Dossier de presse - Théâtre Jean-Vilar de Vitry-sur

Création : 10 au 14 février 2015 au Théâtre Jean Vilar à
Vitry sur seine (94).
Diffusion: Théâtre Gérard Philippe, La Manivelle Théâtre,
Wasquehal (59), Espace Malraux, Joué-lès-Tours (37) ...
Contacts : collectif Râ, Théâtre en chemin.... : 06 03 66 65 96 / 02 47 53 64 99 [email protected]
1
SOMMAIRE
Résumé, présentation, page 3-4
Rêve de spectacle, pages 5
Le projet, page 6
Rêve de scénographie, page 7
Extraits, pages 8-9
L'équipe de création, pages 10-11
Bibliographie, page 12
La presse en parle, pages 13-14
Éléments techniques et financiers, pages 15-16
Contacts : collectif Râ, Théâtre en chemin.... : 06 03 66 65 96 / 02 47 53 64 99 [email protected]
2
« Grosse Patate, Rosemarie, Hubert… autant de personnages de la saga des âges
transitoires de Dominique Richard. Rémi, le souffre-douleur, a grandi lui aussi. Ses
différents cahiers (de classe, de renoncements, d’expériences…) confient son passage, de
ses onze ans à ses vingt ans : les préoccupations scolaires sont vite remplacées par la
découverte de l’amour et par des revendications pleines de colère et d’espoir. Ses parents,
ses amis, ses amours et des inconnus croisés gravitent autour de la planète Rémi, dans
une danse émouvante à laquelle nous assistons avec plaisir.
Par une langue toujours aussi inventive et simple, Dominique Richard s’émancipe des
situations quotidiennes et cocasses. Un détour poétique empreint de philosophie. Les
cahiers dessinés par Vincent Debats parachèvent une œuvre touchante de sincérité et
d’intelligence. »
Dominique Richard, l'auteur, signe aussi la mise en scène. C'est la chance de découvrir
comment il a rêvé la représentation et l'interprétation de son texte.
C'est un spectacle tout public à partir de 8 ans.
Autour du spectacle, le Collectif propose un échange après la représentation,
des ateliers d'écriture, des ateliers de scénographie.
Dossier d'accompagnement sur demande.
Contacts : collectif Râ, Théâtre en chemin.... : 06 03 66 65 96 / 02 47 53 64 99 [email protected]
3
LES CAHIERS DE REMI
de Dominique Richard
(Éditions théâtrales-Jeunesse)
Mise en scène : Dominique Richard
Scénographie : Vincent Debats
Lumières : William Lambert
Régie Générale : Paul Éric Vezard
Régie lumière : Dominique Pain
Chargée de production et de diffusion : Valérie Tujague
Avec :
Mikaël Teyssié : Rémi
Christine Joly : La voisine, la grand mère, la mère
Louis Caratini : Le frère, le jardinier
Raphaël Mondon : le caïd, l'ami, l'enfant devin, l'ami retrouvé
(distribution en cours)
Soutiens sollicités:
CNT/Drac Centre/ADAMI/Région Centre/Conseil général de l'Indre et Loire/Tours
+/Ville de Joué-Les-Tours.
Partenaires :
Théâtre Jean Vilar, vitry-sur-Seine/Espace Malraux (Joué-Les-Tours 37)/La Manivelle
Théâtre, Compagnie en convention de mission jeune public (Wasquehal 59)/Les Éditions
THEATRALES.
Contacts : collectif Râ, Théâtre en chemin.... : 06 03 66 65 96 / 02 47 53 64 99 [email protected]
4
Rêve de spectacle :
La question que je voudrais mettre en avant est celle de la construction de l'identité, et des
passages d'une identité provisoire à une autre, des doutes et incertitudes qui naissent du
fait de grandir, de changer, des peurs et des espoirs que les transformations du corps et de
l'esprit de l'adolescent suscitent. Pour moi, le théâtre est le lieu privilégié de cette
interrogation, espace de la rencontre des autres, du ludique et des métamorphoses,
exercice et métaphore de cette construction du soi.
Le personnage de Rémi est omniprésent, il ne cesse de croiser des figures qui le
surprennent, l'étonnent ou l'inquiètent. Il se construit par les autres, qui sont ses miroirs
déformants, de rencontre en rencontre. Des vies possibles se dressent devant lui, qu'il
n'avait même pas imaginé, et dont il écarte ou retient des fragments, des bouts, des bribes
de dialogue, des mots, des attitudes... Il tisse sa vie de rencontre en rencontre...
