Gilles Caron - Jeu de Paume

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Gilles Caron, Manifestations, rue Saint-Jacques, Paris, 6 mai 1968. Tirage d’époque, épreuve argentique © Fondation Gilles Caron
Gilles Caron
Le conf lit intérieur
21/06 − 02/11/2014
S
Jeu de Paume // Château de Tours
dossIer
DE PRESSE
Gilles Caron
Le conf lit intérieur
21/06 − 02/11/2014
Commissaires d’exposition
Michel Poivert, historien de la photographie, professeur, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Jean-Christophe Blaser, ex-conservateur, Musée de l’Elysée, Lausanne
Partenaires
Exposition du Musée de l’Elysée, Lausanne
en coproduction avec la Fondation Gilles Caron
et en collaboration avec le Jeu de Paume et la Ville de Tours.
Le Jeu de Paume est subventionné par le ministère de la Culture et de la Communication.
Il bénéficie du soutien de Neuflize Vie, mécène principal.
Partenaires Médias
A Nous Paris, France 3 Centre
Gilles Caron, Guerre du Viêtnam, combats sur la colline 875, Dak To, novembre-décembre 1967. Tirage d’époque, épreuve argentique
© Fondation Gilles Caron
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HORS LES MURS
L’ex position
Mémoire visuelle d’une époque, Gilles Caron (1939-1970) a relaté par l’image la chronique
des grands conflits contemporains (guerres des Six Jours, du Viêtnam, au Biafra et en Irlande
du Nord, Mai 68, répression du Printemps de Prague...) Il finira par payer cet engagement de
sa vie, lors d’un reportage au Cambodge.
Mobilisé comme parachutiste lors de la guerre d’Algérie, témoin des brutalités infligées aux civils, il
a cherché, en se lançant dans le photojournalisme, à passer de l’autre côté de la barrière pour faire
comprendre la situation de populations prises dans l’engrenage de la guerre. Une expérience dont il ne
ressortira pas apaisé moralement. Parti avec une vision héroïque de la photographie de guerre, Gilles Caron
finira par s’interroger sur la finalité de son métier : peut-on se contenter d’un rôle de témoin, de spectateur?
Il est l’un des premiers dans la profession à présenter les symptômes d’un conflit intérieur, d’une crise morale.
L’un des premiers à pratiquer une forme d’introspection désillusionnée qui mène le reporter à retourner
progressivement la caméra vers lui-même, devenir l’objet du récit photographique.
Pendant la guerre des Six Jours et au Viêtnam, au début de sa carrière, son intérêt se porte sur des figures
inactives — militaires ou prisonniers — absorbées dans leurs pensées, en train de lire, d’écrire ou de méditer.
Pendant la guerre du Biafra, Caron se révèle très sensible à la condition des enfants et autres victimes. Lors
de Mai 68 et en Irlande du Nord, il accorde beaucoup d’attention à ces acteurs emblématiques que sont
les lanceurs de pavés ou de cocktails Molotov, incarnations de la guérilla urbaine. Son inventivité n’apparaît
jamais mieux qu’à l’occasion des reportages réalisés dans les combats de rue, où son objectif transforme les
manifestations en véritables chorégraphies.
Reporter de guerre, régulièrement confronté à des situations extrêmes, Caron n’est pas pour autant
indifférent au spectacle des sixties, à la Nouvelle Vague et à la jeune scène musicale. Il lui arrive de
travailler comme photographe sur les plateaux de Godard ou de Truffaut et même comme photographe
de mode. Ce détour par le cinéma et la mode peut sembler très différent du reste de son travail. Il n’est
cependant pas sans laisser de traces dans son langage formel, comme en témoignent ses reportages
des manifestations au Quartier latin ou en Ulster. L’exposition s’achève sur un portrait anti-héroïque du
photoreporter. Cette conclusion, capitale pour l’histoire du photojournalisme, démontre que la conscience de
Caron et d’autres photoreporters devient à la fin des années 1960 une conscience malheureuse. Culpabilité,
narcissisme, parodie ou ironie… on ne sait plus vraiment quelle image ils se font finalement d’eux-mêmes.
