Vendredi SB Marc 1912 • - : GRAND Téléphone : 3.21 • 10.37 - Imprimerie 3.09 SS ABONNEMENTS: ™"J»"> 60 Nancy.. '*"" * * Meurthe-et-Moselle, Meuse, \osges b > Antres départements 6 » Oranger » » On peut s'abonner sans frais dans tous tes bureaux «*j p- — 1^ *• G 2., *-%x« DIRECTEUR I M i™ C. SX M _ NANCY ^ q F publique qu'ils n'ont pas encore pourti tant jetée à terre. _—^—.... On les cherche partout Ils seraient à Paris 29 mars. — « Paris-Journal » publie la dépêche suivante : « Le bruit court avec persistance dans les milieux «diplomatiques que le ministre de la guerre d'Allemagne aurait été invité par lord Haldane, ministre de la guerre d'Angleterre, a venir à Londres au mois d'avril prochain. « Cette visite aurait un caractère privé. On croit toutefois que le but de cette visite serait la discussion du nouveau programme militaire allemand. « En Allemagne, on craint que le chiffre des armements navals de l'Angleterre ne soit une réponse au programme allemand, « La conversation des deux ministres permettrait de connaître les intentions de l'Anglcterre. « D'autro part, plusieurs ministres allemands auraient manifesté l'intention de so rendre aussi en- Angleterre l'été prochain. » • BERLIN, 28 mars. — Comme conséquence du nouveau programme militaire .ailem and, la garnison'de ThionviLle sera renforcée d© deux régiments d'infanterie. ROME, 28 mars. — Le ministre de la guerre envisage la création de nouvelles unités militaires,, qui porteront notamment sur les aérostiers, l'état-major, l'administrntion, l'artillerie et le génie Neuf régiments d'artillerie et druelau.es unités dlo génie seraient notamment créés. L'armée italienne en temps de paix, comporterait, après ces créations, 60,000 hc-mmes de plus. En Tri.politaino, -les troupes indîp-ènes seraient graduellement portées à 20,000 hommes. Un grand coup imminent La Turquie m sos gardes PARIS, PARIS, 29 mars. — Le total des lettres . PARIS, 29 mars. — « Excelsior » reproduit r< reçues à ce jour, par le chef do la sûreté, la dépêche suivante de Rome : pour lui dénoncer la retraites des bandits. 1 « On assurait dans la soirée dans les miP' lieux autorisés qu'un conseil de cabinet seatteint 1,212. , &' cret avait décidé d'envoyer par la i.élégraM. Guichard est convaincu que les ban- , phie sans fil à l'amiral Favarelli 1 ordre dits sont actuellement à Paris et, comme d'exécuter j d: une démonstration navale déoiune précédente fois où ils sont restés onze ,dé© précédemment et que les récentes déYjours dans une chambre, il a des raisons ,marches des puissances avaient fait ajour]c de d« croire qu'actuellement ils font de mê- ner. » me, et qu'une femme leur apporte à mann SALONIQUE, 28 mars. — Les autorités ciger et vaque aux néoessités des malfai- ■viles et militaires de Salonique prennent g' teurs. te leurs dispositions comme si un bombardeMaintenant qu'ils ont un peu d'argent ment de la ville par la flotte italienne étaii en ei poche, il est probable qu'ils tenteront prochain. à de gagner l'étrangea", comme ils en. avaient La population est inquiète. eu jet l'intention après leur attentat de la Un officier supérieur est venu de ronsrue Ordener. ri tantinople pour armer et placer à l'entrée M. Guichard a dit en terminant que les du golfe de Salonique de nombreuses torn motifs pour lesquels M. Gilbert, juge pilles. d'instruction, d avait supprimé les visites h Ces torpilles viennent d'arriver directePieudonné, à la prison de la Santé, c'est ment d'Allemagne. I! q que la personno qui lui apportait à manROME, 28 mars. — L'occupation de Zouag ger glissait uno correspondance dans ses ra, de Niaratta et de Bomba est toujours aliments. a décidée, mais la marche en avant dans l'in_ térieur de la Tripolitaine n'aura pas lieu Ça et là on asiête, mais se ne sont pas « avant le mois d'octobre prochain. — Hales bons vas. PARIS, 29 mars. — Le « Figaro » ap^s — p prend à la dernière minute l'arrestation mystérieuse n rue des Fermiers, qui se rapp porterait à l'affaire des bandits en auto. Un individu a été éoroué dans la soiLe vote des femmes en Angleterre rée, v mais ce ne peut être qu'un comparse. EPERNAY, 28 mars. — Le commissaire de LONDRES, 28 mars. — La Chambre des d'Ay a arrêté cet après-midi, trais communes discute la proposition de loi I police F individus et une femme surpris en fla- accordant le droit de vote aux femmes ocgrant délit de vol avec effraction au siège cupant en leur nom un local frappé d'un 9. jde la Société de tir et de préparation mi- impôt. litaire d'Ay. |M. Asquith, premier ministre, parlant Ces individus pansaient vraisemblable- comme simple député, combat le bill, qui ment trouver dans le local de la Société est défendu par sir Edward Grey. des armes et des munitions. Le bill est repoussé par 222 voix contre Parmi ceux-ci se trouve un nommé Ran- 208. donnet, âgé de 20 ans, anarchiste connu, Au Reicitstag Autour de la bagarre de Lgvallois cdéjà arrêté l'an dernier à Bruxelles pour vol et maquillage d'automobile à M >nPARIS, 28 mars. —M. Drieux, juge d'insj1 BERLIN, 28 mars. — Le Reichstag s'est truction, a entendu cet après-midi un targis. ajourné au 16 avril. L'enquête continue. chauffeur gréviste, Armand Camail, 28 Le « Moniteur officiel de l'Empire » proMONS (Belgique), 28 mars. — Depuis ans, demeurant au n° 68 de la rue Victormulguera les accords franco-allemands du cquelques jours, le parquet de Bruxelles Hugo, à Levallois-Perret, qui avait été ar- ; 4 novembre 1911. z transmis à celui de Morts le signalerêté Ioi's des derniers incidents survenus avait Le Conseil fédéral a adopté le projet de d'un individu compromis dans l'at- loi militaire et naval présenté par le gouentre rouges et jaunes et au cours desquels ment J tentat de la rue Ordener, en lui disant en vernement. le gréviste Bedhomme fut tué. temps que cet individu devait se Le prisonnier a raconté qu'au cours de même j A la Diète d'Alsace-Lorraine la bagarre qui éclata à la suite d'une réu- rendre à Mons. Ce matin, vers quatre heures, un voyanion organisée par le syndicat des locaSTRASBOURG, 28 mars. — Les fonds de dont le signalement correspondait taires, il avait frappé un chauffeur, Marcel ■ geur, 5 bien à celui donné a été vu à la gare grâce de l'empereur supprimés par la comLeray, comme il avait été frappé lui- assez . mission du budget de la Diète d'Alsacede Mons même. Lorraine, viennent d'être rétablis avec le Le maréchal des logis de gendarmerie , Il semblait être venu de Paris par .e chiffre primitif par une majorité composée Chaminala, MM. Franceschi, Payen et 'train de 3 h. 47 ; il avait avec lui une bi- de députés centristes, lorrains et libéraux. Bravicr, chauffeurs, entendus ensuite, ont cyclette portant une plaque du Brabant. 'Après avoir déposé sa bicyclette aux ba- — Havas. dit que la bagarre avait été provoquée par ——■ gages, il attendit le départ du train de un jet de pierres dont une avait atteint s Bruxelles de 9 heures, pour lequel il avait M. Payen. un billet. MAROC Ce fut le signal d'une véritable fusillade pris ' Déjà sa bicyclette était dans le fourgon et les jaunes se réfugièrent dans un garaFEZ, 28 mars. — M. Regnault, ministre et lui-même montait dans le compartiment ge voisin. A ce moment, Bedhomme tomlorsque le garde du convoi, à qui on avait de France, accompagné des généraux Bailbait, mortellement blessé. loud et Moinier, a passé en revue les trouQuel est son meurtrier ? Les témoins en- ;signalé ies allures étranges du voyageur, pes shérifiennes. tendus n'ont pu le désigner, mais J'inno- voulut contrôler son billet. Le spectacle était magnifique et a proComme il ne voulait pas s'exécuter, deux cenco de l'agent Jollivet a été, en tout cas, duit une grande impression. gendarmes qui surveillaient la gare monformellement établie. — Havas. PARIS. — M. Brey, lieutenant au 149° tèrent dans le compartiment et lui demanLes mineurs anglais ,dèrent de faire connaître son identité.Pour d'infanterie, est mis* hors cadres (désigné . LONDRES, 29 mars. — La Chambre desi toute ' réponse, il lança des coups de poing pour les cadres de l'armée shrifienne). — lords a voté définitivement le bill sur le> 1aux gendarmes ; on parvint néanmoins à Havas. minimum de salaire. Ile maîtriser et à le traîner jusqu'au bureau Les Chambres se sont ajournées ensuite: 1du chef de gare. * au 16 avril. On le fouilla et on trouva sur lui un rePARIS, 29 mars. — La « Petite RépubliMEXBÛROUGH, 29 mars. — Une soixantai-. volver chargé de six balles blindées et six ne d'agents qui escortaient quelques tra- autres cartouches, blindées également, une que »prétend que le gouvernement envivailleurs allant aux mines de Caday pour• ]petite bouteille contenant une poudre blan- sage diverses solutions au cas où l'Espagne réparer les galeries, ont été accueillis à1 che ' et des correspondances au nom de persisterait dans son intransigeance, notamment la nomination de M. Geoffray 1 coups de pierres par les grévistes. La po-. Claude Parle ri s, sujet, espagnol. lice a chargé à coups de bâton. D'après les correspondances, on vit qu'il comme ambassadeur de France à Vienne. Le poste de Madrid resterait vacant, au Plusieurs policemen ont été contusion-. avait habité Queregnon, près de Mons, en moins pour un temps. — Havas. nés. Un agent a été blessé. 1910. On a conduit l'individu à la justice de Les dockers de Gand paix, pù il sera procédé à son interogaGAND, 29 mars. — La grève du port s'est1 toire. encore accentuée aujourd'hui. On estime BRUXELLES, 28 mars. — On lit dans r© à 2,000 le nombre des grévistes ou des5 « Patriote » : 6I*s palais en feu chômeurs. « Un individu a été arrêté à Roux, près Les patrons feront appel demain après-" de Charleroi. Dans son interrogatoire, cet CONSTA.NTINOPLE, 28 mars. — Le palais du midi à des dockers étrangers. imdividui a dit se nommer Félix Mangin, ministère des affaires étrangères a été né à Sottegtieim, et chauffeur au service complètement détruit par un incendie. Chômage forcé dans le Pas-de-Calais L'incendie a éclaté vers six heures du d'un© personne habitant Paris. LENS, 29 mars. — On a annoncé avantOet hommo est blessé à la main droite. soir. La nouvelle en est parvenue par téléhier qu'un incendie s'était déclaré dans3 Si on l'en cmi\ 1© 3 mars, il aurait eu phone à la Chambre, pendant la séance, et un puits des mines- d'OatricoiUirt, mais les3 un accident d'automobile à Saint-Leu, en y a produit une vive émotion. Les ministres et de nombreux députés se dégâts avaient été réparés et lo travail1 Seine-et-Oiae. avait repris. Projeté en dehors de la voiture, il s'é- sont aussitôt rendus sur les lieux. Le feu s'est propage avec une grande raOr, les travaux effectués ont été recon-- tait, blessé aux mains, aux jambes et à la pidité. nus insuffisants. tête. Une foule énorme contemplait l'incenLe feu a repris et il a gagné une masseB II obtint un congé dont 8 profita pour die. importante de charbon. revenir en Belgique. Une heuro après, il ne restait plus queUne réunion d'ingénieurs a au lieu, au1 Or, ces jours derniers, ayant fait paraîrez-de-chaussée et. à 10 heures, lesi cours de Laquelle ont été envisagés less tre dans un. journal une annonce matri- le travaux à effectuer. moniale, il avait reçu notamment en. ré- flammes léchaient encore les décombres On croit que le chômage peut se proton-.- {J ponse une lettre d'une femme habitant de ce qui fut la palais. L'ambaSiSade allemande, située à proxiger pendant plusieurs mois. — Havas. Roux. Avant de partir pour Solteglieim, il avait voulu passer à Roux pour s'informer; mité, n'a pas souffert. 