Emmanuel Quenson

Curriculum Vitae
Emmanuel QUENSON
Professeur des universités, Université d’Evry-Val-d’Essonne
(UEVE)
49 ans
Enseignant-chercheur en sociologie, Centre Pierre Naville
(CPN), Travail Emploi et Politiques Publiques (TEPP), FR
n°3126, CNRS, Université d'Évry-Val d'Essonne.
Responsable du master 2 de sociologie, parcours Ingénierie
de la formation professionnelle (IFP)
Vice-président de la Commission de la formation et de la vie
universitaire (CFVU)
Diplômes
-
Habilitation à diriger des recherches, Université de Poitiers, GRESCO (Groupe de recherches et
d’études sociologiques du Centre Ouest), EA 3815, 2009.
Doctorat de sociologie, Université de Paris X. Laboratoire d'accueil : Travail et mobilités, UPRESA
CNRS 7027, 1999.
Diplôme d’études approfondies (DEA) de Sociologie et démographie sociale, Université de Paris
X, 1992.
Maîtrise de sociologie, Université de Paris X, 1991.
Licence de sociologie, Université de Paris X, 1989.
Diplôme d’études universitaires générales (DEUG) de Sciences humaines et communication,
Université de Paris X, 1988.
Baccalauréat général série B, Académie de Versailles, 1986.
Parcours et Centres d’intérêts
Mes recherches analysent les médiations entre les domaines de la formation et de l’emploi dans leurs
différentes composantes (politiques, techniques, organisationnelles, professionnelles, culturelles,
symboliques, …).
Simultanément à un doctorat de sociologie obtenu à l’Université Paris X au sein du laboratoire
« Travail et Mobilités », sous la direction de Lucie Tanguy, consacré à la scolarisation de
l’apprentissage dans les entreprises, j’ai réalisé plusieurs recherches au sein du GIP Mutations des
Industries et Services de l’Université de Marne-La-Vallée. J’ai analysé la reconversion professionnelle,
mais aussi les conditions d’exclusion professionnelle et sociale, des salariés de l’usine de Billancourt
(commanditée par Renault et le ministère des Affaires sociales). J’ai aussi étudié les nouvelles
procédures de recrutement des salariés en usine qui attestent de la substitution de la logique des
qualifications pour celle des compétences à des fins de flexibilité de l’emploi. J’ai également effectué
plusieurs recherches pour le compte du ministère de l’Education nationale sur les diplômes. Elles
contredisent certaines thèses en sociologie, notamment de l’éducation et du travail, qui affirment le
malthusianisme patronal en matière de formation. Elles rendent compte de l’investissement des
professionnels dans la formation, sous des formes très diverses et peu coordonnées depuis l’entredeux-guerres jusqu’à aujourd’hui, allant de la préparation complète à l’emploi (écoles
d’apprentissage), à des relations étroites avec les établissements scolaires (districts industriels,
coopérations technologiques), en passant par la co-construction des diplômes avec l’Education
nationale. En soulignant l’importance des collaborations entre école et entreprise, ces recherches ont
déconstruit la représentation commune qui consiste à expliquer les difficultés d’insertion
professionnelle des jeunes par la distance qui sépare ces deux mondes sociaux.
En 2001, à la suite de mon recrutement à l’université d’Evry-Val-d’Essonne et de mon intégration au
Centre Pierre Naville (CPN), j’ai orienté mes recherches sur d’autres réalités caractéristiques des
relations formation emploi actuelles : la formation professionnelle des adultes, la professionnalisation
des universités et l’orientation des jeunes. Mes recherches sur la formation continue s’intéressent à la
genèse de la loi de 1971 et à la diffusion dans le monde du travail des nouveaux droits des salariés en
matière de formation. Elles analysent les mécanismes explicatifs des inégalités d’accès à la formation
des salariés dans les grandes entreprises. Mon expertise en matière de formation des adultes m’a
conduit à la fonction de conseiller scientifique et technique au Commissariat Général au Plan rattaché
au Premier ministre. Mes recherches sur la professionnalisation dans les universités examinent la
généralisation de ce phénomène et questionnent ses effets sur les missions des universités en
matière d’enseignement et de recherche. Enfin, les derniers travaux de recherche que j’ai conduits
interrogent le sens et les effets sur la jeunesse de l’éducation à l’orientation dans les milieux
populaires. Ils soulignent l’ambivalence de cette politique qui, sous couvert de responsabilisation des
élèves et des familles, ne traite pas la question fondamentale des inégalités sociales d’orientation et
représente une forme de socialisation à l’incertitude du salariat.