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Gilles Caron, Bataille de Dak To, Viêtnam, soldat américain, novembre-décembre 1967. Tirage d’époque, épreuve argentique
© Fondation Gilles Caron
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HORS LES MURS
pa rcours de l’ex position
Regroupant 150 images et documents d’archives provenant de la Fondation Gilles
Caron, de la collection du Musée de l’Elysée et de collections privées, l’exposition
propose un parcours en six temps permettant de redécouvrir l’un des plus importants
photoreporters du XXe siècle :
Héroïsme - La conscience de l’événement
Surnommé le « Capa français » par Henri Cartier-Bresson, Caron offre sur les différents théâtres
d’opération militaire des preuves de son audace et de ses qualités de reporter.
Rega rd intérieur - L’Homme au x prises avec l’Histoire
Cette partie illustre les choix récurrents de Caron pour des figures absorbées, fragilisées par
l’événement : prisonniers militaires, victimes civiles, soldats représentés en train de réfléchir et de lire,
en train de contempler et de guetter, soit pour une iconographie de l’inaction inédite.
Douleurs des Autres - Fig ures et icônes
compassionnelles
Il s’agit ici de montrer la profonde sensibilité du photographe face à la douleur des autres. Le
cas des enfants faméliques, la figure de l’enfance sacrifiée par les conflits marque le début d’une
iconographie compassionnelle moderne.
Révolte - Ma nifs et g uérillas : l’icône du la nceur
Dans ses portaits de révoltés (ouvriers, paysans, étudiants), Caron accorde une importance
particulière à la figure du lanceur : David contre Goliath. Cette représentation des corps au combat
s’offre comme une chorégraphie qu’il décline de Paris, en Mai 68 à Londonderry et à Prague.
Nouvelle Vag ue - Passion de la jeunesse sixties
Caron donne une représentation de la jeunesse qui passe aussi bien par les égéries sixties (les
actrices, les chanteuses) que par la rue et les universités. De plus, il connaît l’expérience des
reportages sur les tournages de Truffaut et Godard.
La dernière image - Le reporter comme objet du
reportage
Après le Biafra et le Tchad, le doute s’installe. L’objectif de l’appareil se retourne vers le reporter
et ses confrères. Les images de reportage documentent l’acte même du photoreporter. C’est un
portrait en demi-teinte, anti-héroïque, que Caron nous livre du métier de photojournaliste.
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Gilles Caron, Manifestations anticatholiques, Londonderry, Irlande du Nord, août 1969. Tirage moderne d’après film positif couleur
© Fondation Gilles Caron
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HORS LES MURS
Gilles Ca ron (1939 -1970)
1939 8 juillet : Gilles Caron naît à Neuilly-sur-Seine.
1946 à la suite de la séparation de ses parents, il est envoyé en pension à Argentière (Haute-Savoie). Il y restera cinq ans.
1954 Il rencontre André Charlemagne Derain, fils du grand peintre fauviste, à l’école anglaise de Port-Marly, Yvelines.
1958 Il fait un an d’études supérieures de journalisme à l’école des hautes études internationales à Paris. Voyage en Yougoslavie, Turquie et Inde en auto-stop.
1959 Il passe son brevet de parachutiste civil. Service militaire de vingt-huit mois, dont vingt-deux en Algérie. Gilles fait deux mois de prison à la suite de son refus de combattre après le putsch d’Alger.
1962 Il termine son service avec interdiction de port d’arme. à son retour en France,
il épouse Marianne. Ils se connaissent depuis qu’ils ont treize ans et demis.
1964 Il fait un stage chez Patrice Molinard, photographe de publicité et de mode.
1965 Il entre à l’agence Apis (Agence Parisienne d’Information Sociale). Tournages de films, premières de spectacles, réunions de conseil des ministres et manifestations. Rencontre Raymond Depardon.
Août : tournage de La guerre est finie d’Alain Resnais.
1966 19 février : il fait la une de France-Soir avec Marcel Leroy-Finville (écroué dans le cadre de l’enlèvement et de l’assassinat de Ben Barka) durant sa promenade à la prison de la Santé.
Mai : il travaille à Paris pour l’agence de mode Photographic Service, dirigée par Giancarlo Botti.
Décembre : il rejoint l’équipe fondatrice de Gamma, Raymond Depardon, Hubert Henrotte, Jean Monteux et Hugues Vassal.
1967 Tournage de Week-end de Jean-Luc Godard.
5-10 juin, guerre des Six-Jours : il entre à Jérusalem avec l’armée israélienne puis gagne le canal de Suez avec les forces du général Ariel Sharon.
