Rapport_CH_Mali_mars_2014 version finale

COMMISSARIAT A LA
SECURITE ALIMENTAIRE
----------------Système d'Alerte Précoce
S.A.P
REPUBLIQUE DU MALI
Un Peuple - Un But – Une Foi
B.P. 2660 Bamako Tél. : 20 74 54 39
Email : [email protected]
Rapport Atelier Cadre harmonisé
du 10 au 14 mars 2014
Version finale
L’an deux mille quatorze et le 10 Mars s’est tenu dans la salle de conférence de l’Institut
National de Recherche en Sante Publique (INRSP) de Bamako, l’atelier de mise en œuvre
du cadre harmonisé pour le Mali. Il a réuni les acteurs Etatiques et les ONG/OI du
domaine de la sécurité alimentaire du 10 au 14 Mars 2014 en présence des experts du
CILSS et de certains bailleurs de fonds comme l’USAID et ECHO. Après l’adoption du
programme de travail par l’assistance et les consignes d’usage pour une bonne analyse,
l’atelier a démarré avec la présentation sur l’outil Cadre Harmonisé, les principes et les
étapes. Ces présentations ont porté sur :
1. L’aperçu sur l’Approche et le Cadre Analytique du Cadre Harmonisé : Pour cette
session, il s’est agissait de :
1. Expliquer le sens d'une approche «méta-analyse» et comment ceci diffère de
méthodologies spécifiques d'analyse de données ;
2. Expliquer l’approche fondée sur la «convergence de preuves» en rapport avec les
difficultés inhérentes à l’analyse de la SAN ;
3. Identifier les liens entre le Cadre d'analyse CH et d'autres principaux cadres
conceptuels reconnus ;
4. Expliquer la pertinence du CH - et les différences entre facteurs contributifs et
indicateurs de résultats ;
5. Expliquer la pertinence du CH - et les différences entre facteurs déterminants de
l'insécurité alimentaire et les impacts des principales dimensions de la sécurité
alimentaire ;
2. Les étapes du Cadre Harmonisé
6. Rappel du cadre analytique du CH et ses outils : Vérifier l’inventaire des preuves
ou de données ; expliquer l’importance, la valeur et le processus de la
classification par Phases de la sécurité alimentaire aigüe ;
7. Construire l’analyse courante et projetée de la SAN ;
8. Estimer les populations en ISAN courante et projetée ;
9. Elaborer la cartographie de la situation courante et projetée.
3. Les principes
Un rappel incessant a été fait sur ces principes et à tous les niveaux pour en tenir compte
à tous les niveaux de l’analyse. Ces principes portent sur :
•
•
Le leadership du déroulement de l’outil par le système national de sécurité
alimentaire soit le SAP pour le cas du Mali ;
La neutralité dans l’analyse pour être proche de la réalité et objectivité ;
Atelier Cadre Harmonisé (CH) mars 2014
•
La communication proactive sur les résultats du cadre à tous les niveaux.
4. Les étapes d’analyse du cadre harmonisé
- Répertorier les éléments de preuve dans une fiche au niveau administratif 3 qui
correspond au cercle dans le contexte du Mali
- Analyser les preuves et score de fiabilité : ce qui permet de choisir les éléments de
preuve en fonction des degrés de fiabilité qui leurs sont attribués. A cette étape, il est
recherché d’examiner l’indicateur afin de soupeser son impact sur les indicateurs de
résultat. Un tableau de seuil permet d’attribuer un score de fiabilité à tous les éléments
retenus. Un exercice en plénière avec les experts a été mené sur les derniers résultats des
enquêtes disponibles pour minimiser les discussions au niveau des groupes de travail.
Ainsi,
- le score de fiabilité 3 a été attribué à l’enquête d’évaluation des effets de la crise sur la
vulnérabilité des ménages (agro-) pastoraux dans la région de Gao de l’ONG ACF et
aux résultats de l’analyse HEA produits par le SAP-OXFAM,
- le score 2 a été attribué à l’enquête MAJISA menée par le PAM- SAP
- et le score 1 a été attribué à l’enquête SMART réalisé en juin 2013 par DN/INSTAT
- Classification de la situation actuelle
Elle se fera par unité d’analyse et à niveau : la situation courante pour la période Mars –
Avril – Mai, et la situation projetée pour la période de Juin – Juillet – Août 2014 sur la
base de l’évolution des indicateurs de résultats et contributifs.