11 n'y a pas eui d'accident de personnes, de sa correspondante. LA SSUSSRIPTION NATIONALE Le feu a éclaté dans une des chambress H aurait pris le nom de Mangin parcei PARIS, 29 Mars. — Le total des sommes s que c'était celui d'une veuve- qu'il avait do la domesticité, au dernier étage, mais; on ignore encore dans quelles circonstanrecueillies par le <c Matin » pour l'aviation1 connue et qui «st morte récemment. militaire s'élève à S.223.2G0 fr. — Havas. Parmi les objets appartenant au défunt, ces. se trouvait le livret m.ilitairo de Mangin. Uns mère çui se tue avec ses enfants Il se serrvit de son nom dans l'annonce puENC8RE UN FINANCIER VÉREUX PARIS, 28 mars. — Ce eoir, vers 8 heubliée. QUI EMPORTE UN MILLION iDes renseignements ont été demandés à res, une jeune ménagère de 25 ans, EugéPARIS, 28 mars. — Le parquet vient de e Paris pour s'assurer de la véracité de ces', nie Noize, demeurant au n° 41 de la rueÎ lancer un mandat d'arrêt contre Je ban-- faits, et, ce soir, le pseudo-iMangin a été[ Noilet, a tranché la gorge à ses deux enquier B..., chargé d'une émission de titress remis en liberté. » fants, dont l'aîné est âgé de six aiÏB, puis par un établissement financier. s'est jetée du 5e étage d'ans la cour d© J'imCet individu aurait commis des irrégula> meuble qu'elle habitait. rités d'une importance telle qu'on se trouElle a été admise dans un état grave à PARIS, 29 mars. — Le chef die la sûreté: verait en présence cPun déficit d'un mill'hôpital Beaujon. lion. a reçu, hriier soir, une lettre signée « CarOn ignjre ies motifs de ce drame. rouy », M donnant rendez-vous, samedi B... est en fuite. Le commissaire de police du quartier a 30 nuairs, à la succursale A-K de la Sociétéi ouvert une enquête. Générale,, rue de Rennes, à Pari*. MeAawltme<n4 à la sûreté, on ne prendI Le Métro de Berlin envahi par la Sprée5 psus cette Mfcre au sérieux. — Havas. T BEEU.B, , 28 mars. — Les eaux de la Sprée, : par suite de la rupture d'un© digue, ontt LE C0NCCURS GENERAL AGRICOLE ewvahi trois stations du Métro. I PARIS, 29 mars. — L' « Officiel » publie> On a réussi cet après-midi, à l'aide dej M. Roy, avoue près le tribunal de pre-1- un arrêté fixant du 19 au 83 juin, aui barrages en ciment et grâce à d© puissan-ifièro instance, est nommé à Remiremoat,,, Champ-de-Mars, le concours annuel desi tes pompes, à Arrêter la montée cLe<s eaux, rempli cernent de M. Crozet. > espèces bovine, o^rine, porcine, <ïes ehkms: partant l'inon aation du Métré, L'office d'avoué de Saint-Di*, dont M.:. de berger et de volailles vivantes, ainsi ques L'hypothèse des ingénieurs que le tdaL oos était titulaire, est supprimé© — Ha-.- l'exposition des instruments et des machi-■ fond du tunnel sesi effondré se confirme.vas. nes agricoles. — Havas, . — Havae DUS LES PâBLESEHTS EirâlOERS LES~GRËVES ' AU Avant-hier les plébiscitaires avaient organisé une réunion à Paris. Depuis quelque temps en effet les impérialistes l'agitent. MM. de Cassagnac exposent Iavec plus d'ardeur encore leurs théov ries. M. Provost de Launay assemble les : jeunes gens et les vieux fidèles. Par le .* ]journal, par le livre, par le prospectus e par l'affiche une campagne assez vi et ■ *jgoureuse est menée en faveur du retour Cde la famille napoléonienne. Le préten^ j dant indique que la meilleure Républi( que est l'Empire. Et des citoyens, avec gseulement un peu d'ironie sur les lè| vres, proclament d'un ton moitié figue et moitié raisin que plusieurs de nos }hommes politiques sont acquis à l'idée bonapartiste. fA Les royalistes ont été jaloux de cette j publicité, ma foi, pas trop mal faite;. Ils : Ese sont dit sans doute que s'ils laissaient c continuer les impérialistes «le cette fa(çon, Us risquaient fort de laisser oublier . 1 leur roy. Les royalistes n'ont pas beaucoup { d'arguments. Ceux qu'ils ont sont solides. Ce sont le poing et la matraque. 1 Au milieu de la réunion donc une vingtaine de camelots se ruèrent dans la ! salle aux cris de : « Vive le roy ! » I frappèieat à qui mieux mieux. et Les plébiscitaires ne sont pas organisés contre les agressions. Ils eurent , donc les chapeaux défoncés, les yeux meurtris et les vêtements déchirés. Ce tut la débâcle. Les agents de la République durent venir à leur secours. Et ce fut une ironie de plus. Finalement on emmena quinze rojalistes au poste et on en retint sept. • Mais toute une série de mesures vont être prises — 1 «H* Au conseil de cabinet PARIS, K8 mars. — Les ministres et soussecrétaires d'F.tat so sont réunis ce matin en conseil au ministère des affaires étrangères, sous la présidence de M. Poincuré. Le conseil, a prié M.. Cbaumet, sous secrétaire d'Etat aux postes, d© préparer d'urgence un projet tendant à relier par téléphone les parquets, les bureaux de police, do gendarmerie et d'octroi. Les préfets seront invités à saisir de la question les conseils généraux. Une réunion a été tenue hier soir dans le cabinet de M. Lescouvé, procureur de la République, entre ce magistrat, M. Sébille, contrôleur à la Sûreté générale ; M. Homard, directeur du service des recherches ; M. Guichard, chef de la Sûreté ; M. Gilbert, juge d'iuslru.'.tion : M. Sauterant, subst dut. Les magistrats so sent occupés des relations qui existent entre les différents actes d© banditisme instruits par les parquets de province et les parquets étrangers, ceux de Belgque notamment' L'entretien a fait ressortir l'entente entre des individus qui, jusqu'ici, n'ont pu être-inquiétés pour des faits matériels de complicité. Une nouvelle information permettra de suivre pas à pas, non seulement les phasies des diverses affaires en cours, mais encore de bien saismr les liens qui unissent les auteurs et complices de chacun de ces faits et d'atteindre tous ceux qui, par un moyen quelconque, et, sans intervention directe auraient préparé,groupé, facilité les actes de banditisme Le pardessus de Sérisole Il a été établi que le pardessus qui enveloppait lu carabine Winchester abandonnée par les bandits dans un buisson de Gourbevoie n'appartenait pas à un membre de la bande mais à l'aide-chauffeur Sérisole, blessé à Mongeron Les obsèques des victimes héroïque est passée. La Fontaine racontait comment, des chasseurs qui avaient vendu la peau de l'ours avant d'avoir tué la bête, l'un avait, à l'apparition du fauve, fait le mort, ei, l'autre s'était bâté de grimper sur un arbre. L'histoire ne se renouvelle pas. Elle change. Ici les chasseurs qui veulent tuer la République se battent pour la Au Sénat partager. Et la République continue tranquillement son chemin. RENÉ MERCIER. Pour Filiation Militaire SOUSCRIPTION ■ de l'Est Républicain 33^ LISTE MM. Un groupe d'employés en quincaillerie d© la rue de la Faïencerie Quête faite parmi les membres de la société des anciens militaires eolomaux de Saint-Nicolasr-du-Port ...Les élèves de l'Ecole primaire supérieure do garçons, première année C Bruchten rentier à Jœuf Un groupe de dégustateurs et amateurs de délicieuse et rafraîchissante VézMldse, réuniâ à la brasserie Pickel, à Neuves-Maisons A. George, expéditeur Deux enfants du faubourg SaintPierre Les travailleurs do pierre (?) de Pont-Saiiit-Vincent Haaser, ancien juge de paix.... Les officiers d'administration de la direction d© l'intendance du 20" corps d'armée Clouterie de Bainvilie-aux-Miroirs .. .., 21 )> 20 60 11 10 2 » 5 10 » » 2 » 1 50 5 » 52 50 43 20 335 Total d© la liste 173 90 Total des listes précédentes... 21.148 n Total à oe jour 21.321 90 BOURSE DE /iR!S~" P TKRMB fnm. ccors Dern. cours 28 mars. 28 mari. 03 50 .... Rente 3 (){û Actions Lyon 1^40 Métropolitain..,,,..;;; «a *">'<> Extérieure 4 0]0 Jtnsw consolidé 4 »t0 )0 Bems (ovd.) tiaadMine» Inanok (ord.) ., 95 27 ... . 95 05 503 .. . •- banque ottomane , "II.. 1890 .. 1528 .. ..30 ..SO «90 .. m .. 500.. 105 .. 490 .. 89 30 .... 37 20 .!" 631 Serbe..... itaii?»-. ml'. isfl9 .. K-30 .. boBBowice .: . torités 3e l'arrondissement de Senlis. Le'« commerçants de Chantilly avaient fermé leurs boutiques en signe de deuil. Après la cérémonie religieuse, le cortège s'est rendu au cimetière où plusieurs discours ont été prononcés, notamment par M. Vallon, maire de Chantilly, qui a exprimé son indignation pour le crime odieux qui a été commis et a affirmé sa confiance dans le gouvernement pour mettre un terme à pareils forfaits. 120 Cartouches de dynamite dans une haie La poursuite des complices CHANTILLY, 28 mars. — Les obsèques des victimes de l'agression à main armée commise contre la succursale de la Société générale à Chantilly, ont eu lieu ce matin en présence d'une foule énorme. On remarquait, parmi les assistants, un administrateur et plusieurs directeurs de succursales de la Société générale, ainsi que les au- - Un rendez-vous de Carrouy? iiiufa TOUJOURS PAS^D'ARRESTATIONS Voilà donc que les républicains pouvent voir leurs adversaires aux prises. Je ne crois pas qu'ils aient à intervenir. Ces querelles ne dureront pas long temps. Si du sang est versé, ce sera seulement parce que quelques nez auront été trop brutalement froissés. Il n'y a grand danger pour personne. L'époque Le désaccord franco-espagnol REGION PUBLICITÉ : LA BANDE ROUGE Les plébiscitaires et les royalistes se r ddisputent déjà les dépouilles de la Ré- LES PROJETS ITALIENS : RENÉ WERCIfeK Annonces (4« page)... 30 c. la ligne L'Agence Ha vas, 8, place de la lîonr.se à Paris Réclames (3c page)... 60 — ot MM. John F. Jones et G^, 31 bis, faubourg Faits divers 90 — Monlmarlrc, à Paris, sont seuls chargés de recevoir la Chronique locale 1 50 — publicité exlra-localc du journal. Pour la publicité de fietirthe-et-Bosclle, Meuse, Vosges, Alsace-Lorraine et Luxembourg, s'adresser aux bureaux de l'Est HEUREl La peau_de l'ours LA CHASSE AUX BANDITS Le ministre de la guerre allemand invité par lord Haldane QUOTIDIEN Saint-Diaior, ■! ^Om? — ARMEMENTS ÉTRANGERS JOURNAL B3* Année. — N 8970. RÉDACTION ET ADMINISTRATION : UN_AN » ^ » 10 » 20 » 12 » 24 » 14 » 28 » de poste 1 DERNIÈRE 6 Ëdltio « du matin Les menaces de Dieudonnê PARIS, 29 mars. — Un des complices des bandits d© la rue Ordener, Dieudonnê, qui est, on, lie aait, détenu à la prison de la Santé, était autorisé jusqu'ici à se faire •apporter des aliments par sa femme. Cette faveur ayant été supprimé© depuis deux jours, il vient d'adresser la lettre suivante à M. Gilbert, juge d'instruction : « Monsieur le juge, « Je n© crois pas avoir mérité cette nouvelle mesure de rigueur qui consiste à m© refuser l'assistance alimentaire. <■ Jusqu'ici, on m'apportait de temps à autre un peu de nourriture et du linge de rechange. « Je vous demande de vouloir me redonner l'assistance que vous me reprenez. « Je suis innocent et je ne comprends pas pourquoi vous me traitez comme le dernier des détenua. « Je vous préviens que tant que je n'aurai pas à nouveau l'assistance alimentaire, je n'ouvrirai pas la bouche et na dirai plus rien. « J'espère que vous ferez bon accueil à ma demande d'un peu d'humanité. <i Eugène DIEUDONNL. » P.-S. — Sachez, monsieur, que j© préfère la mort à la torture que vous rao faites subir, n M. Gilbert a convoqué Dieudonnê et son défendeur, M' Georges Boucheron, pour aujourd'hui vendredi. A la Chambre PARIS, 28 mars. — La séance du Sénat de cet après-midi a été ouverte à 2 heures 55, sous la présidence de M. Antonin Dubost. M. Combes a fait une rectification au procès-verbal. Le renforcement de la Sûreté Ensuite M. Bérard a. déposé un rapport favorable sur un projet relatif au renforcement de la police de sûreté. L'urgence est déclarée. Le projet est voté par les 292 votants. M. Labbé dépose un rapport sur lo rappel d'une année de service pour les médecins, pharmaciens et vétérinaires militaires, puis M. Crépin pose une question \m ministre des colonies — qui iacceyte — sur les incidents qui ont marqué les dernières élections sénatoriales de ta Réunion. Le programme nrval Après le règlement de la - uestion Crénin sur Les incidents électoraux de la Réunion., le Sénat aborde le projet relatif à la constitution de la flotte. M. Chautemps, rapporteur, expose les grandes lignes du programme. Les dispositions impératives concernant les mises en chantier et les annuités constituent les principales innovations du projet. M. Cabairt-Dannevill© approuve le programme naval, mais il critique l'accroissement indéfini du tonnage des cuirassés, ce qui aura pour effet d'empêcher les bâtiments de s'approcher des ports. M- d'Estourneiles de Constant se livre à sa manifestation habituelle en faveur de la limitation des armements M. Uelcassé, ministre de la marine, expose le plan d© construction adopté et l'échelonnement des mises en chantier. — La France ne peut pas fermer les yeux aux efforts do l'étranger et rester i nd i ff é ren te. ( Appl au d isisements. ) La suite du débat est renvoyée à vendredi 2 heures et la séance est levée. . ™-— M Les obsèques du chauffeur Bedhomme Violents incidents LEVALLOIS-PERRET, 28 mars. — Les obsèques du chauffeur Redhomme, tué à Levallois, au cours d'une bagarre entre grévistes et chauffeurs indépendants ont eu lieu aujourd'hui à midi à Levallois, parmi une affluence considérable d'ouvriers syndiqués. Au cimetière, plusieurs orateurs ont.fait i'éloge du défunt. A deux heures un quart la cérémonie était terminée et le public commençait à se disperser. Soudain des agents voulurent arrêter deux manifestants qui refusaient de circuler. Ceux-ci résistèrent et leur lancèrent des pierres. Une violente bagarre se produisit. Les forces de police dispersèrent finalement la foule, non sans que les vitres de la maison d'un chauffeur non gréviste n'aient été brisées.