La publication de ses images dans Paris Match fait de l’agence Gamma la première agence mondiale.
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Gilles Caron, Guerre du Biafra, villageois ramenant un proche défunt, juillet 1968. Tirage moderne d’après film positif couleur
© Fondation Gilles Caron
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HORS LES MURS
Novembre et décembre : il est au Viêtnam, notamment à Dak To, durant l’une des batailles les plus dures du conflit (colline 875).
1968 Février : tournage de Baisers volés de François Truffaut.
Avril : il couvre la guerre civile au Biafra. Il se retrouve aux côtés de
Don McCullin, son rival et ami, qui travaille pour le Sunday Times Magazine de Londres.
Mai : début des révoltes étudiantes à Paris qui gagnent toute la France et provoquent
une grève générale. Il couvre au quotidien les manifestations étudiantes à Paris ; suit le président Charles de Gaulle en visite officielle en Roumanie entre le 14
et le 18 mai.
Juillet : deuxième voyage au Biafra, cette fois avec Raymond Depardon.
Tournage de Slogan de Pierre Grimblat, rencontre de Jane Birkin et Serge Gainsbourg.
Septembre : il se rend à Mexico à la suite de manifestations estudiantines violemment réprimées à la veille des Jeux olympiques.
Novembre : troisième reportage au Biafra.
Décembre : il est en Guinée portugaise.
1969 Août : il couvre les manifestations catholiques à Londonderry et Belfast en
Irlande du Nord. Quelques jours plus tard, il suit l’anniversaire de l’écrasement
du Printemps de Prague, en Tchécoslovaquie, par les chars soviétiques.
Dans son numéro du 30 août, Paris Match publie simultanément les deux reportages.
1970 Janvier-février : il fait partie d’une expédition dans le Tibesti tchadien organisée par Robert Pledge, avec Raymond Depardon et Michel Honorin, pour couvrir
la rébellion des Toubous contre le pouvoir central de Fort-Lamy (N’djamena) soutenu par le gouvernement français. Tombés dans une embuscade, les quatre journalistes sont retenus un mois prisonniers par les forces gouvernementales.
Avril : il se rend au Cambodge au lendemain de la déposition du prince
Norodom Sihanouk par le général Lon Nol. Le 5 avril, premier d’une vingtaine
de journalistes et de coopérants de toutes nationalités, il disparaît avec deux autres Français, le reporter Guy Hannoteaux et le coopérant Michel Visot, sur la route n° 1
qui relie le Cambodge au Viêtnam dans une zone contrôlée par les Khmers rouges
de Pol Pot. Il a 30 ans.
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Gilles Caron, Après un affrontement entre manifestants catholiques et la police de l’Ulster, Irlande du Nord, août 1969
Tirage moderne d’après négatif original © Fondation Gilles Caron
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HORS LES MURS
entretien
de Michel Poi v ert, commissa ire
En quoi les images de Gilles Caron nous permettent aujourd’hui de mieux comprendre l’histoire
«
du photojournalisme du XXe siècle ?
Les archives de la Fondation Gilles Caron forment une sorte de conservatoire. On y trouve aussi bien les
négatifs et les planches-contacts, les vintages et les vues couleur que les publications de presse et d’autres
documents de compte et de commande. On peut donc reconstituer le métier du reporter sans se contenter
d’une vision de la « réception » par la diffusion de la presse qui est le « produit final » du métier. Ces coulisses
du photoreportage sont donc précieuses pour caractériser ce que j’appelle « l’informe de l’information », soit
les images produites par le photographe mais qui ne sont pas encore filtrées par l’éditing des rédactions
de journaux qui, eux, constituent les « formes de l’information ». Sur le plan des images elles-mêmes, cette
compréhension des enjeux du reportage se fait donc de l’intérieur : comment le photographe conduit son
affaire, quels choix intuitifs ou réfléchis fait-il sur le terrain, comment concentre-t-il son regard sur certains
événements… On peut ainsi suivre la méthode du reporter (ou son absence de méthode), accéder au
« making off » de son reportage en s’intéressant à des vues qui peuvent être marginales par rapport au
standard du reportage ; on suit l’intérêt de Caron pour les civils, la vie dans les villes qu’il traverse, sa manière
de combler les temps d’attente avant de partir sur les point chauds et qui révèle sa sensibilité au monde.