- Estimation des populations : il s’agit là d’évaluer le nombre de personnes pouvant se
trouver dans le besoin immédiat ou à terme. Cette estimation permet aux décideurs de
programmer les appuis.
- Production de carte selon la classification des unités d’analyse.
A la suite de la présentation des 5 étapes du CH, une présentation sur les 5 classes de
sécurité alimentaire a été réalisée et qui restent disponibles dans les dossiers de l’atelier.
5. La fiabilité : Elle se mesure en trois points :
- Fiabilité non confirmée 1 : Porte sur des données d’experts non consensuelles, de
sources, méthodes et temporalité discutables
Atelier Cadre Harmonisé (CH) mars 2014
- Assez fiable : données provenant de sources fiables et utilisant des méthodes
scientifiques et reflétant la situation actuelle et projetée.
- Fiable : données récentes provenant de sources fiables et utilisant des méthodes
scientifiques et reflétant la situation actuelle et projetée de façon incontestable.
Etant donne que le consensus doit être de mise, il est important de veillez à la
transparence dans la collecte et les sources des données. Les conclusions des classifications
doivent avoir un niveau de confiance qui va de : Acceptable, Moyen et Elevé
Apres ce rappel sur les étapes, les scores de fiabilités, de seuil de confiance, les
rénovations sur certains indicateurs et sur l’esprit de consensus qui doit prévaloir, les
organisateurs ont procédé à la formation de groupes de travail qui sont au nombre de 4
Il s’agit de :
Groupe 1 : Kayes - Koulikoro
Groupe 2 : Ségou - Sikasso
Groupe 3 : Gao - Mopti
Groupe 4 : Tombouctou - Kidal
Après inscription volontaire des participants dans les groupes, il a été procédé à un
équilibrage des effectifs par groupe.
6. Résultats
Avant la présentation des résultats des travaux de groupes, les facilitateurs ont rappelé les
principes et les normes minimales de l’Approche Analytique du CH afin de garantir un
climat serein dans les débats. Il a été ainsi demandé aux uns et aux autres de faire des
critiques et des propositions objectives. Sur ceux les quatre groupes ont fait les
présentations des résultats qui ont été suivies de débats parfois passionnés
particulièrement sur le phasage des régions du nord. Ces débats ont porté surtout sur les
impacts des facteurs contributifs surtout celui de l’insécurité, et l’évolution des moyens
d’existence. A l’issue de ces débats, des changements de phase notamment sur la phase
projetée en tenant compte des hypothèses avancées et sur des critères objectifs ont été
apportés par la plénière. Ces changements de phase ont apporté des modifications de
l’effectif de population dans les différentes phases d’ insécurité alimentaire. Ainsi on
retient de ces présentations les informations suivantes :
6.1. Sur les éléments contributifs
Atelier Cadre Harmonisé (CH) mars 2014
Après 5 jours de travaux en groupe, les différents groupes ont présenté les résultats de
leur groupe.
De façon générale, il ressort que la campagne agricole a été moyenne dans le pays avec
toutefois des poches de mauvaise production localisées dans le sahel occidental des
régions de Kayes, Koulikoro, sur le plateau Dogon à Mopti et dans les régions du nord.
Les conditions d’élevage sont moyennes à bonnes avec des poches de déficit net
localisées dans les régions du nord. Il ressort des discussions que l’impact de ces déficits
pourrait être préjudiciable au bétail si les pluies ne s’installaient pas à temps pour la
campagne à venir. Déjà des mouvements inhabituels des troupeaux vers les zones bien
fournies sont observés dans la bande du fleuve et le Gourma des régions du nord. Cette
situation pourrait engendrer des dégradations de l’environnement, une multiplication des
épizooties voire des conflits dans les zones de concentration avec pour conséquence une
dégradation des moyens d’existence des pasteurs
Les marchés de façon générale sont suffisamment approvisionnés aussi bien en produits
locaux qu’en produits importés. La poursuite des flux commerciaux avec l’Algérie même
faibles par rapport à la normale continue d’assurer de façon suffisante
l’approvisionnement des marchés du nord en ces produits. Cependant, les prix des
céréales sont élevés avec des niveaux souvent supérieurs à la moyenne quinquennale.