Les seules figures récurrentes sont celles de sa mère, de son frère et de son cousin. Ce sont
ceux dont Rémi doit se détacher : sa mère un peu trop proche de lui et qui le couve, son
frère qui l'a abandonné et qui demeure pour lui un double mystérieux, son cousin plus âgé
qui le précède dans l'apprentissage du grandir et qui modèle ses expériences et ses a-priori
et dont Rémi voit ou devine les errances, les peurs, les difficultés.
C'est un théâtre d'acteurs, tout part des acteurs pour susciter l'émotion, la réflexion et
l'imagination du spectateur. Le texte, les images, les signes naissent des acteurs, des
postures des corps et des frottements des voix, et se développent par eux. Une question
centrale du texte est celle du corps, ce corps qui se métamorphose et qui échappe, corps
mystérieux et effrayant, corps propre dont on explore maladroitement les limites, corps de
l'autre qui fascine ou intrigue, qui attire ou fait peur.
Il s'agit de raconter ce développement organique de l'espace et des figures à partir des
toutes premières répliques du texte : ce fragment dialogué de la déclaration d'amour, les
quatre répliques reconstituées difficilement par la mémoire de Rémi et de l'Ami, ce
moment bref et presque ridicule qui ravive la chaîne des souvenirs. La mère apparaît, puis
le frère dans les rêves de l'époque, puis le cousin, la voisine de l'immeuble... On passe du
récit théâtralisé à l'incarnation et au revivre, jusqu'à ce que la nappe entière de passé soit
développée, avec ses moments saillants de rencontres, pour retourner au présent et au
récit.
Le premier cahier se déroule sur une année, tandis que le deuxième raconte un mois de
vacances, le troisième une journée, du matin au soir, puis le quatrième une brutale
accélération du temps : des fragments qui font passer Rémi de quinze à vingt ans, pour se
découvrir brusquement être déjà jeune adulte, son enfance derrière lui...
Le ton du spectacle tendra à saisir l'intime impersonnel du jeune en train de grandir :
raconter le plus sensible de chacun et que pourtant nous partageons tous. Il s'agira de
rendre un univers teinté de réalisme poétique, entre rêve éveillé et souvenir reconstitué. Le
spectacle sera une comédie, joyeuse et drôle. Jamais Rémi ne s'abandonne à la tristesse,
même quand il croise des figures sombres ou inquiétantes. Il garde toujours une trace
d'humour, de distance, d'enthousiasme et de vie...
Dominique Richard
Contacts : collectif Râ, Théâtre en chemin.... : 06 03 66 65 96 / 02 47 53 64 99 [email protected]
5
Le projet :
La constellation de textes que j'ai écris sur l'enfance aborde souvent la question de grandir
et ses difficultés : passer d'un âge à un autre, les métamorphoses du corps et de l'esprit, la
fin de l'enfance... Les cahiers de Rémi montrent cette exaltation et cette complexité de
grandir, de se transformer, de onze ans jusqu'à la fin de l'adolescence.
Il s'agit donc, par le spectacle, de raconter ces âges de passage, en proposant différentes
versions de la même histoire. Pour les plus jeunes (8 à 12 ans), Rémi a onze/douze ans, il
cesse petit à petit d'être un garçonnet pour entrer dans la pré-adolescence. Pour les plus
grands collégiens et les lycéens (à partir de 13 ans), Rémi a quinze ans puis presque vingt
ans, il quitte l'adolescence pour devenir un jeune homme.
Ces deux versions seront proposées en séances scolaires à ces deux publics.
Une version familiale, offerte aux jeunes dès douze ans, et à leurs proches, raconte le
devenir de Rémi, depuis sa première année de collège jusqu'à ses vingt ans environ, en un
spectacle de deux parties d'une heure chacune environ.
Dominique Richard
Contacts : collectif Râ, Théâtre en chemin.... : 06 03 66 65 96 / 02 47 53 64 99 [email protected]
6
Rêve de scénographie :
Le lieu des rencontres, Rémi est le seul point fixe où tout converge.
C'est lui qui fait apparaître les figures rencontrées au hasard, en écoutant de la musique, en
écrivant ou dessinant sur son cahier, en rêvant...