Laboratoires d’Exercice
-
Centre Pierre Naville (CPN), Travail Emploi et Politiques Publiques (TEPP), FR n°3126, CNRS,
Université d'Évry-Val d'Essonne
Enseignant-chercheur
Depuis 2001
-
Groupement d'Intérêt Public Mutations Industrielles (GIP MI), équipe d'accueil Mutations des
Industries et des Services, Université de Marne-La-Vallée.
Chercheur contractuel
1993-2001
-
Travail et mobilités, UPRESA CNRS 7027, Université Paris X
Doctorant
1993-2001
Participation à l’Enseignement Supérieur
Niveau Licence
Depuis 2008
Relations formation-emploi (L2 Sociologie, CM, formation initiale)
Depuis 2005
Sociologie de l’entreprise et des organisations (L3 AES, CM, formation initiale,
apprentissage)
Niveau Master
Depuis 2008
Politiques d’éducation, de formation et d’orientation des jeunes en Europe (M1
Sociologie, CM, formation initiale)
Depuis 2007
Relations formation-emploi (M2 Ingénierie de la formation professionnelle, CM, formation
initiale, continue, en apprentissage)
Depuis 2007
Socio-histoire de la formation des adultes (M2 Ingénierie de la formation professionnelle,
CM, formation initiale, continue, en apprentissage)
Responsabilité d’Equipes
2009-2012
Co-responsable scientifique de la recherche « Réduire les sorties prématurées du
système de formation initiale », Haut commissariat à la Jeunesse, Fonds
d’expérimentation pour la jeunesse.
2004-2009
Responsable scientifique de la recherche « Usages de la formation et production des
inégalités sociales dans les grandes entreprises », ministère délégué à la Recherche et
aux Nouvelles Technologies, ACI Education et formation « Education et formation :
contextes et effets ».
2003-2004
Responsable scientifique de la recherche « Evaluation du bac pro Pilotage de systèmes
de production automatisée (PSPA) », ministère de l’Education nationale, direction de
l’enseignement scolaire (DESCO).
2001-2003
Co-responsable scientifique de la recherche « Evaluation du BTS Assistance technique
d’ingénieur (ATI) », ministère de l’Education nationale, direction de l’enseignement
scolaire (DESCO).
Encadrements de 4 Thèses
2009-2014
Coursaget S., L’ « orientation tout au long de la vie » : du mot d’ordre à la réalité. Acteurs,
dispositifs, pratiques, doctorante en bourse CIFRE.
Depuis 2013
Saidani S., Les nouveaux entrepreneurs en Algérie. Etudes monographiques des PME
des régions de Bejaia et d’Alger, co-direction M. Madoui, LISE-CNAM.
Segon M., Les dynamiques identitaires des jeunes handicapés à l’épreuve de la
transition vers l’emploi. Etude de l’évolution du rapport à la compensation et du recours
aux dispositifs, co-direction N. Leroux, SANTESIH, JE 2516, Université Montpellier 1.
Tia P.-C., Le devenir socioprofessionnel des ex-apprentis footballeurs : analyse
sociologique des coûts de l’excellence footballistique.
Organisation de Congrès
2009
Journées scientifiques du Centre Pierre Naville (CPN) intitulées « Les universités face à
l’insertion professionnelle. Quelles conséquences sur la formation et sur la recherche ? ».
Appartenance à des Conseils/à des sociétés savantes
Depuis 2012
Vice-Président de la Commission de la formation et de la vie universitaire, Université
d’Evry-Val-d’Essonne.
Depuis 2011
Membre du GT 46 « Formation, certification, qualification » de l’Association Française de
Sociologie (AFS).
Fonctions Editoriales
Expert pour les revues Economies et Sociétés, Formation Emploi, Interrogations, La nouvelle revue du
travail, Savoirs.
Depuis 2014
Membre du comité de rédaction de la revue Formation Emploi
Depuis 2012
Membre du conseil scientifique de la revue Les mondes du travail
Depuis 2012
Membre du comité de lecture de la revue Cahiers de la recherche sur l’éducation et les
savoirs
Sélection de Publications Récentes
Ouvrages individuels et collectifs
Quenson E. (2012), Une socio-histoire des relations formation-emploi, Paris, L’Harmattan, coll.
Logiques sociales.
Quenson E. (2001), L'école d'apprentissage Renault 1919-1989, Paris, CNRS Éditions.
Quenson E., Coursaget S. (dir.) (2011), La professionnalisation de l’enseignement supérieur. De la
volonté politique aux formes concrètes, Toulouse, Editions Octarès, coll. Le travail en débat.
Brucy G., Caillaud P., Quenson E., Tanguy L. (2007), Former pour réformer - Retour sur la formation
permanente (1945-2004), Paris, La Découverte.