Aussi les cas de brigandage enregistrés sur
certains axes risquent d’affecter
l’approvisionnement dans ces zones
Les termes de l’échange restent supérieurs à ceux de la moyenne quinquennale sur tous
les marchés ; ce qui permet l’accès des ménages pasteurs et agropasteurs aux denrées
alimentaires pour leur besoins sur les marchés. Toutefois, cet impact favorable est limité
pour les ménages pauvres et très pauvres qui ont peu d’animaux. La forte dépendance
des ménages aux marchés pendant la période projetée (juin-aout) nécessite un suivi de
l’évolution des prix afin de mieux apprécier son impact sur la sécurité alimentaire.
La relance économique enclenchée par le retour
l’administration, des populations déplacées et des
économique dans les trois régions du nord. Toutefois,
supplémentaire sur les ressources alimentaires dans ces
de plus en plus marqué de
refugiés soutient le dynamisme
cela crée également une pression
régions.
Les appuis humanitaires qui ont été d’un apport capital pour les ménages des régions du
nord depuis juin 2012 se poursuivent. Elles ont permis de réduire le recours des ménages
à des stratégies d’adaptation négatives. Ces opérations ont porté sur les distributions de
vivres, d’intrants agricoles (engrais, carburant, semence), de distribution de cheptel, de
Atelier Cadre Harmonisé (CH) mars 2014
matériels agricoles en faveur des populations des trois régions du nord. La poursuite des
appuis en assistance alimentaire au-delà de juillet n’est pas confirmée selon Echo présent
dans les travaux.
6.2. En termes de risque et danger vulnérabilité l’atelier retient:
-La faiblesse de la crue du fleuve et au niveau des barrages de retenus qui réduiront les
superficies réalisables en décrue dans les zones de lacs et de cultures maraichères dans le
cercle de Bandiagara.
-Les poches de déficit de pâturage qui auront un impact sur la production animale
impactera les conditions de vie des pasteurs si le mouvement habituel des troupeaux
venait à être perturbé.
- L’insécurité dans les régions du nord qui continuera à affecter les mouvements de
personnes et des biens.
6.3. Hypothèses de projection :
Les grandes hypothèses qui ont été utilisées pour la situation projetée sont : période de
soudure, baisse des stocks alimentaires et dégradation de la consommation alimentaire,
augmentation des prix, amélioration de la situation pastorale avec l’installation des pluies
et amélioration de la production fourragère et laitière, insécurité persistante dans le
Nord, retour des réfugiés et PDIs etc.
6.4. Résultat des groupes
Groupe 1 : Kayes –Koulikoro
Région de Kayes
- les cercles de Kéniéba, Kita et Bafoulabé sont en phase I aussi bien dans la situation
actuelle que dans la situation projetée,
- les cercles de Nioro, Diéma et Yélimané sont classés en phase II dans la situation
actuelle, en phase III dans la projetée. Les débats d’idées sur la base des hypothèses
retenues par le groupe, ont abouti à maintenir le cercle de Diéma en phase II dans la
situation projetée.
- quand au cercle de Kayes abritant deux ZME : la ZME 8 est en phase II dans l’actuelle et
dans la projetée. La ZME 9 est en phase I dans l’actuelle et dans la projetée. Cette
phasage par ZME ne doit pas être retenue car la classification ne doit se faire que par
cercle suivant les recommandations du facilitateur. Ainsi après discutions, l’ensemble du
Atelier Cadre Harmonisé (CH) mars 2014
cercle de Kayes revient en phase I dans l’actuelle et dans la projetée car la ZME 8 sujette
aux difficultés couvre une infime partie du cercle.
Région de Koulikoro
- Koulikoro : Kati, Dioïla, Kangaba, en phase I dans l’actuelle et dans la projetée,
- Banamba en phase II actuelle, phase III en projetée ;
- Nara en phase II dans l’actuelle, en phase III dans la projetée ;
- Kolokani en phase III actuelle et projetée.
Les discutions ont permis de ramener les cercles de Kolokani, Banamba et de Nara en
phase II dans la situation projetée entrainant ainsi des réajustements des proportions des
populations dans les différentes phases.
Groupe 2 : Sikasso - Ségou
Tous cercles sont classés en phase I en situation actuelle et en situation projetée.