L'espace se découvre peu à peu, simple et épuré au début et de plus en plus complexe et
labyrinthique, puis de nouveau plus lisible, mais en devenir.
Partir d'un sol dont des parties pourraient se lever et construire l'espace ?
Espace et symboles : arbuste, jardin, cimetière, route, chemin, lieu de rencontres,
carrefour, no man's land...
Vincent Debats
Contacts : collectif Râ, Théâtre en chemin.... : 06 03 66 65 96 / 02 47 53 64 99 [email protected]
7
Extraits du texte
DÉCLARATION
(RÉMI, L’AMI)
L’AMI.– Je peux ? Je peux prendre ta main dans la mienne ?
RÉMI.– Pourquoi ?
L’AMI.– Parce que moi, je t’aime…
RÉMI.– Voilà. Ça a commencé comme ça. Exactement comme ça.
L’AMI.– Je ne suis pas sûr. Je n’aurais jamais osé te demander une chose pareille.
RÉMI.– Oui, tu as raison. Alors c’était peut-être plutôt…
L’AMI.– Je peux venir… je peux venir m’asseoir à côté de toi ?
RÉMI.– Pourquoi ?
L’AMI.– Parce que moi, je t’aime…
RÉMI.– Voilà. C’était ça. Venir à côté de moi… Et là, j’ai répondu quelque chose. Ma tête
avait explosé, j’étais incapable de la moindre idée, mais je me suis obligé à répliquer
quelque chose…
PLUS TARD
(RÉMI)
RÉMI.– Après, j’ai cessé de grandir, j’ai commencé de vieillir… Mon cousin a quitté
l’armée, il s’est marié et a deux gamins maintenant. Je vais souvent les voir pour jouer avec
eux, je les prends dans mes bras puis les jette en l’air jusqu’au plafond… Ma grand-mère a
disparu l’année de mes quinze ans. Ma mère vit seule, toujours dans le même appartement.
Et je n’ai jamais revu mon frère, je n’ai jamais cherché à le retrouver. J’imagine qu’il doit
rester pour moi ce qu’il a toujours été : un fantôme, une ombre fugitive, un personnage de
légende, parcourant les océans, éternel arpenteur d’infini, vieil adolescent déchiffreur
d’énigmes, que lui seul reconnaît. C’est ainsi qu’il m’est le plus proche maintenant, à côté
de ma vie, en voyage, ailleurs...
Contacts : collectif Râ, Théâtre en chemin.... : 06 03 66 65 96 / 02 47 53 64 99 [email protected]
8
Contacts : collectif Râ, Théâtre en chemin.... : 06 03 66 65 96 / 02 47 53 64 99 [email protected]
9
L'équipe de création :
Dominique Richard (metteur en scène) est né le 7 mars 1965 à Fontenay-aux-Roses. Après
une maîtrise de philosophie, il entre à l'École supérieure d'art dramatique du Théâtre national de
Strasbourg d’où il sort diplômé de la section Jeu en 1993. En 1998, il écrit et met en scène sa
première pièce, Le Journal de Grosse Patate, qui sera sélectionnée en 2004, 2007 et 2013 pour
figurer dans les nouveaux programmes de l’école primaire en tant qu’ «oeuvre de référence pour
une première culture littéraire et artistique». Viennent ensuite Les saisons de Rosemarie (texte
sélectionné en 2013 par l’Éducation nationale comme œuvre de référence pour les collégiens ), Les
Ombres de Rémi, Le Temps des vacances, Les Rêves de Bilfou, Hubert au miroir (texte sélectionné
en 2013 par l’Éducation nationale comme œuvre de référence pour les collégiens), Une journée de
Paul, Le Garçon de passage et L'enfant aux cheveux blancs. Il met en outre en scène Dans le petit
manoir de Witkiewicz (1993, JTN), Les Chants de Maldoror d'après l'oeuvre de Lautréamont
(1994), Le Journal de Grosse Patate (1998, compagnie Râ), un spectacle écrit d’après des textes de
Léo Ferré intitulé Là-haut, les étoiles (2004), Les Ombres de Rémi (2008), et co-réalise un moyen
métrage, Olzveg (1992, présenté au TNS). Il participe à de nombreux ateliers de théâtre et
d’écriture dans différents lycées, collèges, écoles, et à la faculté de lettres de Grenoble, ainsi qu’à la
Maison d’Arrêt de Villepinte. Il est professeur d’art dramatique au conservatoire municipal de
Villepinte depuis septembre 2007. Son texte Une journée de Paul est lauréat du Prix Collidram