»
Quel apport majeur constitue la couverture des grands conflits par Gilles Caron au milieu des
«
années 1960 ?
Cette époque voit évoluer l’art de la guerre si l’on peut dire. En Algérie, au tournant des années 1960,
Caron en tant que militaire découvre les horreurs de la guerre asymétrique, c’est-à-dire la guerre au
sein des populations. Cette guerre dite moderne devient le grand schéma conflictuel du XXe siècle et se
poursuit aujourd’hui. Il ne s’agit plus de montrer deux armées régulières sur un champ de bataille mais de
décrypter visuellement l’interaction des forces, de donner à comprendre le chaos et la violence. Pour cela,
Caron comprend tout de suite qu’il faut mettre la figure du civil au centre du reportage, ce civil qui, par sa
souffrance, donne à comprendre les enjeux de la guerre moderne. L’invention de Caron est là, dans l’attention
permanente aux « gens », ces images fonctionnent rapidement comme des miroirs pour qui les regarde : les
civils ce sont nous, nos amis, nos parents : il a fait de la guerre moderne un événement que tout le monde peut
s’approprier.
»
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Gilles Caron, Daniel Cohn-Bendit face à un CRS devant la Sorbonne, Paris, 6 mai 1968. Tirage d’époque, épreuve argentique
© Fondation Gilles Caron
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HORS LES MURS
La contribution de Gilles Caron se situe-t-elle également dans sa relation à l’évolution
«
du statut même du photoreporter ?
C’est là le profond intérêt de ce photographe : cultivé et formé à l’esprit critique, la guerre moderne
lui permet de réfléchir, au sens propre du terme, au rôle qu’il joue dans le système de l’information.
à la fois héroïque dans son action et méditatif dans sa représentation des civils, Caron s’interroge
sur ce grand écart et sur la place qu’il doit prendre. Quel sens peut avoir un métier qui vous met
dans la position de regarder les gens mourir sans pouvoir les aider concrètement ? L’épisode de la
famine organisée au Biafra (1968), qui inaugure le genre si terrible des enfants mourant de faim, est
déterminant pour lui. Alors que de jeunes « médecins sans frontières » sauvent en soignant, que fait
le « témoin » journaliste ? Certes, il montre et dénonce, mais comme le rappelle Caron, le reporter
doit avant tout raconter une histoire et entrer dans le format des journaux et du rédactionnel presse.
La terrible image qu’il fait de son confrère Depardon en train de filmer un enfant mourant vaut
comme manifeste : le témoin est-il légitime dans une telle situation ? Pour moi, Caron ouvre le dernier
grand chapitre de l’histoire du photojournalisme, celui de sa crise morale, qui n’est pas terminé.
»
14
Autour de l’ex position
Un pa rtena riat inédit sig né pour la mise en place
d’un pa rcours « Images et a rts visuels » à Tours
Depuis 2010, le Jeu de Paume et le CCC – Centre de création contemporaine de Tours se sont associés à
l’université François-Rabelais et à la Ville de Tours pour développer, en collaboration avec la direction des
services départementaux de l’Éducation nationale d’Indre-et-Loire, un parcours spécifique autour de la
transmission de l’histoire de la photographie et des arts visuels à Tours.
Formation à la médiation
Chaque année, des étudiants du master d’histoire de l’art de l’université François-Rabelais participent à
cette formation professionnalisante et diplômante, encadrée par les équipes du CCC, du Jeu de Paume et
par un enseignant d’histoire de l’art de l’université. L’objectif est de permettre aux étudiants d’acquérir des
compétences et une expérience en matière de sensibilisation de tous les publics, notamment les publics
scolaires et jeunes. Les étudiants constituent une équipe qui assure les visites commentées des expositions.
Dossiers documentaires
Des dossiers documentaires sont réalisés pour chacune des expositions du Jeu de Paume au Château de
Tours. Ces dossiers rassemblent des éléments d’information, d’analyse et de réflexion autour des images
présentées ainsi que des pistes de travail et des regards croisés entre les expositions du Jeu de Paume hors les
murs et les projets artistiques du CCC. Ces dossiers sont disponibles sur demande ou téléchargeables sur le
site Internet du Jeu de Paume.