Situation courante : population en phase 3 à 4 est de 5,2% à Sikasso et 7,6% à Ségou :
Situation projetée : population en phase 3 à 5 est de 6,3% à Sikasso et 8,6% à Ségou :
Groupe 3 : Mopti - Gao
Région de Mopti
Les discussions ont surtout porté sur l’amélioration de la situation alimentaire entre
décembre et maintenant pour les cercles de Douentza, Youwarou et Ténenkou. Il s’agit
selon le groupe et certaines contributions que ces changements sont dus au fait qu’en
décembre le riz qui constitue la principale culture n’était pas encore récolté et cette
production est moyenne. Aussi, le phasage de la zone en décembre a été effectué à
travers les données EFSA de Juin 2013. Le fait marquant dans le groupe a été le passage
du cercle de Bandiagara de la phase 3 à la phase 4 pour la situation projetée.
Situation courante :
‐ Phase1 : Djenné, Mopti, Bankass, Koro, Ténenkou et Youwarou
‐ Phase 2 : Douentza
‐ Phase 3 : Bandiagara
Situation projetée : seule Bandiagara passe en phase 4, les autres cercles inchangés
Région de Gao
La situation d’insécurité résiduelle a été déterminante dans le phasage de cette zone.
Le phasage s’est basée sur l’analyse des preuves fournies par l’enquête MAJISA (février
2014) notamment sur le score de consommation alimentaire (SCA), l’indice des stratégies
d’adaptation et les résultats de HEA.
Des questionnements sur le classement de la région de Gao en phase 4 dans la situation
projetée ont été émis car la période projetée se situe dans la bonne saison pastorale
Atelier Cadre Harmonisé (CH) mars 2014
(hivernage) dans une région majoritairement pastorale. Donc, le cercle de Gao a été
ramené en phase III en situation projetée vue la convergence des preuves en faveur de
l’amélioration. Les cercles de Bourem avec des taux très élevés de malnutrition et celui de
Ménaka ont été retenus en phase 4 projetée, l’insécurité résiduelle affecte spécifiquement
la vie économique dans ces 2 cercles qui sont également enclavés.
Situation courante
‐ Phase 3 : Gao, Ansongo, Bourem et Ménaka
Situation projetée
‐ Phase 3 : Ansongo et Gao
‐ Phase 4 : Bourem et Ménaka
Groupe 4 Tombouctou - Kidal
Les débats sont identiques à ceux du groupe 3 par rapport à l’utilisation des résultats de
MAJISA, de l’impact de l’insécurité résiduelle. Comme pour la région de Gao, de
longues discussions ont été tenues sur l’impact des appuis humanitaires aussi bien en
vivres qu’en espèce ou en termes de renforcement de moyens d’existence. Il a été retenu
que pour la situation projetée les assistances qui ne sont même pas acquises ne doivent
pas rentrer dans l’analyse. La faible disponibilité des données sur les appuis effectués
n’ont pas permis de cerner à souhait l’impact sur la vie des ménages dans les régions du
nord.
Le changement majeur dans le phasage du groupe porte sur le passage du cercle de
Niafunké de la phase 4 à la phase 3 en projetée en raison de la revue de l’indicateur HEA
en situation de sous pression Toutefois, le maintien en phase 3 s’accompagne d’une
proportion plus élévée de population en phase 4
Situation courante
Phase 2 : Tessalit
Phase 3 : toute la région de Tombouctou et les cercles de Kidal, Abeibara, Tin Essako
(Région de Kidal)
Situation projetée
Phase 2 : Tessalit, Abeibara, Tin Essako (Région de Kidal), Diré, Tombouctou (Région de
Tombouctou) ;
Phase 3 : Niafunké, Goundam, Gourma Rharous (Région de Tombouctou) et Kidal
(Région de Kidal) ;
7. Difficultés
Atelier Cadre Harmonisé (CH) mars 2014
Au cours des séances de travail, des insuffisances tant sur la méthodologie (méthode de
détermination des populations) que sur les données ont été relevées. Au nombre de ces
insuffisance on note :
9 L’utilisation de l’indicateur recours aux stratégies d’adaptation de l’enquête MAJISA
en tant que preuve de résultat indirect pour l’évolution des moyens d’existence par
certains groupes ;
9 Gestion du temps de parole et des opinions pas toujours aisée ;
9 Les indications pour le phasage de certains indicateurs de résultats comme le CSI ne
sont pas claires ; difficulté de phasage du fait de l’absence de seuils énumérés pour cet
indicateur et du fait de l’absence de données de référence.