2008. La plupart de ses textes sont publiés aux éditions Théâtrales.
Vincent Debats (scénographe) est plasticien-scénographe, formé à l'école supérieure d'art
dramatique du Théâtre national de Strasbourg (promotion 1993) et à l'école supérieure des arts
appliqués Duperré. Stagiaire aux ateliers de la Comédie Française, pour Le Mariage de Figaro,
mise en scène Antoine Vitez, scénographie de Yannis Kokkos, il a crée plus d’une qurentaine de
scénographies en France et à l’étranger, dans des mises en scène, entre autres, de Joël Jouanneau,
Daniel Girard, Madeleine Gaudiche, Michel Galabru, Jean Gabriel Nordmann, Michel André,
Dominique Richard, Patrick Elouz, Isabelle Piétra, Selim Alik... Il a été également assistant
scénographe de Jacques Voizot, Daniel Janneteau et Laurent Peduzzi. Pour le cinéma il a travaillé
pour entres autres avec Isabelle Marina, Joël Jouanneau, Dominique Richard... Il a également
Illustré Le Journal de grosse patate, Les Saisons de Rosemarie, Hubert au miroir, Le Garçon de
passage et L'Enfant aux cheveux blancs de Dominique Richard aux éditions Théâtrales-jeunesse.
William Lambert est éclairagiste formé à l'école du Théâtre National de Strasbourg. il a été
l’assistant d’Hervé Audibert. En Suisse, il a notamment réalisé les lumières d’Un sémite de Denis
Guénoun, mise en scène de Michel Voïta au Théâtre de Vidy -Lausanne E.T.E. et au Théâtre Le
poche - Genève (1996). En France, il travaille régulièrement, notamment avec Claire Lasnes
Darcueil et avec Lionel Spycher.
Paul Eric Vezard est régisseur-son et régisseur-général. Il a participé à de nombreux concerts et
festivals. Il a travaillé de nombreuses années avec le collectif Râ sur les spectacles dont il assure la
régie générale.
Contacts : collectif Râ, Théâtre en chemin.... : 06 03 66 65 96 / 02 47 53 64 99 [email protected]
10
Mikaël Teyssié (Rémi) Issu du milieu associatif universitaire où il
se forme à l’improvisation et au café théâtre en parallèle d’une licence
d’Arts du spectacle, il entre en 2007 à l’Ecole Régionale d’Acteur de
Cannes. En 2010, il intègre le Centre Dramatique Régional de Tours,
sous la direction de Gilles Bouillon, participe à de nombreuses lectures et
prend part à plusieurs spectacles. Il a travaillé entre autres avec Emilie
Rousset, Véronique Dietschy, Juliette Peytavin, Pauline Bourse,
Catherine Marmas, Nadia Vonderheyden, Gilles Bouillon... Il est cofondateur du collectif NightShot avec lequel il travaille, entre autre, à
l’adaptation théâtrale de textes contemporains non dramatiques.
Louis Caratini (le frère, le jardinier ) Né en 1985, Louis Caratini
se forme au conservatoire du 19ème ardt. de Paris avant d'intègrer en
2005 l'ESAD-CNR où il travaille entre autres avec Alan Boone, Sophie
Loucachevsky, Eugène Durif, Nicolas Bouchaud, Michel Didym,
Christophe Patty... Il a travaillé avec Alexis Michalik, le groupe la Galerie,
la Compagnie Comme Si ainsi qu'avec des metteurs en scènes étrangers en
Italie et en Pologne. Il joue Hubert dans Hubert au miroir de D. Richard,
mise en scène de l'auteur. Il pratique par ailleurs la musique en tant
qu'auteur-compositeur-interprète au sein de son propre trio.
Christine, Joly (La voisine, la grand mère, la mère) Formée à
l'école supérieure d'art dramatique du Théâtre national de Strasbourg,
elle a travaillé entre autres avec : G. Naigeon, C. Boso, J.M. Rabeux, J.L.
Hourdin, J.P. Vincent, J. Maisonnave, C. Atlas, J.L. Lagarce, G.
Lavaudant, F. Rancillac...