— Havas. VOIR PAGE TROYES, 28 mars. — On a découvert cet après-midi, à Nuisement (Aube), dissimulé dans une haie, un ballot contenant 120 cartouches de dynamite. Il avait été déposé par uno femme Lalandi?', qui a disparu. Cette femme a été poursuivie, il y a quatre ans, comme complice d'une bande de malfaiteurs, dont le principal inculpé était un nommé Boudka, dit ci Risque-Tout », de Bar-sur-Aube. 2 i Grecs devant le tribunal correctionnel de Naucy, Le travail dans ies mines PARIS, 28 mars. — La séanco de la chambre de ce matin a été DU verte à heures 40, sous la présidence de M. Massé', l'un des vice-prôskbeiiits. On discute le projet de loi sur la durée du travail dans le mines M. Porrier déclare que la loi est nécessaire aux ouvriers et qu'elle ne peut nuire à la production. M Basly affirme que la loi n'aura pas plus d'effet que les précédentes ; il voudrait qu'il ne puisse y avoir de dérogation que par sécurité publigue et déi'eriise nationale. L'orateur affirme que ïa loi n'aura >->ns d'effet sur le piux du charbon. M. Basly terrame en disant qu'il ne faut pas décevoir les mineurs qui ont eu confiance dans lia Chambre. M. Lam#Htiin appuie les observations d© M. Basly ; il déclare que la. loi ne sera pas, comme on le dit, un désastre pour ies compagnies ; il demande que les huit heures de travail soient comptées entre le moment qui précède la descente dans la mine et celui qui suit la sortie. M. Bouveri insiste, à son tour, pour le vote d© la loi ; il proteste contre l'affirmation que les mineurs veulent faire des heures supplémentaires. Ce qu'ils veulent — dit-il — c'est une amélioration de salaires ; il demande «-lle le contrôle des mines soit plus effectif. Sur la demande de MM. Dron et Bourgeois, bi Chambre décide de siéger demain matin pour continuer la discussion. La séance est levé© à 12 heures 30. Séance à 3 heures pour continuer la discussion de la loi de dix heures. — Havas. La loi de dix heures DE NOTRE PARIS, CORRESPONDANT ' PARLEMENTAIRE 28 mars. — La Chambre ayant siégé ce matin, la séance de cet aprèsmidi ne commence donc qu'à trois heures. Au début, les députés sont assez peu nombreux. Comme Ta question à l'ordre du jour est la suite de la discussion sur la loi de dix heures, la journée se trouve par conséquent avoir été consacrée tout entière aux lois sociales. Après avoir validé les élections de M. de Gailhard-Bancel, dans l'Aude, et M. Lavoine, en Seine-Inférieure, et adonté la convention avec la Belgique et les PaysBas réglant le service de la correspoindance téléphonique, la Chambre reprend la discussion de la loi de dix heures. Toujours sur l'article 1", M. Albert Thomas défend un amendement assujettissant aux prescriptions de la loi les entreprises d© tranyports, que, la semaine aernière, 1e rapporteur de 'a commission et le ministre du travail avaient déclarées tout à fait en dehors du projet. M. Léon Bourgeois ayant fait remarquer que compliquer La réforme c'était en empêcher la réalisation, M. Albert Thomas n'insiste pas. M. Mistral reprend sa proposition en ce qui concerne l'exploitation des chemins de fer et tramways Une majorité de 466 voix contre 91 refuse à cet amendement la nruse en considération. Un amendement de M. Tourniade défendu par M. Flandin et tendant à limiter la durée du travail à on7.o heures, au Heu die dix, est ensuite rejeté par 494 voix contro 62. Lo chiffre de dix heures est adopté. | — Je ne permettrai pas, réplique le proLa loi subit un sérieux accroc avec une cureur, ( que vous m'interrompiez sur ce proposition additionnelle de M. Delbier- (ton. re, décidant que ces dispositions ne s'ap— Je retire volontiers le mot « colère », pliquent pas aux industries occupant ha t dit alors M* Maurice Bernard. Mettons bitoelle-mont moins de vingt ouvriers, c que votre douceur m'eût surpris. sans employer de machines-outils actionFinalement, après intervention de M' nées par moteurs mécaniques, et moins de Henri-Robert, 1 qui réclame des témoins indix ouvriers, si elles utilisent des machi- di < ftp ensables, car M. ne veut pas d'un simuK6S:-0UtilS. 1 lacre de justice et d'une parodie d'audienCombattu par M- Lauche, le rapporteur ce, ( le ministère public demande à ta cour et le ministre du travail, l'amendement est d'ordonner < de faire examiner sans retard adopté par 3:23 voix contre 247. 1 par une commission rogatoir© transmise er L'ensemble de l'article 1 ainsi corn- télé \ graphiquement au parquet de Sediiic^etpiété est adopté à mains levées. <Oise, Mme Guillotin et Mme Builiot, qui se M. PMchon propose un article 1 bis, sur itrouvant actuellement au Chewiay. H delequel s'engage une longue discussion, et Jmande en outre que ai l'état de santé do finalement 1e président de la commission 1Mme Guillotin n'est pas tel qu'elle ne demande le renvoi à une prochaine séan- puisse 1 venir, ©M© y soit contrainte par ce, sans qu'il ait été procédé à un vote. i tous moyens de droit et la cour se retire M. Ghesquièro développe ensuite un pour 1 délibérer. projet de résolution invitant le gouverneRemise du procès à une autre session ment à déposer un projet de loi indemniTOURS, 28 mars. — A cinq heures, la sant les militaires victimes d'accidents ou dp maladies contractées en service dans cour, ayant été avisé© télégra.phiquiomein.t, commission rogatoire, que Mines Guillès conditions d.ei la loi de 1898 sur les ac- sur ^ lotin et Bulot, domiciliées au Gbcsna.y cidents. Mf. Poincaré repousse de toute son éner- ](Seine-et-Oise) et qui ont produit des cer.gLo certains des commentaires dont M. ,tificats de maladie, n'ont pu être retrouau Ghesnay, leur domicile, prononce Ghesrniière a accompagné sa proposition. vées , Jamais il ne laissera dire que l'œuvre de Irt , renvoi de l'affaire à un© prochaine sesMme Guillotin et sa mère sont condéfense nationale est une œuvre de mort. sion. * damnées à 100 francs damen.de comme téSous cette réserve expresse, et nécessaire, moins défaillants. il hâtera l'élaboration de la législation — ' - —» nouvelle en ce moment étudiée pair divers ministères. (Vifs applaudissements.) Le projet de résolution ainsi amendé est voté à mains levées. La séanoe est levée à 6 heures 45. AU MANS L'opinion s'affirme que la Chambre partira domain soir en vacances. — G. Double exécution capitale ïnmiwi I PL IliiiOÉ, Les assassins meurent avec courage LE MANS, 28 mars. — Aujourd'hui a eu lieu au Mans la double exécution capittale des soldats Nolot et Tisseau. Autrefois, comme on sait, 'es soldats Trois témoins font défaut (condamnés à mort par m conseil de guercL'affaire est renvoyée re étaient fusillés par un peloton d'exécu—.— jtion. Les troupes défilaient ensuite devant le cadavre. A la suite d'une loi récente, Une affaire dont on a beaucoup parlé a 1les militaires condamnés à mort pour cricommencé jeudi devant les jurés d'Indre- me i de droit commun sont guillotinés ; et-Loire. Il s'agit de ïass issinat de ML c'est < ainsi qu'on a appliqué aujourd'hui Guillotin. ■ 1 pour la première fois, au Mans, aux deux A plusieurs lieues de Tours, à Ruillé- soldats s Nolot et Tisseau,qui appartenaient aur-le-Loir, avait son domicile un proprié- iau 117° d'infanterie, les nouvelles dispositaire riche, M. Guillotin. Il vivait sur ses tions 1 pénales. terres avec sa femme et un enfant de huit Les soldats Nolot et Tisseau, on s'en souans. Il avait des relations. Il avait aussi vient, ' avaient assassiné avec une férocité des parents, et parmi ceux-ci un cousin inouïe i une vieille femme aux environs de par aùiance, M. Houssard, un beau gar- la 1 Flèche ; ils avaient été condamnés à çon qui approche de sa vingt-huitième an- mort i par le conseil de guerre du 4° corps née et qui s'était mis en tête de restaurer, d'armée < au Mans. dans la commune de Luynes, un vieux doLes condamnés ont gardé un grand sangmaine lézardé, le Prieuré. Il devait consa- froid I ; ils ont entendu la-messe, communié crer, du reste, à cette restauration, le plus et i rénondu aux prières à haute voix. En clan de ses revenus. M. Houssard était le ]partant, Tisseau a encouragé Nolot. Il a 1 cousin de Mme Guillotin. fumé jusqu'à la guillotine et s'est placé Les méchantes langues vont vite. Des vi- lui-même J sous la lunette. sites de pure courtoisie peuvent ressembler Nolot a réconforté l'aumônier qui pleuà des rendez-vous. On dit que ces visites irait et lui a recommandé de dire à sa mèétaient trop fréquentes. On dit qu'il y avait re i que sa dernière pensée a été pour elle. là des assiduités excessives et comprometLa double exécution était terminée à 5 tantes. On dit que le mari, homme excel- heures 1 15. Elle avait duré moins de trois ient mais faible, . était. dominé par une iminutes. — Havas. femme dont il ne voulait pas douter, t&i dit — c'est la chanson méchante — qu'il fiutfidit cenendrnt' d'une situation u.ïj'j SE tolérait peut-être par faiblesse dé caractère ou par peur d'un scandale qu'aurait Les protestations de Védrines no pu provoquer une rupture. tiendraient pas debout Or le 12 juin 1911, M. Guillotin quitte sa PARIS, 28 mars. — Le onzième bureau propriété de Ruillé-sur-le-Loir pour venir de ta Chambre, chargé d© l'examen de l'éà Tours. Il y vient pour affaires. Afin d'échapper à la vie de l'hôtel, il a loué dans lection de Limoux (Aude), dans laquelle un immeuble du quai Paul-Bert un petit M. Bonnail a été élu. contre l'aviateur Védrine», s'est réuni aujourd'hui pour exaappartement au deuxième étage. Le lenminer le dossier de l'élection. demain, on l'y retrouve assassiné. Et l'on apprenait que le 12 juin, vers ; On avait annoncé quo des protestations huit heures du soir, M. Houssard avait été '. devaient être envoyées contre cette élection, à "raison d'actes d© fraudes ou do surpris stationnant sur le trottoir de la pression. rue Nationale, en face des fenêtres donOr, 1© bureau n'a trouvé dans le dossier nant dans la salle à manger de l'hôtel du Faisan. On savait aussi que M. Houssard qu'une dépêche de Védrines formulant une avait été vù au coin du quai Paul-Bert, protestation générale sans aucune articuprès d'un pont que M. Guillotin devait tra- lation à l'appui ©t une protestation contre l'irrégularité d© la formation du bureau verser pour regagner son pied-à-terre. électoral dans un© commune do soixante On l'arrêta., Cependant,, à toutes les charges accumu- électeurs où trente de ceux-ci seulement lées, M'; Houssard opposait dès dénéga- ont pris part au vote. En cet état, 1© bureau a donné mandat tions absolues, mais, non point abondantes, car il parle peu et parlera moins en- au rapporteur, M. Franklin-Bouillon, do ' conclure à la validation. core, dit-on, devant la cour d'assises. Cette décision venait d'être prise, lorsOr c'est ici que brusquement surgit un coup de théâtre. Pour le parquet, M. Hous- j que Védrines est arrivé à la Chambre. Il sard est bien l'assassin de M. Guillotin. s'occupe actuellement de rédiger une proCependant, ce mobile qui échappe, ne va- testation dont 1© bureau examinera la valeur. t-on pas le trouver ? N'aurait-il point tué Le bureau s'est de nouveau réuni pour par amour pour sa cousine et celle-ci n'aurait-elle point, dans une mesure à déter- 'entendre Védrines. Celui-ci a exposé qu'il, miner, encouragé son cousin au meurtre avait un dossier très étendu ; il a prétendu qu'il avait des preuves que M. Du.jarde son mari ? Ainsi aiguillée, l'instruction rebondit et din-Beaumietz avait exercé un© influence finit par triompher aisément, trop aisé- tlirocte très grande en faveur de son conment — on va le voir. En effet, elle peut current, M. Bonnail. On lui a fait obserétablir, ce qui sera, du reste, conteste en ver que M. Dujardin-Beaumctz n'étant partie par la défense, qu'après le drame et plus membre du gouvernement, ces faits après s'être montré vers 9 heures £ dans ne constituaient pas des actes de pression un café, M. Houssard s'est rendu en auto- officielle. Néanmoins, on lui a demande mobile à Ruillé-sur-le-Loir. Arrivé là, il de communiquer son dossier pour que le aurait dit à sa cousine qui l'attend ou qu'il bureau J'examine. Védrines s'est refusé à faire cette comréveille : — Louise-Marie, décormais tu es libre ! munication et s'est retiré. La commission a conolu à la validation Puis après avoir absorbé coup sur coup trois verres de rhum, il revient au Prieu- de M. Bonnail. ré, distant de plusieurs lieues, et sans clef pénètre chez lui en fracturant une porte pour ne pas éveiller, à une heure tardive, l'attention de ses domestiques. Mme Guillotin est arrêtée. Alors se modifie l'attitude de M. Houssard, et cet homme qui jusqu'alors a protesté de son innocence, va fatre des aveux. Il les fera, du reste, avec une réserve quelqua peu bru-; Vendredi 29 mars. — 89e jour de Vannée tale. Il écrira au juge d'instruction et lui AUJOURD'HUI : . DEMAIN : • dira qu'il est coupable, mais qu'il est le Saint-Quirin seul coupable et que s'il a tué M. Guillotin, St Eustase de Luxeuil \ c'est sous l'empire de la passion qu'il[ En 1847, mort à Paris, à l'âge de 44 ans, éprouvait pour sa cousine et de la haine> du célèbre caricaturiste J.