9 L’existence de preuves souvent contradictoires pour la même enquête,
9 Discussions sur les interprétations des résultats du HEA ;
9 Absence de données récentes ou à la même période sur la malnutrition et la
mortalité ;
9 Les définitions existantes sur les phases ne soulignent pas certains points importants
comme l’aspect sécuritaire qui limite les mouvements des personnes et des biens ;
9 Manque d’indications ou d’un guide clair sur la détermination des chiffres de
populations dans les différentes phases d’insécurité alimentaire, ce qui laisse une
marge de subjectivité.
9 Hétérogénéité de la capacité technique des participants, ce qui susceptible d’introduire
des biais dans l’analyse entre les régions.
9 Fiabilité et niveau de couverture des indicateurs de résultat présentés ;
9 La problématique que le cadre ne traite que de l’insécurité alimentaire aigue ;
9 La prise en compte ou pas des actions humanitaires dans l’analyse de la sécurité
alimentaire et dans le phasage des zones ;
9 Temps insuffisant pour rédiger la fiche de communication
9 Manque temps pour faire des recommandations pour les décideurs sur le type de
réponse à fournir.
8. Recommandations
Des recommandations pour l’amélioration des analyses futures ont été faites. Il s’agit de :
9 Collecter les données sur les indicateurs de résultats de façon collégiale au niveau N2 ;
9 Renforcer la collecte de données par zone de moyens d’existence ;
9 Amener les structures techniques et les partenaires à la fourniture des données sur les
indicateurs de résultat sur l’ensemble du pays de façon harmonisé et coordonnée ;
9 Circuler la dernière version du manuel sur le cadre harmonisé avant l’atelier ;
9 Nécessité d’avoir des données récentes avant chaque Cadre Harmonise avec des
enquêtes dont la méthodologie est validée par l’ensemble des acteurs de manière
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consensuelle et qu’elles soient réalisées de manière collégiale (efficience de l’approche
et validation des résultats de manière consensuelle) ;
Spécifier la place de l’avis d’expert dans l’analyse ;
Nécessité de la réalisation d’enquêtes sur le suivi nutritionnel afin d’avoir des données
récentes Î plaidoyer pour le financement d’enquêtes nutritionnelles deux fois dans
l’année ci- possible aux mêmes périodes que les évaluations de sécurité alimentaire ;
Invitation des acteurs spécialisés en nutrition/sante des ONGs pour étayer
l’argumentaire sur le suivi des taux de malnutrition et de mortalité ;
Invitation des acteurs présents sur le terrain en permanence (société civile, ONG
nationales) pour argumenter sur les facteurs contributifs et apport de données
complémentaires ;
Diffusion de l’ensemble des preuves avant le début de CH afin de pouvoir lire
l’ensemble des documents pour mieux préparer le CH en conséquence ;
Redynamiser le fonctionnement du comité d’experts en vue de la réflexion pour
mener à bien le prochain CH ;
Révision des indicateurs avec mise en place de seuils pour faciliter l’analyse (HDDS,
CSI réduit) et possibilité de mettre le suivi du seuil de protection des moyens
d’existence dans le cadre du suivi des moyens d’existence et intégration du CSI
contextualisé dans cette partie également (nécessité de faire une Baseline avec enquête
conjointe entre le SAP, les services étatiques et les acteurs présents sur le terrain afin
de déterminer cette donnée de référence) ;