Raphaël MONDON (l'ami, le caïd, l'enfant devin, l'ami
retrouvé) Formation : 2008-2012 : Atelier de danse Nadia Vadouri
Gauthier et de marionnettes avec Nicholas Goussef, 2008-2009 : Stage
au Théâtre National Bretagne avec Stanislas Nordey, 2006-2009 :
Conservatoire municipal Fréderic Chopin à Paris. Il a travaillé entre
autres avec Pierre Yvon, Yann Coeslier, Daniel Dancourt, Daniel
Annotiau...
Contacts : collectif Râ, Théâtre en chemin.... : 06 03 66 65 96 / 02 47 53 64 99 [email protected]
11
Bibliographie :
Théâtre :
L'enfant aux cheveux blancs, éditions théâtrales, coll. Jeunesse, 2014
Les cahiers de Rémi, éditions théâtrales, coll. Jeunesse, 2012
Le Garçon de passage, éditions théâtrales, coll. Jeunesse, 2009 (Aide à la création de
textes dramatiques du CnT 2009)
Hubert au miroir, éditions théâtrales, coll. Jeunesse, 2008 (Aide à la création de textes
dramatiques du CnT 2011, sélectionnée en 2013 par l’Éducation nationale comme œuvre
de référence pour les collégiens)
Une journée de Paul in Théâtre en court 2, éditions Théâtrales, coll. Jeunesse, 2007
(prix Collidram 2008)
Les Rêves de Bilfou, inédite, 2005
Les Ombres de Rémi in Court au Théâtre 1, éditions Théâtrales, coll. Jeunesse, 2005
Les Saisons de Rosemarie, éditions Théâtrales, coll. Jeunesse, 2004 (sélectionnée en
2013 par l’Éducation nationale comme œuvre de référence pour les collégiens)
Mille Femmes, mille chemins, inédite, 2004 (bourse d'encouragement de la DMDTS
2004)
Le Journal de Grosse Patate, éditions Théâtrales, coll. Jeunesse, 2002 (texte sélectionné en 2004, 2007 et 2013 dans les nouveaux programmes de l’école primaire en tant
qu’"œuvre de référence pour une première culture littéraire et artistique")
Autre :
Cabaret chimérique, montage d’après des textes de Gérard de Nerval, 2003
Marche vers le pays des charmes, livret d'opéra, musique de Thomas Bonin, 2008
Bonhomme, textes sur des dessins de Vincent Debats, 2005
Contacts : collectif Râ, Théâtre en chemin.... : 06 03 66 65 96 / 02 47 53 64 99 [email protected]
12
La presse en parle...
L'avis de Rocambolivresque. Com
Dans sa première pièce, le Journal de grosse patate, Dominique Richard, auteur dramatique,
racontait l'année d'une pré ado surnommée "grosse patate". Autour d'elle: Rosemarie sa meilleure
copine, Hubert le beau gosse, et Rémi le souffre douleur.
Les Cahiers de Rémi s'attache donc à l'histoire de ce dernier. Rémi a grandit, il se cherche. Il vit
seul avec sa mère. Tout ce qu'on sait c'est que son frère a déserté le foyer familial sans explications
et que son père ne vit plus avec eux. Dans ses cahiers, parfois illustrés par Vincent Debats, (cahiers
d'école, de vacances, de revendication, de renoncements, journal intime... ) qu'il tient de 11 à 20
ans, il raconte ses rencontres, ses parents, sa grand-mère, son cousin, son oncle décédé, son frère
absent et disparu. On suit son évolution et ses préoccupations, surtout celles liées à l'absence de
son frère et à sa différence : Rémi aime les garçons. Survient l'adolescence et le temps des
interrogations, des remises en questions, des renoncements, des prises de conscience, des
changements. Des regrets aussi. Et cette question lancinante : Pourquoi son frère est-il parti?
Dans un langage simple et sobre, Rémi se pose des questions existentielles, celles qu'on se pose
tous un jour ou l'autre pour finir par admettre qu'il n'y a pas toujours de réponses: A quoi rime la
vie? Que faire de notre existence? Comment changer le monde?