-J. Gérard, dit qu'il avait pour le mari — l'homme qui,, Grandvi'lle, né à Nancy en 1803, rue de 'a soutiendra l'accusation, s'était cependantt Monnaie. résigné à leur laisser la liberté la plus3 A 8 heures.— Salle Poirel : Les Maîtrescomplète. Quoi qu'il en soit, Mme Guillotini Chanteurs. qui n'avait cesse de s'élever contre l'accuA 8 heures et demie. — Brasserie des sation dont elle était l'objet et que M6 Mau-- Dom : Assemblée générale des anciens solrice Bernard avait assistée de son dévoue-. dats d'administration. ment éclairé, bénéficiait quelques semaines3 A 8 heures et demie.— Palais de l'Acaplus tard d'une ordonnance de non-lieu. démie : Assemblée générale de la Société Les débats de géographie de l'Est. M. Houssard, au'milieu d'un grand1 , • "* mouvement de foule curieuse, est, vers Maxnma XEBSPÊRA TSSSÎE g LA une heure, introduit dans le box des ac! = ET 704 Dunkorque, 770 Biarritz, forte prescusés. C'est un grand jeune homme pa-. sion raissant plus âgé qu'il ne l'est, puisqu'il1 1E* Sud-Ouest Europe. n'a que vingt-huit ans. Dans son interrogatoue d'identité, ail répond d'une voix nette et ferme. Ce jeune homme, de tenueP M E. Heures ïherm. Barotu. _ ° ; * I — — — Temps probable: élégante., a la physionomie banale., dure et têtue. Il écoute courbé, la tête appuyéee 6 h. m. + 7 751 Vent ~ . a * S" «» ,j , ,„ des régions sur la main gauche ouverte, le visage s© ? J | Midi .. + 13 751 ouest. colorant brusquement au rappel des cir-JIl.S.. + 12 750 , Nuageux. owkftttifceé les plus dramatiques du crime°1 ëî r 3 f? lempor. normale. du quai Paul-Bert, la lecture, de l'actee |o Max. . + 14 — d'accusation. MN 6 iAprès cette lecture, on apprend officiellement que Mme Guillotin., Mme Bulot et I 'lH? (Observations de M. Bclliéni.) Mme Lamouroux n'ont pu venir. Elles S ,__SOLEIL___^ ^^gmm^^ sont malades et ont envoyé des certificats -! Lever Coucher die médecins. Cependant M0 Maurice Bernard déclare que Mme Guillotin se porte partie civile et, partie civile, elle no peut 3 h" 47 6 h. 24 ^^^^^^^'^^ être entendue1 comme témoin. Oe çouip de théâtre provoque une vive escarmouche. M. Marcombes, procureur r Lever Coucher J^^^g de la République, ayant lu les certificats auxquels, nous venons de faire allusion,, nte peut s'empêcher de dire avec vivacité tout son scepticisme. Mme Lamoureux, qori se trouve: actuellement à Oran, serait ,peut.-êta> la seui'e à pouvoir être écartée»' du débat, à raison do son état de santé inçoniteritableimient m.aiuva.i«. Et M" Mauricee Avis aux cultivateurs Bernard d'interrompre, en disant : MM. Vilgrain et Ci© paient les blés sains — Il s'agit de Mme Guillotin. Votre coi- 28 francs les 100 kilos rendus aux Grondslère ne m'ttonne pas. 1 Àfcilins de Nancy et de Tomblaine. immi LiLECTO ; NANCY ; LA JOURNÉE li J 'ML --- + — ^ l © Z^3ZZ mjt £ \$m W^*'" i maeLttneici " ^^^^^ LES TRICHEURS AU JEU • Currel? Guss et Maréchal devant le tribunal correctionnel Emile Maréchal, âgé de 30 ans, garçon de café à Nancy ; Louis-Charles Currel, âgé de 99 ans, négociant en automobiles à Pont-à-Mousson, et Fernand Guss, âgé de 24 ans, agent d'assurances à Nancy, sont poursuivis pour escroqueries en trichant au jeu. C'est à Pont-à-Mousson, le 30 janvier. que Maréchal et Currel furent arrêtés par les inspecteurs de la brigade mobile au moment où ils trichaient dans une partie engagée avec M. Galand, restaurateur. Maréchal est né à Genève où il a été condamné à quatre ans de réclusion pour vols qualifiés et deux ans de prison par défaut pour escroquerie au jeu. Dans sa ville nataie il ne vivait que du produit du bonneteau. Il est'défendu par Me Larcher. Currel est né à Grosrouvres en 1873 ; il fut d'abord boucher, puis se mit à faire le coinmîree d'automobiles ; il a été condamné pour coups et blessures et contrebande. M" Jacob est son défenseur. Guss est originaire de Nancy ; il a une mauvaise réputation et a déjà été condamné pour escroqueries. M0 Terraux est chargé de sa défense. £ "mtcrroysioira Le président M. Labrosse, après avoir énuméré les antécédents de chacun d'eux, leur rappelle qu'ils sont poursuivis pourescroqueries en trichant au jeu. ' Currel proteste aussitôt en déclarant qu'il n'est pas joueur, n'ayant fait que conduire en automobile Maréchal et Guss au cours de diverses promenades. Le président lui réplique : « Vous vous êtes associé avec eux en les conduisant dans votre automobile. On a retrouvé sur vous un carnet sur lequel figuraient les noms de personnes qui avaient perdu au jeu. Currel : « C'étaient, les noms de personnes à qui je pouvais vendre ou acheter des automobiles. En voyageant avec Maréchal, représentant en Champagne et avec Guss, agent d'assurances, je pouvais être mis en rapport avec du monde pouvant me faire faire des affaires. » . Le président, interrogeant Maréchal « Le 30 janvier, vous étiez au café tenu par M. Viant, à Pont-à-Mousson ; M. Galand qui jouait avec vous avait déjà perdu, lorsque les agents de la sûreté intervinrent, vous arrêtèrent et saisirent sur vous un jeu de cartes biseautées avec lequel vous jouiez. M. le président demande : « Quelle différenee il y a entre des cartes biseautées et des cartes marquées ? » Maréchal : « Les cartes biseautées sont coupées sur un certain angle élans toute la longueur, les autres sont marquées d'un coup d'ongle dans un angle pour être facilement reconnues au toucher. » D.— « C'est ce que vous appelez vous créer un léger avantage. » Maréchal indique ensuite que contrairement à ce qui a été dit à l'instruction, on ne peut cacher un jeu de cartes dans la manche de son pardessus. M. le président. — « Les charges relevées contre Guss sont qu'il aurait favorisé Maréchal lorsque celui-ci jouait. » Il est ensuite procédé à l'audition des témoins. M. Bertani, commissaire de la brigade mobile, témoigne. Le 30 janvier, dit-il, accompagné de deux inspecteurs, je suis entré au café Viant, à Pont-à-Mousson, où jouaient Maréchal et Currel. Soupçonnant qu'ils employaient des cartes truquées, je me . suis de suite emparé du jeu: se trouvant sur le tapis.; Les cartes étaient marquées. M. le président ouvre un paquet scellé contenant divers jeux de cartes. Tout d'à-, bord un jeu trouvé dans la poche intérieure du pardessus de Maréchal. M. Bertani indique qu'il est probable que ce jeu est celui de l'établissement,subtilisé par Maréchal. Il continue sa déposition en disant que la présence de Maréchal a été signalée à Ligny-en-Barrois, Raonl'Etape et dans d'autres villes. Me Larcher, examinant les cartes marquées, affirme que l'une d'elles porte l'empreinte d'un objet lourd, mais qu'elle n'a pas été truquée. Le président. — <c Qu'en savez-vous ? », Me Larcher.— Parce que cela a été dit à l'instruction. Guss est interpellé pour savoir comment il a rencontré Maréchal à Ligny-en-Barrois. R.— « C'est par hasard, répond Guss. » Cependant, lui fait remarcpier le président : « Vous vous êtes fait inscrire sous un faux nom et vous vous êtes fait passer pour le frère de Maréchal ». M. Bertani : « Cela est exact, car M. Robin, de Ligny, a déclaré que Maréchal avait présenté Guss comme son frère. » Guss : <c C'est un pur hasard. » M. Galland, propriétaire de l'hôtel de la Providence,, à Pont-à-ÏYIousson, raconte qu'il fit la rencontre de Currel, qu'il connaissait ; celui-ci lui présenta Maréchal et Guss, avec lesquels il alla l'aire une promenade en automobile qui était conduite par Currel. On alla à Commercy, où, dans un café, on fit une partie pour régler les consommations. Currel s'écria tout à coup: « Faisons donc un banco, au lieu de ce' jeu. » M. Galland perdit 300 fr., puis de retour à Pont-à-Mousson, l'on joua à nouveau • il continua à perdre ; il vit ainsi passer 2.800 fr. de sa poche dans celles de Maréchal, Guss et Currel. M. Galland, très énergiquement, déclare que Currel fut celui qui vint le chercher pour le faire tomber dans les griffes des joueurs. Curref proteste contre les affirmations du témoin, disant qu'il a été trouver M. Galland pour lui vendre un automobile.* M. Galland, continuant : « Après cette partie, j'ai eu des soupçons sur la probité des joueurs, surtout qu'une hôtelière de Thiaucourt me dit que Currel lui avait dit qu'il « avait eu sa part de l'argent qui m'avait été pris ». Il arrive à la scène du. 30 janvier, au café Viant. Il joua au banco avec Currel et Maréchal, il perdit 100 fr. Les agents de la brigade mobile arrivèrent et constatèrent que les as et les rois du jeu étaient marqués. M. Viant, propriétaire du café Horne, à Pont-à-Mousson, a reçu la visite de Currel, Guss et Maréchal, avec lesquels il joua à la manille. Il comprit que ces individus voulaient jouer de l'argent, car ils avaient demandé après M. Duchêne, négociant. Un soir, tous trois revinrent dans l'établissement ; on proposa de faire une promenade en automobile. Il accepta, ainsi que M. Duchêne, qui était présent. On alla à Champcy. A plusieurs reprises on proposa de faire uno partie, mais ni lui ni M. Duchêne n'acceptèrent. Currel lui reprocha en termes amers de ne pas vouloir jouer de l'argent. Currel proteste contre cette affirmation, puis M. .Galland continue- sa déposition en faisant le récit de la scène du 30 janvier. Kt. Galland explique que Maréchal lui donna la signification de divers signes pour participer au .jeu .avpc, .chances de gain. Il lui montra même. «n. jeu de cartes portant la bande d© la ïAgis ©t qui était taiHjîié. Currel lui dit qu'en jouant il aurj.it bientôt iini de gagner son toneia. ■ Currel. — « Je n'ai pas dit cela, je lui : ai dit qu'il gagnerait plus d'argent avec des joueurs d'argent qu'avec ceux qui jjouent des consommations. » Maréchal. — « Je n'ai rien expliqué au témoin, 1 à qui j'ai simplement raconté les 1trucs des « grecs ». Sur interpellation du président, M.Vianl maintient ses affirmations. i M. Abel Constant, épicier à Broussay» en-Voivre, ! témoigne que Currel vint le t chercher en automobile, il était avec Marc< ciial. On l'emmena à Commercy, où, après < déjeuner, il joua et fut soulagé d'une som) me de 250 fr. On le ramena à Appremont1la-Forêt, où il perdit encore 200 fr. Il crut i qu'il avait simplement la déveine. Sur la demande du président, il affirme 1 que Currel a joué. M. Offroy,clerc d'huissier à Pont-à-Mousfut du voyage de Commercy avec M. 'son, ■ IGalland. Les trois prévenus jouèrent avec lui ; il conçut quelques soupçons sur la persistance de la veine de Maréchal et de 1 Guss. Mme Vernier, hôtelière à Thiaucourt, reçut la visite de Currel, qu'elle connaissait. Elle lui demanda ce qu'il faisait. Il répon1 dit : « Je voyage avec des gens qui vendent 1du Champagne, mais nous avons un autre métier, avec lequel on a rapidement de l'argent. Nous avons eu facilement « Co1 co » (M. Galland), à qui nous avons « rous1 ti » 4.000 fr., puis il tira son portefeuille et 1 me montra un billet de 1.000 fr. en disant : 1 Cela est ma part. » Currel proteste contre tes dires du té] moin. M. Duchêne, entrepositaire de bière à -Pont-à-Mousson, a participé au voyage de 1Commercy ; il n'a pas joué et n'a rien reimarqué d'anormal. M. Oudile, laitier à H ar de val, se troi: vaiit dans un café d© Nancy, quand il fut l'objet de propositions de Maréchal, avec lequel il joua, il perdit sept ou huit parties, puis tout à coup il eut des soupçons ramassa l'argent et les cartes, qu'il mit 1 dans sa poche. Plus tard, i! remit le ieu ; à la brigade mobile ; il fut reconnu taraudé. Le témoin dit que le jeu était neuf, mais 1 que l'enveloppe semblait maculée. Maréchal proteste contre les allégations de M. Oudille, car, dit-il. c'est son partenaire oui décacheta le jeu. Le président. — « Nous connaissons v© tre ' habileté à subtiliser les jeux. > M. Oudile.— I! savait arranger .'es cartes, car, jouant au piquet, « il avait joué toujours un quatorze supérieur au mien. > (Rires.) M.Rover, représentant à Nancy, a assisté à la partie entre M. Oudile et Maréchal; chaque fois quo celui-ci donnait, il avait un quatorze d'as. M. Poisson, garçon d'hôtel à Ligny, a vu simplement Gusse et Maréchal dans l'établissement où il était employé. M. Perrin, propriétaire à Raon, assistant au jeu de sept et demi, Maréchal donnait des cartes, il avait ©a dessous du talon le sept de trèfle. Dans les cartes que Maréchal se donna il y avait le sept àf trèfle et le neuf d© cœur, cela faisait sept et demi qui le faisait gagner. M. Tottin, reoeyeur des contributions indirectes à Raon, assistant en spectateur à ;: la partie où se trouvait Maréchal, constata sa veine persistante ; il ne remarqux rien d'arcrmal. Le président. — Cela n'a rien de surprenant, car Maréchal est d'une grande habileté. Sur une demande du président, Currel répond qu'il, conduisait Maréchal à titre d'ami, parce qu'il croyait que celui-ci pourrait lui favoriser des ventes d'automobiles. Currel reconnaît qu'il a reçu une somme assez forte de Guss le jour du voyage de Commercv pour le désintéresser d© son essence et d© l'argent qu'il avait nerdu au jeu. Il ignorait, dit-il, la réputation d'escrocs d© Maréchal et de Guss. I! prétend aussi que jamais il n'a cherché à amener dos joueurs à ses complices. Sur uno demande de Ma Larcher. M. Bertani déclare que, en France, Maréchal avait travaillé d'abord comme garçon de café, puis sérieusement comme représentant en chomp.