Renforcer la capacité technique des participants à l’atelier du CH sur les indicateurs de
résultats utilisés, les indicateurs de nutrition, mortalité et eau et assainissement et sur le
processus du Cadre Harmonisé ;
Réviser le guide méthodologique (par le comité technique régional) pour intégrer les
problématiques d’assistance humanitaire, de calcul des populations dans les différentes
phases d’insécurité alimentaire ;
Dégager du temps pour la rédaction de la fiche de communication avant la clôture de
l’atelier ;
Dédier un temps pour l’analyse de la réponse sur la base des résultats du cadre
harmonisé ;
Atelier Cadre Harmonisé (CH) mars 2014
Tableau : Récapitulatif des populations en insécurité alimentaire au Mali pour la situation
courante et la situation projetée
SITUATION COURANTE Mars ‐ Mai 2014
Région
Tombouctou
Kidal
Koulikoro
Kayes
Ségou
Sikasso
Gao
Mopti
Bamako
Total MALI
Population totale
Population totale en Phase 1
804 000 81 000 2 884 999 2 374 999 2 786 001 3 148 999 646 000 2 526 000 2 157 000 17 408 998 144 275 10 327 2 329 672 1 915 854 2 335 312 2 735 238 218 343 1 853 454 11 542 474
Population totale en Phase 2
388 362 45 263 375 932 313 479 239 066 250 935 198 341 363 885 Population totale en Phase 3
Population totale en Phase 4
Population totale en Phase 5
225 019 18 798 179 394 145 667 173 551 162 826 191 205 256 377 46 344 6 612 ‐ ‐ 38 071 ‐ 38 111 52 285 ‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
2 175 264
1 352 838
181 423
Population Phase 3 à 5 271 363 25 410 179 394 145 667 211 623 162 826 229 317 308 661 0
1 534 261
SITUATION PROJETEE Juin ‐ Août 2014 Région Population totale en Phase 4 Population totale Population totale en Population totale en Population totale Phase 1 Phase 2 en Phase 3 Population totale en Phase 5 Population Phase 3 à 5 Tombouctou 804 000 154 583 372 244 222 182 54 991 ‐ 277 173 Kidal 81 000 11 269 48 251 16 487 4 992 ‐ 21 479 Koulikoro 2 884 999 2 046 165 580 559 233 780 24 496 ‐ 258 275 Kayes 2 374 999 1 637 919 507 313 212 959 16 809 ‐ 229 768 Ségou 2 786 001 2 307 452 239 066 173 551 65 931 ‐ 239 483 Sikasso 3 148 999 2 669 317 282 846 191 795 5 042 ‐ 196 837 Gao 646 000 146 669 197 487 203 210 98 634 ‐ 301 844 Mopti 2 526 000 1 521 973 608 826 291 639 103 562 ‐ 395 201 Bamako Total MALI 17 408 998 2 157 000 10 495 346
Atelier Cadre Harmonisé (CH) mars 2014
2 836 592
1 545 603
374 457 0 1 920 060
Cartes de phasage du cadre harmonisé du Mali de mars 2014
Atelier Cadre Harmonisé (CH) mars 2014
12
LISTE DE PRESENCE
No
Noms
Prénom
Structure
1
Palleschi
Mariapia
DVE
2
Gneba
Christian
3
Tricoche
Benoit
4
5
6
Diarra
Diakite
Kanoute
Sidiki
Abdrahamane
Tamba
CICR
Solidarité
International
Save the Children
OPV
D.N.H
7
Keita
Cheick Oumar
Agence Nat Météo
Fonction
Chargé Projet Sécurité
Alimentaire
Délégué Ecosec
Coordinateur Sécurité
Alimentaire
FSL advisor
Chargé Zone Phyto
SGRE
Chef Bureau Alerte
Précoce
Amion
Oxfam
PM/HEA
9
10
11
12
13
Mango Rio
Rio
Toure
Sylla
Garba
Kaboré
Ouedraogo
Halimata
Ousmane
Faroukou
W Théodore
Abdou Karim
INRSP
FAO
ACF
CILLSS/INSAH
Fews Net
Médecin/ Chercheur
Analyste
Coordinateur FSL
Expert SA HEA
Analyste Régional Sec Al
14
Mullenax
John
USAID FFP
Resp Aid Alimentaire
15
Kone
Bakary
DNS/DN
16
Sylla
Balkissa Yattara
DN population
17
18
19
20
21
22
Thera
Mme Maiga
Bigenimana
Alassane
Pirling
Harouna
Adama
Hamsatou
Emmanuel
Diarra
Catherine
Tamboura
FEWS NET
ANSSA
PAM
PAM
PAM
PAM
8
Atelier Cadre Harmonisé (CH) mars 2014
Gestionnaire des