"15 ans... On rêve encore à 15 ans? Changer le monde est-ce que c'est possible à 15 ans? ou ne
vaut-il pas mieux le laisser comme il est, s'y fondre? Pourquoi ne se métamorphoserait-il pas tout
seul? Je n'ai toujours pas un compagnon pour partager mes désirs. A qui parler? Le monde il va
si mal que ça? Il y en a qui sont morts à 15 ans pour le tranformer. Qui ont été torturés,
emprisonnés, déportés... Qui n'ont jamais pu connaître l'amour, jamais pu écrire ce qui leur
trottait dans la tête […]"
Au cours de ce récit qui s'étale donc sur plusieurs années, Rémi va finir par accepter sa différence et
atteindre une forme d'apaisement. Véritable texte initiatique, l'auteur brosse un portrait très
touchant de cet adolescent qui, par ses interrogations, nous renvoie à nos propres préoccupations.
Un très beau texte qui se lit comme un roman.
Théâtre.com par Laurent Schteiner
Dominique Richard, auteur fécond et souvent mis à l’honneur sur Théatres.com a récemment
publié à Théâtrales-Jeunesse un ouvrage sensible et généreux. Tel un chercheur, Dominique
Richard fouille sans relâche les replis de notre inconscient sur des périodes complexes de l’enfance
et de l’adolescence. Les cahiers de Rémi ne s’attachent pas à une tranche d’âge mais envisagent
l’enfance dans sa globalité jusqu’à l’adolescence. Fruit d’un travail de quelques années, cet ouvrage
constitue un magnifique témoignage qui renvoie à notre propre psyché.
Rémi a onze ans et vit avec sa mère. Son frère ne vit plus avec eux et a choisi de vivre loin d’eux.
Son père a également déserté leur vie. Dominique Richard nous présente Rémi à l’âge de huit ans
jusqu’à ses vingt ans. Et c’est ainsi que nous allons suivre toutes les étapes qui émaillent la vie de ce
jeune garçon, ses doutes, ses angoisses et ses profondes aspirations. A un âge où l’on se cherche,
Rémi, lui semble s’être trouvé. Il sait qu’il ne ressemble pas à la majorité des jeunes garçons de son
âge puisqu’il est attiré par eux. Dissimulant ses penchants, il entame une vie complexe qui le mène
à se distinguer des autres par sa sensibilité profonde.
Avec pour seuls amis des cahiers qui traduisent ces problèmes et son évolution personnelle, Rémi
nous en présente des extraits au fil de cet ouvrage. Chaque cahier contient sa propre
problématique. Les illustrations réalisées sont drôles et originales. Les commentaires cocasses
soulignent l’esprit de ce jeune garçon.
Les manques et les absences sont décrits avec subtilité sans jamais céder « au pathos ». Les
évocations de son frère absent et de ses possibles vies sont troublantes car profondément
Contacts : collectif Râ, Théâtre en chemin.... : 06 03 66 65 96 / 02 47 53 64 99 [email protected]
13
désespérées. Rémi tente de comprendre cette absence et de se construire envers et contre tout. Ce
frère qui l’obsède par des rêves lancinants le laissera en paix le jour où Rémi acceptera d’être ce
qu’il a toujours voulu être.
Par-delà la problématique personnelle de Rémi, Dominique Richard nous dresse le portrait d’une
jeunesse qui rêve d’exister en passant par tous les stades de son évolution : de la soumission à la
rébellion. Cet ouvrage complet nous touche encore une fois en plein cœur. Dominique Richard a le
don de poser un problème sans le poser et de présenter des personnages avec leurs souffrances de
façon la plus banale possible. Plus cet auteur inscrit ces histoires de façon ordinaire, plus l’impact
est fort. A ce titre, Dominique Richard a tout compris ! Un livre à dévorer !
Laurent Schteiner
Aude Biren, le blog lecture jeunesse
Rémi vit seul avec sa mère. Entre un père absent et un frère qui ne donne plus de nouvelles, sa vie,
de 12 à 17 ans, se déroule au rythme de ses cahiers, suivant ses rêves et ses rencontres. Son petit
monde, centré sur l’école et les vacances, s’ouvre peu à peu sur le rapport aux autres, la sensualité
et l’identité sexuelle. Le thème de l’homosexualité s’esquisse tout en finesse dans les dialogues. Ce
passage chaotique vers l’adolescence et l’apprentissage de soi se fait pour Rémi au prix du
renoncement à son frère, qu’il affronte en rêve. Les cahiers évoluent en même temps que Rémi,
passant des grands aux petits carreaux puis aux compositions graphiques. Séquencés en quatre
livrets, ils portent des titres évocateurs – « Le temps des rêves », « Le temps des vacances », « Le
temps des secrets », « Le temps des oublis » – jalonnant le quotidien du jeune homme avec poésie.
