapté en fonction de la mise en œuvre des mesures résiduelles de la précédente réforme (2015) et des projets d’armées et de services présentés dans le cadre des mandats ministériels de transformation (2015 et après). Les armées, directions et services s’assureront en permanence de l’optimisation du plan de stationnement par des études croisées avec l’ensemble des parties prenantes et de sa cohérence avec les objectifs fixés par le CEMA. 8. Stocks logistiques Tout en respectant les conditions (délais, durée) et les hypothèses d’engagement (différenciation entre stocks d’entraînement et stocks objectifs des contrats opérationnels, délais de régénération globale fixés), les armées maintiendront, en coordination avec les directions et services de soutien, un niveau de stocks logistiques compatibles avec un engagement complet des unités ou modules : ¢ Pour l’armée de terre ¡¡ à 100 % des capacités relevant de la SOR compte tenu des RTC existantes, incluant celles nécessaires à l’engagement de la FIRI ou de l’ENU complet, ainsi qu’à sa reconstitution. Les stocks objectifs seront maintenus, en faisant notamment effort sur les munitions ALAT, les équipements de protection individuelle et les effets particuliers ; ¡¡ à 100 % des capacités prévues pour l’HEU PROTECTION et l’HEM INTERVENTION, compte tenu des RTC existantes, du délai de montée en puissance de 6 mois pour l’opération de coercition majeure. Les quatre premiers mois de stock logistiques nécessaires seront disponibles, notamment sur les munitions ALAT, gros calibre et anti-blindés, les équipements de protection individuelle et les effets particuliers. Pour le MCO (pièces de rechange majeures critiques, autonomies initiales de projection en rechanges des matériels), les premiers mois de l’engagement considéré seront assurés. Les éléments cités dans les trois paragraphes précédents feront l’objet d’efforts dans la période 2014-2016 pour rejoindre les stocks objectifs fixés. ¢ Pour la marine ¡¡ à 100 % des capacités de la SOR, compte tenu des RTC existantes, incluant celles nécessaires à l’engagement de la FIRI ou de l’ENU complet, ainsi qu’à sa reconstitution. Dans ce cadre, un effort sera réalisé en 2014 sur les munitions de défense sol-air et air-mer afin de les maintenir aux niveaux minimaux de disponibilité indiqués. ¡¡ à 100 % des capacités pour l’HEM INTERVENTION, compte tenu des RTC existantes, du délai de montée en puissance de 6 mois pour l’opération de coercition majeure. Dans ce cadre, seront rendues disponibles, avec un potentiel d’emploi d’au moins 6 mois, les munitions de défense sol-air et mer-mer, seules à pouvoir être concernées par un relèvement du besoin (parcs permettant la remontée en puissance). Pour le MCO (pièces de rechange critiques, lots de déploiements, équipements de mission), les premiers mois de l’engagement considéré devront être assurés. 52 ¢ Pour l’armée de l’air ¡¡ à 100 % des capacités de la SOR, compte tenu des RTC existantes, incluant celles nécessaires à l’engagement de la FIRI ou de l’ENU complet, ainsi qu’à sa reconstitution. Les stocks objectifs seront maintenus. ¡¡ à 100 % des capacités pour l’HEU PROTECTION et l’HEM INTERVENTION, compte tenu des RTC existantes, du délai de montée en puissance de 6 mois pour l’opération de coercition majeure, en veillant pour les munitions (effort sur les bombes guidées ; missiles air-air) et pour le MCO (pièces de rechange majeures critiques, lots de déploiements et équipements de mission) à pouvoir assurer les premiers mois de l’engagement considéré. L’armée de l’air fera effort sur ces derniers éléments sur la période 2014-2016 pour rejoindre les stocks objectifs fixés. Chaque armée devra parallèlement assumer nos engagements dans la durée auprès de ses alliés. Par ailleurs, les principales ressources logistiques sensibles et capacités critiques seront fournies à l’état-major des armées au 1er semestre 2014. Une estimation des besoins financiers pour assurer la remontée en puissance des stocks logistiques sera transmise, dans le cadre de la coercition majeure, en se concentrant sur les ressources sensibles et capacités critiques. Les niveaux de stocks objectifs décrits pourront être modulés, en fonction des ressources financières annuelles allouées. 53
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