Visites- conférences
Des visites destinées aux visiteurs individuels ont lieu tous les samedis à 15 h au Château de Tours ; le premier
samedi du mois, ces visites sont couplées avec celle de l’exposition du CCC à 16 h 30.
Des visites-conférences sont proposées sur rendez-vous pour les groupes adultes, associations et étudiants, du
mardi au vendredi.
Des visites commentées des expositions sont conçues pour les groupes scolaires et périscolaires sur rendezvous. Elles sont préparées en amont et adaptées en fonction des classes ou des groupes.
Pour l’exposition « Gilles Caron. Le conflit intérieur », les visites sont proposées aux élèves de collège et de
lycée. Certaines images, prises dans des contextes de guerre et de conflits, peuvent heurter la sensibilité des
plus jeunes.
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HORS LES MURS
Espace éducatif
Situé au premier étage du Château de Tours, l’espace éducatif peut offrir aux publics scolaires et
périscolaires, aux groupes et aux associations, des activités thématiques qui permettent de prolonger certains
des axes de réflexion abordés pendant les visites, en reprenant notions et questions comme en associant
image et langage.
Pendant l’exposition « Gilles Caron. Le conflit intérieur », cet espace propose à l’ensemble du public des
éléments de documentation et des ouvrages en consultation.
Rencontres académiques et professionnelles
En lien avec la direction des services départementaux de l’Éducation nationale d’Indre-et-Loire, des rencontres
académiques sont organisées au Château de Tours et au CCC pour chacune des expositions, afin de
présenter celles-ci aux enseignants, de les mettre en relation avec les programmes scolaires, de préparer la
visite des élèves et d’échanger sur les projets de classe en cours. Ces visites, spécifiquement réservées aux
enseignants, peuvent être intégrées au plan départemental des animations pédagogiques ou aux stages de
formation organisés par l’académie.
Des invitations en matinées sont proposées aux travailleurs sociaux des relais de l’association « Cultures du
cœur » d’Indre-et-Loire. En lien avec la présentation commentée de l’exposition en cours, des échanges et des
activités sont initiés pour les partenaires.
Actions de sensibilisation au x images et au x a rts visuels
Ces actions (visites commentées, parcours et regards croisés, activités) sont proposées de manière
complémentaire par le Jeu de Paume hors les murs et le CCC, en lien avec les thématiques annuelles
des actions éducatives de la Ville de Tours et des projets académiques de l’Éducation nationale, pour
accompagner les classes et les publics dans la découverte des expositions, des images et des œuvres.
Information et réservation
Pour le Jeu de Paume hors les murs au Château de Tours : 02 47 70 88 46 / [email protected]
Pour le CCC – Centre de Création Contemporaine de Tours : 02 47 66 50 00 / [email protected]
à Tours éga lement
Le CCC – Centre de Création Contemporaine de Tours présente l’exposition de Michel Verjux
du 21 juin au 28 septembre 2014.
www.ccc-art.com
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Gilles Caron, Grève des étudiants, université de Nanterre, près de Paris, mars 1968. Tirage moderne d’après négatif original.
© Fondation Gilles Caron
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HORS LES MURS
Im ages presse
Conditions d’utilisation
Les images sont utilisables et libres de droit pour la presse, dans le cadre de la seule promotion de
l’exposition et pendant la durée de celle-ci. L’affichage sur les sites Internet ne doit pas excéder 72 DPI.