-igne. Après la plaidoirie de M" Terreaux, qui plaide l'acquittement d© Guss, l'audience et levée à midi et renvoyée à deux hei res Le jugement Le tribunal, après avoir entendu M" Larcher et Jacob, qui ont sollicité l'acquittement de leurs clients, a acquitté Guss, a condamné Maréchal à dix mois de prison et Currel à six mois de prison. ** Fernand G us-., âgé de 24 ans, asent d'assurances à Nancy, est également poursuivi pour avoir dérobé un appareil photographique dune valeur do 710 fr. au préjudice des Magasms-Réunis. 11 a déjà subi deux condamnations oour escroqueries, et les plus mauvais renseignements sent fournis sur son ••ompte, sa pauvre mère, pour garder les quelques objets de valeur qu'elle possède, dut les mettre ea dépôt au mont-de-piété. — Un an de prison LE TEMPS PROBABLE (1er au 7 avril) Après avoir été mauvais du 29 au 31 mars, le temps se refroidit assez fort le lor avril, puis il veut s'adoucir, ce qui rend probables du 3 au 4 des grands vents et pluies ou grésils ou neiges, suivant la position des endroits, ensuite après s'être refroidi jusque dans la matinée du 5, il se rechauffe rapidement, ce qui amène le 6 quelques orages suivis de refroidissement les 7 et 8 avril. Albert BERTHOT. Aubigny (Cher), le 26 mars 1912. (Reproduction interdite.) Pour l'aviation militaire On nous prie d'insérer : « La souscription du Syndicat des gérants de débits de tabacs de Meurthe-etMoselle pour' l'avion « Le Débitant de tabac » se monte actuellement à 111 francs Les collègues qui n'auraient pas encore, verse, sont priés d'envoyer leur obole auJ secrétaire général M. Aug. Pierson, 79, rue, Saint-Georges, Nancy. Imitant l'exemple. du département de Meurthe-et-Moselle, dej semblables souscriptions s'étendent dans. tous les syndicats des autres départements| de la France. Nos collègues frères prou-vent ainsi leur solidarité à la fédération etj au pays leur fervent amour de la Patrie. La souscription, reste ouverte. » La succession du généra! Lâng'oia On avait annoncé que le général' d© brigade Bonmal, directeur d© l'école du. génie, serait candidat au fauteuMi diu général. 6 nLagloie à l'Académie française. IJC général Bonnal déclare qu'il n© t pas candidat. L'enlèvement des ordures ménageras Le maire de la vilie de Nancy a l'hon-neur d'informer les habitants qu"à partirî du 1er avril, le service d'erdèvement dess ordures ménagères commencera à six heures et demie du matin. nsïtiE cmmvns Un duel Nous croyons savoir qu'un duel a eu lieu., jeudi de grand matin, au Vélodrome, entre un professeur nancéien qui, depuis quelque temps, s'occupe de politiquo militante et un jeune étudiant qui attiche volontiers des opinions avancées. Les témoins du premier auraient été le directeur d'un organe sportif et un de nos concitoyens, très connu dans le monde de l'oscrime ; ceux du second, deux de ses camarades étudiants. La duel aurait été assez long et, finalement, les deux adversaires auraient été blesités légèrement. Il aurait été décidé de ne pas communiquer de procès-verbal de cette rencontre qui, jeudi, faisait en ville, l'objet de nombreux commentaires. Lo lieutenant Weiss Nous apprenons, avec plaisir, que notre jeune concitoyen., M. Pierro Weiss, vient d'être nommé soue-lieuitenant de réserve au 17e chassours à cheval. Pierre Weiss a été le meilleur élève du peloton des aspirants-officiers1 dé Châion.ssur-Manne ; il conduit avec autant de vaillance lies chevaux tarbe.s que le Pégase du poète. Il va terminer brillamment, à Lunéville, ses deux années de service militaire. Exploits dû poE'said Jeudi soir, les nommés Fernand Louis, 20 ans> Camion Henri, 20 ans, et Neveu Charles, 19 ans, demeurant rue du DucRaoul, étaient en état d'ivresse. Passant rue de la Source, ils lancèrent des pierres dans leis fenêtres des maisons, brisant un grand nombre d© carreaux. L'agent Bigardi, de passage place SaintEpvre, intervint, il voulut arrêter les ivrognes, mais ces derniers ramassèrent des pierres et lui en jetèrent. L'agent tira alors trois coups d© revolter en l'air. Au bruit des coups de feu plusieurs de ses collègues arrivèrent et arrêtèrent les pochards qui furent conduits au bureau central do police. Broutilles Contravention a été drossé© contre les nommés Charles B..., 34 ans, 100, ru© des Ponts ; René B..., 19 ans, 61, avenue de la Garenn© ; Albert R..., typographe, 80, ru© Saint-Nicolas, ©t Lucien F..., 16 ans, rue d© Strasbourg, pour avoir collé des affiches contre la porte Saint-Nicolas. Elàve*-offiei«rs Aux noms déjà sités, il convient d'ajouter celui de M. Simon, du 1" chaseurs à pied, à Troyes. La souscription de la Municipalité La souscription ouverte par la municipalité de Nancy pour un second aéroplane s'élève à 8.636 f.r. 40. ■■ ' "■.■^►■gr-^ ■- .... , , —mi, DE PAQULS Ëclakge-Prey« Avant que soit terminée la mise au poin* définitive du concours d'étalages qui auie lieu le vendredi 5 avril prochain, J!0us iu' geons utile de rappeler d'abord la liste de<; magasins qui, en 1910 et en 1911, recueilli rent la majorité des suffrages et furent ain" si classés dans une catégorie spéciale •J. François Vuxelaire, 2." Magasins-Réu nis, 3. Vaxelaire et Pignot, 4. Samaritaine 5. Robardelle, 0. Renolleau, 7. Majore)]»' 8. BonneviUe-Faintreny, 9. llaumoupi.„• 10. Gillet-Laforid, 11. Reynaud, 12. Bijou ■terie Prévôt, 13. Galeries Nancéiennes u Belle Jardinière, 15. Chaussures Mathi« 16. Hurstel (-Grande Maison), 17. Grand jean père (fleurs), 18. Machines Singer1 IQ Confiserie Lalonde, 20. Modes Parisien n nés. " La commission d'organisation a décidcomme l'an dernier, de répartir la totalité des prix an trois affectations : 1° Etalages. 2° Lumière électrique. 3° Proverbes à deviner. M. Joubert, directeur de la Station centrale d'électricité, a bien voulu accorder un .prix de 50 francs pour cekii de nos lecteur* qui désignera dans son vote le magasin dn Nancy ayant tiré le meilleur parti de son installation d'éclairage électrique. .'Quant aux proverbes à deviner, nous avons innové. Au lieu de placer les lettres composant une maxime ou un proverbe dans trente!sept magasins, nous nous sommes arrêtés à la. combinaison suivante, dont le mécanisme fera ultérieurement l'objet d'explica- i tions plus complètes : Plusieurs magasins — entre autres : lo ja Samaritaine, rue Saint-Jean ; 2° la Chapellerie Reynaud, rues Saint-Jean et des Carmes ; 3° la grande maison de nouveautés et confections pour dames François Vaxelaire, rues Saint-Jean et Raugraff ; 4» la maison de confections pour hommes et enfants Vaxelairc-Pignot — ont donné leur adhésion au concours de proverbes que l'Est républicain organise d'une manière toute nouvelle. Il s'agit, cette fois, de reconstituer, à l'aide.des lettres exposées parmi les objets des étalages, cinq ou six maximes ayant pour but de reconiniander l'utilité de la réclame. Plusieurs prix, dont l'ensemble atteindra 200 francs, récompenseront les Œdipes auxquels —qu'ils se rassurent ! — nous h© proposerons point d'énigmes audeâsus de leurs forces. ,f=— ■ EXPOSITION f CARILLONS de WESTMINSTER 9 I Horlogerie-Bijouterie Jules PRÉVÔT j JJ 4, Rue Saint Georges, NANCY THEATRE DE NANCY. — Vendredi 29 mars 1912. — Spectacle extraordinaire. — Deuxième représentation. — Les MaîtresChanteurs de Nuremberg, comédie musicale en trois actes et quatre tableaux, poème et musique de Richard Wagner, version française de Alfred Ernst. Ecolo de préparation militaire de NanHans Sachs, M. Delmas, seul titulaire cy. — Programme du 31 mars 1912. — du rôle à l'Opéra ; Beckmesser, M. Rigaux, Ecole du soldat, gymnastique éducative et titulaire du rôle à l'Opéra ; David, M. d'application, course, boxe, tir à 200 mèDua, titulaire du rôle à La Monnaie ; tres et à 50 mètres. Walther, M. Lheureux ; Eva, Mme ClaesRassemblement à sept heures et demio sens, de La Monnaie ; Magdeleine, Mme ' Jane Guerty, du Théâtre royal de La du matin à la caserne du 26°. Pour suivre les cours de cette école, se Haye. présenter au moment du rassemblement. Orchestre de 70 musiciens, sous la direc- ,, Ancien élève breveté nommé caporal au tion de M. Ph. Flon, chef d'orchestre du bout de quatre mois de service : . Théâtre de la Monnaie. Bajolet .Georges, au 17° bataillon de) Chœurs du Théâtre et du Conservatoire : chasseurs. 00 exécutants. Autre nomination : Denis Gaston, au Artistes, chœurs et orchestre : 150 exé- 69°. cutants. Anciens élèves brevetés nommés sousDécors neufs de M. Borbeau. lieutenants : Bureaux : 7 heures et demie ; rideau : 8 Pierson, du 26°, au 110° ; Rodolphe, du heures précises. 79°, au 120e ; Bourgon, du 79e, au 153e. CYCLISME^ Rappelons à nos lecteurs qu'ils peuvent réclamer au bureau de location du théâtre Cycliste Lorrain. — En assemblée généet au contrôle l'analyse des Maîtres Chan- rale, le 21 mars,'le Cycliste Lorrain proteurs de Nuremberg, offerte gratuitement cédé au renouvellement de son comité pour par l'Est républicain. l'année 1912. Voici la composition du nouveau buSamedi 30 mars 1912. — Soirée de fa- reau : MM. J. de Bucy, président ; A. Caillèmille à prix de comédie : Rip, la brillante opérette en quatre actes et cinq tableaux re, vice-président ; L. Adam, trésorier ; P. de Ph. Gille et Farnie, musique de Robert Jacquet, secrétaire ; A. Kesseriheimer, sePlanquette. crétaire adjoint ; Pol Chaput, capitaine d© Au 2° acte : « Pas de la séduction », par route ; A. Joasem, lieutenant de route, et Mlle Bl. Dupré ; au 3° acte : Grand ballet- Bernard, A. Gouet, Demangel, Taron, Thomas, membres conseillers. divertissement. Bureaux : 8 heures ; rideau : 8 heures et ATHLÉTISME demie. Une course pédestre. — Vendredi matin, Dimanche 31 mars 1912*. — Unique ma- à cinq heures ©t demie, se disputera aur la tinée de grand gala : Les Maîtres-Chan- piste d© la Pépinière une course pédestre de cinq kilomètres entre quelques chamteurs. pions de plusieurs sociétés de Nancy. Plusieurs défis sont relevés et les enEn soirée : Le Petit Duc et La Parisienjeux seront au profit de l'aviation miline. taire. Huit coureurs sont engagés. SPECTACLES GI)Foi)iqtte sportive a CAS!NO. — Ce soir, les « Dionne's », les barres surnaturelles, et les « Six Brighton's Girls », avec la « danse des tambourins » et leurs « chants américains ». « La Couverture », pièce en un acte, mise en scène de Ratcée. Dimanche 31 mars, à 2 heures, matinée ; même spectacle que le soir. ELDOP.ADC. Skatîng-Ring. — Dimanche 31 mars, à 8 h. 1/2, séance de patinage. EDEN-THEATRE. CINÉMATOGRAPHE PATHÉ. — J© vous causerais trop d'étonnoment en vous disant que, cette sennaine, le « Pathé-Journal » néglige une actualité dont les attentats de Montgeron et de Chantilly sont les principaux événements. Il y a du frisson, de la terreur dans 1© programme... Mais d'autres drames sollicitent aussi l'intérêt. Le spectacle comprend en effet un© scène d© l'époque romaine, « la Vengeance de Lucinius », un épisode palpitant dans une ménagerie, où une dompteuse promet son cœur à celui qui ira chercher dans l'a cage la « fleur sanglante » qu'elle y jette comme un gage de son amour. Puis la fin mélancolique de Mimi atteste un peu les fêtes, l'insouciance, la gaîté de cette « Bohême », où Mmrger mit tant d'Iesiprit ©t de charme attendri'. La note comique est fournie par Rigadin nègre malgré lui, les trompeurs trompés, Purotin millionnaire, etc.. Un© scène inspirée d© l'Œuvre du côlèbre peintre John Lomax reproduit fidèllement deux tabieaux impressionnants du grand, artiste ; enfin, un© excursion, dans la poétique vallée de Ghevreuse répand sa fraîcbteur ©t sa délicate beauté dans ce• programme si bien choisi, par la direction de PEdan-Théâtre. Représentations- : vendredi, samedi et diimanche en soirée ( matinée lo dimanche). CONCERTS• LES CONCERTS MILITAIRES. — Les concerts militaires reprendront à la date• 4u jeudi 4 avril, à raison de deux auditions par semaine, à la Pépinière et au. "Parc Sainte-Marie, de 2 h. 45 à 4 heures, les jeudis, dimanches et jours fériés, ■ CAFÉ CONTINENTAL. -— Orchestre Borgogne, GBOlsPES et SOCIETES ^COMMUNIQUES Harmonie Naneéienne. — En raison des funérailles du regretté M. Simon, membre fondateur des Amis de l'Enfance, doyen de la presse locale, un des fidèles amis de l'Harmonie, le comité prie ceux de ses membres qui désireraient et pourraient assister à la triste cérémonie, de se trouver vendredi matin 29 mars, au siège social, place Stanislas, à dix heures du matin, précises, munis de leurs instruments. Association amicale des enfants de l'Aube. — La réunion des enfants de l'Aube aura lieu le samedi 30, au siège social, 47, rue des Dominicains, premier étage, à H heures et demie du soir. Ordre du jour : adhésions, cotisations, élections d'un vice-président, secrétaire, trésorier et quatre membres du comité, divers. Réunion corporative. — Les ouvriers et ouvrières de la chapellerie et parties similaires syndiqués ou non syndiqués sont invités à assister à une réunion qui aura lieu le dimanche 31 courant, à neuf heures et demie du matin, rue des QuatreEglises, ancien café Chenel. Ordre du jour : Nécessité du syndicat, son action ©t son but. Fête de l'Amicale Ory. — 11 est que samedi 30 mars, à 8 heures et dem . dans la grande salle de la Maison tu Peuple, sera donnée la soirée annuelle l'Amicale laïque des anciens aevesoe* A écoles Ory et Saint-Nicolas sous la présidence d'honneur de M. le pre fet de Meurthe-et-Moselle. , r enta Il y aura concert vocal et ^W brillant orchestre, exercices de gyronasti que, saynète et, enfin, ha pisqu aujou^ Or, peut retenir ses phwes a 1 ^mce ; jeudi et vendredi, de 6 heures a 8^ au siège social, 3 bis, rue de la ban^, moyennant un droit de 0 fr. 25 P** PJ»cfe Phoîo-CIttb Nancéien. — La ^"^^ excursion aura lieu le dimanche éi mai prochain. , rhiviItinéraire : Maison forestière de_ gny. Départ en tramway à 1 h. 40. «e»*«» vous à f h. 15 au terminus dos u:b f rue des Quaire-Eglises, près du , Arrivée à la maieon forestière a - n- 1 ■ Les Trois-Fontaines. Retour par vmerb ,les-Nancy. rapjgf !