Les dessins griffonnés comme en cachette communiquent au lecteur un sentiment d’identification
et de proximité, car ils donnent à voir la part intime de Rémi, celle de sa construction personnelle.
La structure du texte théâtral est très adaptée à l’écriture fragmentaire des épisodes clés de
l’adolescence de ce jeune garçon ; les illustrations et la fluidité de la langue en font un texte très
facile à lire. C’est une œuvre aussi belle qu’émouvante.
Contacts : collectif Râ, Théâtre en chemin.... : 06 03 66 65 96 / 02 47 53 64 99 [email protected]
14
Éléments techniques :
Dispositif scénographique :
Dimensions utiles du dispositif complet :
Configuration idéale :
Largeur de mur à mur : 14,00 m (ouverture + pendrillons + circulations).
Profondeur : 10,00 m.
Hauteur : 6,00 m sous porteuses.
Ouverture maximum du décor : 8,00 m.
Petits plateaux :
Largeur de mur à mur minimum : 10,00 m
Profondeur minimum au nez de scène : 8,00 m
Hauteur minimum : 4,50 m
Plancher et gradinage souhaités.
Salle occultée.
Matériel à fournir par le théâtre d'accueil :
Pré-implantation des projecteurs selon plan de feu fourni.
Comédiens, costumes :
Loge pour comédiens avec douche, WC, table, chaise, portant, miroir, éclairages,
chauffage…
Minimum 1 portant dans les loges.
Bouteilles d'eau.
Montage :
Le spectacle nécessite 3 ou 2 services selon l'équipe d'accueil.
Jauge jeune public maximum souhaitée : 250.
Éléments financiers :
Tarifs des représentations :
Une représentation : 2500 euros HT/représentation.
A partir de deux représentations : 2200 euros HT/représentation.
A partir de trois représentations : 2000 euros HT/représentation.
Défraiements, hébergement :
Pour l'Indre et Loire, inférieur à 40 Kms de Tours : 3 personnes (2 comédiens, 1
technicien)
Pour les départements de l’Île de France et Paris, inférieur à 40 Kms de Paris : 5
personnes (2 comédiens, 1 techniciens, 1 metteur en scène).
Au-delà de 40Kms de Tours ou Paris et Hors de ces départements : 7 personnes (4
comédiens, 2 régisseurs, 1 metteur en scène).
Transports :
2 aller-retours depuis Paris, 3 aller-retours depuis Tours.
(ou trajet en voiture : 0,45 euros/km au départ de Tours pour 2 comédiens)
Trajet en camion : 0,80 euros/km au départ de Tours (prorata tournée)
Droits d’auteur pris en charge par l’organisateur :
Droits SACD pour le texte. Droits SACEM pour la musique.
Affiches : 50 fournies par la compagnie.
Contacts : collectif Râ, Théâtre en chemin.... : 06 03 66 65 96 / 02 47 53 64 99 [email protected]
15
Soutiens sollicités :
CNT/DRAC Centre/ADAMI/Région Centre/Conseil général de l'Indre et Loire/Tours
+/Ville de Joué-Les-Tours.
Partenaires :
Théâtre Jean Vilar (Vitry, 94)/Espace Malraux (Joué-Les-Tours, 37)/La Manivelle Théâtre,
Compagnie en convention de mission jeune public (Wasquehal, 59)/Les Éditions
THEATRALES.
Du 10 au 14 février 2015 : 6 représentations Cahiers 1 et 2, Théâtre Jean Vilar, Vitry
(94).
avril 2015 : 6 représentations Cahiers 1 et 2, à l'Espace Malraux Joué-lès-Tours (37).
2016 : 3 représentations Cahiers 1 et 2, théâtre Gérard Philippe, Wasquéhal (59).
COLLECTIF RÂ, Théâtre en chemin...
Espace Léo Lagrange 7 rue d'Amboise
BP 90 112
37 301 Joué-Les-Tours
Contact : 06 03 66 65 96
[email protected]
N° SIRET : 32221321600078/ LICENCE N° 110445/ CODE APE 9001Z
Crédits photographiques, dessins : Vincent Debats, Hélène Desplechin, David Hockney.
Contacts : collectif Râ, Théâtre en chemin.... : 06 03 66 65 96 / 02 47 53 64 99 [email protected]
16