Articles dans revue nationale à comité de lecture
Quenson E. (2012), « La formation en entreprise : évolution des problématiques de recherche et des
connaissances », Savoirs, n°28, p.11-63.
Quenson E. (2011), « Les salariés des grandes entreprises face à l’individualisation de la formation »,
Regards sociologiques, n°41-42, p.115-131.
Quenson E. (2009), « Les diplômes transversaux peinent à s’imposer sur le marché du travail »,
Formation Emploi, n°106, p. 25-39.
Quenson E. (avec Hatzfeld N.) (2014), « Du métier au technique. Les évolutions d’une formation
ouvrière dans les écoles d’entreprise de l’automobile (1906-1986), Artefact, n°4, à paraître.
Quenson E. (avec Campinos-Dubernet M.) (2000), « Des diplômes et des diplômés insuffisamment
professionnels ? L'insertion des jeunes débutants dans les PME de l'industrie », L'orientation scolaire
et professionnelle, 29, n° 2, pp. 291-318.
Articles dans des ouvrages
Quenson E. Coursaget S. (2012), « Parcours de collégiens dans le processus d’orientation : les
enseignements d’une expérimentation locale », in Ertul S., Melchior J.-P., Widmer E. (2012),
Individualisation et inégalités, Rennes, Presses universitaires de Rennes, p. 73-86.
Quenson E. (2010), « Le rôle des responsables de formation et de l’entretien annuel d’évaluation dans
les inégalités d’accès à la formation », in Lescure E. de, Frétigné C. (dir.), Les métiers de la
formation : approches sociologiques, Rennes, Presses universitaires de Rennes.
Quenson E. (2010), « L’exercice du jugement des responsables de formation à l’égard des salariés »,
in Brémaud L., Guillamin C. (dir.), L’archipel de l’ingénierie de formation, Rennes, Presses
universitaires de Rennes.
Quenson E. (2008), « Les diplômes transversaux améliorent-ils la correspondance entre la formation
et l’emploi ? », in Maillard F (dir.), Des diplômes aux certifications professionnelles ? Nouvelles
normes et nouveaux enjeux, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Des sociétés », p.121138.
Quenson E. (2007), "Informer pour faire adhérer (1971-1976)", in Brucy G., Caillaud P., Quenson E.,
Tanguy L., Former pour réformer - Retour sur la formation permanente (1945-2004), Paris, La
Découverte, p.139-169.
Quenson E. (2007), « La transversalité des diplômes de la production : un modèle de certification
reconnu sur le marché du travail ? », in Maillard F., Rose J. (Eds), Les diplômes de l’Education
nationale dans l’univers des certifications professionnelles. Nouvelles normes et nouveaux enjeux,
Relief 20, Echanges du CEREQ.
Quenson E. (2007), « Le recrutement des ouvriers : former des compétences plutôt qu’acquérir des
qualifications », in Campinos-Dubernet M., Combes M.-C., Redor D. (dir.), Les mutations des
industries et des services, Toulouse, Octarès Editions, p.89-95.
Quenson E. Coursaget S. (2012), « Parcours de collégiens dans le processus d’orientation : les
enseignements d’une expérimentation locale », in Ertul S., Melchior J.-P., Widmer E. (2012),
Individualisation et inégalités, Rennes, Presses universitaires de Rennes (A paraître).
Quenson E. (avec Moutet A.) (2007), « Formation professionnelle et formation technique au cours des
Trente Glorieuses », in Costa-Lascoux J., Dreyfus-Armand G., Témime E. (dir.), Renault sur Seine Hommes et lieux de mémoires de l’industrie automobile, Paris, Editions La Découverte, p. 55-96.
Quenson E., (avec Combes M.-C.) (2007), « Les centres d’appels : une rationalisation de la relation
de service », in Campinos-Dubernet M., Combes M.-C., Redor D. (dir.), Les mutations des industries
et des services, Toulouse, Octarès Editions, p.39-45.
Quenson E., (avec Campinos-Dubernet M.) (2007), « Ecole et entreprise : une redistribution des rôles
de formation », in Campinos-Dubernet M., Combes M.-C., Redor D. (dir.), Les mutations des
industries et des services, Toulouse, Octarès Editions, p.97-102.
Quenson E. (2006), « La transversalité des diplômes de la production : un modèle de certification
reconnu sur le marché du travail ? », in Maillard F. (dir.), Les diplômes de l’Education nationale dans
l’univers des certifications professionnelles. Nouvelles normes et nouveaux enjeux, CPC-Documents,
n°3, p.169-187.