À LA CROISÉE DES RÉSEAUX Le Forum de la protection de l’enfance et de la prévention spécialisée N°8-Décembre 2013 Les rendez-vous à venir Inauguration de l’extension du foyer Mélingue, par Frédérique Calandra, Maire du 20e arrondissement et Romain Levy, adjoint au Maire de Paris, chargé de la protection de l’enfance > le 4 décembre Conférences « Les 1res fêtes des ados » de la Mission métropolitaine de prévention des conduites à risques > 12 décembre, à la Bibliothèque Parmentier (11e) Conférence de l’association « Les pupilles de l’enseignement public » Îlede-France, chargée du service d’aide pédagogique à domicile (SAPAD) sur le thème de la prise en charge spécifique des troubles scolaires anxieux. Sous le haut patronage de Vincent Peillon, Ministre de l’Éducation nationale et animée par les Docteurs Hélène Romano et Pierre Rose > 13 décembre, au grand auditorium du Palais Brongniart (2e) de 10h30 à 12h30 Inscription gratuite [email protected] Séminaires organisés par l’Espace Paris adoption et la consultation adoption du Figuier (1er SPIJ Paris) « les jeudis de l’adoption » avec les Docteurs Dominique Jeanne Rosset et JeanLouis Le Run - 5 décembre : Thérapie familiale, Consultation adoption du Clos Bernard à Aubervilliers avec Eric Malerbes -6 février : L’attachement avec le Dr Nicole Gueydeney de l’Institut Mutualiste Montsouris, Centre médico-psychologique, rue de la Harpe -3 avril : Adoption et intersubjectivité par le Dr Jean-Louis Le Run, consultation adoption du Figuier - 5 juin : Dimension transculturelle de l’adoption, Dr Aurélie Harf, Maison des ados de Cochin > 54 avenue Philippe Auguste (11e) de 14 à 16 h Déménagement de deux secteurs de l’ASE > Secteur 19e : 4 rue David D’Angers en février > Secteur 18e : 185, rue Ordener en avril ÉDITO L’Observatoire départemental de la protection de l’enfance qui se tient le 3 décembre est une occasion formidable d’échanger autour du bilan de l’année écoulée et de tracer des perspectives d’avenir. Nous partagerons nos données sur les adaptations du dispositif et les créations de places. L’ouverture de la Maison d’accueil de l’enfance Eleanor Roosevelt (20e) en est une excellente illustration. Au cours de l’année 2013, nous avons pris des engagements forts pour mieux répondre aux jeunes souffrant de troubles psychiques. Nous travaillons, en particulier, avec l’Académie de Paris, les intersecteurs de psychiatrie infanto-juvénile et la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) afin de conjuguer l’éducatif, le pédagogique et le soin. Concernant la prise en charge des jeunes isolés étrangers, l’année a été marquée par la mise en œuvre progressive de la circulaire du Ministère de la justice de mai dernier. 2014 sera placée sous le signe de l’évaluation et de la proximité. La question de l’évaluation sur les situations familiales et les services et établissements est un enjeu majeur pour tous les acteurs de la protection de l’enfance. Afin d’être au plus proche des usagers et des partenaires, la déconcentration des secteurs de l’Aide sociale à l’enfance se poursuit. L’installation des secteurs 18e et 19e portera à quatre le nombre de secteurs déconcentrés. L’arrivée de nouveaux coordinateurs sociaux de territoire nous permet d’améliorer les coordinations au niveau local. Nous nous attacherons à renforcer la coordination entre prévention dans les quartiers et protection de l’enfance, notamment avec la Sous-direction de l’insertion et de la solidarité et avec la Délégation à l’action sociale territoriale de la DASES. Plus largement, la collectivité parisienne mobilise ses services sociaux et médico-sociaux et sait également qu’elle peut compter sur l’ensemble des partenaires concourant à la protection de l’enfance. C’est ainsi que nous pourrons aborder le bilan des Valérie Saintoyant années 2010-2014 et engager les travaux du pro- Sous-directrice des actions chain schéma. familiales et éducatives Bienvenue à... À la Sous-direction des actions familiales et éducatives - Valérie Saintoyant, sous-directrice - Karine Marin-Roguet, chef du Bureau de la gestion financière - Marc Destenay, chef du Bureau des établissements départementaux - Lydia Le Bris, adjointe au chef du Bureau des établissements départementaux - Saïd Tayebi, directeur de l’Établissement départemental de l’Aide sociale à l’enfance de l’Ouest parisien (EDASEOP) - Jeanne Delacroix, directrice adjointe au centre d’accueil d’urgence (Maison