Héroïsme
GC 01
Gilles Caron
Guerre du Viêtnam, combats sur la colline 875,
Dak To, novembre-décembre 1967
Tirage d’époque, épreuve argentique
© Fondation Gilles Caron
GC 02
Gilles Caron
Viêtnam, division hélico, novembre 1967
Tirage d’époque, épreuve argentique
© Fondation Gilles Caron
regards intérieurs
GC 03
Gilles Caron
Bataille de Dak To, Viêtnam, soldat américain,
novembre-décembre 1967
Tirage d’époque, épreuve argentique
© Fondation Gilles Caron
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GC 04
Gilles Caron
Guerre du Biafra, soldat biafrais, 1968
Tirage moderne d’après négatif original
© Fondation Gilles Caron
dOULEURs Des AUTRES
GC 05
Gilles Caron
Guerre des Six-Jours, victimes civiles, juin 1967
Tirage d’époque, épreuve argentique
© Fondation Gilles Caron
GC 06
Gilles Caron
Guerre du Biafra, juillet 1968
Tirage d’époque, épreuve argentique
© Fondation Gilles Caron
GC 07
Gilles Caron
Guerre du Biafra, villageois ramenant un proche
défunt, juillet 1968
Tirage moderne d’après film positif couleur
© Fondation Gilles Caron
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HORS LES MURS
GC 08
Gilles Caron
Manifestations, Paris, mai 1968
Tirage d’époque, épreuve argentique
© Fondation Gilles Caron
MOUVEMENTS De Révolte
GC 09
Gilles Caron
Manifestations, Londonderry, Irlande du Nord,
août 1969
Tirage d’époque, épreuve argentique
© Fondation Gilles Caron
GC 10
Gilles Caron
Manifestations, Londonderry, Irlande du Nord,
août 1969
Tirage moderne d’après négatif original
© Fondation Gilles Caron
GC 11
Gilles Caron
Manifestation lors du premier anniversaire de
la répression sovétique du Printemps de Prague,
Tchécoslovaquie, 21 août 1969
Tirage d’époque, épreuve argentique
© Fondation Gilles Caron
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GC 12
Gilles Caron
Manifestation, rue Saint-Jacques, Paris, 6 mai 1968
Tirage d’époque, épreuve argentique
© Fondation Gilles Caron
GC 13
Gilles Caron
Manifestations anticatholiques, Londonderry,
Irlande du Nord, août 1969
Tirage moderne d’après film positif couleur
© Fondation Gilles Caron
GC 14
Gilles Caron
Manifestations, Londonderry, Irlande du Nord,
août 1969
Tirage moderne d’après négatif original
© Fondation Gilles Caron
GC 15
Gilles Caron
Manifestations antisoviétiques, Prague,
Tchécoslovaquie, août 1969
Tirage moderne d’après négatif original
© Fondation Gilles Caron
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HORS LES MURS
GC 16
Gilles Caron
Daniel Cohn-Bendit face à un CRS
devant la Sorbonne, Paris, 6 mai 1968
Tirage d’époque, épreuve argentique
© Fondation Gilles Caron
CONSCIENCE MALHEUREUSE
GC 17
Gilles Caron
Grève des étudiants, université de Nanterre,
près de Paris, mars 1968
Tirage moderne d’après négatif original
© Fondation Gilles Caron
GC 18
Gilles Caron
Après un affrontement entre manifestants
catholiques et la police de l’Ulster,
Irlande du Nord, août 1969
Tirage moderne d’après négatif original
© Fondation Gilles Caron
GC 19
Gilles Caron
Guerre du Biafra, Gilles Caron, autoportrait,
juillet 1968
Tirage moderne, épreuve argentique
© Fondation Gilles Caron
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NOUVELLE VAGUE
GC 20
Gilles Caron
Le mannequin anglais Twiggy, Paris, mars 1967
Tirage moderne d’après négiatif original
© Fondation Gilles Caron
PORTRAIT
GC 21
Gilles Caron
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HORS LES MURS
infor m ations pr atiques
Château de Tours
Adresse
25, avenue André Malraux 37000 Tours
Renseignements : 02 47 21 61 95 / www.tours.fr
Horaires d’ouverture
Du mardi au vendredi : 14 h-18 h
Samedi et dimanche : 14 h 15-18 h
Entrée gratuite
Visites commentées destinées aux visiteurs individuels
Samedi : 15 h
Visites couplées avec l’exposition du CCC – Centre de création contemporaine de Tours
Le premier samedi du mois : 16 h 30
Visites commentées pour les groupes adultes, associations, scolaires et publics jeunes
Information et réservation : 02 47 70 88 46 / [email protected]
Jeu de Paume
Adresse
1, place de la Concorde 75008 Paris
Renseignements : 01 47 03 12 50 / www.jeudepaume.org
Visuels presse
Visuels libres de droit téléchargeables sur le site www.jeudepaume.org
Rubrique : Professionnels / Identifiant : presskit / Mot de passe : photos
Contacts
Relations presse Jeu de Paume : Annabelle Floriant
01 47 03 13 22 / 06 42 53 04 07 / [email protected]
Communication Jeu de Paume : Anne Racine
01 47 03 13 29 / [email protected]
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