§< J? J~3: ^S f ^ ?i' 29 -3—2 L'EST RÉPUBL!CA8N «««■^«MMMMMMMMIII mi i «ragMaama^^ prar~ _. 3 ETAT CIVIL SAINT-NICOLAS des prélèvements. — M. Masse n, commisyai.re de Saint-Nicodas, a procédé à cw BXThiSMEs (je, des prélèvements de crème chez Mme Mi»u 1/2 kil» 1 do don, fruitière, rue de Laval, à Saint-Nicolas ; de virus chez M. Royer, négociant à J?( Boeuf (viande nette de) 0.90 à 1.0" j^. , Ltaneuveville, et chez M. Harmant, débiy Vaches .83 à 0.96 ta'] 0 tant au môme lieu. Taureaux 0>79 à 0;87 HOSItRES AUX-SALINES M Moutons lame i.'Vàl 40 ^ Grave imprudence. — Vers huit heures Brebis laine 1.30 à 1*37 du ,,( du soir, Mme C-, dont le mari travaille à Pbrç» 0.97 à 1.05 Ni Nancy, voulut préparer le souper de ce — hollandais 0.90 à 1.01 drrnier dr sur un réchaud à alcool,- elle l'aichampenois vif...... 0.'9k 0.85 tluma u d'abord et seulement ensuite remplit Aulres provenances.. 0.74 àO.80 le i© récipient du dangereux liquide. Mal lui cliaiiipcnois viande nette. 1.31 à!.41 en en prit, car tout à coup la malheureuse fut Veaux de pays 0.65 à 0.74 environnée ea de flammea ; elle appela son. Autres provenances.. 1.23 à 1.33 mari ru qui heureusement venait de rentrer ; Veaux de pays l.C8àl.23 a il parvint non sans peine à éteindre le feu. Mme C... avait des brûlures à la main, au m bras et à la jambe. Quant à son mari., il AVIS MORTUAIRE ai avait les deux mains atrocement brûlées, ai ainsi qu'un bras. M. le docteur Sprauel a fait les panseLès personnes qui, par erreur ou omism ments nécessaires. si sion, n'auraient pas reçu de lettre de faiit 1j art du lécès de ARRONDISSEMENT DE TOUL fésrchs aux Initiaux de ffansy | „ Naissances Thévèse-AVix-Augu.iuri.a-Cliai'lotte Aubry, lou.tov»rd Lobaiu, 78, et Soi.ange-Fsteile Champmairtin, rue do Saveme, i. Publications da mariages Jiean-Uaiiti.sit.e-Uharltis-lii-n.eist Biaise, mainoeuvre, rue Poiler, 14, avant à Moussey (Vosges), et Maiie-Sidon.ie Lang, ti«seranlle, nie FoMer, 14, avant à «égWN T, Emlle-Maximin Cha.rreton, cavahei *u •> régiment de en^ g«n a Nan cy y domicilie et M^ l_au cuiainaerc rue d'habits, rue de dmand Chartceux, « d™^ « i. t nifcan la Salle, 14 Malzevillê.- Char- ,Service jj Du 28 mars oi> communiqués peu- le SunCours 'dicat de la boucherie : Du 28 SViars ! j «*Victor^ ÎSÎïïSieM*"rue dos Fabriques. TA» Sêuaé, employé au. chemin 72. de fer, .^passe du Caveau, avant à Nonconrt (Vosges), et Marie-Adèle Jacob, cuisinière, rue de Tout, 99. — Maiae-François-tiabrielPaul-Durand de Grossou.vre, lieutenant au 12° régiment de dragons, en garnison à Pont-à-Mousson, domicilié à Nancy, et Marie-Chant al-Paule^Josophe-Lucie-Fdmée de Barreme.sans profession à Nice (Alpes-Maritimes). — Charles Emond, tournouir sur métaux, rue de la Boudière, 6, et Marguerite Miuller, ouvrière en confection., rue de la Colline, 29. — Joan-Baptiste-Théophile Fricot, maçon à Savigny (Vosges),et l<)lisaJoséphine Brioe, cuisinière, rue de Metz, 8, avant à La Broque (Alsace). — EdouardAimé Jacquimot, ga.rdin de la paix, rue Saint-Nicolas, 54, et Ali ne-Marie-Jean no Gilliot, sans profession à Lorquin (Lorrai). — Henry-Eugène Kiefer. électricien, ne rue du Docteur-Grandjeam, 3, et Julie-Mario Morilhat, électricienne à Malzéville (M -et-M.). — Léon-Henri Koch, tapissier à Bar-le-Duo (Meuse), et Marie-Emélie Vannier, sans profession., rue do Strasbourg, 133. — Antoine-Sylvain de Lareleyreitte, négociant à Paris, rue VieilLe-duTemple, 24, 4° arrondissement, et Léonie Joly. sans profession, rue du Ruisseau, 79. — Martial Lcpeyt.re, sergent au 69e régiment d'infanterie, en garnison à Nancy, domicilié à Clamart (Seine), et M.athildeEmélie Sevignole, sans profession., rue Jeanne-d'Arc, 90, avant à Castiglione (Algérie). — Auguste-Alex-Josoph Magma, électricien, rue du Tapis-Vert, 4, et Marthe-Marie Ton.n.ai;re,aans profession à Baccarat. — Prosper-Andrê Masso.n, graveur à Paris, rue Saint-Gilles, 3, 3e arrondissement, et Marthe Durang, employée de commerce, rue die Boudonville, 04. — MichelAuguste-Lûcien Mayer, employé de commerce, rue du Téméraire, 27, et AlbertineMarie Maire, sans profession, rue du Maréchal-Oudinot.— Jules-Henri-Joseph Vahl, professeur, rue Michelet, 28, et MadeleineSuzanne-Marie Lequien, sans profession à Paris 20, rue d'Amsterdam, 9° arrondissement. — Jean Vialle, fondeur à Froua.rd, et Ma.rie-Virgirnie Pôpos, ouvrière à la manufacture des tabacs, rue Stanislas, 24 bis. — Lefuds-A.lbeTt.-Dia mas Chevallier, chauffeur au chemin de fer de l'Est, à Homécourt, et Anne-Marie Weetrich, sans profession, rue de Belfort, 35- — VladislarOscar Hairtwig, étudiant, rue Sigi.sbertAdam, 45, et Georgette Lémond, sans profession à Arbon (Suies;), avant à Tilly ÏMeuse). — Edouard-Henri Brach, publiciste, rue Isa.l>ey, 94, et Félicie-Berthe Oberlé, sans profession., rue du GénéralEabvier, 31. — René-Ga.slon-Louis-Joseph .Squivéc, commis des postes, rue Saint-Dizier, 84, et Yvonne-Thérèse Lesur, sans profession à Douai (Nord), avant à Roufeaix (Nord). — Joseph-Emile ViMaume, journalier rue du Cheval-Blanc, 12, et Ernestine-Louise Dubois, journalière, rue Clodion, 49. Décès Alphonse-Victor Bouttier, 77 ans.rentier, irue de Strasbourg, 89 bis. — Marcel-Au-| guste Moniment, 17 jours, rue de Mou-Désert 116 — Caniille-Margueriie-Magnière, 16 ans et 7 mois, célibataire, rue Soini-Dizie,r 163. — Jean Antoine, 82 ans, sans | profession, rue de la Hache, 55. — Pauline Gra.ndcla.ire, 15 ans et 8 mois, sans profession, célibataire, à Vandceuvre. — Marie' ' Durin, 42 ans, cartonnière, épouse Friedel, rue Charlies-III, 104. M^auie Maric-SîiarlQîte-LéonQldine BBESIER Veuve de M. le lieutenant-colonel \ Henry SIMONIN officier de la Légion d'honneur ddécédée à San-Remo (Italie), le 24 mars j ,",il2, dans sa 74" année, munie des sacreumonts de l'Ecdise, Sont priées d'excuser la famille et de c considérer le présent avis comme une invitation à assister aux convoi funèbre, s service et enterrement qui auront lieu le samedi 30 courant, à 10 heures et demie ^ du matin, en la basilique Saint-Epvre, et ï ,de là au cimetière de Préville, où se fera l'inhumation. On sa réunira à l'église Prière de n'envoyer ni fieurs ni couronr nés, wœmÊmkmmBÊmmmmmHamaBam ( . \ <»-e»-^ MEURTHE-&-M0SELLE \ —— ARRONDISSEMENT DE NANCY MALZÉVILLE Soirée théâtrale.— Samedi prochain 30 , courant, les sections Chorale malzévilloi,se et théâtrale « Avenir » offriront à leurs ,membres honoraires, dans la salle des fôtes de la commune^ sous la présidence de ■ M. Bondieu, une grande soirée de famille, Nous aurons le plaisir d'applaudir à cet, te soirée Mlles Miriam et Fauritte, ainsi , que Mme Mangin, dont les belles voix sont le pTésage d'im beau succès, la Chorale dans ses beaux chœurs mixtes ne manquera pas elle aussi d'intéresser l'auditoire, la section « Avenir » redonnera une des meilleures pièces de son répertoire, enfin à 11 heures et pour clôturer cette belle soirée un grand bal aura lieu où chacun pourra s'en donner à jambes que veux-tu. Afin de permettre à tous d'assister à cette soirée de famille, le comité a décidé d'accorder pour cette fois des prix de faveur ; toute dame accompagnée de son cavalier ne paiera qu'une seule place, il en sera de même pour deux dames seules. Madame Alphonse BOUTTIER ; Monsieur H. THOUVENIN, Madame H. THOU-' VENIN, née BOUTTIER ; Monsieur Henri1 BOUTTIER ; Mademoiselle Thérèse THOU-" VENIN ; le docteur et Madame André3 THOUVENIN ; Monsieur Georges THOUVENIN ; Madame veuve PAJOT, néee BOUTTIER ; Madame veuve GRENET, née0 BOUTTIER ; Monsieur et Madame DA-" MOISEAU ; Monsieur et Madame SE-" NART ; Monsieur et Madame DEROSSY ;! Monsieur et Madame HAINZL ; Messieurss Paul et Robert GRENET ; Monsieurr et Madame DELAUNAY, les familles DELAUNAY, GAUBERT, KOHL, CAREL, SE'" NART et HAINZL, Ont la douleur de vous faire part de la1 perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en a la personne de Succursale : 17, rue St-Ge^ès Téléphone 5.68 ïoasieur Alptae-Victor BOUTTIER l 1 LE ï \ COÛTE BEAUCOUP MOINS j leur époux, père, grand-père, frère.oncle et st grand-oncle, décédé à Nancy, le 28 marss 1912, dans sa 78° année, muni des sacreiments de l'Eglise ; iEt vous prient d'assister aux convoi fuit nèbre, service et enterrement, qui auront □ lieu le samedi 30 courant, à dix heures du u matin, en l'église Saint-Pierre, et de là au icimetière de Pré ville, où se fera l'inhumation. Maison niortuaire : 89 bis, rue de Strasbourg. Il ne sera pas envoyé de lettres de faire,part, le présent avis en tiendra lieu. 1 m AVIS MORTUAIRE Madame Emile SIMON, née LAMOTTE : Monsieur Jules DUPIRE ; Mademoiselle le Emilieone DUPIRE ; Madame veuve DE^ CHOUX, née LAMOTTE ; Monsieur et Ma\~ dame Fernand DECHOUX, percepteur • à Thiaucourt, et leurs enfants ; Monsieur et a Madame Edmond DECHOUX ; Monsieur ■et Madame Raimond DECHOUX et leurss infants, droguistes à Nancy, et toute la t'a Camille, Ont la douleur de 70u,s faire part de la 'a perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en n la personne de J* S iOSEâïiiJÎ âLSâOB 72 72" Monsieur Emile SIMON Rédacteur-gérant à 1' « Impartial de l'Est »" président honoraire des Amis de l'Enfance 3e Officier d'Académie leur époux, beau-père, grand-père beau-frère, oncle et parent décédé à Nancy, le 26 mars 1912 dans sa 65" année muni des sacrements de l'Eglise. ! Et vous prient d'assister aux convoi fu*" îl lïrëhre, service et enterrement, qui auront lU ilîeu le vendredi 29 courant, à 11 heures du jïiatiu. De l'église Cathédrale, on se rendra au 'u ■Jtoietière du Sud, où aura lieu iinhumai;W0n. On se réunira à l'église 1 75. — —- Téléphone 5.6S DEUX MAISONS DE VENTE : 16, rue Saint-Georges - NANCY ~ 48, rue Jeanne-d'Arc . Œ^^f (8.50 ~ ' —■ — — '^-Q-^i' A partir du Samedi 30 ïfars, EXPOSITION .— 1 r\ £3 BULLETIN FINANCIER R Près joli choix d'œufs sucre ou chocolat Poissons d'Avril, cartonnage de fantaisie Vannerie de luxe, dernière nouveauté Paris, 27 mars 1012. Très calme au début de la séance, 'e ra marché a pris dans la suite un peu d'anim mation. Notre Rente supporte encore quelques réalisations qui la. ramènent à 93,57, mais ™ NOTA. — Tous ces articles sortant des Usines Félix POTIN sont garantis U l'Extérieure est mieux tenue à 95,30 et les 1 Fonds russes font bonne contenance. Le j abriqués avec des produits de première qualité. Turc et l'Italien demeurent indécis à 88,90 g e 96.95 respectivement. et * Les Etablissements de Crédit se mon- î tr trent résistants. é Banques étrangères soutenues, sauf tou- ■ tefois ™ les banques mexicaines dont la lourdeur s'explique par la situation intérieure ci: pays. ' • d;: 1 D-ans tous les Cafés j Le Rio Tinto, qui débutait à 1800 contre 1 18Î17, atteint le cours de 1894 sur le bruit y demandez d une augmentation du dividende. " Chemins de fer français et espagnols 11 nu ' et ifs. En Industrielles russes, la Bakou s'avan e à 1312 et la Sosnowice à 1528 ; 10 Y; E B'i* nsk par contre, revient à 489. En banque, les mines d'or sont stationn naires. Les Diamantifères se montrent mieux chf-ju.bécb ; de Beers, 505,50. 