d’accueil de l’enfance Eléonor Roosvelt) - Céline Maignan, directrice du Service d’accueil familial départemental à Alençon - Marine Cadorel, directrice adjointe du Centre maternel Ledru-Rollin/Nationale arrivera le 1er janvier 2014 - Laëtitia Frelaut, directrice adjointe du Centre Michelet arrivera le 1er janvier 2014 - Frédéric Clap, directeur du Centre éducatif et de formation professionnelle des « Caillouets » à Bénerville arrivera en janvier 2014 - Gilles Gautherin, directeur du Service d’accueil familial d’Auxerre arrivera en janvier 2014 Dans les associations - Odile Faussemagne, présidente de l’Association Jean Cotxet - Bénédicte Aubert, directrice générale de la Fondation Grancher - Franck Covin, directeur de l’Association Imago Coordination sociale territoriale Sept territoires couvrant douze arrondissements (513, 9-10, 7-15-16, 8-17, 18, 19 et 20e) auront début 2014 leur coordinateur social territorial (CST). Trois autres CST entreront en fonction au cours de l’année 2014 sur les 1/2/3/4, 6/14 et 11/12e. Les CST sont chargés de la coordination des services sociaux départementaux pour une meilleure articulation des interventions et une meilleure prise en charge des usagers. En février dernier, le Conseil de Paris a adopté le volet social de la charte des arrondissements en reprenant les principaux points qui «légitiment» les CST dans leurs missions de coordination des services sociaux de la DASES et d’interlocuteurs privilégiés des maires d’arrondissements. La carte d’intervention des coordinateurs sociaux territoriaux CST 9/10 e Jean-Baptiste BOLLENS 01 42 40 56 23 18 CST 8/17 e Catherine HERVY 01 44 69 80 86 Pascale Lafosse a pris ses fonctions de CST sur le 20e le 1er décembre CST 19 e Betty caronfoucard 01 40 40 61 77 19 8/17 9/10 20 1/2/3/4 CST 20e 7/15/16 11/12 6/14 Pascale LAFOSSE 01 44 69 80 88 5/13 CST 7/15/16e Catherine DESCABILLOU 01 56 54 45 34 Du côté des centres sociaux Les nouvelles conventions 2014-2016 entre le Département de Paris et les centres sociaux présentées en Conseil de Paris de décembre mettent l’accent sur les collaborations avec les coordinateurs sociaux de territoire (CST) afin d’intensifier des actions sociales mieux adaptées aux besoins des publics. De plus, les centres poursuivent les partenariats avec l’Académie de Paris et les acteurs de l’insertion professionnelle. Appel à projets Le 4 octobre 2013, le Département de Paris a publié un avis d’appel à projets pour la création de nouveaux services d’accueil de jour éducatif pour des mineurs bénéficiant d’une mesure individualisée au titre de l’Aide sociale à l’enfance. Les nouvelles places ainsi ouvertes viseront prioritairement les arrondissements du Nord, Nord-Ouest et SudOuest parisien, dans une logique d’implantation territoriale de proximité avec les usagers. La date limite de remise des candidatures est fixée au 4 décembre 2013 à 16 heures au plus tard. La commission de sélection devrait se réunir en février 2014. Boite à outils Jean-Baptiste Bollens, nouveau coordinateur social de territoire a pris ses fonctions sur le territoire des 9e et 10e le 2 septembre Deux publications de l’Observatoire national de l’enfance en danger (ONED) : - Famille, parenté, parentalité dans le placement – Sept. 2013 - Les enquêtes sur le devenir des enfants placés – Nov. 2013 Ouvrage de Pascale Jamoulle, « Par-delà les silences, non-dits et ruptures dans les parcours d’immigration », Paris, La Découverte, 2013 Actes du Colloque « Parrainage de proximité » du 23 mai 2013 organisé par la Fondation pour l’enfance www.fondation-enfance.org CST 5/13 e Catherine POUYADE 01 71 28 26 59 Couverture de l’ensemble du territoire parisien prévue au 1er semestre 2014 Territoires couverts en janvier 2012 Territoires couverts début 2013 Territoires couverts courant 2013 Territoires couverts courant 2014 Zoom sur Le parrainage, un outil de prévention et de soutien à la parentalité pour accompagner et soutenir les familles Le parrainage permet à un enfant ou un jeune fragilisé ou isolé de découvrir de nouveaux repères et un mode de fonctionnement différent de son modèle familial ou d’une vie en collectivité. Il permet un soutien affectif et/ou éducatif dans la durée grâce à l’engagement de parrains et de marraines bénévoles. Le parrainage de proximité peut prendre la forme d’une aide aux devoirs, d’une écoute renforcée, d’une ouverture culturelle… > Association France parrainages 23, place Victor