données de nutrition
Chargé d’étude et de
Recherche
NTM
DAG
Coordinateur Urgence
Vam National PAM
Consultante VAM
Vam Assistant
Tél
Email
76 61 23 23
[email protected]
75 99 55 27
[email protected]
Bamsa.coo@solidarité-mali.org
72 01 21 03
79 20 46 82
78 87 04 91
76 30 45 74
[email protected]
[email protected]
[email protected]
76 30 44 46
[email protected]
66 75 40 77
[email protected]
75 18 96 52
66 81 09 54
76 08 24 99
63 56 29 76
+226 70 20 49 80
77 95 27 52/ 20
10 27 73
66 83 10 77/ 78
23 03 80
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
76 42 28 51
[email protected]
76 02 39 32
66 78 00 80
90081779
74 65 16 36
75 48 12 72
76 30 46 10
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
13
23
24
Diassana
Mme Sylla
Guindo
Nazoun
SAP-Koulikoro
Coordinateur Régional
76 01 75 01
[email protected]
Aïssata
INSTAT
Chargé Environnement
66 82 49 59
[email protected]
66 56 89 82
[email protected]
76 59 14 14
[email protected]
66 81 05 87
79 30 37 51
63 18 99 55
[email protected]
[email protected]
traoré[email protected]
69 51 13 62
[email protected]
Chargé de Suivi
Evaluation
Coordinateur. Adjt
Urgence
Chargé de Gestion
Chargé de Statistique
Chargé Programme
Chef Section Analyse des
Prix et des Stocks
25
Tomoda
Mamadou
DNA
26
Bocoum
Amadou
CARE - MALI
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28
29
Salif
Sylla Sanou
Diallo
Bisthi
Kadidia
Djibril
ASCOMA
DNPIA
DNDS
30
Kante
Sidi Mohamed
ONCC
31
Foumané
Traore
Aïssata
ANSSA
Nutritionniste Stagiaire
77 90 35 71
[email protected]
32
Traore
Diawara
Fatou
REMAROUT
Médecin de Santé
publique
66 78 23 37
[email protected]
33
34
35
36
37
38
Ousmane
Traore
Dr Kamian
Ndiaye
SIssoko
Dembele
Diallo
Moussa Jean
Kadiatou
Maguette
Salif
Badjougue
D.N.P
OXFAM
INRSP
FAO
FAO
OXFAM
66 79 19 65
66 75 81 11
66 78 40 69
20 22 37 13
66 71 44 71
66 57 53 25
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
39
Bamba
Sory
Welthungerhilfe
WHH
40
Diakite
Mery
DGPC
41
Coulibaly
Yacouba
DNSV
42
Maiga
Kalil Samba
OMA
43
44
Bernard
Kanara
Jérôme
Nanthilde
ECHO/UE
Cluster SA
Atelier Cadre Harmonisé (CH) mars 2014
C/DIV VPHA
Chargé de Prog HEA
Chercheur en Nutrition
Urgence
Expert
EFSL
Chargé de Suivi
Evaluation et
communication
Chef Bureau des
Opérations
Chargé des Statistiques
Chef Service des
Données Centralisation
AT Sécurité Alimentaire
Coordinatrice
75 92 75 99/ 66
71 25 64
66 88 03 06/ 76
68 43 17
66 91 02 43
79 07 15 22
+221 33 8698034
71 97 01 05
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
14
45
46
47
48
49
50
51
Sangare
Tounkara
Amadou
Dagnoko
Koita
Bengaly
Haidara
Arrouna
Alhassane
Djiré
Adama
Kadialy
Ichiaka
Hady
CPS/SDR
SAP
SAP
SAP
SAP
SAP
SAP
Chargé de Programme
Coordinateur Régional
Coord. Régional
Coord. Régional
Coord. Régional
Chargé SIG
Coordinateur Régional
75 39 60 19
76 13 53 56
79 40 56 21
76 39 22 29
76 13 40 59
66 08 32 32
66 99 60 50
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
52
Cisse
Housseini A
SAP
Chargé Suivi Evaluation
66 91 07 83
[email protected]
53
54
Assekou
Maiga
Maouloune
Aliou Issaka
SAP
Sap Tombouctou
76 05 13 36
76 08 23 44
[email protected]
[email protected]
55
Dolo
Ogoyo
SAP
76 30 36 79
[email protected]
56
57
Sidibe
Coulibaly
Nouhoum
Mamy
SAP
SAP
Chargé EPR
Coordinateur
Chef Cellule des
Informations
Chargé HEA
Division Technique
65 70 39 35
76463849
[email protected]
[email protected]
Atelier Cadre Harmonisé (CH) mars 2014
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