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For-terre, et C'est une vieille rancune, qui s'est liquis'y serait infailliblement noyé sans le> dée entre les deux combattants qui, d ailsàug-froid du jeune Marcel-" Blancquart,, leurs ne portent que quelques blessures Paris-la-Cliape!le, 27 mars. âgé de six ans et demi seulement, qui luiL sans aucune gravité. ?.îarché ordinaire. Environ 200 voitures. a tendu une planche pour le ramener aui REMENO VILLE• t t 'ix soutenus sur les pailles it ti.r les | bord et ensuite lui a donné la main pour Tapage nocturne. — Une enquête est ou- tfa itrages. l'aider à remonter au risque de se fairei verte contre les nommés Miquel Louis, Paille de blé 39 à 42 entraîner par Pimprudeni, qui est plus5 Boulogne père et fils, Cailloux Paul et Paille de seigle 45 50 fort que lui. » Buton Alphonse pour tapage et violation1 Paille d'avoine 32 35 . du domicile de M. Auguste Bajolet. CHAMPION EU LLES Foin «0 05 EKtîuIsé arrêté. — La genda.nnerie a arARRONDISSEMENT DE DRIEY Luzerne nouvelle 60 os rêté Daniel Muller, âgé de 35 ans, manœuRegain 60 v)5 TH IL vre, qui est revenu en France sans autoriPort d'arme prohibée. — Porteur d'un i Le tout rendu dans Paris au domicile sation. Coups. — Sur la plainte de Mlle Cathe- revolver de poche, le manœuvre Clémente3 cde. l'acheteur, Irais de camionnage et rine Parisot, ouvrière en chaussures, une" César, 20 ans, récolte un procès pour portt cdroits d'entrée compris par 100 bottes de E5 kilos, savoir : 6 fr. pour les foins et enquête est ouverte sur des violences dont1. d'arme prohibée. HUSSIGNYf fourrages f secs, 2 fr. 50 pour paille. elle a été victime de la part d'une dame haFourrages en gare.— On cote les 520 UiIvresse. — Dans la rue de la Côte-Rouge,, bitant la localité. FROUARD, le mineur Gasperoni Guiseppe, 37 ans, see 1los. Paille do blé 3 ' à -r,5 Vol. —• Une jeune orpheline a pénétrée5 promène en compagnie d'une cuite de premier ordre. Un procès pour ivresse. Paille do seigle 35 45 dans la maison d'une de ses voisines pen-L Paille d'avoine 28 31 ,j <8^®-4ftdant une absence momentanée de celle-ci Foin 50 55 et en a profité pour s'emparer d'une bar Luzerne 5'J :5 gue en or de grande valeur ainsi que d'une / Foins pressés en bailes. — On cote su> pièce de cinq francs. Lorsque la proprié, wagon par 100 kilos. taire de ces objets s'aperçut du vol, elle , Foin de premier choix... 9.. à 9 25 alla immédiatement trouver la gamine en Foin de première qualité 8 75 à 9 .. question, âgée d'une douzaine d'années, et sans autres explications lui intima l'ordre ' Pour les marchandises en gare, les frais d'avoir à restituer la bague et la pièce de0 i*tf'dr% J do déchargement, d'octroi et do camioncinq francs. £ nage sont à la charge de l'acheteur. La volée ne se trompait pas ; en effet, t, f ces objets lui furent immédiatement ren1 VAUT dus et il n'y a pas eu de plainte. Ce n'est pas la première fois que cette BEURRE| précoce voleuse joue des tours de cette sorte, puisqu'elle a déjà fait connaissance N'avez-vous jamais vu quelqu-un uui de certaines maisons où elle aurait dû F souffrait de l'asthme, d'une affection de la s'assagir. C gorge, de la poitrine ou des poumons, de Chien écrasé. — Une voiture automobile le s. bronchite chronique ou de phtisie se routraversant la ville a écrasé un jeune chien |\ Dans toutes les Epiceries i?>s 1er sur son lit, haletant, étouffant presde chasse appartenant à M. Rollin, fils de le A} ÉCHANTILLON GRATUIT sJ-^^Nv que, par manque d'air, de respiration ? Ce l'honorable maire de la ville de Frouard. N sent là de terribles moments de souffrance.1 Le conducteur de l'auto ne se serait pas "» que passent ces infortunés malades refusé à verser une indemnité pour le pré\ Grâce au Sirop de l'Abbaye « Akker ». il judice causé. . n'est jam-ris trop tard pour se guérir, mêNEUVES-MAISONS me si le mal est avancé et l'oppression si 1 'Arrestation. — Eticnney Charles-Jules, forte que le malade étouffe. Le Sirop de S, , » 38 ans, chaudronnier à l'usine de Neuvesl'Abbaye « Akker » (couvent Santa Paulo) Maisons, condamné le 10 juin 1909 pour Q guéri' toujours et radicalement l'asthme, outrages,, port d'arme prohibée et ivresse S la brunchite, la coqueluche et toutes les à huit jours de prison par le tribunal cormaladies de la gorge, de la poitrine et des rectionnel de Nancy et par défaut, a été té COLPiSAR R poumons. arrêté par la gendarmerie. La mort d'un brave. — Nous apprenons îs Mlle: Huigniez, quai de la Basse-Deiule, Etienney, tout étonné que la condamnaa- la mort de M. Fabien Britsch, ancien mait- 6, à Lille, nous écrit : « Voilà déjà 3 ans tlon ne soit pas prescrite, fut relaxé, ayant nt tro serrurier, demeurant place de Kauff- que je fus atteinte d'un, asthme violent fait opposition. haus. M. Britsch était un des derniers rs Nul ne saurait décrire mes souffrances ,E survivants du siège a jamais mémorable DOMBASLE le pendant ces 3 années. J'avais des douleurs ede Bitche auquel il prit part en qualité té dans la poitrine, j'éprouvais des oppreisUn nouveau Robir;oon. — François Ket d'ouvrier d'artillerie. C'est lui qui, sous le sions épouvantables et je ne respirais qu'aMi, âgé de 60 ans, sans pro.fosision,n'ayant n te feu meurtrier de l'ennemi, boucha avec DC vec une extrême difficulté. La nuit, une pas de domicile, avait obtenu une retraite é- des sacs î^emplis de terre, la cheminée du lu toux violente éloignait de moi tout somprovenant de la société Solvay et Cie, s'ébâtiment donnant accès à la Poudrière, e, nieil. Je ne mangeais plus et je maigrislevant à la somme de fr. js ce qui sauva celle-ci d'une destruction imn- sais à vue d'œil. J'ai essayé toutes sortes Quand on est retraité, on ne doit plus st mi mente, lui encore qui tira la ficelle nour travailler, s'est dit Kernel. Mais fr. c'est ir de remèdes saais aucun .résultat jusqu'à tirer le dernier coup de canon du fort. peu pour vivre à rien faire. Kernel ne ■t, ce que le Sirop de l'Abbaye u Akker » me ie ,-a Après la guerre, M. Britsch fit partie, fût recommandé. Le Sirop de l'Abbaye s'embarrassa pas pour su, peu. Il trouva rs P1 ndant clo nombreuses années, du corps une vieille logette au lieu dit « Au Revers os « Akker » m'a guérie et, je le dis sans hédu Mouton », qui était abandonnée. Voilà, ,à, d;es sapeurs-pompiers de Colmar. Le déé- sitation, m'a sauvé la vie. Je ne ressens font était médaillé militaire, se dit-il, pour mon logement. Keni&l a, en plus rien de mon asthme et me sens plus in effet, passé l'hiver dans cette logette, qui ui ROTHAU U forte et mieux portante que jamais, grâce de Obsè«i-:es. — On vient de célébrer les obn'a plus de porte et a perdu la moitié de b- au Sirop de l'Abbaye « Akker ». - sèques de M;. Paul Marchai, le filatour sa toiture. Le jour il descendait à DomIT Le Sirop de l'Abbaye « Akker » est en n xd bien connu de La Claquette. Plus de 900 basle pour faire sas provisions, et quand 00 vente dans toutes les "pharmacies. Fl ne on s la retraite était épuisée, il avait réussi à personnes ont accompagné M. Marchai à 230 gr., 2 fr. 50 ; 550 gr., 4 fr.; 1,000 gr., p. sa dernière demeure. Il 'y a longtemps que se faire une clientèle charitable qui supie 7 francs. Dépositaire général et vente en pareille manifestation de sympathie ne pléait à la retraite. Kenel était heureux, gros : Léon * DAKJOTJ, pharmeien 1" cl., X; ie s'était produite dans la vallée de la BruuLille (Nord). mais tout a une fin, môme le bonheur. at che. MM. Hummel et Ramed, pasteurs à En effet, l'agent de police Ferry vient Dépôts : à Nancy : Phie Centrale de ,t Rothau et Saint-Dié, rappelèrent au temple d'arrêter ce nouveau Robin&on en flagrant le Nancy, A. Rosfelder, Ch. Simon, suce, 12, n U protestant les éminentes qualités du dédélit de mendicité et de vagabondage. H é. rue de la Visitation. — A Belfort : Gde a été conduit devant M. le procureur de funt. Au cimetiène, M. Hummel prit à nouu- Phie Nouvelle, 15, Bd Carnat, en face de t vmu la parole, ainsi que M. A. Wolff,.emla République, par la gendarmeri)?, et n- la Préfecture. — A LunéviHe : Phie Rice ployé de la maison Steinheil. écroué à la maison d'a.rrét. klin, 25, rue Banaudon. L*s retraites ouvrières. — M. Auguste te WISSEMBOURG io Ciiangemsnt de prapriétafre. — La ferAllard, 66 ans, ouvrier d'usine, cité F., n" 3Ô me du u Scbafbnsich », célèbre dans les 16, vient d'êlna informé par les soins de annales d« la guerne de- 1870, et qui renla préfecture qu'une pension sur la caisse 56 ferme la chambre dans lacruelle est mort nationale des retraite® ku est accordée. e. le général Abel Douai, a été vendue ce* Elle est de 100 fr. joums demierB pour le prix do 140.000 M. Allard a fait juste un versement d un m JJ-mark. \ mois soit 0 I 1\SÂWGY - 21, rue Raugraff - _ — I g ' ^ 1 I 9 ■ beau et le plus grand choix de Vêtements confectionnés pour Hommes, Jeunes Gens et Enfants, se trouve . . ASSASSINÉ POUR 7 FR. 50. — Un vieillard de ',' aoixanterdix-neuf ans, M. Vigneux, de Barrnericourt (Marne), a été assommé oa.r ff* trois individus qui défoncèrent sa porte 1 et sa maison au pillage. Ils laissè®" mirent ren rent le malheureux pour mort après lui avc avoir pris 7 fr. 50 qui so trouvaient dans uni une armoire. Les trois assassins ont été arr arrêtés peu de temps après nar la gendarmerle et écroués à la prison de Reims. î?1,'? L'état de leur victime est désespéré. P f Chronique \ départementale c AYIS MORTUAIRE !lr ne sera pas envoyé de lettres de faire 'e ^ *»^ejréseat avis 'en tenant lieu. TOUL Mobilisation du 153°. — Mercredi matin, le 153e d'infanterie a fait un exercice de tI mobilisation très intéressant ; le régiment a été porté à l'effectif de guerre avec l'apa p point des hommes fournis par le 140° et n représentant les. réservistes. Cette formation, suivie par son train de c' combat complet, a été passée en revue sur le *£ plateau d'Ecrouives. Sentinelle attaquée. Une sentinelle du . fort du Titlot a encore été obligée de 11 tirer deux coups de fusil sur deux rôdeurs qui, malgré les sommations, continuaient ? d tourner autour d'elle. Il faisait nuit. Le à s soldat affirme qu'il reçut à la tête une pierre lancée avec violence. Ces individus étalent accompagnés d'un chien. Le poste, qui, fit une ronde, ne découvrit p pas les rôdeurs. . Pour l'aviaiion. — Le total officiel attteint .à- ce jour de la souscription pour l'aviation militaire se monte à : conseils municipaux de 41 communes, 2250 fr., les habitants 1954 fr. Souscription de Tout, 200 fr. MAIZIÊRES-LES-TOUL A propos d'une bagarre- — M. Lucien Génin nous écrit : » Je vous serais très reconnaissant de bien vouloir insérer dans votre estimable journal une réponne à un article paru dans le numéro du 0 mars dernier, dans i lequel on m'accuse d'avoir joué du couteau cdans une bagarre à Maiz.ièr.eis-les-Toui. 1 Voici l'exacte vérité : . C'était la fête du pays, je m'y-étais rendu avec un de mes camarades qui entra ; .au café prendre une consommation pen' dant que moi-même allais faire un tour de fête. Que s'est-il passé au restaurant jpondant mon absence ? Je n'en sais rien. Quand je revins rejoindre mon compa!gnon, je l'ai trouvé aux prises avec des jeunes gens de la localité réputés bat ail ] leurs, qui, sans moi, lui auraient fait un 1 mauvais parti, car plusieurs avaient des ce que 'jporte-allumettes pour frapper, voyant je me suis porté à son secours et 1 on sépara les combattants peut-être un peu brusquement. Donc, il n'y avait pas eu de provocation de ma part et je ne me suis pas servi d'un 'couteau, comme l'on m'en accuse, et je réfute cette accusation. » Faits-Divers 1 e plus UiSïiilE ETOUFFE -'135 nui!" I OLutpLip I I de Printemps ^laœste./; I Ses élégants Costumes I - f 9 I FAITS D'AVANGR 3Bfr„„ 49tr.r 55fr» | 1 | SiîérJaliié ils VÊTEMEfiTS j pour l'aulo et les sporls | ^tl^te après !o B repas.g rue des DI8,cmiiiica ns GilEHlSERIE, COLS- CitaVATES. ET"| ' Tailleurs m Chemisiers i n^^fîl P, ÎI'OIF? I HaSùUll Œ JJ dm B KoBl/rk.wt> I II Vous Iles catarrheux ! ^ A la suite de rhumes répétés et mal soignée l'Asthme, le Catari'h: ont envahi vos poumofis. 1 occasionnant une toux coiitinuclle au moinrl; .mouvement; les bronches sifflent, l'oppressum vous ctreint, les crachats roulent sur la poitriî» déterminant une infirmité qui peut devciii'i mortelle. , Vous guérirez sùi'cmenl cf. rapidement avec le Sirop des Vosyes Casé qui est le plus gi-aii'i fortifiant des voies respiratoires. Il diminuera la toux qui favorise l'empli;.