Hugo – 94270 Kremlin Bicêtre Tél. : 01 43 90 63 00 > Association Parrains Par’Mille 31, rue Planchat - 75020 Paris Tél.: 01 40 02 02 05 paris.fr > paris politiques > citoyenneté > bénévolat > parrainez-unenfant-dans-votre-quartier La solidarité envers des jeunes ayant bénéficié de l’accueil à l’Aide sociale à l’enfance Plusieurs associations d’anciens bénéficiaires de l’Aide sociale à l’enfance sont soutenues par le Département pour leurs actions intergénérationnelles : > Association « Atout Cœur 75 ». Elle recherche des bénévoles qui ont été concernés par l’Aide sociale à l’enfance et qui souhaitent s’engager dans des actions de solidarité. [email protected] Tél. : 01 43 79 55 91 > Association des anciens élèves de l’école d’Alembert 9, rue des Hautes Granges - Montrodeix 63870 Orcines Tél. : 04 73 62 20 05 / 06 85 31 93 53 > Association des anciens élèves de l’école Le Nôtre 11, rue des Hortensias - 89470 Moneteau Les AXEs du schÉma Les enjeux de scolarité Internats scolaires Le Département de Paris met à la disposition des familles parisiennes momentanément en difficulté, des bourses d’internats scolaires et professionnels afin de favoriser la réussite scolaire et professionnelle des enfants et des jeunes. En 2013, ce sont 418 élèves de 4 à 16 ans qui ont bénéficié de cette prestation. Nouveauté de la rentrée 2013 : dans le 16e arrondissement, l’établissement Sainte Thérèse a ouvert 6 places pour des garçons en voie de décrochage scolaire (classe de 4e) avec un accompagnement renforcé. > Pour tout renseignement : Direction de l’action sociale, de l’enfance et de la santé - Sous-direction des actions familiales et éducatives - Bureau des actions éducatives - Pôle internats scolaires et professionnels (ISP) 94/96, quai de la Rapée, 75012 Paris - Téléphone du secrétariat : 01 43 47 75 24 Équipe relais rectorale de l’Académie de Paris Que faire quand un jeune dit ne pas être scolarisé ? Le détenteur de l’autorité parentale doit contacter la Division vie de l’élève (DVE) et le chef de bureau chargé de l’affectation en collège (DVE 1) ou celui qui est chargé de l’affectation en lycée (DVE 2). Ils disposent de l’historique du parcours scolaire du jeune à Paris. Ces informations à caractère personnel ne peuvent être données à un professionnel de la protection de l’enfance qu’à la seule condition que le détenteur de l’autorité parentale en soit précisément informé. Par ailleurs, il est essentiel pour le Rectorat d’identifier les jeunes qui sont réellement sans école, en particulier les moins de 16 ans. Le professionnel de la protection de l’enfance peut accompagner le jeune et un de ses parents au Rectorat. S’il est confirmé que le jeune est sans affectation dans un établissement scolaire parisien, il est obligatoire que le responsable légal procède aux démarches qui sont détaillées sur le site du Rectorat. En fonction de la situation, le chef de bureau du suivi individuel et de l’obligation scolaire (DVE 4) chargé du contrôle de l’assiduité, de la rescolarisation après exclusion par conseil de discipline peut être saisi et/ou éventuellement saisir l’équipe relais rectorale. Si le projet de rescolarisation ou de formation n’est pas encore finalisé, le jeune de plus de 16 ans peut-être guidé vers la Mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS, ex MGI) après avoir été reçu en entretien à la DVE4. À la suite d’une exclusion ou d’une sortie en cours d’année d’un établissement médico-social (un institut éducatif thérapeutique et pédagogique par exemple), un jeune en situation de handicap peut se retrouver sans solution. Le(s) parent(s) doi(ven)t contacter l’enseignant référent pour le handicap (ERH) afin de rétablir les liens avec la MDPH qui va aider à l’évaluation de la situation via le projet personnalisé de scolarisation (PPS). > La liste avec les coordonnées des enseignants référents pour le handicap est sur les sites du Rectorat et de la MDPH Comment sont traitées les situations les plus complexes ? La situation de l’élève est examinée par l’équipe relais de l’établissement scolaire afin de recueillir les éléments nécessaires et d’explorer toutes les autres solutions substitutives ou alternatives internes de l’établissement : dispositif de socialisation et d’apprentissages (DSA), dispositif relais, emplois du temps aménagé, projet d’accompagnement individualisé (PAI). Si la situation n’a pas trouvé de réponse au niveau local, l’équipe relais rectorale (ERR) est saisie. Celle-ci procède à l’analyse collégiale des situations d’élèves de moins de 16 ans en grandes difficultés. L’ERR peut également être saisie par les services du Rectorat (le bureau du suivi individuel et de l’obligation scolaire, les services médicaux et sociaux du Rectorat, les centres d’information et d’orientation...). L’ERR est une équipe pluridisciplinaire : directeur académique des services de l’Éducation nationale (DASEN) du second degré ou son représentant (proviseur vie scolaire (PVS), inspecteur éducation nationale chargé de l’information et de l’orientation (IEN-IO)...), médecin scolaire, un représentant de la Division vie de l’élève, un conseiller d’orientation psychologue (directrice du CIO près le Tribunal), une conseillère technique de service social et un invité expert en cas de situation complexe. L’ERR se réunit environ tous les 15 jours. Suivant les situations, les liens entre les différents services peuvent être réactivés, approfondis et améliorés par un des membres de l’ERR. Différentes réponses scolaires adaptées sont possibles : orientation vers une mise à niveau (MAN), dispositif relais, emploi du temps aménagé… Les avis de l’ERR et du secteur de l’Aide sociale à l’enfance sont requis pour présenter les candidatures (de moins de 16 ans) au Service d’activités psycho-pédagogiques et éducatives de jour (SAPPEJ). Pour les situations les plus compliquées, l’équipe-relais rectorale propose un examen à la commission départementale d’orientation et de rescolarisation de Paris (CODOR) impliquant d’autres institutions : l’Aide sociale à l’enfance (ASE), la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), le Parquet des mineurs, les juges des enfants, les services médicaux dont les centres médico-psychologiques (CMP), les centres-médico-psycho-pédagogiques (CMPP)… Et pour les lycéennes enceintes et mères ? Un nouveau service d’accompagnement nommé SAMELY, est assuré gratuitement par les PEP 75, Association des pupilles de l’enseignement public en partenariat avec l’Académie de Paris. L’objectif est d’assurer la continuité scolaire des jeunes femmes et d’éviter le risque majeur de décrochage scolaire, à partir du 3e mois de grossesse et jusqu’aux deux ans de l’enfant. L’accompagnement individuel de la scolarité et de l’orientation est privilégié, en collaboration avec le Service d’assistance pédagogique à domicile (SAPAD) et les différents services sociaux, de santé et d’insertion professionnelle. > Contact avec la coordinatrice SAMELY : PEP 75 149, rue de Vaugirard 75015 Paris. Tél. : 01 47 34 00 10 ou 06 20 98 08 61 [email protected] www.pep75.org Les AXEs du schÉma Gestion des places d’accueil : mise en place du logiciel UGO L’ensemble des structures associatives et départementales vont être mobilisées par la mise en place par la Sous-direction des actions familiales et éducatives du logiciel Urgence Guide Orientation (UGO). Depuis 2008, ce logiciel est développé par le Conseil général de l’Essonne (91). Ce logiciel permet la planification, le suivi et l’information en temps réel des places disponibles à partir d’un annuaire des établissements. Une Mission Métropolitaine De Prévention Des Conduites À Risques Une nouvelle adresse et un nouvel espace d’accueil pour les professionnels > Immeuble Diamants 41, rue Delizy - 93500 Pantin Tél. : 01 70 29 26 91 À cette adresse, sont réunies depuis juillet 2013 deux équipes : l’ex-Mission de prévention des toxicomanies de Paris et l’ex-Mission de prévention des conduites à risques de Seine-Saint-Denis. Cette initiative novatrice de rapprochement de deux collectivités sur le champ de la prévention vise à augmenter la capacité d’action face à des problématiques communes. Les professionnels du domaine de la protection de l’enfance peuvent y trouver des conseils et des supports pour réaliser des projets avec leurs publics. De nombreux outils pédagogiques sont mis en prêt. Journée d’échanges Le 14 novembre dernier, la Mission métropolitaine de prévention des conduites à risques a organisé une journée d’échanges sur le thème « Conduites à risques : heurts et silences dans les parcours d’immigration» à Bobigny. 