-.orne, il graissera les conduits pour permettre aux crachats de so détacher et de sortir, il f,-iii j ,tache d'huile dans les poumons on assurant l'antisepsie et alors, plus de quinte de toux, plus de 1 craehats, plus d'oppression : les poumons seront ^ <ces et guéris pour toujours. « Depuis deux ans, écrit M. Lnugct à Saint, « Mtchel-dc-Léfiaron (Dorclot/ne), ma femme , « souffrait d'une bronchite chronique avec de t« l'asthme qui l'obligeait à tousser continuclle«: ment. J'avais pourtant tout essayé et dépensé « bcaucouT) d'argent quand, en lisant sur les « journaux les merveilleuses qualités du « Sirop « des Vosges Casé», je me décidai à lui en faire « prendre. Le résultat ne se fit pas attendre. ,« La toux s'espaça, les crachais devinrent ,« moins nombreux, les nuits furent meilleures ,« et les forces reoinrent. Au bout de très peu ,« de temps, elle ne se sentit plus de rien g nia. .« à votre excelient Sir op des Vosges Cazé. » C Un remède souverain Toute puissante pour guérir l'asthme, le catarrhe, l'oppression, la toux spasmoclique, la Poudre Louis Legras n'est pas moins recommandablo pour prévenir et enrayer les complications qui proviennent de la bronchite. La toux opiniâtre et l'expectoration exagérée oui en résultent sont guéries rapidement par l'emploi de ce remèda si efficace et si peu coûteux. Une boîte est expédiée contre mandat de (2 fr. 10 adresse à Louis Learas, 139, Bd Mag&n!a, à Paris. „ POUF les npes de famille C'est à Nancy même qu'elles seront heureuses da trouver un exemple utile Lo mal de dos peut être le seul symptôme révélateur des lésions des reins (vulg. rognons) après un accouchement. Faute de. soins, le mal s'aggrave de plus en plus et il en peut résulter des conséqiiioneos irréparables. Les iteins sont seuls aptes à rejeter activement toutes les impuretés du sang accumulées dans le corps surtout après une grossesse. C'est dimc une règle de prudence et un gage de sécurité de réconforter, après un accouchement les reins si éprouves et si menacés. Les Pilules Foster répondent assurément à ce but. Nous en avons la preuve dans le cas suivant : Nancy, 145, rue de Strasbourg, Mme Vvacker nous dit : « Je souffrais des reins à la suite de couches, et j'avais des maux de tête, des troubles de la vue, des vertiges, de l'oppression et pas d'appétit. En huit jours, les Pilules Foster pour les reins (Nancy, pharmacie Mona.1 frères), m'ont soulagée, et en moins de trois semaines, complètement guérie. » Toutes pharmacies (3 fr. 50 la boîte, six boîtes pour 19 fr.) ou franco par posts : Spécialités Foster, H. «[ ;M, Binac, pharmacien, 25, rue St-Ferdinand, Pa■ ris J - — Demandez bien /y^Jra^^^ft et exigez les véritables Pilules Foster ; refu&ËBk sez ou faites-vous rem^^^àM^sW/^ bourser tout ce qui ne 'Wiï^^g^^ïÂs» porte pas la marque MARQUE DÉPOSÉE ci-contre. $fâ53?fà^. SWi^iM^^ ''' i ^flîiy RE F^NTÇ Guôrlson radicale par les mëàUA «S USn 1 © Houlettes Parisiennes. LE TUBE, UN FRANC — TOUTKS FHARMAC1ES. 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Sur la lande nue, devant le foirt de HocN° 141 Hœdik, maintenant des gens se tenaient «n permanence, curieux, animés de méchantes intentions et qui guettaient les serties de Zizi et ses moindres démarches. Zizi, heureuse de son triomphe, au fond da sa solitude, ne soupçonna rien... Kvcîîwe, qui allait et venait, fut la premifete à lui parler de cette hestilitô — Que se passe-t-E, mademoiselle ? Et (HISTOIRE K tttUIlS) qu'orrt-ils donc, ces gens, à crier contre vous ? Elle haussa les épaules. GrAnd Rom An di\\m;x.tique — Laissons-les crier, Evelin*. Ils se lasseront.. ., — Que leur avez-vous tait, mademoiJULES "MAÏCi «sQe ?... Ils ont das figures de colère et de ( haine et quand tis aperçoivent quelqu'un ttu fort, Es crient : « A bas Ziai ! A bas la QUATRIÈME PARTIS Gueuse I I » La jeune fille tressaillit ESLa devina un LE LONG MARTYRE DEZIZI danger. — La Gueuse hM murmura-t-eBe... Et des larmes mouillèrent aes yeux. — Je vous suivrai.. J© n'ai rien fait de Puis, tout à coup, un souvenîr lointain, à tssd... Lajideriguotte... travers d'autres tristesses, le souvenir de Si U alla, de lui-m6me, s'enfermer dan® ce qu'eHe avait dit à Geo/rges-Claude, cerJa voîture. tain jour, où ce nom de « Gueuse » était B n'avait pas lâché enn éctiarpo, venu su ses lèvres !... L'arrestation de Beaanadcuc, és Marie— Aimes-tu mieux qu'on dise de moi : Mmxe et dB Jonnay dœmait une preniièr« « ZiziJa-morte » ou « Zizi-la-geuse ? » t*tusfactton à l'opinion publique qui se Qu'importe ce qu'on dira d'elle et toutes iapexcitau de pins en pjus. Mais M était les calomnies I Elle n'en reste pas moins Wdtent que» la satisfaction -ne serait entiè- la Zizi très pure, l'innocente Zizi... Et elle M quo lorsque Zizi aile-même serait frap- se venge !.. pée par l'enquête et mise sous les verrous. — C'est bien, EveEme, dit-elle, je vais MM deux femmes acharnées contre elle, voir ce que veulent ces gens. «♦«ijitre tant de jeunesse et tant de beauté, — Mademoiselle va sortir l ï-acquelins et Mathurtoe, soulevaient litté1— Certes. ^tîfment lo paya en colportant des légen— Les braver ? des grossies sans casse par leur imagina-, — Oui... j'entendrai mieux îfiuis repro- / MiTlL"* ^ I il T % LA If il I H il I I I WS YXT4 I 1 1 I f / \ \ V | ||,}«„ # J^ne 8 . .. ,, . ^^J \^TO^ f 0 , MASSUB M M. LOUIS T Pour dame m H â. Pria • aUiOaiJio à nbrer mr an I alitants, ~ rjn * — iasalaelsfi ItBOtai m ^ _ ©tasssrss il J\ V M I l A I fl ! *• ^ [B A « l „„« C«,;«# n;,;.. U * Sil^S'W îa %M HAMÂMAU • exposition gênerais i«r ™,.,iin \\\\\\\ 1 HH\ ,m.„ FïiD iiiT n*. <)| J h \ N | j K, J r\ TT1 «VUltJiUU liiliJIJaatIt Haute Nouveauté aaaaic cauio Vl VV -..-..^ » msm «. « ftil I Wâai _ ,,.. 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Et ce fut, dans un «Stence lourd do menaças, qu'elle s'avança, souriante, mais « triste I La plupart n» l'avaient jamais rencontrée. Jacqueline et Mathurine, seules, a*ec quelques autres, la connaissaient. ' Elle s'arrêta, au milieu d'eux : — Cost moi qui suis Zizi... que me reprochez vous ?... M y eut comme un remous dans cette feule, surprise par tant de seduct'on et de grâce... S'il n'y avait pas eu là Mathurine et Jacqueline, elle triomphait. Mais les deux elles veillaient... leur haine bestiale et jalouse se gonfla. Et de ces éem. bouches {iétries fejffif encore pourtant. Jaillit , OÎ^TL un w C ralliement do tontes las cru au «s, de tout** les envies et de tontes k»s bttlaes • — La Gueuse I A bas !a Gueuse « Auquei tous tes autres répoadkeid • — A bas la Gueuse u * , tSllljï Charcuterie importante, à céder après fortuinstallation moderne, mone> tour électrique, affaires : 10,000 fr. par mois. Affaire unique dans son genre. Ecrire HARMAND, i Longuyon. Et Zizi comprit que la foule, ignorante, était plus féroce que le» lions et les tigres. Cependant, elle tenait tête. — Veuillez me dire ce que vous avez contre moi... — A bas la Gueuse ! — Est-ce en m'outrareant que nous nous expliquerons ? — A bas la Gueuse !.. Va retrouver ton Gueux, la Gueuse f... — Sachez, du moins, çue je ne comprend» rien à vos paroles... Cétaient Jacqueline et Mathurine qui a'aciiarnaient contre elle. Elles l'entouraient, leurs mains ^agitaient, comme pre&es à griffer, autour du visage délicat êt pAle... Mai» elles n'osaient encore... C» lurent* eteas qui 3& chargèrent die lui Sseire comprendre : — Va rotnouver Joanny I —■ Va fcuea- les petits enfants, Gueuse ! — On fa rue !... — Et en retournera te voir, lorsque tu marcheras à la guillotine 1 — Oui 1 oaâ, à la gutilotine I Et des éeiai» de rire fusèrent parmi la ît»uJ«. Le» uangs so serraient, dléveinaient c-enapacts autour d'elle. Zizi avait entend*t l'aeouaaÉioev Celle-ci était si odieuse Ço'eUe n« pwvait en être émue. Mais ces gens ne> pouvaient deviner la vérité. Ils s'en tenaient qu'à des indices, à des apparences. Bt tes apparences l'accuaiieat. Bie murmura. : — Vous étee fous ! Vous êtes de pauvres g«M à q'ji je pardonne... — A bas la Gueuse ! La Gueuse et son " r - »-e KANCY R ASSORTIMENT COMPLET ~*i*ir-»MK«a icr MHÊ-WIÊÈ»!**»*-TAILLEURS £1 COUTURIERES rrr:.ii-r,B,=.: rsïinBtpcoT „ K , rnSFi»SfF ,Z„ ni ■ _ 0 d "'~W8 franc, I 1 T l)EiMA]\l*E Œ ÈICï-VrB <i»E*SAî\ TÎ^ I 1 pour ses .uccurealee, cautionnement eaigé, grandes facilités | I dans les ventes. Ec.à M. le Directeur du service des succursales. I | WaMre ■wiiiiiimiii MI«. Htwmumwimri*.<***c*n*«Êag Etude de M* LARMOYER, notaire A Nancy. 80. rue Saint-Nicolas , ^ TTT-~/, rP7/,1,r ^^{J^I,é^2 N cH.\UFFEun M CSSSSlES^t. JE «o^«iî .« ns ** ,^ sl!? fcK B BB i,,,,,,,,, „ „,,,, A l'Est t, lîlfilKtriP U. 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C'est qu'alors lonl un lobé o,Tlm W te coagulé par une pneumonie massive ou qu'un gros ém uhcn plenretiquc s'est forme ou bien encore qu'une caverne Wnt nc r,.;: fctni té tissu pulmonaire à cet endroit. «e a rongi 1 Quand , au contraire, des raies se produisent, cela , 6 Dro labuto pulmonaire, le, bronches ou les bronchioles soi, n,^" mouis remplis et obstrues par des malsqne celoffi °» M craclmfs tonll uent 2 H^ ~ tra?" ^ " « '^Te,'^ en Les vapeurs antiseptiques que dégagent mes I>i*tiii» c<,mn, i ftt#e»du D'Daaejroji pénètrent jusque dans ies 1 monaires mi ils modifientavantageusement les excrétions âî 'r™ D b ques en atténuant la virulence des microbes. eaihofo . 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CI I frVVS ^ I A\ B 58 ff 41 61 vous appliques votre oreille sur U thorax in parlante, voua entende* < un murmura l%eï m^ir^"""^ bfc*. fclosIcalTosseï comparable a celui que produit uîie^«„™*' ^£2 d'un sommeil paisible. » (Grnnclier.) ^"'"'edonnD s n s agit d >ciivi U tu il u e ' ' '"" ", m " ' " ."' " affection pui „„,riî pouvez percevoir des sifflements aigus, de» ronll, ,.„ mo 7.? ' "m d 1 sons rappelant ceux que les enfants obtiennent enm sou ffon. "?*««■ «t trompetteleme en fer-blanc, OnJ ! 03 comme des gay.o„ili emenls « ™™»' 5 »• ? .« ronronnements » variant dan, bonne Clientèle. PH„ 13.000 Ir. S ad. à ta i rn 21, rue 81-Georges, ffS.LU-D A NANCV \ l4^*A^ «. f€ IfITI fl l\ tl il 1111 II I D I I II 1H i J V I I II] I ! Il II I i III I I 1 1 Ail II I 1 i II il .1/111 IU II iJ . ,, nTr Ttf A N HIT iV J±l\ U ± || II/ lit quinzième jour de la publication! 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Laissons faire la justice !... Elle ne se sauvera pas. C'était la voix de Jacqueline. Les rangs s'élargirent. Elle passa entre «tes bras qui la frappèrent., wui la souillèrent de terre et de bouev ta pauvre Zizk, pauvre amoureuse... Gomment rentra-t-eUe à Hoc-Hœdik ?... Comment se retrouva-telle, en sûreté, dans sa chambre, loin des cris ?... Elle ne sut jamais... Le seul sentiment qui lui resta,, ce fut qu'elle n'avait pas -ris la fuite, qu'elle s'était éloignée lentement, très lentement, faisant tête à la feule qui avait continué de l'escorter.. Mais elle n'avait plus rien dit... Elle dédaignait de se défendît». Sur le pont-Ievis, Jacqueline et Mathurine l'avaient arrêtée, chacune par nn bras. Elle avait senti contre sa bouche leur baleine, de vin et d'eau-de-vie. Et les deux filles avaient dit en ricanant : — A bientôt, ma belle. On te reverra en cour d'assises !. ., i M. le juge LevaiàrUt menait"rënquète ' avec vigueur, au parquet de Vannes. — Laisses-moi passer... Il avait de nouveau interrogé les tnoi« Ï./5 eerde a'éÈaît reformé autour d'elle. prisonniers. Les visages avaient des yjux de crime * Des dépositions avaient 'été entendues, ïtm voix ei» j jsdlè» de LenoeL. ûm pêcheurs P«rroa ^ U sage. S'adres. au journal, 9a53. — d<! EU flprnn'nflP 4° UI1 UwlUUiliUO tireur a limonade. Bons appointements. S'adresser au journal, 9ao2. Lormiez, qui tous trois précisèrent les gardes prononcées par Kernmcleuc à l'auberge ; celles de Jacqueline, de Mathurine et de quelques autres, dont les renseignements assemblèrent une foule de IPm^ faits desquels il résulta, pour le. magistrat, la conviction qu'un double meurtre avait été commis sur deux enfants inconnus, c*" chés à tous es yeux, avee le plus grand. mystère, dans le moulin kabité par K«rmadeue. Ce fut armé de ces renseignements nouveaux que le juge pressa ses questions : — Depuis quelque temps se tirouvaiemchez voua deux «arfamts, dent vous avez eu soin de taire la présence, et dont l'exls**» ce, sasns cloute, devait être ignorée de toat le monda Nous avori3 nous-même A*J~rj %-ert te. preuve? qu'ils avaient vécu auiff de vous... Quels sont oes enfants ? D 0,1 naient-ils ? Que sont-ils devenus t — C'est des racontars qui n'ont ni ni têteu. Y a jamais eu dé gosses & la ma^ son... On a déjà trop de pei«e à vivre, «r te-e soi... Resterait plus qu'à embarrasse* tte la vie des autres... JVM plus tejpare™*. La vieille,Marie-Ann.e, no s'en cannait non nus... Qui est-ce qui me les aurai» confiés, ces enfante ? — Je vous ordonne de me te dire... — Mais puisqu'on vous répète qu y en a jamais eu ! — Vous mentez ! L *- Sur ma part de paradis, je dis » vérité... - a ~ Alors, vous irez en enfer, KermaoW car « y a fies témoins devant Uscmels pom vous confroTi.tero.nB... Ses témoins qjli vu, vous m'enteadez î J (A. SBSVKÏA.
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