450 professionnels de l’action sociale, de la prévention, de l’éducation et de la santé y ont assisté. Pascale Jamoulle, anthropologue, a présenté son ouvrage « Par-delà les silences, non-dits et ruptures dans les parcours d’immigration », qui souligne la complexité de la question des conduites à risques et de leur prévention en contexte de migration. Cette journée ayant rencontré un vif succès, il est envisagé de reproduire une rencontre similaire à Paris en 2014. Avec des informations en temps réel, c’est une mise en adéquation entre les offres et les demandes qui est possible. Sans informations nominatives, les professionnels peuvent effectuer une recherche précise par critères (âge, sexe, prestations, mode d’accueil...) et durée d’accueil. Le suivi est facilité du fait de la gestion automatisée avec des courriels de suivi de réservation, de confirmation et une notification électronique des opérations sur UGO. Au-delà de la réservation de places, UGO permet également la mise en place de tableaux de bord permettant un suivi de l’activité en temps réel. Questions santé Le Service de santé scolaire (1er degré) À Paris, le Service de santé scolaire intervenant dans les écoles maternelles et élémentaires publiques dépend du Conseil général (DASES). Ces médecins de prévention sont référents pour toutes les questions concernant la santé des enfants à l’école tant sur le plan individuel que collectif et sont garants du respect du secret médical. Ils ont pour mission de veiller au bienêtre des élèves et de contribuer à leur réussite. Ils ont un rôle de repérage, de diagnostic, d’évaluation de situations pathologiques, aussi bien d’ordre somatique que psychologique, et d’orientation vers les structures de soins et/ou de prises en charge les plus adaptées. Ils réalisent des bilans de santé systématiques, notamment en grande section de maternelle, des examens à la demande des enseignants, de l’assistante sociale scolaire ou des parents. Ils réalisent des dépistages sensoriels (vue et audition) et des troubles du langage. Ils participent à l’évaluation des difficultés d’apprentissage des élèves. En lien avec les structures de soins, le médecin établit, pour les élèves présentant une pathologie chronique, à la demande des parents, un projet d’accueil individualisé (PAI) ou pour les enfants en situation de handicap, il participe à l’évaluation des difficultés de l’élève et à l’élaboration du projet personnalisé de scolarisation (PPS). Le médecin est pleinement impliqué dans l’évaluation pluri-professionnelle des situations complexes notamment pour les situations d’enfants en danger ou en risque de danger. Il intervient, soit à la demande du Service social scolaire, soit à la demande directe de la Cellule de recueil des informations préoccupantes (CRIP 75), afin d’apprécier pour un enfant le retentissement éventuel de sa situation sur son état général (somatique et psychique). Lors de tout bilan, le médecin peut diagnostiquer des négligences ou carences de soins préjudiciables au développement global d’un enfant. En cas de suspicion de maltraitance physique, le médecin examine l’enfant, parfois en urgence (les parents sont informés de cet examen, sauf intérêt contraire de l’enfant). Dans les situations où une saisine du Parquet est envisagée, le certificat médical établi est joint, sous pli confidentiel, au rapport social et adressé à la CRIP. > Pour contacter le médecin de santé scolaire, demander ses coordonnées au directeur de l’école Mission Santé Mentale La direction s’est dotée d’une Mission santé mentale rattachée à la sousdirection de la santé . Véronique ISTRIA, vous êtes responsable de cette Mission. Quels en sont les objectifs ? « La Mission est un appui et un soutien pour impulser des actions auprès des services de la DASES, de la Ville de Paris et des acteurs associatifs. Elle doit favoriser la coordination du dispositif parisien, en étroite collaboration avec les partenaires institutionnels. À terme, elle s’appuyera sur deux coordinateurs sur les secteurs Paris-Nord et Paris-Sud afin d’animer les conseils locaux de santé mentale d’arrondissement. » > Vous souhaitez partager une information avec les autres acteurs parisiens de la protection de l’enfance et de la prévention spécialisée contactez : [email protected] ; [email protected] > Pour recevoir cette lettre électronique, inscrivez-vous sur paris.fr ; Paris pratique > Famille > Protection de l’enfance > La lettre d’information de la protection de l’enfance et de la prévention spécialisée. Cette newsletter est réalisée par le Département de Paris, sous-direction des actions familiales et éducatives/Mission communication
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